KEEMTAAN GI - CES FARCEURS !
Ce pays pourrait être comparé à une grosse farce. Tout est facétie. Les principaux acteurs de ce vaudeville se recrutant sur la scène politique. Bon, on commence par le menu fretin. Une communauté dont Kàccoor Bi est membre à part, appelle à voter pour deux individus. Ça s’appelle de l’escroquerie. Que ces hurluberlus, plus préoccupés par leur panse que par l’intérêt de leur communauté, souffrent d’entendre l’un parmi eux, mais insignifiant à leurs yeux, leur dire qu’il se tamponne de leur choix débile et intéressé. Et qu’il voterait pour un Halpular, Sérère ou Diola. Il faut que l’on sorte de ce cercle concentrique pour penser plus Sénégalais et moins communauté. Tant pis pour eux s’ils pensent que seul un membre de leur communauté doit avoir le privilège d’être le maire de la capitale. Nous autres, on s’en f…. Et ce n’est point une marque d’incivilité. Cette dernière se trouve dans le fait de faire un clin d’œil à une autorité dans une assemblée religieuse pour lui dire qu’on ne l’a pas encore vue. Plus prosaïquement que l’autorité n’est pas encore passée le voir avec un somptueux cadeau. Le Chef est également dans la bouffonnerie. Vous avez vu certains de ses ministres qui tombent le masque pour être bien reconnus de lui, perchés sur de marchepied de sa luxueuse voiture comme de vulgaires « coxeurs » ? Cette position nous parait hors la loi, dangereuse et d’une indignité abjecte. Surtout que parmi ces messieurs qui s’agrippent comme des singes à la voiture présidentielle, y en a qui traitaient l’homme qu’ils vénèrent aujourd’hui de toutes les tares congénitales, disant même qu’il est indigne de diriger ce charmant pays. Ces amuseurs nous font croire maintenant que tout va. Et ces hordes de gens, courant comme des débiles derrière le cortège présidentiel, manifestent leur bonheur. Des acteurs recrutés pour jouer aux figurants. En attendant que tout explose ! Comme en mars ! Et personne n’aura alors la tête à rire des facéties de ces bouffons. KACCOOR BI
INFRASTRUCTURES MACKY A INAUGURE LA ROUTE PETE-GADIOBE-BOKE DIALOUBE
Le président Macky Sall a bouclé hier en milieu de matinée sa tournée de trois jours dans la région de SaintLouis en inaugurant la route Pété-Gadiobé-Boké Dialoubé. Cette route a été construite par l’AGEROUTE sur un tronçon de 7 km pour un montant de 3,8 milliards de frs. Arrivé samedi dans le département de Podor, Macky Sall, qui a réceptionné plusieurs infrastructures routières et lancé de nouvelles, a également remis des financements aux femmes. Le chef de l’Etat a affirmé qu’il ne parlera plus d’infrastructures dans le département de Podor. Selon lui, faire des réalisations est son ’’devoir’’ en tant que président de la République et ’’serviteur du peuple’’. ’’Je connaissais les difficultés des populations. Je sais les efforts consentis, il faut en faire encore plus et davantage’’, a dit encore Macky Sall. Le chef de l’Etat a rassuré les populations en affirmant que leurs préoccupations seront prises en charge dans son programme. Il a cité l’accès universel à l’eau, à l’électricité, le bitumage d’autres routes, la construction de magasins pour stocker les récoltes, etc.
INFRASTRUCTURES LE TRIOMPHE DE L’AGEROUTE ET SON DG IBRAHIMA NDIAYE A ST-LOUIS
En bouclant la première étape de sa tournée à St-Louis, le président de la République a pu apprécier tout le travail abattu dans le domaine des infrastructures par l’AGEROUTE. Il s’est en particulier félicité du programme d’investissements de 239 milliards de frs pour un linéaire de 576 km sur la période 2012-2021. Alors qu’il était prévu seulement un programme d’investissements infrastructurels pour St-Louis de 97,6 milliards de frs suite au Conseil des ministres du 12 juin 2012 présidé par le chef de l’Etat dans la vieille ville, St-Louis a bénéficié plus que prévu puisqu’à l’arrivée, c’est un taux d’exécution de 243% qui a été réalisé pour la ville de Ndar. Ce travail infrastructurel porte la main de l’AGEROUTE et de son directeur général Ibrahima Ndiaye. Un homme d’un triomphe modeste qui a été publiquement remercié par le président de la République lors des grands meetings qui ont ponctué son séjour à St-Louis. Macky Sall, tout en félicitant tout son gouvernement pour les réalisations dans nombre de secteurs, a beaucoup insisté sur les projets infrastructurels qui participent grandement au désenclavement de cette partie du pays aux riches potentiels économiques. Autant Ibrahima Ndiaye a triomphé à St-Louis, autant il triomphera sur Matam où 161 milliards de frs pour 353 km de routes ont été réalisés par l’AGEROUTE.
