Le chef de l’Etat a annoncé, mercredi, en Conseil des ministres, qu’il prendra un décret pour fixer la date d’ouverture de la première session de l’Assemblée nationale nouvellement élue conformément à la Constitution.
‘’A l’entame de sa communication, le Président de la République a informé le Conseil qu’il fixera, par décret, la date d’ouverture de la première session de l’Assemblée nationale nouvellement élue conformément à la Constitution’’, rapporte le communiqué du Conseil des ministres sans d’autres précisions.
Le Conseil constitutionnel a proclamé, mercredi, les résultats définitifs des élections législatives anticipées du 17 novembre confirmant la large victoire du parti des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef, pouvoir) qui rafle 130 des 165 sièges que compte l’Assemblée nationale.
Dans sa décision consultée par l’APS, le Conseil constitutionnel signale que ses services n’ont enregistré aucune contestation après la publication des résultats provisoires par la Commission nationale de recensement des votes siégeant à la Cour d’appel de Dakar.
Sur 7 371 891 électeurs inscrits lors de ces législatives, 3 650 120 ont voté. Quelque 26 487 bulletins nuls ont été relevés, soit 3 623 633 suffrages valablement exprimés.
Les élections législatives ont enregistré un taux de participation de 49,51%. Le quotient national est de 68370, 43.
Le parti Pastef a enregistré 1 991 770 voix et obtenu 29 sièges au scrutin national et 101 sièges au scrutin majoritaire soit un total de 130 sièges.
La coalition Takku Wallu a eu 16 sièges (national et départemental) avec 531 466 voix, suivie de Diam ak Njarin qui a obtenu 330 865 voix pour 5 sièges au scrutin national et 2 au scrutin départemental, soit 7 sièges au total.
La coalition Sam sa Kaddu a enregistré 222 060 pour 3 sièges sur la liste nationale.
La coalition La marche des Territoire/And Nawlé a obtenu 47 636 voix et gagné deux sièges (national et départemental).
Les coalitions And ci Koolute Nguir Sénégal (21391 voix) Sénégal Kesse (25822 voix), And Bessal sénégal (20765 voix), Pôle alternative 3ème voie kiraay Ak Natangué (26775 voix), Sopi Sénégal (22991 voix), Farlu (28 303 voix) et l’entité indépendante les Nationalistes/Jel Linu Moom ont chacune obtenu un siège de député.
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LES MENSONGES DE THIAROYE
Une enquête du Monde révèle un dispositif impressionnant déployé ce matin-là : un millier de soldats, des blindés, des mitrailleuses face à des hommes qui réclamaient leur solde. Bilan ? 300 à 400 victimes, bien loin des 35 morts officiellement reconnus
Le Monde livre une reconstitution minutieuse du massacre de Thiaroye, survenu le 1er décembre 1944 près de Dakar, où l'armée française ouvrit le feu sur ses propres tirailleurs. Une enquête approfondie qui révèle les nombreuses contradictions dans les archives militaires et met en lumière l'ampleur réelle de ce drame longtemps minimisé.
Selon la reconstitution du Monde, basée sur les archives militaires, l'opération débute avant l'aube. Un dispositif impressionnant est déployé : un millier de soldats, dont 120 Français, trois automitrailleuses, un char et deux blindés encerclent le camp où dorment les tirailleurs. À 7h15, entre 800 et 1000 hommes sont rassemblés sur l'esplanade centrale.
La version officielle de l'époque, rapportée dans les documents militaires, évoque une rébellion violente nécessitant l'usage de la force. Mais les historiens consultés par Le Monde, notamment Armelle Mabon, pointent de nombreuses incohérences dans les rapports officiels. "Aucun officier ne disait la même chose. Ça a été commandé par des écrits sur ordre", révèle l'enquête.
L'un des points les plus controversés reste le bilan humain. Si les autorités militaires n'ont reconnu que 35 morts, les recherches historiques suggèrent un nombre bien plus élevé. Armelle Mabon, citée par Le Monde, estime qu'il y aurait eu "entre 300 et 400" victimes, se basant notamment sur la manipulation des chiffres d'embarquement au port de Morlaix.
