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22 juin 2025
SUR LA ROUTE DE L'ISLAM, DES FEMMES VEILLENT
Contre la religion qui déborde sur le politique, des Sénégalaises résistent. Elles refusent l’assignation des islamistes, qui avancent masqués. « Les gens ne savent pas distinguer la foi de la démarche intellectuelle, s'attriste Penda Mbow
Le Point Afrique |
Clémence Cluzel |
Publication 13/06/2021
La religion musulmane, majoritaire au Sénégal, structure la société et intervient dans les domaines aussi bien privés que publics. Dans un tel environnement où un certain islam se mêle de plus en plus de politique, il est des femmes qui se lèvent et font entendre leurs voix pour contenir le conservatisme religieux qui gagne le pays. Parmi elles, la Docteure Selly Ba, sociologue, spécialiste du genre et de la religion, Penda Mbow, historienne et intellectuelle, actuellement représentante du président Macky Sall auprès de la Francophonie, et Maïmouna Thior, doctorante en sociologie à l'université de Rennes et spécialiste des questions de transformation identitaire des Sénégalaises.
Un conservatisme religieux qui progresse
« La conscience collective sénégalaise est régie par l'islam », annonce d'emblée la Docteure Selly Ba. Dans ce pays à 95 % musulman, l'islam soufi, imprégné de particularismes locaux, est un pilier. Selon la sociologue, le retour en force de la religion dans la société sénégalaise et son virage conservateur se sont opérés à partir des années 1980, dans la dynamique, entre autres, de la révolution islamique iranienne. Aujourd'hui, il convient de constater que, bien que minoritaires, les islamistes, à travers la lecture qu'ils font du Coran et de la religion, sont en train de modifier doucement et en profondeur le pays. Un phénomène de réislamisation de la société prend forme. Celui-ci se traduit par une approche plus conservatrice des questions sociétales de plus en plus approchées et débattues à l'aune de la religion. « Les religieux rigoristes rassemblent sur des sujets qui font consensus. Et pour mieux obtenir une large adhésion, ils impliquent les chefs religieux », souligne l'historienne Penda Mbow. « C'est une manipulation pour mieux contrôler la société qui fait que nous n'échappons pas au phénomène de montée des conservatismes et du populisme », poursuit-elle.
Un espace de débat de plus en plus fermé
« Je suis musulmane mais aussi africaine. Nous n'avons pas besoin d'importer le code vestimentaire des Saoudiennes, ni celui de l'Occident. Nous devons garder notre identité propre et ne pas renoncer à ce que nous sommes », indique Penda Mbow, qui n'hésite pas à vanter les foulards colorés portés par les Sénégalaises des générations précédentes. Dans ce contexte, toute approche critique de la religion est rejetée. « Les gens ne savent pas distinguer la foi (l'intime) de la démarche intellectuelle. Les deux ne sont pourtant pas contradictoires car le doute est permis dans l'islam », s'attriste la Professeure Penda Mbow. Pour Maïmouna Thior, « la discussion doit être possible dans la religion, le débat aussi, mais cela n'est pas le cas au Sénégal ». « On a peur d'être rejeté et que notre “sénégalité” soit interrogée », soupire-t-elle, coincée qu'elle est entre la pratique sénégalaise et son rapport personnel à la religion.
LE M2D VEUT SOUSTRAIRE MONSIEUR SONKO DE LA JUSTICE ET C’EST INACCEPTABLE
Moustapha Diakhaté était l’invité du Grand jury de la Rfm de ce dimanche. Il s’est exprimé sur l’affaire Sonko Adji Sarr dans laquelle, il a chargé lourdement le leader de Pastef
Moustapha Diakhaté était l’invité du Grand jury de la Rfm de ce dimanche. Il s’est exprimé sur l’affaire Sonko Adji Sarr dans laquelle, il a chargé lourdement le leader de Pastef. Il a refusé d’accepter que les personnes décédées dans les manifestations sont des martyrs.
«Moi, ce qui m’oppose au M2D, c’est que je ne crois pas qu’il lutte pour la démocratie. Une sénégalaise a porté plainte contre Sonko pour viol. Monsieur Ousmane Sonko au lieu de faire face à son accusatrice, a politisé une affaire qui relève du privé en disant qu’il est victime d’un complot d’Etat ourdi par le président de la République, le ministre de l’Intérieur et le procureur de la République."
