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15 mai 2025
LE SENEGAL RETROUVE SON MEILLEUR RANG
Les deux victoires remportées par les Lions le 14 novembre face au Burkina Faso (0-1) à Bamako et le 19 novembre contre le Burundi (2-0) au stade du Président Abdoulaye Wade a Diamniadio ont eu un impact positif sur le classement mensuel de la Fifa
Les deux victoires remportées par les Lions le 14 novembre face au Burkina Faso (0-1) à Bamako et le 19 novembre contre le Burundi (2-0) au stade du Président Abdoulaye Wade a Diamniadio ont eu un impact positif sur le classement mensuel de la Fifa publié, hier, jeudi 28 novembre 2024. La bande à Kalidou Koulibaly retrouve la 17eme place mondiale qui correspondant a sa meilleure performance acquise au mois d’avril dernier. Ce classement a été établi sur la base des 192 matches internationaux disputés en novembre avec le Niger qui a réalisé la meilleure progression, grâce à ses succès acquis aux dépens du Soudan (4-0) et du Ghana (1-2) dans le cadre des éliminatoires pour la CAN 2025.
Deux victoires impactantes ! Les performances XXL des Lions devant le Burkina Faso (0-1) le 14 novembre à Bamako et contre le Burundi (2-0), le 19 novembre a Diamniadio pour le compte des 5eme et 6eme journées des qualifications de la coupe d’Afrique des nations prévue du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026 ont permis à la bande à Kalidou Koulibaly de gagner 3 points au classement mensuel de la Fifa publié hier, jeudi 28 novembre 2024. Une performance qui leur permet de retrouver sa meilleure place.
Pour rappel, le Sénégal avait occupé la 17eme station lors du classement mensuel de la Fifa publié le 4 avril dernier avant de perdre des points notamment en juin (18eme), juillet (19eme), septembre et octobre (21eme). A noter que le Sénégal a enregistré son plus mauvais classement en 1998 (95eme).
Par ailleurs, si le Sénégal reste toujours derrière le Maroc (14eme mondial) qui trône sur le toit de l’Afrique, ce, nonobstant un point perdu lors de ce classement, il devance largement ses adversaires pour les qualifications de la coupe du monde United2026. Notamment la Rd Congo (61eme), la Mauritanie (109eme), le Soudan (113eme), le Togo (119eme), et le Sud Soudan (170eme).
LE PODIUM SE RESSERRE, LE NIGER SE REPLACE
Pas moins de 192 rencontres ont été disputées lors de la fenêtre internationale de novembre renseigne le communique de la Fifa. Les qualifications pour la Coupe du Monde de la FIFA 2026 ont concerné les sélections de la CONMEBOL, l’AFC et l’OFC tandis que les éliminatoires pour la Coupe d’Afrique des Nations de la CAF, mais aussi les Ligues des Nations de l’UEFA et de la Concacaf, étaient également au programme de cette fenêtre du calendrier.
Le trio de tête se trouve à présent dans un mouchoir de poche. Si l’Argentine (1ere) conserve la tête, elle ne devance la France (2e) et l’Espagne (3e) que d’une poignée de points. L’Angleterre (4e) et le Brésil (5e) conservent leur rang alors que le Portugal (6e, +1) et les Pays-Bas (7e, +1) progressent d’une place. La Belgique perd quant à elle deux places (8e, -2) tandis que l’Italie (9e) stagne dans un Top 10 serré que réintègre l’Allemagne (10e, +1).
Plus loin, l’Uruguay (11e, +3), le Sénégal (17e, +3) et l’Équateur (24e, +3) ne sont pas en reste. Mais le Canada (31e, +4), la Roumanie (38e, +5), la Norvège (43e, +5) et l’Écosse (45e, +6) font encore mieux au sein du Top 50, et les Canucks en profitent même pour atteindre le meilleur classement de leur histoire.
Plus on s’enfonce dans la hiérarchie, plus les fluctuations sont importantes. Si la Zambie (87e, +7) et le Guyana (154e, +7) réalisent tous deux une bonne opération, c’est le Niger (122e, +9) qui enregistre la plus forte progression au classement, tant en termes de points (+31,23 pts) que de places, après ses succès acquis aux dépens du Soudan (4- 0) et du Ghana (1-2) dans le cadre des éliminatoires pour la CAN 2025.
D’autres sélections se sont également mises en évidence. Citons notamment le Kosovo (99e, +2) et les Comores (103e, +5) qui, comme le Canada, n’ont jamais été à pareille fête. Saint-Marin (210e) occupe toujours la dernière place, mais son gain de 10,38 points généré par son succès au Liechtenstein (1-3) – la toute première victoire à l’extérieur de son histoire – laisse présager de belles choses pour la suite.
Le prochain Classement mondial FIFA sera publié le 19 décembre 2024.
