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LE SENEGAL FACE AU DEFI DE LA RECONQUETE DU TITRE
Yaoundé, la capitale du Cameroun accueille à partir de ce samedi 18 septembre et ce, jusqu'au 26 septembre prochain, le gratin du basketball féminin pour la 25ème édition de l’Afrobasket
La 25ème édition de l'Afrobasket dames démarre demain samedi 18 septembre, au Palais des Sports de Yaoundé pour s’achever le 26 du même mois. Vice-champion d’Afrique, le Sénégal lance sa campagne ce samedi avec le duel qui l'opposera à la Guinée. Pour ces joutes du basketball africain, douze pays, répartis en quatre poules de trois, seront en lice pour la succession du Nigéria, double championne en titre.
Yaoundé, la capitale du Cameroun accueille à partir de ce samedi 18 septembre et ce, jusqu'au 26 septembre prochain, le gratin du basketball féminin pour la 25ème édition de l’Afrobasket. Les 12 formations seront réparties en 4 poules de 3 équipes. Les premières de chaque groupe seront directement qualifiées pour les quarts de finale. Les équipes classées deuxième et troisième vont s’affronter en barrages pour une place en quarts de finale. Dans la poule A, le Sénégal entre en lice samedi et affrontera l'équipe de la Guinée dont la participation était jusqu’ici incertaine du fait des événements survenus au lendemain du coup d'Etat.
Sous la houlette de Moustapha Gaye qui a permis au Sénégal de glaner ses dixième et onzième titres continentaux (2009 et 2015), les Lionnes repartent sur la scène continentale et feront encore partie des équipes les plus attendues sur le parquet de Yaoundé, qui n'est ailleurs que le théâtre de leur dernier exploit dans la compétition africaine. Ce, au vu de leur palmarès qui reste pour le moment inégalé.
En l'absence de Astou Traoré qui a incarné le leadership dans le groupe, Mame Diodio Diouf ou autres Ndeye Sène, l'équipe nationale du Sénégal a cependant fait sa mue. Le coach des Lionnes et par ailleurs directeur technique national a décidé d'opérer un rajeunissement de son effectif pour assurer la transition. Pour ce nouveau départ, il s'adossera toutefois sur l'expérience de Mame Marie Sy et Oumou Khayri Sarr mais aussi des joueuses au talent confirmé comme Yacine Diouf ou autres Bintou Diémé pour réaliser une bonne performance et préparer les futures conquêtes. Dans cette voie, le coach Moustapha Gaye a revu les ambitions dans cette 20e édition de l'Afrobasket. Il s'agit d'accéder au moins sur le podium africain.
LES D-TIGRESS DU NIGÉRIA POUR LA PASSE DE TROIS
Dans cet élan, les Lionnes vont devoir sortir les griffes, montrer plus de hargne et d'esprit de conquête sur les parquets de Yaoundé. Surtout dans une compétition où le Sénégal a cessé depuis quelques années d'être un intouchable voire cet épouvantail que toutes les adversaires redoutaient sur le tetaflex.
Des nations comme Angola, le Mali et surtout Nigéria, double championne d’Afrique en titre ont commencé à lui faire de l'ombre en contestant depuis quatre ans maintenant cette suprématie. Après avoir détrôné les Lionnes à la finale du dernier Afrobasket 2017 à Bamako en s’imposant sur le score de 65 à 48, les D-Tigress avaient fini de confirmer leur toute domination après avoir réalisant la meilleure performance d’une équipe africaine en Coupe du monde. Avec en prime une place de quart de finale au dernier mondial féminin de 2018 à Tenerife (Espagne). Elles resteront en effet sur cette performance en reconduisant le même scénario lors de la finale de l'Afrobasket disputée en 2019 à Dakar Arena. La bande à Astou Traoré et Mame Diodio, était encore désarmée pour contenir la solide et agressive formation Nigériane portée par Ezinne Kanu. Ce qui ouvrait au Nigeria un quatrième trophée continental après 2003, 2005 et 2017.
Outre le Nigéria, candidat à sa propre succession et le Sénégal, l'Angola menée par sa tonique meneuse d’origine américaine, Italee Lucas se présentera comme l’un des prétendants sérieux pour une troisième sacre après ceux de 2011 et 2013. Le Mali ou encore le Mozambique, qui comptent depuis plusieurs éditions parmi les plus assidus au podium. Le coup d'envoi de la compétition sera donné ce vendredi 17 septembre à Yaoundé avec un match dans les 4 groupes.
