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22 juin 2025
«LE CONTRAT DE CONFIANCE CONTINUE ENTRE NOUS»
Après avoir visité le département de Podor, dans le cadre de sa tournée dans le nord, le Président de la République, Macky Sall, s’est exalté devant la forte mobilisation des Matamois qui lui ont réservé un accueil chaleureux dans la commune des Agnam.
Après avoir visité le département de Podor, dans le cadre de sa tournée dans le nord, le Président de la République, Macky Sall, s’est exalté devant la forte mobilisation des Matamois qui lui ont réservé un accueil chaleureux dans la commune des Agnam. Se disant heureux de se retrouver parmi les siens, Macky Sall a vivement remercié les Foutankés pour leur mobilisation. « Le contrat de confiance continue entre nous, merci pour cette mobilisation exceptionnelle. Vous y avez ajouté la mobilisation émotionnelle, celle du cœur qui porte le sentiment d’affection et d’amour », a-t-il déclaré.
Dans la commune des Agnam, les activités du président de la République ont d’abord démarré par la pose de la première pierre d’un musée culturel d’un financement de plus de 2 milliards, diligenté par l’association “Tapital Pulàagu”. Une infrastructure culturelle à dimension internationale, qui participera à l’information sur l’histoire et les réalités peulh de manière générale, orientée à aider les générations futures à connaître les traditions et coutumes.
Parlant de sa dimension culturelle, le musée de Agnam-Godo se propulse déjà à être « un lieu historique qui reflètera les richesses du monde Halpoulaar ». Procédant par la suite à l’inauguration de l’hôpital des Agnam qui porte le nom de Abdoul Cissé Kane, premier Président de la communauté rurale des Agnams, le président de la République a révélé que « la construction de l’équipement sanitaire s’inscrit dans la vision d’inclusion sociale et d’équité afin que chaque Sénégalais sur le territoire national, puisse accéder aux services sociaux de base ».
Construit pour plus de deux (2) milliards de Francs Cfa avec la participation des partenaires de la mairie, en première ligne l’Etat du Sénégal, l’hôpital Abdoul Cissé Kane des Agnams dispose d’un Service d’accueil et d’urgence (Sau), d’un bloc opératoire, d’une maternité, d’un service d’ophtalmologie, d’un centre d’hémodialyse, d’un bloc administratif et d’une cité pour l’hébergement du personnel de santé.
La progression très lente du cortège présidentiel du fait de la forte mobilisation des populations, passera par plusieurs localités, notamment Thilogne, Bokidiawé et Doumga Ouro Alpha, où le président de la République, Macky Sall, a procédé à l’inauguration du centre de santé de la commune de Thilogne. Et par la suite à la pose de la première pierre de l’ENO de Bokidiawé. Toujours dans cette longue procession d’inauguration ou de pose de première pierre, c’est le village de Doumga Ouro Alpha qui a accueilli le président de la République.
Sur place, le président Macky Sall a procédé à la pose de la première pierre du Centre Régional de Contrôle des Fréquences (CRCF) de l’Artp. Un projet à travers lequel, l’Artp envisage de « renforcer son dispositif de contrôle de fréquences radioélectriques, en vue, d’une part, de se doter de moyens modernes de gestion et de contrôle du spectre par le biais des Centres Régionaux de Contrôle des Fréquences (CRCF) et, d’autre part, améliorer ses prestations envers les usagers du spectre et être en mesure de prendre davantage en charge les différentes missions qui lui sont assignées dans le secteur des communications électroniques sur toute l’étendue du territoire national ». Du côté du service de communication de la boite, on explique que « les centres seront interconnectés via un réseau qui va permettre les remontées de mesures et une interaction dynamique entre les centres régionaux et le centre national ».
Après l’implantation du Centre National de Contrôle des Fréquences à Malika-Yeumbeul pour servir la région de Dakar et environs, dans son désir de mailler le territoire national, « l’Artp a choisi d’implanter un centre régional pour la phase 2 dans le Nord à Matam, la phase 3 à Kolda et la phase 4 dans les régions du centre et du sud ». Durant cette tournée du président de la république où les arrêts se sont multipliés durant le parcours, Macky Sall s’est arrêté à plusieurs reprises devant l’exigence des populations fortement motivées à l’accueillir. Du fait, le président de la République n’a pu accéder à sa résidence au niveau de la gouvernance de Matam, qu’à 22 heures 50 mn
QUAND LA POLITIQUE HASARDEUSE EXPOSE DES DAKAROIS QUI N’EN FONT QU’A LEUR TETE !
Entêtement de certaines populations, manque d’information et inaccessibilité et/ou privatisation des plages autorisées, c’est selon, la saison estivale rime toujours avec des cas de noyades causant plusieurs dizaines de pertes en vies humaines
Face à la centaine voire plus de cas de noyades enregistrés chaque année en période de chaleur (été), les autorités mettent à jour une liste de plages interdites et celles autorisées à la baignade à Dakar dans d’autres localités intérieures comme à Mbour. Entre manque d’informations pour certains, entêtement pour d’autres et inaccessibilité et/ou privatisation de celles autorisées, des populations n’hésitent pas à braver ces interdits, au péril de leur vie. Le drame survenu à la plage de Malibu (Malika), où le sable est mouvant, avant-hier dimanche, avec à la clé une dizaine de morts par noyade, en est un exemple déplorable.
Entêtement de certaines populations, manque d’information et inaccessibilité et/ou privatisation des plages autorisées, c’est selon, la saison estivale rime toujours avec des cas de noyades causant plusieurs dizaines voir une centaine ou plus de pertes en vies humaines chaque année. Et cet été qui s’annonce ne devrait pas faire exception à cette tragédie qui se répète au fur des ans. En atteste la dizaine de morts par noyade enregistrés avant-hier, dimanche 13 juin 2021, à la plage de Malibu à Malika. En effet, le bilan du drame de la plage de Malibu, à Malika, de ce dimanche s’est alourdi, passant de sept (7) à dix (10) personnes mortes noyées sur ladite plage.
Après les six (6) morts repêchés dans la mer de Malibu et un (1) corps sans vie qui a échoué à la plage de Gadaye (non loin à Guédiawaye), le soir même de la tragédie, trois (3) autres nouveaux décès ont été enregistrés hier, lundi 14 juin, portant le bilan à dix (10) morts. Mêmes si les autorités ne donnent pas assez d’informations pour savoir s’il s’agit de victimes enregistrées parmi les quatre (4) personnes évacuées aux urgences le dimanche ou s’il s’agit de nouveaux corps repêchés par les soldats du feu.
Dans tous les cas, face à l’ampleur du phénomène, avec la centaine voire plus de cas de noyade observés par an, ces dernières années, le gouvernement, par arrêté ministériel (ministre de l’Intérieur, chargé de la Sécurité publique) met à jour la liste des plages interdites qui sont au nombre de dix-neuf (19) dans la région de Dakar. Il s’agit des plages de l’Institut Pasteur, Lat Dior, Port autonome, Soumbédioune, Université, Mermoz, Mamelles, Almadies, le virage, Hann, Parcelles Assainies Unité 10, 15, 19, Guédiawaye (Hamo 3, 4, 5, 6), Malika, Rufisque (Thiawlène, Diokoukl Kaw, Thiawlène après l’ex-usine Bata et Soccocim, Cap des Biches (Centrale Senelec), Mbao à Diokoul Kaw Bargny, Minam), plage Niague. L’interdiction de la baignade au niveau de ces plages est motivée par des critères liés à l’inaccessibilité de la plage aux services de secours et de sauvetage en cas de noyade, la présence de rochers dans l’eau. Il y a aussi le fait que pour certaines plages, comme celle de Malika (Malibu), la censure est due au sable mouvant qui est causé par la turbulence des vagues. Certaines autres sont interdites d’accès à cause de l’existence de pollution due à des déchets d’origine industrielle ou domestique.
