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22 juin 2025
LE M2D ACCELERE LA CADENCE
Alors que le président Macky Sall se met en branle pour sa tournée dite économique dans le Nord du Sénégal, son opposition ou du moins une bonne partie de son opposition sonne la mobilisation à Dakar.
La Place de la Nation (ex-Obélisque) a été hier, vendredi, le point de ralliement des divers partis politiques et mouvements membres du M2D, parti en croisade contre le régime de Macky Sall pour la libération de certaines personnes détenues depuis les émeutes de mars dernier. Sous la surveillance de forces de l'ordre armées jusqu'aux dents pour encadrer la manifestation, les principaux leaders du M2D, présents à la manifestation, ont déversé leur courroux sur le régime en place.
Alors que le président Macky Sall se met en branle pour sa tournée dite économique dans le Nord du Sénégal, son opposition ou du moins une bonne partie de son opposition sonne la mobilisation à Dakar. La Place de la Nation (ex-Obélisque) a été ainsi hier, vendredi, le point de jonction des divers partis politiques et mouvements membres du M2D (Mouvement pour la défense de la démocratie).
La mobilisation entrait dans le cadre des actions menées par ledit mouvement composé d’activistes comme de membres de l’opposition politique pour dénoncer les arrestations de huit des leurs retenus dans les différentes prisons du pays. Surtout à Diourbel.
Sous la surveillance alerte des forces de l'ordre armées jusqu'aux dents pour quadriller toute la zone, le rassemblement s’est déroulé dans une ambiance bon enfant, comme a tenu à le souligner le coordonnateur du M2D, le docteur Cheikh Tidiane Dièye. « Une manifestation pacifique, nous sommes là pour discuter avec le peuple et le pouvoir. Une manifestation si elle est autorisée, c’est seulement la paix qu’il y aura et vous le voyez, l’ambiance est bon enfant. On ne peut pas brimer la liberté des populations. Aucun manifestant ne devrait être en prison », a-t-il fait savoir. Quant à Ndèye Fatou Ndiaye Blondin Diop, autre leader du M2D, elle a tenu à indiquer que «cette mobilisation constitue un pas très important pour la démocratie du Sénégal…
Nous sommes venus pour lutter pour la liberté de la démocratie mais également pour libérer les prisonniers ». Seulement au-delà de la revendication liée à la libération de ceux que les acteurs du M2D appellent « otages politiques », la mobilisation de la Place de la Nation d’hier, vendredi, a été l’occasion pour les participants de dresser un réquisitoire sans complaisance contre le régime en place (Voir par ailleurs).
Parmi ces participants, on a noté la présence d’Ousmane Sonko de Pastef-les Patriotes, Barthélémy Dias de Taxawu Dakar, Guy Marius Sagna de Frapp France dégage et plusieurs autres membres de la société civile. Pour rappel, la manifestation du M2D dont le point catalyseur est lié aux émeutes de mars dernier, intervient selon ses promoteurs après que le gouvernement a refusé de jouer sa partition pour l’apaisement général du climat social tendu, né des dites émeutes.
Pourtant, selon le M2D, le pouvoir de Macky Sall s’était engagé à lâcher du lest, suite à la médiation du Khalife général des mourides qui s’était investi à calmer les ardeurs et arrêter les manifestations afin de lui permettre d’amorcer le dégel. La situation n’ayant pas sérieusement évolué, surtout avec la non-libération de certaines personnes interpellées au temps, le M2D a décidé de descendre sur l’ensemble du territoire pour reprendre la série de manifestations.
REACTIONS…REACTIONS…
OUSMANE SONKO SUR LA PRESIDENTIELLE 2024 «Une seule personne ne peut pas se présenter, c'est Macky Sall»
« 100 personnes comme Macky Sall ne peuvent pas m'empêcher de me présenter à la présidentielle de 2024 …Tout le monde sait que la seule personne qui ne peut pas se présenter, c'est Macky Sall…L'État de grâce est fini. Il y a des choses que nous ne pouvons plus accepter : prendre nos véhicules, nos carburants et notre argent pour faire une tournée politique qu'il appelle tournée économique », a ajouté Sonko qui a invité la jeunesse à « s'inscrire sur les listes électorales afin de participer massivement aux élections locales de janvier 2022», tout en concluant que «c'est fini pour le président Macky Sall»
BARTHELEMY DIAS, TAXAWU DAKAR « On doit se mobiliser pour la libération de la démocratie »
« Je vous jure que si vous ne vous mobilisez pas, au mois de septembre, Ousmane Sonko sera arrêté et incarcéré. Je m’adresse à tout le peuple, mobilisez-vous le 23 juin. Que tout le monde se mobilise. C’est la démocratie qui est en jeu. À partir d’aujourd’hui, le seul otage de ce pays, c’est le président Macky Sall qui veut prendre en otage la démocratie. Je réaffirme que Macky Sall a décidé de ne pas organiser les élections. Je vous dis que tout est mensonge. Depuis deux ans, aucune commission électorale n’est installée dans le pays et 400.000 électeurs sont enregistrés durant ce temps. En 2024, présidentielle ou pas tu pars. On doit se mobiliser pour la libération de la démocratie ».