L’AUDACE DE DEPASSER LES LIMITES
Serigne Ndiaye voit dans le jeu une dimension essentielle de l’acte créatif. "Le jeu, c’est une liberté totale", affirme-t-il.
Dans son atelier où cuir et verre se mêlent avec une étonnante harmonie, Serigne Ndiaye, connu sous le pseudonyme de Serin dit Serigne, laisse éclater sa vision de l’art. À travers une philosophie profonde et des gestes empreints de mémoire, l’artiste sénégalais explore la fusion entre tradition et modernité, deux pôles qui forment le socle de son œuvre. Pour lui, "l’art, c’est le jeu et c’est la folie". Une affirmation qui en dit long sur sa manière de créer, mais aussi sur sa conception du monde artistique.
Serigne Ndiaye voit dans le jeu une dimension essentielle de l’acte créatif. "Le jeu, c’est une liberté totale", affirme-t-il. Cette approche ludique est à la base de son travail, où chaque matériau devient un terrain d’expérimentation. Le verre, symbolisant la modernité, et le cuir, représentant l’histoire et la robustesse, s’entrelacent dans ses créations, porteurs d’une histoire qu’il raconte avec une simplicité désarmante.
À l’image d’un enfant qui manipule ses jouets sans peur ni contrainte, Serigne s’affranchit des normes rigides. "Dessiner, tracer, représenter ce qui n’existe pas", explique-t-il, devient un jeu où tout est permis. Chaque pièce qu’il crée, sous le label Fiat Ma, porte l’empreinte d’un esprit libre et curieux, prêt à réinventer le monde.
LA FOLIE : L’AUDACE DE DÉPASSER LES LIMITES
Mais l’art, pour Serigne Ndiaye, ne serait rien sans une touche de folie. Pas une folie destructrice ou pathologique, mais cette étincelle qui pousse à voir au-delà des apparences et des conventions. "La folie, c’est l’instinct, l’intuition, le courage d’aller là où personne n’ose aller", confie-t-il.
Dans ses œuvres, cette audace transparaît à travers des choix esthétiques parfois déroutants, mais toujours innovants. Le cuir, qu’il considère comme "vivant", devient une métaphore de la force et de la durabilité. Ce matériau, ancré dans l’histoire de son peuple, dialogue avec le verre, fragile mais lumineux, pour offrir des créations qui interpellent et séduisent.
UN ÉQUILIBRE INDISPENSABLE
Pour Serigne Ndiaye, le jeu et la folie sont indissociables. "Sans jeu, l’art devient rigide, conformiste, incapable de surprendre. Sans folie, il perd son élan, sa profondeur, sa capacité à briser les cadres", insiste-t-il. Cet équilibre subtil entre légèreté et profondeur est au cœur de son processus artistique, lui permettant de créer des œuvres authentiques et puissantes.
Ses inspirations, il les puise dans la mémoire collective des artisans qui l’ont précédé. "Je suis le prolongement de leurs mains", dit-il humblement. Ses peintures, imprégnées de l’esprit des peintres traditionnels, racontent l’histoire d’un peuple, tandis que ses créations en cuir et verre témoignent d’un héritage qu’il honore tout en le réinventant.
À travers son travail, Serigne Ndiaye rend hommage non seulement à ses racines, mais aussi à l’essence même de la créativité humaine. Chaque pièce devient une invitation à repenser l’art, non pas comme un simple objet de contemplation, mais comme un langage universel capable de raconter des histoires, de transmettre des émotions et de défier les conventions.
Dans un monde où l’innovation est souvent synonyme de technologie, Serigne Ndiaye nous rappelle que l’artisanat et la créativité, guidés par le jeu et la folie, restent des piliers intemporels de l’expression humaine.
"Créer, c’est raconter et honorer", conclut-il. Et dans son atelier, chaque geste, chaque matériau, chaque œuvre témoigne de cette profonde conviction.
L’ART COMME PONT ENTRE IDENTITES PLURIELLES
Dans le cadre de la Biennale d'art contemporain africain, un panel captivant s’est tenu sous le thème « Identités plurielles : quels ponts peut créer l’art contemporain ? ».
Dans le cadre de la Biennale d'art contemporain africain, un panel captivant s’est tenu sous le thème « Identités plurielles : quels ponts peut créer l’art contemporain ? ». Modéré par le journaliste culturel Pape Alioune Sarr, cet événement a réuni deux intervenants de renom : l’artiste visuelle Tiziana Manfredi et le consultant en art contemporain Mohamed A. Cissé. Ensemble, ils ont exploré comment l’art peut être un outil puissant pour transcender les différences et bâtir une humanité commune.
