Il faut certainement remonter très longtemps pour voir des journalistes sénégalais aussi prolifiques sur le plan littéraire. ‘’Billets de Salon’’ de Mame Ngor Ngom, ‘’Idrissa Seck, l’ombre du passé‘’ de Mor talla gaye ou encore ‘’la vie est un temps de parole‘’ de Alassane Samba Diop. la production littéraire des journalistes semble prendre un souffle nouveau ces derniers mois voire ces dernières années.
C’est un livre qui risque de faire couler beaucoup d’encre et de salive. D’ailleurs sur les réseaux sociaux, les impressions se multiplient tout en ayant le mérite d’être aussi riches que diversifiées. Même si force est de constater que parfois les discussions sont passionnées et houleuses.
L’auteur même est conscient que cette nouvelle publication ne fera pas que des heureux, surtout du côté des affidés de l’ancien puissant Premier ministre du président Abdoulaye Wade. ‘’Dans le cas de la tentative d’assassinat du défunt écrivain égyptien « Naguib Mahfouz », le juge a demandé à l’homme qui a poignardé Naguib Mahfouz : Pourquoi l’avez-vous poignardé ? Le terroriste a déclaré : À cause de son roman « Les enfants de notre quartier ». Le juge lui a demandé : Avez-vous lu ce roman ? Le criminel a dit : Non. On parle de l’ignorance. Elle est la pire chose qui puisse arriver à une communauté, à une société. Allez lire le livre : « Idrissa Seck, l’ombre du passé » et revenez avec des arguments…pas des insultes’’, a fait savoir le journaliste sur sa page Facebook pour anticiper sur la polémique qu’engendrera sans aucun doute cette publication.
En effet, Mor Talla Gaye a manifestement tapé fort cette fois-ci en prenant le risque de disséquer sans langue de bois la carrière politique d’un homme d’Etat aussi clivant que l’actuel président du CESE, Idrissa Seck. Connu et reconnu dans la presse pour ses talents journalistiques surtout en portrait, genre où il est passé maître, Mor Talla Gaye vient de sortir ‘’Idrissa Seck, l’ombre du passé‘’. Toutefois, avoir raison quand on est journaliste demande un peu d’habilité. Avoir raison, quand on est écrivain, ça n’existe pas. Mais il a eu le mérite et le courage de franchir cette frontière poreuse qui existe entre le journaliste et l’écrivain. Et il n’est pas le seul. Cette année, il y a eu pas mal de journalistes qui sont venus étoffer les librairies.
Ancien rédacteur en chef du journal la Tribune, Mame Ngor Ngom est de ceux-là. En effet, par le biais de ‘’Billets de Salon’’, son nouveau livre qui est un condensé de chroniques, l’ancien rédacteur en chef du journal Le Matin analyse et commente les faits relatifs aux événements de février-mars 2021, avec les accusations de viols contre l’opposant Ousmane Sonko. Préfacé par le chevronné et brillant journaliste Ibrahima Bakhoum, il met en exergue les maux qui assaillent le pays, surtout dans un contexte de pandémie. Sans langue de bois, le billettiste soutient en substance : ‘’Notre société peut être si intelligente, si mesurée, si raisonnable. Il lui arrive aussi d’être si bête, si pernicieuse, si violente... Elle fait souvent peur et fait penser au pire. Soyons optimistes : le côté positif domine.’’
Ainsi ces deux publications qui ont été certainement les plus illustratives ces derniers mois montrent à quel point les journalistes investissent de plus en plus le monde des livres. Et à celles-là viennent se greffer en outre d’autres livres comme ‘’La Vie est un Temps de parole’’ d’Alassane Samba Diop, sans oublier ‘’Le Sénégal et Mandela : Le Grand Secret’’, sorti en fin 2020 par son ‘’binôme‘’ de toujours Mamadou Ibrahima Kane. D’ailleurs le présentateur de JDD sur Iradio n’est pas un novice dans ce domaine. Il avait déjà coécrit un essai sur l’économiste Mamadou Touré et publié ‘’Habib Thiam, l’homme d’Etat’’. Dans le même ordre d’idées, il est important de citer aussi ‘’Chambre 7’’ de la journaliste de la TFM Faty Dieng ou encore ‘’Pluie de vies, pluies d’histoires’’ de sa consœur Merry Bèye Diouf, tous édités ces deux dernières années. Arraché à l’affection des Sénégalais, l’ancien formateur au CESTI Jean Meissa Diop a aussi laissé un bel héritage avec son ouvrage ‘’Le cybersalon des épouses qui ont mal au lit’’ et qui met en exergue la faillite de la société et des familles qui généralement jouaient le rôle de conseillers conjugaux.
