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21 juin 2025
À PROPOS DES NERVIS, L’OPPOSITION ACCUSE, LA MAJORITÉ RÉCUSE
Le recours à des gros bras et autres nervis, comme les violences perpétrées par ceux-ci sur certains citoyens, lors de la tournée économique de Macky Sall au Nord du Sénégal, continuent toujours de soulever des vagues au sein de la classe politique
Le recours à des gros bras et autres nervis, comme les violences perpétrées par ceux-ci sur certains citoyens, lors de la tournée économique du Président de la République au Nord du Sénégal, continuent toujours de soulever des vagues au sein de la classe politique et de l’espace public tout court. Si du côté des opposants au pouvoir en place, on condamne avec fermeté ce recours aux nervis comme avec Moussa Tine de l’Alliance démocratique Pencoo pour qui de telles violences sont « inacceptables dans un Etat de droit», l’on dégage en touche par contre chez les partisans de Macky Sall. Ainsi en est-il de Zator Mbaye de l’Afp qui récuse toute présence de nervis dans la sécurité du cortège présidentiel.
«INACCEPTABLE DANS UN ETAT DE DROIT», DIXIT MOUSSA TINE DE L’AD PENCOO
« Si chaque parti politique faisait recours à des nervis, on irait vers une guerre civile» : telle est la conviction du leader de l’Alliance démocratique Penco, Moussa Tine, qui s’exprimait sur la présence des nervis dans le cortège de Macky Sall lors de sa tournée économique au nord du Sénégal. Dans la foulée, l’opposant au régime de Macky Sall a appelé dans la foulée à la «mise en place d’une commission d’enquête parlementaire» sur cette affaire qui indispose tous les démocrates. « Les images que nous avons vues circuler sur les réseaux sociaux sont indignes de notre démocratie. Cela est inacceptable. Si chaque parti politique faisait recours à des nervis, on irait systématiquement vers une guerre civile», a mis en garde l’opposant. Et d’arguer que dans tous les pays où on a vu de telles pratiques, on finit vers la guerre civile.
Pour Moussa Tine, le Sénégal, selon lui n’est pas une exception. « Il faut qu’on fasse attention. Et c’est le rôle de l’Assemblée nationale d’abord d’assurer l’unité nationale, mais aussi de faire en sorte que le fondement de l’État de droit soit respecté par le parti au pouvoir». Pour autant, le leader de de l’Alliance démocratique a invité les députés de l’Assemblée nationale à se saisir de la question en s’adressant une question orale au ministre qui devra venir répondre (...). Au -delà de cette question, il leur demande « d’ouvrir une commission d’enquête parlementaire pour savoir les tenants et les aboutissants de tout cela ». Pour l’opposant, une telle démarche se justifie d’autant plus que « Nous allons vers trois élections au Sénégal : les Locales, les Législatives et la présidentielle. Cela veut dire que si on ne fait pas attention, nous allons vers une période de tension qui peut secouer tous les fondements de notre Etat et de notre République», a-t-il averti.
«JE N’AI PAS VU DE NERVIS...», DIXIT ZATOR MBAYE DE L’AFP
A l’opposé de beaucoup d’acteurs du landerneau politique et de la société civile qui ont fermement condamné les violences perpétrées par les nervis, lors de la tournée économique du président de la République dans le Fouta, Zator Mbaye de l’Afp est formel. Invité en effet de l’émission “Jury du dimanche” sur iRadio, le responsable de l’Alliance des forces de progrès, Zator Mbaye, a nié sans sourciller l’existence de ces gros bras qui seraient recrutés par le régime en place. Selon lui, c’est une assertion très grave de dire que le pouvoir recrute des nervis. “Parce que je n’ai pas vu de nervis. J’ai vu la garde présidentielle composée d’éléments de la gendarmerie, de la police, qui sont dans le convoi du président de la République”, arguet-il. Avant de s’aventurer dans des explications de ce qu’il a vu: “Maintenant, peut-être qu’il y a eu par-ci par là des éléments qui ont été recrutés pour essayer de remplacer la sécurité mais ça, c’est au niveau local. En tout cas moi, la caravane du président que j’ai vue, je n’ai pas vu de nervis là dedans. Et c’est extrêmement grave de dire ça parce que cela veut dire que nos forces de défense et de sécurité sont impuissantes”. Se voulant plus précis dans ses argumentaires, le ministre conseiller et responsable de la coalition au pouvoir, Zator Mbaye dira : « dans mon parti (AFP), je n’ai pas vu de milices, dans la coalition où je milite, en tant que responsable à un niveau très élevé, je n’ai jamais été mis à contribution pour le recrutement de nervis. Je suis le coordonnateur de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) pour ce qui est des jeunes, et souvent ces questions sont adressées au niveau de la jeunesse mais jamais, je dis bien jamais, il a été question, à mon niveau de me donner des moyens ou de me demander de recruter des nervis ».Qui plus est, a-t-il fait savoir : « D’ailleurs, si c’était recommandé, je ne l’aurais pas fait puisque ce n’est pas ma conviction. Maintenant, il arrive souvent (que) dans les localités, dans le cadre d’une organisation, qu’on prenne les jeunes qui sont un peu plus musclés pour assurer la sécurité ».
