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17 septembre 2025
DAKAR, LA PAUVRETÉ GAGNE DU TERRAIN
Mardi dernier, la très crédible ANSD affichait la pauvreté galopante au Sénégal. Ce qui fera sortir le ministre de l’Economie, Amadou Hott de ses gonds. Et pourtant, comme, le disait Galilée, "elle est là" visible et palpable
Après les polémiques et autres interprétations consécutives des résultats de l’enquête de la ANSD (Agence nationale de la statistique et de la démographie), le Ministre de l’économie a fait une sortie pour apporter des éclaircissements sur l’interprétation des chiffres qui selon lui sont mal lus. Pourtant, en se focalisant sur le vécu quotidien des ménages, les propos du ministre ne riment pas avec la condition de vie des populations.
En collaboration avec la Banque Mondiale, la ANSD a sorti les résultats sur l’enquête harmonisée sur les conditions de vie des ménages. Ce qui a poussé le très réservé Ministre de l’économie, du Plan et de la Coopération Internationale, Amadou Hott a effectué une sortie pour donner une meilleure lisibilité des résultats de l’enquête qui, d’après plusieurs interprétations et exploitations notamment de la presse, le traduisent par une augmentation de la pauvreté. Pourtant les ménages ne prennent pas le contrepied de l’ANSD. Au contraire !
Les personnes interrogées affirment que leurs conditions de vie sont de plus en plus difficiles. Ce, nonobstant les efforts fournis par l’Etat avec notamment les bourses familiales. Entre les trois repas, la prise en charge des enfants, le loyer, la vie chère entre autres, les chefs de famille peinent à subvenir à tous les besoins. Philippe. B soutien de famille et par ailleurs, tradipraticien nous confie que «il n’y a pas d’avancement, la vie est très difficile. Les gens n’ont pas de travail. Ici, dans cette maison, nous sommes 8 hommes et seul mon neveu et moi travaillons».
Avec son statut qui le met en contact avec différentes personnes, il poursuit «beaucoup de gens viennent vers moi pour me demander de les aider à avoir un travail. J’en ai eu tellement de cas, et avoir un travail reste la plus grande préoccupation des populations». Un autre constat est que dans beaucoup de familles, les femmes s’occupent des dépenses. C’est ce qui les pousse à faire de petits commerces, des travaux de ménage. C’est le cas de cette dame d’une soixantaine T. S, de blanc vêtue trouvée sous le soleil en train de séparer à l’aide d’un tamis des bétons destinés à la construction du sol. Avec un sourire forcé elle confie: «la vie est très dure. Je fais ce travail pour venir en aide à ma famille. J’ai des enfants qui ont fini d’étudier et qui n’ont toujours pas trouvé un travail».
Si les uns mettent l’accent sur le manque de travail, Amy Séne, elle, se plaint de la vie chère. «Tout est cher. La viande et l’huile ont augmenté. J’ai peur que nous en venons à un stade où manger deviendrait un luxe. En plus, les riches s’entraident entre eux, les pauvres deviennent de plus en plus pauvres. Il n’y a pas assez de solidarité alors que ces conditions devraient nous encourager davantage à plus de solidarité», lance-t-elle.
Parler de la réalité de la pauvreté pourrait se justifier par l’incapacité d’assurer les trois repas habituellement servis notamment le diner où désormais chacun se débrouille à sa façon, selon plusieurs témoignages. Sans occulter la transformation des céréales pour préparer et vendre de la bouillie dans différents quartiers de Dakar. Même dans certains quartiers dits résidentiels où des vendeuses de coucous ont fini par élire domicile. Ces plats jadis utilisés comme désert, sont en passe de devenir le diner dans beaucoup de familles.
A cet effet, Siga Sène vendeuse de couscous nous apprend d’ailleurs que la demande est très forte et qu’elle ne parvient plus à satisfaire tous ses clients. En témoigne les longues files d’attente d’une clientèle composée de toutes les couches sociales. «Des femmes accompagnées de leurs enfants et /ou de leurs maris achètent le couscous avec une sauce de leur choix. J’ai des fois envie de leur dire aller préparer pour leur famille mais vu la situation économique et les activités qu’elles se donnent pour vivre décemment, préparer le diner devient difficile et presque impossible», confie-t-elle.
