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17 septembre 2025
FILIÈRE MANIOC : THIÈS ATTEND UNE PRODUCTION DE PLUS DE 600.000 TONNES
’’L’année dernière, nous avions plus de 1.300.000 tonnes ; cette année, on attend autant, sinon plus’’, a-t-il dit à l’APS. Selon lui, la région devrait réaliser une production de ’’plus de 600.000 tonnes’’, cette année.
Thiès, 16 sept (APS) - La région de Thiès (ouest) attend cette année une production de plus de 600.000 tonnes de manioc, a indiqué jeudi le président de cette filière, Assane Ndiaye.
’’L’année dernière, nous avions plus de 1.300.000 tonnes ; cette année, on attend autant, sinon plus’’, a-t-il dit à l’APS. Selon lui, la région devrait réaliser une production de ’’plus de 600.000 tonnes’’, cette année.
Il a indiqué en marge d’une remise de tracteurs à des producteurs de la région par le ministre de l’Agriculture, Moussa Baldé, que le manioc ’’se porte très bien’’ dans la région de Thiès, qui représente 70% de la production nationale.
Selon lui, un recensement des producteurs de manioc sur l’étendue du territoire national est en cours, avec l’appui du Fonds national de développement agro-sylvo-pastoral (Fndaps).
Les transformateurs sont aussi concernés par cette opération visant une meilleure lisibilité dans la filière.
Le manioc fait face à des défis de mécanisation, de transformation, de recherche, a-t-il dit.
Pour lui, il faut tendre vers une amélioration des variétés locales de manioc, en les croisant avec d’autres provenant notamment du Ghana et du Nigeria où beaucoup de recherche se font dans ce sens.
La filière travaille déjà avec l’Institut de technologie alimentaire (ITA) sur l’identification des variétés produisant la plus grande quantité de farine, ou celles aptes à produire de l’amidon.
L’Agence nationale de conseoil agricole et rural (ANCAR) et l’Isra, l’Institut sénégalais de recherches agricoles, aident aussi à la dissémination de ces travaux.
Thiès concentre environ 60.000 hectares sur les quelque 86.000 hectares emblavés sur l’étendue du territoire national, a noté Assane Ndiaye.
Selon lui, l’un des avantages du manioc est que son rendement à l’hectare vaut deux à trois fois celui de l’arachide.
S’y ajoute que la récolte peut être retardée d’un an pour attendre que le marché soit plus favorable.
LA CAF PAS ENCORE PRÊTE À PROGRAMMER DES MATCHS EN GUINÉE
Dakar, 16 sept (APS) - La Confédération africaine de football (CAF) a envoyé un courrier au secrétaire général de la Fédération guinéenne de football (FEGUIFOOT) pour lui faire part de son opposition à la programmation de matchs en Guinée, en raison de "la situation politique actuelle" liée au coup d’Etat qui a renversé le président Alpha Condé, le 5 septembre dernier.
"Dans ces circonstances et malgré l’amour et la passion du public pour le football en Guinée, vous comprendrez au vu de la situation actuelle, qu’il est difficile d’envisager l’organisation de rencontres internationales sur le territoire guinéen", indique la CAF.
"La sécurité des acteurs, officiels et spectateurs au stade et dans ses environs est en effet primordiale et non négociable lors des matchs internationaux", souligne l’instance dirigeante du football continental dans son courrier.
Elle ajoute : "Pour ces raisons, nous ne pouvons dans le contexte actuel et ce jusqu’à nouvel ordre, programmer des matchs internationaux en Guinée".
Aussi ceux qui étaient prévus devront se jouer à l’extérieur, indique la CAF qui a annulé le match Guinée-Maroc comptant pour la deuxième journée des éliminatoires de la Coupe du monde au lendemain du coup d’Etat en question.
De même a-t-elle refusé de programmer des rencontres de Coupe de la CAF et de Ligue des champions sur le territoire guinéen.
Ainsi, trois clubs guinéens engagés dans ces compétitions, dont le Wakriya, ont été obligés de jouer leur qualification sur une seule rencontre chez leur adversaire.
