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15 mai 2025
Par Biram Ndeck NDIAYE
VAINQUEURS ET VAINCUS, TOUS UTILES
Les élections législatives, tant attendues, sont maintenant derrière nous. Le plus dur, l’essentiel est fait. Les urnes viennent de livrer leur verdict. Il faut toujours un gagnant et un perdant, dit la chanson.
Les élections législatives, tant attendues, sont maintenant derrière nous. Le plus dur, l’essentiel est fait. Les urnes viennent de livrer leur verdict. Il faut toujours un gagnant et un perdant, dit la chanson. C’est parce qu’il y a un adversaire de taille que la victoire a un sens car, qu’il nous est permis d’emprunter au poète sa célèbre formule, «à vaincre sans péril on triomphe sans gloire». Il ne résistera pas à l’analyse que l’audace, la confiance en soi et l’argumentaire ont payé. Si c’était pour se jauger, se mesurer par un thermomètre politique, tester son degré de popularité locale, de légitimité et de légalité nationales dans ce nouvel environnement, le pari est gagné et gloire aux vainqueurs mais que feront-ils de leur victoire ? Il est d’abord recommandé d’avoir le triomphe modeste. De ces belles empoignades, retenons qu’aujourd’hui le peuple sénégalais a encore gagné. N’est-ce pas que pouvoir et opposition font partie intégrante du peuple ?
Félicitations et hommage aux vainqueurs pour leur mérite, leur foi en un idéal, leur abnégation et, surtout, pour les valeurs qu’ils ont défendues.
Ô paradoxe, les vaincus ont également gagné pour avoir vaincu leur déception, leur état d’âme, leur rage de vaincre, et pour avoir félicité les vainqueurs, mais aussi et surtout pour le respect du choix des électeurs et, au-delà, du jeu démocratique. Attitude chevaleresque dont il ne faut nous départir.
Souhaitons plein succès à la nouvelle majorité pour le bonheur du Sénégal, vainqueurs et vaincus compris. Elle a déjà affirmé vouloir couvrir la politique d’un manteau de morale, ce qui est séduisant pour qui connaît les anciennes pratiques longtemps décriées mais jusque-là restées sans remède efficace. Les signes envoyés dès les balbutiements autorisent l’espoir, la foi en un Sénégal meilleur.
Une fois cela dit et fait, il s’agira de se mettre au travail en commençant par donner connaissance et opportunités au peuple, surtout les plus jeunes. Le fort est celui qui respecte et aide les faibles. La portion que représente les partis politiques dans l’électorat est minime pour ne pas la qualifier de portion congrue. Quel leitmotiv désormais ?
Ouverture, inclusion, sanctions positives et négatives, recherche de profils caractérisés par la compétence, le sérieux et la rigueur dans une gestion parcimonieuse de nos ressources encore maigres. Vainqueurs et vaincus, tous utiles à notre démocratie et surtout, a notre développement. Il n’est pas difficile de distinguer la bonne graine qui se trouve des deux côtés de la ligne de front et partout à travers le monde, sans parti pris. Qui disait «je me méfie des partis, ils deviennent vite des partis pris» ? C’est ce qu’il faut éviter pour mieux diriger tout le Sénégal, sans exclusive mais à l’exception notoire des irrécupérables, dûment et objectivement fichés. Que nos chers Président et Premier Ministre deviennent des chasseurs de têtes, fouillant les curricula vitae pour dénicher et recruter les compétences utiles au pays avoir pour objectif : having the right people in the right place at the right time (avoir les bonnes personnes à la bonne place et au bon moment). Dieu sait qu’il y a du travail qui nous attend, nous autressénégalais.
AU SENEGAL, LA TRANSPLANTATION RENALE …SE PLANTE
L'absence de subventions publiques freine le développement de cette pratique vitale. L'hôpital militaire de Ouakam, seul établissement accrédité pour ces opérations, a réussi cinq greffes mais ne peut continuer sans soutien financier
La maladie du rein touche au moins 5% de la population, soit 700.000 Sénégalais
Le Sénégal est entré dans l’histoire avec la réalisation de ses toutes premières expériences de transplantation rénale entre novembre 2023 et juillet 2024. Malgré cette avancée extraordinaire dans la pratique médicale, l’activité peine à prendre son envol chirurgical par manque de moyens. D’où le plaidoyer pour une subvention de l’Etat afin de permettre à tous les malades d’avoir accès à la greffe de rein et à moindre coût. La preuve par les chiffres de la maladie du rein qui font peur. Ils touchent 5% de la population, soit 700.000 personnes.
Après la première greffe réalisée sur un couple donneur-receveur, l’hôpital militaire de Ouakam (Hmo) a réussi à faire quatre (04) autres transplantations rénales entre novembre 2023 et juillet 2024 par une équipe sénégalaise composée des membres du consortium de l’hôpital de Ouakam et Le Dantec. Faisant ainsi de la greffe de rein une réalité au Sénégal depuis un an sur quatre (04) patients. Des opérations réalisées et réussies avec succès sous la conduite du médecin-colonel, Dr Youhanidou Wade Dia supervisant une équipe dirigée par le Pr Babacar Diao, urologue, à côté du professeur Alain Khassim Ndoye. Un an après, l’activité n’a pas pu connaitre son envol chirurgical. «Depuis les premières greffes, malheureusement l’activité n’a pas connu l’essor voulu ou escompté pour la bonne et simple raison que pour le moment la transplantation rénale n’est pas prise en charge par l’Etat. Il n’y a pas encore une subvention dédiée pour la transplantation rénale. Toutes les transplantations ont été prises en charge par la direction de l’hôpital militaire de Ouakam (Hmo). Ce qui n’est pas viable. Ce n’est pas possible parce que c’est une activité coûteuse», a dit le Pr Elhadj Fary Kâ, président du Conseil national du don et de la transplantation (Cndt). Qui plaide pour une subvention durable et soutenue de l’activité vitale. «Je pense que les autorités sont d’accord qu’il faut absolument subventionner, et prendre en charge cette transplantation rénale. D’autant plus qu’elle fait éviter la dialyse. En plus elle coûte moins chère que la dialyse. C’est 50% moins cher la première année. Elle redonne une meilleure qualité de vie aux patients et une meilleure espérance de vie. En plus elle permet d’améliorer la qualité de nos soins, les soins dans nos structures sanitaires. Parce que les hôpitaux sont obligés de se mettre à niveau», a-t-il indiqué. Pour toutes ces raisons, il exhorte les autorités, et «fortement», à prévoir un budget pour cette activité au moins pour l’année 2025. «Je pense que c’était déjà convenu. Nous allons actualiser le coût et nous espérons que cela va venir. Je suis convaincu que cela va venir», at-il laissé entendre. Il rappelle aussi qu’il y a 15 ans, la dialyse n’était pas gratuite. Qu’elle l’est devenue progressivement, et que donc la transplantation rénale peut connaitre la même chose.
