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17 septembre 2025
LA PETITE MARGE DES SELECTIONNEURS
Les résultats enregistrés lors des premières journées de qualification au Mondial “Qatar 2022” n’ont pas laissé de marge de manœuvre à bien sélectionneurs
Depuis le début des qualifications à la Coupe du monde Qatar 2022, des têtes continuent de tomber à mesure que les équipes perdent du terrain dans cette course. Charles Okonwor (Ghana), Mohamed Badri (Egypte), le Croate Zdravko Logarusic (Zimbabwe), futur adversaire du Sénégal à la CAN 2022, en ont déjà fait les frais. A qui le tour ? A ce rythme, cette vague de limogeages pourrait emporter d’autres sélectionneurs d’ici la fin de cette phase des éliminatoires qui s’annonce comme pleines d’incertitudes. Mais, que les équipes prennent comme un bon tremplin pour la prochaine CAN 2022.
Les résultats enregistrés lors des premières journées de qualification au Mondial “Qatar 2022” n’ont pas laissé de marge de manœuvre à bien sélectionneurs. Nombre d’entre eux engagés dans la course ont déjà fait les frais en se faisant démettre en pleine compétition. La vague n’a pas épargné les sélections du Zimbabwe de d’Égypte et du Ghana, dont l’ambition affichée est, pour l’heure, de retourner à la Coupe du monde après plusieurs années d’absence.
Les Black Stars ghanéens qui restent sur trois matches de Coupe du monde en 2006 en Allemagne, en 2010 en Afrique du Sud et en 2014 au Brésil avaient lancé dans le bain Charles Okonnor. Mais en dépit de ses bons débuts, la suite n’aura pas été au-dessous des espérances. Le court succès devant l’Éthiopie (1-0) lors du premier match suivi de la défaite sur le même score face à l’Afrique du Sud à Johannesburg a fini de sceller le sort du technicien ghanéen.
En mettant fin à la collaboration, la Fédération ghanéenne espérait prendre les devants et préserver les chances de qualification. Tout en ayant en ligne de mire la prochaine CAN qui se déroulera au mois de janvier 2022 au Cameroun. L’Égypte qui plafonne au palmarès des vainqueurs des Coupe d’Afrique a aussi été tout aussi impatiente et en même temps insatisfait des points récoltés après deux journées.
Désigné comme le favori de son groupe et vainqueur de son premier match face à l’Angola, les Pharaons ont en effet concédé le point du nul au Gabon (1-1) avant de céder la première place du groupe à la Lybie victorieuse de l’équipe du Gabon (2-1) et de l’Angola (0-1). Une position qui a suscité une réaction immédiate de la Fédération Égyptienne de football qui s’est empressée de limoger son entraîneur Hossam Al Badry qui avait succédé 2019 le Mexicain Javier Aguirre, limogé après l’élimination des Pharaons en huitièmes de finale de la dernière CAN.
Le sélectionneur égyptien laisse désormais la place au Portugais Carlos Quieroz. Ce dernier, qui a entraîné au du Real Madrid, au Portugal, de l’Iran ou encore de la Colombie ces dernières années, aura comme mission de faire revenir l’Égypte au Mondial de football qu’elle n’avait plus disputée depuis celui de 1990 en Italie. Cette ambition est également partagée par le RD Congo, une autre équipe qui a fortement affirmé sa volonté de retrouver la Coupe du monde après la première participation qui date de 1974, en Allemagne de l’Ouest.
A cet effet c’est le sélectionneur local Christian Nsengi qui est relevé à son poste au profit de l’Argentin Hector Cuper. Quid du Zimbabwe, futur adversaire du Sénégal en phase de groupe de la CAN au Cameroun. Comme les autres équipes, les Warriors sont dans le même cas de figure et semblent prendre le parcours dans ses éliminatoires du Mondial comme un tremplin leur permettant de mieux aborder le retour à la CAN. Ce qui lui a permis de précipiter le départ leur sélectionneur Croate Zdravko Logarusic qui, depuis sa nomination en 2020, a présenté un maigre bilan de cinq nuls et huit défaites. La vague a également touché l’Afrique du Sud.
