Les éléments du Groupe de recherche et d’interpellation (Gri) de la Division des investigations criminelles (Dic) ont démantelé un nouveau réseau de trafic de passeports.
Les faussaires avaient élu domicile à Nord-Foire, chez la nommée Ndèye Yandé Seck. Cette dernière, en complicité avec un couple gambien, qu’elle hébergeait, et leur contact basé en Allemagne, parvenait à confectionner de faux passeports européens et américains qui étaient vendus à 6,5 millions de F CFA. De même que des cartes de séjour dans l’espace Schengen qui s’échangeaient à 5 millions de F CFA.
D’après le journal Libération, la Dic a envoyé une demande d’entraide à l’Union européenne et à l’ambassade des États-Unis afin de les aider à identifier les documents saisis. D’autres arrestations sont attendues, toujours la même source.
TROIS AUTRES ANNEES DE GESTION POUR BABACAR NGOM A LA MSAE
Le président de la Mutuelle de santé des agents de l’Etat (MSAE-Sénégal), Babarcar Ngom, a été reconduit pour trois ans à la tête de la structure, a appris l’APS des délégués de cette organisation.
Le président de la Mutuelle de santé des agents de l’Etat (MSAE-Sénégal), Babarcar Ngom, a été reconduit pour trois ans à la tête de la structure, a appris l’APS des délégués de cette organisation.
L’annonce de la reconduction de Babacar Ngom a été constatée samedi à travers une déclaration signée des délégués, alors que l’assemblée générale de la structure qui devait se tenir le même jour a fait l’objet d’une interdiction sous-préfectorale.
‘’L’Assemblée générale, initialement prévue ce samedi, a été annulée suite à la notification au président de la MSAE de l’arrêté du Sous- préfet de l’arrondissement de Sindia interdisant sa tenue pour menace de trouble à l’ordre public’’, lit-on dans la déclaration rendue publique au cours d’un point de presse.
‘’Nous, délégués des sections à la 6eme Assemblée générale, nous nous félicitons des décisions suivantes prises à l’issue de la rencontre, à savoir la reconduction des membres du bureau exécutif sortant, l’installation des membres du CA issus des renouvellements, des sections départementales (…)’’, rapporte la même source.
Elle signale que parmi les décisions prises dans le cadre d’une rencontre tenue vendredi figurent la reconduction des membres de la commission de contrôle suite à la présentation de leur rapport et l’adoption des statuts, du règlement intérieur et du manuel de procédures de la mutuelle.
Les délégués font également savoir que les 42 Sections départementales de la Mutuelle ont renouvelé leur bureau, élu leurs représentants au Conseil d’Administration et leurs délégués à l’Assemblée générale nationale
par Momar Dieng
LES RÉFLEXES AUTORITAIRES DE RETOUR
En revenant à la règle illégale des interdictions systématiques sous prétexte d’anticiper le « trouble à l’ordre public », le président, par l’entremise de sa préfecture politisée, enfile à nouveau le sombre costume de la répression
Depuis quelques semaines, c’est le retour à la case-départ dans la gestion des « autorisations » liées aux manifestations publiques. Un tour de vis systématique est ainsi appliqué aux demandes citoyennes concernant l’exercice de libertés publiques constitutionnelles. C’était le cas ce week-end avec l’interdiction d’une marche contre la cherté des denrées alimentaires de première nécessité. Ce fut déjà le cas la semaine dernière en banlieue dakaroise. Ici et là, des citoyens ont été arrêtés, brutalisés, privés de libertés pendant des heures, relâchés… Et rebelote sans doute sous peu.
En revenant à la règle illégale des interdictions systématiques sous prétexte d’anticiper le « trouble à l’ordre public », le président de la république, par l’entremise de sa préfecture politisée, réenfile le sombre costume de la répression qui caractérise sa conception autoritariste du pouvoir. Or, il y a quelques mois, ses propres certitudes avaient été dangereusement secouées par une violente insurrection politique. L’une des branches de cette rébellion fut justement de mettre un terme au bâillonnement des libertés minimales dont les citoyens d’une démocratie, même de moyenne qualité, sont en droit de jouir. C’était la réponse à un processus de normalisation stalinienne de principes démocratiques immuables et inviolables sacralisés par la Constitution. Désireux subitement de sauver son pouvoir, Macky Sall abdiqua sans demander son reste.
Six mois après, comme s’il attendait que la bourrasque de mars 2021 perdît de sa puissance, le voilà qui retombe dans ses vieux réflexes impérieux, oubliant que c’est son autoritarisme primesautier qui fut l’une des causes de ces événements sanglants. Les forces de l’ordre sont de retour sur scène, sous les accoutrements préférés de politiciens cyniques : ceux de la répression. Au nom du principe de déclenchement des causes et des effets, il n’est pas certain que cette voie soit la mieux indiquée pour assurer la paix sociale.