Par Alassane THIAM
COUP D’ÉTAT EN GUINÉE, DES APPLAUDISSEMENTS INQUIÉTANTS
Peut-on accepter qu’un président de la République « mal élu » soit démis de son titre par un militaire dont la fonction n’est pas de gouverner en temps de paix, mais de défendre le territoire national ?
Après plus de soixante années d’indépendance, l’Afrique n’a pas vaincu ses vieux démons. En effet, les coups d’état sont des labels de ce continent qui a du mal à apprécier la joie d’une démocratie apaisée. Certains dirigeants considèrent que la démocratie est un vilain mot importé de l’Occident sur lequel ils s’appuient pour asseoir leur légitimité pour ensuite le piétiner avec l’aide des conseils constitutionnels très bien formés à l’école occidentale mais qui ont oublié la déontologie et leur rôle premier.
Alpha Condé, célèbre opposant guinéen depuis l’indépendance est arrivé démocratiquement au pouvoir en 2010, après un combat acharné contre Sékou Touré, puis Lansana Conté. Cet ancien étudiant, militant et combattant pour la cause africaine avait fondé beaucoup d’espoir pour redresser une Guinée gangrénée par une corruption et une pauvreté galopante.
Onze ans au pouvoir ne lui ont pas permis de sortir son pays de la misère : les infrastructures peinent à se développer. Les résidents ou étrangers séjournant à Conakry parlent d’une capitale sans électricité durable et un manque d’eau criard. Des groupes électrogènes pullulent partout et polluent la ville entière.
Alpha Condé a tripatouillé la Constitution pour se présenter à un troisième mandat présidentiel malgré les protestations de la société civile et de l’opposition guinéenne. Il fut bien entendu élu à 83 ans pour un troisième mandat. L’arrestation du maître de la Guinée par Mamady Doumbouya, militaire aguerri, a donné lieu à une condamnation timide de la CDEAO (Communauté Economique Des Etats de L’Afrique de L’ouest) et de certains dirigeants africains. Il me semble important de nous reposer la question de la démocratie en Afrique.
Dans cette situation, nous sommes en face de deux non-ayants droit. Le premier voulait mourir sur le trône, le second a usurpé le pouvoir sous les applaudissements gênés des défenseurs de la démocratie. Peut-on accepter qu’un Président de la République «mal élu» soit démis de son titre par un militaire dont la fonction n’est pas de gouverner en temps de paix, mais de défendre le territoire national ? Je pense que la jeune démocratie africaine est encore très fragile car certains dirigeants la subissent. Ils détiennent actuellement les plus grandes longévités au pouvoir qui avoisinent les 40 ans de mauvais et déloyaux services rendus à leur peuple.
Le souci se situe également dans la prise de pouvoir des militaires, toujours applaudie naturellement par un peuple en souffrance et qui l’accaparent jusqu’à la prochaine chaise musicale. Le coup d’état inévitable en Guinée est très inquiétant. Il nous met dans une injonction paradoxale qui nous conduit à applaudir à petit bras le départ d’un ennemi de la démocratie et porter en triomphe un militaire qui n’a pas reçu les suffrages du peuple.
La démocratie en Afrique est très vacillante et sa mort est toujours différée. Le Sénégal demeure pour l’instant une exception, malgré des imperfections constatées régulièrement. Je pense qu’un coup d’état ne doit pas être applaudi, mais déploré. Les premiers actes des militaires guinéens sont là pour le témoigner : «Alpha Condé doit signer sa démission, sinon il sera jugé». Ses victimes supposées ne verront donc jamais un procès équitable, si l’ancien Président guinéen s’exécute. Au risque de me tromper, Je pense que les nouveaux patrons de la Guinée ne quitteront jamais le pouvoir, c’est une tradition en Afrique…
CASA SPORTS EN FINALE
Les Ziguinchorois connaitront leurs adversaires de finale ce dimanche à l'issue de l’autre demi-finale entre l’As Pikine et vainqueur du derby mbourois entre Diambars et Demba Diop
Le Casa Sports s'est hissée hier, mercredi 15 septembre, en finale de la Coupe du Sénégal en remportant la demi-finale qui l'a opposée au stade Aline Sitoé, au Stade de Mbour. Les Ziguinchorois connaitront leurs adversaires de finale ce dimanche à l'issue de l’autre demi-finale entre l’As Pikine et vainqueur du derby mbourois entre Diambars et Demba Diop
L e Casa sports a décroché hier, mercredi 15 septembre, son ticket pour la finale de la Coupe du Sénégal en remportant au stade Aline Sitoé Diatta, la demi-finale qui l'a opposée au stade de Mbour. Les Ziguinchorois se sont imposés sur la marque de 2 à 0 avec les réalisations sur des penalties de Ousmane Diouf (8e min) et de leur buteur Lamine Djiarju (57e min).