Le panel a ouvert sur une réflexion générale autour des crises contemporaines, évoquant la « déliaison sociale » théorisée par l’écrivain sénégalais Felwine Sarr. Dans un monde marqué par les inégalités croissantes, les crises migratoires, et les urgences climatiques, les intervenants ont souligné le rôle de l'art dans la réinvention des liens sociaux. Mohamed A. Cissé a insisté sur l'importance de repenser les initiatives culturelles en les plaçant au même niveau que les projets socio-économiques : « Les deux sont interdépendants. Nous avons vu des nations prospérer en mettant la culture au centre de leur développement. »
Tiziana Manfredi a partagé son expérience personnelle en tant qu’artiste visuelle vivant à Dakar depuis 15 ans. Elle a expliqué comment son travail s'inspirait des rencontres interculturelles et des gestes simples du quotidien : « La beauté est politique. Elle se manifeste dans des moments ordinaires, comme une femme jetant de l’eau au sol à l’aube. Ces scènes, capturées et partagées, créent des ponts entre les réalités. »
Mme Manfredi a également souligné l'impact des stéréotypes et de la boulimie d'images dans la société contemporaine, critiquant le rôle des clichés dans la réduction des identités à des constructions figées. Elle a appelé à une réappropriation du regard par la lenteur et la réflexion : « Nous devons réapprendre à voir, à contempler. L’art peut nous ramener à cette respiration essentielle. » La discussion a abordé la notion complexe de souveraineté dans l'art. Mohamed A. Cissé a rappelé que si la souveraineté est un outil important, elle ne doit jamais se faire au détriment d'autres nations. Il a pris pour exemple la Biennale de Venise, où les pavillons reflètent souvent un déséquilibre global : « Pourquoi les pavillons de certains pays dominent-ils alors que d'autres, comme ceux du Sénégal ou de l’Ouzbékistan, restent absents ? La souveraineté culturelle doit être inclusive, un atout plutôt qu’un obstacle ».
L’un des grands défis soulevés par les intervenants est l’élitisme perçu de l’art contemporain. Pour Tiziana Manfredi, il est essentiel d’amener l’art hors des galeries et des cercles fermés pour le partager dans des espaces publics, auprès des populations. Elle a évoqué des initiatives artistiques dans les quartiers populaires, notamment à Ouakam, comme exemples de cette décentralisation : « L’art contemporain doit dialoguer avec la masse, comme le font les discours populistes. Créer des ponts signifie inclure toutes les voix. »
En conclusion, le panel a mis en avant la puissance de l’imaginaire artistique pour redéfinir la réalité. Selon Mohamed A. Cissé, « Toutes les révolutions ont commencé par une idée, par un rêve. L’art contemporain, loin de se limiter à l’esthétique, est un outil de révolte, un espace où la beauté et la politique se rencontrent. »
Les échanges, ponctués d’exemples concrets et d’anecdotes personnelles, ont réaffirmé l’importance de l’art dans la construction d’un dialogue global. Face aux défis du monde contemporain, l’art offre une voie pour imaginer un universel véritable, fondé sur la reconnaissance des spécificités et des particularismes.
PLUS DE BASES ÉTRANGÈRES AU SÉNÉGAL
"La souveraineté ne s'accommode pas de la présence de bases militaires dans un pays souverain". Diomaye annonce la fermeture des bases militaires françaises, tout en tendant la main à Paris pour un "partenariat rénové"
(SenePlus) - Le président Bassirou Diomaye Faye a annoncé jeudi 28 novembre que la France devra fermer ses bases militaires au Sénégal, tout en soulignant sa volonté de maintenir des relations privilégiées avec Paris. Cette décision historique s'inscrit dans une nouvelle vision des relations franco-sénégalaises.
Dans un entretien accordé à l'AFP au palais présidentiel, le chef de l'État a justifié sa position par des impératifs de souveraineté nationale : "Le Sénégal est un pays indépendant, c'est un pays souverain et la souveraineté ne s'accommode pas de la présence de bases militaires dans un pays souverain."
Cette annonce, qui confirme l'une des promesses phares de sa campagne électorale, s'accompagne toutefois d'une volonté affirmée de préserver les liens avec l'ancienne puissance coloniale. "La France reste un partenaire important pour le Sénégal au regard du niveau d'investissements, de la présence de sociétés françaises et même de citoyens français qui sont au Sénégal", a souligné le président Faye à l'AFP.
Le chef d'État plaide pour "un partenariat dépouillé de cette présence militaire-là, mais qui soit un partenariat riche, un partenariat fécond, un partenariat privilégié et global comme nous l'avons avec beaucoup d'autres pays". Pour étayer son propos, il cite l'exemple de la Chine : "Aujourd'hui, la Chine est notre premier partenaire commercial par le volume des investissements et des échanges. Est-ce que la Chine a une présence militaire au Sénégal ? Non."
Cette décision s'inscrit dans un contexte plus large de révision de la doctrine militaire sénégalaise. Selon l'AFP, le président a évoqué une mise à jour prochaine qui "impose évidemment qu'il n'y ait plus de bases militaires de quelque pays que ce soit au Sénégal", tout en appelant à "d'autres évolutions dans la coopération militaire".
