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17 septembre 2025
QUAND LE DÉSORDRE DICTE SA LOI
L’affaire de trafic de visas et des passeports diplomatiques qui met en cause des activistes du mouvement Y en marre et des députés de la majorité n’est pas nouvelle au Sénégal
L’affaire de trafic de visas et des passeports diplomatiques qui met en cause des activistes du mouvement Y en marre et des députés de la majorité n’est pas chose nouvelle au Sénégal. Pis, ce genre de «scandale» impliquant des célébrités ou hautes autorités et politiques occupent souvent les devants de l’actualité du fait des répercutions de ces manquements. Des citoyens et même des personnes de nationalités étrangères n’ayant pas droit à ce titre de voyage «prestigieux» en ont bénéficié ou en bénéficient dans des conditions douteuses. D’ailleurs, l’Union européenne (UE) et le gouvernement américain avaient eu à signaler, pour le déplorer, la pagaille qui entoure l’obtention du passeport diplomatique sénégalais.
Simon et Kilifeu du mouvement Y en a marre sont entre les mains de la justice. La cause, le trafic présumé de visas dans lequel ils seraient impliqués. Deux députés de la majorité au pouvoir sont aussi cités dans des faits similaires ; une magouille sur les passeports diplomatiques sénégalais.
En effet, les histoires de trafic de visa sont récurrentes. Celles qui occupent souvent les devants de l’actualité sont celle dans lesquelles des célébrités sont cités et/ou traduits en justice. Artistes, autorités, politiques, bref, des personnalités insoupçonnées sont souvent indexés. Des Sénégalais sont en permanence grugés. Le passeport diplomatique, quant à lui, défraie la chronique du fait de détention abusive, avec notamment des nationaux et étrangers qui en disposent alors qu’ils n’en ont pas droit. Et ce n’est pas nouveau.
En atteste, aux premières heures de son élection, le président de la République, Macky Sall, avait décidé de le retirer à des détenteurs qui n’en n’avaient pas droit. Tout comme le passeport de service. Une décision qui avait fait grand bruit au temps. Il y a aussi cette alerte de l’Union européenne (UE), en 2018, qui voulait instaurer le système de visas aux Sénégalais détenteurs de passeports diplomatiques. Les pays européens voulaient voter une loi qui obligerait tout Sénégalais en possession d’un passeport diplomatique de chercher un visa. Le refus des députés espagnols avaient mis un frein à cette réforme.
Les pays de l’UE voulaient instaurer le système de visa à cause de la «pagaille» constatée dans la délivrance de ce titre de voyage prestigieux chez les Sénégalais. La Police de l’Air et des Frontières de plusieurs pays de l’UE avait constaté une affluence, avec l’arrivée sur leurs sols de famille dont les membres avaient un passeport diplomatique. Auparavant, les autorités américaines avaient pris des mesures contre des Sénégalais. Des plaintes dans les hôpitaux et autres structures publiques ont amené les Américains à douter du sésame sénégalais.
En mai 2019, le quotidien Enquête révélait l’octroi de 200 passeports diplomatiques à des non ayants droit notamment durant la phase transitoire entre la réélection de Macky Sall, à l’issue du scrutin du 24 février, et la formation du nouveau gouvernement, le 7 avril 2019. Une liste de 100 personnes dont les passeports diplomatiques devraient être retirés avait été donnée à la Police de l’Air. Pourtant, la détention du passeport diplomatique au Sénégal est règlementée.
Seuls les membres du gouvernement, ceux du Sénat, de l’Assemblée nationale, du Conseil Economique et Social et Environnemental, les diplomates (Conseillers des affaires étrangères et Chanceliers), les Hauts magistrats (Président de la Cour suprême, du Conseil d'Etat) ainsi que les fonctionnaires sénégalais en service dans les organisations internationales ont droit à ce type de passeports. Le mouvement Y en a marre, un des pionniers de l’activisme au Sénégal vit ses heures les plus sombres, avec l’implication de deux de ses membres dans une affaire de trafic de visa. Déjà secoué par les financements reçus de Lamine Diack, ancien président de l’athlétisme mondial, IAAF, ayant été citée dans les fonds russes, certains des activistes doivent avoir des arguments solides pour se tirer d’affaire.
Pour rappel, le mouvement Y en a marre a joué un rôle majeur lors de l’élection présidentielle de 2012 et continue sa partition dans la conscientisation des populations surtout jeunes à citoyenneté ou contrôle citoyen de l’action des gouvernants, élus et autres autorités gérant des deniers publics ou dont les décisions ou actions impactent directement les populations.
«RESTER CONCENTRÉS SUR LA SURVEILLANCE EPIDÉMIOLOGIQUE»
Après une baisse des cas de Covid 19 dans cette troisième vague au Sénégal, Dr Alioune Badara Ly, directeur du centre des opérations d’urgence sanitaire (Cous) recommande
Après une baisse des cas de Covid 19 dans cette troisième vague au Sénégal, Dr Alioune Badara Ly, directeur du centre des opérations d’urgence sanitaire (Cous) a déclaré : «nous devons rester concentrés sur la surveillance épidémiologique». Il a fait le point de la situation depuis la déclaration de la maladie dans le pays avec une troisième vague qui n’a duré que trois mois. Une communication faite hier, lundi 13 septembre lors du point de presse Covid journalier.
