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22 juin 2025
INDEMNITÉ MENSUELLE AUX CHEFS DE VILLAGE, MACKY DONNE RAISON A WADE
C’est le même président Sall qui, dès son accession au pouvoir avait mis fin aux émoluments alloués à ces «auxiliaires» de l’administration à la base, par son prédécesseur, au non de la rationalisation des dépenses de l’Etat
Le temps semble donner raison à l’ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade. Et aussi le chef de l’Etat Macky Sall lui-même, du moins implicitement. L’une des décisions phares prises par le président de la République, Macky Sall, à l’étape de Matam dans sa tournée économique dans les régions nord du pays, du 12 au 19 juin, aura été le versement mensuel d’une indemnité de 50 mille F Cfa aux chefs de village, dès juillet prochain. Pourtant, c’est le même président Sall qui, dès son accession au pouvoir, en 2012, avait mis fin aux émoluments de 50 à 70 mille F Cfa alloués à ces «auxiliaires» de l’administration à la base, par son prédécesseur, au non de la rationalisation des dépenses de l’Etat. Neuf (9) ans après, il cautionne et réédite ce qui, en son temps, était considéré comme une «opération électorale» (on était à la veille de présidentielle de 2012) pour le moins «onéreuse» et aussi à la veille d’élections, mais cette fois locales.
«Vous êtes un pilier de l’Administration décentralisée. Il est normal que vous ayez cette indemnité (de 50 mille F Cfa, ndlr). Je vous demande de poursuivre votre mission tout en restant vigilants sur les menaces transnationales. A chaque fois que vous verrez une activité suspecte, il faut le signaler». C’est le président de la République, Macky Sall, qui rectifie ainsi son «erreur», donnant raison «implicitement» à son prédécesseur, Me Abdoulaye Wade, neuf (9) ans après avoirs supprimé ces avantages. Lors du Conseil présidentiel territorialisé de développement de Matam qu’il a présidé, dans le cadre de sa tournée économique dans le Nord du Sénégal, le président de la République a annoncé la décision d’octroyer une indemnité mensuelle de 50.000 F Cfa aux chefs de village du Sénégal. Macky Sall qui a magnifié la «tâche importante» des chefs de village dans l’accompagnement des autorités dans plusieurs domaines, a relevé que cette indemnité n’est que justice. En ce sens que les délégués de quartier des communes bénéficient déjà d’une indemnité mensuelle. En attendant, le président de la République a invité le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, et son collègue de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome, à travailler pour l’effectivité de cette mesure, une vieille doléance des chefs de village qui sera résolue en juillet 2021. Sur la question, des instructions ont été aussi données aux préfets et sous-préfets de finaliser la liste des chefs de village.
UNE DECISION RECHAUFFEE
Il faut noter que cette décision, qui intervient seulement quelques mois avant les élections locales du 23 janvier 2022 où la mouvance présidentielle ambitionne de rafler toutes les collectivités territoriales ou au moins 100% à Kaffrine, n’est pas une nouveauté. Dans le feu des débats sur le respect de sa parole pour la tenue de la présidentielle en 2017 (finalement organisée le 24 février 2019) et à la veille des législatives du dimanche 30 juillet 2017, Macky Sall avait émis la même idée, à un moment solennel. Dans son discours à la Nation du 3 avril 2017, veille de la célébration de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale (fête de l’indépendance, le 4 avril), chef de l’Etat avait annoncé la possibilité d’accorder une rémunération aux chefs de village. Ainsi, Macky Sall affirmait-il avoir déjà «instruit» son gouvernement «d’étudier les conditions de rémunération» de ces derniers qui, selon ses propos, sont des «relais indispensables de l’Administration, qui exercent une mission de service public, souvent à leurs propres charges». Quatre (4) années après, il réchauffe son idée, avec cette foisci une date buttoir pour l’effectivité de la mesure, en juillet 2021. Le gouvernement est tenu de tout mettre en œuvre, que ce soit le budget et le recensement effectif des chefs de village, dont le nombre ne cesse d’évoluer, d’ici là. En atteste, lors du recensement de 1988, on dénombrait officiellement 13.544 villages dans le pays. En 2013 on en comptait 14.958.
WADE AVAIT VU JUSTE ET FAIT MIEUX
Pourtant, c’est l’ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade, qui avait pris cette mesure, en 2011. La rémunération de ces chefs de village était comprise entre 50.000 et 70.000 F Cfa, selon le nombre d’habitants du village. Et c’est le Décret N°2011- 2072 du 29 décembre 2011 portant Statut et Emoluments du Chef de Village, publié au Journal officiel (JO) N°6662 du samedi 5 mai 2012 qui rendra cette mesure de Me Wade effective. Au Titre II du décret qui parle des «Emoluments et Attributs de fonction», il est indiqué, à l’article 7 : «Le Chef de village perçoit une indemnité mensuelle inscrite au budget de l’Etat égale à : - 50.000 francs CFA pour les villages de moins de 500 habitants ; - 60.000 francs CFA pour les villages ayant une population comprise entre 500 et 2 500 habitants ; - 70.000 francs CFA pour les villages de plus de 2 500 habitants». A l’époque, le ministère de l’Intérieur, dirigé par Me Ousmane Ngom, avait dénombré 17.835 villages officiellement recensés. Auparavant, Me Ousmane Ngom ayant vendu la mèche lors d’une rencontre, tenue à Ziguinchor, avec les chefs de village et le commandement territorial des régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor, début juin 2011, le président Wade recevra plus de 2000 délégués représentant les 17.835 villages, au Village du Festival Mondial des Arts Nègres, à Dakar, pour leur livrer la bonne nouvelle, le mardi 19 juillet 2011. Quelques semaines après, le projet de décret sur le statut et les émoluments des Chefs de village a été adopté en Conseil des ministres, le 29 septembre 2011. Suivi du Décret N°2011-2072 du 29 décembre 2011 portant Statut et Emoluments du Chef de Village.
DES VOITURES, EN PLUS DE L’INDEMNITE DE 50 A 70 MILLE
D’ailleurs, avant même l’arrivée de Macky Sall au pouvoir en 2012, la mesure était déjà effective. Mieux, Me Wade avait mis à la disposition de certains chefs de village, notamment des gros villages peuplés ou chefs lieux de Communauté rurale, des véhicules. Des moyens de locomotion qui servaient à la fois d’ambulance pour les évacuations de malades, de corbillard pour le rapatriement de corps de villageois décédés ailleurs notamment dans des centres de santé et hôpitaux situés dans villes parfois éloignées, mais aussi à d’autres fins utiles au niveau de ces localités et celles environnantes parfois enclavées et dont l’écrasante majorité de la population croule sous le poids de la pauvreté. Mais le président Macky Sall avait supprimé, dès son accession à la magistrature suprême, ces avantages que le président Abdoulaye Wade avait accordé aux chefs de village. Pis, en plus de la suspension des émoluments, les véhicules leur ont été retirés, des fois d’une manière qui frise l’humiliation. Les Force de défense et de sécurité lancées à leurs trousses pour récupérer ces «biens» de l’Etat, qui leur sont octroyés «indument», certains chefs de village se sont vus débarquer de leurs voitures en pleine circulation, alors qu’ils effectuaient des courses, des missions… Ils continueront le reste du trajet ou rebrousseront chemin à pieds ou à bord de cars de transports en commun ou même de charrettes pour les chefs des localités enclavées et difficiles d’accès.
