Dakar, 14 sept (APS) – Le cimentier Dangote Cement Senegal a déclaré mardi avoir pris la décision de recruter 333 travailleurs intérimaires, sur la base d’un protocole d’accord signé avec la Fédération générale des travailleurs du Sénégal/B (FGTS/B).
Dans un communiqué, l’entreprise annonce avoir scellé, le 7 septembre 2021, à Dakar, avec la FGTS/B, ‘’un protocole d’accord historique’’ relatif au recrutement de ces travailleurs mis à sa disposition par la société d’intérim C2K Staffing.
‘’Dans le détail, Dangote Cement Senegal s’engage à recruter, à travers des contrats à durée indéterminée, un total de 333 travailleurs intérimaires, sur la base d’un quota annuel réparti sur deux ans’’, précise la même source.
Elle rappelle que ces employés sont ‘’en service au sein de l’entreprise depuis 2016 et bénéficient de contrats de travail en bonne et due forme’’.
‘’Ce protocole d’accord revêt tout simplement un caractère exceptionnel au regard du contexte économique de la filière ciment au Sénégal et des capacités financières de l’entreprise qui (…) n’en est qu’à sa sixième année d’activités opérationnelles’’, tient à souligner le cimentier.
Cité dans le communiqué, Luk Haelterman, son directeur général, qui a signé l’accord pour le compte de l’entreprise, a salué cette décision. ‘’Nous nous félicitons de cet accord obtenu grâce à la volonté et au sens élevé des responsabilités des différentes parties, mais aussi, et surtout, grâce aux efforts exceptionnels consentis par l’entreprise’’, a-t-il dit.
Pour sa part, la présidente du Haut Conseil du dialogue social du Sénégal, Innocence Ntap Ndiaye, a salué le ‘’résultat fort appréciable’’ des négociations entre le cimentier et la FGTS/B. C’est ‘’un grand succès du dialogue social’’, s’est-elle réjouie dans le communiqué.
Le collège des délégués du personnel de la société C2K Staffing était représenté à la signature du protocole d’accord par Sidya Ndiaye, le secrétaire général de la Fédération générale des travailleurs du Sénégal/B.
MAGAL TOUBA : 3500 AGENTS VONT ÊTRE DÉPLOYÉS POUR UNE BONNE COUVERTURE SANITAIRE
Diourbel, 14 sept (APS) - Le ministre de la Santé et de l’Action sociale Abdoulaye Diouf Sarr assure que les dispositions nécessaires ont été prises par ses services pour une bonne couverture sanitaire du grand magal de Touba, lors duquel 3500 agents vont être déployés.
"Globalement, nous sommes satisfaits et nous pouvons dire que le magal va se faire dans les meilleures conditions parce que toutes les dispositions au plan sanitaire sont en place", a-t-il dit mardi au terme d’une visite qu’il effectuait à Touba dans le cadre des préparatifs du magal 2021 prévu les 25 et 26 septembre prochains.
Cette visite consistait à faire le point sur le dispositif sanitaire mis en place en perspective de cet évènement religieux annuel qui se tient en commémoration du départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur du mouridisme, une des principales confréries musulmanes sénégalaises.
Selon M. Sarr, son département va renforcer les ressources humaines affectées au dispositif sanitaire retenu, avec le déploiement de 3500 agents de santé.
La Pharmacie nationale d’approvisionnement (PNA) par exemple "a pris toutes les dispositions pour que les médicaments ne soient pas une difficulté pour les structures et les postes de santé", s’est réjoui Abdoulaye Diouf Sarr.
Concernant le volet prévention, le service d’hygiène, dont les équipes ont été déjà déployées à Touba, est en train de prendre des dispositions pour assurer ses interventions à l’occasion du magal.
Il en sera de même pour la gestion des urgences médicales par le SAMU national, qui va inaugurer une unité à Touba à l’occasion du magal, a indiqué le ministre.
"Cela permet à cette structure d’urgence de gérer et de se déployer dans le cadre d’une stratégie de proximité", a-t-il relevé.
Pour la deuxième année consécutive, le magal de Touba qui se tient dans un contexte de pandémie, va se dérouler dans le respect strict des mesures barrières.
C’est dans cette optique que le ministère de la Santé et de l’Action sociale "a mis en place 2 millions de masques pour permettre aux pèlerins de disposer de masques nécessaire pour respecter les mesures barrières", a souligné Abdoulaye Diouf Sarr.
LA MISE AU POINT DU MINISTÈRE L’ECONOMIE SUR LES CHIFFRES DE LA PAUVRETÉ À LA UNE
Dakar, 15 sept (APS) – La mise au point du ministère l’Economie sur les chiffres de la pauvreté révélés par l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) est au menu de plusieurs quotidiens reçus mercredi à l’APS.
L’Info parle de ‘’la grande offensive du régime’’ et note que ‘’le ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération nie toute hausse de la pauvreté au Sénégal et parle même d’un recul par rapport à l’accroissement de la population de 2011 à 2018’’.
Le taux de pauvreté monétaire est estimé à 37,8% entre 2018 et 2019, soit une baisse du niveau de pauvreté de cinq points par rapport à 2011 (42,8%), selon l’Enquête réalisée par l’ANSD, soulignant que malgré cette baisse du taux de pauvreté, le nombre de pauvres a augmenté au Sénégal (5 832 008 en 2011 contre 6 032 379 en 2018).