OMAR DIAW
SONKO ET DIAS CRIENT AU COMPLOT GOUVERNEMENTAL
Les membres du mouvement Y’en a marre étaient en conférence de presse, ce jeudi, pour se prononcer sur l’affaire de leurs camarades Simon et Kilifeu. Ils ont également recueilli la solidarité de leaders politiques de l’opposition.
Les membres du mouvement Y’en a marre étaient en conférence de presse, ce jeudi, pour se prononcer sur l’affaire de leurs camarades Simon et Kilifeu. Ils ont également recueilli la solidarité de leaders politiques de l’opposition.
Sonko : « L’Etat a fabriqué une entreprise systématique de ciblage et de destruction »
Présent lors de la conférence de presse, Ousmane Sonko, président du Pastef, a opté pour la piste du complot contre les deux membres de Y’en A Marre : « L’entreprise de destruction d’un mouvement aussi important que Y’en A Marre dans ce pays a déjà échoué. S’ils ne peuvent pas détruire le mouvement par la voie judiciaire, ils le feront moralement. Mais ça ne passera pas. Les faits n’existent pas. Et même s’ils existaient, on ne peut pas faire le lien avec le mouvement ».
Revenant sur les raisons de sa présence aux côtés des activistes, il explique : « Je suis là parce que lors des évènements de mars, ce mouvement était venu m’apporter son soutien. Ils m’ont dit qu’ils n’ont rien à voir avec la politique mais ils sont là pour préserver la démocratie. On est lié à ce mouvement pour préserver nos ressources naturelles. Par ailleurs, le procureur Serigne Bassirou a dit aux membres de Y’en a marre que vous aurez des problèmes parce qu’ils me soutenaient e. Il leur a dit que Sonko ira en prison et va pourrir derrière les barreaux. C’est pour, entre autres, toutes ces raisons que nous sommes aux côtés de Y’en A Marre. Si ce mouvement et d’autres n’étaient pas là au mois de mars, je ne serais pas là en ce moment. Si ça demande de passer par des manifestations dans la rue, nous serons dans la rue. Judiciairement aussi nous ferons tout ce qu’il faut ». À en croire Ousmane Sonko, les véritables problèmes du Sénégal sont : le Doyen des juges, le Conseil constitutionnel, la Cour suprême et le Procureur. Cependant, il interpelle la justice qui, selon lui, doit s’acquitter de sa tâche au nom du peuple et pas au nom du président Macky Sall. « Personne ne peut arrêter un peuple qui dit non. Ils ont fabriqué une entreprise systématique de ciblage et de destruction. Cette affaire est vide », a-t-il conclu.
Barthélemy Dias : « Je suis la prochaine cible »
Babacar Diop de Fds (forces démocratiques du Sénégal) a aussi pris part à cette conférence de presse. Il a rappelé que ce mouvement est une institution dont les Sénégalais ont besoin. Pour lui, ce mouvement doit être défendu. Même tonalité chez Guy Marius Sagna qui exprime toute sa solidarité et son soutien à ses frères et sœurs de Y’en a marre. « Nous avons constaté qu’il y a une entreprise de démantèlement, de liquidation de ce mouvement, proteste-t-il. J’ai beaucoup voyagé avec Kilifeu cette année. Nous avons tous regardé ces vidéos mais, nous laissons la justice faire son travail. Nous regrettons la posture de certains propos dans la vidéo. Mais cette affaire est un prétexte pour faire oublier la cherté de la vie ».
S’exprimant par la même occasion, Barthelemy Dias a estimé que le cas des députés relève du flagrant délit. « Il n’y a pas de procédure de levée de l’immunité parlementaire, regrette-t-il. Pour le cas de Kilifeu et Simon on ne doit pas instruire. Les faits sont là et c’est du flagrant délit. Cette affaire doit être jugée rapidement. L’instruction dans ce dossier est une prise d’otage. Et la procédure de levée de l’immunité parlementaire c’est de la foutaise déguisée », a déclaré Barth selon qui, il "est la prochaine cible de Macky parce qu’ayant des ambitions politiques pour Dakar"
Macky Sall à Touba puis aux États-Unis
Le chef de l’Etat, qui était à Accra pour prendre part au sommet des chefs d’Etat de la Cedeao, est de retour à Dakar depuis hier. Macky Sall et ses collègues ont réitéré leur ferme opposition aux coups d’État perpétrés au Mali et en Guinée avant d’appeler au retour à l’ordre constitutionnel. Samedi le chef de l’Etat est attendu à Touba pour inaugurer l’hôpital de Touba, un joyau qui renforce la chaine infrastructurelle du pays. Le Président Sall reprend les airs le lendemain pour New York où il prendra part à l’assemblée générale annuelle des Nations unies.