Il a politisé quelque chose qui relève du privé
"Mais les faits démontrent qu’il n’y a pas l’ombre d’un complot d’Etat contre Ousmane Sonko. Il a politisé quelque chose qui relève du privé. Mieux il a insurrectionnalisé. Et les sénégalais de bonne foi ont cru qu’il est victime de complot, ont répondu. Mais manifestement, aujourd’hui, il est clair qu’il n’y a pas un complot. Ce qui reste à faire, c’est de laisser la Justice faire son travail pour que la plainte d’Adji Sarr aboutisse à un jugement ou à un non-lieu (...)" Le M2D veut soustraire Sonko de la Justice
"Manifestement, le M2D veut soustraire monsieur Sonko de la Justice et c’est inacceptable. On ne peut pas vouloir, en même temps combattre l’immixtion du président de la République dans la marche du pouvoir judiciaire et en même temps demander à ce que la rue débouche sur l’arrêt d’une procédure judiciaire entre des citoyens." Les personnes décédées
"La lumière doit être faite sur cette question-là. Je vois souvent qu’on les présente comme des martyrs. Un martyr c’est quelqu’un qui est mort pour une cause. Notamment une cause juste. Ces gens-la sont morts par la manipulation. Par un mensonge. Parce qu’ils sont descendus dans la rue croyant fermement qu’il y a un complot ourdi par l’Etat contre Ousmane Sonko. Donc c’est sur la base d’un mensonge qu’on les a mobilisés et sur la base d’un mensonge qu’ils ont été tués. Donc on ne peut pas les présenter comme des martyrs. Ils ont victimes de manipulation et surtout de M. Sonko."
KAOLACK A REÇU PLUS DE 80 % DE SON QUOTA DE SEMENCES
Le Directeur régional du développement rural a fait état d’une bonne préparation de la campagne agricole dans cette partie du pays, en assurant par exemple que 8.102 des 10.027 tonnes de semences d’arachide prévues avaient déjà été mises en place
Kaolack, 13 juin (APS) – Le Directeur régional du développement rural (DRDR) de Kaolack, Souleymane Diop, a fait état d’une bonne préparation de la campagne agricole dans cette partie du pays, en assurant par exemple que 8.102 des 10.027 tonnes de semences d’arachide prévues pour la région avaient déjà été mises en place, correspondant à un taux de 80, 8 %.
"La campagne agricole 2021-2022 se prépare dans l’ensemble de la région de Kaolack. Les mises en place se déroulent normalement. Pour l’arachide, sur le quota global de 10027 tonnes de semences réservées à la région 8102 tonnes ont été déjà reçues, soit un taux de mise en place de 80, 8%’’, a-t-il déclaré lors d’un entretien avec l’APS.
Il a assuré que les notifications de planning de mise en place des semences ont d’ailleurs déjà été reçues par les différents acteurs dès le mois d’avril dernier.
"Les arrêtés portant création des commissions régionales, départementales et locales de supervision, de contrôle et de suivi des opérations de mise en place et de session de ces intrants sont déjà pris’’, a fait savoir M. Diop.
Pour l’heure, a-t-il fait savoir, le taux de session est de 24 % dans la région de Kaolack, ce qui représente 1.932 tonnes de semences déjà vendues.
Dr Souleymane Diop a, dans le même temps, souligné que les stocks de semences disponibles avaient été contrôlés sur la base d’échantillons prélevés pour des analyses et certifications par le laboratoire de la DRDR.
S’agissant du riz, il a dit que 110 des 334 tonnes de semences avaient déjà été mises en place, correspondant à un taux de disponibilité de 33 %.
Le DRDR a par ailleurs révélé qu’à l’exception du maïs dans la localité de Guinguineo où 12 tonnes y ont déjà été acheminées, les mises en place tardaient encore dans les autres zones en raison du stockage de l’arachide dans les magasins.
La région de Kaolack a enregistré mardi ses premières pluies, avec 1, 2 mm prélevés sur la station météorologique de Kaolack et 20 mm à Wardiakhal, dans le département de Guingunéo, a-t-on appris de la DRDR.
‘’La météo avait prédit un hivernage précoce à normale avec une pose pluviométrique un peu longue. Je conseille donc aux producteurs de considérer cette première pluie comme une alerte et d’attendre des pluies utiles avant de semer l’arachide", a indiqué M. Diop.