Pour Docteur Alioune Badara Ly, la situation épidémiologique de la pandémie entre le 02 mars 2020 et le 31 août 2021 est marquée par des poussées épidémiques connues sous le nom de vagues. Des vagues qui ont été caractérisées par des niveaux de transmission de plus en plus élevés mais forte heureusement de courte durée. «Ceci traduisait une transmission beaucoup plus intense et probablement l’installation d’une immunité de groupe qui s’est installée plus rapidement entre autres facteurs», a-t-il avancé. Et de poursuivre : «l’analyse de l’évolution mensuelle des différentes vagues que nous avons eu à constater lors de la mutation de la maladie chez nous, montre par rapport à la première vague qui a duré de mars à novembre 2020, soit 9 mois, que 16107 cas de Covid-19 et 333 décès ont été enregistrés. Il faut noter que pendant cette période, on n’a pas eu au niveau du pays à identifier ou à signaler de variants dits préoccupants parmi les quatre reconnus et signalés par l’OMS».
634 DECES POUR CETTE TROISIEME VAGUE
Pour le docteur Ly, 634 décès ont été notés pour 31484 cas de Covid-19 dans cette troisième vague à la date d’hier, lundi 13 septembre. Marqué par le variant Delta, cette vague a démarré selon Dr Ly vers mi-mai mais qui s’est consolidée en juin 2021. « Il faut remarquer que par rapport à la première vague, cette troisième vague a entrainé plus de 15380 cas et par rapport à la deuxième vague, elle a engendré plus de 6161 cas. Et cette troisième vague, à la date d’aujourd’hui, n’a duré que trois mois. Ceci, n’est pas sans expliquer les fortes pressions que le nombre de patients élevé a fait peser sur le système de santé», a fait savoir Dr Ly. Et de poursuivre : «nous constatons fort heureusement que depuis 6 semaines, notamment depuis le 26 juillet, une baisse consécutive du nombre de cas positifs passant de 5639 cas à 273 cas la semaine dernière». En ce qui concerne les cas graves, le directeur du COUS fait constater que la tendance à diminuer depuis quatre semaines consécutives. «Depuis la semaine du 9 août, le nombre de cas graves, en moyenne, dans les centres de traitement épidémiologique (Cte) cumulés sur une semaine, est passé successivement de 61 cas, puis à 52, puis à 42, puis à 32 et la semaine dernière à 22 cas. Soit une diminution de 10 cas. Ce qui représente en termes de taux de diminution 45, 5 % entre les deux dernières semaines écoulées», a-t-il déclaré. Quant à la deuxième vague, le spécialiste de la santé publique a souligné : «elle a duré de décembre 2020 à mars 2021, soit 6 mois au cours desquels, 25326 cas de Covid-19 et 807 décès ont été enregistrés selon les experts du ministère de la santé et de l’action sociale».
SITUATION EPIDEMIOLOGIQUE DANS LES REGIONS
8 régions ont enregistré à la date d’hier, lundi 13 septembre plus de 1000 cas. Selon le Dr Ly, il s’agit de Dakar, qui reste largement l’épicentre de la maladie avec 48511 cas, soit 66 % des cas qui ont été confirmés au niveau du Sénégal suivie de la région de Thiès avec 7798 soit, 11 % des cas identifiés suivies des régions de Diourbel, Saint-Louis, Kaolack qui tournent autour de 3 et 5 %. Les régions de Ziguinchor, Louga, Fatick suivent avec respectivement chacune 2,57 %, 2, 31 % et 1,95 % de l’ensemble des cas qui ont été confirmés au niveau de notre pays. «Ces 8 régions représentent pratiquement 97,5 % de l’ensemble des cas qui ont été confirmés au niveau du Sénégal. Quand on regarde aussi l’évolution récente de la pandémie au niveau de ces régions au cours des dernières semaines, nous constatons que Dakar a aujourd’hui, huit semaines de baisse consécutive», a-t-il attesté. Et de poursuivre : «les régions de Thiès et Ziguinchor sont à 6 semaines de baisse consécutive du nombre de cas. Et les régions de SaintLouis et de Diourbel sont à leur 5ème semaine, Kaolack et Sédhiou sont à leur 2ème baisse consécutive. La région de Fatick comme Kaffrine sont à leur 1ème semaine de baisse consécutive des nouveaux cas».
MALGRE LA BAISSE, KOLDA PREND LA TANGENTE
Malgré la baisse des cas de Covid dans la quasi-totalité du pays, la région de Kolda continue d’enregistrer des cas. Une situation qui inquiète les autorités sanitaires. «Quelques régions restent dans des situations de non baisse avec de légère hausse mais pas significative. Il s’agit de Kolda qui connait depuis quelques semaines une hausse du nombre de cas. C’est une région qu’il nous faut surveiller. A côté, il y a les régions de Louga de Matam, de Kédougou et de Tambacounda qui ne sont pas encore dans une tendance baissière forte. Elles connaissent aussi des hausses qui ne sont pas significatives», a-t-il révélé.
UNE SURVEILLANCE S’IMPOSE
Pour le docteur Alioune Badara Ly, le Sénégal est dans une situation de baisse globale de l’ensemble des indicateurs dont les cas confirmés, les décès et les cas graves. Une observation qui montre que nous sommes dans une tendance baissière solide. Cependant, il a avancé : « nous ne devons pas crier victoire trop tôt car, le virus est encore dans nos murs. Nous devons travailler aussi sur la surveillance virologique qui est extrêmement importante». Sur la surveillance épidémiologique, la blouse blanche a laissé entendre : « nous sommes en train de surveiller ce qui est en train de se passer dans le monde. On parle de nouveaux variants, même s’ils ne sont pas pour le moment classés préoccupants. Nous devons anticiper sur toutes les situations qui peuvent survenir demain. Nous ne sommes pas à l’abri d’une nouvelle poussée épidémique, puisque nous allons vers l’organisation de grands évènements religieux comme le Magal de Touba, le Gamou mais aussi d’autres évènements comme la réouverture des classes». Toutefois, il a appelé au renforcement du respect des mesures barrières notamment le lavage des mains, la distanciation physique et le port de masque, ainsi que la vaccination.