QUAND LA DENONCIATION D’UNE «OPERATION ELECTORALE» ONEREUSE PAR L’OPPOSITION GUIDE LE CHOIX DE MACKY, UNE FOIS AU POUVOIR
Cette attitude de Macky Sall s’expliquait par la vive polémique née de cette décision de Me Wade, prise à la veille de la présidentielle de 2012 ; surtout en une période où le pays était en proie à des manifestations contre une «troisième» candidature (ou mandat) annoncée du président sortant d’alors. Il s’y ajoute aussi que, dans ses prévisions, le ministre de l’Intérieur d’alors, qui tablait sur une indemnité de 25.000 F Cfa au moins, avait révélé que si celle-ci est alignée sur celle des vice-présidents des Communautés rurales qui venaient d’être revalorisés, ce seront 750.000.000 F Cfa supplémentaires que le Trésor public décaissera par mois et annuellement 9 milliards de F Cfa qui s’ajouteront à une masse salariale relativement «critique». (Cf. article de Sud Quotidien du 9 juin 2011 – «Revalorisation du statut du chef du village : Wade réinvente la roue»). Tout ça pour une «opération électorale» pour le moins onéreuse, dénonçait l’opposition à laquelle appartenait l’actuel locataire du Palais de l’avenue Room. Suffisant pour que, après son élection au soir du 25 mars 2012, Macky Sall reviennent sur cette mesure, au nom de la rationalisation des dépenses publiques. En plus de la suppression et fusion de nombreuses institutions, agences, directions de l’Etat dont le Sénat.
LE PRESIDENT SALL A L’EPREUVE DE LA CONSERVATION DU POUVOIR ET… DE SA COALITION
Seulement, après quelques années d’exercice, l’euphorie de la victoire dissipée, l’Etat de grâce s’amenuisant, le chantre de «la gestion sobre et vertueuse» sera confronté à la réalité de la forte demande de «recasement» d’une clientèle politique de son propre camp et des partis et coalitions qui l’ont aidé à atteindre le sommet. Tout comme la conservation du pouvoir et le maintien de ses alliés de taille dans la mouvance présidentielle. Conséquences, de nouvelles autres agences, des fonds et autres directions vont naître et mêmes des anciennes structures revenir sous une autre appellation, avec de nouvelles attributions ou dépouillées de leur pourvoir de décision. C’est le cas, par exemple, du «maudit» et «budgétivore» Sénat, dont le président était la deuxième personnalité de l’Etat, après le président de la République, qui sera ressuscité en 2016 sous forme d’organe consultatif. Il réapparaitra sous le couvert du grand manteau de Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT). Il y a aussi le Haut Conseil du Dialogue Social (HCDS) dont les actions sont plus visibles et la Commission National du Dialogue des Territoires (CNDT), etc. entre autres.
MOUSTAPHA NIASSE ET SA DÉCISION DE QUITTER LA TÊTE DE SON PARTI À LA UNE
Dakar, 17 juin (APS) - La décision de Moustapha Niasse de quitter la tête de l’Alliance des forces de progrès (AFP), le parti qu’il a fondé en 1999, fait la une de plusieurs journaux dont la plupart continuent d’évoquer en même temps la tournée économique du président de la République dans les régions du nord du Sénégal.
Moustapha Niasse, actuel président de l’Assemblée nationale du Sénégal, a annoncé en conférence de presse, mercredi, "qu’il cèdera la direction" de sa formation qu’il dirige depuis plus de 22 ans, lors de son prochain congrès "prévu tout juste après les prochaines élections locales de 2022", rapporte Sud Quotidien.
Et le journal de noter que l’AFP connaîtra alors, "à l’image du PIT et de la LD une alternance à la tête de sa direction dans les années à venir". "Fin de parcours du dernier mohican socialiste", relève Tribune, en allusion au fait que M. Niasse a été un cadre emblématique du Parti socialiste (PS) du Sénégal avant de lancer sa propre formation politique en 1999.
"Le patriarche socialiste a décidé de ranger ses tâches politiques pour léguer la gestion" de son parti "à la nouvelle génération", ajoute Tribune. De cette manière, il "prend date avec l’alternance générationnelle", selon Alerte Info.
"Niasse prend enfin sa +retraite+ !", s’exclame Lii Quotidien dont le ton laisse penser à un certain soulagement. Mais en dépit de "cette nouvelle dynamique qu’il veut imposer, Moustapha Niasse déclare qu’il sera toujours très présent dans le soutien et l’accompagnement" de son parti, ajoute le même journal.
"Moustapha Niasse s’éclipse avant le 3e mandat", que convoiterait son allié de président, le chef de l’Etat Macky Sall, auquel certains observateurs et journalistes prêtent l’ambition de solliciter un nouveau bail en 2024, note Tribune.
Le journal insiste en liant ce sujet à la décision de Moustapha Niasse : "Une sortie de piste à trois ans d’une échéance électorale lourde d’imprécision sur la participation ou non de Macky Sall à la présidentielle de 2024".
Le président en exercice ne s’est pour l’instant pas clairement prononcé sur son éventuelle candidature, mais cette indécision contribue paradoxalement à alimenter le débat sur les intentions qu’il aurait de briguer un nouveau bail.
Il reste que Moustapha Niasse "a réaffirmé son engagement auprès du président de la République Macky Sall et son ancrage dans la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) qu’il soutiendra naturellement lors des prochaines élections locales", écrit Le Témoin quotidien.
En attendant, il "craint le pire", s’agissant des investitures pour les locales au sein de la coalition Benno, regroupant l’Alliance pour la République (APR, au pouvoir) et ses alliés, souligne Walfquotidien.
Ces investitures "risquent de donner du fil à retordre à Macky Sall. Moustapha Niasse admet d’ailleurs que la confection des listes de la mouvance présidentielle ne manquera pas de poser problème", écrit le même journal.
Tribune juge que de toutes les manières, le départ annoncé de Moustapha Niasse est "trop...tardif !". Il "décide enfin de céder la coquille de son parti à des responsables jeunes", mais en même temps sa formation "a perdu beaucoup de terrain (..)", indique le journal.
Mais s’il quitte en 2022, "qui pour prendre la place ?", s’interroge Vox Populi. La réponse vient naturellement du patriarche lui-même, selon lequel son parti compte "60 à 70 cadres qui peuvent diriger l’AFP (à sa place)".
Vox Populi refuse de se contenter de cette réponse et fait remarquer que les choses se joueront surtout entre Alioune Sarr, docteur Malick Diop, Mbaye Dione, une "bataille des trois" en perspective.
"Un combat de gladiateurs qui va opposer entre autres pontes de l’AFP, le docteur Alioune Sarr, professeur Bouna Mouhamed Seck, Mbaye Dione, docteur Malick Diop ou Zator Mbaye", renchérit Source A.