«J’AI DÉMISSIONNÉ POUR MONÉTISER MA PASSION DU VOYAGE»
L’ancien ingénieur des télécoms a réussi une reconversion magistrale vers sa passion du voyage. Sans détour, il raconte dans cet entretien le secret d’une réussite qui a remis au goût du jour, «le voyager à l’intérieur du Sénégal»
Ziggy Faye n’a pas la carrure du baroudeur. Ce n’est pas non plus un risque-tout. Sa conception du voyage intègre surtout confort et agrément. A la tête de «Travel with Ziggy», comprenez «Voyager avec Ziggy», l’ancien ingénieur des télécoms a réussi une reconversion magistrale vers sa passion du voyage. Sans détour, il raconte dans cet entretien le secret d’une réussite qui a remis au goût du jour, «le voyager à l’intérieur du Sénégal».
Comment vous est venue l’idée de lancer Travel with Ziggy qui veut dire voyager avec Ziggy ?
J’ai commencé dans le secteur du voyage en 2008. Mais au début, ce n’était qu’une passion parce que je travaillais comme ingénieur des télécoms. J’avais cette passion-là et je me demandais, en tant que Séné-galais, est-ce que je connaissais bien mon pays. Donc j’allais dans les villages faire des immersions. Et je rentrais de ces villages avec plein de photos et des textes où j’expliquais comment ça s’était passé. Je rencontrais les chefs de village qui me racontaient l’histoire de leurs localités, les premiers peuples, etc. Je partageais tout ça sur les réseaux sociaux quand je rentrais à Dakar. Les gens ont commencé à me dire : «Amènes-moi avec toi la prochaine fois.» En 2016, comme je travaillais pour une grande boîte, j’ai pris un congé et je suis parti en Asie. J’ai fait le tour, Kuala Lumpur en Ma¬laisie, Guangzhou en Chine. Quand je suis rentré de ce voyage-là, tout me disait que le travail que j’étais en train de faire dans cette entreprise-là, n’est pas vraiment le travail qui me permettrait d’être épanoui. Donc j’ai décidé tout simplement de démissionner et de réfléchir sur comment monétiser cette passion du voyage que j’ai. D’où ce concept Travel with Ziggy.
C’était difficile, les dé¬buts ?
Quand j’ai démissionné de mon travail, je rentrais d’un voyage où j’avais claqué toutes mes économies. Deuxième¬ment, il y avait ma mère à côté qui me disait : «Pourquoi tu décides de démissionner pour des caprices ? Tu dis que tu as un déclic. On t’a payé des études super chères pour que tu puisses avoir un bon boulot ! Tu es le plus jeune dans l’entreprise, pourquoi tu décides de démissionner pour faire autre chose ?» Donc c’était beaucoup de stress, beaucoup de pressions. Mais il fallait que je me batte, que je prouve à ma mère que ça pouvait être un bon projet. Et que ce projet me permettrait d’être épanoui, de faire ce que j’aime et de vivre pleinement de ça. Après, les problèmes ont été nombreux. On ne travaille pas seul, il y a des prestataires côté transport et côté hébergement d’hôtel. Et souvent, il y a des couacs avec les clients. Mais comme on dit en entreprenariat, des erreurs que tu fais, tu ne peux pas les répéter parce que tu apprends tous les jours. Aujourd’hui, ça fait plus de quatre ans, donc l’expérience est là et il y a plein d’erreurs qu’on faisait avant, on ne les répète plus. Tout se passe super bien pour le moment.
Vous avez commencé par organiser des séjours le week-end, avant de viser plus grand ? Comment ça s’est fait ?
Au départ, ce sont des choses que je faisais tout seul. Après j’ai essayé avec un groupe d’amis. On prenait la voiture du père ou de l’oncle. Et quand il a fallu lancer, il fallait créer le site internet, faire les papiers à la chambre de commerce pour être crédible. C’était étape par étape et c’est devenu ce que c’est devenu aujourd’hui. On arrive à vendre tous nos voyages avant même les deadline et les gens commencent à adopter le concept.
On a l’impression que les Sénégalais viennent tout juste de se rendre compte que le pays a des coins sympas…
C’était ça le combat de base. Parce que moi, j’avais remarqué que pour nous Sénégalais, les seuls voyages qu’on fait, c’est quand on prend nos passeports pour aller à l’aéroport. On ne prenait pas le temps de profiter de ce qu’on a ici. Dès qu’on prenait nos congés, on pensait aller à la Tour Eiffel, aux Usa, sans pren¬dre vraiment le temps de voir les beaux endroits qu’on avait ici. Le challenge, c’était ça déjà et de créer cette envie chez le Sénégalais, de découvrir son pays et de dépenser son argent pour découvrir son pays. Et aussi booster tout ce qu’il y a comme économie locale. Et ce combat-là, aujourd’hui, on l’a presque réussi. Les groupes qu’on a dans nos excursions, ce sont souvent des sénégalais qui ont toujours vécu au Sénégal ou qui ont vécu en Europe et qui sont revenus chez eux, ou des Africains qui sont là pour le travail ou les études. Mais la jeunesse commence à comprendre que c’est bien de découvrir.