La Cedeao veut des élections dans 6 mois en Guinée
La Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la (CEDEAO), qui s’est réunie hier en session extraordinaire à Accra, sous la présidence de Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, a pris plusieurs décisions pour contrer la junte en Guinée pour le retour à l’Etat de droit. La Conférence décide du maintien de la suspension de la Guinée de toutes les instances de la Cedeao jusqu’à la restauration de l’ordre constitutionnel. La Cedeao exige la tenue, dans un délai de 6 mois, des élections présidentielles et législatives pour la restauration de l’ordre constitutionnel. Les chefs d’Etat brandissent des sanctions ciblées conformément aux protocoles de la Cedeao, impliquant l’interdiction de voyage des membres du CNRD ainsi que des membres de leurs familles et le gel de leurs avoirs financiers. A ce propos, ils sollicitent l’appui de l’Union Africaine, de l’Union européenne, des Nations unies et des partenaires multilatéraux et bilatéraux pour la mise en œuvre des dites sanctions. Aussi souhaitent-ils l’interdiction aux membres du CNRD d’être candidats à l’élection présidentielle. La Conférence exigence la libération immédiate et sans condition du Président Alpha Condé. Toutefois, la Cedeao est disposée à accompagner la Guinée dans la résolution rapide de la crise et la préparation des élections. La conférence a demandé au Président Nana Addo d’aller en Guinée dès que possible afin de notifier en personne les décisions de la Cedeao.
La Cedeao préoccupée par la lenteur du processus au Mali
Restons au sommet extraordinaire de la Cedeao pour souligner que la conférence des chefs d’Etat demeure très préoccupée par la lenteur dans la préparation des élections prévues au Mali pour fin février 2022. Les chefs d’Etat réitèrent leur demande pour un respect strict du calendrier de la transition devant conduire à la tenue effective des élections dans le délai non négociable de février 2022. A cet effet, il est demandé aux autorités de la transition malienne de soumettre, au plus tard à la fin du mois d’octobre, le chronogramme devant conduire aux étapes essentielles pour les élections de février 2022. La Conférence décide de sanctions ciblées contre tous ceux dont les actions impactent négativement sur le calendrier de la transition. Aussi, la conférence condamne-t-elle les arrestations continues ainsi que l’incarcération de leaders politiques et anciens dignitaires par les autorités de la transition. Elle demande leur traitement judiciaire conformément à l’état de droit et au respect des droits de l’Homme. Au plan sécuritaire, ils dénoncent la volonté des autorités de la transition d’engager des compagnies de sécurité privées au Mali.
Retour de parquet pour les 23 habitants de Diass…
Les 23 habitants de Diass qui ont été arrêtés par la gendarmerie lors des manifestations violentes à Diass (Mbour) attendent toujours d’être édifiés sur leur sort. Ils ont été déférés hier au parquet de Mbour. Mais leur face-à-face avec le procureur du Tribunal d’Instance de Mbour n’a pas eu lieu. Finalement, ils ont bénéficié d’un retour de parquet. Parmi les personnes arrêtées, figurent deux femmes dont l’une serait en état de grossesse. Selon nos sources, dans la journée du mercredi, la femme enceinte a été évacuée au district sanitaire de Popenguine parce qu’elle souffrait.
…La gendarmerie décampe des lieux
Restons sur ce litige foncier qui a dégénéré mercredi dernier pour dire qu’on tente d’apaiser la tension d’autant que les populations qui sont prêtes à y laisser leur vie préparent une deuxième manifestation pour aujourd’hui. Pour éviter des affrontements ce vendredi, l’Apix a arrêté les travaux de terrassement du site litigieux. Et les gendarmes qui avaient campé dans le village depuis quelques jours ont quitté les lieux. Pour rappel, la commune de Diass dont plus de 75% de son assiette foncière sont occupés par les projets de l’Etat, veut que la zone litigieuse de 31 ha serve d’extension aux habitants du village de Sakhirate. Malgré les démarches menées par la municipalité dans le passé, l’Apix n’a pas donné une suite favorable à cette requête. Pourtant, cette assiette leur a été donnée par le Président Abdoulaye Wade en 2007.