Il reste surtout ce rêve secret découlant de propos de Moustapha Niasse rapportées par le quotidien L’As et selon lesquelles l’AFP ayant été créée "pour la conquête du pouvoir", il "voudrait bien qu’un de ses partisans soit un jour président de la République du Sénégal".
Pendant ce temps, le président Sall continue de sillonner les régions nord du Sénégal pour le compte de sa tournée économique d’une semaine entamée samedi dernier.
Dans ce cadre, il a présidé mercredi un conseil des ministres délocalisé à Matam, région qui va "finalement" bénéficier de 450 milliards de francs CFA pour un programme régional d’investissements publics, annonce Le Soleil, qui évoque parmi les "grands projets" retenus, une université, un hôpital, un aéroport.
Il y a assuré de la volonté du gouvernement "d’accélérer le déploiement du programme d’urgence pour l’insertion et l’emploi des jeunes", rapporte L’Observateur. "Tout est fin prêt pour l’emploi et l’insertion des jeunes", ajoute le journal en citant le président Sall.
Selon Le Témoin quotidien, Macky Sall a aussi fait part de son exaspération relativement aux violences estudiantines de ces derniers jours et "mis à profit la pose de la première pierre de l’ISEP de Matam pour mettre sévèrement en garde les étudiants auteurs de casses".
Au sujet des mécontentements exprimés par certains portant des brassards rouges, Walfquotidien écrit que Macky Sall "donne le feu vert pour les tissus rouges, pour exprimer les attentes, colères et mécontentements, mais sans déborder dans la violence".
Le Quotidien traduit cela autrement : "A Matam, écrit-il, le chef de l’Etat s’est montré attentif aux manifestants qui arborent des brassards rouges pour exprimer leurs doléances", leur demandant de manifester de cette manière leur mécontentement "tant qu’il n’y pas de violence".
"Ce qui rompt d’avec sa position défendue devant la presse au palais de la République, le 31 décembre dernier, quand il disait ne pas voir les brassards des manifestants lors des marches", signale Le Quotidien, affichant : "Le chef de l’Etat voit enfin rouge".
"Macky clone Wade", titre enfin L’Info, en référence à la décision du président Sall d’accorder une indemnité mensuelle de 50.000 francs CFA pour les chefs de village, "à la veille des élections locales", comme l’avait alors fait Abdoulaye Wade "dans sa quête d’un troisième mandat controversé".
Il marche ainsi "sur les pas de son prédécesseur", estime le journal qui ne se fait d’ailleurs pas prier pour pointer "une mesure populiste", prise au moyen d’un "revirement spectaculaire du président Macky Sall qui avait initié une chasse aux sorcières pour récupérer les véhicules déjà affectés à certains chefs de village", sous Wade.
ARRIVEE DE LA 1ERE UNITE FLOTTANTE DE STOCKAGE ET DE REGAZEIFICATION AU SENEGAL
La première unité flottante de stockage et de regazéification (FSRU) de KARMOL est arrivée à Dakar, marquant une étape majeure dans le projet gouvernemental LNG-to-Power (Gas to Power) implémenté par Senelec en partenariat avec Karpowership.
La première unité flottante de stockage et de regazéification (FSRU) de KARMOL est arrivée à Dakar, marquant une étape majeure dans le projet gouvernemental LNG-to-Power (Gas to Power) implémenté par Senelec en partenariat avec Karpowership. Ce projet vise à fournir une énergie fiable, abordable et plus propre au Sénégal.
L e FsrU, KArMoL LNGT Powership Africa est arrivé dans les eaux sénégalaises le 31 mai dernier en provenance du Singapour et sera positionné sur son lieu d’amarrage pour commencer le processus de mise en service, rapporte un communiqué en date d’hier, mercredi 16 juin. selon le document, le navire sera connecté à une centrale électrique flottante, Powership, appartenant à Karpowership, par des gazoducs.
Le Karadeniz Powership Ayegül sultan, d’une capacité de 235MW, est en service depuis octobre 2019 et fournit 15 % de l’électricité du sénégal avec 220MW de puissance au réseau sénégalais, conformément à la stratégie de senelec d’assurer un service continu et de qualité de l’électricité sur tout son réseau. «Karpowership considère la combinaison des FsrU et des Powerships comme une solution révolutionnaire dans l’optique de produire de l’électricité à partir du GNL dans les pays connaissant un déficit infrastructurel, ou ayant des contraintes d’approvisionnement en gaz naturel», lit-on dans le communiqué.
La source renseigne que le FsrU, développé par sembcorp Marine à Singapour, mesure 272 mètres de long avec une capacité de 125 000 mètres cubes. Le FsrU arrive avec une réserve de GNL à bord et le premier ravitaillement sera effectué par Shell au mois de juillet prochain. il s’agit d’une étape importante dans le projet KArMoL, de contribuer à fournir une électricité stable, alimentée par des combustibles efficaces et plus propres, à un plus grand nombre de pays de la région et du monde entier.
Le GNL est largement reconnu comme un carburant d’avenir. Il est beaucoup plus propre que les autres combustibles fossiles. Il constitue, en outre, un moyen durable et abordable pour répondre aux nombreux besoins en électricité, en plus de participer activement à la transition énergétique dans laquelle s’engagent les pays à travers le développement des énergies renouvelables. «Senelec en contractant avec KArMoL est en parfaite cohérence avec sa stratégie Gas to power et se prépare ainsi à anticiper sur la conversion de certaines unités qui seront prêtes à utiliser le GAZ dès sa disponibilité», souligne le communiqué.
DES PASSAGERS ÉPOUSENT L’IDÉE DES VOLS DOMESTIQUES À LSS
Ils y voient plusieurs avantages, notamment en gain de temps, en coût mais surtout, pour la viabilité des régions et le développement de la nouvelle compagnie dénommée Air Sénégal
L’ouverture de l’aéroport Léopold Sédar Senghor au trafic intérieur est fortement souhaitée par les passagers. Ils y voient plusieurs avantages, notamment en gain de temps, en coût mais surtout, pour la viabilité des régions et le développement de la nouvelle compagnie dénommée Air Sénégal International.
L ’idée de faire de l’aéroport international Léopold Sédar Senghor, transformé par le décret 2017-2022 en aéroport militaire et confié à l’armée sénégalaise depuis le 8 décembre 2017, un second aéroport pour les vols intérieurs trouve échos favorables auprès des clients. Ainsi, de l’avis de Laurand Armand Mendy, un régulier des vols Dakar-Ziguinchor l’idée est «géniale». «A mon humble avis, l’idée émise s’avère la meilleure, sinon je ne trouve plus la nécessité de prendre un avion en payant 65.000 pour descendre à Diass puis ensuite débourser 15.000 voire 20.000 F CFA pour revenir à Dakar et inversement», récrimine M. Mendy. il poursuit : «c’est un véritable calvaire pour nous et je pense sincèrement que les gens de la Casamance seraient prêts à signer une pétition pour cela». C’est dire que «nous souffrons énormément de cette situation déplorable».
