Dakar, 7 mai (APS) – Le projet de redécoupage administratif de la région de Dakar, prévu pour faire de Keur Massar un chef-lieu de département, est largement commenté dans l’édition des quotidiens pour ce vendredi.
‘’Keur Massar [devient le] 46e département du Sénégal. La réforme est bouclée ! Et c’est le président de la République qui se signale de fort belle manière’’, se réjouit Le Soleil, soulignant que cette décision ‘’corrige des incohérences territoriales nées il y a dix ans de préoccupations politiciennes’’.
La modification de la carte administrative de la région de Dakar va faire de Keur Massar le cinquième département de ladite entité territoriale, ‘’désengorger l’arrondissement de Bambilor qui couvre la plus large superficie de la région’’ et résoudre ‘’la lancinante [équation] des limites entre les communes de Yenne et de Diamniadio’’, explique L’info.
‘’Le nouveau découpage corrige des déséquilibres (…) abyssaux’’, souligne EnQuête, précisant que Macky Sall vient de ‘’corriger l’anomalie de Guédiawaye, un département constitué jusque-là d’un seul arrondissement’’.
Le projet présidentiel fait grincer des dents, même dans le parti politique de Macky Sall, l’APR, selon Sud Quotidien. ‘’Ce projet de découpage, tout le monde l’attendait. Mais, malheureusement, il vient de tomber et contre la volonté des populations’’, proteste Ousmane Diallo, un conseiller municipal membre de l’APR.
M. Diallo ‘’ne veut pas entendre parler d’un rattachement’’ de son village, Kounoune Ngalap, ‘’à Sangalkam’’, car il craint que certaines collectivités territoriales soient ‘’victimes’’ de la ‘’guéguerre entre Sangalkam et Bambilor’’.
On est donc proche ‘’des préoccupations politiciennes’’ que tentait de conjurer Le Soleil, d’autant plus que cette partie de la région de Dakar, Sangalkam notamment, est le fief de politiciens de premier plan dont le ministre des Collectivités territoriales, Oumar Guèye.
‘’Macky Sall sabre Dakar’’, lit-on à la une de Tribune qui, à l’opposé du journal Le Soleil, voit d’un mauvais œil la nouvelle configuration de la région de Dakar.
L’initiative présidentielle vise à ‘’démanteler la ville de Dakar’’, écrit-il en souvenir d’une déclaration du ministre des Collectivités territoriales en faveur de la suppression de la mairie de la capitale, l’un des plus vastes viviers électoraux, depuis 2014 entre les mains de dissidents du Parti socialiste partisans de l’opposant Khalifa Sall.
Le journal Alerte estime que le redécoupage administratif envisagé n’est rien d’autre qu’un ‘’morcellement politique’’. ‘’Cette agression contre Dakar se fait avec la complicité d’une certaine opposition’’, déclare, cité par le même journal, l’opposant Barthélémy Dias, maire de Mermoz Sacré-Cœur.
Sa posture tranche avec la raison invoquée par le gouvernement dans le projet de découpage qu’il a transmis aux communes de la région de Dakar. ‘’Dans une logique de rapprocher davantage l’administration des administrés et de garantir le principe de la proximité, il a été décidé de corriger certaines incohérences spatiales’’, rapporte Libération sur la base d’un document des ministères de l’Intérieur et des Collectivités territoriales qui, selon Le Soleil, constituent ‘’le maître d’ouvrage’’ du projet.
Le ministre, porte-parole de la présidence de la République, Seydou Guèye, semble dire la même chose dans Vox Populi : ‘’Aujourd’hui, les évolutions démographiques, les enjeux de développement et de cohérence territoriale justifient les ajustements nécessaires à l’organisation du territoire.’’
Le Quotidien parle d’un ‘’découpage polémique’’ et voit dans la réforme administrative la ‘’bataille continue’’ entre le ministre des Collectivités territoriales et maire de Sangalkam, Oumar Guèye, et Ndiagne Diop, un de ses adversaires politiques et maire de Bambilor.
‘’Ce découpage ne va pas faire que des heureux parce qu’il cacherait des (…) conflits d’intérêts au profit du ministre chargé des Collectivités territoriales, par ailleurs maire de Sangalkam, commune qui tire le plus de profits du projet’’, affirme Le Quotidien.
‘’Oumar Guèye (…) est favorablement servi au détriment du maire de Bambilor qui se voit priver, avec ce découpage en gestation, d’énormes ressources’’, affirme le même journal. La centrale électrique de Kounoune, une importante mamelle fiscale de la mairie de Bambilor, se retrouve dans le giron de Sangalkam, le fief d’Oumar Guèye, selon Le Quotidien.
‘’Tel Sirius, l’étoile la plus brillante du ciel, Sangalkam rayonne. Il est désormais une constellation de villages et cités’’, commente L’As, estimant qu’avec la réforme administrative, cette commune ‘’engloutit plusieurs villages’’.
La commune dirigée par Ndiagne Diop est ‘’délestée’’ de cinq villages, fait remarquer Le Témoin Quotidien.
Les avis des mairies concernées ne sont que consultatives, selon Mohamadou Mansour Ciss, un spécialiste de la gestion des collectivités territoriales. Même si les conseils municipaux s’y opposent, le gouvernement ‘’peut continuer son projet de découpage’’, a-t-il dit au journal Les Echos.