L’animateur de l’émission Faram Facce, Pape Ngagne Ndiaye, fait partie aussi de cette lignée des journalistes-écrivains. Mame Less Camara, Djib Diédhieu, Sada Kane, Mamadou Koumé, Diatou Cissé, Ibrahima Bakhoum … Ces grands ‘’mémoires’’ attendus ¨Par ailleurs, il faut souligner que ce goût pour l’écriture avait connu une léthargie ces dernières années.
Dans les années 2000, des journalistes comme Abdou Latif Coulibaly ou encore le défunt PDG du groupe Walfadri avaient publié plusieurs ouvrages pour vilipender les tares de la gouvernance du président Abdoulaye Wade. Dans ‘’Un Arabisant en Pouvoir et Presse’’, le journaliste Sidy Lamine Niasse était revenu aussi sur son parcours atypique. Des livres de ce genre, la presse en a besoin visiblement. Les riches parcours de certains journalistes qui ont marqué cette profession mériteraient des Mémoires. De Djibril Diédhiou dit ‘’Djib’’ à Mame Less Camara en passant par Sada Kane, Mamadou Koumé, Diatou Cissé, Ibrahima Bakhoum, Thierno Talla, Babacar Justin Ndiaye, leurs riches parcours et expériences dans la profession seraient des balises utiles pour la jeune génération de journalistes. Un monument comme Babacar Touré aurait dû certainement écrire ses mémoires. Il a tiré sa révérence sans laisser un ‘’guide‘’ aux jeunes journalistes. Un livre sur ses relations avec les hommes de pouvoir auraient certainement servi aux journalises politiques.
Toutefois, peut-être, les autres feront prochainement partie du printemps des journalistes-écrivains. Peut-être aussi, ils pensent comme Marguerite Duras qu’écrire, c’est aussi de ne pas parler. C’est se taire. C’est hurler sans bruit.
LES SERVICES DE LA RESTAURATION ET DE L’HEBERGEMENT REPRENNENT DU SOUFFLE
S’il y a un secteur qui a vraiment été impacté par la pandémie de Covid-19, c’est bien celui du tourisme et des transports
Les mesures de restrictions sanitaires dues à la covid-19 avaient fortement impacté les secteurs de la restauration et de l’hébergement. Mais depuis quelque temps, l’étau se desserre autour de ces services ; non sans conséquences sur leurs chiffres d’affaires qui se sont envolés.
S’il y a un secteur qui a vraiment été impacté par la pandémie de Covid-19, c’est bien celui du tourisme et des transports. La fermeture des espaces aériens et la restriction des déplacements dans le monde a plombé ces services précités. Conséquence : la restauration et l’hébergement avaient lourdement subi les contrecoups en 2020. Aujourd’hui, la Covid-19 se propage toujours au Sénégal avec des vagues successives.
Pour autant, certains secteurs économiques semblent être résilients comparés aux premiers mois d’apparition de la maladie de coronavirus dans le pays. La preuve, d’après l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd), le chiffre d’affaires des services d’hébergement et de restauration s’est fortement relevé (+412,1%) au deuxième trimestre 2021, comparé à la même période de l’année précédente. A en croire l’agence, cet accroissement est dû à la reprise des activités de restauration (+560,3%) et d’hébergement (+263,4%) qui avaient été fortement touchées par les mesures restrictives liées à la pandémie de Covid-19 au deuxième trimestre 2020. Sur le premier semestre 2021, note-t-on toujours, le chiffre d’affaires des services d’hébergement et de restauration a crû de 98,9%, comparativement à celui de la période correspondante de 2020.
Concernant le chiffre d’affaires des services de transport et d’entreposage, souligne l’Ansd, il a connu, en variation annuelle, une amélioration de 81,8% au deuxième trimestre 2021. «Cette performance est en relation avec l’augmentation du chiffre d’affaires des services du transport aérien (+414,4%), de l’entreposage et activités des auxiliaires de transport (+112,8%), ainsi que celle du chiffre d’affaires des services de transport par eau (+90,6%)», indique le document dont «L’AS» détient copie.
Poursuivant, il a été établi que durant la même période, le chiffre d’affaires des services immobiliers est ressorti en hausse de 61,8%, par rapport à celui de la période correspondante de l’année précédente. Cette progression est imputable au relèvement du chiffre d’affaires de la location immobilière et activités sur biens propres (+62,0%), et celle des activités des agences immobilières (+48,8%), révèle l’Ansd. Il ajoute que sur le premier semestre 2021, le chiffre d’affaires des services immobiliers s’est également accru de 30,7%, en comparaison avec celui de la même période de 2020.
HAUSSE DU CHIFFRE D’AFFAIRES DES ACTIVITES DES AGENCES DE RESERVATION ET VOYAGISTES, …
Pour sa part, le chiffre d’affaires des services de soutien et de bureau s’est redressé de 21,8% au deuxième trimestre 2021, comparativement au trimestre correspondant de l’année précédente. A en croire l’Ansd, ce résultat découle de la hausse du chiffre d’affaires des activités des agences de réservation et voyagistes, de location, de soutien aux bâtiments et aménagement paysager, ainsi que celle des activités d’enquêtes et de sécurité.