Une nette victoire qui confirme la forme du moment de l'équipe fanion de Ziguinchor. Les Ziguinchorois ont en effet largement profité du tournoi de la Fraternité en Mauritanie, ayant regroupé il y a quelques jours, cinq équipes dont deux sénégalaises. Ce qui leur a permis d'avoir plus de compétitions et de prendre une bonne longueur d'avance et de terminer en force cette saison. Le tout devant leur public qui a été autorisé d'accéder au stade. ll reste aujourd'hui aux poulains de l'entraîneur Ansou Diadhiou de parachever leur saison en s'offrant un troisième coupe du Sénégal après celles de 1979 et 2011.
Un trophée qui sera cette année plus que symbolique puisqu'il ne sera pas cette année synonyme de qualification à la Coupe CAF, une place déjà attribuée à Diambars de Saly, dauphin de Tengueth FC. Le Casa Sports connaîtra son adversaire en finale dimanche dans l'autre demi-finale qui opposera l'As Pikine au vainqueur du quart de finale qui oppose les deux formations mbouroises que sont Dambars (L1) et Demba Diop (L2).
LES «LIONNES» GRILLENT LEUR DERNIERE CARTE
Volley Ball- 20ème championnats d’Afrique "Kigali 2021", Éliminées, les Lionnes tenteront de sauver l’honneur face au Rwanda
Le Sénégal a essuyé hier, mercredi 15 septembre sa deuxième défaite (3 sets à 0) face au Maroc pour le compte de la 2ème journée de la poule A de la 20e édition du championnat d'Afrique de volley-ball dames qui se jouent au Rwanda. Avec cette deuxième défaite les Lionnes grillent leur chance de qualification en demi-finale.
Éliminées, les Lionnes tenteront de sauver l’honneur face au Rwanda. L'équipe du Sénégal de volley-ball a perdu hier, mercredi 15 septembre son deuxième match dans la poule A des 20e championnats d'Afrique dames qui se disputent au Rwanda.
Après la défaite essuyée d'entrée face au Nigeria sur le score de 3 sets à 0 (25/16, 25/18, 25-22), l'équipe du Sénégal se devrait de se racheter face au Maroc pour espérer décrocher l'une des deux places de la poule A. Mais, dans ce duel de Lionnes la barre a encore été haute pour les Volleyeuses du Sénégal qui se sont inclinées sur le même score devant les Lionnes de l'Atlas par 3 sets à 0 (25/23, 25/17 et 25/14). Cette deuxième défaite est tout simplement synonyme d'élimination pour les volleyeuses du Sénégal..
Après le Nigéria et le Maroc, les protégées du technicien français François Winograd disputent leur troisième et ultime match de poule demain, vendredi 17 septembre, au Kigali Arena. Ce sera face au Rwanda, pays hôte du tournoi. Une ultime sortie où elles tenteront de sauver l'honneur et de repartir avec une victoire.