LES LÉBOUS VOTENT DIOUF SARR ET ALIOUNE NDOYE
La déclaration est faite par l’Imam Ratif de Dakar, Alioune Moussa Samb, à l’occasion de la journée de communion des Lébous, tenue à la Mosquée de la Divinité, en présence des représentants des 121 villages du terroir Lébou
"Pour les élections locales du 23 janvier 2022, les Lébous n’accepteront plus qu’on leur impose des candidats. Ils défendront dans chacun de leurs villages et ’’pencc’’, leurs candidats. Et aujourd’hui, pour la commune de Dakar-Plateau, Alioune Ndoye est notre candidat. Pour la Mairie de la ville de Dakar, Abdoulaye Diouf Sarr est notre candidat."
La déclaration est faite par l’Imam Ratif de Dakar, Alioune Moussa Samb, à l’occasion de la journée de communion des Lébous, tenue à la Mosquée de la Divinité, en présence des représentants des 121 villages du terroir Lébou, des villages de Tank (Ngor, Ouakam et Yoff) et des 12 ’’pencc’’ de Dakar.
"La loi sur le domaine national a été dévoyée"
Avant la consigne de vote, le dignitaire Lébou a, toutefois, déploré la dépossession de leurs terres, indexant les "fonctionnaires véreux", dans un document reçu à Emedia.
Il dit : "Nos terres ont été spoliées par l’État du Sénégal. La loi sur le domaine national a été dévoyée par les différents gouvernements pour aboutir à un code du domaine de l’État qui a permis au gouvernement et à ses fonctionnaires véreux de se partager les terres de la presqu’île du Cap-Vert au détriment du peuple lébou. Cette spéculation foncière qui laisse le sentiment et la réalité d’une dépossession créant des frustrations et des rancoeurs dans les 12 ’’pencc’’ et les 121 villages lébou. Nous devons puiser dans nos valeurs profondes certes, de paix, de dépassement de soi, d’honneur mais aussi de rigueur et de solidarité, devant nous permettre désormais de constituer le bouclier sans lesquels nous continuerons d’être piétinés".
MACKY SALL EST UN PRÉSIDENT À LA PAROLE RARE MAIS AUX ACTES CONCRETS
Pour la dernière étape de la première journée de sa tournée économique, le chef de l'État a été accueilli par un discours élogieux de la maire de Podor, Aissata Tall Sall
Salla Gueye et Moussa Sow |
Publication 13/06/2021
Pour la dernière étape de la première journée de sa tournée économique, le président de la République Macky Sall a été accueilli par une foule immense au stade de Podor. Dans son discours, le maire de la ville Mme Aissata Tall Sall a remercié le chef de l’Etat qui, selon elle, a toujours tenu promesse pour cette localité historique du Fouta.
« Vous êtes le président à la parole rare, mais aux actes concrets », a notamment déclaré Me Tall, par ailleurs le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, en présence de tous les respolsbales du département de Podor.
S’adressant au chef de l’Etat Macky Sall, elle ajoute: « Vous n’êtes pas venu à Podor les mains vides. Au contraire, vos réalisations vous ont précédé à Podor ».
Aissata Tall Sall est convaincue que son département « doit reconnaissance » au président de la République « pour les belles réalisations consacrés » dans la zone.
Elle a, toutefois, plaidé l’élargissement du plateau médical du district sanitaire de la commune de Podor et la réhabilitation des vieux bâtiments de son patrimoine dont certains datent de la période coloniale.
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MACKY SALL EST EN TOURNÉE ÉLECTORALE
L'ancien ministre et président de la République des Valeurs, peint au vitriol la situation sociopolitique du pays au micro de Baye Omar Gueye dans l'émission Objection
L'ancien ministre et président de la République des Valeurs, peint au vitriol la situation sociopolitique du pays au micro de Baye Omar Gueye dans l'émission Objection.
par Momar Dieng
LA POLICE NE PEUT ÊTRE JUGE ET PARTIE EN MÊME TEMPS
Dans des conditions normales d’exercice de la transparence, la famille d’Abdou Faye ainsi que des organisations de défense de droits humains doivent être associées de façon étroite à l’autopsie du corps du défunt
La mort violente survenue au commissariat central de police de Dakar du jeune Abdou Faye, complice présumé du repris de justice Baye Modou Fall surnommé «Boy Djinné», vient allonger la liste longue des personnes qui perdent la vie entre les mains des policiers sénégalais. Selon le rapport d’autopsie publié par le quotidien «Libération» (proche du pouvoir) et par le site Seneweb.com, Abdou Faye est décédé «suite à une anoxie cérébrale et une asphyxie mécanique provoquée par une pendaison.» Des éléments tirés du certificat de genre de mort établi par le chef du Service d’anatomie et de cytologie de l’Hôpital général Idrissa Pouye (ex Hôpital général de Grand-Yoff, Hoggy).
