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22 juin 2025
MACKY, UNE GOUVERNANCE EN QUESTION
Depuis son arrivée au pouvoir, le président de la République ne cesse de poser des actes qui vont parfois à l’opposé de ses engagements politiques d’imprimer une rupture dans la gestion des affaires de l'État
En réunion du Conseil des ministres d’avant-hier, mercredi 9 juin 2021, le président de la République qui a procédé une semaine auparavant au déclassement de la bande des filaos à Guediawaye, a invité le gouvernement à renforcer la protection de nos forêts à travers la poursuite des actions de classement. Ces décalages souvent notés entre certains engagements du chef de l’Etat et ses actes posent un réel problème de perception de l’objectif de la gouvernance poursuivi par le régime en place.
Qu’on le dise ou pas, il est parfois très difficile de cerner la position claire de l’actuel régime sur certaines questions à fort enjeu. Et pour cause, depuis son arrivée au pouvoir, en mars 2012, l’actuel chef de l’Etat, Macky Sall ne cesse de poser des actes qui vont parfois à l’opposé de ses engagements politiques d’imprimer une rupture dans la façon dont les choses étaient administrées. Le cas le plus récent est sa sortie en réunion du Conseil des ministres du mercredi 9 juin dernier. En effet, saisissant l’occasion de la célébration de la Journée de l’Environnement, chaque 05 juin, le président de la République, Macky Sall, renseigne le communiqué du Conseil des ministres, à l’entame de sa communication, a réaffirmé l’engagement de l’Etat à mobiliser tous les moyens nécessaires à la préservation de la biodiversité et à la restauration des écosystèmes.
Poursuivant son propos, ajoute encore cette source, il (chef de l’Etat) a ainsi demandé au Ministre de l’Environnement et du Développement durable, « d’accentuer la sensibilisation des populations, afin de renforcer la protection de nos forêts à travers la poursuite des actions de classement de la lutte hardie contre les coupes et les trafics illicites de bois… ». A travers cette sortie, le président Sall entend ainsi passer à l’action dans la réalisation des objectifs du PSE vert qu’il avait promis notamment aux populations de Dakar, lors de sa prestation de serment le 2 avril 2019 pour un deuxième et dernier mandat présidentiel.
Seulement, il faut dire que derrière ce discours officiel du chef de l’Etat, la réalité est toute autre. Puisque le vendredi 4 juin dernier, soit la veille de cette célébration de la journée de l’environnement, il a luimême signé le décret n°2021- 701, qui déclassifie la bande de filaos située dans la Commune de Wakhinane Nimzat livrant ainsi au bradage ce petit espace vert qui restait de la bande maritime à Guédiawaye. Cette mesure avait d’ailleurs poussé dans la rue les responsables du Pac (pôle pour une alternative citoyenne) qui luttent pour la préservation du littoral, ainsi que la société civile. Il faut dire que l’actuel régime et son chef, le président Macky Sall ne sont pas à leur premier coup d’essai.
On se rappelle de la hausse quasi généralisée du tarif de plusieurs produits de consommation dont l’électricité, le carburant, le ciment et la baguette du pain quelques jours seulement après la réélection au premier tour de la présidentielle de 2019 du président Sall, nonobstant sa promesse faite le jour de son investiture de mettre « en œuvre la deuxième phase du PSE sur la période 2019-2024» qui permettrait de maintenir le Sénégal sur la voie de la «stabilité et continuité», le 2 avril dernier. Toujours, dans cette liste des engagements du chef de l’Etat remis en cause par les faits, il y a le cas du patrimoine foncier de l’ancien aéroport international Léopold Sedar Senghor confié à l’armée nationale depuis l’ouverture du nouvel aéroport de Diass.