KEEMTAAN GI - SPLENDEURS ET MISERES
Ils sont véritablement très coriaces, ces gens du pouvoir ! Rien apparemment ne peut ébranler leurs certitudes. Leur vérité à eux ne peut souffrir de doute. Celle qu’ils détiennent fait foi et loi. Même quand les faits qu’ils contestent viennent d’un de leurs démembrements, ils trouveront à y redire. Le travail a été mal exécuté ou alors l’a été dans un contexte qui favorise la misère. Un charivari de mots… On pensait que, dès lors que c’est une de leurs agences qui a livré les statistiques, ils allaient se terrer et s’attaquer à la lutte contre la pauvreté. Toutes affaires cessantes, soulager des populations qui vivotent au jour le jour et cherchant le diable, qu’elles n’entrevoient même pas, pour lui tirer la queue. Chez ces gens du pouvoir, qui crèchent dans de luxueuses maisons les pieds dans l’eau, conduisent de belles bagnoles, voyageant quand ça leur démange avec des passeports diplomatiques et souvent aux frais du contribuable avec enfants et épouses, tout est beau dans ce charmant pays. Cette misère dont on parle, c’est ailleurs. Et ils n’ont pas tort. Ces poches de dénuement, c’est encore ailleurs. La population est tellement heureuse qu’elle ne cesse de manifester sa satisfaction au Chef à travers des marches. Elle en fait même à ce point que le Préfet de la capitale a décidé d’interdire ces processions. Quitte à les réprimer sévèrement. Mécontents, les gens ont décidé d’enfreindre l’interdit. Il faut bien qu’ils saluent la vision éclairée du Chef qui est à l’origine de cette splendeur. Lui qui a réussi à chasser la misère si bien que l’on mange à sa faim dans tous les coins et recoins du pays. Toutes ces tables de fortune et gargotes malfamées installées un peu partout dans la banlieue et où l’on vend des mets à deux sous, c’est l’expression vivante d’un pays en plein « Natangué ». Vous en doutez ? La pauvreté a assurément bien reculé ! Pourquoi souriez-vous bêtement ? KACCOOR BI
DIAMNADIO LA SPHÈRE MINISTÉRIELLE DU 2ÈME ARRONDISSEMENT DÉNOMMÉE HABIB THIAM
Le grand commis de l’Etat Habib Thiam a été immortalisé par le chef de l’Etat Macky Sall. L’ancien Premier ministre socialiste Habib Thiam, rappelé à Dieu en juin 2017, aura désormais son nom au fronton de la sphère ministérielle « SPHEREX » du 2ème arrondissement de Diamniadio qui abrite 10 ministères dont celui du Tourisme et des Transports aériens ou encore celui de l’Education nationale. Le projet de décret a été examiné et adopté en Conseil des ministres. Ainsi après Abdou Diouf (CICAD), Ousmane Tanor Dieng (sphère ministérielle 1er arrondissement), Macky Sall honore un autre baron du Parti Socialiste. Trois hommes qui ont un même compagnonnage socialiste se côtoient désormais ensemble. Décédé à l’âge de 84 ans, Habib Thiam a été deux fois chef de gouvernement sous le régime du président Abdou Diouf dont il était un ami très proche. Il a donc été Premier ministre de janvier 1981 à avril 1983, puis d’avril 1991 à juillet 1998. Il a également fait un bref passage à la tête de l’Assemblée nationale de 1983 à 1984. Habib Thiam fut aussi ministre sous le magistère du président Léopold Sédar Senghor. Grand athlète, il a eu à remporter des médailles dans les compétitions internationales.
PROGRAMMES AUDIOVISUELS MACKY VEUT UNE RÉGLEMENTATION RENFORCÉE
Le contenu des télénovélas sénégalaises irrite Macky Sall qui a déclaré avoir constaté ‘’la récurrence de la diffusion d’émissions et de films dont les contenus heurtent nos valeurs culturelles [et] républicaines’’. Le chef de l’Etat a ainsi demandé mercredi au ministre de la Communication et au Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) de ‘’renforcer l’encadrement’’ des contenus et programmes audiovisuels pour éviter ‘’la diffusion d’émissions et de films dont les contenus heurtent nos valeurs culturelles [et] républicaines’’. Pour mettre fin à la diffusion de tels contenus, il a demandé ‘’au ministre en charge de la Communication et au CNRA de dérouler les mesures législatives et réglementaires appropriées’’. Macky Sall les invite également à ‘’renforcer l’encadrement strict des contenus et programmes audiovisuels, conformément aux principes et valeurs de la République’’. Selon le communiqué du Conseil des ministres, il a relevé ‘’la publication des messages publicitaires qui remettent en cause l’image de nos institutions, l’autorité de l’Etat, l’unité nationale et la stabilité sociale’’.