Toutefois, il est noté une réduction du chiffre d’affaires des activités liées aux ressources humaines (-14,2%) sur la période sous revue. «Au cours des deux premiers trimestres de 2021, le chiffre d’affaires des services de soutien et de bureau s’est accru de 13,6%, comparativement à celui de la période correspondante de l’année précédente », indique le rapport parvenu à la rédaction. Cependant, souligne-t-il, le chiffre d’affaires des activités postales et de courrier (-8,5%) a diminué sur la période sous revue. Par rapport aux six premiers mois de 2020, le chiffre d’affaires des services de transport et d’entreposage a connu une hausse de 42,0%, apprend-on.
Enfin, le chiffre d’affaires des services spécialisés, scientifiques et techniques a augmenté de 13,2% en variation annuelle. Selon l’Ansd, cette évolution fait suite à l’accroissement du chiffre d’affaires des activités juridiques et comptables (+40,4%) ainsi que celui de la publicité et études de marché (+7,4%). Cependant, le rapport estime que le chiffre d’affaires des activités d’architecture, d’ingénierie et techniques s’est replié de 13,1% sur la période sous revue. Non sans conclure que sur les deux premiers trimestres de 2021, le chiffre d’affaires des services spécialisés, scientifiques et techniques a chuté de 0,1%, relativement à celui de la période correspondante de 2020.
DIOURBEL : DE BONS RENDEMENTS ATTENDUS DES PREMIERS SEMIS
Le directeur régional du développement rural (DRDR) de Diourbel, Pierre Diouf, espère que de bons rendements agricoles pourraient provenir des premiers semis réalisés par les agriculteurs de cette région, en dépit du déficit pluviométrique qui caractéris
Le directeur régional du développement rural (DRDR) de Diourbel, Pierre Diouf, espère que de bons rendements agricoles pourraient provenir des premiers semis réalisés par les agriculteurs de cette région, en dépit du déficit pluviométrique qui caractérise l’hivernage de cette zone.
S’il est permis de s’attendre à "un bon rendement pour les tout premiers semis", pour les derniers, dit-il, "il faudra attendre" les statistiques agricoles dont la production constitue l’une des missions de son service.
Cette année, la région de Diourbel a enregistré des pluies précoces (25 et 26 juin). Et la pause pluviométrique d’un mois enregistré après le début de l’hivernage n’a pas empêché certains agriculteurs de semer l’arachide, a-t-il relevé. D’autres, par contre, ont préféré attendre un peu avant de planter leurs graines.
"Ce qui fait que pour tous ceux qui avaient semé en juin leurs semences sont très avancées par rapport aux autres", a-t-il fait observer.
Dans tous les cas, le directeur du développement rural de Diourbel précise que les cultures n’ont pas atteint le même niveau de maturation.
"Si vous partez en brousse, vous verrez que les cultures se comportent bien pour ceux qui avaient semé en premier, parce que c’est la répartition des pluies qui régule la croissance des plantes", a-t-il expliqué.
Il signale, pour cette présente campagne, que la pluviométrie est très inférieure par rapport à celle de l’année dernière.
"Elle est déficitaire en réalité, mais cela ne veut pas dire que cela ne sera pas bon. Les 19 postes que comptes la région sont déficitaires, à l’exception de Keur Samba Kane (Bambey) et Ndam (Mbacké)", a relevé le DRDR.
Il a révélé que la région de Diourbel a reçu la totalité de sa dotation de semences d’arachide, qui a été entièrement commercialisée.
"Il n’y a pas eu de retard sur les semences d’arachide et on a reçu cent pour cent de ce qui était prévu. En valeur absolue, nous avons reçu 4.892 tonnes et tout a été vendu", s’est réjoui M. Diouf.
Il en est de même pour les espèces diverses (sorgho, maïs, sésame, niébé, pastèque, manioc, mil) qui ont connu un important taux de réception et de vente.
Selon Pierre Diouf, l’accès à l’engrais constitue la grande difficulté cette année, à cause de la pandémie de la covid-19.
Il demande aux producteurs de toujours surveiller les cultures pour éviter les invasions de ravageurs, notamment les iules (mille pattes).
ELIMINATOIRES DE LA COUPE DU MONDE : LA GUINÉE VEUT DELOCALISER SES RENCONTRES
La Fédération guinéenne de football (FEGUIFOOT) a envoyé des courriers à la CAF et à la FIFA pour être autorisée à jouer ses matchs au Sénégal, ont annoncé vendredi des médias de la Guinée.
La Fédération guinéenne de football (FEGUIFOOT) a envoyé des courriers à la CAF et à la FIFA pour être autorisée à jouer ses matchs au Sénégal, ont annoncé vendredi des médias de la Guinée.