SIMON KOUKA DE Y’EN A MARRE « Président Macky Sall, vous n’avez pas respecté votre parole donnée aux chefs religieux et coutumiers…»
« En 2011, vous étiez là avec nous avec votre nappe pour lutter contre le pouvoir de Wade qui dirigeait mal et ton gouvernement fait pire. Est-ce que vous vous mirez dans une glace et que vous vous dites que vous êtes fier de vous. Ce n’est pas normal que 8 jeunes soient incarcérés alors que vous aviez donné votre parole aux guides religieux et coutumiers pour leur libération. Vous n’avez pas respecté votre parole…la lutte continue».
MACKY SALL DOUBLE L’AVANCE TABASKI, PASSANT DE 50.000 A 100.000 FCFA
«Ndewenël» (étrennes, cadeaux ou présents) à l’avance ! C’est la surprise «agréable» du Chef de l’Etat envers les travailleurs et fonctionnaires éprouvés économiquement par la pandémie du nouveau coronavirus (Covid19) depuis plus d’un an.
«Ndewenël» (étrennes, cadeaux ou présents) à l’avance ! C’est la surprise «agréable» du Chef de l’Etat envers les travailleurs et fonctionnaires éprouvés économiquement par la pandémie du nouveau coronavirus (Covid19) depuis plus d’un an.
En perspective de l’Aïd El-Kabir (Aïd ELAdha ou Tabaski) qui sera célébré dans un peu plus d’un mois, «le président de la République, Macky Sall, a décidé de porter l’avance Tabaski de 50.000 FCFA à 100.000 FCFA», informe un communiqué de la Cellule de communication du ministère de Finances et du Budget.
Dans le document daté du 11 juin 2021, intitulé «l’Etat double l’avance Tabaski qui passe de 50.000 à 100.000 FCFA» et signé le ministre des Finances et du Budget, l’on relève que «cette importante mesure tient compte des effets économiques globaux de la pandémie de la Covid-19. Elle entre dans le cadre de la dynamique de renforcement de la protection sociale des travailleurs». Et la source de conclure en précisant que «l’avance Tabaski sera remboursable en 10 échéances de 10.000 FCFA».
LES VICTIMES DE JAMMEH CHERCHENT APPUI AU SENEGAL, POUR OBTENIR JUSTICE
La rencontre avec la presse hier, vendredi 11 juin, était le denier acte d’une tournée que le Centre gambien pour les victimes de violations des droits de l’homme mène depuis quelques jours au Sénégal.
La rencontre avec la presse hier, vendredi 11 juin, était le denier acte d’une tournée que le Centre gambien pour les victimes de violations des droits de l’homme mène depuis quelques jours au Sénégal. Le centre travaille à obtenir le ralliement du Sénégal dans sa «guerre» juridique contre l’ancien président Yahya Jammeh, pour que justice soit faite, pour les victimes présumés au nombre de 1200 enregistrées pour l’instant dont 03 Sénégalais.
Venu en mission depuis le 08 juin au Sénégal, pour rencontrer les autorités, la société civile mais surtout pour sensibiliser l’opinion nationale et internationale sur sa mission, le Centre pour les victimes de violations des droits humains en Gambie a tenu une conférence de presse hier, vendredi 11 juin 2021, dans les locaux de la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l'Homme (RADDHO) à Dakar.
