La communauté mandingue de Mbour reste à l’écoute du nouveau préfet du département pour la sortie du kankourang, prévue normalement au mois de septembre. Mamadou Lamine Mané, qui a récemment remplacé Mor Talla Tine à ce poste et qui doit prendre une décision à ce propos, n’aurait pas encore pris service. Les assauts meurtriers du variant Delta sont partis pour faire désespérer cette composante de la population de Mbour.
Depuis deux ans, les membres de la communauté mandingue n’arrivent pas à célébrer leur culture, comme de coutume, à cause de la pandémie qui sévit. Avec les cas de Covid-19 qui ne cessent d’augmenter de jour en jour, l’espoir n’est pas encore au rendez-vous. Surtout avec ce variant Delta qui ne cesse de faire des ravages sur son chemin.
Cette année aussi, la question de la sortie du kankourang au mois de septembre est sur toutes les lèvres. Sevrant d’activités ce patrimoine mondial de l’Unesco, le Covid-19 risque de confiner le kankourang encore cette année. D’ailleurs, à l’issue de la réunion des sages de la collectivité mandingue ce dimanche à leur siège, ils ont fait savoir que la réponse sur la sortie ou non du kankourang est désormais suspendue à une décision préfectorale.
Selon Fodé Sagna, porte-parole des sages au nombre de 54 de la collectivité mandingue, le dernier mot revient au préfet du département de Mbour, Mamadou Lamine Mané, qui a récemment remplacé Mor Talla Tine. Livrant la teneur de leur réunion tenue ce dimanche, il déclare : «Les sages ont dit qu’ils n’ont aucune décision à prendre. Ils sont suspendus à la décision du préfet du département de Mbour. Nous prions pour que cette pandémie quitte le monde. Si ce n’était pas cela, tout le monde sait que nous ne serions pas là à attendre une décision.»
Mais en attendant la réponse du préfet, les sages ont mis en place une commission qui va lui adresser un courrier. «Nous avons mis en place une commission composée de sages, de membres du bureau, d’adultes et de jeunes. Au total, elle est forte de 18 membres. Cette commission va rédiger un protocole sanitaire et écrire une demande d’autorisation pour la sortie du kankourang durant le ‘’septembre mandingue’’. Après, nous allons remettre ces documents au préfet du département. Et c’est à lui de décider de la sortie ou non du kankourang». «Nous avons parmi nous un membre de la commission santé qui nous a dressé le bilan du Covid-19 dans le département de Mbour.
Face à un tel tableau, ce qu’il y a lieu de faire c’est d’écouter les spécialistes. Cette commission va se réunir cette semaine. Nous avons tardé à aller voir le préfet parce qu’il nous a dit qu‘il n’a pas encore pris service.»
Quant à Cheikhou Dabo, sage de la collectivité mandingue, il a souligné que la sortie du kankourang peut être un levier pour éradiquer la pandémie. «Notre tradition peut contribuer à éradiquer le fléau, surtout à travers nos activités culturelles. Beaucoup de gens savent que c’est possible, car d’un point de vue originel c’était la vocation de notre tradition. Nous avons des techniciens parmi nous et ils feront le travail nécessaire qui sera soumis au préfet», a précisé Cheikhou Dabo.
PARRAIN DU CONCOURS GENERAL 2021, UN GENIE DE LA MATHEMATIQUE ET DE LA MECANIQUE SPATIALE
Souleymane Niang est né réellement en 1931 à Matam. Son père, Thierno Amar Baila, est un érudit originaire de Doumga Ouro Alpha et sa mère Couro Baidy Ly, de Doumaga Ouro Thierno dans la commune actuelle de Bokidiawé
Souleymane Niang est né réellement en 1931 à Matam. Son père, Thierno Amar Baila, est un érudit originaire de Doumga Ouro Alpha et sa mère Couro Baidy Ly, de Doumaga Ouro Thierno dans la commune actuelle de Bokidiawé.
Alors qu’il n’avait que cinq ans, déjà à l’école coranique, le petit Souleymane se mettait souvent à la fenêtre d’une des classes de l’école française de Matam (créée en 1918) pour écouter, avec intérêt, le chant des élèves. Un jour, le maître le fit entrer en classe dans l’intention de l’y maintenir.
Son inscription posa deux problèmes. Le premier, la réticence de son père qui finit par accepter, suite à l’intervention de son frère Abdoul Niang, alors cheminot au Congo Brazzaville. Le second, lié à son âge, car il fallait au moins sept ans pour être inscrit au cours d’initiation (CI). On lui rajouta alors deux ans, pour le faire naître officiellement en 1929 !