La gratuité de la dialyse initiée depuis 2012
La gratuité de la dialyse a été initiée depuis 2012. En 2021, déjà plus de 700 patients y avaient bénéficié contre 1500 toujours sur la liste d’attente. Pour ce qui est de la situation des bénéficiaires, le Pr Kâ explique que, pour le moment, ils ont des rendez-vous de trois à quatre mois. Seulement, dit-il, «leurs médicaments sont pris en charge par la direction de l’hôpital militaire de Ouakam. Ils ne les achètent pas ! « a-t-il précisé. Cette gratuité constitue une lourde charge pour la structure sanitaire qui compte de brillants médecins aux expertises avérées qui méritent d’être soutenus et renforcés dans tous les domaines. Pour lui, et pour que la transplantation rénale soit une activité équitablement et socialement accessible à tous, il faudra «forcément une subvention de l’Etat pour que ceux qui ne peuvent pas payer, et Dieu sait qu’ils sont nombreux, puissent en bénéficier», dit-il connaissant le coût et les exigences de suivi des malades. C’est aussi le souhait des Sénégalais qui demandent que le coût soit plus accessible à plus de nombreux malades pour l’espoir de ceux atteints de cette maladie du rein. Ce, vu les contraintes que pose l’hémodialyse qui oblige les patients à se déplacer à l’hôpital pour leurs séances hebdomadaires, sans compter le coût pour un acte qui ne fait que 10% de la fonction rénale, selon les urologues.
Hmo, une compétence chirurgicale certifiée !
Des statistiques montrent que la maladie touche environ 5% de la population sénégalaise, soit plus de 700.000 patients, et constitue une charge financière pour les familles des patients.
L’anesthésiste, Dr Mamadou Mansour Diouf avait dès les premiers jours de l’exploit, demandé d’analyser la situation «sans fioriture et sans émotion», en essayant d’identifier les éventuels écueils qui pourraient freiner cet élan et compromettre le succès de cette belle aventure qui «commence si bien».
Il est bon de rappeler que seul l’Hôpital militaire de Ouakam (Hmo) est encore la seule et unique structure apte à réaliser la greffe rénale au Sénégal. D’où sa compétence médicale et chirurgicale certifiée. Les autres hôpitaux qui le désirent doivent suivre la longue procédure aux multiples critères. Comme l’a toujours expliqué le Pr Alain Khassim Ndoye parlant de la législation qui entoure le don et la greffe de rein. «Le Sénégal a des textes qui réglementent la transplantation rénale pour éviter le trafic d’organes et pour protéger les malades. Des textes qui rendent obligatoire une accréditation pour les hôpitaux qui désirent transplanter. Des hôpitaux qui font actes de candidature qui sont aussi inspectés au plan des infrastructures et du matériel avant l’accréditation», avait-il expliqué. C’est donc une procédure au préalable avant d’autoriser un hôpital à être auto transplanteur. Tout hôpital qui le désire doit donc soumettre un dossier de candidature au ministère de la Santé qui va le transmettre au Cndt qui, à son tour, va envoyer des évaluateurs pour un rapport appréciant si la structure est éligible ou pas avant d’octroyer un agrément. L’hôpital de Ouakam est passé par là! Il s’est donné les moyens, et surtout, le courage, la détermination et la volonté dans une infrastructure fonctionnelle, des médecins compétents et des équipements suffisants pour pouvoir réaliser la transplantation rénale au Sénégal. Au Sénégal où l’opération se fait à partir d’un donneur apparenté, un membre de la famille muni d’un papier du tribunal de Dakar autorisant le don de rein. Un papier qui sera attribué après vérification du caractère volontaire et gratuit du don de rein.
L’ETAT BLOQUE 500.000 TONNES D’UN COUT DE 12,5 MILLIARDS CFA
Le ministre de l’Agriculture Mabouba Diagne qui intervenait à la Rts, a indiqué que le système local devrait capter 100.000 tonnes pour les semences certifiées et 400.000 tonnes pour les usines locales.
L’Etat a fait un effort exceptionnel pour la réussite de la campagne arachidière. Il a décidé de fixer le kg d’arachide à 305 frs, soit une hausse de 25 frs puisqu’il était de 280 frs l’année dernière. Un prix d’achat qui dépasse de loin les 290 cfa proposés par le Comité national interprofessionnel de l’arachide (Cnia). La particularité de cette campagne se trouve dans les 500.000 tonnes d’arachide réservées au système local : 100.000 tonnes pour les semences certifiées et 400.000 tonnes pour les huileries du pays. Une manière pour l’Etat de garantir la disponibilité de l’arachide pour les opérateurs et huiliers locaux.
L’Etat est en passe de réussir sa campagne arachidière qui débute le 05 décembre prochain. Hier en conseil interministériel, le Premier ministre a révélé que l’Etat est allé au-delà de la proposition initiale du Comité national interprofessionnel de l’arachide (CNIA) qui avait proposé un prix au kg de 290 frs, en hausse de 10 frs par rapport au prix au kg de 2024. Dans une volonté d’accompagner le monde rural, le gouvernement a alors décidé de dépasser le prix de 300 frs le kg pour arriver à 305 frs le kg. Une hausse importante de 25 frs synonyme de cadeau de fin d’année au grand bonheur des producteurs.
Intervenant en conseil interministériel, le Premier ministre Ousmane Sonko assure que l’État du Sénégal est allé au-delà de la proposition ( 290 cfa) faite par le Comité national interprofessionnel de l’arachide (Cnia) regroupant les producteurs d’arachide. ‘’Nous avons été obligés de procéder à un arbitrage en tenant compte des intérêts des producteurs et des huiliers’’, a expliqué le Chef du gouvernement.
Selon le Premier ministre, le gouvernement envisage de fixer à 500 francs cfa le prix du kilogramme d’arachide, dans les prochaines années. Il signale que ‘’le mode de calcul du prix plancher de l’arachide est basé sur des variables plus représentatives des réalités économiques actuelles’’.