Cette annonce intervient alors que la France a déjà engagé une réduction significative de sa présence militaire en Afrique. D'après des sources proches de l'exécutif français citées par l'AFP, Paris prévoyait de réduire ses effectifs au Sénégal de 350 à une centaine de militaires, dans le cadre d'une restructuration plus large de son dispositif militaire sur le continent.
Le timing de cette annonce est d'autant plus symbolique qu'elle coïncide avec la reconnaissance historique par Emmanuel Macron du "massacre" de Thiaroye, un geste salué par le président Faye comme "un grand pas" dans les relations bilatérales, selon ses propos rapportés par l'AFP.
LE GOUVERNEMENT INVITE A EN FAIRE UNE PRIORITE DANS SON AGENDA
Amnesty International Sénégal, la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO), la Ligue Sénégalaise des Droits Humains (LSDH) et Article 19/Afrique de l’Ouest et Sénégal sont pour le statut des daaras
Amnesty International Sénégal, la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO), la Ligue Sénégalaise des Droits Humains (LSDH) et Article 19/Afrique de l’Ouest et Sénégal invitent les nouvelles autorités à inscrire, en priorité dans leur agenda la transmission à l’Assemblée nationale pour vote, le projet de loi portant statut des daaras, adopté en Conseil des ministres depuis juin 2018. C’est par le biaisun communiqué conjoint rendu public avant-hier, mercredi 27 novembre, en prélude de la Journée nationale du daara, célébrée hier, jeudi 28 novembre 2024.
«A l’occasion de la célébration de la Journée nationale du daara - école coranique en langue nationale wolof - le jeudi 28 novembre 2024», la RADDHO, LSDH, AfrikaJom Center, Amnesty Sénégal et Article 19, «appellent le président de la République, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar Faye et son gouvernement à inscrire en priorité dans leur agenda la transmission à l’Assemblée nationale, pour adoption, le projet de loi portant statut des écoles coraniques adopté par le conseil des ministres le mercredi 6 juin 2018».
Selon les signataires du texte, «Le projet de loi a été élaboré après de longues concertations impliquant toutes les parties prenantes de l’enseignement coranique et de la protection des droits de l’enfant au Sénégal : l’Etat, les associations de maîtres coraniques et la société civile. Ce projet de loi organise l’enseignement coranique et fixe ses modalités de financement. Il bannit la maltraitance des enfants et crée des passerelles avec le système de l’éducation nationale notamment l’enseignement technique et professionnel. Avant son examen et son adoption en Conseil des ministres, le projet de loi a été présenté aux principaux chefs religieux musulmans du pays et a recueilli leur adhésion. Son adoption par l’Assemblée nationale et sa promulgation constitueraient des actes forts en matière de protection des droits de l’enfant».
Pour ces organisations de la société civile spécialisées dans la défense des droits humains, «Bien que des efforts aient été faits par l’Etat et des privés pour créer des daaras modernes, l’enseignement coranique au Sénégal reste dominé par le modèle traditionnel du daara. Des centaines de milliers d’enfants qui apprennent le Coran dans les daaras traditionnels sont soumis à la maltraitance et à l’exploitation par la mendicité en violation flagrante de la loi et des traités régionaux et internationaux des droits humains dont l’Etat du Sénégal est partie, notamment la Convention des Nations Unies sur les droits de l’enfant et la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant», lit-on dans le document signé Yéya Birane Wane pour la RADDHO, Alassane Seck pour la LSDH, Alioune Tine d’AfrikaJom Center, Alfred Bulakali pour Article 19 et Seydi Gassama pour Amnesty International Sénégal
Le ministère de l’Education nationale a organisé hier, jeudi 28 novembre 2024, la 3e édition de la Journée nationale des Daara. Cette célébration présidée par le Chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, est «dédiée à ces piliers de notre patrimoine spirituel et éducatif». Au programme, il y avait des échanges, des panels et une célébration de l’excellence et de la spiritualité, informe le ministère de l’Education.
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SAMBA GUEYE, L'ENFANT MIRACLE DU SÉNÉGAL
Il sourit à la vie malgré les 77 interventions chirurgicales qu'il a subies. Le jeune homme de 15 ans incarne la résilience face à un accident domestique qui aurait pu lui coûter la vie. Son histoire fait désormais l'objet d'un livre
Dans interview accordée à l'émission "Soir D'info" de la TFM le jeudi 28 novembre 2024, Samba Gueye, âgé aujourd'hui de 15 ans, a partagé son parcours remarquable de résilience et de courage face à l'adversité.
À l'âge de trois ans, alors qu'il vivait à Joal, Samba a accidentellement ingéré de la soude caustique, localement connue sous le nom de "Ré" en wolof. "C'est ainsi que je suis tombé malade, que mon œsophage s'est brûlé et j'avais des problèmes d'alimentation", a-t-il confié au présentateur Cherif Diop.