Selon ses membres, depuis la fin du règne de Yahya Jammeh qui a duré 22 ans, les victimes des violations de droits attendent encore, en vain, des actes forts allant dans le sens de leur rendre justice mais aussi de réparer les préjudices subis. Pour Baba Aïdara, le représentant du Centre, la rencontre avec les acteurs sénégalais est d’une grande importance pour les mandataires (du centre) car les violations commises par le régime de Jammeh doivent intéresser le Sénégal. «1200 victimes ont été enregistrées pour l’instant. Et, parmi ces victimes, 03 sénégalais ont été identifiés dans le massacre fait sur les ghanéens», informe le sieur Aïdara. En plus d’être un pays frère sur lequel ils peuvent compter. La collaboration du Sénégal sur ce dossier est essentielle au vue de l’expérience et l’expertise de ses acteurs.
Mieux, «le Sénégal s’est doté d’une Compétence universelle, d’une loi qui a modifiée notre Code pénal en 2007 pour y introduire la notion de Compétence universelle c’est-à-dire des crimes comme le crime contre l’humanité ont été introduit dans le Code pénal sénégalais», déclare Sadikh Niass, le Secrétaire général de la RADDHO. M. Niass a aussi rappelé les difficultés que les victimes du régime de l’ancien président tchadien, Hissein Habré, ont vécues dans leur combat pour obtenir justice.
D’ailleurs, jusqu’à présent, elles n’ont pas été indemnisées. Et pour éviter un cas similaire, il a salué la démarche du Centre consistant à commencer par rassembler les victimes, avant d’entamer une poursuite judiciaire contre leur «bourreau» présumé. «(…) On s’est dit que c’est une bonne démarche de commencer par se soucier du sort des victimes, avant même le lancement d’un quelconque procès», déclaret-il.
Toutefois, la dernière sortie de la Procureure sortante de la Cour pénale internationale (CPI) reste en travers la gorge des acteurs des droits humains des deux parties. Ils ont ainsi condamné la position de Fatou Bensouda, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, qui d’après eux, a fait du «wakh wakhet». Car, déplorent-ils, cette dernière aurait déclaré que le cas de la Gambie n’était pas un dossier pour la Cour pénale internationale.
LES LIONNES ENCHAINENT ET SE HISSENT EN QUARTS DE FINALE
L'équipe du Sénégal remporté hier, vendredi 11 juin son deuxième match dans le groupe A de la Coupe d'Afrique des nations féminine. Les «Lionnes» ont battu le Syli national de la Guinée (32-20)
L'équipe du Sénégal remporté hier, vendredi 11 juin son deuxième match dans le groupe A de la Coupe d'Afrique des nations féminine. Les «Lionnes» ont battu le Syli national de la Guinée (32-20). Un succès qui leur ouvre la voie des quarts de finale.
L’équipe du Sénégal a remporté hier, vendredi 11 juin le derby qui l'a opposé à Yaoundé à la Guinée pour le compte de la 2ème journée du groupe A de la CAN handball des Dames qui se dispute à Yaoundé. Les Lionnes ont dominé le Syli national dames sur la marque de (32-20).
Les coéquipières de Doungou Camara ont contrôlé les débats tout le long de partie. Les deux sélections ont disputé une première période rythmée, même si le Sénégal a mené cette partie (16-11). Au coude à coude à la fin de la première période, les vice-championnes d'Afrique en titre ont bien terminé en s'imposant sur la marque de (32-20). Un succès ouvre la voie des quarts de finale. Soukeyna Sagna, élue MVP de la rencontre et les Lionnes seront accompagnées dans le top 8 par Tunisie qui a décroché également une deuxième victoire en battant l'équipe de Madagascar (44-16). L
e Sénégal et la Tunisie vont disputer demain dimanche 13 juin la place de leader du groupe A. Dans le groupe C, les Congolaises ont battu les Cap-Verdiennes 34- 23. La phase de groupes se poursuivra ce samedi 12 et demain dimanche 13 juin. Les quarts de finale sont prévus le 15 juin.
DUEL A DISTANCE ENTRE TEUNGUETH ET AS PIKINE
Écarté de la Coupe du Sénégal par le Jaraaf, l'équipe de Teungueth Fc va désormais se consacrer à la lutte pour le championnat qui aborde ce week-end sa 20ème journée.
La 20ème journée de Ligue 1 qui s'ouvre ce week-end sera encore décisive pour le fauteuil de leader. Eliminé de la Coupe du Sénégal par le Jaraaf, Teungueth Fc relance sa course demain dimanche. Les Rufisquois, qui seront face à l'As Douanes, engagent également un duel à distance contre l'As Pikine, son dauphin qui le talonne au classement
Écarté de la Coupe du Sénégal par le Jaraaf, l'équipe de Teungueth Fc va désormais se consacrer à la lutte pour le championnat qui aborde ce week-end sa 20ème journée. Actuels leader au classement (1er; 38 points), les Rufisquois vont affronter l'As Douanes (6e; 25 pts) avec l'œil tourner vers son dauphin, l'As Pikine. Ralentis lors de la dernière journée par le Casa sports, les Pikinois (2ème, 36 points) doivent gagner pour reprendre le fauteuil, rester en contact avec le leader, Teungueth mais garder la distance avec Génération Foot qu'il ne devance que de deux points (34 points).