Privé d’une qualification la CAN 2022, les Bafana Bafana n’ont pas attendu très longtemps pour éjecter son technicien Ntseki Molefi le 31 mars dernier et se fixer sur l’objectif majeur de qualification au Mondial 2022. Pour cette mission les clefs de la maison ont été confiées au sélectionneur belge Hugo Broos. Pour ces qualifications, l’Afrique du Sud partage son groupe avec le Ghana, le Zimbabwe et l’Ethiopie.
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ÉLECTIONS LOCALES : DAKAR, UN ENJEU CAPITAL POUR TOUS
Dans ce numéro de l’Air du Temps Moustapha Diakhaté, expert en infrastructure et Siré Sy, le président du Think Thank Africa World Wide Group décrypte l’actualité autour d’Alassane Samba Diop. Au menu, les enjeux des coalitions en direction des prochaine
Dans ce numéro de l’Air du Temps Moustapha Diakhaté, expert en infrastructure et Siré Sy, le président du Think Thank Africa World Wide Group décrypte l’actualité autour d’Alassane Samba Diop.
Au menu, les enjeux des coalitions en direction des prochaines locales, les mesures prises par le gouvernement pour amortir le choc provoqué par la hausse des prix des produits de consommations. Pour invités Dakar est un enjeu capital et un échantillon représentatif qui peut faire la différence y compris pour la présidentielle.
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RÉSILIENCE AUX CATASTROPHES : 5.000 MÉNAGES APPUYÉS
Thiès, 14 sept (APS) - Plus de 5.000 ménages vulnérables des départements de Thiès, Mbour et Tivaouane ont reçu de janvier à septembre 2020 des transferts de cash dans le cadre de l’Initiative African Risk Capacity (ARC Replica), a appris l’APS auprès de Plan International, membre d’un consortium d’ONG, chargé de la mise en œuvre de ce projet d’urgence humanitaire.
L’initiative ARC Replica a été mise en œuvre dans le cadre d’un partenariat entre le réseau Start Network, le gouvernement du Sénégal et la Mutuelle panafricaine de gestion des risques de catastrophe (ARC).
Elle est financée par le ministère Fédéral allemand de la coopération économique et du développement (BMZ), par l’intermédiaire de la Banque allemande de développement (KfW).
Une mission conjointe des partenaires clefs du projet, conduite par le directeur général de l’ARC, Cheikh Diongue, s’est rendue à Torokh, un village de la commune de Pambal, dans le département de Tivaouane.
Lors de ce déplacement dont l’objectif est de mesurer l’impact des montants reçus sur la vie des bénéficiaires, ils ont rencontré trois ménages bénéficiaires.
Au total 5.377 personnes ménages vulnérables ont bénéficié de ces transferts, à raison de 5.000 francs CFA, pour chaque membre d’une famille, a indiqué Christine Pamela, de Plan International.
L’objectif initial était de toucher 4.500 ménages, qui étaient déjà touchés en 2019 par l’installation tardive de l’hivernage et son impact sur la production agricole.
La mise en œuvre a démontré la robustesse du dispositif en place, ainsi que l’expérience des différentes parties prenantes associées. L’implication des autorités locales et des communautés a été déterminante pour la réussite de la réponse précoce.
"L’expérience du Sénégal est unique et reste un modèle qui pourrait inspirer d’autres pays et leur permettre de renforcer leurs capacités techniques et financières pour une meilleure gestion des risques de catastrophes", note un document du projet.
Le réseau Start Network a reçu au même titre que le gouvernement du Sénégal, une indemnité à la suite de la souscription d’une police d’assurance auprès d’ARC, destinée à assister les ménages en situation d’insécurité alimentaire ou à risque.
Environ 23,5 millions de dollars US ont été versés au Sénégal, dont 10,6 millions de dollars par le partenaire Replica, environ 12 millions de dollars au titre dune indemnisation versée au gouvernement sénégalais, note la même source.
Un appel a été lancé pour que les Etats souscrivent à une assurance, afin de pouvoir venir en aide aux ménages vulnérables.
