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21 juin 2025
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L'ENTRÉE RÉUSSIE DE BIDEN SUR LA SCÈNE EUROPÉENNE
Au menu de Point USA cette semaine : le sommet UE-États-Unis, la recontre entre le président américain et son homologue russe, Vladimir Poutine, la perte du pouvoir en Israel par Benjamin Netanyahou
Joe Biden n’a pas raté son entrée sur la scène internationale : au G7, à l’OTAN, à l’Union européenne, il a répété, à leur grand soulagement, que l’Amérique était de retour et derrière eux.
Clou de sa tournée, sa rencontre avec Vladimir Poutine à Genève : pas d’annonce spectaculaire, mais le début peut-être d’un dialogue plus apaisé entre les deux pays. L’avenir le dira, mais les deux dirigeants ont qualifié leurs discussions de « constructives ».
Israel : Bye Bye Bibi…Après 12 ans au pouvoir, Benjamin Netanyahou est détrôné. Un nouveau gouvernement a été formé, mais tiendra-t-il la route ? Il est composé d’une coalition hétéroclite dirigée par un représentant de l’extrême droite et comprenant pour la première fois un ministre islamiste.
Analyse de ces trois sujets avec Jean-François Sesnec, politologue à l’Atlantic Council.
Tourisme : Les milliardaires fatigués d’aller se détendre aux Maldives, à Tahiti, ou autres lieux exotiques, ont trouvé une nouvelle destination : l’espace.
Nouvelle édition de Point USA, une émission hebdomadaire qui s’adresse plus particulièrement à un public francophone et francophile, avec pour objectif de discuter en français de l’actualité américaine en compagnie de René Lake, analyste politique et directeur de presse, Dennis Beaver, avocat et chroniqueur juridique à Bakersfield, en Californie, et Herman Cohen, ancien secrétaire d’Etat adjoint américain. La présentation est assurée par Claude Porsella et la réalisation et le montage par Serge Ndjemba.
"Point USA" est une émission de French Buzz TV, basée à San Francisco en Californie.
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OBJECTION AVEC MALICK NDIAYE
Le sociologue réagit à l'actualité sociopolitique nationale au micro de Baye Omar Gueye sur Sud FM
Le sociologue réagit à l'actualité sociopolitique nationale au micro de Baye Omar Gueye sur Sud FM.
KAOLACK A REÇU PLUS DE 80 % DE SON QUOTA DE SEMENCES
Le Directeur régional du développement rural (DRDR) de Kaolack, Souleymane Diop, a fait état d’une bonne préparation de la campagne agricole dans cette partie du pays
Kaolack, 13 juin (APS) – Le Directeur régional du développement rural (DRDR) de Kaolack, Souleymane Diop, a fait état d’une bonne préparation de la campagne agricole dans cette partie du pays, en assurant par exemple que 8.102 des 10.027 tonnes de semences d’arachide prévues pour la région avaient déjà été mises en place, correspondant à un taux de 80, 8 %.
"La campagne agricole 2021-2022 se prépare dans l’ensemble de la région de Kaolack. Les mises en place se déroulent normalement. Pour l’arachide, sur le quota global de 10027 tonnes de semences réservées à la région 8102 tonnes ont été déjà reçues, soit un taux de mise en place de 80, 8%’’, a-t-il déclaré lors d’un entretien avec l’APS.
Il a assuré que les notifications de planning de mise en place des semences ont d’ailleurs déjà été reçues par les différents acteurs dès le mois d’avril dernier.
"Les arrêtés portant création des commissions régionales, départementales et locales de supervision, de contrôle et de suivi des opérations de mise en place et de session de ces intrants sont déjà pris’’, a fait savoir M. Diop.
Pour l’heure, a-t-il ajouté, le taux de cession est de 24 % dans la région de Kaolack, ce qui représente 1.932 tonnes de semences déjà vendues.
Dr Souleymane Diop a, dans le même temps, souligné que les stocks de semences disponibles avaient été contrôlés sur la base d’échantillons prélevés pour des analyses et certifications par le laboratoire de la DRDR.
S’agissant du riz, il a dit que 110 des 334 tonnes de semences avaient déjà été mises en place, correspondant à un taux de disponibilité de 33 %.
Le DRDR a par ailleurs révélé qu’à l’exception du maïs dans la localité de Guinguineo où 12 tonnes y ont déjà été acheminées, les mises en place tardaient encore dans les autres zones en raison du stockage de l’arachide dans les magasins.