TOURNEE DU PRESIDENT A MATAM HABIB NIANG MOBILISE GRAVE
Parmi les leaders qui vont mobiliser grave lors du séjour du président de la République à Matam et Saint-Louis à partir de mardi, l’on peut retenir le cadre apériste Habib Niang. Originaire de la contrée et appartenant à une très grande famille maraboutique, Habib Niang ne s’est pas limité à son fief politique de Thiès. Il a voulu activement soutenir ses parents de Matam, mais surtout participer à la réussite de l’accueil du chef de l’Etat dans sa contrée originelle aux côtés d’autres responsables politiques du coin. A l’occasion, l’homme a déployé de très gros moyens pour convoyer ses militants, près de 300 jeunes dotés de tee-shirts et pris totalement en charge de Thiès à Matam. Ces derniers très bruyants et portant de pancartes sur lesquelles on peut lire « Habib Niang souhaite la bienvenue à son excellence le président Macky Sall » avec les effigies de leur leader et du président Macky Sall vont jouer leur partition à partir de ce mardi. Très républicain, l’ancien président du mouvement And Suxxali Sénégal n’est pas resté sur les lieux. D’importants engagements professionnels l’ont poussé à faire un rapide aller-retour entre Dakar et Matam. Qui disait qu’Habib Niang est le nouveau Baye fall de Macky Sall ? L’homme le démontre à toutes les occasions pour soutenir le président Macky Sall.
ABDOUL MBAYE SUR LA TOURNÉE DU PRÉSIDENT «LA DEMARCHE POLITIQUE DE MACKY SALL EST D’EXERCER LE POUVOIR TOUT SEUL»
Selon l’ancien premier ministre, Abdoul Mbaye, la démarche politique que mène actuellement le président Macky Sall consiste à exercer le pouvoir tout seul. « Il est désormais seul face au peuple, la République réduite à sa plus simple expression. Les étudiants porteurs de revendications assiègent sa maison. Quel gâchis !», s’est exclamé, sur sa page Facebook, l’opposant et leader de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (ACT).
SERIE DE NOYADES LE BILAN PASSE A 10 NOYES, MACKY SALL INDIGNE ET PREOCCUPE
La série de noyades de jeunes Sénégalais indigne partout. Après 6 morts repêchés dans la mer et 4 personnes évacuées aux urgences, le bilan des noyades de la plage de Malika s’alourdit et passe à 10 morts. D’après «Libération», le bilan est passé à 10 morts, après l’annonce des 6 corps retrouvés hier. Pour l’instant, impossible de dire s’il s’agit des 4 personnes évacuées hier aux urgences ou si de nouveaux corps ont été repêchés par les sapeurs-pompiers, qui ont poursuivi les recherches jusque tard dans la soirée. Bien qu’étant en tournée économique dans le Nord du pays, le chef de l’État, Macky Sall, a réagi aux nombreux cas de noyade notés ce dimanche. « La mort d’une dizaine de jeunes par noyade sur les plages de Malika est intolérable. Je présente mes condoléances émues aux familles éplorées et prie pour le repos de l’âme des disparus », a-t-il écrit, tout en appelant le ministère en charge de la sécurisation des plages, à prendre les mesures idoines. « J’invite aussi les parents à plus de vigilance en cette période estivale. J’en appelle à la responsabilité de tous» a conclu le chef de l’Etat.
MEURTRE A DIAMAGUENE THIES LE CORPS DE CHEIKH MBAYE DECOUVERT DANS DES CANIVEAUX
Le corps du père de famille Cheikh Mbaye, un chauffeur de taxi habitant le quartier Diamaguene, à Thiès, porté disparu depuis presque deux mois, le vendredi 23 avril 2021, a été finalement retrouvé, désossé, ce lundi 14 juin, à quelques mètres de sa maison, près de la deuxième gare. Une découverte faite grâce aux opérations pré hivernales de débouchage des caniveaux d’évacuation des eaux pluviales et usées de l’Onas, où se trouvait le cops sans vie de la victime. Après la découverte des deux bras du taximan, par les techniciens de l’Onas, la police s’est déployée sur le terrain pour le constat d’usage, avant que les éléments de la caserne des sapeurs-pompiers de Thiès ne poursuivent des recherches pour la récupération des restes du corps. Son épouse et ses enfants ont vite reconnu les habits que Cheikh Mbaye portait le jour de sa disparition, de même que le drap de lit qui enveloppait son corps. Les soupçons porteraient sur un de ses neveux qui ne jouirait pas de toutes ses facultés, et le menaçait souvent de mort. Certaines sources avancent même qu’il aurait réussi à le poignarder, un jour. Il serait de nature très violente. Tous les membres de la famille de la victime ont été conduits au commissariat central de Thiès pour les besoins de l’enquête qui suit son cours.
DÉCRISPATION POLITIQUE LES QUATRE DETENUS DE ZIGUINCHOR LIBERES
Un vent d’apaisement souffle sur le terrain politique ! Les 4 détenus de Ziguinchor viennent de retrouver la liberté après les manifestants détenus à Diourbel et libérés juste au moment où le Mouvement de défense de la démocratie (M2D) tenait vendredi un meeting pour réclamer la libération des prisonniers « politiques ». Ainsi, à l’heure actuelle, tous les détenus dans le cadre des manifestations de mars ont quitté leurs cellules. Le M2D a donc obtenu satisfaction sur toute la ligne à la suite de la manifestation qu’il a organisée vendredi 11 mai 2021 à la place de la nation.
SACRÉ-CŒUR III-VDN LE SALON « SWEET BEAUTE » A DECAMPE !