Par Pathé NDIAYE
PROBLÉMATIQUE DE L’ENTRETIEN ET DE LA MAINTENANCE DES INFRASTRUCTURES PUBLIQUES
Le Sénégal, plus particulièrement le régime libéral et néolibéral, est adepte des investissements lourds dans des constructions neuves, bien lustrées voire luxueuses au départ, qui une fois réalisées et utilisées sont laissées à elles-mêmes
Il est étonnant, regrettable et désolant de constater les difficultés, voire l’inefficacité de l’État à faire face aux besoins d’entretien et de maintenance des infrastructures publiques. C’est un constat général qui touche les infrastructures publiques dans tous les secteurs.
On se focalise sur les infrastructures sportives comme les stades. Ce sont celles-là qui sont sans doute les plus visibles comme la pointe de l’iceberg. Mais le mal est étendu, à presque tous les secteurs, touristique et hôtelier, de la santé, social, etc. Le Sénégal, plus particulièrement le régime libéral et néo libéral, est adepte des investissements lourds dans des constructions neuves, bien lustrées voire luxueuses au départ, qui une fois réalisées et utilisées sont laissées à elles-mêmes, mal entretenues, les équipements et matériels surutilisés, laissés à eux-mêmes non réparés. Or, la durée de vie d’une infrastructure dépend de la mise en œuvre d’une politique de maintenance et d’entretien effective et efficace. Elle permet de satisfaire cet objectif de durée de vie et même de la prolonger. Dans le management d’une organisation disposant d’infrastructures et d’équipements couteux et importantes du point vue social, la fonction entretien et maintenance est essentielle voire fondamentale. Ainsi quand on évalue le fonctionnement d’une organisation de ce type, il est important de voir la place réservée à cette fonction managériale. Prenons quelques exemples de départements ministériels.
1. CAS DU MINISTERE CHARGE DES SPORTS
Ce département ministériel gère quelques dizaines de stades et d’autres types d’infrastructures sportives. Actuellement aucune infrastructure sportive construite à coup de centaines de millions n’est fonctionnelle : le stade Demba Diop, le stade Iba Mar Diop, le stadium Marius Ndiaye, le Stade Léopold Sédar Senghor. Les compétitions sportives nationales actuelles sont autorisées dans quelques stades qui sont loin d’être aux normes, aux risques et périls de potentiels accidents dont il ne faudra pas s’étonner. Dans le décret n°2020 du 11 novembre 2020 portant attributions du Ministre des Sports, il est simplement indiqué que le Ministre «veille à la réalisation d’infrastructures sportives harmonieusement reparties sur le territoire national».