Le Sénégal a réalisé, sur l’initiative de la Commission de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), une enquête harmonisée sur les conditions de vie des ménages (EHCVM) financée par la Banque mondiale (BM).
L’EHCVM est une des composantes principales du programme d’harmonisation et de modernisation des enquêtes sur les conditions de vie (PHMECV) dont l’objectif est de renforcer les capacités des Etats membres de l’union dans la conception, la mise en œuvre, le traitement et l’analyse des données d’enquêtes pour l’évaluation de la pauvreté,
Pour Vox Populi, le ministre de l’Economie, Amadou Hott ‘’relit autrement les chiffres de la pauvré’’. ‘’Il défend les taux de pauvreté et d’extrême pauvreté qui baissent plutôt que la légère augmentation de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté’’, écrit le journal.
Dans un document rendu public, mardi, le ministère de l’Economie indique que ‘’le taux de pauvreté s’est établi à 37,8 % contre 42,8 % en 2011, soit une baisse de 05 points de pourcentage’’.
’’Cette tendance baissière du taux de pauvreté dans notre pays a été observée aussi bien en milieu rural qu’en milieu urbain et pour toutes les 14 régions du pays’’, souligne le département.
Selon le ministère, ‘’les résultats de l’enquête révèlent également que le taux d’extrême pauvreté au Sénégal est passé de 12,2 % à 6,8 % sur la même période’’.
Il relève aussi que ‘’même si le nombre de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté a légèrement augmenté de 200 048 entre 2011 et 2018, il faut reconnaître que cette hausse a été moins importante que celle de la population sénégalaise qui a progressé de 3 205 415 habi- tants sur la même période’’.
Selon le quotidien Kritik, ‘’l’exploitation médiatique de l’enquête de l’ANSD a sorti l’Etat de sa réserve. Amadou Hott, le ministre de l’Economie a jugé utile de rétablir les chiffres pour indiquer que le taux de pauvreté a baissé au Sénégal’’.
Sud Quotidien souligne que ‘’Hott brandit ses chiffres’’. Son ministère, dit le journal, a tenu à préciser que les résultats de la première enquête harmonisée sur les conditions de vie des ménages réalisée au Sénégal ont mis en exergue les efforts du gouvernement dans l’amélioration des conditions de vie des populations.
Il ressort des résultats de l’enquête, selon la note du ministère, que ‘’le taux de pauvreté s’est établi à 37,8 % contre 42,8 % en 2011, soit une baisse de 05 points de pour centage’’.
Pour Walfadjri, ‘’le ministère de l’Economie prend le contrepied de l’Ansd’’. ‘’Les résultats de l’enquête harmonisée sur les conditions de vie des ménages réalisée par l’Ansd, en collaboration avec la Banque mondiale, ont fait l’objet d’une large exploitation faisant croire que la pauvreté a augmenté dans le pays alors qu’en réalité le taux de pauvreté a nettement baissé’’, a opposé le ministère.
Lii Quotidien aussi souligne que ‘’le ministère de l’Economie dément et avance ses chiffres’’.
’’La pauvreté a reculé au Sénégal !’’, s’exclame ainsi Le Témoin qui reprend le ministère de l’Economie. ‘’Le ministère de l’Economie (…) reconnait certes qu’entre 2011 et 2018, 200 000 Sénégalais ont basculé dans la pauvreté, mais il assure que de manière globale, durant la période considérée, cette pauvreté a régressé’’, écrit la publication.
Pour Le Quotidien, ’’le ministère de l’Economie analyse les résultats de l’Enquête harmonisée sur les conditions de vie des ménages (Ehcvm) au Sénégal sous un autre angle’’.
Panafricaniste et célèbre homme de médias, il voulait être derrière les caméras, mais après sa formation en journalisme, puis en cinéma, il s’est retrouvé propulsé devant les caméras, révélant des talents africains durant sa grande et riche carrière.
Il est l’une des célébrités médiatiques africaine les plus connue dans le monde. Venue en France depuis l’âge de 5 ans, l’homme de média Amobé Mévégué n’a rien perdu de l’Afrique. Il a toujours clamé, réaffirmé son africanité. Fervent défenseur de l’Afrique dans ses cultures, ses civilisations, dans ses diversité, l’homme nous a quitté récemment et les hommages affluent de partout.
Dans cette interview réalisée il y a plus d’une décennie, Amobé dit tout de sa vie : son parcours, ses combats ses engagements ses rencontres. Cette entrevue est republié pour rendre hommage à ce momnument de la presse inernational et grand promoteurs des cultures africaines à travers le monde.
LES ÉTAPES LES PLUS PÉRILLEUSES DE LA RÉVISION DES LISTES ÉLECTORALES
Rythmée entre sorties et accusations de «fraudes», la révision exceptionnelle des listes électorales, vient d’être clôturée hier, mardi 14 septembre, après 45 jours
Ouverte par décret présidentiel n°2021-976, depuis le 31 juillet dernier, la révision exceptionnelle des listes électorales en vue des élections départementales et municipales du 23 janvier 2022, a pris fin hier, mardi 14 septembre. Après cette ouverture/révision exceptionnelle des listes électorales tant soit peu mouvementée, les acteurs en compétition s’acheminent vers les étapes les plus risquées, notamment la publication des listes électorales provisoires en fin septembre, mais surtout les investitures au début du mois de novembre.