‘’Pour éviter que la Guinée continue de jouer des matchs uniques à l’extérieur, la FEGUIFOOT a décidé d’écrire à la FIFA et à la CAF pour solliciter l’organisation [de ses] matchs internationaux à Dakar (Sénégal), en attendant que la situation ne se normalise’’, rapportent les mêmes sources, citant le secrétaire général de ladite fédération, Maurice Akoi Koivogui.
‘’Sur la même lancée, nous avons adressé un courrier à la Fédération sénégalaise de football pour voir si nous pouvons organiser nos matchs internationaux dans la capitale sénégalaise pour le moment’’, a expliqué M. Koivogui.
Interrogé par l’APS, vendredi soir, son homologue du Sénégal, Victor Ciss, affirme n’avoir pas encore reçu un le courrier en question.
‘’Je suis encore à mon bureau, mais je n’ai encore reçu aucun courrier dans ce sens’’, a-t-il dit à 18 h 40 GMT.
Le 5 septembre dernier, un coup d’Etat mené par des militaires a mis fin au régime d’Alpha Condé, le président guinéen qui a été réélu en 2020 pour un troisième mandat, contre la volonté d’une bonne partie de ses compatriotes.
Au lendemain du coup d’Etat, la CAF a été obligée d’annuler le match Guinée-Maroc prévu pour la deuxième journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2022.
Par la suite, la Confédération africaine de football a déclaré qu’elle allait se garder, ‘’jusqu’à nouvel ordre’’, de programmer des matchs en Guinée.
‘’Dans ces circonstances et malgré l’amour et la passion du public pour le football en Guinée, vous comprendrez, au vu de la situation actuelle, qu’il est difficile d’envisager l’organisation de rencontres internationales sur le territoire guinéen’’, a argué la CAF dans un courrier adressé jeudi à la FEGUIFOOT.
‘’La sécurité des acteurs, officiels et spectateurs au stade et dans ses environs est en effet primordiale et non négociable lors des matchs internationaux’’, a-t-elle souligné.
Le Syli national de Guinée a trois matchs prévus au mois d’octobre, contre le Soudan (aller-retour) et le Maroc, dont deux à jouer à domicile.
Jusqu’à ce que la levée de cette mesure de la CAF, la Guinée jouera tous ses matchs en dehors de ses frontières. Il en sera de même pour le Horoya AC, un de ses clubs, qui participe à la Ligue des champions.
A la suite de la suspension du stade Léopold-Sédar-Senghor de Dakar, en raison d’incidents survenus lors d’un match Sénégal-Côte d’Ivoire pour les éliminatoires de la CAN 2013, la Fédération sénégalaise de football avait sollicité et obtenu l’organisation d’un match contre l’Angola au stade du 28-Septembre de Conakry.
La rencontre faisait partie des éliminatoires de la Coupe du monde 2014.
Le Sénégal jouera contre la Namibie, le 6 octobre, au stade Lat Dior de Thiès. Il se rendra à Soweto, en Afrique du Sud, le 10 du même mois, pour rencontrer la même équipe. Ce sera pour la quatrième journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2022.
La Namibie n’a pas de stade homologué pour recevoir les matchs de ces éliminatoires.
LES TRAVAUX DE DRAGAGE DE LA BRÈCHE SERONT ACHEVÉS D’ICI JANVIER
Les travaux de dragage de la brèche de Saint-Louis (nord) seront achevés et livrés en janvier prochain, a déclaré vendredi le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime, Alioune Ndoye.
Effectuant une visite du chantier, il a assuré que des dispositions ont été prises pour permettre aux pêcheurs de mener convenablement leurs activités, un espace ayant été aménagé provisoirement à cet effet.
Alioune Ndoye a invité les pêcheurs locaux à respecter les lois des pays voisins dont ils utilisent les voies maritimes, la Mauritanie notamment.
"La Mauritanie est un pays souverain, qui a ses propres lois qu’il faut respecter", leur a-t-il dit.
M. Ndoye déclare avoir obtenu des faveurs auprès des autorités mauritaniennes. Il a cité en guise d’exemple la délivrance de licences de pêche aux pêcheurs sénégalais par la Mauritanie.
Ouverte en 2003 pour sauver la ville des eaux de pluie, la brèche de Saint-Louis a causé des centaines de morts chez les pêcheurs locaux qui l’empruntent pour atteindre la côte.
Les travaux de dragage doivent servir à la rendre navigable sans danger.
AMADOU HOTT FAIT SON MEA CULPA
«Les statistiques de l’Ansd sont claires, c’est du béton»
Hier, vendredi 17 septembre, lors l’atelier de validation technique de la revue annuelle conjointe de la politique économique et sociale, le ministre de l’Economie, du plan et de la coopération (Mepc), Amadou Hott s’est confessé par rapport à sa mise au point sur les statistiques récentes de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd) sur la pauvreté au Sénégal.