Aucune trace de la prise en charge de la fonction entretien et maintenance. La question qui se pose ici est la suivante : Le Gouvernement a l’ambition d’équiper chaque département (46) d’un stade multifonctionnel moderne, répondant aux normes internationales, en plus des infrastructures sportives de dernière génération prévues à Diamniadio. Avec cette politique ambitieuse, comment se fait-il que la fonction Maintenance et Entretien soit «oubliée» dans les missions ou attributions de ce département ministériel ? On peut relever dans le dernier décret portant répartition des services de l’État entre la Présidence, la Primature et les ministères (n° 2020-2100 de novembre 2020, l’existence d’une Direction des Infrastructures sportives qui semble être une création nouvelle. Ce qui est interdit depuis quelques années dans le décret portant répartition des services de l’État. Ce qui me conforte dans cette analyse est que dans le décret n°2003-293 du 08 mai 2003 portant organisation du Ministère des Sports, il n’y a aucune structure chargée de cette fonction. Et il n’existe pas actuellement un arrêté organisant cette direction des Infrastructures qui pourrait indiquer une prise en charge au niveau central de l’Administration de cette fonction. Aussi est-il urgent pour le Ministère des Sports de mettre à jour son décret organique, c’est-à-dire le décret portant organisation du département ministériel. Ce serait l’occasion d’intégrer toutes les structures créées depuis 2003, à l’occasion de remaniements ministériels dans le décret portant répartition des services de l’État et donner à la fonction Maintenance et Entretien la place qu’elle mérite. Nous notons cependant qu’il a été créé par arrêté ministériel n°8765/MS/DAGE du 23 octobre 2012 portant création et organisation des Comités de Gestion des Stades nationaux une structure chargée, entre autres de l’entretien et de la maintenance dans chaque stade un comité de gestion du stade.
A mon avis cette structure très, voire trop légère, a une diversité de missions dont certaines prennent le pas sur la fonction entretien et maintenance qui est ainsi reléguée au second, pour ne pas dire dernier plan. La situation générale décriée montre largement que le comité de gestion du stade n’est pas la structure adéquate pour prendre en charge les besoins d’entretien et de maintenance. Le Ministère devrait faire un tour pour voir comment des stades comme le Parc des Princes, le Stade de France, les stades des grands clubs comme Marseille, Nantes la Beaujoire qui ont été construits depuis très longtemps, sont entretenus et maintenus. Dans ces clubs la Maintenance et l’Entretien sont généralement confiées par contrat à des structures privées spécialisées ayant les compétences techniques et humaines. Ces structures spécialisées installent dans les stades des équipes de techniciens qui interviennent en permanence sur toutes infrastructures et équipements du stade (gazons, main courante, gradins, réseau électrique, etc.). Ce n’est pas un travail de tâcherons !
Sans doute la situation est différente du fait que les infrastructures sportives en France et en Europe sont généralement privées et ont des obligations de rentabilité économique et financière. Il est difficile de concevoir que chaque stade ou infrastructure sportive adopte la même stratégie de concession par contractualisation avec une structure privée. Cependant, il est possible de confier la fonction de Maintenance et d’entretien des infrastructures sportives publiques à une structure publique centrale dotée d’une autonome financière qui développerait et mettrait en œuvre des politiques et stratégie d’entretien et de maintenance sur toutes les infrastructures sportives publiques. Les sommes investies dans ce secteur, avec les nouvelles infrastructures en cours de construction, de dernier cri sont si importantes que cela «vaut le coup». On ne peut continuer à mener une «politique de fuite en avant» consistant à construire, exploiter voire «user» pendant quelques années de manière intensive, laisser les équipements et matériels de détériorer, fermer les sites pour attendre de nouvelles infrastructures à construire pour des centaines de milliards ! C’est regrettable de le dire : nous avions des infrastructures sportives de qualité enviées dans toute l’Afrique que nous avons laissé dépérir au point qu’elles n’ont pas atteint leur durée de vie normale, faute de politiques d’entretien et de maintenance adéquates ! C’est le lieu d’attirer l’attention des autorités sur des tendances notées au niveau d’infrastructures toutes nouvelles comme le Centre des Conférences Internationales Abdou Diouf, l’Aréna : vestiaires et toilettes très mal entretenues, utilisées par le personnel en place et des visiteurs. Ces infrastructures ont à peine cinq à six ans d’existence. Mais l’état actuel de certains équipements laisse à désirer, faute d’un entretien conséquent et bien suivi.