Et vous avez réussi à faire comprendre aux gens qu’aller aux îles du Saloum ou à Kédougou est aussi intéressant que d’aller ailleurs…
Au départ, ce n’était pas vraiment une stratégie qu’on avait mis en place pour les convaincre. Mais quand on fait les choses de façon naturelle et que ça vient du cœur, ça va rentrer dans le cœur des gens. C’est une passion que je voulais partager avec les gens et je l’ai fait avec le plus de naturel possible. Je partais dans ces coins, je vivais l’expérience et je partageais l’expérience comme je l’avais vécu sur les réseaux sociaux. Et les gens se sont intéressés à ça et ça a créé l’envie chez eux de venir. Ce sont des choses qu’on ne pouvait pas faire il y a 5 ans.
Quelles sont les destinations les plus prisées ?
On aime beaucoup le désert de Lompoul. C’est un endroit où les gens ne partaient pas forcément. Soit par paresse, soit parce qu’ils ne connaissent pas. Mais depuis qu’on a commencé à y aller, on a amené des mil¬liers de personnes et aujourd’hui, les gens y vont même de leur propre initiative. On est aussi beaucoup présent en Côte d’Ivoire à Abidjan parce que culturellement, il y a beaucoup de similitudes avec le Sénégal. Il y a aussi le Cap-Vert qu’on fait chaque année pour le carnaval qui se passe avant le carême.
Sur toutes vos offres, il y a un moment de networking et de partage d’expériences. C’est pour inciter les jeunes à entreprendre ?
C’est très important pour nous. C’est bien beau de voyager, de découvrir mais on s’est dit pourquoi ne pas joindre l’utile à l’agréable et permettre à ces jeunes de se connecter de façon professionnelle avec d’autres gens. On rigole toute la journée et on fait des découvertes mais le soir, on se pose et ça va dans des présentations beaucoup plus profondes et ça va parler parcours professionnel et présenter des projets.
Côté financier, est-ce que toutes ces offres ne sont finalement accessibles que pour une certaine élite ?
Ce n’est peut-être pas accessible à tout le monde mais moi personnellement, j’essaie de tout faire pour baisser les coûts. J’arrive à négocier des rabais auprès des établissements hôteliers qui me permettent de proposer un prix beaucoup plus accessible. Après, on aurait souhaité que tout le monde puisse le faire mais on connait le Smic sénégalais. Peut-être que l’Etat aurait pu subventionner les résidents sénégalais comme cela se fait dans d’autres pays comme les Etats-Unis.
Comment vous avez vécu cette période Covid-19 dans vos activités ?
Je suis le genre de personne qui regarde toujours le verre à moitié plein. C’était très dur au départ. On est rentré d’un voyage au Cap-Vert et dès la semaine qui a suivi, les frontières ont été fermées et il y a eu un couvre-feu. Du mois de mars à juillet, on est resté sans activité mais on a profité de ces moments pour se reposer les bonnes questions, refaire le lead et voir ce qu’il y avait à améliorer par rapport aux services qu’on proposait. Et on a préparé la reprise avec beaucoup d’énergie et on s’est retrouvé à faire un chiffre d’affaires plus important que celui qu’on faisait avant Covid. Les gens ont compris aussi qu’il fallait voyager dans le Sénégal puisqu’il n’y a plus possibilité de sortir et que la seule possibilité de changer d’air, enlever le stress était de voyager à l’intérieur du pays.
Vous avez dû emmagasiner de nombreuses anecdotes de vos voyages …
J’aime raconter les choses naturellement et c’est ce qui fait l’originalité. Je ne suis pas le genre à poster que les belles choses. On parle aussi de nos mésaventures, quand on tombe en panne en plein désert. Quand une de nos clientes a eu un accident en conduisant un quad et qu’il fallait l’amener à l’hôpital à 3h du matin. Il y a plein de mésaventures qui arrivent mais c’est aussi ce qui donne du charme à tout ça. Le plus important, c’est que quand des choses de ce genre arrivent, qu’on puisse développer un réflexe qui permet de prendre le dessus et d’anticiper.
Des challenges pour le futur ?
Mes challenges prochains, comme on a des partenaires en Côte d’Ivoire, au Cap-Vert, à Dubaï, à Las Palmas et Zan¬zibar, c’est d’avoir des représentations partout dans le monde et permettre au Séné¬galais qui a envie de voyager, de ne pas se prendre la tête, de nous contacter et on lui gère tout.
Aucun regret d’avoir lâché les télécoms ?
Du tout, du tout. (Rires). Là je suis un homme épanoui à 300%, j’adore ce que je fais et je souhaite à tout le monde de travailler dans sa passion. S’il y a une chose que j’aurais rectifié dans ma décision, c’est de démissionner alors que je n’avais plus d’économies. Les projets, au départ ça ne donne pas forcément d’argent, alors il faut avoir une certaine assise financière avant de se lancer, sinon ça peut être très dur.