Comme l’avait relaté « Le Témoin » quotidien, depuis l’éclatement de l’affaire Ousmane Sonko-Adji Sarr, le salon « Sweet Beauté » était devenu le site le plus visité du Sénégal. Situé à Sacré-Cœur 3-Vdn, l’endroit attirait de nombreux curieux venus de toutes les localités du pays : élèves, étudiants, marchands ambulants, blogueurs, chauffeurs de taxi, activistes et autres Sénégalais lambda faisaient discrètement des incursions devant le salon pour faire des « selfies ». Autrement dit, se prendre en photo en guise de souvenirs du genre «Bilahi, j’y étais !» et autres « J’ai vu le salon d’Adji Sarr », avec des photos à l’appui. Fusillés du regard, rejetés par les voisins, traqués par la presse, fuis par les clients, la dame Ndèye Khady Ndiaye et son salon « Sweet Beauté » ont fini par décamper c’està-dire déménager du quartier avant de se fondre la nature. « Le Témoin » vous rapporte que la « volatisation » de Sweet- Beauté est accueillie avec un ouf de soulagement par tout un quartier de Sacré-Cœur III-Vdn. Toujours est-il que « Sweet-Beauté » a marqué son emplacement et son époque le temps d’un scandale… d’Etat sans précédent !
MOBILISATION POUR MACKY SALL 17.500 CFA PAR « MILITANT » POUR RALLIER LE FOUTA
Lors du grand rassemblement du mouvement « M2D », vendredi dernier à Dakar, le leader de Pastef Ousmane Sonko se disait séduit par la très forte mobilisation en ces termes « Vous n’êtes ni exportés, ni transportés, ni loués, mais toujours présents ! » avait-il fait remarquer à ses nombreux militants. En tout cas, « Le Témoin » semble lui donner raison. Pour cause, à 24 heures de l’arrivée du président Macky Sall au Fouta, le quartier Grand-Yoff était l’un des points de convergence de tout ce Dakar compte comme bétail électoral. À bord de cars « Horaires » et autres bus Dakar-Dem-Dik, des responsables de l’Apr et de Bby faisaient convoyer des jeunes au Fouta moyennant une somme de 17.500 cfa par tête voire par tee-shirt à l’effigie de sa Majesté Macky II. Certains « chômeurs » avaient même exigé un montant de 20.000 cfa sous prétexte qu’ils devaient se payer un « Mer-gadou » ou matelas de fortune. Autrement dit, avoir sur quoi dormir au Fouta. A part ça, les foules monstres qui accueillent Macky Sall sont spontanées » !
04 nouveaux décès par noyade
Alors qu’on épilogue encore sur les nombreux cas de noyade sur les plages de la banlieue de Dakar, la liste s’allonge. Selon des sources de «L’As» 04 nouveaux décès par noyade ont été enregistrés hier à la plage de Guédiawaye entre Wakhinane Nimzaat et Golf Sud. Ce qui porte ainsi à 08 le nombre de décès en l’espace de deux jours. Les autorités municipales doivent recruter le plus rapidement possible des maîtres-nageurs qui vont accentuer la surveillance des jeunes baigneurs sur les plages où la baignade est interdite.
Vers le boycott du transport des moutons de Tabaski
Si les transports mettent à exécution leurs menaces, les prix du mouton vont flamber à la tabaski. En tout cas, l’approvisionnement en moutons du marché pour la Tabaski risque d’être perturbé si l’on n’y prend garde. L’intersyndicale des acteurs du transport, dirigée par Gora Khouma de la Cnts, Diallo Niang de l’Unsas et Pape Mamadou Ndiaye de la Cnts/Fc, annonce un mouvement d’humeur des conducteurs des gros-porteurs. Ces derniers envisagent de boycotter le transport des moutons pour la Tabaski. Ces syndicalistes s’offusquent du non-respect du protocole signé par le ministre Mansour Faye lors de leur première grève en décembre.
Le maire Cheikh Dieng en danger aux locales
S’il y a un maire de la banlieue qui est menacé de perdre son fauteuil aux prochaines élections locales, c’est bien l’édile de la commune de Djidah Thiaroye Kaw, Cheikh Dieng. Le responsable libéral va devoir, en plus de son bilan, faire face à plusieurs candidats qui convoitent son fauteuil. Des sources de «L’As» renseignent d’ailleurs que des acteurs politiques et de la société civile sont en train de mûrir un plan pour un candidat de l’unité afin de déboulonner Cheikh Dieng. Ces derniers nous ont d’ailleurs câblé pour dénoncer la « gestion familiale du maire avec son beau-frère comme adjoint chargé des halles et marchés, sa belle-sœur qui est sa directrice de cabinet ». Ce qui est, selon leurs dires, à l’origine des frustrations qui risquent de lui porter préjudice aux Locales de janvier 2022.
Pape Ibrahima Demba candidat à Keur Massar nord
Le coordonnateur des cadres de l’Alliance pour la République (Apr) à Keur Massar a déclaré officiellement sa candidature à la commune de Keur Massar Nord aux prochaines élections locales. Pape Ibrahima Demba en a fait la révélation lors d’un tournoi de football de la jeunesse du Département qui a réuni des équipes de Yeumbeul, Malika et de Keur Massar. Il n’a pas manqué de demander au Président Macky Sall de choisir des candidats légitimes politiquement aux investitures. Selon lui, le Président Macky Sall doit éviter les parachutages au risque de créer des frustrations à la base. Pape Ibrahima Demba a offert une coupe, des jeux de maillots et une enveloppe financière aux 02 équipes finalistes, au grand bonheur des organisateurs.