Pour s’en convaincre, il souligne: «Je me rappelle de mon dernier voyage à Dakar, précisément au moment des couvre-feux, j’arrive à 21 heures à Dakar. Et là, j’ai dû débourser 15 000 FCFA pour me rendre chez moi. Ceci adossé au coût du vol de 65 000 FCFA, le tout vous revient à 80 000 FCFA». Donc, déduit-il : «Nous pensons que l’idée est géniale». et sur ce, «nous demandons à l’état d’accéder à cette requête».
Moustapha Diop, opérateur économique à Ziguinchor d’emboiter le pas. «Je trouve une telle idée pertinente pour nous qui opérons à l’intérieur du pays et qui souvent sortons hors du pays pour les mêmes raisons», soutient-il. Donc, pour lui : « réaffecter l’aéroport Léopold Sédar Senghor aux vols intérieurs est triplement rentable pour développer le trafic aérien intérieur, viabiliser et développer les régions de l’intérieur et également dynamiser la compagnie Air Sénégal. Et rien que pour ça, l’état doit revivifier l’aéroport Lss».
En outre, «Les voyageurs que nous sommes gagnons en temps, sur les coûts de transport, dans la gestion de stress et surtout dans le respect de nos rendez-vous». M. Samb, homme d’affaires ne dit pas le contraire. «Il m’arrive d’avoir des rendez-vous à Dakar, mais souvent j’acquise un retard parce que le déplacement de l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd) vers Dakar est très compliqué à cause des embouteillages», souligne-t-il. Donc, « je soutiens fortement cette idée et j’en appelle aux autorités compétentes à prendre acte de cela pour la vitalité de l’économie nationale, pour le gain de temps mais également le coût des voyages que nous effectuons régulièrement».
MAPENDA CISSE, DIRECTEUR EXECUTIF DE TRANSAIR : «Nous sommes preneurs»
Transair est une société 100 % sénégalaise. A l’instar de Air Sénégal international, elle a été touchée de plein fouet par la pandémie de coronavirus. L’état devrait donc lui éviter un crash en plein vol. en dehors d’un plan de sauvetage attendu dont son Président Directeur Général (PDG), Alioune Fall a même été choisi comme président du comité de relance au sein du ministère du tourisme et des transports aériens, d’autres pistes devraient être explorées pour aider cette «petite» compagnie qui fait la fierté des sénégalais. Une d’elles serait de faire de l’aéroport Léopold Sédar Senghor, un aéroport domestique devant permettre aux passagers d’y atterrir et d’y décoller.
L’idée est d’ailleurs approuvée par la direction de TransAir. «Nous sommes preneurs», répond avec enthousiasme le directeur exécutif, Mapenda Cissé qui a été interpelé par la rédaction de sud Quotidien sur la question. et d’ajouter, «d’ailleurs, nous l’avions envisagé. Même s’il nous arrive toujours d’atterrir à l’aéroport Léopold Sédar Senghor avec des vols location. Mais il faut des autorisations spéciales», de l’armée nationale. Faire de Lss est un aéroport secondaire ou domestique permettra également de réaménager très rapidement les aéroports régionaux. «Ce serait une excellente idée en tout cas, soutient encore Mapenda Cissé, avec les célébrations des grandes cérémonies religieuses où il y a une forte affluence.
Notamment le Magal de Touba, le Gamou de Kaolack avec la communauté Niassène basée à l’extérieur». Mieux, ajoute le Directeur exécutif de Transair, «une telle initiative va développer le tourisme notamment à Tambacounda, Cap-skiring, Saint-Louis etc. Le département du Tourisme devrait en faire son cheval de bataille». Selon lui, «cela va donner plus d’envergure aux transports aériens au Sénégal. Les gens mettent plusieurs heures pour rallier AiBD en voiture ; ensuite prendre un avion et faire moins 500 kms en quelques minutes».
A noter que toutes nos tentatives d’entrer en contact avec le directeur des transports aériens sont restées vaines. Il est peut-être préoccupé par l’ouverture prochaine de la ligne Dakar-New York –Washington au lieu d’une ligne Dakar-New York–Montréal, qui selon les services du département du tourisme, serait plus rentable.
DE LA NECESSITE DE FAIRE DE LSS UN AEROPORT SECONDAIRE
Dakar, une capitale sans aéroport ! encore un des paradoxes sénégalais. L’Aéroport international Blaise Diagne est considéré comme un aéroport de Dakar. Mais il est niché à plus de 40 kilomètres de la capitale ; à Diass, dans la région de Thiès.
Après l’ouverture le 7 décembre 2017 de l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass, celui de Dakar a été transformé, par décret 2017-2022, en aéroport militaire et sa gestion confiée à l’Armée nationale, le lendemain. Aujourd’hui, de nombreux passagers qui prennent les vols domestiques en partance ou en provenance des régions sont confrontés à d’énormes difficultés pour se rendre à l’Aibd. De plus en plus d’ailleurs, des voix s’élèvent pour demander à ce que l’aéroport Léopold Sédar Senghor soit transformé en aéroport secondaire. Ce qui permettrait aux passagers de descendre directement à Dakar sans passer par Diass. Mieux, une tellement décision faciliterait le développement touristique et contribuerait à apporter un coup de pouce à Air Sénégal international, mais aussi à la compagnie Transair, 100% sénégalais, qui ont pris du plomb dans les ailes avec la pandémie de la covid-19.
Dakar, une capitale sans aéroport ! encore un des paradoxes sénégalais. L’Aéroport international Blaise Diagne est considéré comme un aéroport de Dakar. Mais il est niché à plus de 40 kilomètres de la capitale ; à Diass, dans la région de Thiès. Allez savoir la raison ! De 1947 à 2017, l’aéroport Léopold Sédar Senghor (Lss) -ex aéroport de Yoff- a été le principal aéroport civil du Sénégal. Mais, depuis l’ouverture le 7 décembre 2017 de l’aéroport international Blaise Diagne (AiBD), il a été transformé par décret 2017-2022 en aéroport militaire et sa gestion confiée à l’armée nationale. Aujourd’hui l’aéroport Lss est fermé. Tous les vols internes ou domestiques descendent directement au niveau de l’Aibd à Diass dans le département de Mbour. sauf sur autorisation exceptionnelle suite à une requête adressée à l’Armée nationale. Mais depuis quelques temps des voix s’élèvent pour sensibiliser sur la nécessité de faire de l’aéroport Léopold Sédar Senghor un aéroport secondaire. Cela permettrait à des passagers en provenance des régions de l’intérieur du pays de descendre directement à Léopold Sédar Senghor sans passer par l’Aibd.
DES FRAIS DE TAXI QUI CORRESPONDENT À PLUS DE LA MOITIÉ DES BILLETS D’AVION
Les billets d’avions pour les vols domestiques aller-retour entre Dakar et le reste du Sénégal, coûtent moins de 100 mille francs. Pendant ce temps, pour se rendre à l’Aibd en taxi, il faut 40.000 F CFA en aller et retour. Autrement dit, on dépense plus de la moitié du billet d’avion selon certaines destinations, les plus prisées notamment Ziguinchor et/ou Kolda. Sans occulter le stress des embouteillages et un temps fou perdu. Ce qui constitue d’ailleurs une incongruité. or, dans tous les pays de la sous-région, il y a des aéroports internationaux destinés aux vols internationaux et les aéroports secondaires pour les vols internes qui desservent les autres villes du pays. Le cas du Nigéria, du Ghana ou encore de la Côte d’ivoire.