MACKY, UNE MACHINE À BROYER DE «L’OPPOSANT»
Coïncidence ou pas, depuis son élection à la présidence, toutes les personnes qui ont choisi la voie de l’opposition radicale comme l’avait fait Wade contre les régimes de Senghor et Diouf, ont pour la plupart mal fini
Le régime du président Macky Sall est-il un gouffre d’«opposants» politiques ? En effet, si l’histoire politique du Sénégal a été toujours marquée par de rudes luttes démocratiques menées par de grandes figures de l’opposition et de la société civile contre les différents régimes, le Sénégal, sous la gouvernance du président Macky Sall semble faire exception à cette règle. La plupart des opposants radicaux de l’actuel chef de l’Etat sont contraints au silence à cause des casseroles mis à jour sur la place publique.
Coïncidence ou pas, depuis son élection à la présidence de la République le 25 mars 2012, toutes les personnes qui ont choisi la voie de l’opposition radicale comme l’avait fait Me Abdoulaye Wade contre les régimes du président Léopold Sédar Senghor et son successeur Abdou Diouf, ont pour la plupart mal fini. La preuve, cette affaire de trafic de passeports diplomatiques qui éclabousse aujourd’hui l’image du mouvement «Y en a marre» du fait de l’implication présumée de trois de ses membres très actifs.
KILIFEU, SIMON ET THIAT, SOUILLES DANS UN «TRAFIC»
Lancé en janvier 2011 par un collectif de rappeurs et de journalistes dans un contexte de contestation contre les coupures intempestives d'électricité, ce mouvement a joué par la suite un grand rôle dans la perte du pouvoir par le régime libéral du président Wade, notamment à travers sa participation à la manifestation du 23 juin 2011 et ses campagnes d’incitations des jeunes à s'inscrire sur les listes électorales afin de participer au changement à la présidentielle de févier 2012. Suite à l’avènement de la seconde alternance politique au Sénégal, l’engagement des membres de ce mouvement qui prônaient «un changement de mentalité pour l’émergence d’un Nouveau Type de Sénégalais (NTS) dans une République des citoyens», a été salué dans la plusieurs pays au point que ses leaders soient invités à partager leur expérience dans certains pays africains comme en République démocratique du Congo (Rdc), au Burkina Faso pour ne citer que ceux-là. Au lendemain de la prise de pouvoir par le régime en place, le mouvement «Y en a marre» avait observé une pose de plusieurs années de ses activités de contestation jusqu’à la veille des législatives 2017. L’éclatement de cette affaire présumée de trafic de passeports diplomatiques dans laquelle sont cités, Kilifeu, Simon et Thiat intervient dans un contexte où ce mouvement qui a clairement déclaré son opposition à toute éventualité d’une troisième candidature pour l’actuel chef de l’Etat, menait comme en 2011 des activités de conscientisation des jeunes en perspectives des prochaines élections locales. Toutefois, il faut préciser que les responsables du mouvement «Y en a marre» ne sont pas les seuls à voir leur réputation construite au fil des années de lutte citoyenne fortement écornée d’un seul coup.
QUAND KHALIFA ABABACAR SALL SE PERD DANS LA CAISSE D’AVANCE DE LA MAIRIE DE DAKAR
Membre influent du Parti socialiste, Khalifa Ababacar Sall est certainement la première personnalité publique à voir son image et ses rêves brisés à cause de son opposition radicale au régime du président Macky Sall. Maire charismatique de la populeuse commune de Grand Yoff propulsée par sa popularité à la tête de la ville de Dakar après la victoire mémorable de la coalition Benno Siggil Sénégal, issue des Assises nationales dont il était tête de liste lors des locales de 2009, Khalifa Ababacar Sall nonobstant sa réélection devant l’ancienne Premier ministre Aminata Touré, investie par la coalition au pouvoir lors des locales de 2014, n’a pas pu pour autant sortir indemne de son bras de fer avec l’actuel chef de l’Etat, autour de la présidentielle.
Présenté à l’époque comme un sérieux adversaire politique qui pourrait même passer devant le président sortant lors de la présidentielle de 2019, Khalifa Ababacar Sall a vu son rêve anéanti par le régime en place dans une affaire de détournement de deniers publics durant son premier mandat de maire de Dakar entre 2009 et 2014. Accusé le 3 mars 2017 par l’actuel procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye d’avoir utilisé sans justification 1,83 milliard de francs CFA de la caisse d’avance de la ville de Dakar, il sera par la suite condamné à 5 ans de prison ferme assortie d’une amende pénale de 5 millions francs CFA, sans dommages et intérêts. Une situation qui le met ainsi définitivement hors de course pour une élection présidentielle.