En effet, en visite sur ce site lors de la campagne électorale pour le deuxième tour de la présidentielle de 2012, le candidat Macky Sall, après avoir déploré la « boulimie foncière » de ses ex-compagnons libéraux aux affaires à l’époque, s’était engagé, une fois élu, à organiser un audit foncier national en vue de faire toute la lumière sur les conditions dans lesquelles les terres de l’aéroport de Dakar-Yoff ont été distribuées ou attribuées.
Contrairement à cet engagement, son régime est aujourd’hui pointé du doigt dans le bradage du foncier de cet aéroport. Dans sa chronique hebdomadaire du 8 juin 2020, Madiambal Diagne était monté au créneau pour dénoncer entre autres, le morcellement de la zone du hangar des pèlerins de Yoff en des centaines de parcelles de 250 m2 et le fait que «sous prétexte de donner des lots de terres de 200 mètres-carrés à 300 personnes, victimes de spéculateurs fonciers sur un projet de la cité Tobago, une superficie de 60 hectares soit morcelée sur les réserves de l’aéroport Léopold Sédar Senghor. Et, des hauts fonctionnaires, des responsables politiques, des chefs religieux, des journalistes ont été servis». Il faut dire que la liste des cas des contradictions entre les actes et les déclarations du régime en place est loin d’être exhaustive.
LE M2D BAT LE MACADAM A DAKAR, DIOURBEL ET ZIGUINCHOR
Le M2D est toujours déterminé à ne pas baisser les bras dans sa croisade pour exiger la « libération immédiate » de certains de ses membres arrêtés, lors des émeutes de mars dernier.
Vendredi de mobilisation pour l’opposition et autres mouvements citoyens regroupés au sein du Mouvement de défense de la démocratie (M2D). C’est en effet ce jour que ces acteurs, en croisade pour la libération de certains des leurs interpellés lors des manifestations de mars dernier, entendent battre le macadam pour pousser l’Etat à élargir les détenus qu’il qualifie d’«otages politiques». Dans ce cadre d’ailleurs, Ousmane Sonko de Pastef-Les Patriotes a lancé hier, vendredi, un appel à la mobilisation générale pour la manifestation en question.
Le M2D est toujours déterminé à ne pas baisser les bras dans sa croisade pour exiger la « libération immédiate » de certains de ses membres arrêtés, lors des émeutes de mars dernier. Aussi envisage-t-il de mettre la pression sur les pouvoirs publics pour les amener à élargir les desdits détenus qualifiés d’ «otages politiques», par une série d’actions dont la première consiste à une manifestation de rue, ce vendredi, à Dakar, Ziguinchor, et à Diourbel, et une autre le mercredi 23 juin 2021 à la Place de la Nation.
Considérant en effet que le Khalife général des mourides, à travers des médiations pour inviter à l’époque les différentes parties à l’apaisement et à la retenue, avait rempli sa mission, le M2D estime que l’Etat doit réagir et se pencher sur la libération des 8 détenus arrêtés depuis mars dernier ». Pour faire ainsi face à l’inertie constatée des pouvoirs publics dans ce dossier, le M2D a appelé « toutes les forces vives à répondre massivement à la manifestation pacifique qu’il compte organiser le vendredi 11 juin 2021 à Dakar, Ziguinchor, et à Diourbel ».
A l’image de ses pairs qui veulent pousser l’Etat à libérer les « otages politiques », le leader de Pastef s’est montré plus que jamais déterminé pour la libération des personnes emprisonnées. L’opposant est resté catégorique ! Il a appelé à une grande mobilisation ce jour.
Ainsi, il a invité tous les Sénégalais à venir massivement participer à la mobilisation pacifique que le Mouvement pour la défense de la démocratie (M2D) compte organiser à la place de l’Obélisque. « Personnellement je répondrai présent à cette mobilisation et je vous appelle à venir massivement pour exiger de l’Etat à libérer les otages politiques enfermés depuis mars.», a lancé Ousmane Sonko.