2. CAS DU MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’ACTION SOCIALE
Là aussi, on constate l’absence de référence à la fonction Entretien et maintenance des infrastructures sanitaires dans le décret n°2020-2200 relatif aux attributions du Ministre de la Santé et de l’Action sociale. Cette absence de référence n’est-elle pas un indicateur du niveau d’importance accordée à la fonction Entretien et Maintenance ? Notre opinion se confirme quand on examine l’organisation actuelle du ministère de la Santé et de l’Action sociale. La fonction Maintenance et Entretien est ravalée au niveau d’une Division : Division de la Maintenance Hospitalière dans la Direction des Établissements Publics de Santé. Je trouve le niveau de prise en charge de la fonction insuffisante, vu le nombre d’infrastructures sanitaires dans le pays et l’importance des investissements réalisés. Les formations hospitalières bénéficient sans doute d’une autonomie de gestion qui les responsabilise dans la prise en charge de cette fonction. Mais, dans la réalité elles n’arrivent pas à s’assumer correctement. Preuve, les nombreux incidents et pannes dus à un manque d’entretien des équipements comme les pannes successives en 2018 des scanners des hôpitaux de Le Dantec et de Dalal Diam la panne du scanner de l’Hôpital Le Dantec, acquisitions relativement neuves que les entreprises locales chargées par contrat de l’entretien n’ont pu dépanner elles-mêmes. L’une des explications avancées à l’époque pour un des scanners était que les ampoules du scanner avaient atteint leur durée de vie ! Quel manque de capacité managerielle, notamment dans la prévision et la planification. ! Les autorités sanitaires avaient également avancé des inscriptions budgétaires de 3 600 000 FCFA dans le budget de l’État pour deux nouvelles acquisitions de scanners et la création d’un Centre national d’oncologie. Soit : «patientez, de nouveaux équipements vont arriver» , tout comme le Ministre des Sports nous fait rêver en attendant la finition du chantier du Stade Olympique de Diamniadio. Nous avons ainsi les mêmes attitudes et comportements manageriels chez nos dirigeants.
C’est du MISMANAGEMENT ! Le Ministère de la Santé devrait nous donner les coûts des évacuations sanitaires à l’étranger effectuées durant cette longue période d’attente. Et plus récemment l’incendie des crèches à l’Hôpital de Linguère qui a couté la vie à quatre nouveaux nés. Les explications officielles mettent le focus sur les défaillances humaines, mais il est fort possible que les équipements aient connu des défaillances techniques. Mon avis est que la fonction maintenance et entretien des infrastructures et équipements sanitaires ne doit pas être laissée sous la responsabilité des formations hospitalières. Celles-ci n’ont pas les moyens ni financiers ni humains. Il devrait revenir à l’État, au niveau central de créer une structure nationale, genre agence spécialisée, qui serait dotée des moyens financiers, matériels et humains pour gérer cette fonction dans toutes formations hospitalières et sanitaires en général. Dans les accidents de la route qui sont de plus en plus nombreux et mortels ces temps-ci au Sénégal, on ne relève pas souvent les défaillances dues au mauvais entretien des routes, comme la qualité de la chaussée, le mauvais éclairage, l’absence de signalisation, etc. On met souvent tout sur le compte de l’Homme et de la fatalité. Les usagers de la route ont droit à un service correct, à des routes bien entretenues. Ces routes sont financées par l’impôt qu’ils payent. Ces deux exemples suffisent largement. Pas besoin de faire le tour des départements ministériels ! Ils révèlent le peu d’importance accordée à la fonction Entretien et Maintenance dans les infrastructures publiques. A cause de contraintes budgétaires, elle est trop souvent délaissée au profit d’investissements dans de nouveaux équipements. Les infrastructures publiques d’un pays constituent un patrimoine national. Ce patrimoine a une valeur importante souvent méconnue et négligée. Il convient donc de prendre en considération le coût des infrastructures, leur amortissement en fonction de leur durée d’exploitation et leur entretien pour en préserver à la fois la valeur patrimoniale et leur capacité à rendre le service attendu. L’absence d’entretien et de maintenance des infrastructures peut conduire à leur dépréciation ou pire à leur inadéquation progressive avec les services que l’on attend d’elles. Ce qui entraine une perturbation de l’économie locale ou nationale et des risques pour les usagers.