C’est acté ! Ils pourraient bien s’offrir facilement la tête de ces pauvres gens. A eux, on ne leur applique jamais la loi. Il y a toujours des subterfuges pour les en éloigner. Et ils ne sont jamais fautifs. Les coupables, c’est toujours les autres. Eux, ce sont des intouchables. Ça s’appelle de la malhonnêteté intellectuelle. Au niveau de la chaine de responsabilité, même pénale, avec ce qui s’est passé à Linguère, le ministre de la Santé devrait être le premier à être entendu. Au risque de nous répéter, il devrait se démettre ou être démis de ses fonctions. Car enfin, le responsable moral de cette situation, c’est lui quand des bébés innocents sont mis sur des tables artisanales chauffées en guise de couveuses ! Les services du ministère ont attendu le drame pour accourir avec des couveuses flambant neuves comme si de rien n’était ! Mais plutôt que de présenter sa démission ou d’être sévèrement sanctionné, on charge le ministre de l’Intérieur de mener l’enquête sur un drame où il est le premier présumé coupable. Le même qui s’était fâché contre le professeur Seydi. Le crime de l’éminent professeur ? Il avait dénoncé le sous équipement de l'hôpital de Ziguinchor, les service de réanimation car ne disposant pas de respirateur artificiel non fonctionnel et non construit selon les normes. Les mêmes manquements que dénoncent les syndicats de la santé et qui ont cours à Linguère. Elles savent tout, nos autorités, mais préfèrent faire comme si. En tant que chef du département de la Santé, rien de la situation de l’hôpital de Linguère ne devrait être étranger au sieur Abdoulaye Diouf Sarr. Il est payé pour savoir ce qui se passe dans son département (ministériel, pas celui de Dakar dont il rêve d’être le patron politique !). En fait eux tous savent la situation de nos structures sanitaires, leur état d’indigence et de délabrement, mais préfèrent détourner les yeux. Pendant qu’ils sont là à investir dans des infrastructures de prestige comme ce TER inauguré et qui ne roule toujours pas, nos structures sanitaires manquent de tout et sont dans une situation de délabrement indigne de lieux où l’on répare des vies. Plutôt que ces malheureux praticiens de la santé, et qui ne sont que des lampistes, ceux sur qui le procureur de Louga devrait ouvrir une information judiciaire, ce sont bien ceux qui l’ont chargé de cette belle comédie. Les vrais coupables étant au cœur du pouvoir. Faut qu’on cesse de nous prendre pour des idiots. Et puis, tout ça, c’est des conneries !
KACCOOR BI
SAISIES DE PRODUITS PROHIBES LA DOUANE A ENCORE FRAPPE !
Après les importantes saisies de la semaine dernière portant sur de faux médicaments, des marchandises prohibées comme les sachets en plastique à usage unique et aussi sur du chanvre indien, estimés à une dizaine de milliards CFA, la Douane a encore frappé fort. Et très fort même puisque près de 245.400 faux euros d’une valeur d’environ 160 millions CFA ont été saisis ainsi que des marchandises prohibées estimées à plusieurs milliards CFA. De même que plus d’une tonne de yamba. Tenez ! Dans la nuit du 03 au 04 mai 2021, la Brigade commerciale des Douanes de Keur-Ayip de Kaolack a procédé à une saisie de 1400 kg de chanvre indien sur une camionnette frigorifique. La drogue était conditionnée en blocs plastifiés et dissimulée dans des sacs de foin entreposés dans la chambre froide de la camionnette. La contrevaleur totale de la marchandise prohibée est évaluée à 168 000 000 CFA. Bien avant cette opération, cette même Unité a pris dans ses filets 500 kg de « yamba » que transportait un camion. Toujours dans la subdivision de Kaolack, la Brigade mobile des Douanes de Guinguinéo a, elle aussi, réussi à intercepter une charrette transportant 240 kg de chanvre indien. Le produit était conditionné dans 04 sacs visiblement convoyés d’abord à dos avant que la charrette ne prenne le relais. La saisie a eu lieu à Thiakho Maty dans la commune de Latmingué, département de Kaolack. La contre-valeur totale de la drogue saisie est estimée à 19 200 000 CFA. drame de l’hôpital de linguère
LE « SHOW-NEONATAL » DU MINISTRE DIOUF SARR
Le drame ayant coûté la vie à quatre bébés à l’hôpital de Linguère n’a pas encore livré tous ses secrets ! Il est vrai que la responsabilité morale et physique du Dr Abdou Sarr et ses agents de garde est engagée, selon le procureur de la République. Mais le ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, n’est pas exempt de tout reproche ! D’ailleurs, pour brouiller les pistes de sa culpabilité et sauver sa tête au Palais de la République, le ministre Abdoulaye Diouf Sarr a fait son « show- néonatal » en équipant l’unité de néonatologie de l’hôpital Maguette Lo de Linguère. En effet, moins d’une semaine après le drame, le ministre Abdoulaye Diouf Sall a fait débarquer sur les lieux d’importants lots d’équipements hospitaliers composés de couveuses fixes, tables de réanimation néonatale, chariots de soins etc. « Médecin après la mort » s’étrangle « Le Témoin » quotidien ! Pire, le matériel a été acquis en procédure d’urgence sans appel d’offres juste pour sa tâte et sacrifier celles des pauvres cadres et agents de la Santé. Et pourtant depuis plus de trois ans, Dr Abdou Sarr, le directeur démissionnaire de l’hôpital ne cessait de solliciter des équipements pour son service de pédiatrie néonatale. Nul n’avait prêté oreille à ses demandes ! A défaut d’une suite favorable à sa demande, le pauvre a fait fabriquer des couveuses artisanales (berceaux en bois) dans le but de sauver des bébés prématurés. Ce sont ces drôles de couveuses qui ont malheureusement pris feu ! Dieu sait que bien avant le drame, Dr Sarr et ses agents incriminés ont pu sauver des milliers d’enfants ou bébés prématurés ! Seulement, les membres de l’équipe médicale de Linguère ont du oublier qu’en matière politique, l’Etat est ingrat !