Rythmée entre sorties et accusations de «fraudes», la révision exceptionnelle des listes électorales, vient d’être clôturée hier, mardi 14 septembre, après 45 jours. Cette révision a permis aux jeunes citoyens qui auront 18 ans révolus à la date du 23 janvier 2022, de pouvoir s’inscrire sur les listes électorales. Il en est de même pour les électeurs qui ont voulu changer de circonscription électorale ou d’adresse électorale. Dans la même veine, cette révision exceptionnelle des listes électorales a aussi été le moment de faire le toilettage du fichier électoral, avec notamment la radiation des électeurs décédés, d’électeurs frappés d’incapacité du fait de la loi ou qui ne désirent plus figurer sur les listes électorales. Les militaires et paramilitaires redevenus civils ont aussi eu l’occasion de changer de statut. Mais, il faudrait dire que cette période de révision exceptionnelle n’a pas été de tout repos pour les acteurs en compétition. En effet, depuis le jour de démarrage de ces opérations sur l’ensemble du territoire national, opposition et pouvoir se sont livrés à une véritable guerre d’opinion, sur fond d’accusations et de récriminations dans la délivrance des certificats de résidence, toute chose qui serait opérée de manière discriminatoire. Pas un jour ne s’est passé sans que la presse ne fasse écho de tensions autour de l’octroi de ce document exigé par le Code électoral à tout citoyen qui voudrait opérer des modifications sur son adresse électorale. Que dire des dénonciations de «fraudes», de «blocages», de «transfert d’électeurs » et de présence de Commissions administratives illégales chez des responsables de la mouvance présidentielle ? Après cette parenthèse, les chapelles politiques semblent se préparer pour des étapes encore plus dangereuses que périlleuses.
En effet, les listes électorales provisoires seront publiées d’ici la fin du mois de septembre. C’est durant cette période que certains se verront éjecter des listes, alors que les présidents de commissions avaient accepté leur demande de figurer sur les listes électorales. Le rejet de la demande de Karim Wade, aux motifs de l’article L31, en est un exemple. Certains partis ne verront pas leurs militants ou sympathisants figurer sur lesdites listes par erreur. Alors, ce sera la course contre la montre pour déposer des recours à la Cour d’Appel, dans le but de rectifier ces anomalies. L’autre défi de taille restera les investitures au sein des coalitions et autres états-majors. Aucune entité n’échappe à ce risque de problèmes internes et/ou implosion dus aux querelles de positionnement sur les listes de candidature. De la coalition présidentielle où les déclarations de candidature fusent de partout, à celle de Yewwi Askan Wi, en passant par celle en gestation du Parti démocratique sénégalais (Pds) et ses alliés, ou encore la «grande» coalition Gueum Sa Bopp, toutes pourraient être exposées à des tensions le moment venu. L’implosion de Mankoo Taxawu Sénégal, la grande coalition de l’opposition, à la veille des élections législatives de 2017, en dit long.
CLOTURE DELA REVISION EXCEPTIONNELLE DESLISTESELECTORALES : Bilan mitigé des acteurs politiques
La révision exceptionnelle des listes électorales qui a pris fin hier, mardi 14 septembre, est différemment appréciée par les acteurs politiques. Si du côté du Chargé des élections au Pastef, Aldiouma Sow, c’est la «mauvaise attitude» de certains représentants de l’État et/ou des réserves sur la neutralité de la CENA, qui ont été déplorées, du côté de la mouvance présidentielle, Moussa Sarr porte-parole de la Ld s’est dit «satisfait» d’un « franc succès » de cette révision, en dépit des «agitations fébriles» de l’opposition. Pour sa part, le Chargé des élections à Bokk Gis Gis attend la remontée de toutes les informations au niveau interne avant de se prononcer. Toutefois, presque tous semblent conscients de la colossale épreuve des investitures qui leur attend.
ALDIOUMA SOW CHARGE DES ELECTIONS AU PASTEF : «Nous déplorons le comportement du commandement territorial qui, par endroit, a laissé faire le transfert d’électeurs»
«Au niveau de notre parti (Pastef) nous l’avons réalisé avec beaucoup de professionnalisme, de présence et d’engagement. Nous avons pu couvrir toutes les préfectures et sous-préfectures du pays en y désignant nos plénipotentiaires pour faire le suivi de l’opération auprès des représentants de l’Etat. Notre Parti a été représenté dans l’essentiel des commissions administratives qui ont été installées au niveau des mairies. L’engagement de nos militants et la pro-activité de nos responsables à la base nous ont permis de détecter, à temps, les cas de fraudes et de réagir au bon moment avec les bons outils.
Au niveau central, nous avons tenu des sessions d’information et de partage de bonnes pratiques qui ont permis de bien capaciter notre staff électoral de base et lui doter d’outils pour signaler les cas de fraudes, remonter les statistiques des opérations d’inscription et de modification Nous avons par exemple mis sur pied une Taskforce assistance juridique qui nous a permis d’apporter une assistance juridique permanente aux effectifs électoraux du parti et de recueillir les irrégularités constatées dans le déroulement des opérations électorales. Ce qu’il y a à déplorer, c’est plutôt la mauvaise attitude de certains représentants de l’État qui, par moment, ont aidé ou laissé faire des maires qui ont refusé de délivrer les certificats de résidences aux citoyens qui en faisaient la demande, soit en corsant de façon illégale les conditions d’obtention de ce sésame, soit en fermant tout simplement les sévices d’état civil chargés d’établir ladite pièce. Nous déplorons le comportement du commandement territorial qui, par endroit, a laissé faire le transfert d’électeurs sans piper mot. Que ça soit à Ziguinchor, à Kaffrine ou à Tambacounda, il a été observé un mouvement massif d’électeurs convoyés, soit des communes environnantes vers les communes chef-lieu de département, comme à Kaffrine et à Tamba, soit de régions vers d’autres régions comme à Ziguinchor.