LE JOOLA
Concernant la commémoration du naufrage du bateau ‘’Le Joola’’, prévue le 26 septembre, le président de la République a recommandé au gouvernement de ‘’prendre toutes les dispositions habituelles (…) en vue de la bonne organisation des cérémonies d’hommage à Dakar et à Ziguinchor’’. De même a-t-il évoqué, s’adressant au ministre de la Culture, ‘’la nécessité d’accélérer les travaux d’édification du mémorial-musée dédié aux disparus’’ de cette catastrophe survenue le 26 septembre 2002. Quant au ministre chargé des Finances, Macky Sall lui a demandé de ‘’renforcer significativement les ressources allouées à l’Office des pupilles de la Nation’’, les enfants dont les parents ont disparu dans le naufrage à l’origine de la mort de 1.863 personnes, selon un bilan des autorités étatiques.
‘’XËYU NDAW ÑI’’ LE LANCEMENT DES OPÉRATIONS DE FINANCEMENT PRÉCONISÉ
Le président de la République a invité mercredi le gouvernement à ‘’lancer sans délai’’ les opérations de financement en faveur des jeunes et des femmes, dans le cadre du Programme d’urgence pour l’insertion socioéconomique et l’emploi des jeunes ‘’Xëyu ndaw ñi’’. Il a exhorté ‘’le ministre des Finances et du Budget, les ministres sectoriels et le délégué général à l’Entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes à lancer sans délai, au niveau national, les opérations de financement, sur la base des nouvelles requêtes émanant des pôles emploi et entrepreneuriat des jeunes (via les comités de crédits locaux)’’, informe le communiqué du Conseil des ministres. Le chef de l’Etat a tenu à rappeler ‘’l’importance primordiale qu’il accorde à l’accélération du déploiement des financements destinés aux jeunes et aux femmes, dans le cadre du Programme d’urgence pour l’insertion socioéconomique et l’emploi des jeunes ‘Xëyu ndaw ñi’‘’. ‘’Ce programme inclusif consacre la territorialisation équitable des financements par département et par commune’’, selon le communiqué du Conseil des ministres. Macky Sall a rappelé ‘’l’urgence du financement prioritaire des artisans du Sénégal, avec le concours de leurs organisations professionnelles et des chambres des métiers’’. Le président de la République a décidé de ‘’réorienter’’ des allocations budgétaires d’un montant de 450 milliards de francs CFA au moins, sur trois ans, dont 150 milliards pour cette année. Ce financement est destiné au Programme d’urgence pour l’emploi et l’insertion socioéconomique des jeunes, qui prévoit notamment le recrutement de 65.000 jeunes. Lors du Conseil des ministres, il a par ailleurs souligné que le projet de construction des maisons de la jeunesse et de la citoyenneté ‘’constitue une priorité pour l’action gouvernementale’’. A ce propos, il a demandé aux membres du gouvernement impliqués dans le projet ‘’de mettre en œuvre toutes les diligences requises, en vue d’accélérer les travaux prévus dans les huit premiers départements ciblés (Pikine, Guédiawaye, Fatick, Kaolack, Goudiry, Vélingara, Matam et Podor)’’.
STATIONS ELTON DES BONS DE CARBURANT INDÉSIRABLES
Qu’est ce qui se passe entre la compagnie pétrolière Elton et l’Etat ? Y-a-t-il une crise de partenariat entre Elton et les pouvoirs publics ou autres sociétés étatiques ? La réponse se trouve à la Station-Eton sise Front de Terre à Dakar où les bons de carburant de l’Etat sont indésirables. « Notre direction générale a donné des instructions de ne plus prendre des bons de carburant en provenance de l’Etat jusqu’à nouvel ordre… » a fait savoir un pompiste à un fonctionnaire venu s’approvisionner. C’était avant-hier ou mardi 15 septembre 2021 au environ de 22 heures. Ce jour-là, et dans cette station Elton, du moins selon notre haut fonctionnaire, presque tous les détenteurs de bons de l’Etat sont rentrés bredouilles. « Et dès que vous arrivez, le pompiste vous conseille ne pas perdre du temps si toutefois vous détenez des bons de carburant » a précisé notre fonctionnaire dont la voiture est tombée en panne sèche. Souhaitons que la direction générale d’Elton apporte des explications par rapport à cette décision de déclarer les bons de carburant de l’Etat… non grata.