Il franchit facilement le concours d’entrée au collège Sénégal. Il passe à l’Ecole Normale William Ponty de Sébikotane, école normale fédérale de l’Afrique occidentale française, établissement très sélectif chargé de former des instituteurs et médecins africains.
Brillant élève dans toutes les disciplines et principalement les sciences, il est finalement transféré pour faire la terminale dans l’enseignement général, au lycée Van Vollenhoven de Dakar où il obtint en juillet 1949, sous la présidence du HautCommissaire de la République Paul Béchard, Gouverneur général de l’Aof, et Jean Capelle, Directeur général de l’Instruction publique et des Sports de l’Aof, le prix d’Excellence, le 1er prix de mathématiques, le 1er prix de chimie et le 1er prix de philosophie. Il obtient, la même année, le baccalauréat «mathématiques élémentaires» ainsi qu’une bourse pour la métropole. Il s’inscrit parallèlement en classes préparatoires et en licence d’enseignement de mathématiques, mais opte pour l’université. Il obtient les Dea de mathématiques et d’astronomie en 1954, à l’université Paul Sabatier de Toulouse.
Il renonce à la Direction d’un Observatoire pour privilégier et obtenir le Capes, un diplôme d’enseignement en 1954-1955, avec, en tête, l’idée d’aller servir en Afrique. Sa carrière débute au lycée Pierre de Fermat à Toulouse, en qualité de professeur certifié dans une classe d’examen, en 1955-1956. Il demande un poste au Sénégal en 1956 mais il n’y avait pas de poste vacant selon les autorités. On l’affecte alors en Côte d’Ivoire et, c’est dans le bateau en escale à Dakar, pour Abidjan, qu’il reçut un message d’une nouvelle affectation en qualité d’enseignant à l’école William Ponty.
Voici un extrait du rapport d’inspection de Monsieur Souleymane Niang, professeur de mathématiques à l’Ecole normale fédérale par l’inspecteur général Campan, le 31 mars 1958 : «…Les techniques sont aussi bonnes que la méthode. La tenue du tableau est aussi rigoureuse que la conduite générale du travail mathématique. M. Niang qui a été admis aux épreuves pratiques du Capes avec la mention Très bien, me parait être un remarquable professeur. En lui disant mes compliments pour son effort intelligent et les résultats obtenus, je lui transmets tous mes vœux pour son prochain succès à l’agrégation.»
Les échos de la compétence de ce brillant jeune professeur de mathématiques arrivent à Raymond Ruffin, maître de la chaire de mathématiques à l’université de Dakar, qui n’hésite pas à faire de lui, son assistant ; ce qui lui fait cumuler ce poste avec ses enseignements à Ponty. Le professeur Niang a été le dernier directeur par intérim de l’école fédérale jusqu’ à sa suppression avec la fin de la colonisation. En 1960, il opte pour le Sénégal indépendant alors qu’il pouvait choisir aussi de servir la France. Assistant, puis maitre-assistant de mathématiques de 1960 à 1963, il soutient le Doctorat d’Etat ès sciences mathématiques en 1964.
Maître de Conférences de 1964 à 1965, puis Professeur sans chaire de 1965 à 1968, il est nommé Professeur Titulaire à la chaire de mécanique rationnelle que lui lègue son maître R. Raffin en 1969. Créateur essentiel de la «Théorie des systèmes variables de particules», chef de Département puis Doyen de la Faculté des Sciences de 1970 à 1986, Recteur de 1986 à 1999, Directeur des Enseignements supérieurs, il est nommé ministre Conseiller spécial du président de la République en 1999 et Recteur honoraire en 2006. Il est membre fondateur de l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal, dont il fut le premier président jusqu’au 30 août 2010, date de sa disparition.
L’œuvre scientifique de Souleymane Niang
Professeur titulaire de classe exceptionnelle de la Chaire de Mécanique rationnelle du Département de Mathématiques de la Faculté des Sciences et Techniques à l’université de Dakar, Souleymane Niang est avant tout un génie de la Science. Il est le véritable créateur de la «théorie des systèmes variables de particules», laquelle, par les certitudes théoriques sur les modèles trajectoires qui en découlent, ramène l’aventure spéciale à des difficultés d’ordre technique. Ses champs d’intérêt ont trait aux équations de dynamiques analytiques et à leur génération. Le Professeur Hamidou Dathe montre que la contribution mathématique de Souleymane Niang se situe essentiellement dans le domaine de la mécanique, à côté des sommités comme R. Goyon, R. Raffin, Leitmann et A. Lichnerovicz. Il a bien souligné les insuffisances, les erreurs et le manque de rigueur des théories jusque-là consacrées à ce système. Les résultats russes ont ainsi été rectifiés et développés.