«Le sujet sur la pauvreté a fait couler beaucoup d’encre ces jours-ci », souligne d’emblée le ministre. A ce propos, dira-il : «Je voudrai simplement préciser que les statistiques de l’Ansd sont claires, c’est du béton». Dans son mea-culpa, il dit ceci : «Il faudrait simplement regarder des deux côtés, (du côté positif comme du côté négatif) pour une bonne lecture des choses».
Se voulant convainquant, il avance «Personne ne disconvient du côté du gouvernement que le nombre de pauvres a augmenté entre 2011 et 2018, soit de 200 000 personnes, qui ont un revenu dont le seuil du montant dépasse en moyenne 330 000 FCFA par personne et par an». Toutefois, souligne le ministre, « relativement à la croissance de la population le taux de la pauvreté a baissé». Donc, ajoute-t-il : « Il est vrai que le nombre de pauvres a augmenté ces sept (07) dernières années, mais en même celui-ci a baissé de 5 points. C’est simplement, ce que j’ai voulu dire à travers notre communiqué», explique-t-il.
AMADOU HOTT SUR LA PAUVRETE : «Nous devons faire beaucoup plus et mieux pour réduire sensiblement la pauvreté»
Le ministre de l’Economie du plan et de la coopération, Amadou Hott a reconnu hier, vendredi lors de l’atelier de validation de la revue annuelle conjointe 2021 de la politique économique et sociale qu’« il faut faire beaucoup et mieux pour éradiquer la pauvreté au Sénégal». Il précise : «Il ne s’agit nullement de dépenser plus, mais mieux, même si, par ailleurs, nous ne nions pas l’existence de la pauvreté, elle est bien là et elle augmente comme dans tous les pays du monde», a-t-il dit. Au sujet des bourses familiales dont bénéficient 3 millions de personnes pour un montant de 30 milliards de francs CFA par année, il admet que ceci est loin de suffire même si le Sénégal ne souhaite pas voir le nombre de bénéficiaires de ces bourses augmenter. Pour réduire drastiquement le taux de pauvreté, «il faut plus d’emplois et que chaque sénégalais aspire à cette dignité, à savoir se lever tous les matins, aller travailler et gagner sa vie avec un salaire décent». Il promet que le gouvernement fera beaucoup plus d’efforts, dans le budget 2022 pour satisfaire les besoins des citoyens. Des efforts qui devraient également se traduire dans la manière «d’exécuter les projets et programmes pour ne pas perdre du temps», préconise-t-il. Abordant la problématique des lenteurs ou retards décaissements des montants alloués au Sénégal par certains bailleurs, M. Hott fait remarquer que ceci impacte négativement sur les projets et in fine sur les conditions de vie des populations. Ce qui lui fera dire qu’«un effort colossal doit être fait par le gouvernement, mais également par les bailleurs». Pour lui : «Il ne suffit pas seulement de signer une convention de financement, mais c’est dans l’exécution qu’il faut travailler. Aujourd’hui, nous avons beaucoup de projets pour lesquels les bailleurs ne décaissent pas vite, contrairement à d’autres», a-t-il réorienté. Ceci l’amena à suggérer aux parties prenantes de travailler à améliorer le taux de décaissement des financements pour que les populations puissent davantage ressentir l’impact des projets de développement en cours de mise en œuvre.
RENFORCEMENT DE LA COMPETITIVITE DES PRODUITS LOCAUX, CONCURRENCE DELOYALE D’IMPORTANTION DE PRODUITS, POLITIQUE DE VALORISATION DU CONSOMME LOCAL, FONCIER, ENVIRONNEMENT, FISCALITE : Le secteur privé se rebiffe
Portant le plaidoyer du secteur privé, hier, vendredi 17 septembre, lors de l’atelier de validation de la revue annuelle conjointe 2021 de la politique économique et sociale, Amadou Seck a tenu à faire savoir au ministre de l’Economie, du plan et de la coopération (Mepc), Amadou Hott que les préoccupations du secteur privé sont mal prises en compte. «Aujourd’hui, le secteur privé se pose d’énormes questions de savoir : la compétitivité de nos produits dans une économie régionale et mondiale; la protection et le développement du tissu industriel face à la concurrence déloyale d’importation, de dumping et de contrefaçon des produits ; la politique de valorisation et de promotion du consommé made in Sénégal à mettre en œuvre ; la problématique foncière ; le plaidoyer interministériel sur la fiscalité la douane, la législation du travail, les normes environnementales sur l’activité économique ; la floraison de nouvelles taxes relativement au secteur industriel ; l’équité fiscale… » Ce sont autant de questions que le ministre a dit avoir prêté avec oreille attentive et qui seront diligentées dans le traitement pour qu’ensemble, le Sénégal puisse se relancer rapidement. «J’ai bien noté les points soulevés par le secteur privé. Ces points-là, seront consignés dans le rapport de synthèse de la revue annuelle conjointe 2021 pour une meilleure prise en compte», a dit le ministre Hott.