Le ministre de l’Agriculture Mabouba Diagne qui intervenait à la Rts, a indiqué que le système local devrait capter 100.000 tonnes pour les semences certifiées et 400.000 tonnes pour les usines locales. Ce qui fera une bagatelle de 12,5 milliards supplémentaires que l’Etat va injecter dans la commercialisation arachidière. Une manière pour l’Etat de faciliter la disponibilité de la graine pour les opérateurs et huiliers locaux.
Un dispositif favorisant l es opérateurs et huiliers locaux
Le Secrétaire général du gouvernement, les ministres de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, des Finances et du Budget, de l’Économie, du Plan et de la Coopération, de l’Industrie et du Commerce, de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire ont pris part au conseil interministériel.
Des organisations paysannes, des structures d’encadrement des producteurs, des institutions financières, des exportateurs, des industriels et d’autres acteurs de la filière arachide ont participé à la réunion.
Après avoir pris note de leurs préoccupations, le Premier ministre a pris plusieurs mesures en vue d’un bon déroulement de la campagne de commercialisation des produits agricoles, qui démarre officiellement le 5 décembre prochain.
Ousmane Sonko a demandé aux ministres concernés de mettre en place un ‘’dispositif privilégiant la collecte des graines par les opérateurs et les huiliers [locaux] sur toute autorisation à l’exportation’’
Il a insisté sur la nécessité de ‘’renforcer la surveillance de nos frontières, pour éviter la fuite des graines d’arachide vers les pays limitrophes’’. Le Sénégal avait décidé de suspendre le 05 novembre dernier l’exportation des graines d’arachides. Une circulaire du ministère de l’Agriculture précise que la suspension entre en vigueur à partir du 15 novembre de cette année. Cette mesure visait à éviter tout chevauchement avec la campagne de commercialisation nationale de la même période, indique le document. La décision fait suite à une première autorisation d’exportation temporaire, accordée du 12 septembre au 15 novembre 2024, pour permettre une fenêtre de vente à l’international. Toutefois, pour préserver l’approvisionnement local et garantir une gestion fluide de la campagne de commercialisation, le ministère a décidé de stopper toute exportation après cette date jusqu’à nouvel ordre. Le gouvernement préconise aussi l’identification et la réhabilitation ‘’en urgence’’ des points de collecte prioritaires, pour une bonne commercialisation des graines d’arachide. Le chef du gouvernement a préconisé la facilitation de la dotation à crédit de 750 appareils de cribles pour les points de collecte, afin d’assurer leur bon fonctionnement, avant le démarrage de la campagne.
Des mesures d’accompagnement aux riziculteurs de la vallée
Des mesures ont été prises par le gouvernement, pour la commercialisation d’autres produits agricoles. ‘’Le gouvernement va accompagner les riziculteurs de la vallée du fleuve (dans le nord du pays)’’, a assuré M. Sonko.
La lutte contre les oiseaux granivores, le renforcement des moyens de la direction de la protection des végétaux, la collecte et la sécurisation des semences, ainsi que l’approvisionnement correct des huiliers en graines d’arachide font partie des mesures prises.
Ousmane Sonko a ordonné une ‘’interdiction de l’exportation des graines ayant une valeur semencière’’.
Il a recommandé aux acteurs de la filière arachide de ‘’donner la priorité aux semenciers dans l’utilisation des seccos métalliques, pour le stockage des semences’’.
Le Premier ministre a invité les ministres concernés à veiller à la participation des autres banques au financement de la campagne de commercialisation des produits agricoles, aux côtés de La Banque agricole (LBA) et de la Banque nationale pour le développement économique (BNDE).
Il souhaite que les autres banques – celles différentes de LBA, la BNDE – puissent apporter un montant additionnel de 5milliards de francs CFA au financement de la campagne de commercialisation de l’anacarde.
DAKAR SE DOTE D’UN NOUVEL AUTOPONT FRONT DE TERRE DE 14 MILLIARDS
La circulation de l’autopont Font De Terre est officiellement ouverte hier par le Ministre des infrastructures et des Transports terrestres et aériens, El Malick Ndiaye. C’est un ouf de soulagement pour les usagers et automobilistes sur Front de Terre
C’est un ouf de soulagement pour les usagers et automobilistes sur l’axe Front de Terre Liberté VI. L’autopont Front a été inauguré ce mardi par le Ministre des infrastructures et des Transports terrestres et aériens, El Malick Ndiaye. Sur une longueur de 2,1 kilomètres avec une passerelle de 500 mètres, l’autopont Front de Terre d’un coût de plus de 14 milliards, vise à fluidifier la circulation dans une zone particulièrement encombrée. Dakar souffre selon le Ministre des Transports, depuis des années d’un trafic dense causant des pertes financières importantes à l’État.
La circulation de l’autopont Font De Terre est officiellement ouverte hier par le Ministre des infrastructures et des Transports terrestres et aériens, El Malick Ndiaye. L’ouvrage contribue à fluidifier la circulation, à réduire les embouteillages et à améliorer les déplacements dans la zone urbaine plus précisément au niveau du croisement Bourguiba X Front de Terre et de la bourgade Grand Yoff via Front de terre qui posent des problèmes pour la fluidité du trafic urbain dans le département de Dakar et indirectement sur l’autoroute Patte d’Oie -Malick SY. « Les travaux de l’autopont ont duré 19 mois. Ce nouvel ouvrage participera à la mobilité urbaine au niveau de Dakar. C’est qui est important aujourd’hui, c’est de sensibiliser davantage les populations afin qu’elles puissent s’approprier cet ouvrage qui participera naturellement à la fluidité de la circulation au niveau de Dakar. Cependant, il est nécessaire aussi de procéder ou de mesurer les grandes actions du Gouvernement. On a lancé un programme d’autoponts, il est important de s’arrêter, voire l’impact de ce programme pour savoir effectivement s’il est en train de répondre aux doléances des populations à savoir une mobilité beaucoup plus fluide» a souligné le Ministre des Transports. Le coût de 14 milliards de FCFA comprend non seulement la construction de l’autopont et aussi l’entretien. Il s’agit d’un pont qui est réalisé avec plus de 2, 1 km de voiries passerelle et sur 500m possible. Ce qui veut dire que c’est un Pont très important pour la mobilité.
Nécessité de faire une évaluation sur l’impact sur le Programme de construction des autoponts !