Zone de captage, fumoir de chanvre indien
Un coin du quartier Zone de captage était un fumoir de chanvre indien. Mais les limiers de Grand Yoff ont mis fin à cette pratique. Les hommes du Commissaire Abdou Sarr de Grand-Yoff qui effectuent des patrouilles permanentes ont surpris le pâtissier Ab. K. B, l’apprenti chauffeur A. Camara et le maçon I. Diallo maçon en train de griller des joints de chanvre indien. Ils sont interpellés et conduits au commissariat de Police de Grand-Yoff pour leur garde à vue avant leur déferrement au parquet pour détention et usage de chanvre indien. Acquittement en téléchargement ElHadj Papa Ndiaga Diop, Ndiaga Diop et Omar Samb ont répondu hier, devant la Chambre criminelle de Dakar des chefs d’inculpation d’association de malfaiteurs, de rébellion, de violences et voies de fait à agent de la force publique dans l’exercice de ses fonction et de vol commis la nuit avec usage de véhicule, d’armes et de violence. Les faits se sont produits en 2018. Cette nuit les éléments de la brigade de la foire ont été informés de la présence de malfaiteurs armés sur la voie de dégagement Nord (Vdn). Les gendarmes se sont rendus sur les lieux pour les interpeller. Mais la bande a opposé une résistance aux pandores. Devant le prétoire, les prévenus ont nié les faits qui leur sont reprochés. Papa Ndiaga Diop explique que ce jour-là, ils revenaient d’un match au stade Léopold Sédar Senghor. Ils se sont rendus à pied à la station Shell sise à la foire pour prendre un car rapide et rentrer à la Médina. Mais ils ont été arrêtés par les gendarmes qui les ont accusés d’agression. C’est le même son de cloche pour ses co-accusés. Pourtant les victimes Adja Astou Mbaye et Ndèye Ndiémé ont accusé formellement les prévenus. Le parquet a requis leur acquittement pur et simple. Le délibéré sera rendu le 28 juin prochain.
Ndongo Diop de Pastef Diourbel sous contrôle judiciaire
Le Mouvement pour la Défense de la Démocratie (M2D) a obtenu gain de cause. Il n’y a plus de manifestants arrêtés lors des évènements de mars en prison. Vendredi dernier, jour de la reprise des rassemblements par le M2D, trois militants de Pastef de Diourbel (Moussa Guèye, Galass Guèye et Ablaye Fall Baye Fall) étaient libérés par la justice. L’information a été donnée en plein rassemblement. Le seul responsable de Pastef de Diourbel, qui était en détention à la maison d’arrêt et de correction, a été placé sous contrôle judiciaire. Ainsi, le juge d’instruction du tribunal de Diourbel a ordonné la levée du mandat de dépôt de Ndongo Diop. Le responsable de Pastef était inculpé pour manœuvre et actes de nature à compromettre la sécurité ou à occasionner des troubles politiques graves, participation à un rassemblement illicite, provocation à des crimes et délits suivis d’effets, apologie de crime etc…
Libération des militants de Pastef emprisonnés à Ziguinchor
Restons avec les militants de Pastef arrêtés lors des violentes manifestations pour dire que ceux de Bignona ont également humé l’air de la liberté hier. En détention à la prison de Ziguinchor depuis mars dernier, Demba Diédhiou, Abdourahmane Diallo, Mohammed Mané et Babacar Diagne sont élargis. L’annonce a été faite par le mouvement Y en marre qui était très impliqué dans la lutte pour la libération de ces «otages politique de Macky Sall». C’est dire que le M2D ne peut plus prendre comme prétexte l’arrestation de militants pour organiser des rassemblements publics. A souligner que le Président Macky Sall a respecté ses engagements auprès de l’émissaire du Khalife général des Mourides. Même s’ils sont pratiquement tous sous contrôle judiciaire à l’image de leur leader Ousmane Sonko.
Guy Marius Sagna
L’activiste est choqué par la présence de nervis aux cotés des forces de défense et de sécurité dans le cortège du Président Macky Sall en tournée économique dans le Fouta. Guy Marius Sagna avertit le chef de l’Etat que le premier nervi qui sera tué au Sénégal sera signé de sa propre main. Il prévient que les populations ne peuvent continuer à subir la violence des nervis sans se défendre. Selon l’activiste, le Président Macky Sall utilise des nervis et encourage son entourage à faire autant. Pire, dénonce le membre de Frapp, Président Macky Sall dit à la Police et à la Gendarmerie de fermer les yeux devant les violences faites par les nervis aux populations, révolutionnaires, activistes, opposants… A l’en croire, le peuple ne pourra pas, en plus de lui, supporter ses nervis. Guy Marius Sagna conseille le Président Sall, s’il veut être candidat une 3e fois en 2024, de chercher un autre pays, car ce ne sera pas au Sénégal. Parce que, dit-il, la résistance à l’oppression est un principe de droit.