L’HÔTEL LA PIERRE DE LISSE BRAQUÉ
C’est aux environs de 03 heures du matin, lorsqu’une dizaine de personnes armées de machettes et autres, débarquent sur les lieux, par la mer
L’hôtel ’’La pierre de Lisse’’, situé à Popenguine, a été victime d’un braquage ce week-end.
C’est aux environs de 03 heures du matin, lorsqu’une dizaine de personnes armées de machettes et autres, débarquent sur les lieux, par la mer. Ils maitrisent d’abord le personnel de sécurité présent sur la plage, avant d’accéder au réceptif. Les membres du personnel et les vigiles également tenus en respect, les malfaiteurs visitent les chambres et s’en prennent aux clients. Les plus récalcitrants auraient été violemment tabassés.
Argent, bijoux, téléphones, effets personnels, les braqueurs emportent tout avant de s’évaporer dans la nature, à bord d’un des véhicules des clients. La gendarmerie, qui mène l’enquête, a retrouvé le véhicule volé abandonné à quelques kilomètres de là, à Saly, d’après le récit de L’Obs.
Outre les blessés et les dégâts matériels, de fortes sommes d’argent non encore évaluées auraient été emportées.
Dakar, 21 juin (APS) – La tournée du chef de l’Etat est un des sujets abordés par les quotidiens reçus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
L’As signale qu’après le Fouta, ‘’Macky Sall a été accueilli par une marrée humaine au Djolof’’.
’’Après une semaine passée dans le Fouta pour sa tournée économique, le président Macky Sall ne regrette visiblement pas sa décision de passer par Linguère et Dahra Djolof ce samedi pour rallier Dakar’’, écrit le journal.
Selon Source A, ‘’le président de la République n’a pas chômé lors de son passage au Fouta dans le cadre de sa tournée économique. Inauguration, pose de premières pierres lancement de travaux, tout s’est déroulé au pas de charge’’.
Dans le journal Le Soleil, le ministre Seydou Guèye, coordonnateur de la cellule de communication de la présidence de la République estime que ‘’résumer la tournée du chef de l’Etat à de la politique est un aveu d’impuissance’’.
Sud Quotidien note que ’’le recours à de gros bras et autres nervis, comme les actes de violences perpétrés contre certains citoyens, lors de la tournée économique du président de la République au nord du Sénégal, continuent de soulever des vagues au sein de la classe politique et de l’espace public tout court’’.
Selon ce journal, ’’l’opposition accuse, la majorité récuse’’.
Pour Walfadjri, ’’le régime de Macky Sall semble abandonner la force de l’argument. A la place des idées, des arguments pour répondre à Ousmane Sonko en particulier et à l’opposition de manière générale, des nervis ont refait surface’’.
Dans Vox Populi, Alioune Tine se prononce sur ces ’’milices politiques’’. Selon lui, ’’il ne faut pas jouer avec le feu dans un pays où nous avons du pétrole et du gaz. Il faut dissoudre toutes les milices politiques’’.
Le Quotidien donne ’’les raisons qui ont poussé au limogeage du Haut commandant de la gendarmerie, le général Jean-Baptiste Tine’’.
Selon le journal, ’’la gestion par le Haut commandant de la gendarmerie du cas du capitaine Oumar Touré ainsi que les failles notées dans la gestion des émeutes de mars dernier ont fait qu’il n’était plus possible de maintenir longtemps le général Tine à la tête de la gendarmerie’’.
Le général Moussa Fall a été nommé jeudi Haut-commandant de la gendarmerie et directeur de la Justice militaire, en remplacement du général de corps d’armée, Jean-Baptiste Tine.
Oumar Touré, l’officier qui avait en charge l’enquête sur la plainte de la masseuse Adji Sarr contre le leader de PASTEF, Ousmane Sonko, pour ’’viols répétés et menaces de mort’’, a été radié, jeudi, de la gendarmerie pour ’’faute contre l’honneur, la probité et les devoirs généraux du militaire’’.
Il a été ’’radié des cadres de la gendarmerie nationale et versé dans les réserves comme soldat’’.
