Dimanche 8 août 2021. Merci à nos partenaires Neurotech, MIYA Sénégal , Nebeday Riad Kawar qui ne sont plus à présenter dans leur engagement RSE.
Avant propos: Les déchets sont récupérés et triés par la communauté Layenne qui nettoie une partie de la plage deux fois par semaine.
Merci à eux pour leur respect et leur exemplarité dans la protection de l'environnement. Nous Janna et cey_2021 Que dire à part merci et bravo à tous les participants de cette journée de nettoyage à Yoff. Nous étions 40, un jour nous serons 16 millions de Sénégalais à refuser que le moindre déchet ne se retrouve par terre. C'est un défi immense qui prendra du temps à être relevé et qui nécessitera un formatage de notre conscience et de notre rapport avec notre identité. Nous essayons, nous continuerons, nous mobiliserons, nous ferons du plaidoyer afin que ces innombrables déchets n'entachent plus l'image du Sénégal. #senegalvert
Merci à Moussa Dione young leader de Grand Mbao. Merci à tous nos compagnons de route Senvie Association tonton Tidiane Bathily Association Zéro Déchet Sénégal Sénégal Ecologie Attitude Dakar Green Randonnée Ecolibri ADS DakarOxy JVE SENEGAL UCG Sénégal Propre Baptiste Bobillier #COP26#Environnement#Sénégalvert#Ecologie#Nature#Recyclage#Villedurable
LE GRAND DÉNUEMENT DE SÉDHIOU
La région vient en tête des régions les plus pauvres du pays avec un taux de pauvreté de 65,7 %, selon les chiffres de l’ANSD. Des données qui lèvent par ailleurs le voile sur la réalité criante de l'insécurité alimentaire au Sénégal
La région de Sédhiou (Sud) est arrivée en tête des régions les plus pauvres du Sénégal avec un taux de pauvreté de 65,7 %, a-t-on appris d’une étude de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie.
"En ce qui concerne le niveau de pauvreté par région, il ressort de l’analyse que les régions de Sédhiou (65,7%), Kédougou (61,9%), Tambacounda (61,9%), Kolda (56,6%), Kaffrine (53,0%) et Ziguinchor (51,1%) sont les plus touchées’’, a notamment révélé l’enquête consacrée aux conditions de vie des ménages.
L’étude menée entre 2018 et 2019 fait également ressortir des disparités en termes d’accès aux services associés au logement (électricité, internet, eau, assainissement, énergie de cuisson) suivant le milieu de résidence du ménage et la situation de pauvreté. Les populations de la zone rurale et les ménages à faible revenu ont un accès plus limité à ces services.
Par ailleurs, les résultats de l’enquête rendus publics lundi montrent que l’insécurité alimentaire reste toujours une réalité au Sénégal. Elle affecte plus le milieu rural, les pauvres et les régions de Kolda, Kédougou, Sédhiou, Tambacounda et Matam.
"En considérant la perception des ménages sur leur propre niveau de pauvreté, 50,9% des sénégalais se considèrent comme pauvres (soit 42,9% pauvres et 8 % très pauvres)’’, note le rapport consulté par l’APS.
Le Sénégal a réalisé, sur l’initiative de la Commission de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), une enquête harmonisée sur les conditions de vie des ménages (EHCVM) financée par la Banque mondiale (BM).
L’EHCVM est une des composantes principales du programme d’harmonisation et de modernisation des enquêtes sur les conditions de vie (PHMECV) dont l’objectif est de renforcer les capacités des Etats membres de l’union dans la conception, la mise en œuvre, le traitement et l’analyse des données d’enquêtes pour l’évaluation de la pauvreté, a rappelé l’ANSD.
Elle souligne que cette initiative de la Commission se justifiait par la faible comparabilité des indicateurs de pauvreté entre pays ; et dans certains pays, la comparabilité temporelle est sujette aux mêmes difficultés.
L’EHCVM permet de fournir les données pour le suivi/évaluation de la pauvreté et des conditions de vie des ménages dans chacun des pays membres de l’union.
Cette enquête d’envergure nationale a porté sur un échantillon de 7156 ménages et a mobilisé d’importantes ressources financières et matérielles.
La collecte s’est tenue en deux vagues ayant duré chacune 3 mois. La première vague s’est déroulée de septembre à décembre 2018 et la seconde d’avril au mois de juillet 2019. Deux questionnaires ont été élaborés : l’un est administré aux ménages et l’autre conçu pour collecter des informations sur les localités de ces ménages.
NENE FATOUMATA TALL EXIGE DES PRIMAIRES
Les candidatures multiples au sein de Benno bokk Yaakaar (Bby), notamment au niveau de l’Alliance Pour la république (Apr) pour la mairie de Gof Sud préoccupent la ministre de la Jeunesse Néné Fatoumata Tall.