Asred dénonce le mutisme du pouvoir sur la situation des prisons
Le président de l’Association pour le Soutien et la Réinsertion Sociale des Détenus (Asred), Ibrahima Sall, est préoccupé par le surpeuplement dans les prisons. Il dénonce le mutisme des autorités sur la situation des prisons au Sénégal qui devient de plus en plus délétère du fait du surpeuplement et des longues détentions provisoires. A l’en croire, la situation est aggravée par les multiples arrestations lors des dernières opérations de sécurisation de la Police et de la Gendarmerie à Dakar, surtout à Rebeuss, au Cap Manuel et à la prison de Sébikotane qui recevraient toutes ces personnes placées sous mandat de dépôt qui vont émaner de ces déferrements. Dans le même sens, Ibrahima Sall fustige les longues détentions provisoires. Il cite les cas de Mass Thioune détenu à Rebeuse depuis 5 ans sans jugement. Il y a également les cas de Moussa Mbaye et Abou Diallo arrêtés le 20 octobre 2015, ils furent jugés le 17 décembre 2018 à la chambre criminelle de Mbour pour finalement être acquittés. Seulement, la gendarmerie les arrête de nouveau pour reprendre la procédure. Selon Asred, ils sont placés pour la deuxième fois sous mandat de dépôt depuis le 26 décembre 2018 pour être entendus dans le fond du dossier au mois de juin 2019. Depuis lors, se désole M. Sall, il n’y a aucune évolution.
Le président de l’Asred tire sur l’ONLPL
Restons avec le président de l’Asred qui tire à boulets rouges sur le l’Observateur National des Lieux de Privation de Liberté (Onlpl), qui, à ses yeux, a raté sa vocation. D’ailleurs, Ibrahima Sall demande au Président de la République de confier l’Onlpl aux organisations de défense des droits humains indépendants du pays (Amnistie,Raddho, Asred...). Ainsi, dit-il, ces organisations pourront travailler dans les centres de détention conformément au traité de Rome sur la torture et son protocole additif. Le paradoxe, dit-il, c’est que l’Onlpl, qui devait être l’interlocuteur direct de l’Administration pénitentiaire pour aller renseigner au chef de l’Etat la situation dans les prisons, ne joue pas son rôle. A l’en croire, l’Onlpl reste dans son mutisme parce qu’il dépend du ministère de la Justice. Il pense que cet organe doit être détaché du ministère et être rattaché à la Primature afin qu’il puisse exercer librement et pleinement ses prérogatives sans contrainte aucune. Tant que cette indépendance de l’Onlpl n’est pas réglée, dit-il, le problème du contrôle des lieux de détention ne sera qu’utopique. Ibrahima Sall dénonce le silence complice de l’Onlpl sur l’affaire Abdou Faye. Il regrette l’attitude de l’Onlpl qui ne dénonce jamais les actes barbares que subissent les détenus dans les lieux de privation de liberté.
Rassemblement des familles des détenus à la place de l’obélisque
Ne quittons pas l’Association pour le Soutien et la Réinsertion Sociale des Détenus (Asred) sans signaler qu’à la suite de ce diagnostic sans complaisance, elle envisage une manifestation avec les familles des détenus à la place de l’Obélisque dans les prochains jours. Quant à la question des tortures au Sénégal, l’Asred, par le biais de ses avocats, Mes Assane Dioma Ndiaye et Moussa Sarr, va saisir les grandes juridictions internationales d’une plainte, parce que ces pratiques ancestrales doivent être révolues au Sénégal qui est une vitrine de la démocratie en Afrique. L’impunité doit être bannie sous toutes ses formes, déclare Ibrahima Sall.
Colère des étudiants de l’Ussein de Kaolack
Les étudiants des campus de Kaolack et de Fatick de l’université du Sine-Saloum ElHadj Ibrahima Niass se sont passés le mot. Hier, ils sont descendus tous dans la rue pour manifester leur colère contre les autorités. Aussi bien à Kaolack qu’à Fatick, on a noté des échauffourées entre policiers et étudiants qui réclament de meilleures conditions d’études et l’accès au master. Dans la capitale du Saloum, les étudiants ont barré très tôt la route nationale, perturbant ainsi la circulation. Il s’est ensuivi des échanges de jets de pierres et de grenades lacrymogènes. Les policiers ont interpellé plusieurs étudiants. Ces derniers réclament la construction d’infrastructures adéquates répondant aux normes internationales et l’augmentation du budget de l’université qui a connu cette année un déficit d’un milliard Fcfa qui a impacté les enseignements. L’université n’arrive plus à payer certains enseignants qui ont décidé de ne plus dispenser de cours
APPEL À DES MESURES URGENTES APRÈS HUIT NOYADES EN QUELQUES HEURES
Les victimes avaient une vingtaine d'années.Les drames sont survenus dans des zones où "la baignade est interdite en raison de la configuration de la mer. Le sable y est mouvant mais les gens persistent à y aller
Le président sénégalais Macky Sall a réclamé lundi des mesures "urgentes" après la mort par noyade d'au moins huit jeunes au cours de la même journée sur quelques kilomètres de plage de la banlieue de Dakar.