Pour rappel, le M2D avait décidé de répondre favorablement à l’appel à la paix des guides religieux du pays. Constatant que des avancées ne sont pas encore faites dans certains domaines, notamment la libération des personnes arrêtées en mars dernier, le mouvement accompagné d’Ousmane Sonko va de nouveau rassembler des Sénégalais, ce vendredi. En attendant celle du 23 juin prochain.
C'est l'enquête la plus complète sur le sujet avec des documents authentiques, des informations inédites et exclusives qui permettent de démêler le vrai du faux dans cette affaire qui a tenu en haleine toute la République - Bande annonce
C'est l'enquête la plus complète sur le sujet avec des documents authentiques, des informations inédites et exclusives qui permettent de démêler le vrai du faux dans cette affaire qui a tenu en haleine toute la République d'une saison d'hivernage à celle qui se profile à l'horizon. Le document "Tund wi" a aussi le mérite de pointer la responsabilité de l'État, le maillon faible de la gestion foncière. Ce document, au delà de fournir tous les éléments qui permettent de sortir du statu quo, dégage des pistes de réflexion pour une cohabitation pacifique et harmonieuse entre communautés et investisseurs privés: Sénégalais comme étrangers, pour une exploitation raisonnable du patrimoine foncier de l'état pour atteindre très vite les cimes d'un développement plus que durable.
L’AUTOPSIE CONFIRME LE SUICIDE
Le certificat de genre de mort d'Abdoun Faye délivré par l’hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff confirme la thèse de la mort par pendaison
Abdoun Faye est bel et bien mort par suicide. Le certificat de genre de mort délivré par l’hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff confirme la thèse de la mort par pendaison.
Selon le document délivré par le chef du service d’anatomie et de cytologie pathologique de l’hôpital général Idrissa Pouye le décès de Abdou Faye est du à une anoxie cérébrale et une asphyxie mécanique par pendaison. Aucun signe de traumatisme n’a été constaté sur le reste du corps.
Abou Faye a été retrouvé mort pendu au Commissariat centrale de Dakar où il était en garde à vue. Le jeune garçon présumé complice de Boy Djinné a été arrêté la semaine dernière, en même temps que le fugitif à Missirah, dans la région de Tambacounda.
KEEMTAAN GI – Civilités
Le Sénégal est la plus vieille démocratie d’Afrique mais c’est un pays aux pratiques aux antipodes de l’expression démocratique. C’est d’autant plus paradoxal qu’il a réussi deux alternances pacifiques. Que peuvent bien faire d’illégal une dizaine de personnes qui décident de marcher pour un droit inscrit dans la Constitution ? En quoi leur manifestation peut-elle déranger un pouvoir ou l’affaiblir ? Pendant qu’on interdit systématiquement à certains d’élever la voix, d’autres nous tympanisent sans autorisation. Ils mobilisent des foules pendant les jours ouvrables sans avoir déposé une demande d’autorisation. Depuis quelques jours, des responsables politiques de la formation au pouvoir se payent de larges minutes de publicité dans les médias audiovisuels, appelant les foules à sortir accueillir le Chef qui sera dans le Fouta pour une tournée « économique ». Electoralo-maraboutique plutôt ! Et il est fort à parier qu’aucun d’entre eux n’a déposé auprès des préfectures une demande de rassemblement. Pour une tournée économique, donc technique, à quoi bon ameuter des gens qui auraient dû être sur leurs lieux de travail (s’ils ont du travail, bien sûr !) ? Des rassemblements qui seront bien encadrés par la police. Il faut que celle-ci civilise ses rapports avec les citoyens en cessant d’user d’une violence inutile. Le film de l’arrestation de l’activiste Kilifeu montre qu’il y a quelque part de l’abus. Il n’a posé aucun acte de rébellion. Sa révolte a plutôt consisté à dire aux