SEDHIOU, REGION LA PLUS PAUVRE DU SENEGAL AVEC 65,7% SELON L’ANSD
L’insuffisance des investissements grippe la machine du potentiel existant
Il ressort des résultats d’une Enquête harmonisée sur les conditions de vie des ménages au Sénégal (EHCVM), dirigée par l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) entre 2018 et 2019, que la région de Sédhiou est la plus pauvre du Sénégal avec 65,7% derrière Kédougou (61,9%), Tambacounda (61,9%) et Kolda (56,6%). Ce classement à la queue des régions les plus pauvres du Sénégal contraste avec la disponibilité d’un potentiel naturel assez florissant. Les analystes y voient une insuffisance des investissements à même de faire tourner la machine des activités génératrices de revenus et porteuses de croissances de façon durable. L’image d’un homme affamé et assis sur un tas de blé corrobore alors cette ambivalence.
La région de Sédhiou s’étend sur 7.330 kilomètres pour une population estimée à 553.006 habitants soit une densité moyenne de 75 habitants au km². La région dispose d’un réseau hydrographique très développé, de 12 forêts classées et de vastes étendues de terres arables. Le potentiel naturel estriche, dense et varié ; mais il contraste avec le niveau de pauvreté de la région classée dernière au Sénégal avec 65,7%, par une récente étude de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD), publiée lundi. Pour le directeur de l’Agence régionale de développement (ARD) de Sédhiou, la région a pourtant progressé de quelques points. «Les dernières statistiques, avant la publication de celles-ci, faisaient de Sédhiou la troisième région la plus pauvre du Sénégal avec 68,3%. Les présentes statistiques nous donnent65,7%; cela veut dire queSédhiou a progressé en termes du nombre de pauvres qui a diminué. Des efforts sont faits et beaucoup restent encore à faire», a dit Nfally Badji.
LES DEFIS TOUJOURS ACTUELS ET PREOCCUPANTS
Les défis restent énormes, selon Nfally Badji, notamment la réalisation d’infrastructures structurantes. «Effectivement, il y a beaucoup de défis à relever notamment dans le domaine de l’éducation, avec des infrastructures et équipements à réaliser. Dans le domaine du désenclavement, il faut beaucoup de routes et de pistes de production pour permettre d’évacuer les produits de cru, de l’intérieur des collectivités territoriales vers les principales routes ou centres de commerce. Il faut aussi des unités de transformation et de conditionnement pour éviter le pourrissement des produits mais surtout leur labélisation pour mieux les valoriser sur les grands marchés et gagner des parts importantes de marchés».
Et le directeur de l’Agence régionale de développement de Sédhiou d’ajouter que, «pour accompagner la région dans l’élan de développement, l’Etat doit poursuivre ses efforts déjà enclenchés dans le domaine de l’énergie car dans cette région on voit des chefs-lieux de commune qui n’ont même pas accès à l’électricité.
La santé, l’eau potable, entres autres, sont des priorités dans cette région», a-t-il souligné. Ces résultats ne surprennent guerre les populations de la région de Sédhiou qui ont fini de transformer la rue publique en de hauts lieux des lamentations pour réclamer, avec véhémence, des services sociaux de base. «Nous n’avons pas de routes ni de simples pistes de production et du coup nos produits pourrissent en zone de production. Si quelqu’un est malade ou si c’est une femme enceinte, c’est des problèmes pour les évacuer ; et, partout, ils meurent en évacuation sanitaire. L’énergie, c’est encore pire car nous nous éclairons à la bougie notamment dans les zones de Pakao, Sonkodou et le Boudié. Les écoles sont essentiellement en abris provisoires et comment voulez-vous que l’on produise des résultats performants. Pour boire, il faut se rapprocher des puits traditionnels. Le téléphone, par endroit, il faut passer par l’opérateur de la Gambie ou de la Guinée-Bissau pour communiquer avec quelqu’un qui est à côté, ici au Sénégal, en zone de frontière», a résumé Mamading Yaffa, le coordonnateur du Collectif des villages des communes de Yarang Balante et de Mangaroungou Santo, dans le département de Goudomp.