Grand Magal : la Sonatel renforce son dispositif
Le Groupe Sonatel n’a pas lésiné sur les moyens pour une meilleure couverture du grand magal de Touba. A ce propos, le groupe a renforcé son dispositif technique à Touba. Il va permettre un meilleur écoulement du trafic téléphonique mobile et internet avec les extensions réalisées sur le réseau fibre optique pour les abonnés résidentiels et entreprises, la couverture réseau en 4G+ de l’autoroute «Ila Touba», la diffusion de l’évènement en direct sur Internet avec la mise à disposition de liaisons spécialisées très haut débit et de forfaits téléphoniques illimix pour le comité d’organisation, et le déploiement de la connectivité dans les Espaces Presse ainsi que des offres spéciales dédiées aux clients et pèlerins. Dans le même sillage, la Sonatel a ouvert sa deuxième agence commerciale Orange Sokhna Mame Diarra Bousso à Touba Mosquée, pour une prise en charge améliorée de sa clientèle. Pour ce qui est de sa contribution au Magal, la Sonatel a mis à la disposition du comité d’organisation 50 bâches à eau de 5 m3 d’eau, d’eau minérale et de kits anti-covid-19 en plus des «berndel ak Orange» avec les Marmites du Cœur. En plus de cela, il y a la modernisation et la digitalisation de la médiathèque à «Daaray Kaamil».
Orange va céder 1% de plus de son capital aux salariés
Le groupe Télécoms français Orange a annoncé une nouvelle ouverture de son capital à ses salariés, notamment ceux d’Afrique. Baptisée Together 2021, l’opération porte sur environ 1% du capital. Cette opération tournera sur un plafond maximum de souscriptions d’une valeur de 260 millions d’euros. Elle sera réalisée par une cession d’actions existantes qui seront rachetées préalablement par Orange dans le cadre de son programme de rachat. Ce nouveau programme d’actionnariat salarié, le 12e, court du 17 septembre au 1er décembre, selon Ecofin. L’annonce du prix de souscription devrait intervenir le 3 novembre, selon Orange. Il ne devra pas excéder 24 euros. Les actions, quant à elles, ne seront disponibles que vers le 1er juin 2026. Selon Stéphane Richard, Together 2021 constitue une nouvelle étape pour atteindre l’objectif de 10% d’actionnariat salarié à terme et associer toujours plus étroitement les salariés à l’évolution du Groupe et à ses perspectives. Le communiqué d’Orange renseigne toujours qu’au 30 juin 2021, 80% des salariés du groupe (et 88% des salariés d’Orange en France) étaient actionnaires de l’entreprise. Les salariés ou anciens salariés actionnaires détenaient 6,50 % du capital et près de 10% des droits de vote.
Affrontements
La tension ne baisse toujours pas entre l’équipe de Bokké Dialloubé et celle de Pété. En effet, suite à leurs affrontements à coups de machettes dimanche et lundi derniers lors d’un match de foot, les jeunes de ces deux localités se regardent toujours en chiens de faïence. Regrettant cette scène de violence qui a fait plusieurs blessés dans les deux camps, le président de l’Union sportive de Pété, Mamadou Souleymane Mbaye, est sorti de sa réserve pour livrer sa version des faits. Dans un communiqué parvenu à «L’As», il pointe un doigt accusateur sur les organisateurs du tournoi. A l’en croire, après la qualification de leur équipe en quart de finale face à Bokké Dialloubé, ils ont fait l’objet d’intimidations de la part de gendarmes et des organisateurs. Ainsi à la mi-temps, ces derniers les ont empêchés de s’échauffer en confisquant leur ballon. Il ajoute qu’au cours de la rencontre, ils ont constaté que certains jeunes détenaient des armes blanches. Pire, se désole Mamadou Souleymane Mbaye, au lendemain de la rencontre, les supporters de Bokké se sont déplacés en masse jusqu’à Pété, armés de couteaux et de machettes menaçant les habitants et les invitant à la bataille. Il demande ainsi aux organisateurs de renforcer la sécurité afin de mieux assurer le bon déroulement des matchs ou d’arrêter le tournoi pour éviter le pire.