forces de l’ordre d’arrêter de jeter leurs lacrymogènes car elles avaient en face d’elles des frères. La poignée de jeunes qui faisait face aux forces de l’ordre n’avait apparemment pas besoin d’une réponse aussi énergique. Les autoriser à marcher aurait plutôt renforcé notre jadis belle démocratie chaque jour balafrée depuis quelques années, hélas… Il faut cesser de donner l’impression que, dans ce pays, seuls le Chef et son clan de flagorneurs ont le droit de se rassembler. Avec la Covid – 19, les immenses foules payées pour faire croire au Chef qu’il est dans les cœurs font plus de mal que la bande à Kilifeu qui était à Kaolack. KACCOOR BI
MANIF DE M2D SONKO APPELLE À LA MOBILISATION CE VENDREDI
Le leader de Pastef, Ousmane Sonko, appelle ses militants et sympathisants à une grande mobilisation pour la manifestation de ce vendredi après la prière. Une manifestation à l’appel du Mouvement pour la défense de la démocratie (M2D). La manif à la Place de l’Obélisque veut pousser l’Etat à libérer « les otages politiques » arrêtés depuis les émeutes de mars dernier. « Personnellement, je répondrai présent à cette mobilisation et je vous appelle à venir massivement exiger de l’Etat à libérer les otages politiques enfermés depuis mars » souligne le président Ousmane Sonko.
ÉVASION DE BOY DJINNÉ PRISON POUR LES TROIS GARDES PÉNITENTIAIRES ET LES DEUX COMPLICES
Les trois gardes pénitentiaires soupçonnés d’avoir participé à l’évasion de Baye Modou Fall dit Boy Djinné, ainsi que les deux complices Dame Sy et Cheikh Ndiaye, arrêtés à Missirah, ont tous écopé d’un mandat de dépôt. Ils ont été envoyés en prison par le juge du 8 cabinet d’instruction au tribunal de grande instance hors classe de Dakar. Les matons sont accusés d’avoir aidé ou assisté Baye Modou Fall alias Boy Djinné lors de son évasion survenue le 30 mai dernier au Camp pénal de Liberté VI. En ce qui concerne les deux autres, ils ont été arrêtés à Missirah (Tambacounda) en même que le présumé auteur alors qu’ils tentaient de quitter le pays, le 3 juin dernier. Abdou Faye, qui faisait partie des personnes arrêtées, a été retrouvé mort pendu dans les locaux du commissariat central de Dakar avant-hier mercredi 9 juin.
EL HADJ MALICK GAYE, DG DE L’AGETIP, CHANGE LE VISAGE DE NIANDANE
Le ministre des Collectivités territoriales, M. Oumar Guèye, a visité ce jeudi, en compagnie du Directeur général de l’AGTIP, El Hadj Malick Gaye, par ailleurs maire de Niandane, le stade et la Maison des Arts et de la Culture de Niandane en cours de réalisation. Très satisfait de l’état d’avancement des travaux, le ministre des Collectivités territoriales a été dithyrambique à l’endroit du « bâtisseur » El Hadji Malick Gaye, pour tout ce qu’il fait pour le Sénégal et plus particulièrement pour sa commune. Magnifiant la pertinence de la réalisation du stade de Niandane, le ministre a indiqué que cette infrastructure sportive sera un cadre d’épanouissement de la jeunesse de Niandane, mais aussi des communes environnantes. Quant à la Maison des Arts et de la Culture, elle va contribuer à revivifier la culture dans toutes ces facettes. Pour sa part, le Directeur général de l’Agetip, El Hadj Malick a remercié et félicité le ministre Omar Guèye pour le travail colossal qu’il abat au quotidien pour le Sénégal mais aussi et surtout ses nombreuses visites dans les coins et recoins du Pays. Interpelé sur la visite du président de la République à Niandane pour lancer des projets, El Hadj Malick Gaye s’en est réjoui avant de souligner que le président de la République est un homme d’Etat de vision qui veut faire de l’équité territoriales une réalité tangible sous nos cieux. Tout compte fait, le ministre Oumar Guèye a été fasciné par ces réalisations à l’actif du maire de Niandane, qui vont changer le visage de cette commune nichée dans le département de Podor.