Face à cette situation critique, sa mère Mariem a fait preuve d'une détermination extraordinaire. "Ma mère me mettait dans un bassin où elle mettait de l'eau et du sel", se souvient Samba, évoquant les premiers soins prodigués pour maintenir son corps en vie. Après deux mois sous perfusion à Joal, il a été transféré dans plusieurs hôpitaux de Dakar, où une sonde gastrique lui a été posée, qui s'est malheureusement bouchée quelques semaines plus tard.
Le tournant de son histoire survient grâce à sa rencontre avec Cya Cloté, qu'il décrit comme "une grande femme, une femme d'honneur qui aime l'Afrique mais aussi l'Europe". Cette dernière a permis son transfert en Allemagne, où il a subi 77 opérations chirurgicales en dix ans. "À l'hôpital, c'était comme une troisième famille", témoigne-t-il.
Son séjour en Allemagne a été marqué par des moments intenses, notamment sa dernière opération particulièrement risquée. "On m'avait dit que c'était une opération très très difficile et très compliquée, et que ça pouvait même aller à la mort", explique-t-il. Son histoire a tellement ému qu'elle a fait la une de la presse allemande et lui a valu une rencontre avec le président allemand de l'époque.
Aujourd'hui, Samba porte un message d'espoir pour les autres enfants confrontés à des épreuves similaires : "Après chaque opération, je souriais [...] chaque enfant, chaque personne a le droit de rêver. L'empêchement d'une maladie ne veut pas dire que tu n'as pas le droit de rêver."
Son histoire fait désormais l'objet d'un livre publié aux éditions Feu de Brousse, dans la collection "Histoire de vie", une initiative visant à préserver la mémoire des parcours exceptionnels au Sénégal.
DES ASSISES SUR L’ENSEIGNEMENT CORANIQUE CONVOQUEES
L’annonce a été faite par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, qui présidait hier, jeudi 28 novembre, la Journée nationale des daaras. Cette rencontre permettra de passer au peigne fin tous les problèmes du secteur.
Des assises sur les daaras seront convoquées prochainement. L’annonce a été faite par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, qui présidait hier, jeudi 28 novembre, la Journée nationale des daaras. Cette rencontre permettra de passer au peigne fin tous les problèmes du secteur.
La Journée nationale des daaras (écoles coraniques, en wolof), la troisième édition du genre, a été tenue hier, jeudi 28 novembre 2023, sous la présidence du chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye. C’était l’occasion d’amorcer l’analyse des problèmes du secteur. Pour le chef de l’Etat, «il serait injuste de taire les défis qui ternissent parfois l’image des daraas et leur noble vocation. Le phénomène de la mendicité forcée des enfants et souvent visible dans nos rues constitue une déviance qu’il faut corriger par rapport à l’esprit originel des daaras».
Dès lors, le président Diomaye Faye annonce déjà la convocation des premières assises nationales des daaras. «Ces assises qui réuniront tous les acteurs concernés, éducateurs, décideurs politiques, familles religieuses, partenaires techniques et financiers, auront pour mission de réfléchir à une refonte en profondeur du système des daaras». Il s’agira, dans le cadre de ces assises, estime le président de la République, «de repenser leur place dans le système éducatif national. Afin de garantir une équité totale entre tous les enfants sénégalais, quelle que soit leur voie éducative».
«LA RÉFORME DES DAARAS NE VISE PAS À LES DÉNATURER, MAIS…»
Selon toujours le chef de l’Etat, les assises nationales sur daaras permettront «de diversifier le contenu pédagogique, en introduisant des disciplines modernes telles que les mathématiques, les sciences, les langues étrangères et les compétences techniques, pour préparer les jeunes à un monde en constante évolution». L’objectif de cette rencontre est également «de créer un cadre institutionnel et financier stable pour soutenir les daaras à travers notamment des partenariats publics privés et en appui inclus de l’État».
Rassurant les participants, Bassirou Diomaye Faye a indiqué que «la réforme des daaras ne vise pas à les dénaturer, mais à leur permettre de répondre avec efficacité et pertinence aux exigences de notre époque, tout en préservant leur âme et leur vocation première». Convaincu de la nécessité de cette réforme, il cite, en exemple, les daaras modernes. «Déjà, les daaras modernes témoignent de leur capacité à s’adapter et à exceller. Les succès éclatants des ‘’ndongo daaras’’ (apprenants, ndlr) lors des compétitions internationales de mémorisation et de récitation du Saint-Coran en sont une preuve éclatante. Ces jeunes garçons comme filles font honneur à la Nation», s’est-il réjoui.