ALIOUNE TINE SUR LE 3E MANDAT LE PUTSCH OU L’INSURRECTION !
La pertinente sortie de notre Alioune Tine national sur le troisième mandat en Afrique n’a pas encore fini de faire le tour du monde. Interviewé par la radio Rfi, le président fondateur d’« Afrikajom Center » s’est attristé de la fin du cycle de démocratisation en Afrique de l'Ouest en prenant l’exemple de la Guinée du président Alpha Condé et de la Côte d’Ivoire d’Alassane dont les régimes ont taillé sur mesure un 3e mandat illégal pour se maintenir au pouvoir. Alioune Tine a aussi fustigé la monarchie au Tchad avec sa Majesté Déby II. Toujours au micro de Rfi, Alioune Tine a déploré la crise démocratique que traverse la sous-région à cause des troisièmes mandats et des fraudes électorales. « Ce sont des formes de coups d’État dont on parle très peu, sur lesquelles, effectivement, ni l’Union africaine ni la Cedéao ni non plus la communauté internationale ne disent mot » a dénoncé notre compatriote. A en croire l’ancien président de la Raddho, « nous avions des formes de coups d’État constitutionnels, on changeait la Constitution pour rester au pouvoir et maintenant, nous avons des coups d’État militaires. Les coups d’État militaires c’est bruyant, c’est les galons, ça se voit tout de suite. Maintenant, un coup d’État militaire, c’est le symptôme des dysfonctionnements démocratiques, c’est les symptômes des pathologies démocratiques. Les gens les prennent comme des remèdes, mais ce ne sont pas les bonnes réponses ! Il faut qu’on fasse attention, pour qu’on ait des institutions qui soient fortes, parce que nous avons un hyper présidentialisme, des pouvoirs absolus, des pouvoirs qu’absolument rien ne limite. C’était le cas effectivement en Guinée et le résultat, c’est ce qu’on vient de voir… » s’est désolé Alioune Tine. Puis, il s’est focalisé largement sur le phénomène des putschs devenu un brutal et rapide mode de scrutin en Afrique. « Nous sommes dans une situation où, c’est sur le plan endogène que le réveil doit se faire. On ne peut pas compter sur l’extérieur, aujourd’hui, pour dire : nous allons améliorer la situation en Afrique. Il est évident que les gens — les putschistes — vont avancer ! Je pense que, s’il n’y avait pas eu de putsch au Mali, il n’y aurait pas eu de putsch au Tchad ni de putsch en Guinée. Donc il faut faire extrêmement attention. Comme on dit, la contamination est vraiment possible dans certains pays qui vont persister à l’autoritarisme, à se crisper, à garder le pouvoir, à ne pas respecter les limitations de mandat…Soit, c’est le putsch, soit, c’est les insurrections. C’est inévitable ! » a alerté Alioune Tine sur les ondes de Rfi.
SenePlus publie ci-dessous, les nominations prononcées au Conseil des ministres du 15 septembre 2021.
"AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le président de la République a pris les décisions suivantes :
Monsieur Baye Moctar DIOP, Conseiller des Affaires étrangères principal, précédemment Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal en République fédérale démocratique d'Ethiopie et Ambassadeur, Représentant permanent auprès de l'Union Africaine à Addis-Abeba, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Sa Majesté Philippe, Roi des Belges, avec résidence à Bruxelles, en remplacement de l'Ambassadeur Amadou DIOP, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
Monsieur Mohamed Lamine THIAW, Conseiller des Affaires étrangères principal, précédemment Ministre - Conseiller à l'Ambassade du Sénégal au Japon, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Madame Sahle-Work Zewde, Président de la République fédérale démocratique d'Ethiopie, et Ambassadeur, Représentant permanent auprès de l'Union Africaine à Addis-Abeba, en remplacement de Monsieur Baye Moctar DIOP, appelé à d'autres fonctions.
Monsieur Youssoupha DIOP, Professeur d'Enseignement moyen principal, est nommé Consul général de la République du Sénégal à Casablanca (Royaume du Maroc), en remplacement de Monsieur Massamba SARR, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
Monsieur Babou SENE, Chancelier des Affaires étrangères principal de classe exceptionnelle, est nommé Consul général de la République du Sénégal à Dakhla (Royaume du Maroc).