OUSMANE SONKO ET LE «PIEGE » DU SALON D’ADJI SARR
Outre Khalifa Ababacar Sall, le leader du Pastef, Ousmane Sonko fait également partie des responsables politiques qui semblent aujourd’hui faire les frais de leur opposition radicale au président Sall. Traqué par le régime en place qui est allé jusqu’à le révoquer de la fonction publique à cause de sa ligne politique basée sur les dénonciations de certains manquements à la bonne gouvernance, Ousmane Sonko a réussi pourtant à tenir tête et à tenir bon jusqu’à la présidentielle du 26 février 2019 dernier où il a obtenu un score mémorable pour une première participation.
En effet, arrivé 3ème derrière Macky Sall, président élu, avec ses 58,27% et Idrissa Seck (20,50%), pour sa première participation à une présidentielle, Sonko qui a toujours incarné l’aille dure de l’opposition au président Sall, est ainsi présenté par plusieurs observateurs comme un potentiel successeur de l’actuel chef de l’Etat. Seulement, en début de cette année, il sera lui aussi éclaboussé par une crasseuse affaire de viol présumée avec menace de mort sur une employée d’un salon massage. Une affaire qui a failli d’ailleurs vaciller les institutions de la République du Sénégal.
En effet, convoqué à la Section de recherche de la Gendarmerie nationale qui a ouvert une enquête suite à une plainte déposée par Adji Sarr, nom de la jeune femme qui a accusé Ousmane Sonko de l’avoir violé à plusieurs reprises sous contrainte de menace avec arme à feu, le leader de Pastef a tenu un point de presse dans lequel, il a accusé nommément le président Macky Sall d’être derrière cette accusation dans le but de le faire condamner pour ainsi l’éliminer comme Khalifa Sall et Karim Wade de la course à la prochaine présidentielle.
Dans la foulée de cette déclaration, il a ainsi annoncé son refus de déférer à cette convocation, tout en appelant ses partisans à la résistance. Un appel qui a finalement eu écho favorable puisque suite à son arrestation sur la route du tribunal, des manifestations violentes ont secoué Dakar et plusieurs villes de l’intérieur du pays les 3, 4 et 5 mars au point que le juge du 2e cabinet qui avait hérité de cette affaire, se rétracte.
Prenant alors le dossier, le doyen des juges d’instruction, en lieu et place d’un mandat de dépôt comme le prévoit la loi en cas d’accusation de viol, a finalement choisi de placer Sonko sous contrôle judiciaire, le laissant ainsi rentrer chez lui. Une décision qui a finalement ramené le calme dans le pays. Seulement, l’image de Sonko continue de souffrir de cette affaire mœurs. Comme qui dirait : «Macky qui s’y frotte s’y pique».
LE NOMBRE DE PAUVRE PASSE DE 5,8 MILLIONS A PLUS DE 6 MILLIONS
Enquête harmonisée sur les conditions de vie des ménages au Sénégal
Le nombre de pauvres a augmenté entre 2011 et 2018 au Sénégal, passant de 5,8 millions à plus de 6 millions alors que le taux de pauvreté monétaire a enregistré une baisse de cinq points sur la même période. C’est ce qu’a révélé les résultats de la enquête harmonisée sur les conditions de vie des ménages (EHCVM) menée par l’agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd), rendus publics hier, lundi 13 septembre.
Le taux de pauvreté monétaire est estimé à 37,8% entre 2018 et 2019, soit une baisse du niveau de pauvreté de cinq points par rapport à 2011 (42,8%). Malgré cette baisse du taux de pauvreté, le nombre de pauvres a augmenté au Sénégal (5 832 008 en 2011 contre 6 032 379 en 2018). C’est ce qu’a fait ressortir l’enquête harmonisée sur les conditions de vie des ménages (EHCVM) rendue publique hier, lundi 13 septembre par l’agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd).
Selon l’étude, la pauvreté était, sur la même période, davantage accentuée en milieu rural (53,6% contre 19,8% pour le milieu urbain) où il ressort une baisse plus importante du niveau de pauvreté par rapport à 2011 (5,2 points contre 2,1 points pour le milieu urbain). Les résultats de l’enquête ont également fait ressortir que le taux d’extrême pauvreté était passé de 12,2% à 6,8% entre 2011 et 2018.
Le Sénégal a réalisé, sur l’initiative de la Commission de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), une enquête harmonisée sur les conditions de vie des ménages (EHCVM) financée par la Banque mondiale (BM). «L’EHCVM est une des composantes principales du programme d’harmonisation et de modernisation des enquêtes sur les conditions de vie (PHMECV) dont l’objectif est de renforcer les capacités des Etats membres de l’Union dans la conception, la mise en œuvre, le traitement et l’analyse des données d’enquêtes pour l’évaluation de la pauvreté», a rappelé l’Ansd. Elle souligne que cette initiative de la Commission se justifiait par la faible comparabilité des indicateurs de pauvreté entre pays et, dans certains pays, la comparabilité temporelle est sujette aux mêmes difficultés.
L’EHCVM permet de fournir les données pour le suivi/évaluation de la pauvreté et des conditions de vie des ménages dans chacun des pays membres de l’union.
UN HÔPITAL DE NIVEAU 3 INAUGURÉ SAMEDI 18 SEPTEMBRE À TOUBA
Le Khalife Général des Mourides va inaugurer le nouvel hôpital de Touba, construit par l’état du Sénégal, Samedi 18 Septembre 2021 en présence du Président Macky Sall, selon son porte-parole, Serigne Cheikh Bassirou Abdoul Khadre.
L’hôpital de niveau 3 de Touba qui portera le nom du fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba Khadim Rassoul, construite par S.E Macky Sall sera inauguré le Samedi 18 Septembre 2021 par le khalife générale des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké Bassirou.