AMADOU HOTT SUR LA CROISSANCE ECONOMIQUE : La croissance projetée à 5% à fin décembre 2021
La covid-19 a durement impacté l’économie nationale. Et les résultats enregistrés au niveau économique se sont traduits par une baisse du rythme de croissance du Produit intérieur brut.
Le ministre de l’Economie, du plan et de la coopération dans son discours de clôture de l’atelier de validation technique de la revue annuelle conjointe de la politique économique et sociale, tenu, hier vendredi 17 septembre, Amadou Hott a fait savoir que « le Produit intérieur brut (Pib) réel s’est établi à 1,5% en 2020 contre 4,4% en 2019». Non sans se réjouir du ralentissement de l’activité économique qui pour lui, «doit plutôt être perçu comme une performance dans un contexte de récession de l’économie mondiale ». Il explique que ce résultat est le fruit de l’efficacité de la riposte du Sénégal face à cette pandémie, avec le Programme de Résilience économique et sociale (Pres), doté du «Fonds Force Covid-19» de 1000 milliards FCFA. «Cet effort exceptionnel a nécessité un creusement du déficit public qui s’est retrouvé à 6,4% du Pib en 2020, du fait de l’ensemble des nouvelles mesures prises dans le cadre du (Pres) pour soutenir la santé, les populations, les entreprises et la diaspora», a-t-il dit. Pour relancer l’économie, le gouvernement a engagé un exercice d’ajustement de son PAP 2019- 2023. «Notre ambition à travers ce Plan d’actions prioritaires ajusté et accéléré (Pap2a), adopté au mois de septembre 2020 par le chef de l’Etat est de remettre notre pays sur la trajectoire de croissance forte d’avant covid-19». En effet, malgré la persistance de la pandémie de covid-19, «notre économie a affiché une certaine résilience au premier semestre de l’année 2021, confortant la pertinence des options du Pap2a », explique-t-il. Sous ce rapport, le taux de croissance du Pib réel est «projeté à 5% à fin décembre 2021», contre une projection initiale de «3,7%, à la faveur des efforts d’exécution des investissements structurants». Ces actions prioritaires seront combinées au nouveau Programme d’urgence pour l’emploi et l’insertion socio- économique des jeunes qui vise à opérationnaliser les mesures de lutte contre le chômage des jeunes et des femmes. Ce programme est doté d’un financement de «450 milliards de FCFA, sur trois ans, à raison de 150 milliards pour l’année 2021 », développe le ministre. L’objectif est de maintenir le cap fixé pour l’émergence, au bénéfice de nos populations. «Les nouveaux défis apparus sont aujourd’hui liés à la souveraineté sanitaire et pharmaceutique et au renforcement de la souveraineté alimentaire et au développement d’un secteur privé national fort», souligne M. Hott.
Surpris il y a une semaine au stade Lat Dior de Thiès par l'ASEC Mimosas (0-1), Teungueth Fc va aller chercher la qualification demain dimanche 19 septembre dans le cadre du premier tour des préliminaires de la Ligue des Champions. Les Rufisquois vont devoir hausser le niveau de jeux pour rattraper leur retard et se hisser un prochain tour.
Teungueth Fc va jouer son avenir en compétitions interclubs africains lors de son déplacement à Abidjan. Surpris samedi dernier au stade Lat Dior, les Rufisquois retrouvent l'ASEC d'Abidjan, ce dimanche 19 septembre, le club abidjanais pour la manche retour.
A l'aller, les Mimos s'étaient imposés sur le score de 1 à 0 grâce à une réalisation de Omar Diakité. Une défaite qui n'a pas manqué de susciter des regrets surtout après les nombreuses occasions franches que le club Rufisquois a vendangé.
Tirant les enseignements de ce matchs, l'entraîneur Youssouf Dabo n'avait pas manqué de relever cette manque d'efficacité et promettait que l’équipe savait ce qu’i lui restait à faire. ’’Je reste optimiste et nous allons relever le défi de la qualification’’, avait-il indiqué.
Quoiqu'il en soit, Teungueth Fc amorce un tournant décisif. Au vu de la configuration de la manche aller, les champions du Sénégal gardent leur chance intacte et que l'adversaire est largement à leur portée. Mais, ils devraient hausser le niveau de jeu pour arracher la qualification et espérer un retour en phase de groupe de la Ligue des champions comme lors de la saison dernière.