«DONNER LA PAROLE À CEUX QUI SAVENT»
Abdoulaye Sakho, auteur du livre «Regards croisés sur le football sénégalais des indépendances»
«Regards croisés sur le football sénégalais des indépendances» : c’est le titre d’un livre du Professeur Abdoulaye Sakho qui vient de paraître. Cet ouvrage d’une centaine de pages, préfacé par l’ancien ministre de l’Agriculture, le Dr Papa Abdoulaye Seck, est marqué, entre autres, par le récit assaisonné d’anecdotes de Feu Youssoupha Ndiaye sur les Jeux de l’Amitié de 1963. Professeur de Droit, chercheur au Cres, spécialiste du Droit économique, fondateur du Master Droit de la Régulation et du Master Droit du Sport, le Pr Sakho, directeur de l’Institut Edge, «réécrit» son livre avec Le Quotidien.
Qu’est-ce qui a motivé la parution de ce livre ?
Ce sont des discussions dans un groupe WhatsApp qui ont justifié l’écriture de ce livre. On est un groupe d’hommes et de femmes qui avons le bonheur d’avoir partagé les classes et la cour d’un lycée : le mythique Lycée Blaise Diagne de Dakar (Promo-LBD). Dans ce groupe on discute assez souvent de nos souvenirs même si nos priorités demeurent la recherche permanente des moyens de réaliser les objectifs de notre association parmi lesquels, la contribution à l’amélioration des conditions d’études des élèves actuels. C’est à l’occasion d’un de ces échanges que l’idée a germé de faire de nos discussions des écrits pour la génération actuelle. Ce n’est pas que dans le sport d’ailleurs, car il y a aussi des projets sur la poésie, la littérature, la diplomatie. Tout est coordonné par notre ami, ancien directeur du Livre et pilier de notre association, Monsieur Abou Mbow. Au moment où je vous parle, une de nos camarades de promotion, Madame le Professeur Adama Sidibé, a vu ses écrits dans le groupe WhatsApp transformés, avec l’aide de M. Mbow, en un joli livre avec un titre évocateur, «Glissades». Elle aura certainement l’occasion d’en parler publiquement. Ceci dit, pour notre génération, aujourd’hui, avec le recul et l’âge, les passions ont cédé la place à l’analyse. La participation à la vie de la cité est devenue permanente. Le constat a été fait que la société sénégalaise oublie très vite. Nous avons donc, voulu participer à un devoir de mémoire comme le dit si bien le Docteur Papa Abdoulaye Seck, président de notre association, dans sa Préface. En ce sens, on a donné la parole à ceux qui savent pour nous entretenir sur ce qui est très certainement l’une des périodes les plus fastes, certainement la plus faste, du football sénégalais.
Par rapport aux choix, pourquoi les regards de Youssoupha Ndiaye «DU DEDANS» et Oumar Dioum «DU DEHORS» ?
C’est justement pour répondre à cette préoccupation consistant à faire parler ceux qui savent. Mais ceux qui savent non pas par les livres seulement, mais aussi et surtout, par leur vécu et leur expérience. Cette approche est, à mon avis, une nécessité rationnelle, en ces temps où tout le monde est expert en tout. Cela est surtout vrai pour le monde du football. C’est donc cette méthodologie qui a justifié les choix de nos interlocuteurs qui sont deux acteurs légitimes de la période considérée. Youssoupha Ndiaye pour son activité de joueur du onze majeur sénégalais qui es sorti vainqueur du tournoi et Oumar Dioum pour sa connaissance encyclopédique du football de cette époque. L’un était dedans et l’autre a observé du dehors. J’espère que les lecteurs ne seront pas déçus.
Justement un mot sur Feu Youssoupha Ndiaye qui vous a marqué ?
Je ne l’ai pas connu personnellement. J’avoue toutefois que j’ai encore plus apprécié, à la lecture de ses propos, la personnalité de ce grand Monsieur. Je suis émerveillé par la capacité qu’il a eu d’allier le haut niveau dans son sport et dans ses études de droit. Mon avis est qu’il faut le donner en exemple aux jeunes sénégalais. Je crois que son passage sur terre n’aura pas été vain, il a procuré du plaisir aux Sénégalais par le biais du sport et il a servi son pays en occupant des positions remarquables dans la marche du Sénégal. Que Dieu l’accueille au Paradis céleste. J’avoue être en admiration devant un tel parcours.
Y’a aussi le ministre, le Dr Papa Abdoulaye Seck, auteur de la Préface ?