L’équipe de Diambars de Saly Portudal a ainsi battu 3-0 le Wakriya, dimanche dernier, en préliminaire de la Coupe de la CAF, se qualifiant du coup pour prochain tour lors duquel elle sera opposée à Enyimba du Nigeria.
En octobre, le Syli national de Guinée va jouer deux matchs éliminatoires contre le Soudan pour le compte des 3-ème et 4-ème journées.
La CAF continue "toutefois d’observer l’évolution de la situation et ne manquera pas de revoir sa position dès que possible".
Un coup d’Etat militaire a mis fin le 5 septembre au pouvoir
du président Alpha Condé, réélu pour un 3-ème mandat en octobre 2020.
MARGARITE ROSALY NDIAYE, ÉLUE PREMIÈRE PRÉSIDENTE DE L’AFMS
Dakar, le 16 sept (APS) - La journaliste Margarite Rosaly Ndiaye a été élue, jeudi, présidente de l’Association des femmes de médias du Sénégal (AFMS), devenant ainsi la première personne à diriger cette structure, a constaté l’APS.
Elue à l’unanimité à l’issue d’une assemblée générale, Margarite Rosaly Ndiaye qui travaille à la DTV, une chaîne de télévision du groupe Excaf, va ainsi présider aux destinées de l’AFMS au cours des deux prochaines années.
"Promouvoir le leadership féminin dans les médias", tel est le thème autour duquel s’est tenue cette assemblée générale à laquelle ont notamment assisté le président du Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias (Cored), Mamadou Thior, et Amadou Kanouté, chef de la Division presse et information du ministère de la Culture et de la Communication.
"L’AFMS, créée en octobre 2020, est une association à but non lucratif œuvrant pour la défense des droits des femmes de médias", rappelle un document remis à la presse. L’association vise également à fédérer ces dernières.
Margarite Rosaly Ndiaye sera notamment secondée par Codou Loum, élue vice-présidente chargée de l’organisation.
MATAR BÂ SOULIGNE LE POTENTIEL DE TRANSFORMATION SOCIALE DES ASC
Thiès, 16 sept (APS) - Le ministre des Sports Matar Bâ a évoqué jeudi à Thiès le potentiel de transformation sociale des associations sportives et culturelles, lors de la 7e Université du "navétane", axée sur l’action citoyenne des ASC au service du développement.
Matar Bâ a procédé à l’ouverture officielle de cette rencontre qui a eu lieu au conseil départemental de Thiès, à l’initiative de l’organisme national de coordination des activités de vacances (ONCAV).
Il avait à ses côtés ses collègues de l’Artisanat, Pape Amadou Ndiaye, et de l’Economie numérique, Yankhoba Diattara.
Pendant deux jours, les responsables des organismes régionaux et départementaux de coordination des activités de vacances (ORCAV et ODCAV) de toutes les régions échangeront sur les voies et moyens de faire participer le mouvement sportif au développement économique et social, via les associations sportives et culturelles (ASC).
Pour Matar Bâ, le mouvement navétane ’’le plus représentatif’’ dans le maillage territorial, a un rôle important à jouer dans le développement économique et social du pays.
Se disant ’’fier’’ du mouvement navétane dont il se réclame, pour avoir été l’un de ses responsables, il a loué sa contribution à la lutte contre la covid-19.
’’L’une des forces des associations réside dans leur capacité à détecter des besoins nouveaux et à y répondre’’, a dit Matar Bâ. Ce qui en fait un levier pour le progrès social.
Il a invité les ASC à initier des actions citoyennes ou à ’’répondre massivement à l’appel des collectivités territoriales’’, en drainant la masse par leur discours.
Il a plaidé pour le renforcement des mécanismes d’assistance, encore ’’embryonnaires’’ , pour un soutien ’’plus prononcé’’ à l’action des ASC, estimant que le potentiel de transformation sociale des associations est ’’sous-exploité’’ au Sénégal, faute de ’’soutien constant’’.
Ce qui devrait passer par une aide plus articulée de la part de l’Etat et des collectivités territoriales.
Plusieurs sujets sont au menu de cette université, dont des thèmes liés à la santé, à l’employabilité, au rôle de la femme et des ASC dans la société, a noté Amadou Kane, président de l’ONCAV.