Monsieur Abdoulaye SY, Ingénieur technologue en génie électromécanique, est nommé Directeur des Equipements scolaires au Ministère de l’Education nationale, poste vacant.
Le président de la République a également procédé à la nomination de Professeurs titulaires et de Professeurs assimilés au niveau des Facultés et des Ecoles de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
- Monsieur Fallou MBOW, matricule de solde n° 506 766/D est nommé dans les fonctions de Professeur titulaire de Linguistique du Discours à la Faculté des Sciences et Technologies de l’Education et de la Formation de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar.
- Sont nommés Professeurs titulaires à la Faculté des Lettres et Sciences humaines de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar:
- Djibril AGNE, matricule de solde n° 100 051/E
- Souleymane GOMIS, matricule de solde n° 104 234/B
- Daouda LOUM, matricule de solde n° 377 209/H
- Louis MENDY, matricule de solde n°369 502/A
- Mor NDAO, matricule de solde n°389 425/C
- Aminata NIANG DIENE matricule de solde n°103 063/G
- Sont nommés Professeurs titulaires à la Faculté des Sciences et Techniques de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar :
- Mayoro DIOP matricule de solde n°514 4871/E
- Idrissa SARR matricule de solde n°104 922/D
- Cheikh Ahmadou Bamba GUEYE matricule de solde n°102 578/C
- Sont nommés Professeurs titulaires à l'Ecole supérieure polytechnique de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar :
- Fatou DIOP SALL matricule de solde n°101 204/D
- Vincent SAMBOU matricule de solde n°607 490/R
- Sont nommés dans les fonctions de Professeurs associés (Militaires) à la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Ontologie de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar :
- Papa Moctar FAYE, matricule de solde n°106 171/L
- Moctar GUEYE, matricule de solde n°100 655/E
- Sont nommés Professeurs assimilés à la Faculté des Lettres et Sciences humaines de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar :
- Mamadou FAYE, matricule de solde n°519 897/G
- Saliou NDIAYE, matricule de solde n°518 723/D
- Monsieur Papa Mamour DIOP, matricule de solde n° 518 264/L, est nommé dans les fonctions de Professeur assimilé de Sciences de l’Education : Didactique de la langue et de la littérature (Espagnol) à la Faculté des Sciences et Technologies de l’Education et de la Formation de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
- Sont nommé Professeurs assimilés à l’Ecole supérieure polytechnique de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar :
- Ibrahima NGOM, matricule de solde n° 104 424/A
- Idy DIOP, matricule de solde n° 106 904/F
- Khadidiatou WANE KEITA, matricule de solde n° 104 989/E
- Oumar BA, matricule de solde n° 510 434/A
- Sont nommés Professeurs assimilés à la Faculté des Sciences et Techniques de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar :
- Adama DIOUF, matricule de solde n° 100 577/D
- Alioune DIOUF, matricule de solde n° 100 714/I
- Mountaga LAM, matricule de solde n° 100 863/D
- Joseph NDONG, matricule de solde n° 104 302/Z
- Sont nommés dans les fonctions de professeurs titulaires à la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar :
SECTION MEDECINE :
- Louise FORTES DEGUENONVO, matricule de solde n° 100 707/M
- Mouhamadou Lamine DIA, matricule de solde n° 100 855/G
- Papa Adama DIENG, matricule de solde n° 100 757/H
- Ibrahima Bara DIOP, matricule de solde n° 102 028/C
- Mouhamadou Bamba NDIAYE, matricule de solde n° 622 485/E
- Anne Aurore SANKALE, matricule de solde n° 103 878/E
SECTION PHARMACIE :
- Rokhaya NDIAYE DIALLO, matricule de solde n°104 305/C
- Alioune DIOR FALL, matricule de solde n° 102 569/E
- Babacar MBENGUE, matricule de solde n°104 712/ C
- Oumar THIOUNE, matricule de solde n° 104 799/B
SECTION ODONTOLOGIE :
- Khady DIOP BA, matricule de solde n°101 529/J
- Khaly BANE, matricule de solde n°100 235/C
- Joseph Samba DIOUF, matricule de solde n° 100 743/E