PROCES TELIKO/MADIAMBAL DIAGNE L’AFFAIRE RENVOYEE AU 20 MAI PROCHAIN
L’affaire opposant le président de l’Union des magistrats sénégalais (UMS), Souleymane Téliko, et le journaliste Madiambal Diagne a été appelée ce jeudi 6 mai 2021 à la barre de la chambre correctionnelle du tribunal de grande instance hors classe de Dakar. Elle a été renvoyée au 20 mai prochain pour paiement de la consignation fixée à 50 000 francs.
AFFAIRE ABY NDOUR ET PIERRE ATEPA GOUDIABY LA CHANTEUSE CONDAMNEE POUR DIFFAMATION
La chanteuse Aby Ndour a comparu, hier, devant la barre du tribunal de grande instance de Dakar dans l’affaire de diffamation l’opposant à Pierre Atépa Goudiaby. Dans une vidéo, la chanteuse accusait l’architecte Pierre Goudiaby Atépa de lui avoir fait des propositions indécentes en échange d’un appartement et d’un restaurant près de la porte du Millénaire d’une valeur de 700 millions de frs. Ce qui n’avait pas plu à Pierre Goudiaby Atepa qui avait mal apprécié cette sortie de l’artiste et avait instruit son avocat d’enclencher une procédure judiciaire contre l’artiste. Ainsi, le tribunal a déclaré l’action éteinte à l’égard du groupe D-média, d’Ahmeth Aïdara et de Simon Faye, suite au désistement de Goudiaby. En revanche, il a condamné Aby Ndour à 3 mois de sursis et à payer une amende de 100.000 frs. Le tribunal a alloué également 8 millions de francs en guise de dommages et intérêts à Atepa et ordonné la publication de la décision dans les journaux.
MEURTRE DE LAMINE KOÏTA LES 5 POLICIERS ECOPENT DE 2 ANS DE PRISON…DONT 6 MOIS FERME
Les cinq policiers mis en cause dans le meurtre du jeune jakartaman Lamine Koïta ont été condamnés, hier, à une peine de 2 ans de prison dont 6 mois ferme par le tribunal de grande instance de Fatick. Ils ont été déclarés coupables de coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner sur le conducteur de moto Jakarta. Lamine Koïta est décédé le 10 février 2020 lors d’une course-poursuite avec des éléments de la brigade de recherches de la police de Fatick. L’autopsie, réalisée sur le corps de Lamine Koïta au lendemain de sa mort, avait révélé « une mort naturelle à la suite d’une cardiopathie valvulaire et ischémique décompensée et une absence de signe traumatique et de trace de violence ». Des résultats que la famille de la victime avait réfutés avec véhémence, soutenant mordicus que Lamine Koïta a été tué par les policiers. Le tribunal lui donné raison finalement.
SOUTIEN DP WORLD VOLE AUX SECOURS DE 150 FAMILLES VULNERABLES
Dans ce contexte de pandémie mondiale qui perdure, la crise sanitaire se traduit dans le monde rural par une urgence alimentaire. Une situation qui favorise l’engagement social de certaines entreprises citoyennes soucieuses d’aider les couches vulnérables. Une nécessité qui motive l’action de solidarité de Dubaï Port World envers les communautés les plus éprouvées de la périphérie de Dakar et de la région de Thiès. La multinationale dubaïote a volé au secours de 150 chefs de famille vulnérables des localités de : Mbawane, Ndiar Mouride, Bambilor, Sangalkam, Gorom1, Déni Niayes, Bayakh, Niague, Gollom, Diander, Guédiawaye. « Nous sommes là pour une action ponctuelle qui va dans le sens du Ramadan. Avec la crise sanitaire que nous vivons, les inégalités sociales se sont exacerbées. Il faut soutenir cette couche vulnérable de la population comme les femmes qui sont dans les zones rurales », a confié hier Mame Yacine Diop de DP World en marge de la cérémonie de remise de kits de ramadan
LE CLUB DES INVESTISSEURS SÉNÉGALAIS VEND LE CONTENU LOCAL
Le président du Club des investisseurs sénégalais, Babacar Ngom, pense que l’idéal est de produire ce que nous consommons et de consommer ce que nous produisons
Le Club des investisseurs sénégalais s’est réuni ce jeudi 06 mai 2021 à son siège. Ce club, mouvement du secteur privé sénégalais, dont le président est M. Babacar Ngom, a instauré un rendez-vous intitulé "les jeudis du Club des investisseurs sénégalais". Ce jeudi, 6 mai 2021, s’est tenu le deuxième numéro, avec pour thème : l’industrialisation comme vecteur de développement et de l’emploi au Sénégal. Avec l’inconfort dans lequel la pandémie du Covid-19 a plongé le monde du travail, ce débat rentre dans un cadre bien particulier.