La rencontre sera sanctionnée par des recommandations adressées aux pouvoirs publics.
M. Kane a souligné la nécessité de former de ’’bons citoyens’’, pour les amener à participer au développement, quelles que soient les ressources dont dispose un pays.
Cette université se tient en marge de l’édition 2021 des phases nationales sportives de l’ONCAV, qui se tiennent depuis le 2 septembre à Thiès.
La cité du rail avait accueilli la première Université du navétane en 2004.
CLASSEMENT FIFA : LES LIONS DANS LE TOP 20 MONDIAL
Dakar, 16 sept (APS) – L’équipe nationale senior de football du Sénégal, grâce à ses deux victoires aux éliminatoires de la Coupe du monde 2022, contre le Togo (2-0) et le Congo (3-1), est restée sur la première place africaine et a progressé dans le top 20 du classement mondial publié jeudi par la FIFA.
En Afrique, outre le Sénégal, le quinté est composé de la Tunisie (25e), de l’Algérie (30e), du Maroc (33e) et du Nigeria (34e).
A la fin de la deuxième phase des éliminatoires en novembre prochain, la FIFA va procéder à un nouveau tirage entre les 10 équipes qualifiées, et le classement va entrer en ligne de compte puisque les cinq premiers ne joueront pas entre eux.
Les barrages de qualification pour la phase finale de la Coupe du monde 2022 prévue au Qatar, dans la zone Afrique, sont programmés en mars prochain.
Le prochain adversaire des Lions du Sénégal aux éliminatoires du Mondial, la Namibie (6 et 10 octobre), occupe la 106e place du classement mondial.
Ce dernier est dominé par un trio constitué de la Belgique, du Brésil et de l’Angleterre, qui a écarté la France de la troisième place à cause des résultats mitigés des Bleus lors de l’Euro et des éliminatoires du Mondial 2022.
VIDEO
JE ME SUIS DÉCOUVERT ARTISTE PENDANT LA DÈCHE
Après avoir claqué la porte de l’école dès la 4è malgré un potentiel qui aurait pu le conduire loin, Ibrahima Mbaye se retrouve chômeur. Un statut quelque peu humiliant pour un jeune aussi intelligent. Très vite, un talent dormant en lui se révèle.
Peut-on réussir dans le showbiz sans un bon carnets d'adresses, sans des sacrifices, sans les bras longs? Pour certains c'est impossible. Mais ce n'est pas le cas de Corvo Phenomeno, de son vrai nom Ibrahima Mbaye. Invité d’AfricaGlobeTv et AfricaGlobe.net, Le jeune artiste Corvo Phenoméno se prête volontiers et sans détour à nos questions dans cette entrevue exclusive. Au menu, les raisons de son renoncement à l’école, sa kyrielle de petits boulots, ses débuts dans la musique et ambitions, découvrez davantage cette petite étincelle de la scène musicale sénégalaise.
Artiste chanteur, auteur compositeur, c’est en période de dèche que les dieux de la musique se sont révélés à lui. Après avoir claqué la porte de l’école dès la 4è malgré un potentiel qui aurait pu le conduire loin, Ibrahima Mbaye, se retrouve chômeur. Un statut quelque peu humiliant pour un jeune aussi intelligent. Mais il se savait mélomane. Et la musique la musique son unique drogue. Éclectique, il en consomme de longues heures de musiques diverses et variées. Il se préparait à une carrière musicale sans s’en apercevoir. Il découvre des artistes de renom comme le sénégalo-américain Akon ou l’Italien Éros Ramazzotti, les Ivoiriens Alpha Blondy Tiken Jafakoly, entre autres.