LES CRITERES DE L’ENQUETE, LA PRECARITE DANS TOUS SES ETATS
Dans sa démarche, l’Enquête harmonisée sur les conditions de vie des ménages au Sénégal (EHCVM) indique également dans le rapport avoir appréhendé le cadre de vie des ménages. «En milieu rural, les ménages sont généralement propriétaires de leur logement, sans titre de propriété. Les ménages locataires se retrouvent majoritairement dans le milieu urbain. En moyenne, le nombre de personnes par pièce est plus important chez les pauvres que chez les non pauvres». Et le document de révéler : «des disparités sont notées aussi sur l’accès aux services associés au logement (électricité, internet, eau, assainissement, énergie de cuisson) suivant le milieu de résidence du ménage et la situation de pauvreté. Ainsi, les populations de la zone rurale et les ménages à faible revenu ont un accès plus limité à ces services». Le mal est profond, l’ANSD confirme et les populations expriment leur raz-le bol général. Et, par endroit, l’on est à même se demander si ce ne sont pas des Sénégalais entièrement à part. «Parfois, on se demande si nous ne sommes pas des Sénégalais entièrement à part, au regard du mépris et de l’injustice auxquels nous sommes confrontés», se désolent nos interlocuteurs accablés par l’ampleur de la précarité ambiante. Et pourtant, l’Etat semble avoir bien compris ce malaise en zone reculée, au point de mettre en place des programmes du genre PUDC (Programme d’urgence de développement communautaire) et PUMA, le Programme de modernisation des axes et territoires frontaliers. Mais, jusqu’ici, le PUMA et autres projets et programmes peinent à assouvir la forte demande sociale.
AFFAIRE DES 17.000 COMPTEURS, LES EXPLICATIONS DU CHEF DE LA DIVISION DE LA METROLOGIE
Sur la marque Itron, on a fait des tests. Sur les 98, il y avait 10 qui n’étaient pas conformes
Les associations de consommateurs ont sorti un communiqué pour incriminer certains compteurs de Sen’Eau. En accord avec les autorités, la division de la métrologie a décidé de s’autosaisir afin de tirer les choses au clair. «Nous l’avons fait de manière très transparente. En présence de Sen’Eau, des associations de consommateurs, nous sommes allés à leur dépôt, prélever 98 compteurs sur les deux marques qui existaient là-bas. C’est la marque Itron et la marque Dhiel.
Sur la marque Itron, on a fait des tests. Sur les 98, il y avait 10 qui n’étaient pas conformes. Selon la réglementation sur ce lot de 98, s’il y a plus de 5 compteurs qui ne sont pas conformes, le lot est rejeté. Pour la marque Dhiel, il y avait 2 compteurs qui ne sont pas conformes sur les 98. Le lot est déclaré conforme. Nous avons pris nos responsabilités en déclarant avoir saisi les 17 mille compteurs pour que les clients ne soient pas lésés par la non-conformité de ces compteurs», a expliqué le chef de la division de la métrologie Ibrahima Sarr hier, mardi 14 septembre en marge de l’atelier de formation des journalistes surla législation et le réglementation économique.
A l’en croire, Sen’Eau a vraiment très bien collaboré et a donné des instructions à leurs structures régionales de rapatrier tous les compteurs Itron pour préserver le pouvoir d’achat du consommateur. Toutefois, il signale que ces compteurs avaient la certification CE, un label qui est aussi conforme aux exigences. «En principe, au niveau de l’Union Européenne s’il y a un instrument de mesure qui a la marque CE, il ne doit pas faire l’objet d’un contrôle», a-t-il fait remarquer.
LE MONDE RURAL INONDE DE MAUVAIS COMPTEURS
La division de la métrologie a aussi relevé la non-conformité des compteurs d’eau en milieu rural. «En milieu rural, aucun compteur n’est conforme à la norme. On a saisi un échantillon de 2000 compteurs dans le monde rural et après avoir fait des tests, tous les compteurs sont mauvais. Il y a des familles dans cette zone qui ont des factures de 675 mille FCFA. Tous les jours il y a des manifestations dans ces localités», soutient M. Sarr.
LA SEN’EAU AFFICHE SA “CONFORMITE”
La SEN’EAU n’a pas apporté toutes les réponses aux points évoqués par SOS Consommateurs concernant la non-conformité de l’une de deux marques de compteurs qu’elle utilise pour mesurer la consommation en vue de la facturation de ses abonnés
A la suite de SOS Consommateurs, SEN’EAU a sorti un communiqué hier, mardi 14 septembre pour revenir sur l’affaire des 17.000 compteurs jugés non conformes. Cependant, elle n’a pas donné de précisions et éclairages sur les faits évoqués par les consuméristes.