La même léthargie a été observée à niveau de la CENA qui n’a pas instruit ses démembrements départementaux à savoir les CÉDA à faire cesser ces irrégularités constitutives de fraude aux certificats. Nous nous attendions de la CENA qu’elle fasse appliquer ses compétences de superviseur du processus électoral comme le lui confère le code électoral. Mais, nous n’avons constaté nulle part où elle a exercé cette prérogative. Ce qui nous pousse à émettre de sérieuses réserves quant à sa neutralité et son indépendance à assumer son rôle d’arbitre et de gardienne des règles électorales pour le reste du processus. À chaque fois, que nous avons constaté des irrégularités nous avons demandé à nos responsables dans les zones où des irrégularités ont été constatées de saisir les autorités départementales de la CENA pour dénoncer et protester contre l’autorité politique locale ou administrative déconcentrée coupable de tels faits. C’est le cas par exemple dans la Commune de Tassette. Il est même arrivé à ce qu’on initie une procédure judiciaire contre des maires coupables de manquement dans la fourniture des certificats de résidence comme ce fut le cas à Thiès contre le maire Talla Sylla. Il est arrivé aussi que l’on saisisse les préfets pour dénoncer l’installation frauduleuse d’une commission administrative comme ce fut le cas dans les Communes de Linguère et de Joal-Fadjouth.
Les saisines judiciaires n’ont pas été trop de mise dans cette première étape du processus mais nous avons envisagé de les augmenter contre les responsables politiques et administratives que nous jugerons coupables de violation du code électoral. Nous n’avons pas enregistré de recours lors de la phase contentieuse qui s’est ouverte récemment. Nous en attendons toutefois dans la période comprise entre le 1er et le 5 octobre après que les listes provisoires ont été publiées, le 30 septembre prochain. Notre taskforce s’assurera que nos militants et responsables ont disposé un canevas de recours devant le président du Tribunal d’instance et connaissent les délais de recours en cas d’erreur ou de rejet de leur inscription sur les listes électorales. La prochaine phase la plus importante et périlleuse ce sont les investitures sur les listes électorales. Elles se déroulent dans un délai réduit (du 1er au 12 novembre) et comportent des écueils juridiques qui peuvent entraîner le rejet d’une liste de candidatures. Sur ça également, nous travaillons pour que notre personnel électoral et nos potentiels mandataires de listes disposent à temps de l’information pertinente et les outils pour éviter ces écueils».
MOUSSA SARR, PORTE-PAROLE DE LA LD : «Au-delà de l'agitation fébrile d'une certaine opposition… il n'y a pas eu de contestation juridiquement fondée»
«Permettez-moi de rappeler d'abord le but de la révision exceptionnelle des listes électorales. Ce qui est recherché, c'est essentiellement de permettre aux citoyens qui viennent d'avoir l'âge électoral de s'inscrire sur les listes, d'enlever de celles-ci les personnes décédées et celles qui sont déchues de leurs droits civiques, de permettre les changements d'adresse et de statut. Dans ce pays où nous avons une longue tradition électorale, cet exercice est devenu familier. Il se pratique à la veille de chaque année électorale. Cette révision exceptionnelle des listes électorales qui vient de s'achever a connu globalement un franc succès. Au-delà de l'agitation fébrile d'une certaine opposition qui prépare déjà l'opinion à sa propre défaite, il n'y a pas eu de contestation juridiquement fondée. Même le débat sur le transfert d'électeurs par-ci par-là reste à prouver conformément aux dispositions légales. En effet, tout citoyen qui en éprouve le besoin peut demander un changement d'adresse électorale. Ce qui est exigé c'est la présence physique. Et partout sur le territoire national les citoyens intéressés par cette révision se sont déplacés pour s'inscrire par eux-mêmes. Il est révolu le temps où les responsables politiques inscrivaient leurs potentiels électeurs à leur insu. Au total, cette révision exceptionnelle est globalement satisfaisante.
La Ligue Démocratique (Ld) n'a pas déposé de recours. Et je n'ai pas, non plus, connaissance de recours déposé par Benno Bokk Yakaar. Mais là, je ne peux pas être catégorique car n'étant pas un plénipotentiaire de notre Coalition. Dans tous les cas, j'espère que s'il y a recours leurs auteurs ont des raisons valables de les déposer. Dans ce processus électoral, la prochaine étape sera les concertations en vue de constituer les listes électorales. Sur ce sujet, la position de notre parti, la Ld, est sans équivoque. Nous avons demandé à tous nos militants de rechercher au sein de Bennoo Bokk Yakaar le consensus dans la confection des listes. En effet, seules des listes consensuelles pourront mobiliser tout le potentiel de notre coalition et nous permettre une large victoire. J'en appelle donc à l'esprit de responsabilité de tous les partenaires de Benno. Nous devons aller à ces concertations avec suffisamment d'ouverture et de solidarité. C'est le gage d'une victoire massive de Benno».