Oui. Son Excellence, c’est notre Président. Il tient très bien la barque «Promo LBD». C’est un savant dans son domaine. C’est aussi un grand sportif et un connaisseur du football de cette période. Ma seule divergence d’avec lui, c’est qu’il est de la JA et moi du Jaraaf (rires). Je ne désespère pas de le débaucher un de ces jours. Trêve de plaisanteries, s’il était à Dakar, il aurait été votre interlocuteur parce qu’il dispose d’une légitimité supérieure à la mienne. Oui, il est l’un des mieux placés pour parler de Youssou Ndiaye et de notre groupe d’anciens du LBD. Il le dit d’ailleurs dans sa préface dont je recommande fortement la lecture.
D’une manière générale, qu’est-ce qui vous a marqué par rapport au football des indépendances et comment voyez-vous le futur du foot sénégalais ?
La réponse à votre question se trouve dans le livre et dans les entretiens. Je retiens quelques points : ces jeux de l’Amitié étaient une Can avant la lettre avec 17 équipes nationales dont une hors de l’Afrique. Youssoupha Ndiaye regrette beaucoup ce discours consistant à dire que le Sénégal n’a jamais rien gagné au football. Les conditions du succès sénégalais à cette compétition ne sont toujours pas réunies par nos sélections actuelles truffées de stars : les entretiens démontrent que l’équipe était dans une logique de «gagne», isolée en regroupement avec presque pas d’ingérence extérieure, que l’encadrement technique ne lésinait pas sur la discipline de groupe ; un joueur avait même été exclu du regroupement pour raisons de discipline et un autre, averti. Enfin, je crois que le public avait totalement collé à son équipe et supportait très bien. Bref, il me semble qu’il y avait un collectif tourné vers un but précis. Tout le contraire de ce qu’on vit dans le football moderne avec une montée en flèche de cette sorte de dictature des statistiques individuelles qui tue à ps ce que veulent en faire les Sénégalais. Soit un football tourné vers le développement des compétitions internes et la construction d’un marché du foot interne à notre pays et donc voir ainsi la possibilité pour nos jeunes de s’épanouir et de travailler au pays. Soit un football tourné vers l’extérieur et produisant des footballeurs pour les marchés extérieurs qui ne sont pas forcément en Europe ou au Maghreb car, nous exportons même vers des pays qui ne sont pas plus riches que nous (Guinée, Mauritanie etc.). A nous de voir !
«REPETEZ LA PERFORMANCE DE 2015 SUR LA MEME TERRE DE YAOUNDE»
L’ancienne capitaine des Lionnes, non retenue par le sélectionneur, Moustapha Gaye, pour l’Afrobasket 2021, a adressé un message de soutien à ses anciennes partenaires. «Bonne chance aux Lionnes. J’ai confiance en vous. Maximum de concertation et beaucoup de détermination», a écrit Astou Traoré sur sa page Facebook.
Celle qui vient signer un nouveau bail à 40 ans dans le club espagnol, Spar Girona, championne d’Afrique en 2015, d’ajouter : «Répétez la performance de 2015 sur la même terre de Yaoundé. Nos prières et celles de tous les Sénégalais vous accompagneront inchallah.
Peace and love.»
«NOUS SOMMES PRÉOCCUPÉS PAR UNE DÉCISION DE JUSTICE QUI NOUS POSE DES PROBLÈMES»
Abdou Latif Coulibaly se prononce sur la suspension du concours de l’Ena
Le Secrétaire général du gouvernement a réagi hier suite à la suspension par la Cour suprême du concours de l’Ena (Ecole nationale d’administration) dont les épreuves pour le cycle A devaient démarrer aujourd’hui. Abdou Latif Coulibaly a fait savoir sur la Rfm qu’ils étaient en train de réfléchir sur la question tout en soulignant qu’ils sont préoccupés par une décision de justice qui va techniquement poser des problèmes.
«La Cour suprême demande au gouvernement et la direction de l’Ena de suspendre le concours d’entrée à l’Ena. Nous sommes en train de réfléchir sur la question en étant très attentifs et extrêmement préoccupés par une décision de justice qui aujourd’hui nous pose techniquement des problèmes.» C’est la réaction du Secrétaire général du gouvernement, Abdoul Latif Coulibaly, hier suite à la suspension du concours direct de l’Ena (Ecole nationale d’administration) par la Cour suprême.
Les raisons de la mise à l’écart des candidats-fonctionnaires
Abdoul Latif Coulibaly, qui s’exprimait sur la Rfm, est revenu sur les raisons qui les avaient poussés à écarter de la liste pour le concours direct de l‘Ena tous les candidats-fonctionnaires. «De quoi s’agit-il ? Il y a des citoyens sénégalais qui ont voulu participer au concours de l’Ena, ils ont déposé leurs dossiers régulièrement au niveau de l’Ena. Et l’Ena est tenue de vérifier si les conditions de participation au concours sont réunies. Il se trouve qu’à l’Ena, il y a deux types de concours, le concours indirect fait par des fonctionnaires et un concours ouvert aux étudiants sortis de l’université, titulaires d’une maîtrise dans des matières qui sont bien précisées. Quand on s’est rendu compte à la vérification qu’il y a des fonctionnaires de l’Etat du Sénégal recrutés dans la fonction publique, après avoir obtenu une maîtrise, qui se sont présentés dans le concours direct, on a estimé compte tenu des règles qui sont à l’Ena que ceux-là ne pouvaient pas se présenter au concours direct pour devenir aspirants à l’intégration à la fonction publique. Puisque les conditions disent : «Si vous êtes déjà fonctionnaire, vous ne pouvez pas demander encore un autre recrutement dans la fonction publique»», a-t-il expliqué.