"508 cartouches ont été tirées", note un rapport du colonel Carbillet cité par le quotidien. Pour les historiens, ce volume de tirs "sur une foule compacte" suggère "un carnage de grande ampleur". Le drame pose également la question de la préméditation, certains documents évoquant une "mission de réduire les mutins".
Le Monde souligne que de nombreuses zones d'ombre persistent, notamment en raison d'archives manquantes ou inaccessibles. "Je suis convaincue que ces archives existent, mais qu'elles sont des archives que j'appelle interdites ou secrètes", affirme une historienne citée dans l'enquête. Une certitude demeure cependant : ce 1er décembre 1944, l'armée française a délibérément ouvert le feu sur ses propres soldats.
COUPE CAF, LE JARAAF DE DAKAR CHUTE FACE À L’ASEC MIMOSAS À ABIDJAN
Avec cette défaite d'entrée en phase de poules, le club sénégalais se trouve déjà dans une position inconfortable avant son prochain match, le 8 décembre, à Thiès (Sénégal), face au géant l'USM Alger considéré comme l'adversaire le plus redoutable.
Le Jaraaf de Dakar a perdu son premier match de la Coupe de la Confédération CAF face à l’ASEC Mimosas. Les Sénégalais se sont inclinés 2-0 au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.
Les Ivoiriens ont ouvert le score en première mi-temps, puis doublé la mise en seconde période, à 20 minutes de la fin.
Le Jaraaf, malgré quelques tentatives, n’a pas réussi à bousculer la solide défense de l’ASEC.
Avec cette défaite d'entrée en phase de poules, le club sénégalais se trouve déjà dans une position inconfortable avant son prochain match, le 8 décembre, à Thiès (Sénégal), face au géant l'USM Alger considéré comme l'adversaire le plus redoutable du groupe C.
DES ONG EXHORTENT LE GOUVERNEMENT À ADOPTER LE PROJET DE LOI SUR LES ÉCOLES CORANIQUES
Ces organisations soulignent que ce projet vise à organiser l’enseignement coranique et à établir les modalités de son financement. Il proscrit la maltraitance des enfants et crée des passerelles vers le système éducatif national.
À l’occasion de la célébration de la journée nationale du daara, consacrée aux écoles coraniques en langue wolof, le jeudi 28 novembre 2024, Amnesty International Sénégal, la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO), la Ligue Sénégalaise des Droits Humains (LSDH) et Article 19/Afrique de l’Ouest et Sénégal appellent de manière urgente le Président de la République, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar Faye, ainsi que son gouvernement, à inscrire en priorité dans leur agenda la transmission du projet de loi sur le statut des écoles coraniques à l’Assemblée nationale pour adoption. Ce projet de loi a été approuvé par le conseil des ministres le 6 juin 2018.
Dans un communiqué, ces organisations soulignent que ce projet vise à organiser l’enseignement coranique et à établir les modalités de son financement. Il proscrit la maltraitance des enfants et crée des passerelles vers le système éducatif national, notamment en matière d’enseignement technique et professionnel. Soumis au Conseil des ministres après avoir recueilli le soutien des principaux chefs religieux musulmans du pays, ce projet représente une avancée significative dans la protection des droits de l’enfant.
Malgré les efforts déployés par l’État et des initiatives privées pour moderniser les daaras, l’enseignement coranique au Sénégal reste principalement régi par le modèle traditionnel. Des centaines de milliers d’enfants qui y apprennent le Coran sont souvent confrontés à des conditions de maltraitance et d’exploitation, notamment à travers la mendicité.
Ces pratiques, selon les organisations, sont en contradiction avec les lois nationales et les engagements internationaux en matière de droits humains, dont l’État du Sénégal est signataire, telles que la Convention des Nations Unies sur les droits de l’enfant et la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant.
Face à cette situation alarmante, il est impératif que le gouvernement sénégalais prenne des mesures rapides pour garantir la protection des droits des enfants à travers l’adoption de ce projet de loi.
LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL CONFIRME LA VICTOIRE DE PASTEF AUX LÉGISLATIVES
Dans sa décision, le Conseil signale que ses services n’ont enregistré aucune contestation après la publication des résultats provisoires par la Commission nationale de recensement des votes siégeant à la Cour d’appel de Dakar.
Le Conseil constitutionnel a proclamé, mercredi, les résultats définitifs des élections législatives anticipées du 17 novembre confirmant la large victoire du parti des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef, pouvoir) qui raflle 130 des 165 sièges que compte l’Assemblée nationale.
Dans sa décision consultée par l’APS, le Conseil constitutionnel signale que ses services n’ont enregistré aucune contestation après la publication des résultats provisoires par la Commission nationale de recensement des votes siégeant à la Cour d’appel de Dakar.
Sur 7 371 891 électeurs inscrits lors de ces législatives, 3 650 120 ont voté. Quelque 26487 bulletins ont été relevés, soit 3 623 633 suffrages valablement exprimés.
Les élections législatives ont enregistré un taux de participation de 49,51%. Le quotient national est de 68370, 43.
Le parti Pastef a enregistré 1991770 voix et obtenu 29 sièges au scrutin national et 101 sièges au scrutin majoritaire soit un total de 130 sièges.
La coalition Takku Wallu a eu 16 sièges (national et départemental) avec 531466 voix.
La coalition Diam ak Njarin a eu 330865 voix pour 5 sièges au scrutin national et 2 au scrutin départemental soit 7 sièges.
La coalition Sam sa Kaddu a eu 222060 pour 3 sièges au national
La coalition la marche des Territoire/And Nawlé a eu 47636 voix a obtenu deux sièges (national et départemental).
Les coalitions And ci Koolute Nguir Sénégal (21391 voix) Sénégal Kesse (25822 voix), And Bessal sénégal (20765 voix), Pôle alternative 3ème voie kiraay Ak Natangué (26775 voix), Sopi Sénégal (22991 voix), Farlu (28 303 voix) et l’entité indépendante les Nationalistes/Jel Linu Moom ont chacun obtenu un siège de député.
Voici la liste définitive des députés élus de la 15 ème législature :
Au scrutin proportionnel sur une liste nationale
Coalition Senegaal Kesé:
Thierno Alassane Sall
Coalition Pôle alternatif 3ème voie kiraay ak natangue:
Birima Mangara
Coalition And Ci Koolute Nguir Sénégal (A.K.S):
Abdou Karim Sall
Coalition La Marche des Territoires/Andu Nawlé:
Maguette Sène
Entité indépendante Les Nationalistes / Jël liñu Moom:
Papa Tahirou Sarr
Coalition And Bessal Senegal:
Abdoulaye Sylla
Parti Pastef:
Ousmane Sonko
Mbène Faye
Saliou Ndione
Marie Ang Mame Selbé Diouf
Alla Kane
Maïmouna Bousso
Oumar Sy
Fama Ba
Abdoulaye Tall
Jacqueline Sagna
Mphamed Sall
Amy Dia
Mouramani Kaba Diakité
Awa Sonko
Alioune Ndao
Béatrice Germaine Tening Faye
Oumar Diop
Awa Seck
Babacar Varore
Marème Mbacké
Mayabé Mbaye
Ndèye Fatou Mané
Bara Ndiaye
Fatou Ngom
Ousmane Thiouf
Fatou Ba
Assane Diop
Anta Dia
Banta Wagué
Coalition FARLU:
Moustapha Diop
Coalition Jamm ak Njariñ:
Amadou Ba
Rokhaya camara
Cheikh Oumar Anne
Salimata Diop
Mbaye Dione
Coalition Samm Sa Kaddu:
Barthélémy Toye Dias
Αnata Babacar Ngom
Cheikh Ahmed Tidiane Youm
Daouda Dia
Raqui Diallo
Mamadou Diaw
Aissata Ousmane Diallo
Amadou Diallo
Sokhna Ba
Barane Fofana
Djimo Souaré
PRODUCTION DE VACCINS, L'ARNM POUR RENFORCER L'AUTONOMIE SANITAIRE DES PAYS EN DÉVELOPPEMENT
Le programme de transfert de technologie de l'ARNm lancé en 2021 vise à installer 11 sites certifiés de bonnes pratiques de fabrication d’ici 2030 et à renforcer la recherche et le développement pour répondre aux besoins sanitaires des pays du Sud.