ABDOU SALAM BASSE CHARGE DES ELECTIONS A BOKK GIS-GIS : «Nous attendons la remontée pour faire la situation globale»
«Jusqu’à la dernière semaine, concernant les rapports journaliers que nous recevons, nous n’avons pas encore reçu de récriminations par rapport à d’éventuels recours et aucun responsable ne nous a signalé des recours à faire. Pour faire la situation globale de cette révision exceptionnelle, nous attendons la remontée, puis qu’elle vient de se terminer aujourd’hui (Ndlr : hier). Pour ce qui est de la coalition annoncée avec le PDS et d’autres partis de l’opposition, c’est en construction. Les différentes structures ne sont pas encore mises en place, donc officiellement, je ne peux pas parler au niveau de cette coalition».
La Cour des comptes fouille le maire Amadou Diarra
Ça sent le roussi chez le maire de la commune de Pikine Nord. «L’As» a appris que la Cour des Comptes fouille depuis trois mois la gestion du maire Amadou Diarra. Selon certaines indiscrétions, les vérificateurs ont relevé de nombreux manquements sur la gestion de l’édile de Pikine Nord, le néo-apériste. Des contrats fictifs, une masse salariale dépassant les normes, un non-respect du code général des collectivités territoriales etc. Ce sont là les quelques dysfonctionnements relevés par les auditeurs de la Cour des Comptes. Après plus de 3 mois d’audit de la gouvernance de M. Diarra, les vérificateurs ont auditionné hier, tour à tour, les adjoints du maire, après avoir entendu Amadou Diarra himself accusé de faire dans la gestion solitaire. D’après nos interlocuteurs, même ses adjoints sont mis à l’écart à l’exception du 1er adjoint qui signe certains documents grâce à leur relation amicale. «Quiconque exige une application des textes, lors des réunions en commission, est considéré comme un ennemi par le maire», révèlent nos sources qui ajoutent que la transhumance de l’édile de Pikine à l’Alliance pour la République (Apr) est motivée en partie par les manquements relevés par les vérificateurs de la Cour des Comptes dans sa gestion de la municipalité. Cela l’aurait poussé à draguer le pouvoir. En atteste son discours lors de la cérémonie de pose de la première pierre de la Maison de la Jeunesse et de la Citoyenneté présidée par la ministre de la Jeunesse, Néné Fatoumata Tall.
Simon et Kilifeu face au juge d’instruction aujourd’hui
L’affaire d’escroquerie aux visas impliquant Kilifeu est loin de connaître son épilogue. C’est le juge d’instruction du 2e cabinet, Abdoulaye Alassane Thioune, qui a hérité du dossier dans lequel est également cité le Y en a marriste Simon. Pour ce dernier, le parquet vise le chef de tentative de trafic de migrants, puisque Thierno Amadou Diallo a soutenu devant les enquêteurs que Simon lui aurait loué son passeport français. D’ailleurs, les deux rappeurs ont bénéficié d’un retour de parquet, car le juge ne s’est pas encore imprégné de leurs dossiers. Ainsi, ils feront face à leur destin aujourd’hui à la suite de leur convocation par le juge du 2e cabinet, à 9 heures. Pour rappel, dans une vidéo qui circule sur le net, on voit le rappeur Kilifeu qui marchande avec son ami Thierno pour qu’il lui trouve des visas pour sa femme et son enfant qui devaient quitter le Sénégal le 16 juillet dernier. Ce dernier lui aurait remis pas moins de 4 millions Cfa.
Opération coup de poing de la Police de Grand Yoff
La Police de Grand Yoff a mené lundi dernier pendant la journée une opération contre l’exploitation illégale de débits de boissons dans sa circonscription. Les éléments de la brigade de recherches ont investi les moindres recoins de leur secteur. Ce qui a permis l’interpellation de 11 personnes dont 03 pour exploitation illégale de débit de boissons et 08 pour ivresse publique manifeste. En plus, les hommes du Commissaire Abdou Sarr ont saisi un important lot de matériels composé de 06 bouteilles de 20 litres de vin, d’une caisse contenant 51 canettes de bière Royal Dutch, d’une caisse contenant 17 bouteilles de bière ordinaire et de 05 canettes de bière de marque Codys.
Incendie à la résidence La Palmeraie : le gérant en prison
Karafa Djiba, le gérant de la résidence «La Palmaraie», a été déféré hier au parquet du tribunal de Mbour par la police de Saly. Le procureur n’a pas cherché midi à quatorze heures pour le placer sous mandat de dépôt. Après l’incendie qui a emporté le couple Tabarez et son enfant, Karafa Djiba a été arrêté par les éléments du commissariat de police urbaine de Saly. À la fin de l'enquête, les enquêteurs ont retenu les délits d’homicide involontaire et de mise en danger de la vie d'autrui.