Selon le Président du CIS, Babacar Ngom, par ailleurs Président Directeur général du groupe Sedima, il urge de valoriser le contenu local. « L’industrialisation constitue un chantier important pour le Sénégal notamment dans ce contexte de crise sanitaire et économique. Quand on dit industrialisation, on pense à l’agriculture, la pêche, les mines, l’artisanat qui nous permettent de produire, de transformer et d’équilibrer la balance car la crise nous a appris que nous devons doit compter sur nous-mêmes sur le plan de la santé, de l’éducation, de l’économie etc. L’idéal est de produire ce que nous consommons et de consommer ce que nous produisons ».
Cette problématique mise sur la table, est imposée par le contexte économique et sanitaire selon M. Ngom. L’industrie de l’agriculture, un domaine qui a suscité beaucoup de suggestions lors du panel. À cet effet, le Directeur général d’Agroseed, Moctar Fall, exprime la nécessité de relever la quantité de productions agricoles. « L’industrie c’est la production en amont. Notre premier problème est qu’on ne produit pas assez. C’est une situation paradoxale car le pays a le potentiel pour produire, consommer et exporter. Il faudra donc aller plus vers la formation et une plus grande mécanisation pour renverser la tendance en exportant plus », a-t-il souligné face aux participants, dont l’Ambassadeur du Rwanda au Sénégal.
Toutefois, le besoin est situé à un autre niveau qui est, de trouver un nouveau modèle économique tout en ayant un nouveau regard sur la richesse. Pour ce faire, M. Alioune Sall, de l’Université du Futur africain préconise la mise en avant du secteur privé. « Le secteur privé peut être un moteur de croissance. Mieux, il doit être un moteur de croissance ». Il ajoute : « Il est important d’avoir un État digne de ce nom et stratège. Sans l’Etat, il n’y a pas d’industrialisation. Il a une véritable responsabilité dans l’effondrement de plusieurs filières telles que le textile ».
Insérer le secteur privé ne suffit pas pour résoudre le problème lié à l’emploi. Alors que l’absence de réseaux bancaires susceptibles de porter ces différentes problématiques planent encore, une urgence se fait voir toujours dans le même terrain. En effet, tant que l’évolution de l’industrie est basée sur ces « textes obsolètes », aucun changement ne pourra être remarqué. C’est l’avis de certains entrepreneurs présents à ce panel.
APPEL À LA MUTATION DE LA DGID ET À L’IMPLICATION DE LA PRESSE
Cheikhou Oumar Sy, ancien parlementaire, pousse la réflexion plus loin encore. Pour lui, « la DGID ne doit plus exister, ça doit être la DGI tout simplement parce que ça crée beaucoup de problèmes au niveau du foncier. La DGID, c’est un problème fondamental dans ce pays, c’est la cause de beaucoup de choses qui se passent en terme Tout ceci doit être accompagné par la presse. Qui doit être au début et à la fin de ces projets économiques. C’est un plaidoyer fait par M. Mamadou Ndiaye, directeur du Numérique du groupe Emedia invest. « Les acteurs économiques ne mettent pas les médias en avant. Il faut associer les journalistes en amont, dans les projets économiques », a-t-il souligné face aux participants, parmi lesquels l’Ambassadeur du Rwanda au Sénégal.
Par Guy Marius SAGNA
NOUS ALLONS REPARTIR A NIANING POUR ECOUTER LES POPULATIONS
Certains membres du parti du président Macky Sall et de la minorité présidentielle sont bêtes et méchants
Certains membres du parti du président Macky Sall et de la minorité présidentielle sont bêtes et méchants.
Des citoyens sénégalais invitent d'autres citoyens sénégalais à une rencontre à Nianing pour discuter de problèmes de terres. Les partisans du maire de la commune et directeur du COUD menacent et violentent verbalement et physiquement ceux qui prennent part à cette rencontre. Ousmane Wade, Souleymane Papis Ndjim, Abasse Tall - tous du FRAPP - ont été agressés. Abdoul Aziz Ndao, du FRAPP, a reçu un coup sur la tête et s'est évanoui.
Hier, les nervis du maire de Malicounda nous ont crié "retournez chez vous!".
Le maire de Malicounda Maguette Sène et ceux et celles qu'il a instrumentalisés pour empêcher la tenue de cette réunion ont violé plusieurs articles de la constitution dont l'article 14: "Tous les citoyens de la République ont le droit de se déplacer et de s’établir librement aussi bien sur toute l’étendue du territoire national qu’à l’étranger."
Moi? J'ai été violenté comme mes autres camarades. Mon vêtement déchiré comme par des piranhas témoigne de la violence de l'agression.
Ce qui m'inquiète ce n'est pas ce vêtement déchiré. Ce qui m'inquiète c'est que le président Macky Sall déchire la paix, déchire les emplois, déchire les droits des populations, déchire les droits des pêcheurs sénégalais, déchire les entreprises sénégalaises, déchire la souveraineté nationale. Macky Sall déchire et démolit tout.
La politique du président Macky Sall est violente. À l'évidence il a façonné des militants à son image.
Nous allons repartir à Nianing pour écouter les populations. Nous allons repartir non pas pour nous venger, pour laver un affront mais pour exercer nos droits constitutionnels. Droits à l'expression, droit à la réunion, droit au déplacement. Droits que ne garantit plus ce gardien de la constitution de pacotille qu'est devenu le président Macky Sall. Ne vous l'avais-je pas dit? Le président Macky Sall par ses actes et ceux de ses partisans qu'il couvre a transformé la devise du Sénégal en "deux peuples, deux buts, deux fois". Il y'a une constitution pour lui et ses partisans et une autre constitution pour nous autres.