Outre l’impact sur la fluidité de la circulation, l’autopont Front de terre offre aux habitants de la zone un meilleur cadre particulièrement dans l’environnement immédiat de l’ouvrage, Squat des aires de repos par des badauds, installation des motocyclistes « Jakarta» sur les îlots de régulations, installation de commerces sur les terroirs, marché quotidien en amont de l’ouvrage. Sur les questions liées aux problèmes d’assainissement que rencontrent les habitants de la zone suite à la construction de ce pont, le ministre El Malick Ndiaye rassure que les solutions vont être apportées en collaboration avec le ministère de l’Hydraulique pour les soulager avant le prochain hivernage. «On nous a signalé quelques soucis à savoir tout ce qui est assainissement et autres. Je pense que l’ouvrage est venu avec un réseau d’assainissement. Maintenant il est important de travailler avec le Ministère de l’Hydraulique, avec toutes les parties en tout cas, ce qui concerne l’Onas, cela va se faire très rapidement, car les diligences sont en train d’être faites par les équipes. Les populations seront soulagées bien sûr avant le prochain hivernage. Nous avons au sein du Ministère une équipe qui s’occupe de la mobilité et une autre, de la circulation. Ces équipes vont travailler sur l’évaluation de l’impact sur les différents ponts qui ont été érigés dans Dakar avant même de procéder aux prochaines étapes «,soutient El Malick.
Coût... et cause des pertes financières, le travail de l’entretien pour préserver l’ouvrage !
L’État enregistre énormément de pertes financières dues à la circulation dense à Dakar. D’où la nécessité souligne-t-il, de trouver des solutions qui facilitent les déplacements. Cet autopont est une réponse à cette problématique. « Dans le Dendé Maayo au niveau du Nord entre autres, comme vous le savez avec les périodes de décrue, nous nous sommes confrontés à beaucoup de problèmes de ce genre. Donc avoir des ouvrages sophistiqués comme celui du Front de Terre peuvent constituer des solutions pérennes pour les populations surtout dans ces zones qui sont souvent victimes d’inondations « a souligné le ministre. Les activités informelles qui envahissent parfois ces infrastructures compromettent leur efficacité. « Nous allons collaborer avec le ministère de l’Intérieur pour mettre en place des équipes chargées de l’entretien et de l’ordre autour de ces autoponts, comme cela a été fait pour le TER et le BRT.
KEEMTAAN GI - DISCOURS IRRESPONSABLES
Dans ce charmant pays des paradoxes, on aime les qualificatifs qui font peur. Et bien plus souvent, cela sonne creux. Aucune rigueur scientifique dans la démarche de ces diffuseurs de mauvaises nouvelles. Ils nous avaient habitués aux termes : Salfaliste, rebelle, terroriste etc., Pendant que les plus serviles sont allés déterrer de vieilles lectures surannées pour nous plonger dans un environnement fasciste. Il faudra désormais vous habituer à leur délirium d’un pouvoir totalitariste. Les laudateurs de ces gens défaits en mars puis renvoyés dans les cordes, il y a moins de deux semaines, ne sont pas prêts à nous foutre la paix avec leur rengaine d’une démocratie dévoyée ou de nous faire peur avec un pouvoir autocratique. Faut-il leur dire qu’aucune liberté n’est piétinée et que le Sénégal où nous vivons ce 26 novembre n’est pas pire que celui d’il y a moins de neuf mois où toutes les libertés étaient bâillonnées avec des centaines de jeunes en prison. Faut-il permettre à un vieux aigri d’insulter presque deux millions de Sénégalais. Qu’en serait-il si ceux qu’il insulte de façon si jouissive se levaient pour laver l’affront ? Depuis qu’il est dans ses bouffées délirantes, s’est-il trouvé une seule organisation des droits de l’Homme pour le rappeler à l’ordre ? A écouter toutes ces vidéos depuis leur retentissante défaite de mars, on peut dire que l’Etat a trop tardé à sévir. Et le vieux aigri n’est pas le seul sur le terrain de l’insolence et de l’irrévérencieux. Aux Cassandres constipés qui nous prédisent le pire, nous sommes tentés de leur dire que le pire s’est déroulé entre mars 2021 et février 2024. Et qu’il ne pourrait y avoir que le meilleur à moins que leur funeste désir soit de voir le pays basculer dans le chaos. Personne ne peut les empêcher la critique. Mais faudrait-il qu’ils le fassent dans les règles de la bienséance pour ne pas disputer l’insolence aux charretiers. C’est même vexer ces braves gens que de les comparer à ceux qui s’agitent depuis mars 2024 au niveau des radios et télévisions locales, déversant leur trop plein de rancune. Oui à la liberté d’expression que personne ne peut nous ôter. Mais que tout se fasse dans l’élégance républicaine. Il est temps que cessent les fanfaronnades puériles. Laisser le désordre s’installer avec des gens qui n’ont que l’insolence à la bouche, c’est justement mettre en péril la paix sociale. Aucune dérive autoritaire ne se dessine. Ce pays ne s’est jamais senti libéré que depuis mars 2024. Et tant pis pour les esprits grincheux à qui on a ôté la soupe de la bouche. Comme l’a si bien énoncé le Président de la Ligue Sénégalaise des Droits de l’Homme (LSDH), il faut de la responsabilité et de la sérénité dans le discours. C’est ce qui manque cruellement à toutes ces personnes qui s’accrochent à une liberté d’expression pour mentir et médire. C’est notre intime conviction ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
DIOMAYE FAYE RECOMPENSE 10 «JAMBAAR CI SETAL SUNU REEW»
10 « Jàmbaar ci setal Sunu Réew » seront récompensés ce vendredi 29 novembre par le président de la République. D’après un communiqué signé par le ministre-conseiller, Porte-parole de la Présidence Ousseynou Ly, cette cérémonie prévue au Palais va honorer dix compatriotes exemplaires dans le cadre des journées mensuelles de salubrité « Setal Sunu Réew ». Ces citoyens érigés en modèles d’engagement pour un Sénégal propre et durable recevront la distinction des « Jàmbaar ci Setal Sunu Réew ». « Cette reconnaissance s’inscrit dans la volonté du Chef de l’Etat de célébrer l’implication citoyenne en faveur de la salubrité et l’hygiène publique et de l’environnement, ainsi que la promotion d’une culture nationale d’engagement communautaire. Ces lauréats, sélectionnés pour leurs actions impactantes, incarnent la puissance des initiatives individuelles et collectives qui transforment le quotidien. L’événement se veut également une source d’inspiration pour mobiliser davantage de Sénégalais autour de cette dynamique de préservation de notre cadre de vie » souligne la note du Palais.