MACRON GIFLÉ QUATRE MOIS DE PRISON FERME POUR LE PRÉVENU, AVEC MANDAT DE DÉPÔT
A l’issue de la prolongation de sa garde à vue, Damien T. a été transféré au palais de justice de Valence, dans la Drôme, ce jeudi pour être présenté au procureur et jugé dans le cadre de sa comparution immédiate. Il a finalement été condamné à quatre mois de prison ferme. Deux jours après la gifle la plus médiatique de ces dernières années, Damien T., qui a levé la main sur Emmanuel Macron lors de sa venue à Tain-L’hermitage mardi, était jugé en comparution immédiate ce jeudi après-midi au palais de justice de Valence. Le jeune homme de 28 ans avait été placé jusqu’alors en garde à vue pour violences sans incapacité sur personne dépositaire de l’autorité publique. Il a finalement été condamné à 18 mois de prison, donc 14 avec sursis et 4 mois ferme avec mandat de dépôt. C’està-dire incarcération immédiate. Dans son réquisitoire, le procureur avait demandé 18 mois de prison ferme contre l’agresseur. «Ce geste n’est pas qu’une volonté de frapper, mais c’est de l’humiliation. Il traite son interlocuteur comme un enfant à qui on voudrait mettre une claque. Il le rabaisse», analysait-il. Le procureur avait également demandé une interdiction définitive d’exercer une fonction publique, et une interdiction des droits civiques ainsi que de détenir une arme pour une durée de 5 ans.
SOUTIEN HABIB NIANG REÇOIT LE FILS DU KHALIFE GÉNÉRAL DES MOURIDES
Le président Habib Niang responsable politique de l’APR a été gratifié de la visite du fils du Khalife général des Mourides Serigne Kosso Mbacké ce mercredi 02 juin. Entre les deux hommes, il s’est tissé une relation solide, fraternelle et amicale provoquée par la visite que M. Habib Niang a effectuée à l’endroit du vénéré père du marabout, le khalife général Serigne Mountakha Mbacké. Séduit par les engagements sociaux et les actions de développement initiés par le chef du service du Cadastre de Guédiawaye surtout à l’endroit de la population et des familles religieuses en particulier, Serigne Kosso Mbacké a cherché à accompagner et à renforcer le leadership de l’ancien président de Suxxali Sénégal. C’est pourquoi ce mercredi 02 juin, le fils du khalife général des Mourides a fait le déplacement sur Guédiawaye pour réconforter M. Habib Niang dans sa politique sociale, mais surtout pour formuler des prières à l’endroit du responsable politique et pour la stabilité du pays. En outre, originaire du nord, Habib Niang a décidé de participer à l’accueil du président de la République qui effectue à partir du 12 juin au 19 juin à une grande tournée politique dans cette partie du pays. Habib Niang compte mobiliser ses militants, parents et surtout ses ressources propres pour faire de la visite du chef de l’Etat dans le Nord un énorme succès. Un vrai Baye-Fall du président Macky Sall, ce Habib Niang.
Rassemblement du M2D aujourd’hui
Le mouvement pour la défense de la démocratie (M2D) reprend les rassemblements après une pause imposée par la médiation du Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké. Las d’attendre la libération de 08 manifestants dont 04 croupissent à Diourbel et quatre autres à la prison de Ziguinchor, le M2D appelle à un grand rassemblement aujourd’hui dans l’après-midi à la place de la Nation (ex-Obélisque), pour exiger la libération des «08 otages de Macky Sall», en détention depuis les événements de mars 2021. Après Thiat de Y en a marre, le leader de Pastef Ousmane Sonko a appelé hier à une grande mobilisation pour siffler la fin de la récréation. Sonko a tenu à rappeler dans son message que le Président Macky Sall n’a pas respecté,trois mois après les évènements, les 10 points du mémorandum du M2D qui était remis au Khalife général des mourides. Le leader de Pastef prévient que le combat ne fait que commencer. Puisque le rassemblement d’aujourd’hui ne sera que le point de départ d’un cycle de manifestations qui seront élargies dans toutes les régions.