Pour ce match retour, les Rufisquois vont devoir se passer d'un de leurs éléments clés. Il s'agit notamment de leur attaquant Paul Valère Bassène qui avait écopé d’un carton rouge à l'aller. Quant aux Mimos, ils auront besoin d’un simple nul pour valider leur billet pour le second tour. L'équipe qui sortira victorieuse de cette double confrontation va croiser au prochain tour le vainqueur du duel entre le Cr Belouizdad d'Algérie et Akwa United du Nigéria
LES PRIX DE CERTAINES DENRÉES S'ENVOLENT
La fermeture de la frontière entre le Sénégal et la Guinée a entraîné un renchérissement des prix de certaines marchandises, à cause des surcoûts de transport pour les camions, contraints de faire un long détour par le Mali
La fermeture de la frontière entre le Sénégal et la Guinée a entraîné un renchérissement des prix de certaines marchandises, à cause des surcoûts de transport pour les camions, contraints de faire un long détour par le Mali avant d’entrer sur le territoire sénégalais, a indiqué le chef du service départemental de commerce de Vélingara (sud), Demba Diallo.
"Avec la fermeture des frontières guinéennes, plusieurs convois de marchandise en provenance de ce pays sont contraints de faire un détour par le Mali, pour pouvoir entrer au Sénégal (…) et arriver au marché hebdomadaire sous-régional de Diaobé. Cela entraine forcément des dépenses supplémentaires qui se répercutent sur le prix dans le département de Vélingara", a-t-il expliqué à l’APS.
M. Diallo évoquait l’impact de la fermeture de la frontière avec Guinée, qui a fortement ralenti les activités commerciales dans le département de Vélingara, s’ajoutant ainsi aux effets néfastes de la pandémie de Covid-19.
Il a indiqué que l’une des conséquences de la pandémie à la frontière avec la Guinée, est que "plusieurs boutiques ont quasiment fermé", faute de clients.
Les marchandises généralement proposées par les commerces établis dans cette zone étaient pour l’essentiel achetés par des voyageurs en escale se rendant dans l’un ou l’autre pays.
Dans la zone comprise entre le département de Vélingara, la République de Guinée et la Guinée Bissau, le marché hebdomadaire sous-régional de Diaobé constitue "le point nodal" des activités commerciale, a-t-il rappelé. "C’est le véritable lieu des échanges commerciaux entre les trois pays", a-t-il indiqué.
Demba Diallo a beaucoup insisté sur l’urgence de la réouverture des frontières avec la Guinée pour une reprise intense des activités et des échanges commerciaux qui transitent par le département de Vélingara.
"L’ardent souhait ici, c’est la stabilité, la libre circulation des personnes et des biens. En vérité, l’intensité de toute activité commerciale dépend de la fluidité des routes, de la libre circulation des personnes et des biens. Et pour cela, il faut ouvrir toutes les frontières", a-t-il expliqué.
Le chef du service départemental de commerce de Vélingara révèle qu’avec la fermeture de la frontière guinéenne, plus de huit tonnes de produits de consommation, prisés par les voyageurs, ont fini par périmer dans des boutiques et magasins aux frontières entre le Sénégal et la République de Guinée.
De même, en raison de la même situation, "d’importants stocks" de produits de consommation, comme le sel ou le riz paddy que les commerçants exportent vers la Guinée sont en souffrance dans le département.
LE SENEGAL FACE A LA GUINEE POUR LANCER LA CAMPAGNE
Le Sénégal engage ce samedi 18 septembre à Yaoundé la 25ème édition de l'Afrobasket dames (17 au 26 septembre).
Le Sénégal engage ce samedi 18 septembre à Yaoundé la 25ème édition de l'Afrobasket dames (17 au 26 septembre). La Guinée sera au menu des Lionnes pour la première journée du groupe C de la compétition. Si la Guinée ne semble pas inquiéter, une belle entame serait importante pour marquer son empreinte et lancer idéalement sa compagne de reconquête du titre africain que le Sénégal n'avait plus remporté depuis 2015.
Le Sénégal lance ce samedi 18 septembre au Palais polyvalent des sports de Yaoundé la 25ème édition de l'Afrobasket dames. Les Lionnes démarrent à 10 heures par le duel qui les oppose à la Guinée comptant pour la première journée du groupe C. Pendant neuf jours, 12 nations africaines seront sur la ligne de fond pour soulever le trophée à la finale prévue le dimanche 26 septembre.
Dans cette phase de poule, la Guinée ne devrait pas inquiéter le Sénégal. Mais la victoire d'entrée est importante pour marquer son empreinte dans cette compétition partie pour être très disputée. Nation, la plus titrée avec 11 trophées continentaux, le Sénégal court depuis six ans derrière le titre continental. Leur dernier sacre remonte à l'édition de 2015 disputée au Cameroun.
Depuis cette édition, le Nigeria n'a pas perdu en Afrique. Les Nigérianes seront encore de sérieuses candidates à leur succession. Les D-Tigress qui règnent sans partage depuis six ans, tenteront de réaliser la passe de trois. Une performance que le seul le Sénégal a, jusque-là, été le seul à avoir réalisé dans les années 70. Quelle équipe sera la plus outillée pour contester cette suprématie ? Seule la vérité du parquet le dira.