LES MAITRES-NAGEURS ET SAUVETEURS FACE A LA PRESSE, DEMAIN MERCREDI
Par contre, les fréquentations sont autorisées pour une quinzaine d’autres plages que sont Terrou Baye Sogui, Anse Bernard, Almadies 2 (pour les surfeurs), Plage des enfants, Cour suprême, Terrou-bi, Ouakam, Yoff, Ngor, Ile de Ngor, Cambarène, Piscine Mermoz, Ile de Gorée, El Mahdi, Koussoum. Seulement, nombre de dakarois se plainent, entre autres, d’installations, aménagements privés et mêmes les nombreuses constructions rendant inaccessibles ces espaces maritimes et donnant l’air de leur «privatisation». Ce qui fait que malgré l’interdiction de la baignade dans les plages dites dangereuses, des Dakarois continuent toujours de s’y rendre, surtout en cette période de chaleur, et au prix de leurs vies. D’ailleurs, alors que le drame de Malibu peine encore à livrer tous ses secrets, l’Association nationale des maîtres-nageurs et sauveteurs de plages annoncent «des bilans plus lourds». En attendant le début des vacances scolaire qui consacrent l’accroissement des cas de noyades, ses membres prévoient de faire face à la presse aprèsdemain, mercredi 16 juin 2021, à la plage BCEAO de Yoff pour plus d’informations.
MACKY SALL SUR LES CAS DE NOYADE A MALIKA «C’est intolérable !»
En tournée économique à Matam, dans le Nord du pays, le chef de l’État, Macky Sall, a réagi, au drame survenu à la plage de Malika, dimanche dernier, dénonçant une situation «intolérable». Suite à cet évènement douloureux, le chef de l’État, à travers sa page du réseau social Twitter, a déclaré : «la mort d’une dizaine de jeunes par noyade sur les plages de Malika est intolérable. Je présente mes condoléances émues aux familles éplorées et prie pour le repos de l’âme des disparus», a-t-il écrit. Macky Sall a engagé son gouvernement ainsi que les collectivités territoriales à prendre des mesures strictes pour la sécurisation des plages. «Je demande au gouvernement et aux collectivités territoriales de prendre les mesures idoines et urgentes pour une meilleure sécurisation des plages», a insisté le président Sall. Il a aussi, par la même occasion, invité les parents à plus de vigilances et de responsabilité. «J’invite aussi les parents à plus de vigilance en cette période estivale. J’en appelle à la responsabilité de tous»
DES PERSONNELS DE LABORATOIRES FORMES A LA NORME ISO 17025
Pour que les analyses des laboratoires soient fiables, ces dernières doivent mettre en place des systèmes de management basés sur la norme Iso 17025.
Pour le respect des normes mises en place par le système ouest-africain d’accréditation, des personnels de laboratoires nationaux sont formés à la norme Iso 17025. L’atelier de formation organisé par l’Association sénégalaise de normalisation a débuté hier, lundi 14 juin.
Pour que les analyses des laboratoires soient fiables, ces dernières doivent mettre en place des systèmes de management basés sur la norme Iso 17025. C’est dans ce cadre que l’Association sénégalaise de normalisation a initié un atelier de renforcement des compétences des laboratoires. Le but de cette rencontre est de former les personnels de ces laboratoires aux exigences de la norme Iso 17025 mais également partager avec eux les outils de mise en œuvre d’une bonne démarche qualité basée sur l’Iso 17025 à même de permettre aux laboratoires d’accéder à l’accréditation Iso 17025. « La norme Iso17025 définit les exigences pour l’accréditation des laboratoires d’essais.
L’infrastructure nationale de la qualité repose sur 4 à 5 piliers dont la normalisation, l’évaluation de la conformité, la métrologie. Pour ce qui est du volet évaluation et conformité, on a la composante certification des produits et des systèmes, la composante analyse et essais et la composante inspection et technique. Pour que les essais soient fiables, le laboratoire doit démontrer ses compétences. C’est pour cela que la norme Iso 17025 est définie par un certain nombre d’exigences. Un laboratoire doit pouvoir satisfaire ces exigences. C’est ce que l’on appelle l’accréditation Iso 17025 qui garantit que les résultats fournis par ce laboratoire sont fiables », explique El Hadji Abdourahmane Dione, directeur général de l’Association sénégalaise de normalisation.
Par ailleurs, il soutient que la certification aux normes permettra aux producteurs sénégalais, surtout avec l’entrée en vigueur de la Zlecaf, d’avoir un marché beaucoup plus élargi. « Dans l’espace économique continental, il n’y aura plus de barrières douanières. Ainsi ce sont les normes qui vont réguler le marché. C’est pourquoi au niveau de l’organisation africaine de normalisation, un travail est en train d’être fait pour harmoniser les normes au niveau africain. Le producteur sénégalais qui avait un marché de 15 millions avant, aura accès à un marché de près de 300 millions de personnes. Ce qui va lui permettre de tirer profit de cela, c’est la conformité aux normes et l’alignement à ces normes », indique-t-il.
NDEYE AMINATA CISSE
QUAND LES ÉTATS-MAJORS DECLENCHENT UNE CAMPAGNE AVANT L’HEURE
Ces tournées économiques que le chef de l’Etat poursuit actuellement dans le nord du pays ont, aujourd’hui, permis à la majorité de sortir la tête de l’eau après les événements de mars
La publication, le 10 mai dernier, du décret n° 2021 – 562 du 10 mai 2021, fixant la date des prochaines élections municipales et départementales au 23 janvier 2022 semble avoir déclenché une précampagne électorale avant l’heure en perspective de ce scrutin. La preuve, la reprise et l’intensification des activités de remobilisation politique par les différents états-majors des différents sur fond de tournées économiques, d’opération « Tibbi Tank », de tournée nationale ou, en filigrane, de reprise des rassemblements pour la défense de la démocratie.
Après quatre reports successifs, le processus électoral des prochaines joutes municipales et départementales semble désormais être sur la bonne voie. En effet, nonobstant certaines questions encore en suspens sur la table de la Commission cellulaire du dialogue politique et le silence du chef de l’Etat qui tarde encore à transmettre à l’Assemblée nationale le rapport sur les points de consensus obtenus dans le cadre des concertations politiques au sein de cette dite Commission cellulaire, la date du 23 janvier 2022 retenue par le président de la République pour le tenue de ce scrutin semble même irréversible. La preuve, la reprise et l’intensification des activités de remobilisation politique notées chez les différents états-majors depuis la publication du décret n° 2021-562 du 10 mai 2021, fixant la date de ce prochain scrutin pour le renouvellement général du mandat des conseillers départementaux et municipaux.
Au niveau de la coalition majoritaire au pouvoir, les tournées économiques souvent organisées à la veille des rendez-vous électoraux par l’actuel locataire du Palais de la République depuis 2017 constituent certainement l’activité phare de cette campagne de remobilisation des troupes en perspective de ces prochaines échéances électorales très cruciales pour le Président Sall accusé à tort ou raison de vouloir briguer une troisième candidature, lors de la présidentielle de 2024.
Démarrées le week-end du 29 mai au 2 juin 2021dans les régions de Kaffrine et Kédougou en passant par toutes les localités situées le long de la route nationale N°1, ces tournées économiques que le chef de l’Etat poursuit actuellement dans le nord du pays ont, aujourd’hui, permis à la majorité de sortir la tête de l’eau après la série de manifestations violentes qui avaient suivi la convocation puis l’interpellation du président du parti Pastef-Les Patriotes, Ousmane Sonko dans le cadre de l’affaire de viol présumé qui l’opposait à une employée d’un salon de beauté.