74 MILLIARDS D’ARRIERES DE CAMPAGNES AGRICOLES PAYES
Le conseil interministériel sur la campagne de commercialisation 2024-2025 tenu hier sous la présence du Premier ministre a été l’occasion pour le Gouvernement d’afficher les efforts réalisés pour relever le secteur de l’agriculture. Outre le budget record de 120 milliards de FCFA au titre des subventions sur les intrants agricoles pour la campagne de production agricole 2024, l’on apprend que l’Etat a fait des efforts substantiels pour les paiements des arriérés des campagnes agricoles 2021, 2022 et 2023, pour un montant total de 74 milliards de FCFA.
COTON, RIZ, ET CAPITAL SEMENCIER, LES MESURES DE L’ETAT
Ce n’est pas seulement l’arachide qui était au cœur de la rencontre interministérielle. Pour le coton, le Premier ministre a demandé au Ministre des Finances et du Budget, en collaboration avec les banques locales (LBA, BNDE, etc.), de lever les blocages pour le démarrage par la SODEFITEX, la campagne de commercialisation du coton, en procédant au règlement des arriérés auprès des banques. Pour le riz, Ousmane Sonko a invité le Ministre de l’Agriculture, en relation avec le Ministre des Finances et du Budget à accompagner les riziculteurs de la vallée pour les cultures de décrue avant la campagne de contre saison chaude. En outre le Ministre en charge de l’Agriculture, en relation avec le Ministre des Forces Armées devra prendre sans délai, les dispositions nécessaires, pour accentuer la lutte contre les oiseaux granivores dans ce cadre, renforcer les moyens institutionnels et matériels de la Direction de la Protection des Végétaux (DPV) et à veiller au renforcement du parc de moissonneuses batteuses et des capacités de stockage.
ASSEMBLEE NATIONALE : LES MEMBRES DU BUREAU DE LA 14EME LEGISLATURE RENDENT LEURS VEHICULES
Les membres du bureau de l’Assemblée nationale vont restituer leurs véhicules de fonction. Déjà certains d’entre eux ont remis lesdits véhicules au chef de garage de l’Assemblée nationale. Ce ne sont pas les 165 députés de la 14ème législature qui sont concernés, mais seulement les membres du bureau notamment le président, les 8 vice-présidents, les 6 secrétaires élus, les 14 présidents de commissions et les 3 présidents et 3 vices présidents de groupe parlementaire. Ces membres du bureau s’étaient vus affecter des voitures liées à leurs fonctions souligne l’honorable Adji Mergane Kanouté jointe par la Rédaction. « Ce sont des véhicules acquis au mois de mars dans le cadre de leur fonction. C’est dans l’ordre normal des choses que ces véhicules nous soient demandés par le chef de garage de l’Assemblée nationale. Les députés s’y attendaient et les véhicules sont en train d’être remis au chef de garage. La restitution de ces véhicules liés à la fonction est fondée et légale. De nouveaux membres de bureaux seront élus incessamment de même que des présidents de Commissions et des présidents de Groupes et vice-présidents de groupe. Ils auront besoin de ces véhicules de fonction » souligne l’honorable Adji Mergane Kanouté. Cette dernière de préciser que les députés dits simples ne disposaient pas de voitures pour cette 14ème législature. Ils avaient des indemnités de transport pour la 14 législature.
AFFAIRE JEROME BANDJAKY PAPIS KA, LE JEUNE FRERE DE DOUDOU KA, ARRETE PAR LA DIC
Sakory Ka dit Papis Ka, frère de Doudou Ka a été arrêté hier par la DIC selon plusieurs sites notamment Kéwoulo. D’ailleurs selon ce dernier site, les policiers qui avaient déjà arrêté Sakory Ka dit Papis dans la matinée ont procédé, hier en début d’après-midi, à la perquisition du domicile familial de Doudou Ka à Nord Foire. Selon des sources judiciaires, Sakory Ka travaillait avec Jérôme Bandjaky qui lui fournissait “des gros bras” pour assurer la sécurité des domiciles de l’ancien ministre de l’économie de Macky Sall. A en croire des sources proches de l’ancien régime, Papis Ka qui était aussi l’homme de confiance de son grand frère avait en de nombreuses reprises fait appel au service de Sniper avant de couper les ponts avant lui. Certainement frustré par le fait que les frères Ka l’aient «abandonné» et décidé de travailler directement avec ses hommes, le Sniper Jérôme Bandiaky avait, en de nombreuses reprises, fait savoir que Doudou Ka et son clan l’avaient lâché. “Ils m’ont trahi.” Répétait-il à qui voulait l’entendre. Et c’est ce Jérôme Bandjaky arrêté par la DIC et qui a été trouvé porteur d’une arme sans autorisation qui a fait savoir aux policiers que “c’est Sakory Ka, le jeune frère Doudou Ka, qui lui a vendu un fusil mitrailleur.” Fort de cette information, les policiers qui se sont rendus au domicile des Ka, dans le cadre d’une perquisition, ont saisi « un fusil» et «une arme de poing. » Selon les premières informations en possession de Kéwoulo, « ces armes avaient appartenu au père de Doudou Ka, un ancien commandant de Douanes décédé depuis plus d’un an. Et au décès du patriarche, les armes ont été enregistrées au nom de son fils, Papis, resté comme le gardien du temple. » Le jeune homme passera sa première nuit en garde à vue dans les locaux de la DIC.
RETOUR DE PARQUET POUR SAMUEL SARR
Après avoir été déféré au parquet par la section de recherches ce mardi matin, l’ancien ministre de l’Energie sous Wade, Samuel Sarr, a bénéficié d’un retour de parquet. Il n’a donc pas finalement fait face au procureur, selon son avocat joint par Dakaractu. Samuel Sarr a été au préalable entendu par la section de recherches dans cette affaire relative à un présumé abus de biens sociaux portant sur un peu plus de 8 milliards de francs CFA. Il faut également rappeler que l’ancien ministre de l’Energie, qui avait été interpellé et placé en garde à vue dès son retour de voyage à Dubaï suite à un avis d’arrestation émis par le procureur via la Gendarmerie (SR).