A cet effet, poursuit la même source, "le khalife met en garde ceux qui seraient tentés de saboter la visite du chef de l’Etat dans la ville sainte".
Pour les prochaines élections locales, conformément au statut spécial de Touba, Serigne Sidy Abdoul Ahad est chargé de confectionner une liste unique et de choisir le maire, indique le porte-parole de Touba.
Toutefois, précise-t-il, le Khalife général des mourides rappelle qu’il "est interdit toute activité politique et toute forme de manifestation à Touba ".
PAR MAMADOU NDIAYE
SURENCHÈRES
L’échiquier politique gagnerait à être plus dégagé si les forces qui le composent acceptaient de se soumettre à l’expression des suffrages. Toute prétention à une ambition aurait pour base d’appréciation une valeur électorale.
Les entreprises croissent avec difficulté au Sénégal où sévit encore une crise sanitaire très aiguë. Les commandes ne reprennent pas avec vigueur. Dans tous les secteurs confondus, la relance qui nourrit l’embauche peine à se dessiner avec netteté. Autant dire que l’emploi ne repart pas même si, çà et là, s’observent des frémissements encourageants.
En revanche il y a plus urgent. A défaut de créer des emplois, il ne faut pas en détruire. Or au rythme où va la conjoncture, la menace qui pèse sur les entreprises rejaillit forcément sur les effectifs. Cette hantise alourdit le climat social déjà plus que morose, sinon délétère, en raison d’une réelle fragilité du pouvoir d’achat accentuée récemment par une inexplicable inflation des prix des denrées de première nécessité. L’alerte reste vive.
D’autant que la dernière étude de l’ANSD, pointe une pauvreté grandissante, une sécurité alimentaire chancelante et un pouvoir d’achat sans réelle consistance. Dans cette situation maussade, il faudra de l’autorité pour restaurer les équilibres et de l’efficacité pour conjurer la crise par des mesures concrètes de relance économique. Comment matérialiser tout cela ?
D’abord que tous les efforts convergent vers le maintien des emplois créés. Surtout dans les unités de production et de transformation, donc le secteur industriel très sinistré parce que fortement impacté. Ensuite, une telle volonté passe par une réinjection de capitaux frais. L’option est salutaire. Elle s’obtient de plusieurs manières dont deux paraissent bien évidentes : l’allègement de la dette intérieure et le gel concomitant des prélèvements obligatoires. L’effectivité de ces mesures ajoutée à une préférence nationale redonne de l’air pur aux entreprises sénégalaises.
D’aucuns estiment que la présence massive de capitaux étrangers étouffe les initiatives locales réduites à la potion congrue. Il est toutefois difficile de chercher à séduire les investisseurs et, en même temps, de se plaindre des parts prépondérantes à eux cédées dans les tours de tables. En attendant de trancher cette délicatesse, convenons néanmoins qu’il y a des réserves de croissance à conquérir sur des niches bien réelles.
La sous-traitance, l’externalisation, le numérique et son bras opérationnel le digital, ainsi que le reprofilage professionnel ou la requalification des métiers constituent des gisements de croissance et représentent un socle d’avenir pour un pays qui veut se projeter. Le besoin de financement est bien réel, tant dans les grandes entreprises que les petites et les moyennes. Ces dernières manquent souvent de fonds propres. Le fonds souverain sénégalais, en l’occurrence le Fonsis, a pour vocation justement de soutenir les entreprises en nouant avec elles des partenariats féconds.
Mieux, par son rayonnement international, le Fonds peut mener des opérations de co-investissement en guise de clin d’œil ou de preuves à l’appui susceptibles de vaincre toute réticence éventuelle. Et mieux, d’emporter la conviction des investisseurs de faire de notre pays « un choix pertinent » du fait des opportunités qui y existent à foison. Dans ces milieux de la haute finance internationale, la décision d’investir met du temps à se dessiner parce que sous-tendue par un examen minutieux du pays en question sous toutes les coutures.
Nos politiques en ont-ils conscience ? S’aperçoivent-ils que notre économie n’est pas robuste faute d’un tissu industriel très peu articulé. Le temps politique, qui est à la fusion des égaux, ne semble pas prendre la mesure de la température ambiante. La classe politique s’exprime très peu sur la situation économique du pays. Elle s’en détourne. A tort. Et sans raison apparente, elle snobe les acteurs de l’économie qu’elle n’écoute pas du reste, préférant à longueur de semaine se focaliser sur des échéances électorales et les combinaisons de stratagèmes. L’habileté le dispute à la ruse sur un fond de haine ou de méfiance englobant vacherie, espièglerie, méchanceté ou petits règlements de compte entre « amis intimes ». Surenchères.
Nuançons tout de même ; dans toutes opérations d’alliances et de mésalliances, il apparaît que certains sont plus égaux que d’autres, des adversaires ou des rivaux d’hier se rapprochent par nécessité conjoncturelle (sans conviction profonde ?) dans l’espoir de peser en vue d’inverser les rapports de force. Entre sacrifices et artifices, tout le monde avance masqué ? Jusqu’à quand ? Les échéances approchent à vitesse Gand V. Des revirements ne sont pas à exclure. Pas plus qu’il ne faille s’étonner que surviennent des déchirements crispants. Haletant… Le poids des alliés aiguise des curiosités. En dépit des élégances politiciennes, la nature devrait reprendre le dessus sur ces convenances de circonstance.