Depuis son lancement en 2021, le programme de transfert de technologie de l'ARNm, porté par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Medicines Patent Pool (MPP), redéfinit la fabrication de vaccins dans les pays à revenu faible ou intermédiaire (PRFI). Partant d’une absence totale de capacités de production en 2020, ce projet ambitieux prévoit d’installer 11 sites de fabrication certifiés bonnes pratiques de fabrication (BPF) dans 10 pays d’ici 2030. Ces installations permettront non seulement de renforcer l’accès équitable aux vaccins mais également de répondre à d’éventuelles pandémies.
En partenariat avec Afrigen, Biovac, et des institutions réparties dans des pays comme le Sénégal, l’Inde, l’Argentine et la Tunisie, le programme aspire à produire 60 millions de doses par an, avec un potentiel de deux milliards en cas de crise sanitaire mondiale. Ce réseau mondial se concentre aussi sur la recherche et le développement (R&D) pour adresser des maladies spécifiques aux besoins des PRFI, avec une première preuve de concept établie lors de la pandémie de COVID-19.
L’initiative est soutenue par des acteurs internationaux tels que l’Afrique du Sud, l’Union européenne et la Fondation ELMA. Un accord récent entre l’OMS, Afrigen et l’Université de Pennsylvanie marque une étape décisive pour promouvoir la R&D sur l'ARNm dans ces régions. Cette collaboration vise à transformer les pays à revenu faible et intermédiaire en leaders de la biotechnologie, leur permettant de répondre efficacement aux crises sanitaires sans dépendre des importations.
Un financement et des objectifs ambitieux
Pour concrétiser cette vision, un investissement de 200 millions de dollars reste nécessaire. Ces fonds garantiront la mise à niveau des infrastructures vers les normes GMP et soutiendront le développement d'au moins 12 produits à base d’ARNm en cours de recherche. Le programme bénéficie déjà d’un effet de levier impressionnant, avec 17 dollars US investis localement pour chaque dollar injecté dans la région AFRO.
Selon Charles Gore, directeur exécutif du Medicines Patent Pool (MPP), « ce programme incarne un effort mondial sans précédent pour garantir l'équité en matière de santé. » Avec des progrès rapides, notamment l’achèvement des transferts technologiques chez 25 % des fabricants dès fin 2024, le programme montre que les pays à revenu faible et intermédiaire peuvent devenir des acteurs clés dans la recherche, le développement et la fabrication de solutions médicales avancées.
Le professeur Petro Terblanche, PDG d’Afrigen, a salué cette réussite en soulignant : « Ce programme prouve que la collaboration mondiale peut transformer les résultats de santé pour les pays du Sud. »
En s’appuyant sur des innovations techniques et une collaboration mondiale exemplaire, ce programme de transfert de technologie de l’ARNm établit les bases d’un système de santé global plus équitable, prêt à relever les défis sanitaires de demain.
L'UASZ EN LOCK-OUT
Le Conseil académique présidé par le recteur Alassane Diedhiou, annonce la fermeture du campus pédagogique et la dissolution des instances étudiantes. Les résidents du campus social ont 48 heures pour libérer les lieux
(SenePlus) - Le Conseil académique de l'Université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ) a ordonné la fermeture immédiate du campus pédagogique et la dissolution des instances étudiantes, selon un communiqué signé ce mercredi 27 novembre 2024 par le Recteur, Professeur Alassane Diedhiou.
Les mesures sont drastiques : fermeture du campus "jusqu'à nouvel ordre", dissolution des amicales d'étudiants et de leur coordination, suspension des activités de renouvellement. Seuls le Centre universitaire de Kolda et l'UFR 2S échappent à cette décision, mais devront privilégier les cours en ligne.
La direction du Centre Régional des Œuvres Universitaires Sociales de Ziguinchor (CROUS/Z) a emboîté le pas au Conseil académique en ordonnant également la fermeture du campus social. Les étudiants résidents disposent d'un délai de 48 heures, soit jusqu'au vendredi 29 novembre à 18h30, pour libérer leurs chambres et restituer le matériel mis à leur disposition (draps, couvertures).