Les noyades sont fréquentes en cette période de premières fortes chaleurs où les Sénégalais, à commencer par les jeunes, vont chercher un peu de fraîcheur dans l'Atlantique. Mais la mort d'au moins huit d'entre eux en l'espace de quelques heures dans le même secteur est exceptionnelle. Cinq corps ont été repêchés sur la plage de Malika dimanche et deux autres sur la plage contiguë de Gadaye, a indiqué un responsable des pompiers. Une huitième dépouille a été récupérée lundi tout près de là, a-t-il dit.
Les victimes avaient une vingtaine d'années. Les drames sont survenus dans des zones où "la baignade est interdite en raison de la configuration de la mer. Le sable y est mouvant mais les gens persistent à y aller", a-t-il dit. Le baigneur peut en quelques instants perdre pied et se retrouver ballotté par les flots jusqu'à l'épuisement parce que le sable s'est dérobé sous lui sous l'effet d'une mer forte.
Des maîtres nageurs ou des pompiers sont déployés sur les plages autorisées. Mais les Dakarois se plaignent d'une bétonisation et d'une privatisation galopantes du littoral, qui les poussent à trouver l'accès à la mer là où ils peuvent dans une métropole en pleine expansion. Les interdictions de baignade sont peu appliquées.
Le président a jugé ces morts "intolérables". Il a demandé au gouvernement et aux collectivités des mesures "urgentes pour une meilleure sécurisation des plages".
DÉSARROI DES VOYAGISTES QUI NE PEUVENT PLUS ENVOYER DES PÈLERINS VERS LA MECQUE
Pour la seconde année depuis le début de la pandémie de Covid-19, ils ne pourront pas organiser de Hadj. Un véritable manque à gagner pour beaucoup, qui risquent tout simplement de mettre la clef sous la porte
Les non résidents d'Arabie saoudite encore privés de pèlerinage à La Mecque cette année. Une situation difficile à supporter par les voyagistes organisateurs de pèlerinage. C'est le cas notamment au Sénégal, où les voyagistes privés sont aujourd'hui dans un désarroi total. Pour la seconde année depuis le début de la pandémie de Covid-19, ils ne pourront pas organiser de Hadj. Un véritable manque à gagner pour beaucoup, qui risquent tout simplement de mettre la clef sous la porte.
Encore une année de galère et d’incertitude. C’est la réaction des organisateurs du pèlerinage à La Mecque au Sénégal. Les voyagistes privés, comme on les identifie ici, qui se partagent plus de 12 000 pèlerins chaque année sur le quota de 13 000 attribué par les autorités saoudiennes. Mais pour la deuxième année consécutive, les quelques centaines de voyagistes vont devoir se tourner les pouces voir même, pour certain, fermer boutique si cela perdure.
Houreye Thiam Preira, chargée de communication du regroupement national des opérateurs privés du Haj et de la Oumra s'inquiète pour : « toutes les grandes agences qui ne faisaient que le Haj et se consacraient à cette activité. Et également, il y avait beaucoup des dépôts, beaucoup de millions avaient été déposés en Arabie saoudite pour les réservations en termes d’hôtel, de logistique et tout. »
Tout le monde n’est pas « fatigué » dans le Fouta, tant pis pour ceux qui le croient. Faire du bruit pour rien, n’empêchera pas le peuple du Fouta de témoigner son attachement au président de la République sur la terre de ses ancêtres
En tournée économique dans le Fouta, dans le Sénégal des profondeurs, le président de la République Macky Sall poursuit son périple à travers le pays, pour aller au contact de la nation et prendre le pouls des Sénégalais. Si ce “tour du Sénégal des territoires” est une façon pour lui d’évaluer les investissements publics réalisés et d’engager de nouveaux programmes de développement territorial, ses adversaires politiques y voient surtout une tournée de campagne, alors que se profilent dans 7 mois des élections régionales.
Macky Sall connaît le Sénégal et il connaît les Sénégalais ; il ne triche pas avec eux. Mais que voulez-vous ? La politique s’active, quand l’activiste s’indigne ! Certes, que l’opposition vent debout y voit des arrière-pensées électorales est une chose, mais que ces activistes très politisés, ces gens pour qui la violence fait partie des modes d’action et qui participent à la dégradation du climat social, viennent gâcher la fête des Foutankés est inacceptable. Quand je parle d’activistes, je ne parle pas bien sûr de ces quelques brassards rouges qui interpellent légitimement le président au sujet de quelques frustrations. D’ailleurs, le président ne s’y est pas trompé, n’hésitant pas à faire arrêter son cortège pour les écouter et diligenter leurs requêtes.
Dans le Fouta-Toro, ce territoire du nord-est du Sénégal qui borde le fleuve éponyme, Macky Sall n’a laissé aucune chance à ses adversaires lors de l’élection présidentielle, avec 93,32 % des suffrages, en compilant les résultats du département de Podor et de la région de Matam.
Alors qui sont ces activistes « Fouta Tampi », qui demandent à notre président de ne pas venir s’il ne veut subir une humiliation ? Toujours les mêmes deux pelés et trois tondus, me semble-t-il. Ce militantisme exacerbé et déraciné prêt à braver la loi, morcelle réellement le pays et atomise le lien social.
Leur seul but est de n’accorder aucun répit au président Macky Sall, de mettre la pression sur le régime. Leur seul combat serait de le pousser à quitter le pouvoir. Quelle utopie !