Toutefois, il faut dire que le pouvoir n’est pas seul sur ce terrain de remobilisation des troupes en perspective des prochaines locales. Le vendredi 11 juin dernier, les responsables du Mouvement pour la défense de la démocratie (M2D) à l’origine des manifestations du mois de mars ont organisé des rassemblements à Dakar, Diourbel et Ziguinchor pour exiger la libération de toutes les personnes encore incarcérées dans le cadre de ces manifestations de mars dernier et la tenue des élections législatives prévues en 2022, avant la présidentielle de 2024. Et cela après une trêve de plus de deux mois suite à une demande du Khalife général des Mourides qui avait entrepris une médiation pour ramener le calme dans le pays. Outre ces rassemblements coordonnées et synchronisés du mouvement pour la défense de la démocratie, d’autres leaders politiques membres de l’opposition ont également initié des déplacements à l’intérieur du pays. Il s’agit notamment du président du mouvement « Gueum sa bopp » Bougane Guèye Dany avec son opération « Tibbi Tank » dans le Walo et le Fouta, dans le sillage du président Macky Sall, et Malick Gakou, président du Grand parti.
D’ailleurs, ce dernier, lors de son déplacement dans la région de Kaolack, le week-end du 10 au 12 juin dernier, a annoncé «la mise en place, très prochainement, de coalitions de l’opposition dans toutes les régions du Sénégal en vue des locales et législatives de 2022 et surtout de la présidentielle de 2024 ». Du côté du Parti démocratique Sénégal (Pds) qui a récemment repris ses activités au sein du Front de résistance nationale (Frn) qui regroupe une grande franche des partis de l’opposition et des mouvements citoyens, l’ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade, après avoir installé sa task-force de 30 Libéraux en perspective de ces locales, a nommé Dr Cheikh Dieng comme représentant du Pds auprès de l’administration centrale pour toutes les opérations relatives à l’organisation des élections territoriales. C’est dire à quel point le branlebas de mobilisation générale est lancé au niveau des centres de décision des partis politiques, même si la précampagne électorale comme la campagne électorale proprement dite ne sont officiellement « ordonnées» par le ministère de l’Intérieur, maître d’œuvre des élections au Sénégal.
L’ARMEE MARCHE DESORMAIS SUR BADEM, BOUNIACK, BAGAM, AYINGA, DJILEOR…
Casamance, les dernières bases d’Atika tombent dans le sud
Elle n’avait pas que le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MDFC) à combattre. Le terrain difficile était aussi un «ennemi» non négligeable pour l’Armée, comme on a pu le constater hier, lundi 14 juin 2021, au cours d’une visite guidée dans la zone théâtre des opérations de ratissage dans l’arrondissement de Niassya où les dernières bases d’Atika (branche armée du MFDC) dans le Sud sont tombées. L’Armée sénégalaise est désormais maîtresse de Badem, Bouniack, Bagam, Ayinga, Djiléor… Ce qui fait qu’il n’y a plus de bases rebelles dans le Sud du fleuve Casamance ; donc il n’y a plus un terrain qui soit inaccessible à l’Armée dans les départements de Ziguinchor, Oussouye et même Goudomp où ces opérations ont démarré, avec le démantèlement il y a quelques mois des bases de Sikoune, Badiome..
«Nous sommes dans une zone très sensible où le risque de mines et le risque d’attaques sont très élevés.» Ces consignes de sécurité lancés par le Commandant de la Zone militaire N°5, le Colonel Souleymane Kandé, à Basséré, renseignent bien sur l’état du terrain et sur les opérations militaires menées dans l’arrondissement de Niassya. Sous la houlette du Colonel Souleymane Kandé, Commandant de la Zone militaire N°5, accompagné de ses collaborateurs, une visite guidée (avec journalistes) sous forte escorte militaire, a permis de s’enquérir de la situation sur le terrain, après deux semaines d’opération de ratissage.
25 MINES DETRUITES SUR LES PISTES DE PRODUCTION...
Il est 10 heures lorsque le convoi avec la presse s’ébranle vers le théâtre des opérations. L’hostilité du terrain ralentit d’ailleurs tout déplacement dans la zone, surtout au niveau de la forêt de lianes et d’arbres. Depuis la position de Basséré, village qui est situé à trois (3) kilomètres au Sud de Niassya qui a abrité le Groupement Inter Armes (GTIA) ayant permis de s’emparer des positions rebelles de Badem et de Bagam, l’Armée a fait tomber le masque permettant une avancée notoire de ses troupes vers les positions rebelles perdues dans une forêt que les bandes armées avaient fini de délimiter par une ligne rouge presque «infranchissable» par les populations. Une forêt où le déplacement est ralenti par les lianes et arbres et le danger permanent de mines ; voilà le décor qui mène vers les secteurs 51 et 53 qui ont permis la conquête des bases du MFDC dans la frontière Sud-Ouest. «Depuis le 31 mai (2021), nous avons démarré une reconnaissance offensive en direction de Badem et en même temps, nous avons assuré la sécurisation de l’ouverture des axes logistiques. Ces pistes qui servaient de pistes de production ont fait l’objet d’un minage sauvage par les éléments du MFDC», a lancé le Commandant du Groupement Inter Arme bravoure, le Lieutenant-colonel Clément Hubert Boucal, qui a annoncé l’enlèvement et la destruction de 25 mines dont 10 mines anti char et 15 mines anti personnel.
ACCULES, L’ENNEMI ABANDONNE DANS SA FUITE UN IMPORTANT LOT D’ARMES
Une route P206E qui va de Koureigue à Badem et qui permet d’aller à Toubacouta, une voie ouverte et déminée par le Génie militaire qui a balisé la piste ayant permis de rejoindre les positions rebelles de Ahinga. Sur place, dans cette zone sanctuaire rebelle perdue dans une forêt d’anacardiers et d’arbres fruitiers, les bandes armées ont tout abandonné : maisons avec des greniers, matériels d’intendance… Et, dans leur débandade, des tenues et chaussures militaires sont laissées à la merci des eaux de pluies. Acculé, l’ennemi abandonne dans sa fuite un important lot d’armes. «De gros calibres B10, des roquettes RPG, des grenades défensives, des munitions de calibre 7/62, en plus du matériel d’intendance», liste l’Armée.
UN GRADE DEL’ARMEE SAUTESURMINE, UN AUTREMILITAIRE BLESSE PAR BALLE
Attaquer les positions du MFDC à partir de Niassya jusqu’à la frontière avec la République sœur de la Guinée-Bissau, c’est la mission assignée au Groupement tactique inter armes Alpha dont l’ossature est composé du troisième bataillon d’infanterie. A la tête de ce Groupement, le lieutenant-colonel Mathieu Diogoye Sène qui, depuis Ayinga, dévoile les axes de sa mission. «La première phase de cette opération s’inscrit en droite ligne avec l’intention du Commandant de Zone», lâche l’officier qui estime que les conditions sont créées pour le retour des populations dans leur terroir. «On déplore l’accident par mine d’un de nos gradés qui a sauté sur une mine mais également un de nos camarades qui a été blessé par balle…», ajoute le Lieutenant-colonel Diogoye qui a évoqué même la destruction de champs de cannabis abandonnés parles bandes armées. Ayingua, puis Bouniack ont été les autres étapes de cette visite guidée sous haute surveillance aérienne, avec l’avion de reconnaissance militaire qui a survolé la zone tout au long de cette visite. Des troupes militaires décontractées, galvanisées par le Colonel Kandé qui leur a adressé un satisfecit pour le travail titanesque abattu sur place. «Tout ce que nous voulons, c’est pacifier cette région et permettre aux populations de retrouver leurs activités dans leurs contrées», déclare le Colonel Souleymane Kandé, maître d’orchestre de ces opérations de sécurisation dans la zone. «Sa coordination magistrale des opérations nous a facilité le travail», nous souffle un militaire qui dégustait amicalement, avec ses frères d’armes, des pommes d’acajou.