Les candidatures multiples au sein de Benno bokk Yaakaar (Bby), notamment au niveau de l’Alliance Pour la république (Apr) pour la mairie de Gof Sud préoccupent la ministre de la Jeunesse Néné Fatoumata Tall. Responsable apériste dans cette commune, Néné Fatoumata Tall invite la direction de l’Apr à organiser des primaires pour départager les candidats.
Des primaires au niveau des instances de l’Alliance Pour la République (Apr) de la commune de Golf Sud, c’est ce que réclame la ministre de la Jeunesse, Néné Fatoumata Tall, non moins responsable politique dans la zone. Elle a fait ce plaidoyer au cours d’une assemblée générale d’investiture organisée par les responsables locaux de l’Apr. « Nous sommes à l’écoute du président de la République et on se pliera à sa décision. Mais je crois que pour nous départager, on doit procéder à des primaires avec les structures légales du parti», a déclaré Néné Fatoumata Tall. Et de poursuivre : « J’en profite pour lancer un appel au coordonnateur départemental de l’Apr d’organiser des primaires pour que l’on sache où se situe le camp de la majorité.»
Défiant ses adversaires, Madame Tall affirme : «Ceux qui n’ont jamais battu campagne pour Benno bokk Yaakaar ne peuvent pas prétendre aujourd’hui nous diriger. Aïda Sow Diawara peut prétendre être candidate pour s’être beaucoup sacrifiée pour l’unité de Benno, mais des gens qui nous ont combattus et qu’on a battus doivent savoir raison garder.» Pour ce qui est des choix des candidats pour les élections locales,
Néné Fatoumata Tall préconise la promotion du leadership féminin. «Parmi tous les maires de l’Apr, il n’y a que deux femmes jeunes dont seulement mes sœurs Thérèse Faye Diouf et Aïssatou Ndiaye. Je crois qu’il faut davantage faire la promotion des femmes dans les instances de décisions électives», plaide-t-elle. La promotion du civisme s’est également invitée dans le discours de la responsable morale des femmes de l’Apr du département de Guédiawaye. Et là, c’est pour inviter ses militants dont les jeunes à ne pas verser dans la violence aussi bien physique que verbale à travers les réseaux sociaux.
«YEWWI ASKAN WI» DRESSE SON MODE D’ORGANISATION ET SA FEUILLE DE ROUTE
Présidence tournante, ouverture aux autres membres de l’opposition, élections locales et législatives…
«Accord-cadre sur l’organisation et le fonctionnement de la coalition Yewi Askan Wi.» Tel est l’intitulé du document phare qui régit aussi bien la coordination de cette alliance électorale que les relations entre les différents membres. «L’As» vous présente la quintessence du texte qui fait office de code conduite pour cette nouvelle force qui veut arriver à bout de la coalition présidentielle.
Les termes sont clairs. Les partis et mouvements membres de la coalition «Yewi Askan Wi» sont soumis à un certain nombre de règles à respecter pour se maintenir dans l’organisation. Un document a d’ailleurs été conçu exclusivement pour ça. Il s’agit de l’accord-cadre sur l’organisation et le fonctionnement de la coalition que les différentes parties prenantes, désireuses de poursuivre l’aventure, doivent signer. Le texte dont «L’As» détient une copie indique que la coalition demeure ouverte à tous les partis et mouvements de l’opposition qui, sans réserve, consentent à signer la charte.
Rappelant les objectifs, il est établi que cette alliance se veut une force politique capable de gagner les élections locales et législatives de 2022 et de consolider une dynamique de collaboration en perspective de l’élection présidentielle de 2024. Et concernant spécifiquement les élections locales de 2022, l’objectif est de gagner le maximum de collectivités territoriales.
Pour les élections législatives de 2022, «Yewi Askan Wi» voudrait contraindre le pouvoir à les organiser à date échue, et d’autre part, de prendre le contrôle de l’Assemblée nationale afin de restituer à cette institution ses prérogatives constitutionnelles de contrôle de l’action du gouvernement et d’évaluation des politiques publiques. Pour l’élection présidentielle de 2024, les membres de la coalition s’engagent à maintenir cette collaboration, même en cas de candidatures plurielles, notamment pour la supervision de l’ensemble du processus électoral. En cas de qualification au second tour d’un candidat d’un Parti ou mouvement membre de la coalition contre un autre candidat non membre, la coalition s’engage à soutenir le candidat membre, sous réserve de l’élaboration d’un programme minimal commun.