Le CRD poursuit sa logique de construction d’une coalition
Les défections de Thierno Alassane Sall et de l’ancien juge Ibrahima Dème ne feront pas varier le Congrès de la Renaissance Démocratique (Crd) de son ambition de construire une grande coalition aux élections locales. Dans un communiqué reçu à «L’As», le CRD dit prendre acte des départs du mouvement ‘’Ensemble’’ dirigé par l’ancien juge Ibrahima Dème et le parti La République des Valeurs de l’ancien ministre Thierno Alassane Sall, de la coalition mise en place par le Parti Démocratique Sénégalais (Pds). C'est un regret, après avoir donné leur accord pour la participation du CRD à la mise en place d’une coalition électorale de l’opposition, qu'ils se soient rétractés, se désole la Conférence des Leaders du CRD. Cependant, les leaders de cette coalition restent toujours dans leur phase de construction de la nouvelle coalition électorale de l’Opposition, avec Jotna, le Pds, Bgg et Aj/Pads.
Sen’Eau défend la qualité de ses compteurs
La Sen’Eau qui est vouée aux gémonies depuis quelques temps par Sos Consommateurs et certains de ses clients apporte la réplique. Elle estime qu’il n’y a pas à chercher les justifications de la cherté des factures d’eau dans la qualité des compteurs. La Sen’Eau dément formellement le fait qu’on dise que les compteurs d'eau sont à l'origine des consommations élevées, qui ne sont dues en réalité qu'à la présence accrue d'eau, à une meilleure pression ainsi qu'à la présence de fuites dans certains cas dans les maisons. Selon son service de communication, ce sont des compteurs de grande qualité, certifiés et testés individuellement dès leur sortie d'usine, qui sont installés dans les maisons. Avant de préciser que les marques commandées (ITRON et DIEHL) sont les meilleures du marché international. La boite a démenti également le fait qu’un stock de 17 000 compteurs de marque Itron sont considérés comme «non conformes» par la Division de la Métrologie. Pour une baisse des factures d’eau, Sen’Eau exhorte ses clients à suivre leur consommation pour éviter le gaspillage de l'eau.
Une année scolaire mouvementée dans le privé laïc
Le Syndicat Indépendant de l’Enseignement Privé du Sénégal (Sieps) menace d’en découdre avec le patronat dès la rentrée scolaire. Selon le secrétaire général du syndicat, Socé Fall, les directeurs des écoles privées refusent de se conformer à la législation sociale. A l’en croire, ces derniers ne paient pas à leurs agents les congés scolaires et même pendant les grandes vacances. Ce qui a installé les enseignants dans la précarité. Mais Socé Fall prévient que cette situation précaire ne peut plus continuer. Il réclame la mise en place d’une direction autonome de l’enseignement privé au Sénégal.
Déclassification de la forêt des filaos
Le feu couve à Guédiawaye à cause du récent déclassement de la bande des filaos. Des populations de cette localité qui saluent la signature du décret de déclassification de la forêt des filaos pour la construction d’équipements collectifs dont des écoles, des postes de santé, des villages artisanaux…, s’insurgent contre la volonté de certains promoteurs privés, de connivence avec le service des impôts et domaines et du cadastre, pour faire main basse sur ces parcelles. Cela est inacceptable, selon le président des délégués de quartiers de Guédiawaye, Hamidou Diallo. Ils demandent au chef de l’Etat de sévir contre les promoteurs véreux soutenus par certains services de l’administration pour éviter une révolte des populations.
Colère des restauratrices
Fatiguées de leurs dures conditions de travail et de vie à cause de la cherté des prix des denrées de première nécessité, des femmes restauratrices ont tenu un point de presse pour annoncer une marche dans les rues sur l’ensemble du territoire pour dénoncer cet état de fait. Ce, après l’échec de leur rencontre avec le chef de cabinet du ministre du Commerce qui, selon elles, a voulu déplacer leurs problèmes sur le terrain politique. Ces femmes demandent aux guides religieux, aux acteurs de la société civile de les soutenir dans la lutte, à travers des manifestations populaires contre la cherté de la vie.
Thiès accueille la 1ére sous-station entièrement numérique…
Pour étendre, renforcer et améliorer la fiabilité de son réseau de transport et de distribution, Grid Solutions de GE Renewable Energy a annoncé avoir récemment mis en service la première sous-station haute tension entièrement numérique sur le continent africain. Il s’agit d’un post construit à Thiès et intégré dans le programme de la Senelec. Cette action conduite par Vinci Energies West Africa est une manière de rendre le réseau électrique du pays plus performant. Selon Wassel Bouaouda, directeur de projet exports de ladite structure, ce projet phare a été rendu possible grâce à la solide synergie entre les équipes de Vinci Energies West Africa et à l’expertise numérique de Grid Solutions de GE. L’objectif est d’apporter la flexibilité des applications logicielles mais aussi de faciliter l’échange de données plus sûr et plus efficace entre plusieurs dispositifs. Par conséquent, les données en temps réel peuvent être analysées pour optimiser l’utilisation des actifs et maximiser la fiabilité du système. La sous-station permet aussi d’alimenter les concessions en électricité, mais aussi de gérer l’alimentation du réseau à partir de diverses sources d’énergie renouvelable. A noter que ce contrat de projet a été signé entre GE et Vinci Energies en 2018.