Confronté aux affres du chômage et se sachant déjà mélomane, il s’est dit pourquoi pas ? Le jeune prodige décide alors de se lancer timidement. Mais Il doit ménager sa mère qui ne voit aucun avenir dans la musique si ce n’est de l’incertitude à bâtir une vie digne et respectable. Mais en évoluant, sa mère finira par comprendre et lui donne son onction Corvo Phenomeno trace petit à petit son chemin. Que ce soit en tant que mélomane comme chanteur, Ibrahima Mbaye reste éclectique : il ne se met pas de barrières, pas de cloisons. Juste laisser libre cours à ses sens. Il embrasse et toutes sorte de musique. Conscient de son potentiel, il entend créer son pro
LA CONTRE-ATTAQUE DE Y’EN A MARRE
Le mouvement dont deux des membres sont actuellement empêtrés dans une affaire de trafic de faux passeports, a dénoncé ce jeudi un simulacre de justice de la part du pouvoir afin de casser les activistes
Le mouvement Y’en a marre s’est prononcé pour la première fois sur l’affaire de trafic de passeports dans laquelle deux de ses membres (Kilifeu et Simon) ont été envoyés en prison. En conférence de presse, Alioune Sané et ses camarades ont indiqué que ce qui est en train de se passer dans cette affaire est « un simulacre de justice ». « Nous comprenons l’indignation des Sénégalais, indique le Coordonnateur du mouvement. Je dois aussi vous dire que la posture du mouvement n’a jamais changé. S’agissant de ce dossier, nous attendons que la justice fasse son travail. Mais ce qui est en train de se passer est un simulacre de justice ».
Pour Alioune Sané, cette affaire qui vise ses deux comparses est une diversion du gouvernement pour empêcher qu’on se focalise sur le cas des députés incriminés dans une affaire de trafic de faux passeport : « L’affaire Kilifeu est un contre-feu par rapport à la situation des députés qui ont été cités dans l’affaire des passeports diplomatiques. La part de manipulation est réelle. Et cette auto-saisine sélective du procureur est aussi à dénoncer ». A en croire le mouvement Y’en a marre, il a été retenu le délit d’escroquerie et que le dossier devait être jugé, ce jeudi, devant le tribunal des flagrants délits de Dakar. C’est à la dernière minute qu’ils ont appris que la donne a changé.
par l'éditorialiste de seneplus, pierre sané
LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉ ET L’INCONGRUITÉ D’UNE BATAILLE DE CHIFFRES
EXCLUSIF SENEPLUS - La pauvreté, c'est angoisse, détresse, peur au ventre, mort, négligence, mépris. Au-delà des chiffres. Blâmer une victime pour le sort infligé par la société est une vielle technique de domination
Appelons-le Mansour. Mansour habite avec sa famille dans la grande banlieue de Dakar. Il partage une concession avec 3 autres familles tout aussi démunies les unes que les autres. Mansour a été maçon, mais un accident du travail a entraîné la perte de son bras droit. Il n’a jamais reçu de compensation de qui que ce soit. Il ne sait même pas s’il a droit à quoi que ce soit. Mansour est analphabète. Tous les matins, Mansour quitte le domicile familial pour aller chercher de quoi mettre au moins un repas quelque modeste qu’il soit dans le bol familial. Maintenant, imaginez l’angoisse de Mansour quand il quitte sa femme et ses enfants. S’il rentre bredouille, sa famille sera privée de nourriture comme la veille. Pouvez-vous seulement imaginer cette angoisse au quotidien sans perspective de changement.
Maintenant, imaginons Aïssatou. Elle a 14 ans et vit dans une famille pauvre aux environs de Ourossogui. Son père vient de se faire voler son bétail et la police s’est révélée impuissante à appréhender les voleurs et à lui restituer son bien. La famille privée de son seul bien subit avec dignité les affres de la pauvreté. Se présente alors un parent éloigné âgé de 80 ans qui souhaite prendre Aïssatou en mariage. Imaginons la détresse de cette enfant à qui on impose un tel sacrifice pour tirer sa famille de la pauvreté. Il va falloir qu’elle arrête l’école, qu’elle enterre tous ses rêves d’élévation sociale, qu’elle rejoigne une famille polygame ou au mieux elle servira de boniche sans compter les grossesses précoces. On lui aura volé son enfance.
Intéressons-nous à Samba. Samba est talibé et vit dans les rues de Kolda. Quand en fin de journée il n’a pas pu récolter suffisamment de pièces de monnaie pour son maître, il dort dans la rue par peur des punitions. Mais il dort la peur au ventre parce qu’il a déjà subi deux viols. Samba a 7 ans. Il n’a jamais compris pourquoi des adultes de l’âge de son père l’avaient sodomisé. Maintenant il a peur des adultes et s’enfuit à la moindre marque de sollicitude de la part d’un adulte. Évidemment, il ne mettra jamais les pieds dans un commissariat de police bien qu’il soit en mesure d’identifier ses bourreaux. Qui l’écouterait ?