Cette thèse du suicide n’emporte pas encore la conviction des autres parties impliquées dans ce dossier. Le père du garçon défunt, Pape Aly Faye, l’a réfutée de manière catégorique lors d’une conférence de presse tenue jeudi au siège du mouvement «Frapp France Dégage». Visiblement surpris par la tournure des événements, il s’est étonné du laxisme à l’égard d’un gardé à vue considéré comme un complice d’un «as» de l’évasion. A ses yeux, cette affaire doit être «portée devant les tribunaux (afin d’être) tirée au clair», a-t-il indiqué sur le site Dakarmatin.com.
Pour Seydi Gassama, directeur exécutif d’Amnesty International au Sénégal, « la responsabilité de la police est engagée.» D’où la nécessité de « faire la lumière sur les circonstances dans lesquelles cette personne a pu se suicider » dans les locaux du commissariat central de Dakar, a-t-il souligné dans les colonnes du site Pressafrik.com.
Habitué de longue date aux environnements de travail des forces de sécurité, Gassama rappelle une règle principale liée à la détention de personnes. « Quelqu’un qui est gardé à vue est censé être à la vue de la police. Celle-ci doit non seulement le surveiller dans cette chambre de sûreté, mais elle doit aussi s’assurer qu’il n’y entre avec aucun élément qui puisse lui faire du mal, y compris de se suicider par pendaison.»
Selon Guy Marius Sagna du mouvement «Frapp», «l’Etat du Sénégal nous a habitués à maquiller des morts du fait de la violence de sa police ou de sa gendarmerie en suicide. (Elle) nous a habitués à imposer aux familles des victimes de violence policière ou de la gendarmerie ce que l’on appelle un déni de justice.»
La mort d’Abdou Faye remet au goût du jour (ou du contexte) les traitements que les forces de police et de gendarmerie infligent aux personnes en détention avant leurs procès.
L’absence de sanctions réelles contre les auteurs de ces «morts suspectes», les protections présumées que leur assurent les hiérarchies et l’absence de procès devant les tribunaux ont encouragé la poursuite de comportements inqualifiables entre commissariats de police et brigades de gendarmerie contre des citoyens ayant droit à la dignité et à la préservation de leur intégrité physique.
Dans son Rapport 2020, le Département d’Etat américain relève d‘ailleurs la commission de meurtres arbitraires ou illégaux avec au moins des cas documentés survenus à Fatick (mars 2020) et Diourbel (mai 2020) et attribués à des agents de police.
Dans des conditions normales d’exercice de la transparence, la famille d’Abdou Faye ainsi que des organisations de défense de droits humains doivent être associées de façon étroite à l’autopsie du corps du défunt. Il peut ne pas être trop tard pour le faire car c’est le seul moyen de mettre un terme aux suspicions légitimes entourant la mort de l’ex gardé à vue (et d’autres dans un passé récent). Cette ambition suppose que la police (ici) et la gendarmerie cessent d’être à la fois juges et parties quand leurs services sont en mises en cause dans la disparition brutale de personnes détenues. A cet effet, la piste d’une enquête sérieuse dans laquelle la police ne serait qu’une des parties s’avère indispensable pour la manifestation de la vérité. Sinon, comme le dit Alioune Tine, directeur du Think-Tank Afrikajom Center, des organisations de la société civile se verraient contraintes un jour ou un autre de recourir à des juridictions internationales. C’est à la toute-puissance de la police et de la gendarmerie au détriment des citoyens qui tombent entre leurs mains qu’il faut mettre un terme à travers un système de transparence inclusif. La démocratie aura toujours un coup.
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KAMALA HARRIS SUR TOUS LES FRONTS
Au menu de Point USA : les missions difficiles confiées à la vice-présidente par Biden, l'agenda économique de Biden face à la fronde du démocrate Joe Manchin, discussion sur la santé mentale des sportifs mise en lumière par l'affaire Noami Osaka
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- Joe Manchin, l'empecheur de tourner en rond des democrates
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- Jeff Bezos s'envoie en l'air et s'offre un voyage spatial.