Démarrage de la 2e session du CESE
La deuxième session ordinaire de l’année 2021 du Conseil économique, social et environnemental (CESE) a été ouverte hier, par le président de l’Institution, Idrissa Seck. Evoquant les thèmes, Idrissa Seck, indique que l’Institution en rapport avec les structures et experts compétents en la matière, va identifier les solutions appropriées contre l’érosion côtière afin de préserver le littoral sénégalais long de 700 kilomètres. A l’en croire, l’étude de cette problématique est d’autant plus urgente que cette côte, très vulnérable, abrite les plus grands établissements humains et l’essentiel des activités économiques et touristiques du pays. A travers la thématique sur le numérique, le Cese veut contribuer à l’opérationnalisation de la Stratégie Sénégal numérique (SN 2025), en identifiant les énormes niches d'emplois dans ce secteur, et apportant sa pierre au Programme d'urgence pour l'Emploi et l'Insertion des Jeunes. Par ailleurs, Idrissa Seck a installé les nouveaux conseillers que sont Mme Anna Faye et Abdou Aziz Dieng.
Livre : Mor Talla Gaye peint Idrissa Seck
Restons avec Idrissa Seck pour dire qu’il fait l’objet d’un livre écrit par notre confrère Mor Talla Gaye. Sans doute le président du Cese n’aimerait pas lire l’ouvrage de M. Gaye intitulé : Idrissa Seck, l'ombre du passé. Le titre de la postface annonce la couleur. «Idy, graine sans fleur», peut-on lire. Après avoir connu le sommet de sa gloire, fait-il remarquer, Idrissa Seck est redevenu un banal opposant. «Un nouveau bébé vient agrandir ma galerie de Portraits. Cette fois-ci, c'est Idrissa Seck, Président du Cese, ancien Premier ministre, personnage "controversé" de la scène politique qui dévoile ses traits sénégalais», écrit l’auteur sur Facebook.
KEEMTAAN GI - Des leaders ? Non, des dealers !
Nous en sommes donc à ce niveau de décrépitude ! C’est le Père Léo qui doit se retourner dans sa tombe de voir ce pays qu’il a construit avec méthode et rigueur porter des guenilles. Jusque-là, on s’accommodait de leurs stupidités qui consistaient à se chamailler comme de garnements mal éduqués. Et à l’occasion, si ça les démangeait, se donner des coups de poings. De quoi nous sortir de la morosité de leurs débats si puérils face aux enjeux auxquels fait face ce charmant pays des paradoxes. Il faut tout de même reconnaitre que notre si avachie Assemblée nationale, on nous l’a bien changée. Les ados ne gardent que des images révoltantes de cette institution. Tandis que les adultes et surtout les vieillards, eux, se souviennent d’épiques échanges entre parlementaires distingués et cultivés. Il s’agit bien sûr de ceux qui ont vécu sous le magistère de Senghor. A l’époque, n’entraient à l’Assemblée que des gens de bonne moralité. Et voilà que celui qui nous promettait une gestion sobre et vertueuse fait siéger la racaille et des malotrus Place Soweto. Des individus ce qu’il y a de plus infâme dans notre société. Il y eut d’abord un insulteur public dont il fit le premier vice-président de ce cénacle avant de lui donner l’occasion de plastronner au Parlement de la CEDEAO dont il a même été le président. L’ignominie ! Cette page douloureuse fermée, on découvre un hideux faux monnayeur. Libéré officiellement pour raison de santé, il nargue le bon peuple se disant même mystique avec des kilos de grigris au corps. Qui s’y frotte… Une belle façon de tirer la langue à la Justice et aux magistrats qui se garderont de lui faire payer son crime économique. Depuis quelques jours, on découvre, toujours dans cette Assemblée, d’autres spécimens de gens de peu de vertu. Ils s’exerçaient à un juteux trafic de passeports diplomatiques. «Divorçant » et « mariant » des dames à la pelle pour leur faire bénéficier de ce sésame qui ouvre toutes les portes. Dire que l’un d’eux préside, en plus d’être député, préside un Conseil départemental ! Un véritable ripou qui pensait plus à ses poches qu’au bien-être de ses administrés. Les pauvres ! Hélas, ils sont nombreux des gens comme ces députés à toutes les stations de l’Etat à se comporter comme des malfrats. Et si on n’arrête pas la machine judiciaire, toute la racaille de la République élirait domicile à Rebeuss d’où elle ressortirait, hélas, rapidement. En application de la jurisprudence Bougazelli ! KACCOOR BI
FATWA CONTRE LES SIFFLETS A TOUBA L’IMPOPULARITE DE MACKY…HOMOLOGUEE PAR SERIGNE BASS ABDOU KHADRE !
En prenant les devants pour interdire les huées et les sifflets contre le président Macky Sall, Cheikh Bass Abdou Khadre voulait sans doute bien faire. Bien faire pour que le chef de l’Etat soit dignement accueilli par les populations de Touba à la dimension de son rang. « Le Khalife déplore ce phénomène nouveau qui commence à exister dans la cité. On voit de plus en plus des gens manifester leur colère dans la rue. Cette manière de faire est prohibée et intolérable. Que ceux qui ont envie de se faire entendre viennent lui parler ou passent par ses représentants. Mais il ne tolérera plus que de tels comportements se reproduisent... » a-t-il fait savoir dans une déclaration vidéo aux allures d’une fatwa en prélude de la visite du président Macky Sall à Touba à l’occasion du grand Magal. Ce sera le samedi prochain. Et le porte-parole de Touba de marteler fermement que le Khalife général ne va plus tolérer des velléités de sabotage à l’encontre du président Macky Sall. A l’analyse, Serigne-Bi a bien fait de s’adresser à ceux qui profitent de la visite du président de la République pour régler des comptes politiques. Malheureusement certains spécialistes en matière de communication publique se disent convaincus qu’en voulant bien alerter ou avertir, Cheikh Bass Abdou Khadr a fini par « homologuer » l’impopularité du président Macky Sall à Touba. Autrement dit, sa déclaration a eu le contraire de l’effet recherché au niveau du public !