Tension en l’air
Elles ne comptent pas cette fois ci se plier à la décision du Préfet de Dakar. Les neuf organisations qui avaient déposé pour la deuxième fois une autorisation de marche contre la vie chère sont décidées à braver l’arrêté interdisant la procession. Il s’agit de «Noo Lank», Y en a marre, Frapp, Africa First, Ataw, FDS les Guélewars, luttons contre l’indiscipline, Taxawu Askan wi etc. Face à la presse hier, leur porte-parole du jour, Guy Marius Sagna, prévient qu’ils défieront le préfet de Dakar. Guy Marius Sagna et Cie se disent scandalisés par le piètement de leurs droits, parce que la marche est inscrite dans la constitution. Il prévient que le Président Macky Sall joue avec le feu et qu’ils n’accepteront pas de souffrir sous le poids de la hausse des prix de riz, d’huile etc. Une marche est également prévue en même temps à Tivaouane et à Louga.
Felwine Sarr
Le Président Macky Sall a adressé ses félicitations à l’universitaire Felwine Sarr qui œuvre pour la restitution du patrimoine culturel africain. Il associe aux félicitations l’acteur Omar Sy dont la carrière est couronnée de succès. Felwine Sarr et Omar Sy se retrouvent sur la liste des 100 personnalités les plus influentes publiée par le «Time».
DROIT DE REPONSE
Il a été relaté par une certaine presse que « la Cour des Comptes fouille et épingle le maire de Pikine Nord, Amadou Diarra ». La Commune de Pikine Nord, son conseil municipal, son maire Amadou Diarra et toute son administration s’offusquent de cette publication. Les faits relatés, les manquements évoqués et les affirmations supposées des sources de ces publications ne sont nullement vrais. Nous nous offusquons aussi du fait qu’on n’a pas pris la peine de vérifier les informations. Tels sont les faits, les vrais. La Cour des comptes, dans le cadre de son programme 2021, a dépêché une mission de contrôle des gestions 2017 à 2020 de la Commune de Pikine nord, comme cela se passe fréquemment dans toutes les institutions publiques du Sénégal. Ladite mission a été lancée le vendredi 16 juillet 2021 à 09h. Pour cause d’indisponibilité, les vérificateurs n’ont pu se déplacer et n’ont effectivement commencé les auditions que le lundi 13 septembre 2021 (il y a donc trois jours). Comment une mission de contrôle devant durer 3 mois, lancée il y a 3 jours, peut-elle aboutir à un rapport « épinglant» qui que ce soit ? La mission a débuté, les contrôleurs ont été accueillis à bras ouverts et mis dans de bonnes conditions de contrôle. Toute la documentation sollicitée leur a été envoyée par courrier physique sur bordereau dûment déchargé ou par courriel. Il n’y a même pas encore un pré-rapport, on évoque, entre autres, des griefs faits au Maire. La Commune de Pikine Nord, son conseil municipal et toute son administration, attachée aux valeurs de la bonne gouvernance et de la transparence, soutient son Maire. Par ailleurs, le maire souhaiterait que la Cour termine, le plus rapidement, sa mission et publie le rapport.
Le Président Macky Sall a quitté Dakar ce jeudi matin pour rallier la capitale ghanéenne, Accra. Le chef de l’Etat sénégalais va prendre au Sommet extraordinaire de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sur la situation en Guinée avant de revenir à Dakar dans la journée.
La situation en Guinée sera au menu de cette nouvelle réunion de la CEDEAO. Il s’agira d’examiner le rapport produit par la délégation dépêchée récemment à Conakry par l’organisation sous régionale suite au putsch perpétré le 5 septembre dernier par le Comité national du rassemblement et du développement (CNRD) dirigé par le Lt Colonel Mamady Doumbouya.
La mission en question forte de quinze membres était conduite par la ministre ghanéenne des Affaires étrangères, Shirley Ayorkor Botchwey. Les missionnaires ont pu rencontrer le président déchu Alpha Condé. Ce dernier, en bonne santé, refuse de signer sa lettre de démission comme le lui conseille le président bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embalo.
Pour rappel, dans une précédente réunion, la CEDEAO a suspendu la Guinée de ses instances, qualifiant le coup d’État à une "violation manifeste".
Nous y reviendrons !