La SEN’EAU n’a pas apporté toutes les réponses aux points évoqués par SOS Consommateurs concernant la non-conformité de l’une de deux marques de compteurs qu’elle utilise pour mesurer la consommation en vue de la facturation de ses abonnés. Dans un communiqué rendu public hier, mardi 14 septembre, la société concessionnaire de l’eau potable en milieu urbain et périurbain soutient que «SEN’EAU installe des compteurs de grande qualité, certifiés et testés individuellement dès leur sortie d’usine. Les marques commandées (ITRON et DHIEL) sont les meilleures du marché international». La filiale française dit respecter «l’ensemble des législations relatives à l’importation : la déclaration systématique de chaque lot importé au niveau de la Division de la Métrologie du ministère du Commerce ; l’obtention d’une autorisation délivrée par ses services de contrôle avant toute sortie du port.» Suffisant pour qu’elle récuse aussi la cherté du coût de l’eau imputée à ces compteurs, justifiant cette «augmentation» par des fuites dans des maisons, entre autres. «Les hausses ne sont dues qu’à la présence accrue d’eau et à une meilleure pression, ainsi qu’à la présence de fuites, dans certains cas, au sein des maisons». La solution à la cherté de l’eau serait, selon la SEN’EAU, «d’éviter le gaspillage de l’eau et de vérifier régulièrement l’index de votre compteur pour éviter la surconsommation.»
DES COMPTEURS DE MARQUE ITRON JUGES «DEFECTUEUX»
C’est SOS Consommateurs qui avait sonné l’alerte sur ces nouveaux compteurs. Le 16 août 2021 l’organisation de défense des consommateurs, SOS Consommateurs, avait alerté sur la qualité des compteurs de SEN’EAU. Une enquête a été effectuée par la Division de la Métrologie du ministère du Commerce qui avait convoqué toutes les parties prenantes pour assister aux tests sur lesdit compteurs. «A l’issue de ceux-ci au laboratoire d’étalonnage du Port Autonome de Dakar, il a été constaté contradictoirement que les compteurs de marque DHIEL étaient conformes car n’ayant pas atteint le nombre d’erreurs maximales tolérées», a indiqué SOS Consommateurs dans un communiqué publié lundi.
Par contre, a poursuivi le texte de l’association consumériste, signé son président, Me Massokhna Kane, «le nombre de compteurs défectueux de marque ITRON avait dépassé le seuil de tolérance d’erreurs conformément à la réglementation en vigueur, confirmant ainsi notre position. Ce qui signifie que tout le stock de 17.000 compteurs de marque ITRON a été considéré comme “non conforme” et donc mauvais et impropre à l’utilisation».
Par conséquent, SOS Consommateurs a demandé le retrait immédiat du stock des 17.000 Compteurs de marque ITRON détenus par SEN’EAU et sa destruction pour la protection des consommateurs sénégalais. «SOS Consommateur demande à l’Etat et en particulier au ministère du Commerce de saisir immédiatement le stock des 17.000 compteurs détenus par SEN’EAU en vue de sa destruction au nom de la protection des consommateurs sénégalais.» Me Massokhna Kane et Cie engagent aussi tous les consommateurs à «s’opposer à l’installation de tous compteurs de cette marque, considérés comme défectueux ou le cas échéant, d’en demander le changement s’ils ont déjà été installés». Ils exigent «la SEN’EAU de rembourser aux usagers ayant eu des hausses de factures dues à l’installation d’un compteur ITRON, de leur rembourser le différentiel perçu indûment».
Dakar, 14 sept (APS) – Le cimentier Dangote Cement Senegal a déclaré mardi avoir pris la décision de recruter 333 travailleurs intérimaires, sur la base d’un protocole d’accord signé avec la Fédération générale des travailleurs du Sénégal/B (FGTS/B).
Dans un communiqué, l’entreprise annonce avoir scellé, le 7 septembre 2021, à Dakar, avec la FGTS/B, ‘’un protocole d’accord historique’’ relatif au recrutement de ces travailleurs mis à sa disposition par la société d’intérim C2K Staffing.