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L'URGENCE DE L'INDÉPENDANCE DES MÉDIAS
EXCLUSIF SENEPLUS - Notre éditorialiste, Alymana Bathily, nous replonge dans ses propositions formulées à l'attention des candidats à la présidentielle de 2019 pour une presse forte et indépendante. Un plaidoyer qui reste d'actualité
Alymana Bathily revient dans ''Les notes des écrits'', rubrique consacrée aux auteurs des différents contenus publiés en marge du projet ''Enjeux 2019-2024'', sur les tares de la presse sénégalaise. Influence des pouvoirs politiques, manque de moyens, sont autant d'obstacles à un secteur médiatique viable, selon l'éditorialiste de SenePlus.
Son diagnostic dressé dans l'article "Sauver les médias, c'est impératif", évoque les médias de service public notamment, trop longtemps vampiriés par les différents régimes politiques successifs.
''Enjeux 2019-2024'' est un livre publié par SenePlus en collaboration avec Osiwa dans le sillage de la présidentielle de 2019.
La gendarmerie nettoie Keur Massar
Après son départ de la Sr, le lieutenant-colonel Abdou Mbengue poursuit ses opérations de sécurisation. Après le succès de la descente à l’ancienne piste, le colonel Mbengue et ses hommes ont ratissé dans la nuit du samedi au dimanche dans la commune de Keur Massar. Le bilan de cette opération de lutte contre la criminalité et la délinquance dans les secteurs de Keur Massar, Mbao et Tivaouane Peul est encourageant. Les patrouilles de la gendarmerie ont visité la forêt classée de Mbao, le secteur du rond-point de la station de Keur Massar, l’unité 11 de Keur Massar, la décharge de Mbeubeuss, le quartier Darou Salam de Tivaouane Peul ainsi que les bars clandestins répertoriés. Ainsi les gendarmes ont mis fin aux agissements de bandes organisées afin de restaurer le sentiment de sécurité auprès des populations du département et dans la commune de Keur Massar. Au cours de l’opération, les gendarmes ont interpellé 150 personnes pour identification dont 02 femmes et mis la main sur 14 individus pour association de malfaiteurs et trafic de chanvre indien.Aussi, les éléments du colonel Mbengue ont saisi 12 kg de chanvre indien, 357 000 F Cfa saisis au titre des produits issus de la vente de drogue et un lot d’armes blanches.
Plus de 300 gendarmes déployés lors de l’opération
Restons avec l’opération de sécurisation de la légion de Gendarmerie Ouest à Keur Massar pour dire que le colonel Mbengue n’avait pas lésiné sur les moyens pour le succès des patrouilles. Ainsi ce sont près de 300 gendarmes mobiles et territoriaux des unités de la légion de Gendarmerie Ouest qui ont été engagés pour assainir le département de Keur Massar où les renseignements signalent une forte prévalence de la criminalité et une recrudescence des activités délictuelles. C’est la raison pour laquelle l’état-major du Haut-commandement a fourni des renforts importants, notamment un escadron de la légion de gendarmerie d’intervention (LGI), de deux cellules d’appui du Groupement d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN), des équipes Cynotechniques du Groupe Cynophile de la gendarmerie, des éléments du Groupe de Lutte Antidrogue (GLAD) de la gendarmerie, en plus des prélèvements internes au niveau des unités territoriales des compagnies deDakar et deRufisque, de la brigade de recherches de Dakar, et de la Section spéciale de l’environnement.
100 kg de chanvre saisis dans un bus à Thilogne
Ne quittons pas la gendarmerie sans signaler que la Légion Nord avait engagé hier une opération, également à l’instar de celle de la légion Ouest. Suite à l’instruction du Haut commandant de la Gendarmerie de mener des opérations régulièrement partout, la légion Nord avait déployé ses éléments sur le terrain. Ce qui a permis la saisie, dans un bus de transport, de 100 kg de chanvre indien dissimulés dans des sacs de pain de singe à Thilogne, dans la commune des Agnams. Rappelons par ailleurs que le Haut commandant de la Gendarmerie, le Général Moussa Fall, a demandé à l’état-major d’impliquer davantage les unités spécialisées telles que le groupe cynophile et le groupement de cavalerie montée dans ces opérations de sécurisation des quartiers isolés et sensibles, mais également de porter l’effort sur la surveillance des plages pendant la période estivale.