PAR MAMOUDOU IBRA KANE
VIDEO
LE PRINTEMPS DES COLONELS
Emedia |
Mamoudou Ibra KANE |
Publication 17/09/2021
Le coup d’Etat du 5 septembre en Guinée contre le Président Alpha Condé est un miroir. Miroir aux alouettes ? Septembre-Octobre, mois bénis ou mois maudits au pays de Sékou de Touré. Chaque président de la République, sous nos tropiques africaines en tout cas, a dû se voir dans l’image piteuse de l’homologue déchu. Si le pouvoir présidentiel symbolise la puissance avec la distance, le prestige et l’autorité qui s’y rattachent, l’on a dû se dire dans bien des palais africains : « finalement, tout cela n’est… qu’illusion. »
Inversement, le colonel Mamady Doumbouya, auteur à 41 ans du putsch contre un vieux président, n’a certainement pas manqué de donner des idées, noires ou lumineuses, à bon nombre de ses « frères » d’armes à travers le Continent. Les sorts subis récemment par des présidents civils confortent la thèse d’un retour en force des coups d’Etat militaires en Afrique. Avant le colonel Doumbouya, c’était le coup du colonel Assimi Goïta contre un président IBK très affaibli, au Mali voisin. Le voisinage est contagieux (Dëkkëndo day walle). Le Printemps des colonels en Afrique ? Fort probable.
Le coup de force du « 5 Septembre » guinéen est tout sauf une bonne nouvelle pour la démocratie quand bien même le président déchu avait réussi à empester la situation politique dans son pays et la sous-région. Entre un pouvoir civil illégitime et une junte militaire immature - avec ses débuts tatillons – c’est comme la peste et le choléra. Certes, on ne s’apitoie pas sur le sort d’Alpha Condé, sauf à vouloir verser des larmes de crocodiles sur la déchéance d’un mutant politique ou variant comme l’a relevé le très inspiré journal sénégalais, Le Quotidien.
Néanmoins, s’ériger en avocat défenseur des coups d’Etat par le simple fait qu’on est contre un troisième mandat, c’est céder, au mieux, à l’émotion. Au pire, à une colère mal placée. Or, la colère est mauvaise conseillère. Même à supposer que celui qui l’incarnait avait commis tous les péchés d’Israël, c’est trop facile de prendre le pouvoir juste parce qu’on a provoqué un « coup de foudre » chez les belles femmes guinéennes appréciant la belle corpulence de l’ancien légionnaire français, à l’occasion d’une belle parade militaire. Propos sortis de la bouche du pauvre Alpha Condé. Bourreau des cœurs, bourreau de président. Même en amour on se méfie des coups de foudre. Ils peuvent se transformer en pluie… de foudres. Condé l’a appris à ses dépens.
Du côté de Bamako, il faudra être attentif à la grosse colère de Paris contre Moscou. Le Quai d’Orsay et le ministère de la Défense français n’ont pas goûté, mais alors pas du tout, l’implication de plus en plus grande de la Russie dans les affaires maliennes. Manifestement le contrat que le gouvernement malien s’apprêterait à signer avec la société de sécurité privée russe, Wagner, est une pilule qui ne passe pas du côté de l’Elysée. La volonté de « dégagisme » de la France prêtée au nouvel homme fort du Mali, le colonel Assimi Goïta au profit de Vladimir Poutine, est apparemment mal vécue par Emmanuel Macron. Paris mettrait sur la table le retrait total de ses soldats du territoire malien pour protester contre l’éventuelle arrivée de Wagner, donc de la Russie.
La France est en train de mobiliser tout le ban et l’arrière-ban de sa diplomatie pour faire reculer Moscou. Les signes d’une instabilité et d’une insécurité chroniques de l’Afrique de l’Ouest, voire du continent tout entier, sont en train de se mettre en place.
Attention, le danger est dans l’air ! Quand deux éléphants se battent, l’herbe en souffre. S’il y a un pays qui doit surveiller ses arrières au milieu de ce puzzle géopolitique, c’est bien le Sénégal. Le pétrole et le gaz attirent les puissances d’Etat et d’argent comme le sang attire les fauves. La perspective de l’élection majeure de 2024 n’en est pas moins une raison supplémentaire pour qu’on redouble de vigilance. La classe politique en première ligne et la société dans son ensemble, ne doivent pas le perdre de vue.
Encore moins le nord. Un pays qui veut avancer dans un contexte si lourd de menaces est un pays qui échappe, un tant soit peu, ne serait-ce que pour un temps, à la tyrannie des prochaines élections.