Plus loin dans le département de Bakel, Oulimata a perdu ses eaux et s’apprête à accoucher de son 6e enfant, mais le village ne dispose pas d’ambulance et le centre de santé est à des kilomètres. Aucune voiture dans le village. Son mari décide de la transporter à bord d’une charrette. Oulimata est morte pendant le transfert. Elle avait 34 ans. Elle laisse derrière 5 enfants en bas âge et un mari éploré à qui avec sollicitude on dira que c’est la volonté divine. Comment peut-on lui dire ça ? Qu’est-ce que le Tout Puissant a à voir avec une politique publique qui ignore les besoins des plus démunis ?
C’est ça la pauvreté : angoisse, détresse, peur au ventre, mort, négligence, mépris. Au-delà des chiffres ! Le débat sur les chiffres est pathétique.
Pour combattre la pauvreté, j’avais suggéré à l’UNESCO où je coordonnais le programme de lutte contre la pauvreté trois approches :
1.D’abord, donnons la parole aux pauvres. Écoutons-les. Personne ne connaît mieux qu’eux les conditions qu’ils affrontent, les contraintes auxquelles ils font face et les solutions qui pourraient améliorer leur sort. Mais ils demeurent invisibles et inaudibles. Ils sont des statistiques et tout au plus objets de projets et en attente de salvation.
2.Informons-nous des expériences qui ont réussi qu’il s’agisse de politiques publiques ou de projets. La Banque mondiale et le FMI n’ont jamais réussi à éliminer la pauvreté dans quelque pays que ce soit. Au contraire, leurs politiques ont contribué à accroître et approfondir la pauvreté. Malgré leur propagande, ils n’en ont rien à cirer de la pauvreté en Afrique. La prochaine fois que vous rencontrerez un expert de la Banque mondiale et du FMI, demandez-lui de vous citer le nom d’un seul pauvre qu’il aura rencontré. Par contre la Chine a réussi à mettre fin à la pauvreté. Mettons-nous donc à l’écoute de la Chine plutôt que de ces mystificateurs de la Banque.
3.Enfin, traitons la pauvreté comme une violation des droits humains et qu’il soit dans l’obligation des États d’y mettre fin. Comme c’est le cas pour la torture ou l’esclavage.
- La pauvreté n’est pas une fatalité contrairement à ceux qui avancent qu’il y a toujours eu des pauvres, il y en aura toujours : Faux. L’Europe avant la Chine a mis fin à une pauvreté chronique multiséculaire par le biais de politiques sociales appropriées ;
- D’autres nous bassinent que la pauvreté : "c’est une question de malchance dépendante d’où vous êtes nés, mais avec la formation la capacity building vous serez équipés pour vous en sortir. Sinon, ce sera de votre faute : Faux. Blâmer une victime pour le sort infligé par la société est une vielle technique de domination. Basta.
- La pauvreté résulte de politiques publiques visant une distribution inéquitable de la richesse nationale et mondiale. Délibérément.
J’ai longtemps plaidé pour que la pauvreté soit combattue comme une violation des droits humains. Ceux que ça intéresse pourront trouver sur Google et Amazon les 4 ouvrages que j’ai édités et publiés (Poverty as a violation of Human rights). L’intérêt de cette approche, c’est qu’il exonère le pauvre qui devient une victime créditrice de droits vis-à-vis de l’État et de la communauté internationale.
Toujours dans le même ordre d’idées à Rome lors de la conférence plénipotentiaire de l’adoption des statuts du Tribunal pénal international, nous nous sommes battus mes collègues NGOs et moi pour que soient inclus dans les statuts du nouveau Tribunal, la violation des droits sociaux économiques et culturels. Ce combat doit continuer.
À partir du moment où la pauvreté devient une violation des droits humains, ça ouvre l’accès aux tribunaux nationaux et internationaux avec l’obligation d’identification des responsables et des coupables putatifs. Oui, il y a des avenues pour sortir de la pauvreté.