Le président Macky Sall et ses partisans nous mènent avec leur irresponsabilité à la guerre civile. Pour l'éviter, PLUS JAMAIS ce qui s'est passé hier à Nianing.
Pour l'éviter refusons de tomber dans le piège de la manipulation des sentiments ethniques, religieux, confreriques. Refusons de tomber dans le piège du communautarisme et du régionalisme. Nos ennemis ont pour nom: spoliations foncières, bradage des ressources, détournements des deniers publics, gestion antidémocratique... À la tête de cette mafia, le président Macky Sall.
Continuons à leur opposer la force des arguments, la résistance à l'oppression, l'unification des populations en lutte...
LUTTONS !
REFUSONS !
RÉSISTONS !
BENNO DANS TOUS SES ÉCLATS
En plus de l’arrivée fracassante d’Idy qui a suscité jalousie et tensions au sein de la majorité présidentielle, l’approche des élections locales cristallise bien des énergies et menace la coalition composée de plus de 150 partis et mouvement politiques
En plus de l’arrivée fracassante d’Idrissa Seck qui a suscité jalousie et tensions au sein de la majorité présidentielle, l’approche des élections locales cristallise bien des énergies et menace la grande coalition Benno Bokk Yaakaar, composée de plus de 150 partis et mouvement politiques.
Plus les élections locales approchent, plus la tension monte au sein de la majorité présidentielle. Et les premières alertes, prémices du danger qui guette la coalition Benno Bokk Yaakaar, sont issues de Kaffrine et de son député maire, Abdoulaye Wilane. Lors d’un ndogou débat tenu dans son fief, récemment, le porte-parole du Parti socialiste est revenu sur les principes du compagnonnage avec le parti présidentiel. Macky Sall, souligne-t-il, doit respecter sa parole, c’est-à-dire que, dans chaque localité, si le maire appartient à BBY, c’est lui le leader.
Wilane de s’interroger : ‘’Qui est est maire de Kaffrine ? Qui est alors leader de Kaffrine ? Nous avons souhaité que Kaffrine ait un ministre en la personne d’Abdoulaye Sow, mais nous n’accepterons pas qu’on nous marche sur les pieds. Si Macky Sall veut que les Sénégalais sachent qu’il est un vrai chef de l’Etat, il a l’occasion de le prouver. S’il ne le fait pas, je considérerais qu’il n’a pas le sens de la parole donnée, qu’il n’est pas au niveau où on le situe. Et nous prendrons nos responsabilités. Et nous ne sommes pas les seuls. Beaucoup le disent à travers le pays ; certains le chuchotent ; d’autres le murmurent. Moi, je le dis tout haut’’.
Cette sortie est symptomatique d’un malaise au sein du camp présidentiel. A en croire Wilane, c’est comme si l’Alliance pour la République est en train de placer ses pions au niveau des différentes localités, au détriment de ses alliés mêmes les plus fidèles. Abdoulaye Wilane : ‘’Le président de la République n’a qu’à parler à ses ministres. Il faut qu’ils respectent le principe de la libre administration des collectivités locales. Ils ne peuvent pas venir ici et décider de ce qui doit être fait, sans même en parler avec le maire. On en parle entre gens de l’APR au Palais, alors que le maire de Kaffrine qui fait partie de la coalition BBY, n’était pas là-bas. Alors que je l’ai défendu partout au Sénégal et à l’étranger, le Président n’a même pas daigné m’en parler. Et bien cela ne passera pas. Et si certains pensent qu’ils peuvent politiser ce que le gouvernement a réalisé pour Kaffrine, ils se trompent lourdement. Ce qui a été fait ici entre 2012 et maintenant, nous le méritons amplement…’’. Selon le responsable socialiste, le président de la République, contrairement à ce qu’il avait promis, promeut les intérêts de son parti sur ceux de la patrie.
En effet, à Kaffrine, la bataille électorale pour les Locales s’annonce rude, parce que le ministre de l’Urbanisme Abdoulaye Sow est très présent sur le terrain politique et convoite le poste de maire. D’ailleurs, l’ancien Dg du Coud a toisé l’édile, lors de son meeting du week-end dernier.
Le diktat des grands partis
Le ton est ainsi donné. La guerre s’annonce inéluctable dans certaines localités, aussi bien au sein de l’Alliance pour la République, à la périphérie avec les alliés dans Benno Bokk Yaakaar et en dehors contre les responsables de l’opposition. Aussi le syndrome des locales de 2014 guette encore la coalition présidentielle. A l’époque, après avoir confectionné ses listes dans chaque contrée, le Président Sall n’avait ni béni ni honni les rébellions. Il les avait cautionnées sous condition. Il fallait gagner ou payer cash sa rébellion. Président du Front républicain, coordonnateur de la Coalition pour l’émergence (CPE) qui regrouperait plus de 20 partis, Maitre Ousmane Seye vante, pour sa part, les prouesses de la coalition présidentielle, mais, alerte sur certains dangers qui pourraient influer négativement sur son rayonnement. Le principal, à l’en croire, c’est la désunion. ‘’Unie, Benno est imbattable. Aucune coalition ne peut nous battre tant que nous resterons unis. Si la coalition perd, ce sera à cause de ses propres militants qui mettraient en avant leurs intérêts. Il faut vraiment mettre en avant l’intérêt général. Dans le cas contraire, ce serait désastreux pour la coalition’’, enchaine l’avocat.