PLUS DE BASES REBELLES DANSLESUD DU FLEUVE CASAMANCE
«Il n’y a plus un terrain qui nous est inaccessible», lance le patron de l’Armée à Ziguinchor. Dans les départements de Ziguinchor et d’Oussouye, il n’y a plus de positions rebelles. Toutes les bases du MFDC ont été démantelées et occupées par l’Armée qui y a érigé des positions militaires. Basséré, Ayingua, Badem, Bouniack et Djiléor sont les dernières positions conquises par l’Armée dans cette partie sud du pays, après que des bases de Sikoune, Badiome… sont tombées sous contrôle de l’Armée dans le Balantacounda (département de Goudomp, région de Sédhiou), depuis quelques mois.
MYSTERE AUTOUR DU BILAN DECES OPERATIONS DE RATISSAGE
Si l’Armée a établi un bilan matériel de ces opérations de ratissage, avec la saisie et la destruction de matériels des bandes armées, il reste que le bilan en pertes humaines est entouré de mystère du côté de la «grande muette». Un gradé blessé par mine, un autre blessé par balle, ce sont là les seuls renseignements dont on peut disposer sur le bilan humain. Toutefois, vu la grande artillerie déployée dans la zones, le nombre important de militaires armés jusqu’aux dents, avec l’impressionnante logistique et les armes lourdes sur place, il n’est pas exclu que de nombreuses pertes aient été enregistrées du côté ennemi. Mais, comme les bandes armées ne laissent jamais sur place leurs victimes, il est à craindre que les morts et autres blessés dans les rangs du MFDC soient acheminés de l’autre côté de la frontière bissau-guinéenne.
CONDITIONS REUNIES POUR LE RETOUR DES DEPLACES DEPUIS 3 DECENNIES
Ces opérations de ratissage terminées, l’Armée consolide ses positions, installe ses bases, dans l’attente d’un retour progressif des populations déplacées qui avaient abandonné, sous la contrainte, leurs terres depuis plus de trois décennies, laissées à la merci des bandes armées qui, sous la pression de l’Armée, ont fui. Des opérations de sécurisation qui ont permis de réintégrer dans l’espace géographique du pays des localités longtemps rayées de la carte.
PAR Texte Collectif
LETTRE AU PREMIER MINISTRE ÉTHIOPIEN ABIY AHMED
Le différend politique qui a conduit à la crise du Tigré ne peut pas être résolu par les seuls moyens militaires. Les souffrances infligées aux populations de la région sont déjà trop grandes
Par cette lettre, nous en appelons à votre autorité pour une action immédiate visant à mettre fin à la crise dans la région du Tigré et remédier aux terribles souffrances infligées à la population locale.
Nous sommes profondément choqués par les informations faisant état de graves violations et abus commis dans la région du Tigré par le TPLF, la force régionale d'Amhara, les forces de défense éthiopiennes et les forces de défense érythréennes.
Selon les rapports des Nations Unies et des médias, de graves violations et atteintes aux droits humains, notamment des exécutions extrajudiciaires, des violences sexuelles, des pillages et des destructions de biens, des exécutions massives, des arrestations arbitraires, des viols, des déplacements forcés de populations, des discours de haine et la stigmatisation, y compris, profilage ethnique des civils tigréens. Ces attaques ont poussé des dizaines de milliers d'enfants et d'adultes tigréens à fuir leurs foyers et vivent désormais comme réfugiés au Soudan dans des conditions extrêmement déplorables.
À la suite de ce conflit, selon les Nations Unies, environ 4,5 millions d'une population de 6 millions de personnes ont un besoin immédiat d'aide humanitaire. Entre deux et 2,5 millions de personnes dans la région connaîtront une grave insécurité alimentaire jusqu'en septembre. Les médias du monde entier écrivent également de plus en plus d'histoires horribles de viol, de torture et d'arrestations massives.
Al Jazeera a rapporté le 21 avril dans son article « A Tigrayan Womb Should Never Give Birth : Rape in Tigray », que des centaines de femmes ont rapporté des récits horribles de viols et de viols collectifs depuis le début du conflit au Tigré. L'Associated Press a rapporté le 29 avril dans son article intitulé « Clean Out Our Insides : Ethiopia Detains Tigrayans Amid War », que votre gouvernement a envoyé des milliers de Tigréens dans des centres de détention à travers le pays, accusés d'être des traîtres, les détenant souvent pendant des mois sans frais. Ce ne sont que deux des nombreux exemples de rapports d'atrocités généralisées et de violations des droits de l'homme qui ont choqué le monde et motivé le tollé pour une action immédiate.
Nous savons que vous comprenez la nécessité de prendre des mesures immédiates pour résoudre cette crise, quelle que soit l'impulsion de cette catastrophe en cours. Nous nous souvenons des mots puissants de votre discours d'acceptation du prix Nobel de la paix il y a deux ans. Comme vous l'avez dit avec tant de force, il y a ceux qui n'ont jamais vu la guerre, mais la glorifient et la romantisent. Ils n'ont pas vu la peur. Ils n'ont pas vu la fatigue. Ils n'ont pas vu la destruction ou le chagrin, pas plus qu'ils n'ont ressenti le vide lugubre de la guerre après le carnage.
Nous rappelons maintenant ces paroles et vous exhortons à envisager plusieurs mesures importantes pour revenir rapidement à la paix et alléger les souffrances du peuple éthiopien.
Spécifiquement,
1. Nous exhortons Votre Excellence à agir maintenant et rapidement pour sauver votre pays, mettre fin aux souffrances des Éthiopiens affligés par la guerre au Tigré.
2. Inviter des enquêtes indépendantes et crédibles, en pleine coopération avec le HCDH, sur les atteintes aux droits humains et les violations du droit international des droits humains et du droit humanitaire par tous les acteurs au Tigré. Nous vous encourageons à veiller à ce que d'autres organisations de défense des droits humains aient accès à des documents indépendants sur les rapports en cours sur les abus et violations des droits humains au Tigré.
3. Envisager d'établir un tribunal hybride habilité à tenir pour responsables les auteurs érythréens de crimes de guerre.
4. Coopérer pleinement avec les organisations régionales et la communauté internationale pour faciliter le dialogue, la réconciliation et la guérison sans exclusive, en impliquant tous les acteurs politiques et de la société civile du Tigré dans le but de tracer une voie consensuelle pour la future gouvernance de la région.
5. Diriger les appels à la cessation des hostilités par toutes les parties impliquées et encourager les autres parties à s'engager à mettre immédiatement fin aux combats. Appuyez pour le retrait immédiat et vérifiable des forces régionales érythréennes et amhara de la région du Tigré.
6. Faciliter le travail du personnel humanitaire international, notamment en délivrant des visas de longue durée, en accélérant le processus d'importation et d'utilisation de la technologie de communication par satellite par les organisations humanitaires et en demandant à vos forces militaires et alliées d'établir une cellule de coordination civilo-militaire pour faciliter le travail des organisations humanitaires sur le terrain.
7. Émettre des ordonnances pour protéger tous les civils au Tigré et dans toute l'Éthiopie, quelle que soit leur origine ethnique, y compris les réfugiés et les personnes déplacées à l'intérieur du pays, et en particulier les femmes à la lumière des nombreux rapports faisant état de violences sexuelles et sexistes.
Excellence,
Il est clair que comme toutes les guerres, le différend politique qui a conduit à la crise du Tigré ne peut pas être résolu par les seuls moyens militaires. Les souffrances infligées aux populations de la région sont déjà trop grandes. Pour le bien de l'Éthiopie, et le bien de la région et du monde, nous vous demandons de travailler à une solution politique dès que possible. Ce n'est que par le dialogue et la négociation que vous pouvez établir une paix durable et que la guérison pour tant de personnes peut commencer.