Mais loin de toute cette agitation, le chef de l'État en tournée dans cette région qu'il affectionne, ne vient pas les mains vides écouter les doléances des Sénégalais. En termes d'infrastructures, le président a réalisé beaucoup d'équipements dans le cadre du désenclavement de l'Ile à Morphil. Il a aussi posé la première pierre pour la réalisation du tronçon Boubé-Gnandane, celle de la route de Diattar-Alwar… « Et ceci vient en appoint à l'ensemble du désenclavement qui a été réalisé dans le département de Podor. Plus de 413 kilomètres de routes et pour plus de 180 milliards investis dans le département », se réjouit Mansour Faye, le ministre des infrastructures.
Je vous le dis, tout le monde n’est pas « fatigué » dans le Fouta, tant pis pour ceux qui le croient, car au contraire, ici beaucoup veulent encore parler d’avenir dans un esprit apaisé. J’en veux pour preuve la doléance de Baaba Maal à Macky Sall : « Une université qui porte le nom d’El Hadji Oumar Tall dans le Fouta». Fièrement, l’artiste a porté la voix de la jeunesse du Fouta devant le chef de l’État Macky Sall qui a bien saisi la requête du natif de Podor. A en croire l’artiste foutanké, le meilleur moyen d’aider la jeunesse, c’est de lui offrir une éducation capable de garantir à celle-ci un avenir radieux.
Donc les activistes peuvent « reprendre la rue » vers des locales qu’ils promettent « sous haute tension », cela n’empêchera pas le chef de l’État d’inaugurer plusieurs infrastructures routières, éducatives, sanitaires et de lancer des travaux dans divers secteurs. Faire du bruit pour rien, n’empêchera pas non plus le peuple du Fouta de témoigner son attachement à l'endroit du président de la République sur la terre de ses ancêtres, et ni le Sénégal de marcher vers son émergence.
Fofti *: apaisé…
LA BARRE DES 42 000 CAS POSITIFS FRANCHIE
Le Sénégal vient de franchir la barre des 42 000 cas déclarés positifs au coronavirus depuis mars 2020. Mais, ce lundi, 14 juin, le constat est fait que les chiffres ont chuté après une inquiétante montée surtout des cas communautaires
Le Sénégal vient de franchir la barre des 42 000 cas déclarés positifs au coronavirus depuis mars 2020. Mais, ce lundi, 14 juin, le constat est fait que les chiffres ont chuté après une inquiétante montée surtout des cas communautaires. Sur 1326 tests réalisés, 25 nouveaux cas sont signalés, soit un taux de positivité de 1,59%. Le bulletin épidémiologique de ce lundi, 14 juin, rapporte huit contacts suivis, contre 15 hier, et 17 issus de la transmission communautaire, contre 31 hier.
Quinze cas communautaires sont recensés à Dakar dont deux aux Maristes et un à la Cité Aïnoumady, à la Cité Sonatel, à Dakar-Plateau, à Grand-Yoff, à Guédiawaye, à la Gueule Tapée, à Keur Massar, à Liberté 6, à la Médina, aux Parcelles Assainies, au Point E, à Rufisque, et à Thiaroye-sur-mer.
Thiès s’accapare des deux cas recensés à l’intérieur du pays dont un à Saly.
55 patients ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris contre huit cas graves pris en charge dans les services de réanimation.
La Covid-19 a fait une victime supplémentaire ces dernières 24 heures, contre deux dans le précédent décompte.
A ce jour, 42 023 ont été déclarés positifs dont 40 591 guéris, 1 155 décédés et donc 276 patients sous traitement.
Hier dimanche, 635 personnes ont été vaccinées, portant le nombre total à 477 957.
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale exhorte les populations au respect "strict" des mesures de prévention individuelles et collectives.
ALIOU CISSÉ OU LE DOUBLE DÉFI DE LA DERNIÈRE CHANCE
Il devra répondre aux exigences des dirigeants qui lui donnent un ultimatum. Il doit non seulement remporter l’édition 2022 au Cameroun, mais aussi qualifier l’équipe au prochain mondial prévu la même année au Qatar
A la tête de l’équipe nationale de football depuis mars 2015, Aliou Cissé peine toujours à offrir au Sénégal le trophée tant convoité (Ndlr : Coupe d’Afrique), malgré quelques coups d’éclats. Battu en finale lors de la Can 2019par l’Algérie, le technicien sénégalais se retrouve entre le marteau et l’enclume. Il devra répondre aux exigences des dirigeants qui lui donnent un ultimatum. Il doit non seulement remporter l’édition 2022 au Cameroun, mais aussi qualifier l’équipe au prochain mondial prévu la même année au Qatar. Ce qui constitue un double défi pour l’ancien capitaine des «Lions», plus que jamais face à son destin.