‘’Dans le détail, Dangote Cement Senegal s’engage à recruter, à travers des contrats à durée indéterminée, un total de 333 travailleurs intérimaires, sur la base d’un quota annuel réparti sur deux ans’’, précise la même source.
Elle rappelle que ces employés sont ‘’en service au sein de l’entreprise depuis 2016 et bénéficient de contrats de travail en bonne et due forme’’.
‘’Ce protocole d’accord revêt tout simplement un caractère exceptionnel au regard du contexte économique de la filière ciment au Sénégal et des capacités financières de l’entreprise qui (…) n’en est qu’à sa sixième année d’activités opérationnelles’’, tient à souligner le cimentier.
Cité dans le communiqué, Luk Haelterman, son directeur général, qui a signé l’accord pour le compte de l’entreprise, a salué cette décision. ‘’Nous nous félicitons de cet accord obtenu grâce à la volonté et au sens élevé des responsabilités des différentes parties, mais aussi, et surtout, grâce aux efforts exceptionnels consentis par l’entreprise’’, a-t-il dit.
Pour sa part, la présidente du Haut Conseil du dialogue social du Sénégal, Innocence Ntap Ndiaye, a salué le ‘’résultat fort appréciable’’ des négociations entre le cimentier et la FGTS/B. C’est ‘’un grand succès du dialogue social’’, s’est-elle réjouie dans le communiqué.
Le collège des délégués du personnel de la société C2K Staffing était représenté à la signature du protocole d’accord par Sidya Ndiaye, le secrétaire général de la Fédération générale des travailleurs du Sénégal/B.
MAGAL TOUBA : 3500 AGENTS VONT ÊTRE DÉPLOYÉS POUR UNE BONNE COUVERTURE SANITAIRE
Diourbel, 14 sept (APS) - Le ministre de la Santé et de l’Action sociale Abdoulaye Diouf Sarr assure que les dispositions nécessaires ont été prises par ses services pour une bonne couverture sanitaire du grand magal de Touba, lors duquel 3500 agents vont être déployés.
"Globalement, nous sommes satisfaits et nous pouvons dire que le magal va se faire dans les meilleures conditions parce que toutes les dispositions au plan sanitaire sont en place", a-t-il dit mardi au terme d’une visite qu’il effectuait à Touba dans le cadre des préparatifs du magal 2021 prévu les 25 et 26 septembre prochains.
Cette visite consistait à faire le point sur le dispositif sanitaire mis en place en perspective de cet évènement religieux annuel qui se tient en commémoration du départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur du mouridisme, une des principales confréries musulmanes sénégalaises.
Selon M. Sarr, son département va renforcer les ressources humaines affectées au dispositif sanitaire retenu, avec le déploiement de 3500 agents de santé.
La Pharmacie nationale d’approvisionnement (PNA) par exemple "a pris toutes les dispositions pour que les médicaments ne soient pas une difficulté pour les structures et les postes de santé", s’est réjoui Abdoulaye Diouf Sarr.
Concernant le volet prévention, le service d’hygiène, dont les équipes ont été déjà déployées à Touba, est en train de prendre des dispositions pour assurer ses interventions à l’occasion du magal.
Il en sera de même pour la gestion des urgences médicales par le SAMU national, qui va inaugurer une unité à Touba à l’occasion du magal, a indiqué le ministre.
"Cela permet à cette structure d’urgence de gérer et de se déployer dans le cadre d’une stratégie de proximité", a-t-il relevé.
Pour la deuxième année consécutive, le magal de Touba qui se tient dans un contexte de pandémie, va se dérouler dans le respect strict des mesures barrières.
C’est dans cette optique que le ministère de la Santé et de l’Action sociale "a mis en place 2 millions de masques pour permettre aux pèlerins de disposer de masques nécessaire pour respecter les mesures barrières", a souligné Abdoulaye Diouf Sarr.
LA MISE AU POINT DU MINISTÈRE L’ECONOMIE SUR LES CHIFFRES DE LA PAUVRETÉ À LA UNE
Dakar, 15 sept (APS) – La mise au point du ministère l’Economie sur les chiffres de la pauvreté révélés par l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) est au menu de plusieurs quotidiens reçus mercredi à l’APS.