Selon le site tresor.economie.gouv.fr que nous avons visité, «le trafic intérieur au Nigeria représente les ¾ du marché du transport de passagers, dont les 2/3 sont pris en charge par deux compagnies locales, à savoir Air Peace (41% des passagers transportés) et Arik Air (25%2). en 2018, 12,8 M de passagers aériens internes ont été enregistrés au Nigéria, contre 10,4 M l’année précédente (à titre de comparaison, ils étaient 7,2 M en 2003). Les vols intérieurs restent principalement concentrés sur les aéroports de Lagos (33%), Abuja (30%), Port Harcourt (8%) et Kano (3%)». en Côte d’ivoire, Air Côte d’ivoire dessert les villes de Man, Korhogo, Bouaké, San Pedro et Odienné etc. à partir d’Abidjan. Nous pouvons continuer ce benchmarking, pour démontrer la nécessité pour le Sénégal de se doter d’un aéroport secondaire opérationnel 24 h sur 24. La dernière raison de faire de l’aéroport Léopold Sédar Senghor un aéroport secondaire, est relative à la boulimie foncière. Déjà 30 des 600 hectares de cette assiette foncière ont été confiés à la caisse des dépôts de consignation du Sénégal (Cdc) qui sera chargée d’y construire et d’y commercialiser des logements. Par ailleurs, il importe de souligner qu’un aéroport secondaire va faire revivre Transair et Air Sénégal international qui sont des compagnies nationales touchées de plein fouet par la pandémie du coronavirus.
Par Alassane THIAM
SÉNÉGAL, C’EST LA FÊTE SANS COMPTER
Cette chronique dépeint la société sénégalaise au travers des comportements sociaux qui interrogent sur notre rapport aux dons et contre-dons. Elle résume un constat et parfois une inquiétude sur la sincérité de nos relations
Cette chronique dépeint la société sénégalaise au travers des comportements sociaux qui interrogent sur notre rapport aux dons et contre-dons. Quelle est la place de la rivalité ? Elle résume un constat et parfois une inquiétude sur la sincérité de nos relations. J’ai voulu tirer un peu les traits, mais la réalité n’est toujours pas loin.
Au pays de la « Téranga », tous les jours de la semaine, c’est la Bamboula en permanence. Nous débutons le vendredi soir jusqu’à dimanche soir. Je suis un homme, une femme, un jeune, un vieux. Je suis riche, pauvre, la fête me ressource. A l’approche de la Tabaski, je dois acheter un gros mouton très cher pour épater la galerie. Je sais que la religion ne m’y oblige pas, mais je risque d’être ridicule aux yeux de ma femme. J’ai entendu dire qu’un artiste a acheté un mouton à 10 000 000F CFA (15 000€) et actuellement c’est le débat à notre « grand’ place ».
Le mouton est présenté à la télévision et cela ne choque personne ; il faut flamber, c’est notre coutume. Moi, je peux lui dire qu’au baptême de ma fille, j’ai barré la rue de mon quartier, sans autorisation bien sûr, j’ai invité tout le monde et j’ai tué 2 moutons. J’ai fait mieux que mon voisin. Je ne vais pas quand même faire comme mon père.
Le vieux, très pieux, à ma naissance, a demandé à ma mère de faire du « Lakh » (bouillie au lait), des beignets pour offrir aux nécessiteux et distribuer aux voisins. Ce temps est révolu, je dois montrer que je suis quelqu’un. J’ai un souci, je voulais que mon fils porte le nom d’un copain mais il n’a pas l’air de le vouloir ; il me dit pourquoi pas le nom de ton père. Je sais pourquoi il ne veut pas car actuellement les Tourandou (parrain et homonyme) sont utilisés pour bénéficier de leur richesse et de leur générosité. Un copain blagueur disait « on donne rarement maintenant le prénom des enfants à un ami, copain, parent pauvre. » il insiste pour qu’on respecte la tradition : « il faut que vos enfants portent les noms de vos propres parents »
Je suis une femme qui adore le luxe ; j’aime dépenser et toujours en rivalité avec mes amis, excusez- moi, mes rivales. Je connais toutes les catégories de mèches et de crème. Je suis à la mode : j’ai 30 boubous, 20 paires de chaussures et je ris tout le temps car je suis une femme heureuse et je ne paie aucune charge familiale ; c’est mon mari, chef de famille qui s’en occupe. Vous ne voudrez quand même pas que je me retrouve sans le sou, s’il décide de prendre une « Gnarel », (deuxième femme). Vous ne connaissez pas assez les hommes sénégalais. Tous mes week-ends sont occupés par des cérémonies et cela me coute très cher, c’est normal, mais j’avoue que je râle parfois. « Je vais vous dire que je rame très dure. Je travaille mais je n’arrive pas à joindre les deux bouts.
Il est vrai que j’ai acheté une voiture à crédit, j’ai bien meublé ma maison et j’adore manger de bonnes choses. Je suis endetté, CHUT ! Je fais semblant et ma femme n’est pas au courant. Je suis obligé de faire un détour pour ne pas passer devant la boutique non loin de chez moi, car je dois beaucoup d’argent au commerçant. J’ai bien flambé au mariage de mon neveu : Je me suis mis en transe dès l’arrivée du graisseux griot de ma famille.
Le veinard, vêtu d’un beau boubou que mon frère lui a payé, a commencé a chanté très fort pour alimenter mon égo. C’est parti, les dons de rivalité démarrent et j’ai craqué encore pour montrer que je suis imbattable. Ma femme était fière de moi, mais elle ne savait pas que la fin du mois sera plus que difficile. Je ne comprends pas comment on peut s’en sortir au Sénégal car la vie est très chère. J’ai perdu mon père, je suis très affecté et je souffre terriblement.
En tant que bon musulman, je dois demander à l’imam ou au marabout du coin de me le bénir et faire lire le coran aux talibés (élèves à l’école coranique). C’est 50 000F CFA, à prendre ou à laisser, c’est comme au marché. Tu n’avais qu’à demeurer au Point e, Fann résidence, Almadies, etc. Celui qui est pauvre ne pourra pas bénéficier de ce temps fort que toutes familles musulmanes souhaitent faire, pour accompagner leurs morts. oui, certains voudraient que la mort soit une fête. Elle commence à coûter cher aux vivants. La situation aura du mal à évoluer car nos dirigeants politiques ne montrent pas le bon exemple. ils dépensent sans compter, avec une différente majeure, c’est l’argent des contribuables.