Aliou Cissé sera-t-il encore à la tête de l’équipe nationale après 2022 ? C’est la question que beaucoup de férus du ballon rond se posent au Sénégal. Adulé à ses débuts sur le banc des «Lions», le technicien de 45 ans fait face à de vives critiques. La façon de faire de l’homme aux «dreadlocks» passe mal aux yeux de ses détracteurs. En six ans (le plus long règne d’un entraîneur sur le banc de l’équipe nationale), coach Cissé semble toujours se chercher. Les chiffres plaident certes en sa faveur (61 matchs toutes compétitions confondues, 38 victoires, 16 nuls, 7 défaites, 94 buts marqués, 35 encaissés), mais en termes de jeu, il peine à proposer quelque chose de cohérent. Et c’est cette absence d’identité footballistique qui agace bon nombre d’observateurs. Les deux récentes victoires du Sénégal contre la Zambie (3-1) et le Cap Vert (2-0) en match amical semblent ramener plus de sérénité dans le jeu. Avec des joueurs évoluant à leurs vrais postes, l’équipe a montré un visage plus ou moins séduisant. Mais pour combien de temps encore ?
FRANCEVILLE, FIASCO DU MONDIAL RUSSE, DESILLUSION DE CAIRE 2019 !
Les déboires du sélectionneur Aliou Cissé commencent à Franceville (Gabon) avec cette cruelle défaite contre le Cameroun en quart de finale de la Coupe d'Afrique des Nations 2017.Ultra dominateur, le Sénégal n’est jamais parvenu à faire la différence, face à une équipe largement à sa portée. Au sortir de cette campagne, le coach subit les premières critiques. L’histoire va se répéter en Russie lors du mondial 2018. Dans un groupe relativement jouable, le Sénégal fait sensation en battant d’entrée la Pologne. Face au Japon, la victoire tendait les bras aux «Lions». Mais les choix et les consignes inexplicables auront raison de la bande à Sadio Mané. Ce partage des points (2-2) face aux Nippons avait fini de sceller le sort du Sénégal dans la campagne. Le match contre la Colombie ne sera que anecdotique (défaite 1-0). Que de regrets ! La Can 2019 se présente et le Sénégal débarque sur les bords du Nil, avec le costume de favori. Avec des joueurs de talent, Aliou Cissé parvient à hisser l’équipe en finale, malgré quelques frissons en cours de route. Après 2002 (finale perdue au Mali contre le Cameroun), les Sénégalais rêvaient de nouveau. Mais leur déception sera grande, la faute à une réaliste équipe d’Algérie (défaite 1-0). C’est la douche froide pour le coach qui peinait à trouver un justificatif. «On a eu des situations, mais on a manqué de lucidité. Une finale, ça se joue sur des détails. (…). Il fallait attaquer face à un bloc bas très agressif. Et on n'a pas su trouver la solution» ! Toujours le même refrain !
LA PRESSION DES AUTORITES QUI EXIGENT UN TROPHEE !
Les campagnes se succèdent et se ressemblent. La place de leader en Afrique (classement FIFA) ne suffit plus. Les autorités (le ministre des Sports et les fédéraux) veulent du concret et elles le font savoir. Leurs ambitions est désormais de gagner le trophée au Cameroun, mais aussi d’être de la grande messe du football en 2022 au Qatar. «L’objectif du Sénégal est de gagner la CAN 2022. On a tout ce qu’il faut: les joueurs, l’organisation par le canal de la fédération et un Etat qui soutient toute la politique.De ce fait, on ne doit penser qu’à une seule chose, c’est-à-dire gagner le trophée. Le peuple l’attend et on se donnera les moyens d’y parvenir», avait souligné Matar Bâ, lors d’une sortie sur une chaîne publique. Finaliste de la dernière édition, le Sénégal a validé son ticket pour Cameroun 2022, au terme des 3ème et 4ème journées des qualifications. Dans un groupe largement à leur portée (Congo Brazzaville, GuinéeBissau, Eswatini), les «Lions» ont déroulé (4 victoires, 2 matchs nuls). Le billet en poche, Aliou Cissé devra désormais se focaliser sur les qualifications pour Qatar 2022. Logé dans le groupe H, le Sénégal jouera le Congo, le Togo et la Namibie.
ALIOU CISSE N’A PAS LE CHOIX !
Le chemin qui mène au Qatar est encore long et miné d’obstacles. Pour cette campagne asiatique, l’instance dirigeante du football mondial a dressé une formule spéciale. Ainsi, lors du tirage effectué le 21 janvier 2020 au Caire, la FIFA a retenu 10 groupes (de A à J) de quatre équipes. Ce qui va constituer le deuxième tour (après le premier impliquant les éliminations directes entre les 28 pays les moins bien classés à l'indice FIFA de juillet 2019). Au terme de ces rencontres qui vont débuter en juin 2021, les 10 premiers des poules seront qualifiés pour des matchs de barrages aller /retour. Les cinq vainqueurs de ces matchs de barrages seront directement qualifiés pour la Coupe du Monde 2022.C’est pour dire que le chemin est encore long pour Aliou Cissé et ses hommes. Prolongé juste après la finale perdue au Caire et payé à hauteur 15 millions de francs par mois, le technicien a comme mission de gagner le titre continental, mais aussi de qualifier l’équipe au prochain mondial. Disposant d’un groupe de qualité, avec des joueurs qui évoluent pratiquement dans les plus grands championnats européens, Aliou Cissé devra s’atteler à trouver la bonne formule pour mettre en place une équipe joueuse et performante. Ce qui pourrait, peut-être, lui faciliter la tâche et lui permettre de répondre convenablement aux exigences des autorités en charge du sport. L’année 2022 s’annonce donc agitée pour le coach qui aura un double défi à relever. Sa «survie» en dépend.