L’Armp annule l’attribution des six marchés de la Sonacos
L‘Autorité de Régulation des Marchés publics (ARMP) a demandé au Directeur général de Sonacos de revoir sa copie. Le comité de règlement des différends de l’Armp a cassé le marché relatif au service de nettoiement lancé par Sonacos. Sa. Cela après les recours du Groupe Matfis (Gmf) et Linguère Ngouille Fama (Lnf) Suarl, contestant l’attribution provisoire des six lots dudit marché. La Sonacos a justifié le rejet de leurs propositions au motif que d’une part, le montant de leurs offres financières sur les différents lots, ramené par argent, est largement inférieur au salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) et que d’autre part, le cumul de la valeur des intrants (matériels et produits d’entretien) ainsi que le montant du Smig par agent sont aussi largement supérieurs. Pour la Sonacos, en tant que démembrement de l’Etat, elle est tenue de respecter les normes de la Convention Collective nationale Interprofessionnelle. Aussi, ajoute-t-elle que le cumul de la valeur des intrants (matériels, et produits d’entretien) et du Smig par agent, est de loin supérieur aux offres financières des deux requérantes. Mais ces arguments de la Sonacos ne tiennent pas la route selon l’Armp. Car la boite dirigée par Modou Diagne Fada n’a pas exigé des requérantes le respect des barèmes de rémunérations prévus par la nouvelle Convention Collective nationale Interprofessionnelle dans le dossier d’appel d’offres. Par conséquent, elle ne peut pas, au moment de l’évaluation, l’opposer aux requérantes. Pour ces faits, l’Armp ordonne l’annulation de l’attribution provisoire des six lots du marché de nettoiement et la reprise de l’évaluation des offres.
Wakhinane-Nimzatt : un découpage à l’image de «BERLIN»
Le dernier découpage administratif est dénoncé par le Collectif des habitants de Wakhinane-Nimzaat. Pour le collectif, ce découpage politico-administratif est problématique à l’image de la conférence de «Berlin» sur le partage de l’Afrique. Avec le nouveau découpage, le marché Bou bess a été certes restitué dans sa partie légale à Wakhinane-Nimzaat, selon le collectif. Toutefois, indique-t-on dans un communiqué parvenu à «L’As», le véritable problème de ce découpage est l’exclusion de Nimzatt quartier Mbaye Fall de Wakhinane 4 de feu Mamadou Dra BA, et de la partie lotie qui prolonge les occupations de la voie publique du marché Bou bess. De ce fait, présentement, personne ne sait où les situer avec ce découpage. Ces quartiers sont devenus présentement des «no man’s land». Selon la même source, le territoire communal, sans ses quartiers traditionnels, n’est plus vraiment Wakhinane-Nimzaat. Le collectif exige la correction du découpage par les autorités compétentes. Il faut rappeler que la presque totalité des premiers quartiers de l’aire communale de Wakhinane-Nimzaat provient du recasement des anciens quartiers non lotis de Dakar communément appelés «bidonvilles», à la suite des opérations de déguerpissement organisées par les pouvoirs publics entre 1970 et 1990.
La partition de l’inspecteur Djiby Sy à Orefondé
L’inspecteur des impôts et domaines Djiby Sy, dont la popularité commençait à faire des émules et à faire jaser à Thiès, n’est pas seulement connu qu’à la cité du rail. En effet, le patron du centre Cem2 de Mermoz est encore plus populaire au Fouta. Il a été aperçu lors de la tournée du chef de l’Etat en pleine action de mobilisation dans son fief à Oréfondé. Renseignement pris, il fait partie de ces cadres, sous la houlette de Farba Ngom, qui ont remporté le pari de la mobilisation des populations en faveur de Macky Sall dans les Agnam, lors de l’inauguration de l’hôpital de la commune éponyme
Sadio Mané inaugure le centre de Santé de Bambaly
Le village de Bambali, situé à une quinzaine de kilomètres de Sédhiou, a étrenné hier son nouveau centre de santé construit et équipé entièrement par l’international sénégalais. Sadio Mané a procédé à l’inauguration de la structure hospitalière d’une valeur de 350 millions qu’il offert à toutes les populations de la zone. La cérémonie s’est tenue en présence des autorités administratives, coutumières et de nombreux invités. Le maire de Kolda et Directeur général de La Poste, Abdoulaye Bibi Baldé a pris part à la manifestation sur invitation de l’attaquent de Liverpool. Désormais, les populations de cette contrée du pays pourront bénéficier de soins médicaux de qualité. Puisque l’attaquant de Liverpool avait sollicité du chef de l’Etat l’affectation du personnel pour une meilleure prise en charge des patients.