L’Info parle de ‘’la grande offensive du régime’’ et note que ‘’le ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération nie toute hausse de la pauvreté au Sénégal et parle même d’un recul par rapport à l’accroissement de la population de 2011 à 2018’’.
Le taux de pauvreté monétaire est estimé à 37,8% entre 2018 et 2019, soit une baisse du niveau de pauvreté de cinq points par rapport à 2011 (42,8%), selon l’Enquête réalisée par l’ANSD, soulignant que malgré cette baisse du taux de pauvreté, le nombre de pauvres a augmenté au Sénégal (5 832 008 en 2011 contre 6 032 379 en 2018).
Le Sénégal a réalisé, sur l’initiative de la Commission de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), une enquête harmonisée sur les conditions de vie des ménages (EHCVM) financée par la Banque mondiale (BM).
L’EHCVM est une des composantes principales du programme d’harmonisation et de modernisation des enquêtes sur les conditions de vie (PHMECV) dont l’objectif est de renforcer les capacités des Etats membres de l’union dans la conception, la mise en œuvre, le traitement et l’analyse des données d’enquêtes pour l’évaluation de la pauvreté,
Pour Vox Populi, le ministre de l’Economie, Amadou Hott ‘’relit autrement les chiffres de la pauvré’’. ‘’Il défend les taux de pauvreté et d’extrême pauvreté qui baissent plutôt que la légère augmentation de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté’’, écrit le journal.
Dans un document rendu public, mardi, le ministère de l’Economie indique que ‘’le taux de pauvreté s’est établi à 37,8 % contre 42,8 % en 2011, soit une baisse de 05 points de pourcentage’’.
’’Cette tendance baissière du taux de pauvreté dans notre pays a été observée aussi bien en milieu rural qu’en milieu urbain et pour toutes les 14 régions du pays’’, souligne le département.
Selon le ministère, ‘’les résultats de l’enquête révèlent également que le taux d’extrême pauvreté au Sénégal est passé de 12,2 % à 6,8 % sur la même période’’.
Il relève aussi que ‘’même si le nombre de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté a légèrement augmenté de 200 048 entre 2011 et 2018, il faut reconnaître que cette hausse a été moins importante que celle de la population sénégalaise qui a progressé de 3 205 415 habi- tants sur la même période’’.
Selon le quotidien Kritik, ‘’l’exploitation médiatique de l’enquête de l’ANSD a sorti l’Etat de sa réserve. Amadou Hott, le ministre de l’Economie a jugé utile de rétablir les chiffres pour indiquer que le taux de pauvreté a baissé au Sénégal’’.
Sud Quotidien souligne que ‘’Hott brandit ses chiffres’’. Son ministère, dit le journal, a tenu à préciser que les résultats de la première enquête harmonisée sur les conditions de vie des ménages réalisée au Sénégal ont mis en exergue les efforts du gouvernement dans l’amélioration des conditions de vie des populations.
Il ressort des résultats de l’enquête, selon la note du ministère, que ‘’le taux de pauvreté s’est établi à 37,8 % contre 42,8 % en 2011, soit une baisse de 05 points de pour centage’’.
Pour Walfadjri, ‘’le ministère de l’Economie prend le contrepied de l’Ansd’’. ‘’Les résultats de l’enquête harmonisée sur les conditions de vie des ménages réalisée par l’Ansd, en collaboration avec la Banque mondiale, ont fait l’objet d’une large exploitation faisant croire que la pauvreté a augmenté dans le pays alors qu’en réalité le taux de pauvreté a nettement baissé’’, a opposé le ministère.
Lii Quotidien aussi souligne que ‘’le ministère de l’Economie dément et avance ses chiffres’’.
’’La pauvreté a reculé au Sénégal !’’, s’exclame ainsi Le Témoin qui reprend le ministère de l’Economie. ‘’Le ministère de l’Economie (…) reconnait certes qu’entre 2011 et 2018, 200 000 Sénégalais ont basculé dans la pauvreté, mais il assure que de manière globale, durant la période considérée, cette pauvreté a régressé’’, écrit la publication.
Pour Le Quotidien, ’’le ministère de l’Economie analyse les résultats de l’Enquête harmonisée sur les conditions de vie des ménages (Ehcvm) au Sénégal sous un autre angle’’.