L'As Pikine accueillera le CNEPS Excellence (10e; 21 pts). Les Grenats vont ouvrir ce samedi la 20ème journée avec le déplacement qu'ils vont effectuer chez l'équipe de Niary Tally, première équipe relégable (13e; 15 pts). Les autres rencontres qui poursuivent demain dimanche seront marquées par le derby qui se jouera au stade Lamine Guèye de Kaolack entre Mbour PC (12ème; 18 pts) et Stade de Mbour (9ème; 22 points). Un duel où les Pélicans auront davantage besoin d'un résultat positif qui les permettrait de s'éloigner de la zone de relégation. Lanterne rouge, l'Union sportive goréenne (14ème; 15 pts) va accueillir le Jaraaf (7ème; 25 pts) pour un autre derby qui promet.
A Ziguinchor, le Casa Sports (5ème; 26 pts) croisera le fer avec les Académiciens de Dakar Sacré-Cœur (8ème; 23 pts).
Le grand retour de Harona Dia
Pour rien au monde, le milliardaire Harouna Dia ne veut rater le déplacement de son leader, le Président Macky Sall, dans le Fouta. Surtout que le prince du Bossea n’avait pas foulé le sol sénégalais depuis fort longtemps. Il s’était terré au Burkina. Pour d’aucun, il était en disgrâce auprès du chef de l’Etat. Pour d’autre, il était tenaillé par une peur morbide de la covid-19. Eh bien, tout cela n’est que supputations. L’inconditionnel du chef de l’Etat a déjà fait ses valises. Si l’on en croit ses proches, il va débarquer ce week-end à Dakar pour dérouler le tapis rouge au Président de la République qui est attendu jeudi pour l’inauguration du pont de Wendou Bosséabé. Déjà son jeune frère Daoudia Dia avait battu le rappel des pour réaffirmer son soutien indéfectible à l’endroit du locataire du Palais.
Macky double l’avance Tabaski
Une bonne nouvelle pour les fonctionnaires, même si c’est une dette à rembourser. Le ministère des Finances et du Budget annonce dans un communiqué que l’Etat a doublé l’avance Tabaski qui passe de 50.000 à 100.000 Fcfa. Il s’agit d’une décision du président de la République Macky Sall pour soulager les ménages pendant cette fête très coûteuse. D’après la même source, cette importante mesure tient compte des effets économiques globaux de la pandémie de la Covid-19. Ainsi elle entre dans le cadre de la dynamique de renforcement de la protection sociale des travailleurs. Toutefois, il est précisé que l’avance Tabaski sera remboursable en 10 échéances de 10.000 Fcfa.
Le PIT fusille le patronat industriel du Sénégal
La récente sortie du patronat industriel du Sénégal révulse au plus haut point les membres du Parti de l’Indépendance et du Travail (PIT). Dans un communiqué parvenu hier à « L’AS », les héritiers d’Amath Dansokho, affirment que la déclaration de ces opérateurs économiques met très nettement la recherche du profit avant la santé des populations et la préservation de l’environnement. Pire, d’après eux, elle fait planer une grosse menace sur les emplois pour contraindre le gouvernement à revoir l’ordre de ses priorités. Ainsi, le PIT considère qu’un tel état de fait ne devrait laisser indifférent aucun citoyen soucieux de la préservation de la santé de ses compatriotes et donc de leur droit à un environnement sain. Poursuivant, le PIT remercie le Président Macky Sall d’avoir réalisé l’hôpital régional de Kédougou et de faire d’Amath Dansokho le parrain. De notre regretté camarade, déclarent les membres du PIT, le chef de l’Etat a parlé, le 31 mai 2021, avec justesse et beauté, restituant à la Nation, dans une peinture saisissante, le profil de l’homme. Pour le PIT, renseigne le document, ce témoignage, parmi de nombreux autres de compatriotes, vaut son pesant d’or en ce qu’il met l’accent sur ce qui a animé et continue d’animer, par-delà Amath Dansokho, des générations de militants du PIT.