PASTEF, PUR ET TAXAWU SENEGAL, MEMBRES PERMANENTS ET DE DROIT DE «YEWI ASKAN WI»
Du point de vue de la structuration et du fonctionnement, tout repose sur une conférence des leaders qui réunit les représentants de partis et mouvements d’envergure nationale. Ainsi, chaque organisation est représentée par une personne. Et la coordination de la Conférence est assurée, à tour de rôle, par un représentant des partis ou mouvements membres de la coalition, désigné par la conférence, pour un mandat de trois (03) mois. Selon l’accord-cadre, cette conférence des leaders est l’instance suprême de la coalition. Mieux, elle est chargée de définir les orientations stratégiques de la coalition et de superviser leur mise en œuvre par les commissions techniques. Elle désigne également les membres du Conseil de Médiation et d’Arbitrage en dehors des membres permanents et de droit, constitués par les trois initiateurs. Le Conseil de Médiation et d’Arbitrage (CMA) est composé, d’une part de membres permanents et de droit que sont les initiateurs (Pastef-Les Patriotes, le Pur et Taxawu Senegaal) et d’autre part, de quatre (04) membres désignés par la Conférence des Leaders, de façon rotative pour un mandat de (03) mois. D’après toujours le document de l’accord-cadre, ce conseil est chargé d’entreprendre toute démarche de conciliation et de médiation entre les membres de la coalition pour aboutir à des consensus dynamiques. «Les points de désaccords éventuels entre les membres de la coalition sont constatés par la Conférence des Leaders et soumis au Conseil de Médiation et d’Arbitrage. Le Conseil procède aux arbitrages nécessaires pour résoudre les difficultés rencontrées par la coalition et les litiges relatifs aux investitures. Il valide la liste des candidats investis par la coalition. Il procède à la confection des listes manquantes et soumet sa décision à la Conférence des Leaders pour validation», souligne le texte dont «L’As» détient une copie.
«LA DESIGNATION DES CANDIDATS TIENT COMPTE DE LA REPRESENTATIVITE ELECTORALE ET DU POIDS DES APPAREILS POLITIQUES»
En définitive, concernant les principes et règles d’investitures, «Yewi Askan Wi» estime que dans toutes les collectivités territoriales, les investitures de la coalition sont régies par les principes de loyauté et de générosité vis-à-vis des membres, d’efficacité électorale et de consensus dans les prises de décision. Pour le cas particulier des communes de la capitale (Dakar), note-t-on, des communes chefs-lieux de départements et des villes et départements, la désignation des candidats tient compte de la représentativité électorale et du poids des appareils politiques évalués, selon les résultats des élections locales de 2014, législatives de 2017 et présidentielle de 2019, mais aussi du profil des candidats proposés pour les postes convoités et de l’ancrage local des partis. Les partis membres de la coalition s’engagent à présenter les meilleurs profils de candidats, précise l’accord cadre. La coalition «Yewwi Askan Wi» s’engage également à renforcer les positions acquises par ses composantes dans les collectivités territoriales. Au regard des objectifs projetés pour les élections locales, législatives et présidentielle à venir, soulignent Ousmane Sonko, Khalifa Sall et Cie, il ne saurait être investi, au nom de la coalition Yewwi Askan Wi, un candidat membre d’un parti appartenant à la coalition au pouvoir. Dans tous les cas, concluent-il, toutes les candidatures proposées sont soumises à la validation du Conseil de Médiation et d’Arbitrage.
LES FAMILLES RECLAMENT LES 6 MILLIARDS RESTANTS DES 20 DEBLOQUES POUR LES INDEMNISATIONS
Dix-neuf ans après le drame du naufrage du bateau le Joola, qui avait fait 1 853 morts et disparus, les plaies sont encore loin de se cicatriser.
Dix-neuf ans après le drame du naufrage du bateau le Joola, qui avait fait 1 853 morts et disparus, les plaies sont encore loin de se cicatriser. Et les familles des victimes déplorent aujourd’hui l’oubli imposé alors qu’il y a eu une négligence coupable de l’Etat d’alors. Selon Cheikhna Keita, président par intérim de l’Association nationale des familles victimes, l’Etat doit restituer aux familles les 6 milliards de FCFA qui restent de l’enveloppe de 20 milliards de FCFA dédiée à l’époque aux indemnisations et qui sont bloqués dans un compte.
Le 26 septembre prochain marquera les 19 ans d’après naufrage du bateau le Joola au large des côtes gambiennes, avec officiellement 1 853 morts et disparus, 64 rescapés. Dix-neuf ans après, les familles des victimes déplorent l’oubli imposé au moment où, selon Cheikhna Keita président par intérim de l’association nationale des familles victimes, toute l’Amérique s’est mobilisée comme un seul homme, ce 11 septembre 2021, pour se souvenir du drame vécu par leur peuple le 11 septembre 2001, suite à des attentats terroristes.