Quand on parle de Benno Bokk Yaakaar, ils sont nombreux à penser aux grands partis que sont le Parti socialiste et l’AFP. Une erreur monumentale, si l’on en croit le membre de la Conférence des leaders. Selon lui, il faudrait revoir le concept de ‘’grand parti. ‘’Aujourd’hui, clame-t-il, les partis, on ne les mesure pas par leur quantité, on les mesure par leur qualité : la qualité de leurs membres, la qualité de leurs réflexions, leur aptitude à se positionner sur l’échiquier national... Les gens doivent savoir que ce ne sont pas les militants des partis qui font gagner des élections. Il faut donc relativiser cette conception de grands partis, petits partis. Notre malheur est qu’on ne fait pas des analyses scientifiques sur le plan politique. Et un grand parti qui ne réfléchit pas sur de telles questions n’en est pas un’’.
Malheureusement pour lui, serait-on tenté de dire, dans BBY, le critère de la représentativité semble encore le seul valable pour distribuer les privilèges. Maitre Seye conteste : ‘’Dans BBY, il y a des partis de qualité, qui ont des responsables de qualité, qui réfléchissent et qui ont des stratégies de lutte ou de conservation du pouvoir qu’il ne faut pas négliger. Ces partis font également l’attraction de beaucoup d’électeurs qui peuvent ne pas y militer. Mais ces gens sont ceux qui font gagner des élections. Pas ceux qui sont dans les partis’’. Et d’ajouter : ‘’Si je prends l’exemple de la Coalition pour l’émergence, nous sommes la première entité à rejoindre BBY, depuis 2014. Nous avons participé aux élections locales de 2014 et avons participé activement à la réélection du Président. Mais aujourd’hui, on peut dire que la coalition ne participe pas à la gouvernance du pays. Or, les compétences ne manquent pas’’.
Les Locales en ligne de mire
Pendant qu’au Front républicain, on appelle à une distribution des cartes, selon des critères nouveaux, à l’Union citoyenne Bunt Bi du député Théodore Chérif Monteil, on semble plutôt se satisfaire du fonctionnement de la coalition. Membre de la Conférence des leaders de Benno au nom de ladite formation, le président de UCB, Dr El Hadji Ibrahima Mbow, se réjouit : ‘’Nous ne pensons pas qu’il y a un accaparement par les grands partis. C'est normal qu’il y ait un parti locomotive dans toute coalition, mais nous, nous estimons que chaque parti doit se battre pour jouer un rôle. Nous sommes à l'Assemblée nationale, parce que l’Union citoyenne bunt bi est partie avec sa propre liste aux dernières élections législatives. Et nous sommes en train de jouer pleinement notre partition’’.
Selon le Conseiller économique, social et environnemental, pour les élections locales, chaque entité doit s'autoévaluer et mesurer son poids politique. ‘’Union Citoyenne BUNT-BI, dit-il, est en train de se consolider, car notre programme Sénégal Entreprenant et Solidaire mérite d'être partagé. Il reste à notre avis le meilleur programme pour avoir des communes entreprenantes et solidaires et un Etat entreprenant et Solidaire. C’est à ce niveau que l’on attend tous les partis. C’est ainsi que nous parviendrons à rendre encore plus fort le grand ensemble qu’est BBY’’. Et de renchérir : ‘’Ce n'est pas une décision de la coalition, c'est notre décision. Nous sommes un parti membre fondateur de BBY, solidaire dans les choix et autonome quant à notre offre politique destinée à nos compatriotes’’.
La donne Idy
Cela dit, certains pensent que celle-ci devrait revoir son mode de fonctionnement. A ce propos, estime Maitre Sèye, lors de la dernière réunion des leaders, il a été décidé de créer une structure de coordination, pour qu’il y ait une coordination plus huilée entre la Conférence des leaders et les coalitions et partis. ‘’Je pense que ce serait une bonne chose pour permettre que les informations issues de la Conférence des leaders puisse être rapidement portée à la connaissance des bases. Pour qu’aussi, les doléances issues des bases puissent être rapidement remontées au sommet. Benno est une forte coalition, qui regroupe beaucoup de partis politiques, peut-être même 165 partis et mouvements politiques, qui a une longévité qu’aucune coalition n’a jamais eu au Sénégal’’.
Par ailleurs, pendant que de nombreux observateurs estiment que les arrivées de Idy et des dissidents du PDS ont suscité tension et jalousie au sein de la coalition présidentielle, Maitre Ousmane Seye tempère : ‘’Moi, je ne réfléchis pas en termes de premiers venus, derniers venus… Tous ceux qui adhèrent au projet doivent être mis sur le même pied d’égalité. Ces partis ont quand même assez d’expérience et leurs responsables sont dans le champ politique, depuis bien longtemps. Mais, autant ils sont invités à prendre des responsabilités, autant les autres également doivent être associés à la gouvernance’’.
La Cour suprême tranche en faveur de Khadim Ba
Du nouveau dans le dossier Locafrique. Le contentieux qui oppose Amadou Bâ à son fils Khadim Bâ a été vidé par la Cour suprême qui a définitivement tranché en faveur du dernier nommé. En effet, Amadou Ba avait fait un pourvoi après la décision de la Cour d’appel. Mais selon des sources de «L’As» proches de Khadim Ba, Amadou Bâ a été désavoué par la Cour suprême qui a tranché en faveur de son fils Khadim Ba. A l’origine de ce long feuilleton judiciaire, Khadim Bâ, directeur général de l’entreprise Locafrique avait été placé sous contrôle judiciaire par son propre père, patron de l’entreprise Carrefour automobiles. Le père avait accusé son fils de s’être enrichi sur son dos et voulait reprendre la direction de Locafrique. Puis s’est ouvert un feuilleton judiciaire avec un fort relent médiatique. Au finish, le fils prend le dessus sur le père. Ainsi donc, aussi bien à la Sar qu’à Locafrique, Khadim reprend ses droits. C’est peut-être l’épilogue de ce dossier familial surmédiatisé.