Un cireur de chaussures tue son camarade à Keur Massar pour 100 FCfa
Un drame est survenu hier aux alentours de la station Shell de Keur Massar. Deux cireurs de chaussures se disputaient un client pour 100 FCfa. Le plus âgé (20 ans) a poignardé à mort le plus jeune (âgé entre 16 et 17 ans). Tous les deux s’appellent A. Diallo. Ils habitent dans la même maison et sont parents. La victime a reçu un coup de couteau qui lui a perforé l’aisselle gauche. Elle a rendu l’âme sur le coup. Une enquête a été ouverte par la brigade de gendarmerie de Keur Massar où le suspect, qui a été interpellé par les pandores peu de temps après son acte, est en garde à vue pour meurtre. Selon nos sources, le présumé meurtrier était sous le choc parce qu’il était très proche de la victime.
Niass annonce son retrait de l’espace politique
Après 64 ans de militantisme, Moustapha Niass a annoncé sa retraite politique. Le Président de l’Assemblée nationale et patron de l’Afp a fait l’annonce hier à l’occasion du 22èmeanniversaire de son appel historique du 16 juin pour «choisir l’espoir » face à Diouf atteint par l’usure du pouvoir en 1999. 22 ans après, son parti est en lambeaux certes, mais il tient de main de fer le bateau quasi-vide de ses barons. Pourtant Moustapha Niass a toujours annoncé vouloir laisser le flambeau à la jeunesse, mais cela n’a jamais été matérialisé. Le sera-t-il enfin ? En tout cas, il l’a dit dans un contexte où l’Amérique du Nord que dirigeait son neveu, lui-même originaire de Keur Madiabel, Barham Thiam a décidé de mettre du sable dans son gâteau d’anniversaire en rompant les amarres avec lui. En vieux routier de la politique, Niass soutient qu’il se retire de la tête de l’Afp après les Locales et sans doute à la fin du mandat de cette législature. Seulement son projet intime de se faire remplacer par son fidèle et loyal directeur de cabinet Bouna Mohamed Seck ne trouvera pas l’assentiment de Alioune Sarr avec qui il vient de se rabibocher après une brouille de quelques mois
Drame à Gorée
Plongeur de son état, Youssou Guèye Fall habitant Thiaroye sur mer a été retrouvé mort par noyade hier, au large de Gorée. Une nouvelle qui a plongé Thiaroye sur mer dans la consternation. Pour ce qui est des circonstances du drame, nos sources signalent que le plongeur était en panne de gaz. Ce qui a provoqué une asphyxie.
Inauguration du lycée de Nguidjilone
Dans le cadre de sa tournée économique dans le Fouta, le chef de l’Etat a inauguré le lycée de Nguidjilone en présence du ministre de l’Education Nationale, Mamadou Talla. L’établissement porte le nom de Hassan Sadio Diallo, un digne fils du village décrit comme un véritable guerrier qui s’est illustré par sa bravoure et sa citoyenneté dans la résistance contre l’invasion des maures. Après un tour du lycée, le Président Macky Sall a planté un arbre dans l’enceinte et a invité les jeunes à se mobiliser pour la promotion du civisme, de la citoyenneté et de la protection de l’environnement. Quant au ministre de l’Education nationale, Mamadou Talla, il a salué l’engagement des communautés et leurs importantes contributions dans la construction de l’établissement. Le lycée de Nguidjilone, qui polarise plusieurs villages, est construit dans le cadre de la coopération entre le Sénégal et la République française. Il faut rappeler que la cérémonie inaugurale a enregistré la participation d’une forte délégation mauritanienne.
Grève des étudiants de l’Eno Kolda
Les universités sont en ébullition depuis quelque temps. Les étudiants ont repris les protestations pour de meilleures conditions d’études. A l’instar des étudiants de l’Université du Sine Saloum, ceux de l’université virtuelle étaient dans la rue pour réclamer la satisfaction de leur plateforme revendicative. Les étudiants de l’Espace numérique ouvert (ENO) de Kolda ont barricadé les rues avant d’affronter les forces de l’ordre. Ils sont allés déloger les élèves dans certains établissements scolaires de la commune de Kolda pour se faire entendre. Soutenus par leurs aînés, les étudiants de la 8e promotion de l’UVS réclament le démarrage des cours, la publication du calendrier universitaire, le démarrage de la spécialisation et leur dotation de clés de connexion et des ordinateurs. Les étudiants de la 8e promotion de l’UVS qui sont orientés depuis maintenant 9 mois n’ont pas encore commencé les cours. Ils commencent à être gagnés par le désespoir. Ils ont décrété un mot d’ordre de 48h renouvelables.
Et à l’Eno de Kaolack
Restons avec les étudiants de l’Université Virtuelle pour dire que ceux de l’Eno de Kaolack vivent la même situation que leurs camarades de Kolda. Comme s’ils s’étaient passé le mot, les étudiants de l’Eno de Kaolack ont chauffé les rues de la capitale du Saloum. Usant de la même stratégie que ceux de Kolda, ils ont délogé les élèves des établissements scolaires dans la commune dont ceux du lycée Valdiodio Ndiaye. Ils ont affronté les forces de l’ordre qui ont réussi à interpeller des étudiants. Ils exigent la mise à leur disposition des outils de travail à savoir des ordinateurs, des clés pour la connexion et un modem, le démarrage des cours pour les étudiants de la 8epromotion et le paiement des bourses pour ceux de la 2e promotion.
La terreur des riverains du marché «bou bess» tombe
La Police de Wakhinane-Nimzaat a mis fin aux agissements d’un présumé redoutable agresseur nommé Iso. L, qui écumait les abords de marché «Bou bess». Selon nos sources, le caïd est tombé à hauteur dudit marché au cours d’une patrouille de la police. Les limiers de Wakhinane-Nimzaat avaient aperçu le visage suspect du quidam à bord de sa moto. Sommé alors de présenter sa pièce d’identité pour une vérification, Iso L. refuse. Aussitôt, il fait appel à ses amis dont des charretiers non loin des lieux pour s’en prendre aux policiers. Ne s’arrêtant pas là, le présumé agresseur abreuve d’injures de toutes sortes les limiers avant d’engager la rébellion. Mais il est maîtrisé par les flics qui le jettent dans le panier à salade. Au poste de Police de Wakhinane-Nimzaat, il récidive. Il cogne délibérément sa tête contre les grilles de la cellule où il était en garde vue pour s’occasionner une blessure à la tête. Agé de 24 ans, il a été déféré au parquet pour rébellion, outrage à agents, entrave à l’exercice de la profession des agents de police et trouble au poste de police.
Marche des impactés du TER
Les impactés du Train express régional (Ter) comptent descendre dans la rue samedi prochain. Ils s’indignent du non-respect des engagements pris par l’Etat du Sénégal dans ce projet qui, selon eux, a mis les impactés à terre. Ils croulent sous le coût de la location et leurs familles sont éparpillées. Selon le coordonnateur du collectif, Macodou Fall, les sites de recasement ne sont pas toujours aménagés et certains impactés peinent à entrer en possession de leurs actes administratifs, tandis que d’autres attendent leur indemnisation. Malgré les multiples rappels du chef de l’Etat, l’Apix peine à honorer ses engagements.