La région de Kaolack a enregistré mardi ses premières pluies, avec 1, 2 mm prélevés sur la station météorologique de Kaolack et 20 mm à Wardiakhal, dans le département de Guingunéo, a-t-on appris de la DRDR.
‘’La météo avait prédit un hivernage précoce à normale avec une pose pluviométrique un peu longue. Je conseille donc aux producteurs de considérer cette première pluie comme une alerte et d’attendre des pluies utiles avant de semer l’arachide", a indiqué M. Diop.
3 JOURS SANS DÉCÈS
De 74 hier, les nouvelles contaminations ont connu une légère baisse, chutant à 71, ce dimanche, 20 juin, sur 1899 tests réalisés, soit un taux de positivité de 3,74%, d’après le bulletin épidémiologique du ministère de la Santé et de l’Action sociale
De 74 hier, les nouvelles contaminations ont connu une légère baisse, chutant à 71, ce dimanche, 20 juin, sur 1899 tests réalisés, soit un taux de positivité de 3,74%, d’après le bulletin épidémiologique du ministère de la Santé et de l’Action sociale. Le document fait état de 27 contacts suivis, aucun cas importé et 44 issus de la transmission communautaire.
Dakar en compte 36, contre 43 hier, dont sept aux Maristes, trois à la Cité Sonatel et à Ouest-Foire ; deux aux Almadies, à Amitié 1, à Mermoz et à Yoff ; un à la Cité Alioune Sow, à la Cité Asecna, à la Cité Fadia, à Dalifort, à Gueule Tapée, aux Mamelles, à la Médina, à Ngor, à Nord-Foire, aux Parcelles Assainies, au Point E, à Sacré Cœur, à Sangalkam, à la Sicap Baobab et à Zac Mbao.
Les autres régions en recensent huit ce matin contre deux hier dont trois à Pété, deux à Thiès, un à Kolda, à Popenguine, et à Sédhiou.
58 patients, contre 60 hier, suivis ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris contre sept cas graves pris en charge dans les services de réanimation.
Par contre, aucun décès n’a été répertorié au Sénégal ces dernières 72 heures.
A ce jour, 42 404 cas ont été déclarés positifs dont 40 875 guéris, 1 158 décédés et donc 370 patients sous traitement, contre 357 hier.
Les services d’Abdoulaye Diouf Sarr informent, par ailleurs, que 489 950 personnes ont été vaccinées depuis le démarrage de la campagne de vaccination anti Covid-19 en février dernier.
par Jean-Baptiste Placca
DES DIRIGEANTS DIGNES DU FOOTBALL AFRICAIN
Macky Sall a coupé l’herbe sous le pied à Augustin Senghor et Matar Ba en recevant Sadio Mané. Le président sait, mieux que son ministre et le président de la Fédération, ce que le joueur de Liverpool apporte au Sénégal
Pourquoi donc les ministres et autres responsables de fédérations chargés de l'encadrement des disciplines sportives, en particulier du football, en Afrique, ont-ils tant de mal à accepter que les joueurs les rappellent, quand il le faut, à leurs devoirs ?
C’est un fils du pays qui revient sur sa terre natale, pour se rendre utile. Et on peut dire que jusqu’ici, il s'y est plutôt bien pris. Sa franchise, par contre, lui vaut par moments des inimitiés. Et pourtant, vous estimez, Jean-Baptiste Placca, qu’il n’a pas tort, et que ce sont plutôt ceux qui l’accusent qui devraient se remettre en cause. Pourquoi, selon vous, a-t-il raison de dénoncer ?
C’est après avoir affronté la Zambie, première des deux rencontres amicales de l’équipe nationale, que Sadio Mané, l’ailier sénégalais de Liverpool, a déploré l’état très moyen de la pelouse du Stade Lat Dior de Thiès et surtout, la coupure de courant qui a plongé le vestiaire dans le noir et obligé les joueurs à attendre pour reprendre le match quarante-cinq minutes, au lieu du quart d’heure réglementaire.
Me Augustin Senghor, président de la Fédération sénégalaise de football, tout en prétendant accepter les critiques pour avancer, a rétorqué que l’on n’était pas à Liverpool, Manchester City, Chelsea ou Naples.
Le footballeur n’a pas dit que cette pelouse ou la coupure d’électricité portaient atteinte à son prestige de grand joueur. Non, il a dit qu’une pelouse dans l’état de ce que proposait le Stade Lat Dior n’est pas à la hauteur du rang du Sénégal, « nation de football ».