Sortie de la 48e promotion du CESTI
Les étudiants de la 48e promotion du CESTI ont reçu hier leurs parchemins en présence du directeur de l’école, Dr Mamadou Ndiaye, de nombreuses personnalités ainsi que les parents et amis des récipiendaires. Le parrain de la promotion est feu Saliou Traoré. Le directeur du Cesti, Mamadou Ndiaye, a rappelé aux sortants le contexte difficile du secteur des médias, accentué par la pandémie de la covid-19. Il n’a pas manqué de lister les défis du CESTI qui tournent autour des innovations pédagogiques, du renouvellement des équipements, du renforcement du personnel enseignant et technique, de l’accès aux solutions digitales, la construction de nouveaux locaux et la refonte des textes de gouvernance du CESTI.
Tivaouane Diacksao dotée d’une ambulance
Les difficultés pour l’évacuation des malades à Tivaouane Diacksao, surtout pendantla nuit, sont désormais un mauvais souvenir. Ce, grâce à l’association africaine pour un avenir meilleur (03 Am) qui a octroyé à l’unique poste de santé de cette commune une ambulance médicalisée. Lors de la cérémonie de réception de l’ambulance, une trentaine de jeunes femmes formées aux techniques de cultures maraîchères ont reçu leurs attestations de formation.
L’autopsie confirme le suicide d’Abdou Faye
On en sait un plus sur les causes de la mort du jeune Abdou Faye, présumé complice de Baye Modou Fall alias «Boy Djinné», dans les violons du commissariat Central de Dakar. Les résultats de l’autopsie confirment la thèse du suicide. Le certificat de genre de mort délivré par le chef du service d’anatomie et de cytologie pathologique de l’hôpital Idrissa Pouye de Grand Yoff indique que le décès d’Abdou Faye est dû à une anoxie cérébrale et une asphyxie mécanique par pendaison. A noter que la famille du défunt continue de réfuter la thèse du suicide.
Les présumés complices de Boy Djinné écroués
Ne fermons pas le dossier de l’évasion de Baye Modou Fall alias Boy Djinné avant de souligner que ses deux présumés complices (le troisième est décédé, Ndlr) ont eu le même sort que les trois gardes pénitentiaires. Dame Sy et Cheikh Ndiaye qui conduisaient Boy Djinné pour sortir du pays avaient bénéficié hier d’un retour de parquet au même titre que les matons après leur déferrement au parquet par la Section de Recherches de la Gendarmerie. Ils sont placés sous mandat de dépôt par le juge du 8e cabinet d’instruction du Tribunal de Grande Instance de Dakar.
Retour de parquet pour Kilifeu
Tous les 40 manifestants interpellés à Kaolack mercredi dernier lors de la marche avortée de l’Amicale des Travailleurs de l’Electricité (Ate) ont été libérés dans la soirée à l’exception de Kilifeu du mouvement Y en a marre. La Police a corsé le dossier de l’activiste venu à Kaolack pour prêter main forte aux prestataires de la Senelec. Après son audition, les enquêteurs ont visé les délits de rébellion, outrage à agent dans l’exercice de ses fonctions et trouble à l’ordre public. Kilifeu a été gardé à vue avant d’être déferré hier, dans la matinée au parquet du tribunal de Kaolack. Le «Y en a marriste» qui a passé la journée au tribunal a bénéficié d’un retour de parquet. Kilifeu va passer sa deuxième nuit au commissariat central de Kaolack. Le coordonnateur du mouvement Y en a marre, Aliou Sané, dénonce une réaction disproportionnée de l’autorité face à un citoyen qui n’a voulu qu’exercer un droit constitutionnel, celui de la liberté de marche pacifique. Il exige la libération sans condition de Kilifeu.