Nouvelle édition de Point USA, une émission hebdomadaire qui s’adresse plus particulièrement à un public francophone, avec pour objectif de discuter en français de l’actualité américaine en compagnie de René Lake, analyste politique et directeur de presse, Dennis Beaver, avocat et chroniqueur juridique à Bakersfield, en Californie et Herman Cohen, ancien secrétaire d’Etat adjoint américain. Présentation Claude Porsella. Le montage et la réalisation sont assurés par Serge Ndjemba.
CHRISTIAN ERIKSEN, LE MIRACULÉ
Victime d'un malaise cardiaque en fin de première période face à la Finlande, le milieu de terrain danois a donné une immense frayeur à tous les fans de football, et pas seulement
Victime d'un malaise cardiaque en fin de première période face à la Finlande, le milieu de terrain danois a donné une immense frayeur à tous les fans de football, et pas seulement. Heureusement, les nouvelles parvenues au fil de la soirée concernant l'état de santé du joueur de l'Inter sont plutôt rassurantes, après avoir craint le pire. Cet Euro tient déjà un moment dont tout le monde se souviendra longtemps, avec beaucoup d'émotion.
Tous ceux qui ont vécu ce terrible jour de juin 2003 où Marc-Vivien Foé avait perdu la vie lors de la Coupe des confédérations, foudroyé par un arrêt cardiaque, ont certainement cru voir se profiler sous leurs yeux une terrible réminiscence. Pour les autres, la stupeur n'en fut pas moins grande. Alors que la mi-temps approche dans ce Danemark-Finlande, Christian Eriksen s'écroule tout seul près de la ligne de touche, victime d'un malaise. Les images sont glaçantes. M. Taylor qui appelle de suite les secours, le massage cardiaque très vite entrepris par Simon Kjær, puis par les médecins, les pleurs sur les visages des coéquipiers comme des adversaires et le silence absolu dans un Parken Stadium horrifié. Moins de 24h après des débuts en fanfare du côté de Rome, l'Euro vient de basculer dans l'effroi.
Des nouvelles rassurantes
Après de longues minutes de soins, derrière le remarquable mur formé par les Danois pour masquer la scène aux caméras, Eriksen est finalement évacué derrière un drap. L'espoir réapparaît quelques minutes plus tard : le milieu de terrain de l'Inter a été photographié conscient, la main sur le front, les yeux ouverts et visiblement alertes. « Le joueur est désormais hospitalisé dans un état stable » , ne tarde pas à rassurer l'UEFA, bientôt suivie par la Fédération danoise. Les nouvelles rassurantes arrivent au compte-gouttes, et l'agent du joueur, Martin Schoots, annonce sur la radio danoise NPO Radio 1 : « Christian Eriksen respire et peut parler. Il est réveillé. »
DEUXIÈME ANNÉE DE SUITE SANS PÈLERINAGE À LA MECQUE
Pour la deuxième année de suite, le pèlerinage à La Mecque sera impossible pour la Ummah islamique en dehors des musulmans de nationalité saoudienne ou résident en Arabie Saoudite
Pour la deuxième année de suite, le pèlerinage à La Mecque sera impossible pour la Ummah islamique en dehors des musulmans de nationalité saoudienne ou résident en Arabie Saoudite. La nouvelle vient d’être officialisée ce samedi, à travers un communiqué du ministère en charge du "Hajj", rendu public par l’agence . « Le ministère du Hajj annonce que l’inscription est limitée pour les citoyens saoudiens et les résidents présents en Arabie Saoudite uniquement. » Le nombre d’inscriptions est limité à 60 000.
Le communiqué souligne que « l’accomplissement des rites du Hajj cette année sera limité aux groupes d’âge de 18 à 65 ans qui ont reçu le vaccin, selon les réglementations en vigueur dans le Royaume (immunisé, immunisé par une dose depuis 14 jours, ou le guéris immunisé). » L’autorité saoudienne se justifie par le refus du Royaume « de placer l’économie avant la santé et le service aux pèlerins »
C’est la deuxième année consécutive que le pèlerinage fait l’objet de restrictions qui excluent les ressortissants des autres pays du monde entier. Selon le ministre saoudien de la Santé, « le monde souffre toujours de cette pandémie, et le Hajj a été limité aux citoyens et résidents présents en Arabie Saoudite pour éviter que les pèlerins ne soient infectés par de nouvelles mutations du virus. »
Au Sénégal, Hourèye Thiam Preira, membre de l’association des voyagistes privés dont elle est la responsable de la communication, estime qu’il s’agit là d’un énorme coup dur.
Au moins 25 structures privées s’activent dans l’organisation de voyages pour le pèlerinage à La Mecque.