Plus d’un an après les accords signés entre l’UEMOA et la France pour réformer le franc CFA, Paris s’apprête à restituer 5 milliards d’euros des réserves du Trésor français à la BCEAO. Où en est-on ?
Jeune Afrique |
Marie Toulemonde |
Publication 20/06/2021
Plus d’un an après les accords signés entre l’UEMOA et la France pour réformer le franc CFA, Paris s’apprête à restituer 5 milliards d’euros des réserves du Trésor français à la BCEAO. Où en est-on ? Qu’est-ce qui a réellement changé ? Réponses en infographies.
Après des mois de discrètes concertations, le président ivoirien Alassane Ouattara et son homologue français Emmanuel Macron avaient créé la surprise en annonçant, le 21 décembre 2019 à Abidjan, une importante réforme du franc CFA, cette monnaie commune aux huit États membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) si souvent taxée d’être un symbole du néocolonialisme. Ces accords prévoyaient notamment la suppression du très controversé compte d’opérations, qui imposait de centraliser la moitié des réserves de change à la Banque de France et l’adoption d’un nouveau nom pour la devise : « eco ».
Si l’annonce de la restitution, ce 5 mai 2021, d’une partie des réserves de change à la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) marque une avancée concrète dans la mise en œuvre des accords, la route vers la suppression du polémique terme « franc CFA », initialement prévue pour 2020, semble encore longue. Jeune Afrique fait le point en infographies.
EXCLUSIF SENEPLUS #SilenceDuTemps – En me levant, mon premier geste, c'est de tirer le rideau de ma chambre et d'apprécier l'horizon qui hélas n'est pas fameux depuis des mois à Dakar. Le Covid-19 n'a pas chassé la pollution et tous ses problèmes
#SilenceDuTemps – Ce matin après avoir gentiment demandé à papi viou d'aller faire un tour... ailleurs, je me suis mise à faire un peu de ménage. Odile ne vient plus qu'un jour sur deux. Et après avoir fait mon lit, je me suis lancée dans le ménage de notre Salle De Bains (SDB). Me voilà à 4 pattes, question de protéger mon gentil et fragile dos, autour de la cuvette des WC. Il y a quelques jours déjà je disais à Viou, qu'après 16 ans de bons et loyaux services cette chaise pourrait être changée d'autant que j'y remarquai des taches qui me paraissaient indélébiles. Mais quand j'y suis allée avec mon énergie, grande énergie d'ailleurs, car depuis quelques jours je me suis remise au yoga, et pas celui du coach inaccessible, mais bien celui de Srisri je ne sais plus, yoga respiration, un plaisir. Or donc comme dirait mon pote Léo, j'ai frotté persuadée que c'était l'usure du temps et j’ai frotté encore et devinez quoi ?
Bon, c'est vrai que la mère Odile ne voit pas bien et refuse les lunettes que nous lui avons prises de force après 2 visites chez l'ophtalmologiste... Coquetterie ou ignorance, I don't know !
Et pour pallier tout, nous lui avons collé une adjointe, mais apparemment sans grand succès…
Tiens papi viou est arrivé tel un pêcheur lebou les bras chargés ; « mais où donc vais-je mettre toute cette pêche », n'ai-je pas eu l'idée de dire tout haut et surtout j’ai plus beaucoup de sacs congélation.. Alors système D ! J’ai d'abord fait comme ma poissonnière et donc coupé la queue dépassant et pour fermer hermétiquement j’ai pris le gros rouleau de scotch celui qui sert à faire les tupperware remplis de "tiep'u wekh à la M." prêt à voyager. J'espère que ça va tenir…
En allant me laver à la SDB, j'ai fortement éternué plusieurs fois et Viou était au téléphone, son interlocuteur s'est inquiété de qui éternuait comme çà, avec tout ce que cela veut dire par les temps qui courent.
En prenant des nouvelles de mon amie et sœur Mamilou, on s'est bien marrée en se quittant en disant qu'on avait heureusement WhatsApp, mais que nak dit-elle « celui de family mamina va si vite... » Et moi de penser si elle voyait celui des vadrouilleurs elle serait par terre ; ouh les vadrouilleurs ça va vite dé. Et puis je n'en peux plus de tous les posts hilarants.
Bon, viou n'a toujours pas vu de changement dans la SDB et j’attends avec impatience ce petit moment si agréable de me servir un petit verre de punch à la vanille que j'ai fait il y a des années sans jamais y toucher... Il est délicieux, j'y ai rajouté un excellent rhum de Cuba, il était trop doux à mon goût. À la santé de corona aytcha.