Le Secrétaire général du gouvernement, qui précise que «c’est une ordonnance qui est rendue en attendant que la Cour suprême puisse se prononcer dans le fond de cette affaire», ajoute que la Cour suprême a pris cette décision parce qu’ayant «estimé puisqu’on leur a dit : «Vous devez vous présenter dans le concours des fonctionnaires» ; que cela constitue une rupture de l’égalité des citoyens devant la loi». Il faut noter que la Cour suprême a suspendu le concours direct d’entrée à l’Ecole nationale d’administration (Ena) alors que les épreuves d’admission pour le cycle A étaient prévues aujourd’hui et celles du cycle B le 3 octobre prochain.
Le Juge de référé administratif a pris cette décision jeudi, après avoir été saisi par des fonctionnaires, qui estiment être lésés par le déroulement du con - cours. En effet, une dizaine d’agents de l’Etat avaient décidé de tenter d’entrer à l’Ena via le concours direct pour le cycle A. Alors qu’ils ont la possibilité de faire le professionnel. Leurs noms figuraient sur la première liste des candidats autorisés à concourir publiée le 6 août 2021, mais une seconde liste sera à nouveau affichée par le Secrétariat général du gouvernement qui organise l’entrée à l’Ena depuis la suppression de la Primature. Publiés le 21 août, les noms des candidats-fonctionnaires seront expurgés de cette liste alors que les tests psychotechniques étaient prévus le 29 août. Cette décision, qui est une première dans l’organisation de ce concours, a surpris les candidats concernés qui ont saisi la Cour suprême.
Réformer les textes régissant le concours
Réformer à l’avenir le concours de l’Ena, tel devrait être l’objectif de l’Etat en révisant les textes législatifs qui régissent ce concours (direct et professionnel). A l’heure actuelle, les candidats-fonctionnaires qui sont admis au concours direct sont obligés de quitter la fonction publique en perdant leur matricule de solde pour retrouver un nouveau matricule et bénéficier d’une bourse le temps de leur formation et réintégrer après celle-ci la fonction publique. Une autre façon de dire que ces candidats fonctionnaires repartent à zéro après avoir servi l’Administration pendant de nombreuses années, 5 ans au minimum pour certains
SADIO MANE ATTENDU POUR SON 100EME BUT
Crystal Palace est attendu aujourd’hui à Anfield pour défier le Liverpool de Sadio Mané dans le cadre de la 5ème journée du championnat anglais
Crystal Palace est attendu aujourd’hui à Anfield pour défier le Liverpool de Sadio Mané dans le cadre de la 5ème journée du championnat anglais. Dans le derby londonien, Chelsea de Edouard Mendy fera le déplacement en vue de défier Tottenham. Du côté de la France, le Paris Saint-germain de Idrissa Gana Guèye et Abdou Diallo croise Lyon.
MANE ACCUEILLE KOUYATE POUR SON 100E
Après une semaine chargée en raison de la Ligue des Champions, L’équipe de Liverpool de Sadio Mané reçoit cet après-midi Crystal Palace de Cheikhou Kouyaté. Une rencontre difficile pour les internationaux sénégalais. Les Reds (3ème, 10 pts) veulent continuer sur leur dynamique victorieuse. Mais pour cela, le technicien allemand Jürgen Klopp peut compter sur ses attaquants Sadio Mané et Mohamed Salah. Cette rencontre sera donc particulière pour le joueur formé à Génération Foot, puisqu’il vise son 100e but avec Liverpool. De leur côté, les Eagles actuellement 11ème avec 5 pts, souhaitent être la première équipe à faire tomber Liverpool à Anfield pour cette édition. Dans l’autre rencontre, Norwich accueille Watford de Ismaïla Sarr. Après une défaite (1-0) face à Arsenal samedi dernier, les Canaries effectuent leur plus mauvais début de saison en championnat. En 4 matchs, les hommes de Daniel Farke sont la seule équipe de la Premier League avec 100% de défaites. Face au promu, ils auront comme mission de remporter cette partie.