LES DAARAS MODERNES, DES EXEMPLES DE RÉUSSITE
Le président de la République juge ainsi que les «élèves portent haut le flambeau de l’excellence sénégalaise. Par ailleurs, les élèves issus des daaras qui poursuivent des études classiques dans nos universités et établissements d’enseignement supérieur illustrent la complémentarité qui peut exister entre tradition et modernité. Ces réussites individuelles, souvent méconnues, nous rappellent le potentiel immense des daaras et la nécessité de leur offrir un cadre optimal d’épanouissement»
Il reste convaincu que «la préservation et la valorisation des daaras sont une obligation morale». Mieux, ajoute-il, «elles sont un acte de foi envers notre identité et notre avenir. Ces institutions, bien plus que des écoles, sont des lieux où se transmettent les valeurs de solidarité, de respect mutuel, de justice qui forment le socle de notre société».
Bassirou Diomaye Faye a invité les participants à la rencontre «à œuvrer pour faire des daara un modèle d’excellence éducative et de cohésion nationale. C’est ensemble que nous réussirons à bâtir un Sénégal où chaque enfant, quelles que soient ses origines, quelles que soient ses croyances, pourra s’instruire et s’élever dans la dignité». Enfin, il a jugé que, instituée par décret 2023-225 du 18 janvier 2023, «la Journée nationale des daaras traduit la volonté collective de rendre hommage à ces établissements qui ne sont pas seulement des lieux de transmission du savoir religieux, mais aussi des sanctuaires où se forge l’âme de notre Nation».
VERS UNE CARTOGRAPHIE DES DAARAS
Le Directeur des daaras, Babacar Samb, est revenu sur le Conseil national de concertation autour des daaras, antérieur à la journée d’hier et qui avait pour mission de créer un cadre harmonisé de discussion, de gestion. Parmi les mesures prises lors de ce Conseil national, il y a l’intégration des diplômés des daaras dans le Concours de recrutement des élèves-maitres (CREM). Car ces diplômés sont maintenant capables de concourir à cet examen.
Une autre décision concerne la cartographie des daaras qui sera faite également. Selon Babacar Samb, le budget de cette étude a été mobilisé. Le Comité de pilotage de cette cartographie est installé. Le Directeur des daaras annonce le démarrage, le 15 décembre prochain, des activités de ce comité.
En outre, las acteurs ont convenu que le Projet d’appui et de modernisation des daaras (PAMOD) doit être élargi, par la création de daaras moderne. Babacar Samb souhaite également le renforcement de la formation dans les daaras, en appuyant les apprenants à l’apprentissage professionnel. Les 527 daraas accompagnés par le ministère bénéficieront de cantines scolaires. 600 nouveaux seront sélectionnés pour le même programme. Une certification des enseignements est aussi demandée
L’ANSTS A LA POINTE DE LA REFLEXION
L’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS) s’engage activement dans la recherche de solutions novatrices pour relever les défis liés à la sécurité alimentaire.
L’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS) s’engage activement dans la recherche de solutions novatrices pour relever les défis liés à la sécurité alimentaire. À cet effet, une séance académique s’est tenue le mercredi 27 novembre 2024, sous le thème : « L’agriculture du futur : un condensé de défis scientifiques ».
Face à une population mondiale en constante augmentation, des défis alimentaires pressants se posent, nécessitant des réponses scientifiques urgentes et adaptées. C’est dans cette optique que l’Académie Nationale des Sciences et Techniques du Sénégal (ANSTS) a organisé une séance académique dédiée à l’agriculture du futur, s’inscrivant dans une dynamique de réflexion également adoptée par de nombreuses académies nationales à travers le monde. Cette initiative vise à élaborer des solutions intelligentes pour relever les défis croissants de la sécurité alimentaire.
Lors de cet événement, le professeur Mohamed Ait Kadi, membre de l’Académie Hassan II des sciences et techniques, est intervenu par visioconférence. Il a souligné que l’agriculture du futur devra répondre à trois enjeux majeurs : fournir, en quantité et en qualité, de quoi nourrir plus de neuf milliards d’individus d’ici à 2050, tout en respectant l’environnement et les ressources naturelles ; contribuer à l’atténuation des effets du changement climatique et s’y adapter ; offrir des matières premières pour des usages énergétiques, chimiques ou pour de nouveaux matériaux, en exploitant pleinement la biomasse.
La simultanéité de ces défis impose des transformations profondes dans la manière de concevoir l’agriculture. Le professeur Kadi, également membre du Comité d’orientation de l’Institut Royal des Études Stratégiques (IRES), a insisté sur la nécessité d’intégrer diverses dynamiques dans cette réflexion : les évolutions démographiques et urbaines, les changements climatiques, la disponibilité énergétique, le développement de la bio-économie, ainsi que les priorités socio-politiques émergentes.
Selon lui, la science et la technologie doivent être au cœur des réponses à ces évolutions. Dans un contexte marqué par des mutations agricoles permanentes, la mondialisation des marchés et la modernisation des exploitations, des facteurs comme la productivité, la traçabilité et le respect de l’environnement sont aujourd’hui les moteurs principaux de l’innovation agricole, ou Agritech.