JOUR 2
En me levant, mon premier geste et pas à cause de M. Covid, c'est de tirer le rideau de ma chambre et d'apprécier l'horizon qui hélas n'est pas fameux depuis des mois à Dakar. Peu de différence entre ciel et mer, hélas le Covid-19 n'a pas chassé la pollution et tous ses problèmes avec. On va donc continuer de faire avec. De toute façon aujourd'hui j’ai à faire avec mes cours à reprogrammer. Comme il n'y aura plus de biennale et c'est dommage, car on commençait à s'amuser avec nos deux programmes, dont le carnaval des identités architecturales de Dakar. Imaginez-vous des masques à porter comme l'Afrique a su en produire et qui ressemble à la Foire, la gare de Dakar, le building communal, le building Maginot, le Musée Senghor, la baraque en bois de la Médina ou le Benténier géant du quartier Mbot lebou...aux sons de Assiko, de Goumbé dansés par les danseuses de Yoff, de la fanfare, de la capoiera... Carnaval allant çà et là dans les rues de Dakar.
Il me faut abandonner en plein vol le carnaval et réorienter le semestre et vers quelque chose du genre la mutation de l'arbre dans Dakar depuis les années 60... Et on travaille via les réseaux sociaux. D'ailleurs je me suis fait moquer par les étudiants lors de notre réunion du conseil pédagogique du collège de crise Covid-19 le lundi 16 mars. Lorsqu'il s'est agi de faire le tour des outils utilisés pour communiquer, j’ai dit Skype ce qui a fait rigoler les représentants des étudiants et je ne sais vraiment pas pourquoi, Skype me semble pourtant bien moderne. Petite pause pour ma séance de yoga respiration, que j'espère continuer après le Covid tant cela me fait du bien. La chanson "Sound of silence" qui passe au générique du film offert par une chaîne de TV vient me sortir de mes 10 minutes de relaxation en fin de séance, il n'y a pas de hasard, non ?
Et je reprends mon travail de profs une oreille baladeuse vers les musiques de ce film dont je n'ai pas retenu le nom, mais des musiques qui me replongent dans mes années 70, peut-être même 69, Venus, ohlala "I'm your fire, at your desire...", que l'on chantait à tue-tête, Aïcha dira sûrement : "je me revois au Caveau ou au 732 en début de soirée aux heures permises par les parents, de 7 à 9 ! Que de souvenirs…
Le temps passe si vite lorsque nous sommes attablés devant nos ordinateurs en oubliant de bousculer Odile qui par temps de Corona oblige, doit rentrer à 16 h au plus tard. Il est 18.30, Y. ma fille nous fait peur « il n'y a plus de taxi sur la place… » ; on s'emballe et finalement le journaliste qui a le sésame pour braver le couvre-feu va la déposer chez elle. Moment de panique réelle, les vidéos qui tournent en boucle sur les réseaux sociaux depuis hier montrant les flics bastonnés ceux qui ne respectent pas le couvre-feu auront fini par user nos nerfs. Preuve que ma réserve de yoga est loin d'être suffisante. Hier soir nous avons longuement parlé avec notre parisien de fils en fait, c'est lui qui nous a appelés comme tous les jours pratiquement depuis qu'il est confiné dans son appartement nous échangeons et hier cela ressemblait beaucoup à du dakhi'kor pardon dakhi' covid…
Alors plutôt en rire. Et en tout cas nous ici en avons ri de ces parisiens fuyant vers des horizons meilleurs pour éviter le confinement, emportant avec eux Covid et « caillassés » par les... autochtones furieux de les voir débarquer, pensant se mettre à l'abri ou plutôt en vacances quand cela brûle partout même dans les campagnes.
Ah ! ces parisiens qui voudraient qu'on les plaigne, par ce que, aujourd'hui leurs quotidiens de confinés va être douloureux puisque même dire bonjour à son voisin de palier n'est pas dans leur habitude, il leur faudra gérer leur individualisme et tutti quanti... Et que donc pourquoi les plaindre puisqu'ils ne sont que le résultat de ce qu'ils ont construit depuis... Bien entendu, grande opposition avec mon fils si parisien. Cet épisode Covid-19 devra leur apprendre à vivre autrement et le NTP (nouveau type parisien) devra se construire de cette terrible crise, mais pas que lui de toute façon. Nous tous, chacun à notre niveau.