D’après lui, Me Abdoulaye Wade avait à l’époque versé une enveloppe de 20 milliards de Fcfa destinée à l’indemnisation des familles des victimes. Après les opérations, il reste encore 6 milliards qui sont bloqués dans les comptes. Cette somme appartient aux familles et toutes les dispositions doivent être prises pour la leur restituer. « Nous demandons au président de la République de faire lever ces fonds pour que les familles puissent en bénéficier, en mettant à jour la fondation et en aidant les familles qui sont dans le besoin », souligne Cheikhna Keita. Il ajoute que 19 ans après ce drame qui a endeuillé toute une nation, les familles des victimes ne retiennent rien du tout, sinon un abandon total de la part de l’Etat du Sénégal. Il poursuit : « Nous sommes écœurés parce que victimes d’un oubli qu’on veut nous imposer, par le fait que rien n’est fait pour s’occuper de ces gens victimes de ce grand malheur. Et pourtant, ce naufrage découle de la négligence coupable de l’Etat d’alors. Et pour cause, le bateau était en panne et un changement de moteur s’imposaient pour un coût de moins d’un milliard de Fcfa. Au lieu de le faire, il y a eu un simple colmatage, suivi d’un voyage inaugural, pour présenter le bateau à la Casamance. A cette occasion, l’un des moteurs est retombé en panne et le bateau a failli chavirer, mais la vérité a été cachée. C’est ainsi que les autorités à bord ont été reçues en grande pompe à Ziguinchor, avant leur retour à Dakar par la voie aérienne ». Jusqu’ici, se désole-t-il, justice n’est pas encore rendue et le fait de dire que c’est le commandant porté disparu qui est le seul responsable du naufrage est inacceptable. « Que dire de ceux qui ont surchargé le bateau avec la vente de plus de billets ? Que dire de ceux qui entretenaient la magouille à bord, avec par exemple le chargement de bois de Venne ? ».
Telles sont les questions que s’est ensuite posé Cheikhna Keita, avant d’affirmer que les responsabilités doivent être situées avec plus de rigueur, de sérieux et d’objectivité. Il révèle que plusieurs heures après le drame, il y avait encore des survivants dans le bateau et pourquoi l’ordre n’a pas été donné de faire intervenir la frégate française, s’est encore interrogé le Président par intérim de l’association. Il poursuit : «Nous demandons justice à celui qui gouverne actuellement le Sénégal.
Selon lui, le 26 septembre n’est toujours pas déclaré férié malgré la demande des familles des victimes depuis 19 ans. Ce qui permettrait au moins à toutes les autres générations de prendre conscience de cette catastrophe maritime que le monde n’a jamais connu avec 1 853 morts et disparus, selon les chiffres officiels ; mais en réalité, ils sont plus de 2 500 et 64 rescapés, laissant une plaie toujours ouverte. Personne ne comprend, dit-il, pourquoi le renflouement du bateau n’a toujours pas été fait alors que l’Union Européenne s’était déclarée volontaire pour le faire. Il révèle aussi qu’en ce qui concerne le mémorial, rien n’a été fait à Dakar depuis la pose de la première pierre par l’ex-président de la République Me Abdoulaye Wade. Ce dernier avait également promis une fondation pour que les familles puissent être soutenues, mais le projet est resté au stade de promesse et les orphelins sont oubliés.
Pour lui, chaque 26 septembre, en lieu et place d’une véritable commémoration à la mémoire des disparus, une délégation est dépêchée à Ziguinchor pour faire un discours et jeter des fleurs dans la mer. Le président de la République est directement interpellé pour régler cette situation pour de bon.
LE FORUM CIVIL ET LE CPVTP FONT LA CARTOGRAPHIE DES LITIGES FONCIERS DE MBOUR
Le département de Mbour est assis sur une dangereuse bombe foncière qui risque d’exploser à tout moment
Le département de Mbour est régulièrement confronté à de multiples litiges fonciers. C’est ce qui ressort d’un séminaire organisé par Collectif pour la Préservation et la Valorisation des Terres Paysannes (Cpvtp) et le Forum Civil qui ont établi la cartographie des litiges fonciers en cours dans le département de Mbour. Le haut du tableau est occupé par les communes de Diass, de Nguéniène, de Joal Fadiouth, de Mbour, de Saly et de Sindia.
Le département de Mbour est assis sur une dangereuse bombe foncière qui risque d’exploser à tout moment. Cette alerte rouge a été lancée par le Cpvtp et le Forum Civil qui, réunis dernièrement à Saly, ont élaboré la cartographie des litiges fonciers qui minent la zone. Et ce sont les communes de Diass, de Nguéniène, de Joal-Fadiouth, de Mbour, de Saly et de Sindia qui caracolent au sommet de la pyramide des problèmes fonciers. Au bas du tableau actuellement, on retrouve la commune de Séssène et celle de Fissel.