Avec notre plus grand respect,
Cette lettre a été signée et transmise au Premier Ministre Abiy par S.E. Jose Ramos-Horta, Prix Nobel de la Paix et ancien président du Timor-Leste. E
S. E. Ban Ki-moon, ancien Secrétaire général des Nations Unies, Président de la World Leadership Alliance,
S.E. Danilo Turk, ancien président de la Slovénie et ancien sous-secrétaire général des Nations Unies,
S.E. Tarja Halonen, Ancien Président de la Finlande,
S.E. Lakhdar Brahimi, ancien Envoyé spécial de l'ONU et de la Ligue arabe pour la Syrie, membre de l'ELDERS
Dr. Gunnar Stålsett, Évêque émérite d'Oslo, ancien membre du Comité Nobel de la Paix et Co-président de Religions for Peace,
S. E. Adama Dieng, ancien Secrétaire général adjoint des Nations Unies et Conseiller spécial pour la prévention du génocide,
S.E. Jose Ramos-Horta, ancien président du Timor-Leste
Your Excellency, Dear Prime Minister,
I am writing to you on behalf of colleagues and friends whom you know well:
- H.E. Ban Ki-moon, Former Secretary-General of the United Nations and Member of ELDERS,
- H.E. Danilo Turk, former President of Slovenia and President of the World Leadership Alliance,
- H.E. Tarja Halonen, Former President of Finland,
- H.E. Lakhdar Brahimi, former UN and Arab League Special Envoy for Syria, Member of ELDERS
- Emeritus Bishop of Oslo Dr. Gunnar Stålsett, Former Member of the Nobel Peace Committee and Co-Chair of Religions for Peace
- H.E. Adama Dieng, former Under-Secretary-General of the United Nations and Special Adviser on the Prevention of Genocide
- H.E. Jose Ramos-Horta, former President of Timor-Leste.
Excellency,
Via this letter we urge immediate action to end the crisis in the Tigray Region and address the terrible suffering inflicted on the local population.
We are deeply shocked by reports of serious violations and abuses that are being committed in Tigray region by TPLF, Amhara regional force, Ethiopia Defense forces and the Eritrean Defense forces.
According to the United Nations and media reports, grave human rights violations and abuses, including extra- judicial killings, sexual violence, looting and destruction of property, mass executions, arbitrary arrests, rape, forced displacement of populations, hate speech and stigmatization including, ethnic profiling civilian Tigrayans. These attacks have caused tens of thousands of Tigrayan children and adults to flee their homes and are now living as refugees in Sudan under extremely deplorable conditions.
As a result of this conflict, according to the United Nations, approximately 4.5 million of a population of 6 million people are in immediate need of humanitarian assistance. Between two and 2.5 million people in the region will experience severe food insecurity through September. News outlets from around the globe are also increasingly writing of horrifying stories of rape, torture, and mass arrests.
Al Jazeera reported on April 21 in its story ‘A Tigrayan Womb Should Never Give Birth’: Rape in Tigray, that hundreds of women have reported horrific accounts of rape and gang rape since the start of the conflict in Tigray. The Associated Press reported on April 29 in its article titled ‘Clean Out Our Insides’: Ethiopia Detains Tigrayans Amid War, that your government has swept up thousands of ethnic Tigrayans into detention centers across the country on accusations they are traitors, often holding them for months without charges. These are just two of many examples of reports of widespread atrocities and human rights abuses that have shocked the world and motivated the outcry for immediate action.
We know you understand the need to take immediate action to resolve this crisis, regardless of the impetus for this unfolding disaster. We recall the powerful words of your Nobel Peace Prize acceptance speech two years ago. As you so forcefully said, there are those,“who have never seen war, but glorify and romanticize it. They have not seen the fear. They have not seen the fatigue. They have not seen the destruction or heartbreak, nor have they felt the mournful emptiness of war after the carnage.”
We now recall these words and urge you to consider several important steps to return to peace quickly and alleviate the suffering of the Ethiopian people.
Specifically,
1. We urge Your Excellency to act now and swiftly to save your country, end the suffering of Ethiopians afflicted by war in Tigray.
2. Invite independent and credible investigations, in full cooperation with the OHCHR, into human rights abuses and violations of international human rights law and humanitarian law by all actors in Tigray. We encourage you to ensure that other human rights organizations are provided access to document independently ongoing reports of human rights abuses and violations in Tigray.
3. Consider establish a hybrid court empowered with jurisdiction to hold accountable Eritrean perpetrators of war crimes.
4. Fully cooperate with regional organizations and the international community to facilitate all-inclusive dialogue, reconciliation and healing, involving all political and civil society actors in Tigray with the goal of charting a consensual way forward for the region’s future governance.
5. Lead calls for a cessation of hostilities by all parties involved and encourage other parties to commit to ending the fighting immediately. Press for the immediate and verifiable withdrawal of Eritrean and Amhara regional forces from the Tigray Region.
6. Facilitate the work of international humanitarian staff including by issuing long-duration visas, expediting the process for the importation and use of satellite communication technology by humanitarian organizations, and instructing your military and allied forces to establish a civil-military coordination cell to facilitate the work of humanitarian organizations on the ground.
7. Issue orders to protect all civilians in Tigray and throughout Ethiopia regardless of their ethnicity, including refugees and internally displaced persons, and particularly women in the light of widespread reports of sexual and gender-based violence.
Excellency,
It is clear that like all wars, the political dispute that led to the Tigray crisis cannot be resolved through military means alone. The suffering inflicted on the people in the region has already been too great. For the good of Ethiopia, and the good of the region and the world, we ask that you work towards a political solution as soon as possible. It is only through dialogue and negotiation that you can establish lasting peace and the healing for so many can begin.
KEEMTAAN GI - CES FARCEURS !
Ce pays pourrait être comparé à une grosse farce. Tout est facétie. Les principaux acteurs de ce vaudeville se recrutant sur la scène politique. Bon, on commence par le menu fretin. Une communauté dont Kàccoor Bi est membre à part, appelle à voter pour deux individus. Ça s’appelle de l’escroquerie. Que ces hurluberlus, plus préoccupés par leur panse que par l’intérêt de leur communauté, souffrent d’entendre l’un parmi eux, mais insignifiant à leurs yeux, leur dire qu’il se tamponne de leur choix débile et intéressé. Et qu’il voterait pour un Halpular, Sérère ou Diola. Il faut que l’on sorte de ce cercle concentrique pour penser plus Sénégalais et moins communauté. Tant pis pour eux s’ils pensent que seul un membre de leur communauté doit avoir le privilège d’être le maire de la capitale. Nous autres, on s’en f…. Et ce n’est point une marque d’incivilité. Cette dernière se trouve dans le fait de faire un clin d’œil à une autorité dans une assemblée religieuse pour lui dire qu’on ne l’a pas encore vue. Plus prosaïquement que l’autorité n’est pas encore passée le voir avec un somptueux cadeau. Le Chef est également dans la bouffonnerie. Vous avez vu certains de ses ministres qui tombent le masque pour être bien reconnus de lui, perchés sur de marchepied de sa luxueuse voiture comme de vulgaires « coxeurs » ? Cette position nous parait hors la loi, dangereuse et d’une indignité abjecte. Surtout que parmi ces messieurs qui s’agrippent comme des singes à la voiture présidentielle, y en a qui traitaient l’homme qu’ils vénèrent aujourd’hui de toutes les tares congénitales, disant même qu’il est indigne de diriger ce charmant pays. Ces amuseurs nous font croire maintenant que tout va. Et ces hordes de gens, courant comme des débiles derrière le cortège présidentiel, manifestent leur bonheur. Des acteurs recrutés pour jouer aux figurants. En attendant que tout explose ! Comme en mars ! Et personne n’aura alors la tête à rire des facéties de ces bouffons. KACCOOR BI
INFRASTRUCTURES MACKY A INAUGURE LA ROUTE PETE-GADIOBE-BOKE DIALOUBE
Le président Macky Sall a bouclé hier en milieu de matinée sa tournée de trois jours dans la région de SaintLouis en inaugurant la route Pété-Gadiobé-Boké Dialoubé. Cette route a été construite par l’AGEROUTE sur un tronçon de 7 km pour un montant de 3,8 milliards de frs. Arrivé samedi dans le département de Podor, Macky Sall, qui a réceptionné plusieurs infrastructures routières et lancé de nouvelles, a également remis des financements aux femmes. Le chef de l’Etat a affirmé qu’il ne parlera plus d’infrastructures dans le département de Podor. Selon lui, faire des réalisations est son ’’devoir’’ en tant que président de la République et ’’serviteur du peuple’’. ’’Je connaissais les difficultés des populations. Je sais les efforts consentis, il faut en faire encore plus et davantage’’, a dit encore Macky Sall. Le chef de l’Etat a rassuré les populations en affirmant que leurs préoccupations seront prises en charge dans son programme. Il a cité l’accès universel à l’eau, à l’électricité, le bitumage d’autres routes, la construction de magasins pour stocker les récoltes, etc.