Et pour finir, j'accepte par ces temps de réaménagement à la maison de servir le repas dans les plats de cuisson, ce que j'ai très souvent refusé, détesté même. Comme quoi tout est possible.
Dans le cadre du projet d’écriture #SilenceDuTemps, retrouvez tous les dimanches sur SenePlus, le « Journal d’une confinée » d’Annie Jouga.
Annie Jouga est architecte, élue à l’île de Gorée et à la ville de Dakar, administrateur et enseignante au collège universitaire d’architecture de Dakar. Annie Jouga a créé en 2008 avec deux collègues architectes, le Collège universitaire d’Architecture de Dakar dont elle administratrice.
L'armée française reconnait la mort accidentelle de 7 civils dans ses opérations de lutte contre les djihadistes au Sahel, mais une équipe de journalistes a pu montrer que le nombre est plus important
L'armée française reconnait la mort accidentelle de 7 civils dans ses opérations de lutte contre les djihadistes au Sahel, mais une équipe de journalistes a pu montrer que le nombre est plus important. L'enquête a été publiée en Allemagne dans le magazine Der Spiegel. Notre correspondante, Patricia Huon, y a pris part.
CES RÉGIONS OÙ LES POPULATIONS RECHIGNENT À LA VACCINATION
Les 20.000 doses d’AstraZeneca en souffrance à Diourbel sont distribuées aux régions de Dakar, Thiès et Saint-Louis considérées comme de bons élèves en vaccination contre la Covid-19. Kaffrine, Kédougou, Sédhiou et Diourbel sont très loin du compte
Les populations ne se bousculent pas devant les points de vaccination dans la région de Diourbel. La conséquence, un stock de 20.000 doses est en souffrance dans les lieux de conservation. D’ailleurs, ces doses ont été acheminées vers les régions où il y avait plus de candidats à la vaccination. « Sur les 30.000 doses de Diourbel, 20.000 ont été redéployées vers les régions de Dakar, Thiès, Saint-Louis, Tambacounda, Kolda et Fatick », informe le Directeur de la Prévention, le Dr Ehadj Mamadou Ndiaye, au cours d’un entretien. Contrairement à Diourbel, les régions de Fatick, Kaolack, Dakar, Saint-Louis ont obtenu des taux satisfaisants de couverture vaccinale. L’analyse des données collectées par les services du Ministère de la Santé et de l’Action sociale confirme qu’en plus de Diourbel, on est encore très loin du compte à Kaffrine, Kédougou, Tambacounda et Sédhiou.
Le faible taux de vaccination a été examiné au niveau central lors d’une réunion organisée par le Ministère de la Santé et de l’Action sociale. C’est ainsi que le département ministériel a suggéré de revoir les stratégies de communication en tenant compte des réalités locales. Cette option semble produire les effets escomptés dans bien des localités.
« À Sédhiou, le gouverneur et le médecin-chef de région ont fait des démarches en convainquant les populations. Et les choses sont en train de bouger. Il faut continuer de discuter avec les populations en essayant de les convaincre pour qu’elles acceptent la vaccination », a indiqué le Directeur de la Prévention.
Le Dr El Hadji Mamadou Ndiaye écarte toute rupture dans le moyen terme. D’autant plus qu’après la dernière dotation de 184.800 doses du vaccin AstraZeneca, le Sénégal attend, en fin juillet, une importante quantité de doses de vaccins. « Nous pensons que jusqu’à la fin juin, les gens vont se vacciner correctement parce que nous attendons une nouvelle commande de doses de Sinopharm qui pourrait arriver au début du mois de juillet », a annoncé le Directeur de la Prévention. Selon lui, à la fin de l’année, des vaccins Johnson & Johnson, AstraZeneca et Sinopharm seront réceptionnés. Ces acquisitions réduiront donc les risques d’interruption du processus de vaccination.
La recherche de l’immunité collective sera plus efficace si elle est combinée au respect des mesures barrières. D’autant plus que tous les vaccins anti-Covid-19 n’ont pas un taux d’efficacité de 100%. « Nous invitons les Sénégalais à se laver régulièrement les mains avec de l’eau et du savon ou avec du gel hydro-alcoolique, à respecter la distance physique et à porter le masque. Nous n’avons pas, pour le moment, un seul vaccin qui a un taux d’efficacité de 100 %. Le sujet qui ne respecte pas les mesures barrières court le risque de contracter le virus », argumente le Dr Ndiaye.