ACCUSE DE VIOL EN 2021 L’AVOCAT JUAN BRANCO FAIT APPEL DE SA SUSPENSION PAR LE BARREAU DE PARIS
Juan Branco, avocat français du président du Pastef, Ousmane Sonko, dans « l’affaire Adji Sarr », a été condamné pour violation du secret de l’instruction à une suspension d’activité de trois ans, dont 27 mois avec sursis, dans une affaire de viol présumé, le concernant cette fois-ci, informe le journal Le Figaro. Toutefois, le journal renseigne que du côté du Barreau de Paris, l’on confirme uniquement que l’intéressé (Juan Branco) a fait appel. Cet appel est suspensif, l’avocat peut donc, dans l’immédiat, continuer d’exercer. Rappel. En novembre 2021, Juan Branco est mis en examen pour viol à la suite d’une main courante déposée par une jeune femme de 20 ans à Paris. Celle-ci l’avait accusé de viol en avril de la même année, à la suite d’échanges sur Instagram. Placé en garde à vue un mois plus tard, l’avocat avait évoqué une relation consentie. Une enquête a été ouverte par le parquet de Paris, confiée au premier district de la Police judiciaire parisienne (1er DPJ). Ainsi, pour se défendre, le pénaliste a publié une série de 21 tweets à l’été 2023 sur Twitter, dans lesquels il attaque la plaignante, le tout en diffusant directement sur Twitter des extraits du dossier d’instruction. L’avocat Juan Branco n’a pas hésité à publier des extraits du rapport d’examen médical de la plaignante, mais aussi des extraits d’auditions de témoin ou de messages entre lui et la jeune femme. Or, le code de procédure pénale interdit formellement à tout professionnel de la justice de «diffuser auprès d’un tiers» le moindre document issu d’une instruction. Sur ce, l’ordre des avocats de Paris avait ainsi lancé une procédure à son encontre, à l’issue de laquelle il encourt la radiation. Après son appel, sa nouvelle comparution devant le conseil de discipline de l’Ordre des avocats de Paris ne devrait pas intervenir avant l’automne 2025. Juan Branco est devenu l’avocat de l’artiste russe Piotr Pavlenski dans l’affaire de la diffusion en 2020 de la vidéo à caractère sexuel de l’ex-porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux, alors candidat à la mairie de Paris. Juan Branco a été placé fin janvier sous le statut de témoin assisté dans cette enquête. Il fait également l’objet de poursuites disciplinaires du conseil de l’Ordre dans le dossier Griveaux.
LE CJS ENGAGE UN MILLION DE JEUNES POUR BATIR UN AVENIR AUTONOME ET PROSPERE
Une nouvelle ère pour la jeunesse sénégalaise a été engagée hier, mardi, avec le lancement de Yaakaar2030, un programme d’envergure orchestré par le Consortium Jeunesse Sénégal (CJS).
Une nouvelle ère pour la jeunesse sénégalaise a été engagée hier, mardi, avec le lancement de Yaakaar2030, un programme d’envergure orchestré par le Consortium Jeunesse Sénégal (CJS). Avec un investissement inédit de12 milliards de FCFA, ce projet incarne une ambition nationale : transformer les jeunes en acteurs clés du développement socio-économique.
Le Consortium Jeunesse Sénégal (CJS), en partenariat avec le Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, a lancé hier, mardi, Yaakaar 2030, le plus important programme associatif pour et par les jeunes jamais réalisé au Sénégal, grâce à un investissement historique de 12 milliards de francs CFA.
Yaakaar 2030 ambitionne d’informer, engager et outiller un million de jeunes sénégalais pour une insertion socio-professionnelle réussie d’ici 2030 via deux projets phares. Le projet Yaakaar Jeunesse et Citoyenneté, financé à hauteur de 5,2 milliards de francs CFA par l'Agence française de développement, vise à encourager et soutenir l’engagement et la citoyenneté active des jeunes au Sénégal à travers la capacitation des organisations de jeunesse, l'animation des dynamiques territoriales et la création d’opportunités pour les acteurs du changement.
Quant au projet Yaakaar Jeunesse et Entrepreneuriat (YEAH), soutenu par la Fondation Mastercard à hauteur de 6,4 milliards de francs CFA, son objectif est de permettre à 800.000 jeunes, dont 70 % de femmes, d'accéder à des opportunités d'entrepreneuriat et d'emploi dans le secteur agricole.
Grâce à ces projets, le CJS et ses membres vont déployer leurs actions dans 10 régions du Sénégal (Dakar, Thiès, Saint-Louis, Matam, Kédougou, Sédhiou, Tambacounda, Ziguinchor, Kaolack et Fatick), marquant ainsi un tournant décisif dans son engage ment en faveur de l'autonomisation des jeunes.
Selon Sobel Aziz Ngom, président du CJS, à travers cette initiative, "Nous sommes déterminés à bâtir un avenir où chaque jeune peut réaliser ses rêves." S’inscrivant dans la même dynamique, Cheikh Oumar Diallo, coordinateur du Réseau d’Action des Volontaires Yaakaar, souligne pour sa part: "Grâce au CJS, nous avons une voix et des outils pour changer nos communautés."
Quant au ministre de la Jeunesse, présent à la cérémonie de lancement, elle a tenu à rappeler que "Les jeunes ne sont pas un fardeau, mais le moteur d’un Sénégal souverain et prospère." Situé à Guédiawaye, le Consortium Jeunesse Sénégal (CJS) est bien plus qu’un centre ; c’est un lieu d’innovation sociale, où les jeunes se rencontrent pour apprendre, créer et collaborer.
Doté d’infrastructures modernes (médiathèque, studio d’enregistrement, espaces verts), il accueille quotidiennement des initiatives allant de formations numériques à des ateliers de recyclage.
LE PRIX AU KILOGRAMME DE L'ARACHIDE FIXÉ À 305 FRANCS CFA
Cette année, le gouvernement a fixé à 305 francs CFA le prix du kilogramme d’arachide pour la campagne de commercialisation.
Le prix de l’arachide au kilogramme connait pour la campagne de commercialisation 2024-2025 une hausse de 25 francs. Au cours d’une réunion interministérielle consacrée hier, mardi, à la préparation de la campagne de commercialisation des produits agricoles, le gouvernement a annoncé que le nouveau prix du kilogramme d’arachide est arrêté à 305 francs CFA. Le Premier ministre Ousmane Sonko assure que l’État du Sénégal est allé au-delà de la proposition faite par le Comité national interprofessionnel de l’arachide (CNIA) et du prix du kilo qui était de 280 francs CFA, lors de la précédente campagne de commercialisation des récoltes.