EDOUARD MENDY FACE AUX SPURS
L'affiche phare de cette cinquième journée va opposer Tottenham à Chelsea. Ce derby londonien fait déjà saliver, puisque les Blues ont envie de confirmer leur bon début de saison, tandis que les Spurs doivent se racheter après la lourde défaite contre Crystal Palace. En cas de victoire, Chelsea d'Edouard Mendy (2e, 10 points) pourrait prendre la première place au moment où Tottenham (7e, 9 points)lutte pour revenir dans le top 5, sa position habituelle. Après quatre journées, le portier sénégalais qui enchaîne les clean-sheet sera attendu pour garder à nouveau ses cages inviolées.
FRANCE: KREPIN DIATTA POUR CONFIRMER FACE À NICE
En France pour le compte de la 5ème journée, le Paris Saint-Germain joue contre Lyon. Tenue en échec par le Club Bruges en Ligue des Champions, l’équipe championne de France sera attendue pour confirmer son statut de favori. Absent en milieu de semaine, Mauricio Pochettino pourra compter sur Idrissa Gana Guèye. En défense, Abdou Diallo devrait tenir sa place de titulaire. A côté, l’AS Monaco fera le déplacement pour défier Nice. Buteur lors de la première journée de la ligue Europa, Krépin Diatta sera aligné pour porter les Monégasques à redresser la pente après cinq journées.
«L’ADOPTION DE CETTE STRATEGIE CONSTITUE UN POINT NODAL DE LA POLITIQUE PUBLIQUE EN MATIERE DE BONNE GOUVERNANCE»
Le Président Macky Sall a présidé hier la cérémonie de lancement de la stratégie nationale de lutte contre la corruption (SNLCC). Se réjouissant de la présence du chef de l’état, la Présidente de l’office national de lutte contre la Fraude et la corruption (OFNAC), a profité de l’occasion pour rappeler les grandes orientations de cette nouvelle chance de bonne gouvernance.
Prendre le taureau de la corruption par les cornes, telle est en effet la volonté manifeste de la présidente de l’Office national de Lutte contre la Fraude et la Corruption, (OFNAC), Seynabou Ndiaye Diakhaté. Consciente que la corruption handicape les politiques de développement, la patronne de l’Ofnac estime que la nouvelle SNLCC permettra d’identifier les meilleurs voies et moyens de prévenir et combattre la corruption à la racine par des activités soutenues d’enseignement à la base, de renforcement des moyens humains, matériels et financiers des corps et organes de contrôle, de renforcement de capacités de tous les acteurs, de sensibilisation et de conscientisation des populations. «L’adoption de cette stratégie constitue un point nodal de la politique publique en matière de bonne gouvernance telle qu’elle ressort de l’axe 3 du Plan Sénégal Emergent », soutient Seynabou Ndiaye Diakhaté, lors de la cérémonie de lancement de la stratégie nationale de lutte contre la corruption (SNLCC) (2020-2024).
De plus, poursuit-elle, dans un contexte où notre pays entend s’ouvrir davantage à l’investissement privé national et étranger avec des flux de capitaux considérables, une telle stratégie constitue un signal rassurant pour les partenaires et un redoutable avertissement contre les prédateurs et délinquants financiers.
Revenant sur l’élaboration du plan de la SNLCC, la patronne de l’OFNAC renseigne que le document a été élaboré dans un esprit de collaboration étroite avec toutes les parties prenantes. « La démarche a été menée dans une approche inclusive et participative. Et la recherche permanente du consensus a été le fil conducteur de la réflexion à toutes les étapes de ce processus.
En effet, dès les premières heures de son lancement, nous avons mis en place un Comité de Pilotage National et un Comité de Planification Stratégique. Le premier comité réunissant les acteurs des secteurs public et privé et de la société civile, a eu en charge la définition des orientations dans l’élaboration du document et la validation des résultats à chaque étape du processus », informe-telle.
Le second comité, poursuit madame Diakhaté, comprenant les responsables de l’OFNAC, agissant tout le long du processus comme le comité scientifique du COPIL, a assuré la planification et la formulation de la stratégie avec l’appui d’un consultant facilitateur. « C’est dans ce cadre que plusieurs ateliers ont été tenus, et des tournées conduites dans les régions pour rencontrer les comités régionaux de développement et partager avec eux les options stratégiques les plus aptes à endiguer les pratiques de corruption pour un environnement des affaires propice au développement», souligne la présidente de l’Ofnac.
A côté de cette instance de pilotage et validation technique, signale-t-elle, il a également été constitué un comité de planification stratégique qui a reçu mission de passer au crible et d’enrichir les documents de base. « Comme tout travail de planification, il était important pour le comité de pilotage d’avoir une situation de référence pour s’accorder sur le futur souhaité de la lutte contre la corruption. L’élaboration d’un rapport diagnostic a permis une évaluation indépendante de la situation de la lutte contre la corruption assortie de recommandations », ajoute Seynabou Ndiaye Diakhaté.