En l'absence de Astou Traoré, un des acteurs majeurs de ce dernier trophée, Moustapha Gaye comptera sur Oumou Khayri Sarr, Mame Marie Sy ou encore Bintou Diémé. Fort de leur expérience, elles seront en première ligne pour guider la troupe dans laquelle ont retrouvé six joueuses qui vont aborder leur premier Afrobasket.
Dans le lot, Sokhna Fatou Dia Sylla et Madjiguène Sène feront office de novices pour n'avoir aucun vécu dans les compétitions internationales. Tout à l'opposée de cette cuvée composée de Maty Fall, Ndèye Fatou Ndiaye, Yaye Irma Diémé et autres Couna Ndao qui a disputée, il y a quelques années, le tournoi de la Francophonie disputée à Abidjan et le dernier tournoi de qualification olympique.
Pour la compétition proprement dite, les équipes classées premières des groupes A, B, C, et D, rappelle-t-on, se qualifieront directement pour les quarts de finale. Alors que les huit autres équipes disputeront les 8e de finale. Les quarts de finale se joueront le jeudi 23 septembre.
LES GROUPES DE L’AFROBASKET:
Groupe A : Cameroun, Cap-Vert, Kenya
Groupe B : Nigeria, Angola, Mozambique
Groupe C : Sénégal, Égypte, Guinée
Groupe D : Mali, Côte d’Ivoire, Tunisie
CE SAMEDI 18 SEPTEMBRE
11h 00 : Sénégal-Guinée
14h 00 : Mali-Tunisie
17h 00 : Cameroun-Kenya
20h 00: Nigéria-Mozambique
QUAND L'APR FAIT FACE A L'APR
Les élections locales (municipales et départementales) du 23 janvier 2022 prochaines s’annoncent palpitantes pour le camp du pouvoir en place
Les élections locales (municipales et départementales) du 23 janvier 2022 prochaines s’annoncent palpitantes pour le camp du pouvoir en place. La bataille des investitures opposant des responsables du parti au pouvoir, l’Alliance pour la République, autour de certaines localités sous contrôle de leurs camarades de parti, installe la majoritaire, Bennoo Bokk Yaakaar (BBY) dans une situation inédite
Le président de la République et chef de file de la coalition majoritaire, Bennoo Bokk Yaakaar (BBY), qui était obligé de monter au créneau, le mois de mai dernier, pour siffler la fin de la récréation autours de la bataille des investitures ou des candidats à aux investitures dans différentes collectivités, pour les prochaines élections, devra faire preuve d’une grande ingéniosité dans le choix de ces candidats qui défendront les couleurs de sa coalition.
En effet, en plus de la menace sérieuse que font planer les deux nouvelles coalitions de l’opposition : Yewi Askan Wi (YAW) et la coalition autour du Parti démocratique sénégalais (PDS), sur les intérêts de Bennoo Bokk Yaakaar, la mouvance présidentielle fera également face à un grand défi venant cette foisci de l’intérieur même du parti au pouvoir, l’Alliance pour la République (APR). Il s’agit de la bataille autour de la conservation du pouvoir opposant les camarades politiques du président Macky Sall dont certains nourrissent une folle ambition de succéder, par la force des urnes, à leurs camarades de parti en postes à la tête des communes. C’est le cas à Kaolack, Louga, Kolda, Fatick et Saint-Louis, pour ne citer que ces localités. De toutes ces localités, la situation de la capitale du bassin arachidier semble plus surprenante.
En effet, en poste depuis 2014, le ministre-maire Mariama Sarr subit depuis quelques temps des assauts répétés de ses «frères» et «sœurs» dont son ex-époux Modou Ndiaye Rahma. Ambassadeur itinérant et candidat déclaré à la mairie de Kaolack, Modou Ndiaye Rahma multiplie depuis quelques temps des manifestations politiques et œuvres caritatives dans la ville. A coté des deux, il y a également d’autres responsables du parti au pouvoir engagés dans cette bataille pour le contrôle du fauteuil de maire de Kaolack.
Il s’agit notamment de Baye Ciss, Pape Demba Bitèye, Diène Farba Sarr ; sans oublier l’ancien Premier ministre, Aminata Touré. Outre la mairie de Kaolack, la course pour la mairie de Kolda oppose trois responsables de l’APR qui veulent succéder, à la tête de la mairie, à leur camarade Abdoulaye Bibi Balde, également candidat à sa propre succession. Fief politique du chef de l’Etat, la commune de Fatick n’échappe pas également à cette guéguerre entre responsables «Aperistes».
Actuellement dirigée par le ministre des Sports, Matar Ba, propulsé par le président de la République lui-même, cette commune suscite également aujourd’hui l’appétit de certains camarades de parti, à l’image de l’ex-patron du Port autonome de Dakar, Cheikh Kanté. Il faut dire que cette situation n’est pas à arranger les choses pour le camp du pouvoir qui vit déjà une tension palpable du fait de la bataille de positionnement opposant APR et alliés.