Cette année, le gouvernement a fixé à 305 francs CFA le prix du kilogramme d’arachide pour la campagne de commercialisation. L’annonce a été faite hier, mardi 26 novembre parle Premier ministre, Ousmane Sonko lors d’un Conseil interministériel consacré à la campagne de commercialisation des produits agricoles (2024-2025). Le prix de l’arachide au kilogramme connait ainsi donc une hausse de 25 francs en comparaison de son niveau de la précédente campagne de commercialisation des récoltes. Il était de 280 francs CFA.
Le Premier ministre assure que l’État du Sénégal est allé audelà de la proposition faite par le Comité national interprofessionnel de l’arachide (CNIA). Selon lui, le CNIA, qui réunit des producteurs d’arachide, a proposé au gouvernement de fixer le prix du kilogramme à 290 francs CFA. «Nous avons été obligés de procéder à un arbitrage en tenant compte des intérêts des producteurs et des huiliers », a-t-il souligné.
Par ailleurs, le Premier ministre a annoncé que le gouvernement envisage de fixer à 500 francs CFA le prix du kilogramme d’arachide, dans les prochaines années.
Pour rappel, le gouvernement a récemment publié un arrêté limitant voire interdisant l’exportation des arachides durant la présente campagne agricole. Cette mesure vise à garantir la disponibilité du produit sur le marché national et à renforcer les capacités de transformation locale.
ÉPONGEMENT DE LA DETTE DUE AUX OPÉRATEURS DE SEMENCES
Le Premier ministre Ousmane Sonko a tenu par ailleurs à exprimer, lors de ce Conseil interministériel dédié à la commercialisation de l’arachide, sa satisfaction face aux efforts significatifs du gouvernement en faveur du secteur agricole. Il a qualifié de « prouesse » le règlement de la dette due aux opérateurs de semences.
Pour rappel, le gouvernement dit avoir mobilisé plus de 37 milliards de francs CFA pour éponger cette dette, un geste essentiel pour soutenir les acteurs agricoles. En parallèle, 120 milliards de francs CFA ont été débloqués pour financer la campagne agricole en cours. Ces mesures illustrent, selon le chef du gouvernement, l’engagement de l’État à renforcer la résilience du secteur agricole et à soutenir les producteurs face aux défis économiques et climatiques. Le Secrétaire général du gouvernement, les ministres de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, des Finances et du Budget, de l’Économie, du Plan et de la Coopération, de l’Industrie et du Commerce, de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire ont pris part au Conseil interministériel. Des organisations paysannes, des structures d’encadrement des producteurs, des institutions financières, des exportateurs, des industriels et différents autres acteurs de la filière arachide ont également participé à la réunion.
UN EVENTAIL DE MESURES POUR OPTIMISER LA CAMPAGNE
Pour un bon déroulement de la campagne de commercialisation des produits agricoles qui démarre officiellement le 5 décembre prochain, le Premier ministre a pris plusieurs mesures, lors de ce Conseil interministériel consacré à la campagne de commercialisation des produits agricoles 2024- 2025. Ousmane Sonko a demandé aux ministres concernés de mettre en place un « dispositif privilégiant la collecte des graines par les opérateurs et les huiliers [locaux] sur toute autorisation à l’exportation ». Il a insisté sur la nécessité de « renforcer la surveillance de nos frontières, pour éviter la fuite des graines d’arachide vers les pays limitrophes ». Le gouvernement préconise aussi l’identification et la réhabilitation « en urgence » des points de collecte prioritaires, pour une bonne commercialisation des graines d’arachide.
Le chef du gouvernement a préconisé par ailleurs la facilitation de la dotation à crédit de 750 appareils de cribles pour les points de collecte, afin d’assurer leur bon fonctionnement, avant le démarrage de la campagne.
En dernier lieu il est à noter qu’au cours de ce Conseil interministériel, des mesures ont été prises par le gouvernement, pour la commercialisation d’autres produits agricoles. « Le gouvernement va accompagner les riziculteurs de la Vallée du fleuve, dans le nord du pays », a assuré M. Sonko. La lutte contre les oiseaux granivores, le renforcement des moyens de la Direction de la protection des végétaux, la collecte et la sécurisation des semences, ainsi que l’approvisionnement correct des huiliers en graines d’arachide font partie des mesures prises Le Premier ministre a également invité les ministres concernés à intéresser d’autres banques au financement de la campagne de commercialisation des produits agricoles, aux côtés de La Banque agricole (LBA) et de la Banque nationale pour le développement économique (BNDE).
Il souhaite que les autres banques – celles différentes de LBA la BNDE – puissent apporter un montant additionnel de 5 milliards de francs CFA au financement de la campagne de commercialisation de l’anacarde.
LE GOUVERNEMENT BALISE LA VOIE
Le gouvernement n’a pas laissé en rade une commercialisation réussie de l’anacarde, du coton et du riz
Le gouvernement n’a pas laissé en rade la commercialisation des autres produis agricole au cours du conseil interministériel. Pour l’anacarde, le Premier ministre a invité le Ministre de l’Environnement et de la Transition Ecologique, en relation avec le Ministre de l’Industrie et du Commerce, à préparer un plan de formalisation, de professionnalisation et de capitalisation de la valeur ajoutée de la filière anacarde au plus tard le 31 janvier 2025. Il a aussi demandé d’étudier les conditions de développement et du nombre et des capacités des usines de décorticage et de transformation de la noix d’anacarde mises en place parles nationaux. Pour le coton, le Ministre des Finances et du Budget, en collaboration avec les banques locales (LBA, BNDE, etc.),a été invité à lever les blocages pour le démarrage par la SODEFITEX, de la campagne de commercialisation du coton, en procédant au règlement des arriérés auprès des banques.
Pour ce qui est du riz, le chef du gouvernement a invité le Ministre de l’Agriculture, en relation avec le Ministre des Finances et du Budget à accompagner les riziculteurs de la vallée pour les cultures de décrue avant la campagne de contre saison chaude. En relation avec le Ministre des Forces Armées, le ministre Mabouba Diagne a été instruit de « prendre sans délai, les dispositions nécessaires, pour accentuer la lutte contre les oiseaux granivores et dans ce cadre, renforcer les moyens institutionnels et matériels de la Direction de la Protection des Végétaux (DPV) ». Il a été également invité, en relation avec le Ministre des Finances et le Ministre de l’Industrie et du Commerce, à veiller au renforcement du parc de moissonneuses batteuses et des capacités de stockage.
16 JOURS D'ACTIVISME POUR ROMPRE AVEC LE SILENCE
Lundi dernier, à la Place de la Nation (ex-Place de l'Obélisque) à Dakar, la ministre de la Famille et des Solidarités, Mme Maimouna Dièye, a officiellement lancé une campagne nationale pour lutter contre les violences faites aux femmes et aux filles.