Un autre décès à l’accueil ….
Les responsables de la mouvance présidentielle déplorent le décès d’un militant lors de l’accueil du Président Macky Sall en tournée économique dans le Ferlo samedi. Omar Sy qui était convoyé par les responsables de Benno a chuté d’un car à Ranérou avant qu’un autre véhicule qui roulait à vive allure le percute mortellement. Il est décédé sur le coup. Le chef de l’Etat était attendu à Ranérou pour l’inauguration du «Daara» moderne. La dépouille de Omar Sy, originaire du village de Fass Ferlo, a été déposée à l’hôpital de Ourossogui.
Dr Gnima Goudiaby rejoint Pastef
Elle avait claqué la porte du Conseil départemental de Bignona et rendu sa carte de membre de l’Alliance pour la République (Apr) lors des évènements liés à l’arrestation de Ousmane Sonko dans l’affaire Adji Sarr. L’ex membre de l’APR et vice-présidente du Conseil départemental de Bignona, Dr Gnima Goudiaby, a déposé ses baluchons samedi à Pastef à l’occasion d’une manifestation politique. Elle vient ainsi grossir les rangs de Pastef dans le département.
Révolte des retraités de Keur Massar
Les retraités de Keur Massar sont très remontés contre le Directeur général de l’Ipres. Ils promettent d’organiser une marche dans les rues de Dakar d’ici 15 jours et de tenir un sit-in devant le siège de la direction de l’Institution de prévoyance des retraités du Sénégal (Ipres). Ces retraités réclament la revalorisation de leurs pensions, la mise en place d’un nouveau statut, l’audit de l’institution et le départ sans condition du président du conseil d’administration (Pca) de l’Ipres. Ces personnes du troisième âge demandent au Président Macky Sall de remettre de l’ordre dans l’institution.
Marche des impactés du TER
Les impactés du Train express régional (TER) qui voulaient organiser une marche pour dénoncer les lenteurs de l’affection de leurs terrains ont été finalement stoppés par le préfet de Pikine qui a interdit la procession. Mais ils ont été reçus par le gouverneur de la région de Dakar. A l’issue de la rencontre, arborant des brassards rouges, les impactés du TER ont tenu un point de presse pour exprimer leur mécontentement. Malgré la promesse du chef de l’Etat, ils attendent toujours leur site de recasement. Ils promettent de se faire entendre dans les prochains jours.
Racine Ba défie Aliou Sall à Guédiawaye
En plus de l’opposition, Aliou Sall a un nouveau challenger à la mairie de la Ville de Guédiawaye, qui est dans les rangs de l’Alliance pour la République (Apr).Il s’agit de Racine Ba, un adversaire de taille qu’il faut prendre au sérieux aux prochaines élections territoriales. Il avait présenté sa liste aux dernières élections locales dans la commune de Golf Sud. Racine Ba était sorti troisième. Mais il avait soutenu Aliou Sall à l’élection du maire de la Ville de Guédiawaye. Désormais, il est entré en rébellion contre son ancien collaborateur. Conseiller municipal à la Ville de Guédiawaye, président de la commission éclairage public et sécurité de la ville de Guédiawaye et président de la commission domaniale de la Commune de Golf Sud, M. Ba a déclaré sa candidature à la Ville de Guédiawaye pour des questions de principe et l’ambition qu’il a pour cette localité.
Le maire de Golf Sud Aïda Sow Diawara dans le viseur
Le mouvement «Agir ensemble» de Golf Sud a porté son choix sur l’ancien maire libéral sous le magistère du Président Abdoulaye Wade. Le mouvement mise sur Mbacké Sylla pour diriger la liste de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) aux élections territoriales de janvier 2022. Les membres dudit mouvement, par la voix de leur coordonnateur Seydou Sabaly, ont justifié leur choix sur Mbacké Sylla lors d’un point de presse.