Qui, en ce moment boit son petit lait ? Qui mange son pain noir ? Qui rit sous cape ? Qui s’embourbe dans les méandres ? Linéarité par-ci ! Sinuosité par là ! Assurément la politique reste insondable. Les uns et les autres se découvrent à mesure que les regroupements s’opèrent. L’opinion assiste, médusée, à ces opérettes où s’entremêlent chuchotements, apartés, ombres chinoises et visites nocturnes qui en disent long sur les trames des scénarios en cours.
Autant dire que les bonnes fortunes et les revers de fortunes s’enchevêtrent dans ce jeu politique à enjeux immédiats sur lequel flotte un parfum de…« guerre froide » ou de « paix chaude », c’est selon. Les « passions tristes » succèderont-elles bientôt à l’effervescence festive du moment ? Une chose reste sûre : une avancée stratégique découlerait de ces avatars au profit d’une ligne politique plus lisible, moins sujette aux aléas et davantage porté par un dessein, une ambition.
La panne sèche de crédibilité et de notoriété incite nombre de partis lilliputiens à s’agripper à un sauveur capable de rassembler des suffrages. Là gît la faiblesse de la démocratie sénégalaise. L’inflation de partis, plus de trois cent au dernier décompte, ne s’explique ni ne se justifie. Leur existence légale ne correspond à aucune prégnance légitimée par les urnes. Cette incongruité lasse et agace plus d’uns. Les électeurs, gagnés par plus de lucidité et instruits par un cumul d’expériences de vote, sont mieux avertis que ne le pensent les politiciens aux beaux discours.
A gorge déployée, ils vitupèrent contre ces pratiques d’un autre âge qui affaiblissent, selon eux, la démocratie sénégalaise souvent citée en exemple sur le continent africain. Un jeu de dupes ?
L’échiquier politique gagnerait à être plus dégagé si les forces qui le composent acceptaient de se soumettre à l’expression des suffrages. Toute prétention à une ambition aurait pour base d’appréciation une valeur électorale. De même que les médias se fonderaient sur ces critères pour inviter les uns et les autres sur les plateaux en fonction de leur représentativité réelle. Bien évidemment des personnalités marquantes s’imposent de fait dans le débat pluriel pour le plus grand bien de la démocratie. Elles ne souffriraient d’aucun ostracisme.
Les médias, c’est leur lot, accueillent toujours les idées et les projets qui concourent à forger un destin au pays.
LIGUE FÉMININE DES CHAMPIONS : LES HUIT QUALIFIÉS CONNUS
Dakar, 13 sept (APS) - L’AS Mandé du Mali représentera la zone ouest A à la première édition de la Ligue africaine féminine des champions prévue en novembre prochain et dont la liste a été dévoilée lundi.
L’équipe malienne, vainqueur du tournoi de la zone ouest A, organisé à Mindelo (Cap Vert), en juillet dernier, va participer à cette compétition en compagnie de sept autres clubs.
Les équipes des Hasacas Ladies du Ghana et Rivers Angels du
Nigeria vont représenter la zone ouest B, tandis que les Mamelodi Sundowns seront le porte-étendard de la zone COSAFA (sud).
En Afrique de l’Est, l’équipe qualifiée est Vihiga Queens FC du Kenya, alors que l’ASFAR FC du Maroc et Wadi Degla de l’Egypte seront les représentants de la zone Nord.
L’Afrique Centrale sera quant à elle représentée par l’équipe du Malabo King FC de la Guinée Equatoriale.
Cette édition est la première de cette compétition lancée pour le développement du football féminin sur le continent.
05 morts dans un accident entre Thiès et Tivaouane
Un grave accident de la circulation a fait hier 5 morts, entre Thiès et Tivaouane, précisément à hauteur de Koudiadiène. Le drame implique 3 véhicules (deux cars «Ndiaga Ndiaye» et un camion). Deux corps sans vie ont été dénombrés sur le coup avant que trois blessés graves ne succombent. Les victimes sont deux hommes, deux dames et un enfant. A l’origine de cette catastrophe, un car «Ndiaga Ndiaye» roulant dans le sens Thiès-Tivaouane, qui tentait de dépasser un camion, s’est retrouvé face à face avec l’autre car «Ndiaga Ndiaye». Il y a eu un choc frontal. Les sapeurs-pompiers ont eu beaucoup de peine pour extraire les corps et les blessés.
Le vigile aurait loué la villa au couple Tabarez sans aviser…
Après l’incendie d’une villa de la résidence «La Palmeraie», qui a emporté un couple et son enfant, la police qui a ouvert une enquête a arrêté le vigile. Le nommé Karafa Djiba est actuellement dans les locaux du commissariat urbain de Saly. Selon une source proche de l’enquête, le vigile en garde à vue devrait être déféré au parquet du tribunal de Mbour pour homicide involontaire et mise en danger de la vie d’autrui. En effet, le sieur Djiba est soupçonné d’avoir loué la villa au couple Tabarez sans en informer le propriétaire. Selon certaines indiscrétions, ce couple venu de Saint-Louis, plus précisément du quartier Sor, était dans la ville balnéaire pour passer quelques jours de vacances. Le couple n’était pas à ses premières vacances dans la villa. Malheureusement cette fois-ci, un court-circuit électrique a provoqué l’incendie qui a abrégé leur vie.