A l’en croire, sur la base de cette situation de référence, plusieurs ateliers ont été tenus pour susciter la réflexion commune des acteurs sur les actions majeures à entreprendre pour accroître la conformité du corpus juridique aux standards les plus élevés. « Il faut saluer la contribution éminemment positive de l’administration territoriale qui a accompagné les agents de l’OFNAC et des autres secteurs impliqués, dans les 14 régions du pays. La collaboration étroite avec les gouverneurs et leurs collaborateurs a permis de recueillir les préoccupations, avis et observations des acteurs territoriaux sur les idées maîtresses, et donne l’espoir que la stratégie sera bien pilotée pour accompagner la mise en œuvre de la territorialisation des politiques publiques », se réjouit-elle.
DANS CERTAINS VILLAGES, LES CADAVRES SONT TRANSPORTES EN MOTO JAKARTA
Presque dépourvu de route bitumée, l’arrondissement de Sindian se trouve dans un enclavement endémique
Presque dépourvu de route bitumée, l’arrondissement de Sindian se trouve dans un enclavement endémique. Ce qui réduit la mobilité des populations, surtout en cette période d’hivernage. les habitants de cette zone du département de Bignona communément appelée le Fogny expriment leur désarroi.
A l’exception de quelques villages qui se situent sur l’axe Ziguinchor-Senoba, appelé RN5 ou la Transgambienne et sur l’axe Ziguinchor-Senti, le Fogny se caractérise par une absence de routes bitumées. Cette entité géographique et socioculturelle, qui regroupe plus de 200 villages, vit dans un enclavement endémique. Seules quelques pistes à peine praticables, surtout en cette période d’hivernage, constituent le décor routier de cette zone qui polarise 4 communes que sont Oulampane, Djibidione, Suelle et Sindian. Très vaste en termes de superficie, cette zone est limitée au nord par la Gambie, au sud par la ville de Bignona, à ouest par le Blouf(département de Bignona) et à l’est par le département de Bounkiling (région de Sédhiou).
Dans le Fogny, les déplacements entre villages relèvent actuellement d’un véritable parcours du combattant. Les populations de la zone vivent un véritable calvaire pour se mouvoir. «Nous souffrons beaucoup à cause de l’enclavement. Par exemple, dans mon village, les voitures n’y ont quasiment pas accès.
Pour évacuer nos malades, c’est tout à fait un problème. Même quand quelqu’un meurt, le cadavre est porté sur une moto Jakarta pour être acheminé», se désole Salif Coly, chef de Dialankine, village de la commune d’Oulampane, situé à quelques encablures de la frontière avec la Gambie. Chef-lieu d’arrondissement et capitale authentique du Fogny, le village de Sindian est presque coupé de Bignona, à cause de l’état désastreux de la piste dénommée boucle du Fogny et de la route qui date de l’époque coloniale Bignona-Sindian et longue de 20 kilomètres. «Cette route est dans un état catastrophique. Les populations vivent le calvaire avec cette piste. Et le pire, c’est pendant l’hivernage», fulmine Ibrahima Anelka Sané, natif de Sindian et coordonnateur du mouvement «Fogny Yolola» (notre Fogny, en français).
Le désenclavement du Fogny, le maire de Sindian en a fait un combat depuis qu’il est élu à la tête de sa collectivité locale. Mais hélas ! Ce combat n’a pas encore produit les résultats escomptés, malgré les promesses qui étaient à l’origine de son ralliement à la coalition présidentielle à l’élection de 2019. «Actuellement, pour aller à Sindian, à partir de Bignona, il faut faire 40 km. C’est à dire deux fois plus que le trajet habituel, parce que les voiture sont obligées d’emprunter la voie de contournement en passant par Baila, à cause de l’état impraticable de la route», se désole Yancouba Sagna, maire de la commune de Sindian.
Et pourtant, dit-il, le chef de l’État avait promis le démarrage imminent des travaux de bitumage de la boucle du Fogny, lors de son dernier passage dans le département en 2019. «Le Président Macky Sall nous avait dit, je le cite : «Mes amis du Fogny, la boucle du Fogny sera bientôt faite». Mais jusque-là, aucun acte allant dans ce sens n’a été posé», poursuit M. Sagna. «L’année dernière, nous avions lancé une alerte à la suite de laquelle l’Assemblée Nationale nous a envoyé une mission parlementaire qui a constaté et déposé ses conclusions. Il n’y a pas longtemps, l’Agéroute est passée. Elle nous a promis un démarrage du bitumage pour bientôt, mais rien n’a encore été fait. J’invite vraiment le gouvernement et les services de l’Etat à accélérer le pas, ne serait-ce que pour la crédibilité de la parole du chef de l’État», souligne le maire de Sindian.
Le coordonnateur du mouvement «Fogny Yola» a fait, du bitumage des axes stratégiques de cette zone qui englobe l’arrondissement de Sindian et une partie de l’arrondissement de Tenghory, une exigence. «Ce n’est pas une demande, c’est une exigence. Nous interpellons le président de la République. Si nos vœux ne sont pas satisfaits, nous serons dans l’obligation de corser notre lutte», avertit Ibrahima Anelka Sané.