Macky 2012 Une affaire de leaders.
Confrontés sans doute à une guerre des chefs, les membres de la coordination des leaders de Macky 2012 ont fini pour trouver une solution pour permettre à chacun des ténors d’avoir son tour à la tête de ladite coordination. D’après un communiqué parvenu hier à « L’AS », ils sont tombés d’accord sur l’instauration d’une coordination tournante et régulière. Ainsi, selon le texte, pour la période de juillet à septembre, Adji Mergane Kanouté assurera la coordination de la coalition. D’octobre à décembre, Mously Diakhaté prendra le relais. De janvier à mars, ce sera autour du haut conseiller Bassirou Diakhaté. Du mois d’avril à juin, Alla Dieng va être aux commandes. De juillet à septembre, El Hadji Ibrahima Mbow, membre du Conseil économique social et environnemental occupera le poste. Dans le document, la coordination des leaders de Macky 2012 laisse entendre également que les tournées économiques du chef de l’Etat dans le Sine-Saloum et dans le Nord du Sénégal sont loin d’être une campagne électorale déguisée. Elles constituent, si l’on se fie aux soutiens du locataire du Palais, des moments de communion avec les populations mais surtout une belle vitrine pour constater les efforts consentis dans tous les domaines notamment social, industriel, infrastructurel, agricole. Selon eux, le Président prouve chaque jour à suffisance son engagement pour un cadre de vie meilleur, un développement économique et humain. La coordination des leaders de Macky 2012 appelle les animateurs du Mouvement de Défense de la Démocratie (M2D) à la raison et à plus de responsabilités. Poursuivant, les partisans du chef de l’Etat expliquent que les membres dudit mouvement sont des politiciens encagoulés, fossoyeurs des efforts de solidarité nationale. Pour eux, le M2D est un parti politique d’opposition, couvert du manteau de société civile, à la lumière des débats soulevés par la détention de ses membres. Les leaders de la coalition Macky 2012 encouragent ainsi le travail de la justice sénégalaise, qu’ils considèrent comme une justice indépendante exercée dans un état de droit.
04 talibés périssent en mer à Mboro
La plage de Mboro sur mer (dans la commune de Darou Khoudoss) a encore fait des victimes. En effet, 04 talibés sont morts par noyade. Alertée, la brigade des sapeurs-pompiers a débarqué sur les lieux pour entamer aussitôt les opérations de recherche. Ce qui s’est traduit par le repêchage de 03 corps sans vie, tandis que les recherches se poursuivent pour retrouver le quatrième corps. Il s’agit de talibés originaires de Keur Massamba Souldé. En cette période de canicule, il est fréquent que les jeunes ainsi que les enfants prennent d’assaut la plage de Mboro sur mer. C’est pourquoi, les populations continuent de réclamer l’érection d’une brigade de secours.
Détention et usage de chanvre indien
Tailleur de profession, A. Sow âgé de 25 ans, logeant à la zone de captage, et ses deux acolytes Cheikh. M. Lo et B. Diop domiciliés à Grand Yoff, ont obtenu un ticket gratis pour un séjour à la prison de Rebeuss. Ils ont été présentés au procureur par les limiers de Grand Yoff pour détention et usage de chanvre indien.
Vagabondage et usage de produits cellulosiques
Les limiers de Grand Yoff ont mis la main sur trois charretiers, El.H. Thiam, I. Sène et Ng D qui s’adonnaient au vagabondage. Lors d’une opération de sécurisation à la zone de captage, les limiers ont alpagué les charretiers pour vagabondage, détention et usage de produits cellulosiques. A la suite de leur garde-à-vue, les mis en cause ont été déférés au parquet.
100 mille emplois
Les sociétés prestataires agréés par la Société Nationale d’Electricité (Senelec) veulent jouer leur partition dans le programme de réduction du chômage des jeunes lancés par le chef de l’Etat. Regroupés en collectif, ces entrepreneurs, en partenariat avec la direction générale de la Senelec, veulent créer d’ici 2025 près de 100.000 emplois avec l’avènement du pétrole et du gaz dans notre pays. L’annonce est du coordonnateur national du collectif qui précise qu’ils sont plus de 6.000 prestataires sur l’ensemble du territoire.