Les communes de Malicounda, de Somone, de Ngaparou, de Nguékhokh, de Ndiaganiao et de Popenguine se situent dans la zone intermédiaire. Les litiges opposent soit les populations à l’Etat du Sénégal, soit les populations à des promoteurs privés qui bénéficient des terres qui leur sont cédées par les municipalités. Des pratiques qui ont fini par installer un climat délétère dans le département de Mbour. Il en est ainsi des tensions notées à Ndengler, à Ballabougou, à Nianing, au pôle urbain de Daga Holpa, au futur port de Ndayane, à Akon city, à la lagune de Mballing.
Pour éviter que ces litiges ne débouchent sur une situation incontrôlable dans le département, le Collectif pour la Préservation et la Valorisation des Terres Paysannes (Cpvtp) tire la sonnette d’alarme. «Depuis quelque temps, notre département est confronté à des problèmes fonciers surtout liés à l’agrobusiness, qui ont fini par saper le moral des paysans et éleveurs, mais aussi perturber leur quiétude. Les cas de Ndengler et de Ballabougou en disent long. Pourtant, ces problèmes ne sont que la partie visible de l’iceberg, car chaque commune de ce département est confronté à ce mal», souligne le coordonnateur du Cpvtp Philipe Malick Dione. Ce mal a fini par provoquer des crises au sein des communautés. Dans le monde rural, paysans et éleveurs tentent de lutter contre l’expropriation des zones de pâturage (Nguéniène, Séssène, Diass) et des terres agricoles (Ndiaganiao,Nguéniène, Joal-Fadiouth, Sindia).
Tandis que dans la ville, on assiste au morcellement des espaces publics et des zones non aedificandi, comme c’est le cas à Mbour, à Sindia, à Joal-Fadiouth, à Malicounda, à Thiadiaye, à Saly et à la Somone. C’est pourquoi, Mariama Thiandoum du Cpvtp invite les autorités à désamorcer cette bombe qui menace la stabilité du pays. Pour le coordonnateur national du Forum Civil, Birahime Seck, la zone de Mbour est très convoitée et les populations sont souvent laissées en rade comme si les décideurs gouvernaient contre elles. «Donc, les différents collectifs se sont réunis aujourd’hui pour définir un plan d’action qui sera partagé après une synthèse avec l’ensemble des décideurs administratifs et techniques de la localité», indique Birahime Seck.
Par Daro KANE
LOGOS, EGO OU LOGOS ?
Bataille autour de couleurs ou quand le débat politique national se transforme en chamaillerie autour d’une gamme chromatique
Bataille autour de couleurs ou quand le débat politique national se transforme en chamaillerie autour d’une gamme chromatique. Les graphistes sont invités à trancher le débat. Le logo fait l’objet de dispute ou de bouderie. Des querelles qui passent plus pour des caprices d’enfant gâté. Car lorsqu’un patron de presse, homme d’affaires, président d’un mouvement citoyen et autoproclamé membre de l’opposition hausse le ton, c’est le show assuré. Les médias s’en délectent; le public aussi. Le même qui avait déclaré que ceux dont la mère est bénie ne se verront pas servir du porridge de lait et de pain.
Le concepteur du logo de la coalition Yewi Askan wi a même dû se « justifier ». Abdou Karim Ndoye, pour le nommer, se lance dans une séance d’explication et relate l’historique d’une identité visuelle en vert et en magenta. Un choix de couleurs qui a semé le clash entre Bougane Guèye Dany et ses désormais ex-camarades d’une coalition dont il a été membre pendant quelques heures. De quoi convoquer une conférence de presse qui fait penser à un one-man-show justement. Devant une forêt de micros, l’ancien PDG de Joni-Joni se lance dans une diatribe où les attaques contre le leader du parti au pouvoir, certains membres de l’opposition dont principalement Ousmane Sonko, se font aussi virulentes qu’assassines. Chacun y prend pour son grade.
La Grande coalition Gueum sa Bopp, du nom du mouvement citoyen du même nom, affublée de l’adjectif Grande accolé à Coalition. Comme si nous en doutions, cette coalition est bien une « Grande » coalition et remplit la même fonction et le même effet voulu pour marquer son caractère superlatif de « plus grande coalition » que sa rivale « Yewwi Askan wi ». 12 partis politiques inconnus au bataillon. De quoi faire dire à Cheikh Yérim Seck qu’au-delà des couleurs d’un logo, la véritable raison du départ du patron de D-Média serait une bataille d’ego entre Bougane Guèye Dany et Ousmane Sonko. Le premier jalouserait le second pour son poids dans l’opposition et sa plus grande popularité auprès des Sénégalais.