Le professeur Kadi a salué les progrès scientifiques et technologiques réalisés au cours des deux dernières décennies, notamment en génomique structurale et fonctionnelle, en biotechnologie, en analyse de la diversité génétique et en modélisation des écosystèmes végétaux. Ces avancées, fruits d’une réelle synergie interdisciplinaire entre la biologie, la chimie, les mathématiques et la physique ont permis de générer de nouvelles connaissances et techniques agronomiques, ainsi que des produits alimentaires inédits. Par ailleurs, grâce à l’intégration des technologies de l’information, de la communication et de l’intelligence artificielle, l’agriculture entre dans une ère numérique, souvent désignée comme l’agriculture de précision ou agriculture 3.0.
Le mathématicien Diaraf Seck, professeur titulaire de classe exceptionnelle à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, a pour sa part mis en lumière le rôle central des mathématiques dans la recherche de solutions pour l’agriculture du futur. Selon lui, les mathématiques constituent un langage permettant de « faire parler les objets qui nous entourent ». Elles offrent des outils et des méthodes indispensables pour poser des problématiques complexes et y apporter des réponses pertinentes. Il a ainsi affirmé que « face aux défis de la sécurité alimentaire, les mathématiciens ont un rôle clé à jouer en apportant des solutions innovantes ».
LES DEPUTES CONVOQUES LE 2 DECEMBRE
C’est désormais officiel ! La date de la première session ordinaire de l'Assemblée nationale nouvellement élue est fixée au lundi 02 décembre.
Les députés élus lors des législatives anticipées du 17 novembre prochain seront installés dans leur fonction le lundi 02 décembre prochain. Le président de la République a signé hier, jeudi 28 novembre, le décret numéro 2024-3290 convoquant la première session ordinaire de l'Assemblée nationale nouvellement élue.
C’est désormais officiel ! La date de la première session ordinaire de l'Assemblée nationale nouvellement élue est fixée au lundi 02 décembre. Le président de la République à qui revenait la prérogative de prendre cette mesure à la suite de la proclamation officielle des résultats définitifs des élections législatives du 17 novembre 2024 par le Conseil Constitutionnel, le mercredi 27 novembre 2024, a signé hier, jeudi 28 novembre, le décret numéro 2024-3290 convoquant cette session d’installation officielle des députés de la 15e législature. Le déroulement de cette première session de la nouvelle Assemblée nationale sera marqué par l’élection du président de l’Assemblée nationale qui va succéder à Amadou Mame Diop pour les cinq prochaines années.
Ce scrutin à bulletin secret sera présidé par le député élu le plus âgé, en l’occurrence l’inspecteur des impôts et des domaines à la retraite Alla Kane, âgé de plus de 80 ans. Membre honoraire du bureau exécutif national du mouvement « Maggi Pastef », Alla Kane aura comme Secrétaire lors de cet exercice un autre militant du Pastef, Anne Marie Yacine Tine qui est la benjamine des députés (26 ans). Avec sa majorité confortable de 130 sièges sur les 165, le parti au pouvoir, Pastef, est parti pour conserver sans difficulté ce poste très stratégique. Si on s’en tient au tableau de calcul appliqué dans la répartition des postes proportionnellement à la représentation des groupes parlementaires prévu à l’article 14 du règlement intérieur alinéa 2, le parti au pouvoir va également se retrouver avec au moins 6 Vice-présidents sur les huit postes à pourvoir, 5 Secrétaires élus sur les six postes de Secrétaires élus à pourvoir, les deux postes de Questeurs à pourvoir et 12 Commissions permanentes sur les 14.
Aujourd’hui, la question est de savoir sur qui le tandem Diomaye Sonko va porter son choix pour occuper ce poste très stratégique du perchoir. Pour rappel, « en cas de démission, d’empêchement ou de décès, le Président de la République est suppléé par le Président de l’Assemblée nationale », article 39 de la Constitution. Si aucune information officielle n’est pour le moment disponible, certains noms circulent comme celui du vétéran Alla Kane qui a fait ses premières armes au sein du Parti africain de l’indépendance (P-A-I) de feu Majmouth Diop vers les années 1957. Ou encore celui de Mouhamed Ayib Salim Daffé, Secrétaire général par intérim du Pastef et ex-président du groupe parlementaire Yewwi askan wi sous la 14e législature.