MAGAL DE TOUBA 3500 AGENTS DE SANTE SERONT DEPLOYES
3500 agents de santé seront déployés à Touba dans le cadre du magal 2021. Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, en visite hier à Touba a informé de la mise en place d’un tel dispositif pour amoindrir certainement l’impact de la covid-19 sur les pèlerins. «Globalement, nous sommes satisfaits et nous pouvons dire que le magal va se faire dans les meilleures conditions parce que toutes les dispositions au plan sanitaire sont en place», a-t-il dit mardi au terme d’une visite qu’il effectuait à Touba dans le cadre des préparatifs du magal 2021 prévu les 25 et 26 septembre prochains. Cette visite avait pour but de faire le point sur le dispositif sanitaire mis en place en perspective de cet évènement religieux annuel qui se tient en commémoration du départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur du mouridisme, une des principales confréries musulmanes sénégalaises. La Pharmacie nationale d’approvisionnement (PNA), par exemple, «a pris toutes les dispositions pour que les médicaments ne soient pas une difficulté pour les structures et les postes de santé «, s’est réjoui Abdoulaye Diouf Sarr. Concernant le volet prévention, le Service d’hygiène, dont les équipes ont été déjà déployées à Touba, est en train de prendre des dispositions pour assurer ses interventions à l’occasion du magal. Il en sera de même pour la gestion des urgences médicales par le SAMU national, qui va inaugurer une unité à Touba à l’occasion du magal, a indiqué le ministre. «Cela permet à cette structure d’urgence de gérer et de se déployer dans le cadre d’une stratégie de proximité», s’est-il félicité. Pour la deuxième année consécutive, le magal de Touba, qui se tient dans un contexte de pandémie, va se dérouler dans le respect strict des mesures barrières. C’est dans cette optique que le ministère de la Santé et de l’Action sociale «a mis en place 2 millions de masques pour permettre aux pèlerins de disposer de masques nécessaires pour respecter les mesures barrières», a indiqué Abdoulaye Diouf Sarr.
GUINEE ALPHA CONDE ETAIT-IL DEVENU GATEUX?
Les langues commencent à délier à propos de l’état de santé mentale de l’ancien président guinéen Alpha Condé capturé et déposé par le colonel Mamady Doumbouya. Tenez ! C’est un secret de polichinelle que le président Alpha Condé compte de nombreux amis et proches parmi les personnalités influentes et autres autorités sénégalaises. Dans le lot, un influent patron des médias. Justement, ce dernier a raconté au « Témoin » que, lors de son dernier séjour à Conakry, il avait été reçu en audience par un président Alpha Condé devenu manifestement gâteux. Pourquoi donc pensez-vous au défunt président tunisien Habib Bourguiba ? « Je n’ai jamais connu mon ami Alpha Condé dans un tel état mental. Pis, il peinait à me reconnaitre physiquement alors pourtant qu’il m’avait fait appeler. Depuis ce jour, je me suis rendu compte que l’ancien président guinéen souffrait de troubles mentaux. Peutêtre, ces signes pathologiques constatés par son entourage ont-ils dû accélérer sa chute ! » se désole notre confrère ami de longue date d’Alpha Condé. Agé de 83 ans, l’ex-président guinéen a été capturé par des militaires lors d’un coup de force le 5 septembre 2021.
ETATS-UNIS LE LUTTEUR JAGUAR ACCUSE D’AGRESSION SEXUELLE
Mamadou Ndoye, plus connu sous le sobriquet de Jaguar, âgé de 40 ans et habitant de Woonsocket, dans le Rhode Island, aux Etats-Unis, a été accusé de pédophilie au premier degré, d’agression sexuelle et de nombreux autres chefs d’accusation d’agression, dans l’intention de commettre un acte de pédophilie. Selon le site Léral.net, le procureur général Peter F. Neronha s’est fendu d’un communiqué, le 30 juin 2021, relayé par Patch et repris, ce lundi 13 septembre 2021 par le site Taggat.sn. Dans ledit document, il est indiqué qu’un lutteur sénégalais aurait commis un délit de pédophilie et d’agression sexuelle. Par ailleurs, notre compatriote a été inculpé par le Grand Jury du comté de Providence pour des chefs d’accusation comprenant « un chef d’accusation de pédophilie au premier degré, trois chefs d’accusation d’agression sexuelle au premier degré, un chef d’accusation d’agression avec l’intention de commettre un acte de pédophilie au premier degré, et cinq chefs d’accusation d’agression avec l’intention de commettre une pédophilie au second degré », a énuméré le procureur général Nerhona. Ce dernier a aussi signalé que les procureurs ont affirmé que les actes présumés ont eu lieu à Woonsocket, à diverses dates, entre le 11 septembre 2014 et le 25 mai 2021. «L’enquête a été menée par la police de Woonsocket. Mamadou Ndoye a été mis en accusation le 28 juin dernier, devant la Cour supérieure du comté de Providence », a-t-il fait remarquer. Pour rappel, le lutteur C. Faye âgé de 63 ans, a été aussi arrêté pour pédophilie sur une mineure de 9 ans