Pendant que certains mettent en avant leur ego, d’autres ont eu le temps de se réunir et de s’entendre autour d’objectifs communs. Une autre coalition, qui n’a encore ni nom, ni logo, ni couleurs, a annoncé son arrivée sur la scène politique. Regroupant le Parti Démocratique sénégalais (PDS), Bokk Gis Gis, AJ/PADS, le Congrès de la Renaissance Démocratique avec notamment Taxaw Temm, ACT, Tekki, République des Valeurs, LD Debout…et la Coalition Jotna avec une dizaine de formations. Une coalition quelque peu contre nature, car d’anciens ennemis et farouches opposants semblent avoir fumé le calumet de la paix pour les besoins des prochaines échéances électorales. Privilégiant le logos (la raison chez certains Grecs antiques). Cependant, un décodage rapide fait penser que l’essentiel sera toujours ailleurs que dans les priorités des hommes politiques. Dans un pays de 16 millions d’habitants et un fichier électoral qui compte 6 millions d’inscrits, plus de 300 partis politiques vont se disputer le vote des électeurs. Se regrouper constitue dès lors une question de survie, surtout face à un adversaire aussi redoutable que la coalition Benno Bokk Yaakaar.
Et revoilà Guy Marius Sagna et son retour à la case prison, suite à la manifestation tenue ce dimanche à Guédiawaye contre la hausse des denrées. Le leader du Mouvement FRAPP en est à son énième confrontation avec les forces de l’ordre et continue à nourrir son compteur à arrestations. Avec un peu de malchance, il pourrait y croiser certains membres du Mouvement Y en a Marre arrêtés également pour les besoins d’une enquête portant sur un trafic de passeports diplomatiques, Kilifeu et Simon, tandis que Thiat s’en sort (pour le moment ?).
Après la politique, c’est la littérature qui retient aussi l’attention dans le paysage médiatique national avec la nomination de notre talentueux compatriote Mouhamed Mbougar Sarr au Goncourt, pour son roman : « La plus secrète mémoire des hommes ». Le roman est aussi en lice pour d’autres Prix littéraires prestigieux comme le Renaudot, le Femina, le Médicis ou le Wepler. Coïncidence ? Revoici également Diary Sow qui arrive, annonçant la parution de son prochain roman : « Je pars ». Bien sûr inspiré de sa fugue ultra médiatisée en janvier 2020 etle récit romancé de ce chapitre de sa jeune vie tourmentée dont la parution en librairie est prévue le 4 novembre prochain. En attendant, vivement le 3 novembre, date où sera dévoilé le nom du lauréat du Goncourt 2021 que l’on espère aux couleurs nationales.
BAMBEY ETRENNE SON «CENTRE DU JOUR»
Bambey se positionne pour le renouveau de la musique sénégalaise. Un complexe culturel qui va allier éducation et culture a lancé ses activités. «Centre du jour» dispose d’un studio moderne et d’un réceptif hôtelier.
Bambey se positionne pour le renouveau de la musique sénégalaise. Un complexe culturel qui va allier éducation et culture a lancé ses activités. «Centre du jour» dispose d’un studio moderne et d’un réceptif hôtelier.
Une place de choix dans l’écosystème de la musique au Sénégal, c’est bien ce que réclame Khaly Thioune pour Bambey. Pour cette ambition, le musicien qui évolue en Espagne s’est donné les moyens de réussir. Vendredi passé, il a lancé un complexe culturel. Dénommée Centre du jour, l’infrastructure est composée d’une salle d’informatique, d’une salle polyvalente, un jardin d’enfants, un studio d’enregistrement de musique, un réceptif hôtelier et un champ. L’objectif est de créer un pont entre la culture et l’éducation en utilisant l’art comme vecteur de l’enseignement.
D’un genre nouveau, le projet se focalise sur l’éducation et la musique. «On veut faire de Bambey le centre de la musique sénégalaise et africaine. On veut renouveler la musique au Sénégal. On fait de l’afro pop et world music. Ce n’est pas un style que la majorité des Sénégalais connaissent. On veut recevoir les artistes du monde ici à Bambey. On invite tous les musiciens du Sénégal à venir pour voir comment travailler ensemble. On a un hôtel, on y mange bien, on a la possibilité d’enregistrer 24 heures sur 24 dans un studio à la pointe de la technologie. En plus, il n’y a pas d’embouteillage à Bambey. Aristides Moreno est déjà prêt à venir. Il a déjà acheté ses billets d’avion. Il est populaire en Espagne», a dit Khaly Thioune pour justifier l’installation d’un studio d’enregistrement musical lors de la cérémonie de lancement avec Sahite Sarr Samb, l’ancien directeur de Sorano. «L’enfant sera dans les conditions optimales pour bien performer à l’école. L’enfant a accès à tout dans ce complexe et gratuitement. Des cours de français, d’anglais, d’arabe et d’espagnol vont y être dispensés. En même temps, le champ sera utilisé pour former les enfants qui le souhaitent», a ajouté Khaly Thione.