Teliko-Madiambal renvoyé au 20 mai
Comme annoncé dans notre précédente édition, l’affaire opposant le magistrat Souleymane Teliko et MadiambalDiagne a été appelée hier à la barre du tribunal correctionnel de Dakar. Mais, elle n’a pas été débattue dans le fond. Le juge a renvoyé le procès au 20 mai prochain pour plaidoirie. Le journaliste est poursuivi pour diffamation. Madiambal Diagne avait soutenu que le président de l’Union des magistrats du Sénégal(Ums) avait perçu des indemnités indues au Tchad lors d’une mission des chambres africaines extraordinaires dans le cadre du procès de Hissein Habré. Pour les avocats du magistrat, les propos du journalistes sont diffamatoires en ce sens qu’il s’agit d’imputations de faits précis de détournements de deniers publics qui portent atteinte à l’honneur et à la considération du sieur Souleymane Teliko. Qui plus est, il y a une intention manifeste de nuire. Les robes noires soulignent que Madiambal Diagne n’en est pas à son premier coup, puisqu’il avait, dans un passé récent, évoqué dans son journal une prétendue «nationalité Guinéenne» du juge Teliko
Don alimentaire de 50 tonnes des Émirats Arabes Unis
À l’instar de la Gambie et du Mali, le Sénégal a reçu hier un important don des Émirats Arabes Unis. Il s’agit de 50 tonnes de divers produits alimentaires qui ont été réceptionnées à l’aéroport international Blaise Diagne de Diass par la Déléguée générale à la protection sociale et à la solidarité nationale en présence des représentants de l’ambassade des Emirats à Dakar. Selon la Déléguée générale à la protection sociale, Mme Aminata Sow, ce don du Président des Émirats Arabes Unis, Cheikh Khalifa Ben Zayed Al Nahyane, confirme à nouveau l’excellence des relations d’amitié entre Abu Dhabi et Dakar.
Manque de vaccins contre la covid-19 en Afrique
Le bureau régional Afrique de l’Organisation Mondiale de la Santé (Oms) alerte que le risque d’une nouvelle vague d’infections par la covid-19 dans le continent reste élevé. Puisque de nouveaux variants émergent, alors que l’Afrique accuse des retards d’approvisionnement et des pénuries de vaccins contre la Covid-19. La couverture vaccinale contre la covid-19 de l’Afrique est la plus faible de toutes les régions du monde. Le continent ne compte désormais que pour 1% des vaccins administrés, contre 2% il y a quelques semaines. Cela découle du report de la livraison des doses de vaccin contre la COVID-19 fabriquées par le Serum Institute of India à l’attention de l’Afrique, ainsi que de la lenteur du déploiement des vaccins et de l’apparition de nouveaux variants. Pourtant, certains pays africains ont été exemplaires en matière de déploiement des vaccins. Malgré cela, près la moitié (19 millions) des 37 millions de doses de vaccin contre la Covid-19 reçues en Afrique ont été administrées jusqu’à présent, selon les rapports provenant de ces pays.
05 policiers de Fatick condamnés à six mois ferme
Le tribunal de Fatick a vidé l’affaire Lamine Koïta, le jeune conducteur de moto Jakarta décédé en février 2020 à Fatick des suites d’une bavure policière. Les policiers incriminés dans l’affaire ont été déclarés coupables d’homicide involontaire et condamnés à une peine de deux ans dont six mois ferme. En sus, ils vont aussi verser une amende de 150 millions à la maman de Lamine Koïta et un million à Djibril Dabo, l’autre conducteur de moto qui était avec le défunt le jour des faits
Grande délégation du Président à Kolda
C’est par avion que la délégation du chef de l’Etat a débarqué à Kolda pour présenter ses condoléances à Mame Boye Diao. Conduite par Augustin Tine, elle était composée de Abdoulaye Daouda Diallo, Mor Ngom, Abdoulaye Sow, Abdou Mbow, Aliou Demborou Sow, Pape Samba Diop et Farba Ngom. Le ministre des Finances dont il disait qu’il n’était pas en odeur de sainteté auprès de son directeur des Domaines, n’a pas pour autant pas tari d’éloges pour lui. ADD a surtout rappelé les valeurs de générosité et de loyauté de son jeune frère. Tous ont donc salué l’engagement de Mame Boye Diao en faveur du chef de l’Etat avant de livrer le message de reconnaissance du chef de l’Etat en sa faveur.
Macky Sall félicite le Président Joe Biden
Le Sénégal avait émis le souhait de voir l’institut Pasteur de Dakar développer le vaccin contre le coronavirus. La réalisation de ce vœu sera facilité par la levée de la protection de la propriété sur les vaccins de covid19. D’où les remerciements du Président Macky Sall à son homologue américain. Le président de la République se félicite de la décision des Etats-Unis d’Amérique de soutenir la levée de la protection de la propriété intellectuelle sur les vaccins contre la Covid-19. Cette excellente initiative, se réjouit le chef de l’Etat, va dans le sens de notre plaidoyer en faveur de l’accès au vaccin pour tous.