INFRASTRUCTURES LE TRIOMPHE DE L’AGEROUTE ET SON DG IBRAHIMA NDIAYE A ST-LOUIS
En bouclant la première étape de sa tournée à St-Louis, le président de la République a pu apprécier tout le travail abattu dans le domaine des infrastructures par l’AGEROUTE. Il s’est en particulier félicité du programme d’investissements de 239 milliards de frs pour un linéaire de 576 km sur la période 2012-2021. Alors qu’il était prévu seulement un programme d’investissements infrastructurels pour St-Louis de 97,6 milliards de frs suite au Conseil des ministres du 12 juin 2012 présidé par le chef de l’Etat dans la vieille ville, St-Louis a bénéficié plus que prévu puisqu’à l’arrivée, c’est un taux d’exécution de 243% qui a été réalisé pour la ville de Ndar. Ce travail infrastructurel porte la main de l’AGEROUTE et de son directeur général Ibrahima Ndiaye. Un homme d’un triomphe modeste qui a été publiquement remercié par le président de la République lors des grands meetings qui ont ponctué son séjour à St-Louis. Macky Sall, tout en félicitant tout son gouvernement pour les réalisations dans nombre de secteurs, a beaucoup insisté sur les projets infrastructurels qui participent grandement au désenclavement de cette partie du pays aux riches potentiels économiques. Autant Ibrahima Ndiaye a triomphé à St-Louis, autant il triomphera sur Matam où 161 milliards de frs pour 353 km de routes ont été réalisés par l’AGEROUTE.
TOURNEE DU PRESIDENT A MATAM HABIB NIANG MOBILISE GRAVE
Parmi les leaders qui vont mobiliser grave lors du séjour du président de la République à Matam et Saint-Louis à partir de mardi, l’on peut retenir le cadre apériste Habib Niang. Originaire de la contrée et appartenant à une très grande famille maraboutique, Habib Niang ne s’est pas limité à son fief politique de Thiès. Il a voulu activement soutenir ses parents de Matam, mais surtout participer à la réussite de l’accueil du chef de l’Etat dans sa contrée originelle aux côtés d’autres responsables politiques du coin. A l’occasion, l’homme a déployé de très gros moyens pour convoyer ses militants, près de 300 jeunes dotés de tee-shirts et pris totalement en charge de Thiès à Matam. Ces derniers très bruyants et portant de pancartes sur lesquelles on peut lire « Habib Niang souhaite la bienvenue à son excellence le président Macky Sall » avec les effigies de leur leader et du président Macky Sall vont jouer leur partition à partir de ce mardi. Très républicain, l’ancien président du mouvement And Suxxali Sénégal n’est pas resté sur les lieux. D’importants engagements professionnels l’ont poussé à faire un rapide aller-retour entre Dakar et Matam. Qui disait qu’Habib Niang est le nouveau Baye fall de Macky Sall ? L’homme le démontre à toutes les occasions pour soutenir le président Macky Sall.
ABDOUL MBAYE SUR LA TOURNÉE DU PRÉSIDENT «LA DEMARCHE POLITIQUE DE MACKY SALL EST D’EXERCER LE POUVOIR TOUT SEUL»
Selon l’ancien premier ministre, Abdoul Mbaye, la démarche politique que mène actuellement le président Macky Sall consiste à exercer le pouvoir tout seul. « Il est désormais seul face au peuple, la République réduite à sa plus simple expression. Les étudiants porteurs de revendications assiègent sa maison. Quel gâchis !», s’est exclamé, sur sa page Facebook, l’opposant et leader de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (ACT).
SERIE DE NOYADES LE BILAN PASSE A 10 NOYES, MACKY SALL INDIGNE ET PREOCCUPE
La série de noyades de jeunes Sénégalais indigne partout. Après 6 morts repêchés dans la mer et 4 personnes évacuées aux urgences, le bilan des noyades de la plage de Malika s’alourdit et passe à 10 morts. D’après «Libération», le bilan est passé à 10 morts, après l’annonce des 6 corps retrouvés hier. Pour l’instant, impossible de dire s’il s’agit des 4 personnes évacuées hier aux urgences ou si de nouveaux corps ont été repêchés par les sapeurs-pompiers, qui ont poursuivi les recherches jusque tard dans la soirée. Bien qu’étant en tournée économique dans le Nord du pays, le chef de l’État, Macky Sall, a réagi aux nombreux cas de noyade notés ce dimanche. « La mort d’une dizaine de jeunes par noyade sur les plages de Malika est intolérable. Je présente mes condoléances émues aux familles éplorées et prie pour le repos de l’âme des disparus », a-t-il écrit, tout en appelant le ministère en charge de la sécurisation des plages, à prendre les mesures idoines. « J’invite aussi les parents à plus de vigilance en cette période estivale. J’en appelle à la responsabilité de tous» a conclu le chef de l’Etat.
MEURTRE A DIAMAGUENE THIES LE CORPS DE CHEIKH MBAYE DECOUVERT DANS DES CANIVEAUX
Le corps du père de famille Cheikh Mbaye, un chauffeur de taxi habitant le quartier Diamaguene, à Thiès, porté disparu depuis presque deux mois, le vendredi 23 avril 2021, a été finalement retrouvé, désossé, ce lundi 14 juin, à quelques mètres de sa maison, près de la deuxième gare. Une découverte faite grâce aux opérations pré hivernales de débouchage des caniveaux d’évacuation des eaux pluviales et usées de l’Onas, où se trouvait le cops sans vie de la victime. Après la découverte des deux bras du taximan, par les techniciens de l’Onas, la police s’est déployée sur le terrain pour le constat d’usage, avant que les éléments de la caserne des sapeurs-pompiers de Thiès ne poursuivent des recherches pour la récupération des restes du corps. Son épouse et ses enfants ont vite reconnu les habits que Cheikh Mbaye portait le jour de sa disparition, de même que le drap de lit qui enveloppait son corps. Les soupçons porteraient sur un de ses neveux qui ne jouirait pas de toutes ses facultés, et le menaçait souvent de mort. Certaines sources avancent même qu’il aurait réussi à le poignarder, un jour. Il serait de nature très violente. Tous les membres de la famille de la victime ont été conduits au commissariat central de Thiès pour les besoins de l’enquête qui suit son cours.