Le tribunal incompétent sur le cas Seydina Alioune Seck
Le fils de Thione Seck a de la baraka. Seydina Alioune Seck qui était poursuivi pour faux et usage de faux dans un document administratif est libre comme de l’air. Il s’était procuré un faux jugement pour réduire son âge afin d’intégrer un club espagnol. Né en 1993, dans son nouvel extrait de naissance, il est marqué 1997 comme année de naissance. Lors de son jugement devantla Chambre correctionnelle du Tribunal de Dakar, le parquet avait requis une peine de 6 mois avec sursis. Toutefois, la Chambre correctionnelle, qui rendait son verdict hier, s’est déclarée incompétente pour juger cette affaire. Ainsi, elle renvoie le frère de Wally Seck des fins de la poursuite. Reste à savoir si le parquet va interjeter appel ou pas.
Un mur s’effondre sur un enfant de 07 ans qui meurt
Pape Idy Diop, 07 ans, était allé jouer dans une maison abandonnée avec un de ses amis. C’est ainsi qu’un pan du mur s’est effondré sur lui et un de ses amis. Pape Idy Diop est décédé sur le coup tandis que son ami, plus chanceux, s’en est tiré avec de graves blessures. Selon nos sources, les faits se sont produits avant-hier aux environs de 13 heures. Les sapeurs-pompiers et les policiers de Guinaw Rails alertés se sont déployés sur les lieux pour faire le constat. La police a fait une réquisition pour l’évacuation du corps sans vie de Pape Idy Diop dans une structure sanitaire de la place pour les besoins de l’autopsie. Son ami qui est grièvement blessé est actuellement interné à l’hôpital Idrissa Pouye de Grand Yoff. La Police de Guinaw Rails a ouvert une enquête pour élucider cette affaire qui a plongé Guinaw rails Sud dans la consternation.
Le Président du Ghana au Sénégal
Le Président du Ghana et président en exercice de la Cedeao séjourne au Sénégal depuis hier. Le Président Nana Akufo-Addo est venu consulter le chef de l’Etat Macky Sall sur les questions relatives aux réformes institutionnelles de la Cedeao pour mieux faire face aux crises financières globales. La coopération bilatérale était aussi au menu des échanges entre les deux chefs d’Etat.
Sadio Mané reçu par Macky Sall
L’enfant de Bambali, Sadio Mané, a été reçu hier par le Président Macky Sall au Palais de la République. L’international sénégalais a échangé avec le chef de l’Etat sur ses actions sociales notamment la construction d’un hôpital dans son village à Bambali (Sédhiou). Le sociétaire de Liverpool qui a presque terminé la construction de l’hôpital a sollicité l’accompagnement de l’Etat pour l’affectation du personnel médical. Le nouveau stade du Sénégal en chantier à Diamniadio et la préparation de l’équipe nationale avec les deux derniers matchs amicaux étaient aussi au menu de leurs échanges.
L’Italie casque 45 millions d’euros
Le ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott et la vice-ministre italienne des Affaires étrangères en charge de la Coopération, Mme Marina Sereni, ont présidé hier l’ouverture de la revue annuelle conjointe du programme de coopération Italie-Sénégal. Une opportunité pour les deux parties de faire le point sur la mise en œuvre des programmes et projets en cours et d’identifier les défis et meilleures pratiques pour améliorer l’efficacité des interventions. L’Italie a contribué à la mise en œuvre du Programme d’actions prioritaires ajusté et accéléré (PAP2A) pour un montant de 45 millions euros sur la période 2019-2021. L’Italie intervient dans plusieurs secteurs, notamment l’agriculture, le secteur privé, l’emploi, la famille, l’enfance, le genre, la formation professionnelle et l’éducation