Pour tenter de sortir de la crise, le Conseil académique a saisi les instances internes (conseils d'UFR et de département) afin qu'elles proposent des modalités de reprise. Le CROUS/Z précise de son côté qu'il "reste attentif à toute évolution concernant la situation" et tiendra les étudiants informés "des prochaines étapes dès que possible".
Ces décisions, prises conjointement par les plus hautes instances de l'université, marquent un tournant dans la gestion d'une crise dont les causes n'ont pas été précisées dans les communiqués officiels.
ARRESTATION DE SAMUEL SARR, LES LIBÉRAUX DÉNONCENT UNE IMMIXTION DU POUVOIR
Ils dénoncent une tentative de museler un adversaire politique et appellent au respect des libertés individuelles et à l’indépendance judiciaire, tout en s’inquiétant d’une dérive autoritaire visant les opposants.
L’arrestation de Samuel Sarr dans le cadre d’une affaire privée prend une tournure politique, si on se fie à la déclaration faite par le bloc des libéraux/Takku.
Les camarades de l’ancien ministre estiment qu’il y a «une immixtion du pouvoir dans une affaire privée, perçue comme une tentative de combattre un adversaire politique ». Les libéraux, pour cela, apportent leur soutien à leur frère Samuel Sarr et demandent au pouvoir de «respecter les libertés individuelles et de garantir l’indépendance des affaires judiciaires de toute influence politique».
«Le bloc exprime sa profonde inquiétude concernant cette situation, quand bien même celle-ci découle d’une plainte déposée par son associé dans le cadre de l’affaire West African Energy. Il y a une recrudescence des atteintes aux libertés individuelles qui remet en cause tous les équilibres de la démocratie et de la justice avec des arrestations tous azimuts de leader politiques dont le seul tort est de donner leur opinion sur la marche du pays », déclare le collectif.
Il apporte aussi son soutien à Moustapha Diakhaté placé sous mandat de dépôt et qui fait «les frais d’une police politique qui inaugure une ère de dictature rampante ».
ABBA MBAYE APPELLE BARTHÉLÉMY DIAS À SE GUÉRIR DE SA COLÈRE CONTRE SONKO
L’ancien député, déplorant les insultes contre le maire de Dakar, évoque une transformation chez son ancien camarade et l’invite à retrouver son esprit de générosité pour se protéger politiquement et humainement.
L’ancien député élu sur la liste départementale de Yewwi Askan Wi Saint-Louis a fait une sortie pour déplorer les insultes contre le maire de Dakar. Abba Mbaye qui a claqué la porte de Taxawu Sénégal à cause de divergences entre Khalifa Sall et la tête de liste de Samm Sa Kaddu, Barthélemy Dias, lors des législatives, estime que ce dernier vit des moments difficiles actuellement dans la politique à cause de sa colère contre Ousmane Sonko. Pour lui, Barthélemy Dias qu’il a connu avant et celui qu’il voit est très diffèrent. C'est la raison pour laquelle il l’appelle à guérir de sa colère.
“Barthélemy Toye Dias, maire de Dakar et celui qui revenait des Etats-Unis avec 10 taxis et 2 chemises sont différents. Lorsque je l’ai connu, il n’avait rien. J’ai le devoir, quand on partage un projet, quand je ne suis pas d’accord, de le dire pour que lui-même il se reprenne. J’ai mal quand les gens insultent Barth. Le Barthélémy que je connais, le vrai, c’est la joie de vivre et la générosité. Cette haine qu’on déploie contre lui me fait souffrir. Et je l’appelle aussi à se guérir de sa haine contre Sonko parce qu’il se fait mal. Peut-être qu’il se sent trahi, peut-être qu’il croit que Sonko lui a fait du mal, mais humainement, il doit dépasser cela”, demande Babacar Mbaye à son ancien camarade de parti.
“Il doit ne pas accepter que l’on le catégorise, car c’est ce qui va arranger ses ennemis”, ajoute-t-il sur le plateau de la 7TV.