L’Equipe nationale féminine de basket va effectuer aujourd’hui sa première séance d’entraînement sur le sol camerounais, en direction de l’Afro - basket 2021 qui s’ouvre ce samedi. Arrivées dans la soirée du mardi, les Lionnes vont finalement prendre leurs marques en début d’après-midi au Palais des Sports de Yaoundé. Lieu où les vice-championnes d’Afrique ont remporté leur dernier titre continental, en 2015. Les tests Covid-19 ont différé la première séance qui était prévue hier.
En effet, Le Quotidien a appris que la délégation sénégalaise a dû attendre assez longtemps pour recevoir les résultats des tests Covid-19 effectués à leur arrivée dans la capitale camerounaise. A noter que pour leur premier match, les vice-championnes d’Afrique jouent contre la Guinée, ce samedi au Palais des Sports de Yaoundé. Un pays éliminé lors des qualifications et qui a bénéficié de la Wild Card de la Fiba-Afrique pour participer à cette 25e édition.
Parmi les favoris de la présente édition, le Sénégal ambitionne d’être au moins sur le podium, après avoir perdu la dernière campagne africaine à domicile face au Nigeria. Une équipe composée en grande partie des joueuses qui ont remporté la dernière édition et qui est considérée d’ailleurs comme la principale favorite de la présente édition. A l’image de celle des Hommes, la formule de championnat reste la même.
Les premiers des quatre groupes se qualifieront directement pour les quarts de finale. Les deux derniers de chaque groupe passeront par un tour qualificatif pour rejoindre les quatre premiers qualifiés
FORUM MONDIAL DES CONTEURS, ZOUMBA SOW REPRESENTERA LE SENEGAL
Le conteur saint-louisien, Zoumba Sow, représentera le Sénégal pour la deuxième fois consécutive, à la 21e édition du Forum mondial des conteurs prévue du 22 au 30 septembre dans l’émirat de Sharjah aux Emirats Arabes Unis
Le conteur saint-louisien, Zoumba Sow, représentera le Sénégal pour la deuxième fois consécutive, à la 21e édition du Forum mondial des conteurs prévue du 22 au 30 septembre dans l’émirat de Sharjah aux Emirats Arabes Unis, a appris l’Aps auprès de l’artiste. «Sharjah, c’est la Ldc (Ligue des Champions) des conteurs ou carrément notre Mondial, c’est la référence première pour tous les tenants du verbe et de l’oralité», a dit le professeur-artiste cité dans un communiqué reçu à l’Aps.
Zoumba ajoute qu’ «il faudra bien qu’un jour, à l’instar des maghrébins, nos journalistes déplacent des équipes pour valablement couvrir nos participations, comme pour certains sports». A l’en croire, cette opportunité permettra de «mon trer aussi les charmes de Bou ki et Leuk à ceux qui nous montrent leurs ours et leurs dauphins».
Cet évènement majeur, organisé régulièrement par le Sharjah Institute for heritage, en présence effective de sa Majesté l’Emir de Sharjah, rassemble des centaines de conteurs venus du monde entier, honore et récompense chaque année les efforts quotidiens de ces maîtres du verbe qui entretiennent le riche patrimoine de leur oralité, renseigne-t-il. «Un patrimoine véritable, quel qu’en soit le contexte, ne meurt jamais», soutient le conteur saint-louisien, estimant que «même la pandémie n’a pu empêcher en 2020 la tenue de la 20e édition».
En effet, explique-t-il, «l’émirat de Sharjah nous a encore fait participer en ligne, avec de belles vidéos de nos histoires mais pour un narrateur, rien ne saurait remplacer le contact direct avec l’auditoire, et l’ambiance de la plus belle des diversités dans la féerie de Sharjah et de tout l’Orient».
Le thème de cette 21e édition étant exclusivement consacré aux contes animaliers, Zoumba jouera en anglais, avec musique et danse, trois spectacles de contes qui figurent d’ailleurs dans son dernier livre Le Petit Filao - De contes en Poèmes. En 2019, il avait déjà gagné le magnifique trophée de la Lampe magique de Aladin.