Cas de noyade à la plage de Malika
Le corps sans vie d’un homme non encore identifié a été repêché hier dans l’après-midi, à la plage de Malika. Ce qui porte désormais le bilan des personnes mortes par noyade durant ces trois derniers jours à 11 entre les plages de Guédiawaye et Malika. Sept cas de noyade sont recensés à Malika, 02 à la plage Malibu de Golf Sud et 02 à Wakhinane-Nimzaat.
Arrivée de l’unité flottante de stockage et de regazéification
La première unité flottante de stockage et de regazéification (FSRU) de KARMOL longue de 272 mètres et d’une capacité de 125 000 mètres cubes est arrivée à Dakar, marquant une étape majeure dans le projet gouvernemental LNG-to-Power (Gas to Power) implémenté par la Senelec, en partenariat avec Karpowership. Ce projet vise à fournir une énergie fiable, abordable et plus propre au Sénégal. Selon un communiqué parvenu à «L’As», le FSRU a été construit à Singapour dans le cadre d’une Joint-Venture entre le Turc Karppoweship et la société japonaise Mitsui OSK Lines, appelée KARMOL. D’après la meme source, le navire sera connecté à une centrale électrique flottante, Powership, appartenant à Karpowership, par des gazoducs. Le Karadeniz Powership Ayşegül Sultan, d’une capacité de 235MW, est en service depuis octobre 2019 et fournit 15% de l’électricité du Sénégal avec 220MW de puissance au réseau sénégalais. Pour les autorités, la combinaison des FSRU et des Powerships demeure une solution révolutionnaire dans l’optique de produire de l’électricité à partir du GNL dans les pays connaissant un déficit infrastructurel, ou ayant des contraintes d’approvisionnement en gaz naturel.
KEEMTAAN GI – PERTINENCE
Matam aura son université. Cela découle de la volonté de sa population. Et surtout un vœu porté par l’artiste Baba Maal. Lequel a transmis au Chef cette doléance lors de sa campagne électorale, pardon sa tournée économique. C’est dit et ce sera fait. Hic et nunc ! Le Chef a ainsi, sans tarder, donné l’ordre, en Conseil des ministres tenu dans la chaleur de la ville de Matam, à son ministre en charge de l’Enseignement supérieur, de lui faire parvenir avant la fin du mois d’octobre 2021, le Projet de Préfiguration de l’Université de Matam. C’est-àdire dans moins de cinq mois. Quid de la pertinence de l’édification d’une telle infrastructure ? Son coût et les moyens de son fonctionnement ? De la disponibilité du budget ? Ou faudrait-il encore faire la manche pour sa réalisation ? Peut aussi pour le fun… Qui sait ? C’est dramatique la façon avec laquelle on prend des décisions dans ce charmant pays pour une question aussi sérieuse que la construction d’une université. Surtout que les chantiers de nos universités en construction sont presque tous à l’arrêt faute de moyens financiers ! Exemples ceux des universités Ahmadou Makhtar Mow et Iba Der Thiam, mais aussi El Hadj Ibrahima Niasse ! Et pendant qu’ils nous construisent des universités selon la volonté des populations ou pour des projets électoralistes et sans aucun chronogramme, les rares qui existent fonctionnent difficilement. D’ailleurs alors qu’il était tout occupé à sa tournée, certaines universités comme celles de Thiès, Dakar, Ziguinchor et Sine Saloum étaient en ébullition. Les étudiants de l’université du Sine Saloum exigeaient… la finition des travaux du campus de Fatick. Ceux de Thiès, l’achèvement des travaux de leur université ! Et ainsi de suite. Et plutôt que de s’atteler à terminer tous ces chantiers à l’arrêt depuis Mathusalem, voilà que le président de la République décide de construire une nouvelle université dans son « Titre foncier » ! Cherchez l’erreur… KACCOOR BI
MACKY PEINE PAR L’INCENDIE DE LA MAISON DE SES PARENTS A NDOULOUMADJI
L’incendie qui a ravagé hier une partie de la demeure familiale du président de la République à Ndouloumadji a beaucoup peiné Macky Sall. Malgré un calendrier d’activités chargé au cinquième jour de sa tournée « économique » à Matam, le président de la République a tenu à évoquer l’incident d’avant-hier. « Je suis bien peiné de ce qui s’est passé hier à Ndoulou Madji. Je les comprends car, c’est l’attachement et la confiance qui les (Ndlr, manifestants) ont poussés à réagir de la sorte. Cela m’a beaucoup affecté. Mais sachons que c’est dans le cadre du travail que nous rencontrons ces difficultés. Toutefois, comme je l’ai déjà dit, je vais les recevoir pour parler avec eux », a dit le président de la République. Macky Sall de rappeler que « les manifestations sont légitimes. Mais dans la paix et une atmosphère non violente. Nous sommes là pour régler les problèmes des Sénégalais. Mais vouloir tout faire dans la violence, c’est une chose qui est inacceptable ». Pour le président de la République Macky Sall, la concertation doit être à la base de toute chose. Revenant sur sa tournée électorale, le président Macky Sall considère qu’elle se situe loin de certaines appréciations qui seraient politiciennes et qu’il est juste question juste d’aller au contact du citoyen lambda et de connaître ce qu’il a comme préoccupations pour d’éventuelles solutions durables.
MACKY SALL DRAGUE LES POPULATIONS
Pour les dernières années de son second et dernier mandat, le président Macky Sall accentue la politique de proximité. C’est à dire être proche des populations afin de leur prêter une oreille attentive. Il a pris la décision d’être plus proche du peuple qui l’a élu. Hier, lors du Conseil des ministres, le chef de l’Etat a informé les membres de son gouvernement avoir présidé, le mardi 15 juin 2021, un Conseil Présidentiel de développement territorialisé pour marquer davantage la nouvelle doctrine de territorialisation des politiques publiques et consolider un Etat de proximité. C’est-à-dire un Etat à l’écoute et attentif aux préoccupations des populations. Un Etat proactif, simple et pragmatique dans ses interventions en termes d’investissements publics équitables, à fort impact sur l’emploi, le cadre de vie et le bien-être des populations.
INFRASTRUCTURES A MATAM
Restons toujours dans la région de Matam avec les promesses du président de la République pour développer la contrée. Lors du Conseil des ministres, il a dit accorder une importance particulière à la réalisation rapide de la route du Dandé Maayo, une infrastructure stratégique, dont les travaux ont été lancés le 15 juin 2021, pour accélérer le désenclavement et le développement de la région de Matam. Dans cet élan, il a invité, le ministre du Tourisme et des Transports aériens, à mettre en œuvre un Plan de Promotion du tourisme dans la zone avec le lancement des travaux et la mise en service prochaine de l’aéroport de Ourossogui. Il ne s’est pas arrêté là. Le chef de l’Etat a demandé au gouvernement d’intensifier l’exécution de projets facilitant l’accès des populations à l’électricité et à l’eau, notamment, dans le département de Ranérou Ferlo, qui doit bénéficier d’un programme d’urgence de réalisation d’infrastructures socio-économiques de base. Ainsi, il a ordonné, le gouvernement, à renforcer les effectifs dans les secteurs de l’éducation, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur, de la jeunesse et de la santé avec la construction et le fonctionnement des Etablissements publics, Espaces numériques ouverts (ENO), centres de formation professionnelle et Maisons de la Jeunesse et de la Citoyenneté, dans chaque département et de l’hôpital régional moderne de Matam à Ourossogui.