Lundi dernier, à la Place de la Nation (ex-Place de l'Obélisque) à Dakar, la ministre de la Famille et des Solidarités, Mme Maimouna Dièye, a officiellement lancé une campagne nationale pour lutter contre les violences faites aux femmes et aux filles. Cet événement s'inscrit dans le cadre des 16 jours d'activisme contre les violences basées sur le genre, qui se dérouleront jusqu'au 10 décembre, coïncidant avec la Journée internationale des droits de l'Homme. Le thème de cette édition, « Vers les 30 ans de la déclaration et du programme de Pékin : s'unir pour mettre fin à la violence à l'égard des femmes » appelle à une action collective pour éliminer les violences. Ce message vise à mobiliser les autorités, les organisations internationales et la société civile autour d'un objectif commun : garantir un monde respectueux des droits humains.
Plusieurs organisations, notamment l'ONU Femmes, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et l'Association des Femmes Juristes du Sénégal (AJS), ont contribué à cette initiative. Elles ont installé des stands informatifs contenant des supports éducatifs destinés à sensibiliser le public sur l'ampleur et les formes de violences infligées aux femmes et aux filles. Ces efforts soulignent l'urgence de protéger cette population essentielle au développement. Mme Maimouna Dièye, ministre de la Famille et des Solidarités, a dressé un tableau préoccupant de la situation des femmes et des filles au Sénégal. Selon les statistiques, 27 % des femmes âgées de 15 à 45 ans subissent des violences conjugales, incluant coups et blessures, violences sexuelles, exploitation et violations. Les réseaux sociaux amplifient ces problèmes par la diffusion non consentie d'images intimes, portant gravement atteinte à leur dignité.
DES TÉMOIGNAGES ET DES APPELS À L'ACTION
L'ambassadrice de Belgique au Sénégal, Mme Elène Debock, a insisté sur l'importance de combiner sensibilisation, prévention et arsenal juridique pour bâtir une société respectueuse des droits des femmes. De son côté, Mme Aissata Kane, représentante du système des Nations Unies, a réaffirmé l'engagement de la communauté internationale à éradiquer ces pratiques qui dégradent la dignité humaine.
UNE VISION PORTÉE PAR LE MINISTÈRE
Dans son discours, Mme Maimouna Dièye a souligné la nécessité d'une action concertée pour mettre fin aux violences. Elle a rappelé que la protection des droits des femmes et des filles est une condition essentielle au progrès social et au développement durable. Cette campagne, par son ambition et sa portée, s'impose comme une étape cruciale dans la lutte contre les violences basées sur le genre. Elle incite tous les acteurs à se mobiliser pour un avenir plus égalitaire.
36 STARTUPS A L’ASSAUT DE L'EDUCATION TECHNOLOGIQUE
La Conférence EdTech Uemoa qui a réuni près de 150 participants les 25 et 26 novembre 2024, issus principalement du Bénin et du Sénégal, autour de sessions plénières, d’ateliers interactifs et de moments de réseautage s'est tenu durant les dernières 48 h
36 startups pourraient révolutionner le monde de l'éducation. C’est ce qui ressort de la conférence Edtech de l'Uemoa s'est tenue durant 48 heures avec près de 150 participants. Ce, dans le but de célébrer les réussites du programme EdTech Fellowship, tout en stimulant l’innovation et les partenariats stratégiques.
La Conférence EdTech Uemoa qui a réuni près de 150 participants les 25 et 26 novembre 2024, issus principalement du Bénin et du Sénégal, autour de sessions plénières, d’ateliers interactifs et de moments de réseautage s'est tenu durant les dernières 48 heures à Dakar. Des thématiques stratégiques telles que l’inclusion numérique, le financement des startups EdTech ou encore le rôle de l’intelligence artificielle dans l’éducation ont abordées. Parmi les temps forts, le Demo Day du 26 novembre qui a permis aux startups participantes de présenter leurs solutions à un panel d’investisseurs, ouvrant la voie à des collaborations fructueuses.
«Sachant que les étudiants augmentent et les infrastructures pour les accueillir ne sont pas suffisants, nous n’avons pas le choix que d’utiliser les applications de l’éducation technologique avec bien sur l’insertion de langues nationales afin que tout le monde puisse accéder à une formation », a soutenu le conseiller technique du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Et de poursuivre : «l’utilité de cette conférence va permettre aux jeunes de choisir l’application la plus accessible pour poursuivre ses études ou ses formations. Donc, nous allons voir comment accompagner ces startups qui vont fournir des solutions pour révolutionner l’éducation ».
Selon Etrilabs 36 startups EdTech seront accompagnés pendant 5 ans afin de révolutionner la technologie de l’éducation.
Face aux défis persistants de l’accès limité à une éducation de qualité, à des infrastructures insuffisantes et à la pénurie d’éducateurs qualifiés, les technologies de l’éducation (EdTech) apparaissent comme une solution puissante et novatrice. L’objectif est clair : lever les obstacles structurels, améliorer les conditions d’apprentissage et préparer les jeunes générations à un avenir numérique.
Conseiller technique au ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche, il a présidé hier, mardi 26 novembre 2024, la conférence Ed-tech de l’Uemoa, organisée par Etrilabs, qui regroupe des startups du Sénégal et du Bénin appuyées dans le cadre du MasterCard Fondation Ed-Tech Fellowship pour des solutions innovantes.
Sous le thème central «Transformer l’éducation par l’innovation : Faire évoluer les startups EdTech pour un apprentissage inclusif et équitable au Bénin et au Sénégal», cette conférence entend célébrer les réussites du programme EdTech Fellowship, tout en stimulant l’innovation et les partenariats stratégiques. Ababacar Dieng est revenu aussi sur l’importance du super calculateur acquis par le Sénégal depuis quelques mois. «Je porte à votre connaissance que le Sénégal s’est doté depuis quelques mois, d’un super calculateur qui est aussi disponible pour les E-tech. Il est aussi disponible pour tout l’écosystème numérique du Sénégal et de la sous-région», dit-il. Selon lui, cette machine, installée à Diamniadio, sera une option supplémentaire pour les startups, qui pourront l’utiliser et optimiser leurs solutions technologiques. «Le super calculateur en question est le 4ème en Afrique. Et il a une puissance de calcul de 537 milliards d’opérations par seconde», révèle-t-il.