72 kilos de chanvre saisis à Joal
La commune de Joal est très surveillée par les forces de défense et de sécurité dans le cadre de la lutte contre le trafic à cause de sa position géographique. La fréquence des saisies de drogue dans la localité justifie sa surveillance. Hier, la gendarmerie nationale a annoncé que lors d’une patrouille, les éléments de Joal ont saisi 72 kilogrammes de chanvre transportés à bord d’une charrette, vers 22h, au quartier Caritas.
80 enseignants de Thiès formés
La section locale de Thiès du réseau des enseignants de l’Alliance pour la République (APR) vient de marquer un grand coup avec la capacitation de ses membres. En collaboration avec le mouvement national pour la revalorisation de la fonction enseignante (MONREVE), Maty Senghor Bèye coordonnatrice du réseau a décroché une session de formation en gestion de projet, en faveur de 80 enseignants du département de Thiès et de tous les bords politiques. L’office national de la formation professionnelle (ONFP) a assuré la formation sur la base de l’approche par les compétences. Et le directeur général Souleymane Soumaré a présidé la cérémonie de remise des attestions. Pour Maty Senghor Bèye, cette formation aura son impact sur la qualité des enseignements-apprentissages, mais aussi au niveau de l’environnement des récipiendaires. «Cette formation en gestion de projet va nous permettre d’être mieux outillés par rapport à la gestion des projets d’écoles que nous bénéficions souvent, mais également d’encadrer les associations et autres structures associatives de jeunes et de femmes dans les quartiers et villages où nous sommes en service», ajoute le porte-parole.
Aby Ndour condamnée pour diffamation
La chanteuse Aby Ndour perd son procès contre l’architecte Pierre Goudiaby Atepa. Elle avait accusé M. Goudiaby de chantage sexuel. Ce dernier avait déposé une plainte pour laver son honneur. Rendant son verdict hier, le tribunal a condamné Aby Ndour à une peine de 3 mois avec sursis. En sus, elle doit payer une amende de 100 mille FCfa. Pour ce qui est des dommages et intérêts, le juge alloue 10 millions à l’architecte. Toutefois, nos confrères du groupe D-média, Ameth Aïdara et Simon Faye qui avaient relayé les propos de la chanteuse, sont sauvés par le désistement de Pierre Goudiaby. Ainsi le tribunal déclare l’action éteinte.
Guy Marius Sagna retournera à Nianing
Le sale quart d’heure qu’il a passé à Nianing n’a pas douché sa détermination. Guy Marius Sagna qui était interné à l’hôpital promet de retourner à Nianing pour écouter les populations. «Nous allons repartir non pas pour nous venger ou pour laver un affront, mais pour exercer nos droits constitutionnels, à savoir le droit à l’expression, à la réunion et au déplacement », déclare M. Sagna. L’activiste rapporte que les partisans du maire de Nianing ont agressé physiquement des membres de Frapp : Ousmane Wade, Souleymane Papis Ndjim et Abasse Tall. A l’en croire, Abdoul Aziz Ndao a reçu un coup sur la tête et s’est évanoui. Quant à lui, son tee-shirt a été déchiré. Ce qui l’inquiète, dit-il, ce n’est pas ce vêtement déchiré.
Dons de Mamoudou Wane
Le mois de Ramadan est une occasion pour les hommes politiques de communier avec les habitants de leurs localités, en distribuant des dons aux uns et aux autres. C’est le cas du secrétaire national à la vie politique du Parti socialiste (PS), Mamoudou Wane. Il est en train de faire le tour des ParcellesAssainies pour offrir aux jeunes du sucre et du pain. Selon lui, son geste réside dans le fait que les jeunes ont besoin de soutien, d’accompagnement efficace dans ce mois béni.
And Gueusseum dénonce
Les syndicats du secteur de la santé, regroupés au sein du mouvement « And Gueusseum », ont pris fait et cause pour le personnel médical dans l’affaire de l’incendie du service de néonatalogie de l’hôpital de Linguère, qui a engendré la mort de plusieurs nouveau-nés. Dans un communiqué parvenu hier à « L’AS », ils notent « un semblant d’acharnement, surtout sur le personnel paramédical, par des affectations et cessations de travail qui ne s’expliquent pas au moment où les responsabilités des uns et des autres ne sont pas encore clairement définies ». « Surtout que cette unité de néonatalogie a vu le jour grâce à la grandeur d’âme et au refus de la fatalité devant la forte morbimortalité néonatale qui sévit à l’état endémique dans cette zone dépourvue d’infrastructures pouvant accueillir ces enfants aux parents le plus souvent démunis. En effet, ne pouvant pas rester les bras croisés devant ces morts de bébés évitables, un médecin généraliste a mis à profit son expérience en pédiatrie, accompagné de vaillantes infirmières ne rechignant pas à la tâche, encadré par un Directeur visionnaire, pour créer cette unité qui a rendu mille et un services aux populations de Linguère, de ses environs et même de Ranérou et Matam », déclarent les syndicalistes. Durant les services de garde, trois (03)infirmières avaient la charge de quatre (04) services, quel que soit le nombre de malades hospitalisés. Malheureusement, nul n’ayantle don d’ubiquité, un agent s’est retrouvé au mauvais moment, au mauvais endroit. Encore que ces décès ne sont pas liés à un défaut de soins. C’est pourquoi, And Gueusseum en appelle à la solidarité agissante autour de ce personnel, naguère adulé et voué aujourd’hui aux gémonies.