Le ministre Alioune Sarr à la résidence «La Palmeraie»
Restons à la résidence «La Palmeraie», pour dire que le ministre du Tourisme et des Transports aériens, Alioune Sarr, s’est rendu sur les lieux du drame. A la tête d’une délégation, Alioune Sarr a constaté les dégâts causés par les flammes. Très affecté par drame, le ministre du Tourisme a été laconique avec la presse. Il s’est contenté juste de compatir à la douleur de la famille éplorée et d’évoquer la problématique de sécurité.
Assane Diouf devant la barre mercredi prochain
Sale temps pour les activistes, dira l’avocat Me Cheikh Khoureysi Ba. L’affaire Assane Diouf est allée très vite. Son dossier a été traité en mode fast track. L’activiste qui a eu une altercation, lors de son live nocturne, avec un automobiliste, a été cueilli par la police. Ce qui est bizarre dans cette affaire, selon la robe noire, c’est que l’automobiliste n’a pas jugé opportun de porter plainte contre l’activiste, mais sur ordre de la hiérarchie, les policiers qui avaient procédé à l’interpellation des deux hommes sur les lieux de la bagarre ont retenu Assane Diouf qui est poursuivi du chef de destruction des biens d’autrui. Après une nuit de garde à vue, l’activiste a été présenté au procureur de Pikine Guédiawaye. A l’issue de son face-à-face avec le procureur de Pikine-Guédiawaye, Assane Diouf a été libéré. Seulement, il va comparaître devant le tribunal demain.
2e session ordinaire du Cese
La deuxième session ordinaire du Conseil Economique, Social et Environnemental (Cese) se tiendra du 14 septembre au 12 novembre prochain. L’annonce est faite par la cellule de communication de l’institution dirigée par Idrissa Seck. Mais, les travaux se dérouleront en visioconférence en raison des restrictions liées à la Covid-19. Pour cette session, les deux thèmes portent sur : «Erosion côtière» et «Révolution numérique et Employabilité des jeunes». Le premier thème sera étudié dans le cadre de l’intercommission composée par la commission du Cadre de vie, de l’Environnement et du Développement durable et la Commission du Développement territorial et local. Le second thème sera examiné dans le cadre de l’inter-commission constituée de la Commission du Développement industriel, de l’Energie et des Technologies, de la Commission du Cadre de vie, de l’Environnement et du Développement durable et de la Commission de la Jeunesse, de l’Education, de la Formation, de l’Emploi et du Travail.
Mouvement ensemble pour Guédiawaye
Les jeunes de Guédiawaye ont décidé de mutualiser leurs forces pour développer leur localité. Réunis autour du mouvement «Ensemble pour Guédiawaye» (EPG), ces jeunes d’ici et de la diaspora ont montré, face à la presse hier, leur volonté de réunir tous les mouvements associatifs de la localité pour changer leur localité. Une association qui se veut inclusive. De l’avis du président du comité de pilotage Tamsir Amadou Salif Ba, plus de 50 ans après sa création, Guédiawaye a connu des progrès timides dans les domaines politiques, économique, social, culturel etc. Ce qui pousse aujourd’hui « ses fils à mobiliser toutes les ressources humaines pour développer ensemble la ville. Même s’il reconnaît que des évolutions ont été notées relativement à son statut politique et administratif, l’ancien directeur général de l’Agence de l’Informatique de l’Etat (Adie) renseigne que l’avancement de la ville demeure largement insuffisant au regard du potentiel immense dont elle regorge. A l’en croire, Guédiawaye est l’une des zones les plus prisées de la région de Dakar du fait de ses atouts environnementaux. Pour Tamsir Salif Ba, chaque ressortissant de Guédiawaye doit trouver sa place dans EPG en y apportant son talent, ses compétences et ses ambitions.
17.000 compteurs de Sen’Eau impropres à l’utilisation
Les soupçons du président de Sos Consommateurs, Me Massokhna Kane, ont été confirmés par la Division de la Métrologie du ministère du Commerce. L’avocat avait alerté sur la mauvaise qualité des compteurs de Sen’Eau qui sont à l’origine des factures d’eau trop chères. La Division de la Métrologie qui s’était saisie du dossier, avait convoqué toutes les parties prenantes pour assister aux tests sur lesdits compteurs au laboratoire d’étalonnage du Port Autonome de Dakar (PAD). Le résultat est sans équivoque. Le nombre de compteurs défectueux de marque «Itron» avait dépassé le seuil de tolérance d’erreurs conformément à la réglementation en vigueur, confirmant ainsi la position de SOS consommateurs. Ce qui signifie, d’après un communiqué signé par Me Kane, que tout le stock de 17.000 compteurs de marque «Itron» a été considéré comme «non conforme» et donc mauvais et impropre à l’utilisation. Ainsi, SOS consommateurs demande au ministère du Commerce de saisir immédiatement le stock des 17.000 compteurs de marque Itron détenus par Sen’Eau, en vue de sa destruction au nom de la protection des consommateurs sénégalais. L’avocat invite les consommateurs à s’opposer à l’installation de tout compteur de cette marque ou le cas échéant, d’en demander le changement s’ils ont déjà été installés. Sen’Eau est invitée à rembourser les usagers.
EL Hadji Diadji Condé sous mandat de dépôt
El Hadji Diadji Condé a été placé hier sous mandat de dépôt par le juge du 2e cabinet. «Selon Libération online», le sort des députés de Benno Bokk Yaakaar (Bby) Mamadou Sall et Boubacar Biaye, trempés dans cette affaire de trafic de passeports diplomatiques, est désormais entre les mains du juge instructeur.