Construit sur fonds privés, Khaly Thione mise sur des activités commerciales pérennes pour gérer le Centre du jour. C’est dans cette optique qu’une boulangerie a été créée dans le complexe. Dans l’optique de réussir à placer Bambey à la base du renouveau musical du Sénégal, un festival est lancé depuis 2019. «Cila bokk en est à sa deuxième édition. C’est à cause de la pandémie qu’il a été annulé en 2020. Mais c’est certain qu’on va le faire en 2022, tous les contrats sont signés. Il ne reste que des détails à régler avec des groupes mondialement connus dans la musique», a informé Khaly Thioune
«KARIM WADE DOIT PRENDRE SON COURAGE À DEUX MAINS»
Pour Barthélemy Dias, Me Abdoulaye Wade n’a pas les commandes du PDS
Pour Barthélemy Dias, Me Abdoulaye Wade n’a pas les commandes du Pds. Le maire de Mermoz Sacré Cœur appelle Karim Wade à revenir au Sénégal car, «quiconque veut exister au Sénégal, doit comprendre que le combat se passe au Sénégal, être au Sénégal et se battre au Sénégal».
La grande coalition annoncée de l’opposition aura accouché de 3 pôles : Yewwi askan wi (Yaw), le Pds et ses alliés et le groupe de Bougane Guèye Dany. Les démons de la division qui ont frappé l’opposition en 2017, ont resurgi en 2021 en perspective des Locales du 23 janvier 2022. Pour Barthélemy Dias, l’éclatement de l’opposition en 3 coalitions «n’est que la vitalité de la démocratie et du choc des ambitions». Si le Pds a pris ses distances avec Yaw, ce n’est pas de la faute du Président Abdoulaye Wade, a analysé ce proche de Khalifa Sall.
Pour s’en convaincre, le maire de Mermoz-Sacré Cœur a rappelé les tractations qui ont fait voler en éclats la coalition de l’opposition à la veille des Législatives de 2017. «Si Abdoulaye Wade était seul aux commandes, je crois qu’on serait ensemble. Mais Wade n’est pas aux commandes du Pds. Je suis désolé», a d’abord déclaré M. Dias hier, au cours de l’émission Jury du dimanche sur I-radio et Itv. Le responsable de Taxawu Senegaal a précisé que le Secrétaire général du Pds «n’a été impliqué ni de près ni de loin à l’implosion de la coalition de 2017».
Barthélemy Dias d’ajouter : «Karim Wade m’entend. J’ai discuté avec lui pendant 72h au téléphone. Lui sait ce qui s’est passé, moi aussi. Khalifa Sall était en prison. Il m’a fait contacter, car j’étais à Paris, pour me dire qu’il n’est pas candidat à la tête de liste (nationale) et que cette tête de liste ne doit pas être le moteur de l’implosion de cette coalition. C’est moi qui me suis opposé par principe. J’ai demandé à Karim Wade si lui ou son père étaient candidats, il m’a répondu non. Je lui ai fait comprendre qu’on voulait faire de Khalifa Sall, tête de liste pour la symbolique parce qu’au même moment, le Pds avait fait de lui (Karim) son candidat (à la Présidentielle de 2019) tout en sachant qu’il était inéligible. Si Karim Wade me dit qu’il est un homme politique et qu’il n’est pas en mesure de comprendre ça, que voulez- vous que je vous dise ?»
«Wade est devenu Président parce qu’il s’assume et s’est assumé»
Pour M. Dias, la contrainte par corps qui pèse sur la tête de Karim Wade est un «complot» contre ce dernier qui «doit prendre son courage à deux mains». A Wade-fils, il dira : «Personne n’a fait autant de séjours carcéraux que Abdoulaye Wade, son père. Il est devenu président de la République parce qu’il s’assume et s’est assumé. Karim doit assumer et s’assumer». S’il ne l’a pas dit ouvertement, Barthélemy Dias semble faire comprendre que le Pds est dirigé depuis le Qatar par Karim Wade. «Quiconque veut exister au Sénégal, il doit comprendre que le combat se passe au Sénégal et il faut être au Sénégal et se battre au Séné - gal. Nous avons en face de nous le Président Macky Sall et son régime, faisons leur face ! Qu’on soit dans la coalition Geum sa bopp, celle du Pds ou de Yewwi askan wi, nous devons tous nous donner la main pour faire face à Macky Sall qui cherche à briguer un 3ème mandat. Ces élections locales constituent pour nous le premier tour de l’élection présidentielle», a-t-il indiqué. L’ancien député socialiste a souligné qu’en 2017, le plan du Pds n’était pas de mettre Wade sur les listes électorales. Ainsi, il regrette le «manque de générosité» de l’ancien parti au pouvoir lorsque Wade a refusé de siéger à l’Assemblée nationale pour réclamer la présence du député Khalifa Sall qui était en prison. «Si c’était son fils Karim Wade, est-ce qu’il allait refuser de siéger ?», s’est interrogé Barthélemy Dias.