DÉCRISPATION POLITIQUE LES QUATRE DETENUS DE ZIGUINCHOR LIBERES
Un vent d’apaisement souffle sur le terrain politique ! Les 4 détenus de Ziguinchor viennent de retrouver la liberté après les manifestants détenus à Diourbel et libérés juste au moment où le Mouvement de défense de la démocratie (M2D) tenait vendredi un meeting pour réclamer la libération des prisonniers « politiques ». Ainsi, à l’heure actuelle, tous les détenus dans le cadre des manifestations de mars ont quitté leurs cellules. Le M2D a donc obtenu satisfaction sur toute la ligne à la suite de la manifestation qu’il a organisée vendredi 11 mai 2021 à la place de la nation.
SACRÉ-CŒUR III-VDN LE SALON « SWEET BEAUTE » A DECAMPE !
Comme l’avait relaté « Le Témoin » quotidien, depuis l’éclatement de l’affaire Ousmane Sonko-Adji Sarr, le salon « Sweet Beauté » était devenu le site le plus visité du Sénégal. Situé à Sacré-Cœur 3-Vdn, l’endroit attirait de nombreux curieux venus de toutes les localités du pays : élèves, étudiants, marchands ambulants, blogueurs, chauffeurs de taxi, activistes et autres Sénégalais lambda faisaient discrètement des incursions devant le salon pour faire des « selfies ». Autrement dit, se prendre en photo en guise de souvenirs du genre «Bilahi, j’y étais !» et autres « J’ai vu le salon d’Adji Sarr », avec des photos à l’appui. Fusillés du regard, rejetés par les voisins, traqués par la presse, fuis par les clients, la dame Ndèye Khady Ndiaye et son salon « Sweet Beauté » ont fini par décamper c’està-dire déménager du quartier avant de se fondre la nature. « Le Témoin » vous rapporte que la « volatisation » de Sweet- Beauté est accueillie avec un ouf de soulagement par tout un quartier de Sacré-Cœur III-Vdn. Toujours est-il que « Sweet-Beauté » a marqué son emplacement et son époque le temps d’un scandale… d’Etat sans précédent !
MOBILISATION POUR MACKY SALL 17.500 CFA PAR « MILITANT » POUR RALLIER LE FOUTA
Lors du grand rassemblement du mouvement « M2D », vendredi dernier à Dakar, le leader de Pastef Ousmane Sonko se disait séduit par la très forte mobilisation en ces termes « Vous n’êtes ni exportés, ni transportés, ni loués, mais toujours présents ! » avait-il fait remarquer à ses nombreux militants. En tout cas, « Le Témoin » semble lui donner raison. Pour cause, à 24 heures de l’arrivée du président Macky Sall au Fouta, le quartier Grand-Yoff était l’un des points de convergence de tout ce Dakar compte comme bétail électoral. À bord de cars « Horaires » et autres bus Dakar-Dem-Dik, des responsables de l’Apr et de Bby faisaient convoyer des jeunes au Fouta moyennant une somme de 17.500 cfa par tête voire par tee-shirt à l’effigie de sa Majesté Macky II. Certains « chômeurs » avaient même exigé un montant de 20.000 cfa sous prétexte qu’ils devaient se payer un « Mer-gadou » ou matelas de fortune. Autrement dit, avoir sur quoi dormir au Fouta. A part ça, les foules monstres qui accueillent Macky Sall sont spontanées » !
04 nouveaux décès par noyade
Alors qu’on épilogue encore sur les nombreux cas de noyade sur les plages de la banlieue de Dakar, la liste s’allonge. Selon des sources de «L’As» 04 nouveaux décès par noyade ont été enregistrés hier à la plage de Guédiawaye entre Wakhinane Nimzaat et Golf Sud. Ce qui porte ainsi à 08 le nombre de décès en l’espace de deux jours. Les autorités municipales doivent recruter le plus rapidement possible des maîtres-nageurs qui vont accentuer la surveillance des jeunes baigneurs sur les plages où la baignade est interdite.
Vers le boycott du transport des moutons de Tabaski
Si les transports mettent à exécution leurs menaces, les prix du mouton vont flamber à la tabaski. En tout cas, l’approvisionnement en moutons du marché pour la Tabaski risque d’être perturbé si l’on n’y prend garde. L’intersyndicale des acteurs du transport, dirigée par Gora Khouma de la Cnts, Diallo Niang de l’Unsas et Pape Mamadou Ndiaye de la Cnts/Fc, annonce un mouvement d’humeur des conducteurs des gros-porteurs. Ces derniers envisagent de boycotter le transport des moutons pour la Tabaski. Ces syndicalistes s’offusquent du non-respect du protocole signé par le ministre Mansour Faye lors de leur première grève en décembre.
Le maire Cheikh Dieng en danger aux locales
S’il y a un maire de la banlieue qui est menacé de perdre son fauteuil aux prochaines élections locales, c’est bien l’édile de la commune de Djidah Thiaroye Kaw, Cheikh Dieng. Le responsable libéral va devoir, en plus de son bilan, faire face à plusieurs candidats qui convoitent son fauteuil. Des sources de «L’As» renseignent d’ailleurs que des acteurs politiques et de la société civile sont en train de mûrir un plan pour un candidat de l’unité afin de déboulonner Cheikh Dieng. Ces derniers nous ont d’ailleurs câblé pour dénoncer la « gestion familiale du maire avec son beau-frère comme adjoint chargé des halles et marchés, sa belle-sœur qui est sa directrice de cabinet ». Ce qui est, selon leurs dires, à l’origine des frustrations qui risquent de lui porter préjudice aux Locales de janvier 2022.
Pape Ibrahima Demba candidat à Keur Massar nord
Le coordonnateur des cadres de l’Alliance pour la République (Apr) à Keur Massar a déclaré officiellement sa candidature à la commune de Keur Massar Nord aux prochaines élections locales. Pape Ibrahima Demba en a fait la révélation lors d’un tournoi de football de la jeunesse du Département qui a réuni des équipes de Yeumbeul, Malika et de Keur Massar. Il n’a pas manqué de demander au Président Macky Sall de choisir des candidats légitimes politiquement aux investitures. Selon lui, le Président Macky Sall doit éviter les parachutages au risque de créer des frustrations à la base. Pape Ibrahima Demba a offert une coupe, des jeux de maillots et une enveloppe financière aux 02 équipes finalistes, au grand bonheur des organisateurs.
Zone de captage, fumoir de chanvre indien
Un coin du quartier Zone de captage était un fumoir de chanvre indien. Mais les limiers de Grand Yoff ont mis fin à cette pratique. Les hommes du Commissaire Abdou Sarr de Grand-Yoff qui effectuent des patrouilles permanentes ont surpris le pâtissier Ab. K. B, l’apprenti chauffeur A. Camara et le maçon I. Diallo maçon en train de griller des joints de chanvre indien. Ils sont interpellés et conduits au commissariat de Police de Grand-Yoff pour leur garde à vue avant leur déferrement au parquet pour détention et usage de chanvre indien. Acquittement en téléchargement ElHadj Papa Ndiaga Diop, Ndiaga Diop et Omar Samb ont répondu hier, devant la Chambre criminelle de Dakar des chefs d’inculpation d’association de malfaiteurs, de rébellion, de violences et voies de fait à agent de la force publique dans l’exercice de ses fonction et de vol commis la nuit avec usage de véhicule, d’armes et de violence. Les faits se sont produits en 2018. Cette nuit les éléments de la brigade de la foire ont été informés de la présence de malfaiteurs armés sur la voie de dégagement Nord (Vdn). Les gendarmes se sont rendus sur les lieux pour les interpeller. Mais la bande a opposé une résistance aux pandores. Devant le prétoire, les prévenus ont nié les faits qui leur sont reprochés. Papa Ndiaga Diop explique que ce jour-là, ils revenaient d’un match au stade Léopold Sédar Senghor. Ils se sont rendus à pied à la station Shell sise à la foire pour prendre un car rapide et rentrer à la Médina. Mais ils ont été arrêtés par les gendarmes qui les ont accusés d’agression. C’est le même son de cloche pour ses co-accusés. Pourtant les victimes Adja Astou Mbaye et Ndèye Ndiémé ont accusé formellement les prévenus. Le parquet a requis leur acquittement pur et simple. Le délibéré sera rendu le 28 juin prochain.