Alpha Condé : «Je préfère être tué que de signer ma démission»
«Je préfère être tué que de signer ma démission.» C’est ce que Alpha Condé a indiqué à la délégation de la Cedeao qui l’a rencontré récemment, d’après «Jeune Afrique». Selon la même source, «l’ancien Président guinéen demeure détenu dans l’antenne des forces spéciales installée dans une aile du Palais du peuple, à l’entrée de Kaloum, et plus précisément dans la suite où vivait précédemment le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya».
Daba Ndiaye ébouillante la femme de son beau-frère
On dit souvent que la femme du beau-frère est la pire des rivales. Diatou Ba en est la preuve illustrative. La dame vit le calvaire chez son époux. Tout cela, parce qu’elle ne s’entend pas avec sa belle-sœur et avec la femme de son beau-frère, Daba Ndiaye. Elle a eu une altercation avec cette dernière qui l’a aspergée d’eau chaude, sur le dos et le postérieur. Elle s’en est sortie avec une Incapacité Temporaire de Travail (Itt) de 10 jours. Diatou Ba avait déposé une plainte. Devant la barre hier, les séquelles de ses blessures étaient toujours lisibles. D’après Diatou Ba, sa belle-sœur et la prévenue se moquaient d’elle et lui jetaient des piques. Le jour des faits, poursuit la victime, elle a croisé à la boutique Daba Ndiaye qui l’a menacée après leur bagarre. De retour à la maison, cette dernière a fait bouillir de l’eau. N’eussent été les voisins qui ont crié pour qu’elle se sauve, c’est sur le visage que Daba Ndiaye allait lui verser l’eau chaude. La prévenue reconnaît avoir causé des blessures à la victime. Pour le ministère public, la prévenue a bien mûri son plan en faisant bouillir de l’eau. Cela aurait pu être pire, de l’avis du parquetier qui a requis 8 mois de prison ferme. Daba Ndiaye est condamnée à 02 ans dont 08 mois ferme. Elle devra allouer 200.000 Fcfa à Diatou Badiane.
Hôpital Psychiatrique de Thiaroye
L’hôpital psychiatrique de Thiaroye rencontre de nombreux problèmes. En effet, la structure sanitaire de niveau 03 souffre de vétusté, d’un manque de psychiatres et de matériel. Ce qui a poussé le responsable local du Sdt/3S de la structure sanitaire, Ousseynou Wade, à exiger des autorités étatiques plus de considération pour leur espace de travail très fréquenté.
Gakou veut déboulonner Aliou Sall
Absent de la scène politique de Guédiawaye depuis plusieurs mois, le leader du Grand parti (Gp) Malick Gakou a refait surface à travers la coalition Yewu askan wi. Et c’est pour annoncer son intention de déboulonner les maires de la mouvance présidentielle dont ceux de Benno Bokk Yaakaar y compris celui de la Ville de Guédiawaye Aliou Sall. Ce dernier, qui est arrivé en 2013 à Guédiawaye, a réussi à s’imposer dans l’espace politique jusqu’à décimer les bases de Gakou dont la commune de Sahm notaire. Et la question qu’on se pose est de savoir si Gakou pourra inverser la tendance. C’est dire que la bataille politique de Guédiawaye aura lieu.
Fuites d’hydrocarbures à Dalifort
Les populations de la commune de Dalifort courent un réel danger avec des fuites d’hydrocarbures des pipelines de la Société Africaine de Raffinage (Sar) au niveau des bassins de rétention, qui peuvent affecter les yeux. Nos sources signalent qu’une équipe de l’administration dirigée par le Gouverneur de Dakar, Al Hassan Sall et le Préfet de Pikine étaient hier sur les lieux avec les autorités du ministère de l’Environnement et de la Sar pour procéder à l’inspection des lieux en vue de trouver des solutions
OGO : LA MAIRIE ALLOUE 2 MILLIONS DE FRANCS CFA AUX ASC
Ogo (Matam), 13 sept (APS) – Le conseil municipal de Ogo a remis lundi une subvention de 2 millions de francs CFA aux associations sportives et culturelles (ASC) de cette commune du département de Matam (nord-est), a constaté l’APS.
La cérémonie de remise des subventions s’est déroulée dans les locaux de la mairie, en présence notamment des représentants des ASC bénéficiaires.
Le conseil municipal a également alloué un fonds de roulement aux bureaux des deux zones locales de l’ONCAV – l’Organisme national de coordination des activités de vacances, qui fédère les ASC.
DROITS NUMÉRIQUES : PLUS DE 54 MILLIONS FCFA RÉPARTIS ENTRE LES ARTISTES
Dakar, 13 sept (APS) - La Société sénégalaise du droit d’auteur et des droits voisins (Sodav) a démarré, lundi, le paiement des droits numériques aux artistes pour un montant global de 54 millions 104 mille 116 francs CFA, a appris l’APS.
Ce montant concerne le premier semestre 2021, précise la Sodav, dans un communiqué de presse reçu à l’APS.
Le paiement de ces droits numériques est destiné aux auteurs de musique et chanteurs religieux.
Pour la musique, les ayants droit se partageront la somme de 20 millions 898 mille 455 francs CFA, tandis qu’une enveloppe de 33 millions 205 mille 661 francs CFA sera répartie entre les auteurs religieux.
La présidente du conseil d’administration (PCA) de la Sodav, Ngoné Ndour, a été réélue pour un mandat de trois ans lors d’une assemblée générale organisée par la Sodav en juin dernier.