UNIVERSITE DE MATAM VERS 2024
Les populations de Matam vont afficher un large sourire. Avec toutes ces promesses du président Sall, il s’y ajoute une université qui sera construite à Matam. Hier, lors du Conseil des ministres, il a demandé dans cette dynamique, au ministre en charge de l’Enseignement supérieur, de lui faire parvenir avant la fin du mois d’octobre 2021, le Projet de Préfiguration de l’Université de Matam vers 2024. Dans la même optique, il a invité le gouvernement, à accompagner les Daaras implantés dans les régions de Matam et Saint Louis, en termes de construction et de soutien.
SECTEUR INFORMEL ET AGRICULTURE
Développer tous les secteurs de vie économique dans la région de Matam, est l’ambition du Président Sall. Il a signalé, lors du conseil des ministres, l’impératif d’un renforcement de l’artisanat et de l’industrialisation de la région avec, d’une part, la création de centres artisanaux et de zones industrielles impliquant les jeunes et, d’autre part, l’exploitation optimale des ressources minières, notamment les phosphates de Ndendory. A cet effet, il a indiqué, surtout, l’urgence d’asseoir une stratégie régionale de développement du secteur privé avec le concours de l’APIX afin de mieux augmenter le potentiel d’investissements des ressortissants de la Diaspora. Il a également souligné la nécessité de réaliser, dans les meilleurs délais, le domaine agricole communautaire (DAC) de la région de Matam et d’augmenter les aménagements hydroagricoles dans la Valée du Fleuve Sénégal, à travers un nouveau plan de transformation de la SAED assorti d’un nouveau contrat d’objectifs et de moyens renforcés, entre l’Etat et la structure. Ainsi, il a demandé au gouvernement de mettre en place avec le gouverneur de région, un cadre intégré de suivi-évaluation du Programme régional d’investissements prioritaires pour la région de Matam, qui consacre le Plan d’Action Stratégique de l’Etat dans la Région (PASER).
ELEVAGE
Dans son speech du Conseil des ministres, évoquant la question liée à la modernisation de l’élevage et de la préservation du cheptel national, Macky Sall a rappelé au gouvernement l’importance primordiale qu’il attache à la modernisation et au développement de ce sous-secteur, notamment dans le Haut Ferlo. Il a ainsi indiqué, à cet égard, l’urgence de finaliser les dossiers relatifs au Projet de Renforcement de la Résilience des Ecosystèmes du Ferlo (PREFERLO) devant accélérer l’exploitation durable des ressources en eau de la zone. Il s’agit également, d’intensifier les aménagements hydroagricoles et sylvopastoraux dans le Ferlo. C’est dans cette logique, qu’il a invité, les ministres en charge de l’Agriculture, de l’Elevage et des Collectivités territoriales : (i) à intensifier la mise en œuvre du programme national de développement des cultures fourragères ; (ii) à asseoir, dans le consensus aves les éleveurs, une politique innovante de stabulation par l’accroissement des moyens d’intervention du Fonds national de Stabulation (FONSTAB).
VOL DE BETAIL
Macky n’a pas manqué de brandir le bâton sur la question portant sur le vol de bétail. Il demande au gouvernement, face à la recrudescence des vols de bétail, de faire appliquer rigoureusement la loi en la matière et de veiller, en relation avec les acteurs concernés, à une généralisation progressive du marquage du bétail en vue du recensement exhaustif et de l’identification précise du cheptel national. Pour terminer, il a demandé, au ministre en charge de l’Elevage de veiller, en relation avec les ministères et parties prenantes impliquées, à un approvisionnement correct du pays en moutons, en perspective de la Tabaski 2021.
ZONES FRONTALIERES
Conscient des difficultés auxquelles sont confrontées les populations de zones frontalières, le Président Sall promet un meilleur cadre de vie à ces dernières. Lors du Conseil des ministres, sur la nécessité de poursuivre le programme de désenclavement et de développement durable des zones frontalières, il a rappelé, au gouvernement, la priorité qu’il accorde à l’épanouissement des populations des zones frontalières à travers la réalisation soutenue d’infrastructures sociales de base. A cet effet, il a demandé, au ministre du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale et au Ministre des Finances et du Budget, de veiller à l’accélération des projets exécutés par le Programme d’Urgence pour la Modernisation des Axes et Territoires Frontaliers (PUMA) qui doit davantage impliquer les chefs de villages dans ses interventions. NoyAdE Face au nombre important de morts par noyade constaté ces derniers jours, en conseil des ministres, Macky Sall a demandé aux ministres en charge de l’Intérieur, des Forces armées et des Collectivités territoriales, de prendre toutes les dispositions pour assurer une meilleure sécurisation des plages, en veillant à l’interdiction systématique de baignade au niveau des plages non autorisées.
MALICK GACKOU MACKY SALL EST EN TOURNEE ELECTORALE, POLITIQUE ET FOLKLORIQUE…
«La tournée ‘’économique’’ du Président Macky Sall est une tournée électorale politique et folklorique qui n’a aucun intérêt pour les populations, sinon que de dépenser l’argent du contribuable dans des folklores totalement en déphasage avec la volonté des citoyens d’assurer les bases de leur développement économique et social». Ces propos sont du président du Grand Parti, Malick Gackou, qui, dans le cadre d’une tournée nationale, était à Taïba Ndiaye, dans le département de Tivaouane, ce mercredi 16 juin, pour apporter un soutien matériel à la maternité de ladite localité. Le leader du Grand Parti pense que « pour faire une tournée politique il faut d’abord créer les conditions d’une croissance inclusive, et aujourd’hui, tout le monde sait que l’Etat du Sénégal, dans l’approche de sa conception économique du développement, a échoué lamentablement ». Selon Malick Gackou, « c’est très bien d’inaugurer des infrastructures », mais, s’offusque-t-il, « faudrait-il les équiper et les doter de personnels qualifiés et approprié ». Et de penser que « l’Etat du Sénégal, au lieu de gaspiller de l’argent pour entretenir un train de vie dispendieux, totalement en porte-à-faux avec les intérêts du peuple sénégalais, gagnerait à renforcer en personnel de santé, en matériel médical, les infrastructures sanitaires ». Aussi de remarquer que « ce n’est que par ce biais que nous pouvons sauvegarder la famille sénégalaise dans son harmonie en intégrant cette variante fondamentale qui est la sauvegarde de la maternité pour sauver la femme ».
BOUBACAR BORIS DIOP NOMINE AU PRIX WORLD LITTERATURE TODAY
Notre compatriote Boubacar Boris Diop sur le toit du monde de la littérature. En attendant le Prix Nobel, il est déjà nominé parmi les dix prétendants au lauréat du Prix World Littérature Today (plus ancien que le Prix Nobel), de l’Université d’Oklahoma, après deux ans de sélection. Il est nominé pour son œuvre magistrale « « Murambi, le livre des ossements ». Le lauréat de ce prix sera connu le 26 octobre prochain.