L’autre aspect à prendre en considération, aux yeux du Directeur de la Prévention, c’est la circulation des variants qui peuvent ne pas être sensibles aux vaccins homologués par l’Oms et en cours d’utilisation.
DES EXPERTS INVITENT L’UA ET SES ÉTATS MEMBRES A SOUTENIR LE PLAN DU MAROC
Le plan d’autonomie du Sahara, élaboré par le Maroc, suscite des réactions positives dans certains milieux intellectuels au Sénégal.
Le plan d’autonomie du Maroc pour le Sahara est jugé «crédible, sincère et réaliste» par de nombreux experts, personnalités politiques, membres de la Société civile, universitaires, anciens diplomates, anciens militaires des forces onusiennes de maintien de la paix et autres. Ces derniers appellent l’Union africaine (Ua) et ses États membres à soutenir l’initiative du royaume chérifien.
Le plan d’autonomie du Sahara, élaboré par le Maroc, suscite des réactions positives dans certains milieux intellectuels au Sénégal. C’est ce qui a été noté lors du séminaire organisé par l’Institut panafricain de stratégies (Ips) du Dr Cheikh Tidiane Gadio le mercredi 16 juin 2021 et portant sur le thème «Penser la question du Sahara et promouvoir des solutions innovantes».
Ainsi, il ressort des travaux que «les participants au séminaire ont étudié et discuté en profondeur le plan d’autonomie élaboré par le Maroc. Ils ont en ce sens appelé à un soutien par l’Ua et ses Etats membres de cette solution déjà saluée par les Nations unies comme étant ‘’sincère, crédible et réaliste’’, dont la valeur ajoutée incontestable est son esprit de compromis qui reste une valeur africaine fondamentale».
Examinant en détail le plan d’autonomie proposé par le Maroc, dans ses trois chapitres et 35 articles, les participants au séminaire, qui s’est aussi penché sur des questions comme le terrorisme et l’intégration économique du continent, considèrent «comme une solution équilibrée de compromis, en ce qu’elle pose les bases d’une autonomie au Sahara, à travers la mise sur pied au niveau local d’instances et institutions exécutives, législatives et judiciaires dotées de compétences propres». «Le nouveau modèle de développement des provinces du Sud a ensuite été étudié, avec une attention particulière portée à ses divers projets transformationnels ayant trait à de multiples secteurs : énergies renouvelables, infrastructures, logistique, enseignement supérieur etc. Ces projets positionnent la région comme trait d’union entre l’Afrique de l’Ouest et l’Europe et comme source de création de valeurs économiques et sociales pour les populations locales ainsi que pour le continent», souligne le document.
Le panel, composé d’une trentaine d’experts, de personnalités politiques, de membres de la société civile, d’universitaires, de juristes, d’anciens diplomates, d’anciens militaires des forces onusiennes de maintien de la paix, d’académiciens, d’experts en sécurité, d’économistes et membres de think tanks, a aussi exprimé sa petite idée sur le sort que l’Union africaine devrait réserver à la République arabe sahraouie et démocratique (Rasd).
Les participants à cette rencontre proposent ainsi de «remédier à l’anomalie que constitue la présence de la ‘’Rasd’’ au sein de l’Ua, et engager sa suspension effective pour mettre fin à la volonté, consciente ou non, d’encourager l’hyperbalkanisation du continent et de prémunir l’instance panafricaine de toute tentative d’instrumentalisation politique ou idéologique». «De brillants juristes et politologues, participants au séminaire, ont émis des avis juridiques qui méritent d’être enseignés dans les prestigieuses écoles de droit. Selon eux, le statut de ‘’membre’’ accordé à la ’’Rasd’’ est ‘’une éminente question juridique, et uniquement juridique, qui a été détournée et contournée pour imposer une décision politique, partisane, incohérente et en définitive absolument illégale’’», souligne le communiqué de l’Ips.
Considérant que la reconnaissance par les Etats-Unis de la souveraineté du Maroc sur le Sahara «est un puissant rappel que l’histoire fait des progrès en avançant et non en reculant», les participants ont également «salué l’évolution positive de la position de l’Ua et de ses pays membres. Cette évolution reflète une consolidation de la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara, l’alignement croissant du continent avec la position marocaine et le désir d’un nombre grandissant de pays africains de mettre fin à l’instrumentalisation du différend qui porte un immense préjudice au progrès et au bonheur des paisibles populations du Sud du royaume».