Un bus se renverse sur un véhicule et tue 2 personnes
Le carnage sur les routes ne s’arrête pas. C’est encore l’indiscipline des conducteurs qui est à l’origine de cet accident. En fait, un bus en provenance de Dakar, chargé au-delà de ses capacités, s’est renversé sur un véhicule de transport en commun de type «7 places» en partance pour Tambacounda. Les deux véhicules se sont croisés sur un ralentisseur et le bus surchargé a perdu l’équilibre avant de tomber sur la voiture «7 places». Le bilan est de deux morts dont le conducteur de la voiture «7 places» et un passager. L’accident s’est produit à Sinthiang Chérif, un village de la commune de Sinthiang Koundara, département de Vélingara.
La pluie fait un mort et des dégâts à Tambacounda
L’hivernage commence à s’installer au Sud et au Sud-Est du pays avec son lot de victimes. Hier, une forte pluie accompagnée d’un vent fort s’est abattue sur Kandéry, dans le Tambacounda, faisant un décès. Un bâtiment s’est effondré sur ses occupants. La victime est un enfant âgé de 07 ans. Plus chanceuses, sa mère et sa sœur sont grièvement blessées. Elles ont été évacuées par les sapeurs-pompiers à l’hôpital. Certaines familles n’ont pas fermé l’œil durant toute la nuit. Beaucoup de dégâts matériels sont enregistrés dans la ville de Tambacounda. A souligner, par ailleurs, que le Groupe Alkuma n’a pas été épargné par la pluie. Les pilonnes des émetteurs de la radio Alkuma Fm sont envoyées à terre par les rafales du vent. D’ailleurs la direction générale de la radio, annonce la suspension des programmes de la radio jusqu’à nouvel ordre, le temps de les réparer.
Le coach dérobe un ordinateur portable
Cheikh Ndiaye, un quinquagénaire, a comparu hier devant la barre des flagrants délits de Dakar pour vol d’ordinateur portable. Le prévenu a reconnu les faits qui lui sont reprochés. Ce jour-là, il était parti à la Sonatel pour rencontrer un sponsor. A son retour, il est entré dans un immeuble en face de la Sonatel. Il entre dans un bureau et tombe sur un ordinateur qu’il vole. Cheikh Ndiaye dit ignorer ce qui l’a poussé à prendre l’ordinateur. A la barre, il a regretté son acte. Le plaignant, M. Basse, indique que c’est à l’heure de la pause que le mis en cause est entré dans son bureau. Il a été interpellé par son collègue. A l’en croire, c’est la quatrième fois qu’ils sont victimes de vol d’ordinateurs. Le Parquet a requis l’application de la loi. Quant à la défense, elle a plaidé la clémence. Le prévenu est condamné à 45 jours avec sursis.
Implantation rénale
Le Sénégal veut commencer très bientôt l’implantation rénale. A cet effet, le ministre de la Santé et de l’Action a reçu hier les membres du Conseil National du Don et de la Transplantation et la mission exploratoire de l’Agence Biomédecine de la France pour la prochaine première implantation à effectuer au Sénégal, et des questions annexes. La rencontre consistait à définir les conditions d’une migration du lead institutionnel de la dialyse vers le CNDT pour une meilleure rentabilité des services et s’inspirer des travaux faits dans les autres pays pour le système d’information de la transplantation.
LE M2D sauve 2 des 8 détenus
Le rassemblement organisé par le Mouvement pour la Défense de la Démocratie (M2D) hier à Dakar a fait réagir les autorités judiciaires. En marge de la manifestation, Sonko et Cie ont annoncé la libération de deux des huit manifestants arrêtés depuis mars 2021 lors des émeutes du début mars dernier. Il s’agit de Moussa Guèye et de Galasse Guèye qui étaient détenus à Diourbel. Par contre, Ndongo Diop qui, selon le M2D, est en train de subir des brimades de la part de la police, n’a pas encore recouvré la liberté. Du côté de Ziguinchor, aucun détenu n’est encore libéré.
L’UE donne 850 millions à la DGPSN
L’Union Européenne (UE) met sur la table plus de 850 millions Fcfa (1,3 Million €) pour appuyer le projet de développement du système de protection social. Le projet a été lancé en présence de la Déléguée générale à la Délégation Générale à la Protection Sociale et la Solidarité Nationale (DGPSN), Mme Aminata Sow, du secrétaire général du ministère du Développement Communautaire, de l’Equité Sociale et Territoriale et du représentant de l’Ambassadrice de l’Union européenne (UE) au Sénégal, Stéphane Devaux. Le projet vise à renforcer les capacités de la DGPSN dans ses missions de coordination de la politique de protection sociale.