Fausses attributions présumées de parcelles aux députés Barthélemy Dias accuse Mamour Diallo et Mame Boye Diao
«On parle de trafic de passeports mais j’ai un problème avec les impôts et domaines. J’ai été député (2012-2017). On octroie aux députés des assiettes foncières de 400 m2 à Bambilor, le directeur des Domaines de l’époque qui s’appelait M. (Mamour) Diallo nous notifie, nous députés, que nous sommes attributaires de parcelles. La lettre est là et signée de la main de Mamadou Mamour Diallo où il met le numéro de Nicad qui montre que cette parcelle existe. Ces attributions sont fausses. Cela veut dire qu’un directeur des Domaines informe des députés du Peuple qui sont attributaires de parcelles sur la base de faux», a accusé Barthélemy Dias, invité hier du Jury du dimanche d’Itv. Le maire de Mermoz-Sacré Cœur a fait savoir que l’actuel directeur des Domaines, Mame Boye Diao, s’est presque inscrit dans la même logique. «M. Diao nous a dit dans une correspondance que nous ne sommes plus attributaires de parcelles de 400 m2, mais de 250 m2. Mais dans la lettre du nouveau directeur des Domaines, il n’y a pas de numéro de Nicad. Cela veut dire qu’il y a un groupe de fonctionnaires qui s’apprêtent à accaparer 300 parcelles entre l’ancienne Législature et la nouvelle», a-t-il soutenu.
Présélectionnée et finalement écartée de la liste des 12 pour l’Afrobasket féminin, Maïmouna Diarra a été rappelée à la dernière minute par Moustapha Gaye. Qui a préféré, pour un souci de «rééquilibrage», zapper Anne Françoise Diouf. Une décision qui frise le tâtonnement et qui met la pression inutilement sur l’une des anciennes de la Tanière.
C’est un vrai coup de tonnerre qui a retenti dans la Tanière à l’annonce ce vendredi du remplacement Anne Françoise Diouf. Ecartée à la dernière minute, la jeune joueuse, appelée pour la première fois en Equipe nationale, a été remplacée par la doyenne Maïmouna Diarra qui faisait partie des présélectionnées. Sur les raisons de ce réaménagement, la Fédé de basket, dans son communiqué, expli - que que le sélectionneur national, «au cours des dernières séances d’entraînement, dans le secteur des intérieurs, a senti la nécessité de procéder à un rééquilibrage».
Anne Françoise : «J’ai mal, je n’ai pas dormi toute la nuit»
Un argument de Moustapha Gaye assez incompréhensible et qui frise même le tâtonnement. Suffisant pour justifier la déception de la jeune intérieure (23 ans, 1m 93), qui s’est confiée au site Diantbi.com. «Cela a été difficile à digérer. D’ailleurs, je n’ai pas dormi toute la nuit. J’avais vraiment mal (elle se répète). D’autant plus que c’est arrivé à un moment où ta famille, ton entourage… Tout le monde appelle pour m’encourager», déplore au micro de nos confrères la nouvelle joueuse de Cob Calais (Ligue 2 française). Qui revient sur ses échanges avec le sélectionneur : «Le coach Tapha (Gaye) m’a dit la même chose que ce qui est écrit dans le communiqué. C’est-à-dire le déséquilibre du jeu intérieur (secteur des pivots). Je ne crois pas qu’il y ait autre chose, car ce n’est que cela qu’il m’a donné comme argument. Sinon que je crois qu’il avait besoin d’une intérieure, plus forte et plus grande de taille que moi. C’est la compréhension que j’ai de sa décision. Maintenant, la rumeur véhiculée sur ma blessure n’est pas avérée. Je me porte très bien», tente de rassurer l’ex-pensionnaire de Gorgia Tech (Championnat universitaire des Etats-Unis).
Ses prestations seront scrutées match après match
Agée de 30 ans avec son 1m 98 de taille, Maïmouna Diarra retrouve donc le groupe qu’elle n’a d’ailleurs jamais quitté depuis 2013. Mais la joueuse de Campus Promete (Espagne) aurait sûrement préféré disputer son 5e Afrobasket dans d’autres conditions. Car celles qui ont concouru à sa réintégration ne sont pas pour garantir une campagne camerounaise sereine. La question étant de savoir dans quel état d’esprit la championne d’Afrique 2015 va disputer cette 25e édition. En clair, en prenant une telle décision, Tapha Gaye lui a mis une pression inutile si on sait que ses prestations seront scrutées match après match. Mais le coach lui aussi sera sous pression par rapport à un tel choix assez discutable. Il faut donc souhaiter que tout cela se transforme en pression… positive.