Une fois élu, le nouveau président de l’Assemblée nationale sera installé dans ses fonctions et présidera l’élection de ses collègues députés qui vont composer avec lui le nouveau bureau de l’Assemblée nationale dont 8 vice-présidents, 6 Secrétaires élus, 2 questeurs et les différents présidents de Groupes parlementaires. Sous la direction du Président de l’Assemblée nationale, le Bureau est en quelque sorte la pièce maitresse du fonctionnement administratif de l’institution parlementaire. Il dispose, selon les dispositions de l’article 17 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, de tous pouvoirs pour régler les délibérations de l’Assemblée nationale, organiser et diriger tous ses services, dans les conditions déterminées par le Règlement intérieur et par les règlements subséquents. C’est à lui également que revient la charge de déterminer, par un Règlement financier, les modalités de préparation, d’élaboration et d'exécution du budget de l'Assemblée nationale qui jouit de l’autonomie financière.
Outre ces pouvoirs, le bureau de l’Assemblée nationale est également chargé de fixer les modalités d’utilisation des crédits de fonctionnement des Groupes parlementaires et des Commissions permanentes inscrits dans le Budget de l’Assemblée nationale. Mais aussi de déterminer, par un Règlement administratif, les modalités d'application, d'interprétation et d'exécution, par les différents services, des dispositions de ce présent Règlement administratif, ainsi que le statut du personnel de l'Assemblée nationale ». Le Bureau de l’Assemblée nationale peut aussi, selon toujours l’article 17, créer des commissions ad hoc sur une sujet déterminé et en informer l’Assemblée nationale. « Le Bureau, sur proposition du Président, nomme, par Arrêté, le Secrétaire général et le Secrétaire général adjoint qui assistent à ses réunions, à la Conférence des Présidents, ainsi qu’à toutes les commissions ad hoc où leur présence est nécessaire. Le Secrétaire général et le Secrétaire général adjoint sont choisis parmi les agents de l'Etat de la hiérarchie A. Le Bureau se réunit, au moins, une fois par mois », précise le dernier alinéa de cet article 17 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale.
MATAM DIT NON ET APPORTE SON SOUTIEN A TOUTES LES VICTIMES
Mme Bakhoum Ndèye Madjiguène Sarr, juriste, membre de l'Association des juristes sénégalaises (AJS), relève que face à l’amplitude du fléau, la sensibilisation et l’alerte doivent être tout le temps de mise, pour lutter contre la violence faite aux femmes
Avec comme slogan «Face aux survivantes de violences, notre soutien pas notre jugement», les femmes ont marché à travers les artères de la ville de Matam, la capitale de la région éponyme, pour manifester leur soutien et solidarité aux victimes de violences basées sur le genre. En ligne de mire, ce sont surtout les cas de Dieynaba Sangharé, une femme qui a subi des violences conjugales et Bineta, une jeune handicapée paraplégique victime de viol, qui ont servi de leviers de dénonciations aux femmes.
Mme Bakhoum Ndèye Madjiguène Sarr, juriste, membre de l'Association des juristes sénégalaises (AJS), relève que face à l’amplitude du fléau, la sensibilisation et l’alerte doivent être tout le temps de mise, pour lutter contre la violence faite aux femmes et aux filles. «Récemment, on a noté et constaté beaucoup de cas de violence, avec le cas de Dieynaba Sangharé Ndiaye, qui a été victime de violence conjugale et aussi le cas de Bineta, une jeune handicapée paraplégique victime de viol, suivi de grossesse, entre autres cas. Car, comme on l'a toujours dit, il y en a des milliers dans nos maisons et dans les communautés», soutient-elle.
Rappelons que dans l’affaire opposant Dieynaba Sangharé à son ex-époux, le médecin-chef du district sanitaire de Matam, ce dernier a écopé de 45 jours de prison ferme. Ses co-inculpés, D. Mbodj, O. Ly Ba, I. Sow et M. Guèye, ont été condamnés, quant à eux, à 2 mois de prison avec sursis.
Dieynaba Ndiaye, qui avait porté plainte contre son conjoint de l’époque, pour coups et blessures volontaires ayant entraîné une incapacité temporaire de travail (ITT) de 10 jours, ainsi que pour menaces, agressions, voies de fait, complicité et mise en danger de la vie d’autrui, séjourne depuis quelques mois au camp pénal de Liberté 6. Elle est accusée de diffusion de données à caractère personnel, à la suite d’une plainte déposée par son ex-époux. Pour ces faits, Dieynaba Ndiaye a été condamnée à 3 mois de prison, ainsi qu’à une amende de 4 millions de FCFA. Une situation qui continue de mobiliser plusieurs associations de lutte contre les violences faites aux femmes.
Sous ce registre, l’histoire de Bineta, continue aussi de défrayer la chronique. En effet, cette jeune handicapée paraplégique, sensorielle (auditive, vocale) et mentale, qui a eu un bébé, suite à un viol au quartier Moderne 3, situé dans la commune de Ourossogui, continue de vivre dans le cauchemar. Sinon dans le drame, compte tenu de son handicap, car, en plus d'être sourde-muette et aussi handicapée immobile, souffrant d’insuffisance mentale, elle ne peut rien faire pour elle-même sans assistance. Dans ce dossier, on attend toujours la suite de l’enquête.