Ndongo Diop de Pastef Diourbel sous contrôle judiciaire
Le Mouvement pour la Défense de la Démocratie (M2D) a obtenu gain de cause. Il n’y a plus de manifestants arrêtés lors des évènements de mars en prison. Vendredi dernier, jour de la reprise des rassemblements par le M2D, trois militants de Pastef de Diourbel (Moussa Guèye, Galass Guèye et Ablaye Fall Baye Fall) étaient libérés par la justice. L’information a été donnée en plein rassemblement. Le seul responsable de Pastef de Diourbel, qui était en détention à la maison d’arrêt et de correction, a été placé sous contrôle judiciaire. Ainsi, le juge d’instruction du tribunal de Diourbel a ordonné la levée du mandat de dépôt de Ndongo Diop. Le responsable de Pastef était inculpé pour manœuvre et actes de nature à compromettre la sécurité ou à occasionner des troubles politiques graves, participation à un rassemblement illicite, provocation à des crimes et délits suivis d’effets, apologie de crime etc…
Libération des militants de Pastef emprisonnés à Ziguinchor
Restons avec les militants de Pastef arrêtés lors des violentes manifestations pour dire que ceux de Bignona ont également humé l’air de la liberté hier. En détention à la prison de Ziguinchor depuis mars dernier, Demba Diédhiou, Abdourahmane Diallo, Mohammed Mané et Babacar Diagne sont élargis. L’annonce a été faite par le mouvement Y en marre qui était très impliqué dans la lutte pour la libération de ces «otages politique de Macky Sall». C’est dire que le M2D ne peut plus prendre comme prétexte l’arrestation de militants pour organiser des rassemblements publics. A souligner que le Président Macky Sall a respecté ses engagements auprès de l’émissaire du Khalife général des Mourides. Même s’ils sont pratiquement tous sous contrôle judiciaire à l’image de leur leader Ousmane Sonko.
Guy Marius Sagna
L’activiste est choqué par la présence de nervis aux cotés des forces de défense et de sécurité dans le cortège du Président Macky Sall en tournée économique dans le Fouta. Guy Marius Sagna avertit le chef de l’Etat que le premier nervi qui sera tué au Sénégal sera signé de sa propre main. Il prévient que les populations ne peuvent continuer à subir la violence des nervis sans se défendre. Selon l’activiste, le Président Macky Sall utilise des nervis et encourage son entourage à faire autant. Pire, dénonce le membre de Frapp, Président Macky Sall dit à la Police et à la Gendarmerie de fermer les yeux devant les violences faites par les nervis aux populations, révolutionnaires, activistes, opposants… A l’en croire, le peuple ne pourra pas, en plus de lui, supporter ses nervis. Guy Marius Sagna conseille le Président Sall, s’il veut être candidat une 3e fois en 2024, de chercher un autre pays, car ce ne sera pas au Sénégal. Parce que, dit-il, la résistance à l’oppression est un principe de droit.
Asred dénonce le mutisme du pouvoir sur la situation des prisons
Le président de l’Association pour le Soutien et la Réinsertion Sociale des Détenus (Asred), Ibrahima Sall, est préoccupé par le surpeuplement dans les prisons. Il dénonce le mutisme des autorités sur la situation des prisons au Sénégal qui devient de plus en plus délétère du fait du surpeuplement et des longues détentions provisoires. A l’en croire, la situation est aggravée par les multiples arrestations lors des dernières opérations de sécurisation de la Police et de la Gendarmerie à Dakar, surtout à Rebeuss, au Cap Manuel et à la prison de Sébikotane qui recevraient toutes ces personnes placées sous mandat de dépôt qui vont émaner de ces déferrements. Dans le même sens, Ibrahima Sall fustige les longues détentions provisoires. Il cite les cas de Mass Thioune détenu à Rebeuse depuis 5 ans sans jugement. Il y a également les cas de Moussa Mbaye et Abou Diallo arrêtés le 20 octobre 2015, ils furent jugés le 17 décembre 2018 à la chambre criminelle de Mbour pour finalement être acquittés. Seulement, la gendarmerie les arrête de nouveau pour reprendre la procédure. Selon Asred, ils sont placés pour la deuxième fois sous mandat de dépôt depuis le 26 décembre 2018 pour être entendus dans le fond du dossier au mois de juin 2019. Depuis lors, se désole M. Sall, il n’y a aucune évolution.
Le président de l’Asred tire sur l’ONLPL
Restons avec le président de l’Asred qui tire à boulets rouges sur le l’Observateur National des Lieux de Privation de Liberté (Onlpl), qui, à ses yeux, a raté sa vocation. D’ailleurs, Ibrahima Sall demande au Président de la République de confier l’Onlpl aux organisations de défense des droits humains indépendants du pays (Amnistie,Raddho, Asred...). Ainsi, dit-il, ces organisations pourront travailler dans les centres de détention conformément au traité de Rome sur la torture et son protocole additif. Le paradoxe, dit-il, c’est que l’Onlpl, qui devait être l’interlocuteur direct de l’Administration pénitentiaire pour aller renseigner au chef de l’Etat la situation dans les prisons, ne joue pas son rôle. A l’en croire, l’Onlpl reste dans son mutisme parce qu’il dépend du ministère de la Justice. Il pense que cet organe doit être détaché du ministère et être rattaché à la Primature afin qu’il puisse exercer librement et pleinement ses prérogatives sans contrainte aucune. Tant que cette indépendance de l’Onlpl n’est pas réglée, dit-il, le problème du contrôle des lieux de détention ne sera qu’utopique. Ibrahima Sall dénonce le silence complice de l’Onlpl sur l’affaire Abdou Faye. Il regrette l’attitude de l’Onlpl qui ne dénonce jamais les actes barbares que subissent les détenus dans les lieux de privation de liberté.
Rassemblement des familles des détenus à la place de l’obélisque
Ne quittons pas l’Association pour le Soutien et la Réinsertion Sociale des Détenus (Asred) sans signaler qu’à la suite de ce diagnostic sans complaisance, elle envisage une manifestation avec les familles des détenus à la place de l’Obélisque dans les prochains jours. Quant à la question des tortures au Sénégal, l’Asred, par le biais de ses avocats, Mes Assane Dioma Ndiaye et Moussa Sarr, va saisir les grandes juridictions internationales d’une plainte, parce que ces pratiques ancestrales doivent être révolues au Sénégal qui est une vitrine de la démocratie en Afrique. L’impunité doit être bannie sous toutes ses formes, déclare Ibrahima Sall.
Colère des étudiants de l’Ussein de Kaolack
Les étudiants des campus de Kaolack et de Fatick de l’université du Sine-Saloum ElHadj Ibrahima Niass se sont passés le mot. Hier, ils sont descendus tous dans la rue pour manifester leur colère contre les autorités. Aussi bien à Kaolack qu’à Fatick, on a noté des échauffourées entre policiers et étudiants qui réclament de meilleures conditions d’études et l’accès au master. Dans la capitale du Saloum, les étudiants ont barré très tôt la route nationale, perturbant ainsi la circulation. Il s’est ensuivi des échanges de jets de pierres et de grenades lacrymogènes. Les policiers ont interpellé plusieurs étudiants. Ces derniers réclament la construction d’infrastructures adéquates répondant aux normes internationales et l’augmentation du budget de l’université qui a connu cette année un déficit d’un milliard Fcfa qui a impacté les enseignements. L’université n’arrive plus à payer certains enseignants qui ont décidé de ne plus dispenser de cours