Cette théorie a été une œuvre monumentale d’une grande originalité, d’une actualité évidente dans le contexte de l’époque (Programme de la Nasa, Apollo 11 sur la lune le 21 juillet 1969). Cette thèse est d’un niveau exceptionnel et dépasse largement son but universitaire immédiat et fit de Souleymane Niang le créateur essentiel de la théorie des systèmes variables. Il développa une seconde thèse sur les «propriétés de fermeture des transformations de Fourier». Ses publications et travaux dans les années 1960 concernent essentiellement cette problématique de la mécanique.
Contribution pédagogique et didactique à l’enseignement des mathématiques au Sénégal et en Afrique
Souleymane Niang a créé en 1968 l’Institut de recherches sur l’enseignement des mathématiques (Irem). C’est cette structure qui va devenir l’Institut de recherches sur l’enseignement des mathématiques, de la physique et de la technologie (Irempt), qu’il dirigea de 1970 à 1986.
En tant que directeur de cet institut, il introduit les mathématiques modernes dans les lycées et collèges du Sénégal. Il assure, en rapport avec le ministère de l’Education nationale, la formation et l’encadrement des professeurs concernés avec la production de manuels, d’ouvrages et de brochures didactiques sur l’enseignement des mathématiques et la formation des maîtres en Afrique francophone et notamment au Sénégal (décembre 1964) ; de la mathématique et de son enseignement , séminaire sur la didactique des mathématiques (avril 1992); Cours d’Algèbre Dues 1 - PC 1, Cours d’Analyse Dues 2 – PC, Cours de Mécanique générale Dues MP, Cours d’Algèbre Théorie des groupes fini, Licence, Cours de Mécanique Analytique, Maîtrise de mathématiques, Cours de mécanique des milieux continus, Maîtrise, Cours de Mécanique des Systèmes variables - mécanique spatiale - 3e cycle.
Un Recteur militant d’une Université de développement et au cœur des questions nationales, africaines et internationales
Recteur de 1986 à 1999, il a défendu les libertés académiques, les franchises universitaires et l’autonomie de l’université dans un contexte d’ajustement structurel et de crise politique des années 1988. Il fut un homme très entreprenant, j’allais dire très fin, dans le dialogue social avec les syndicats des enseignants, le personnel administratif et technique et le mouvement étudiant des générations 88, 94 et 97. La technique utilisée pour revaloriser le personnel de l’enseignement supérieur sans toucher aux statuts était très subtile.
Il dota aussi les partenaires sociaux de l’Ucad de moyens de fonctionnement structurel ; sièges équipés, avec mise à disposition d’un personnel de secrétariat et de lignes téléphoniques sans contrepartie de leur allégeance ; il a pratiqué la bonne participation responsable dans le respect strict de l’autonomie et de l’indépendance des syndicats concernés Saes, Sude-Sup et Satuc notamment. Il a, en outre, contribué à la sauvegarde du domaine privé de l’université, à l’extension physique des domaines pédagogique et social au Camp Gérémy, au Brgm, à l’Ucad II et à la résidence des professeurs de Mermoz. La dénomination Ifan Cheikh Anta Diop et Université Cheikh Anta Diop porte bien sa marque (Cf. son Hommage à Cheikh Anta Diop à l’occasion du 10ème anniversaire de sa disparition). Il n’a pas bénéficié du même traitement, hélas, à sa disparition. C’est tout à l’honneur du Président Macky Sall de réparer une telle injustice avec cette distinction de ce monument de la science qui fait la fierté du Sénégal dans le monde.
Le Professeur Souleymane Niang s’est aussi toujours préoccupé de la question du développement, en tant qu’universitaire. Cela est illustré par différents articles et contributions, comme l’indiquent ces exemples entre autres : «Mathématiques et développement» Ethiopiques revue socialiste de culture négro-africaine, numéro 20, octobre 1979, «Politique scientifique générale pour une véritable université de développement», note à Monsieur le président de la République, (décembre 1988) ; L’Université de développement et son rôle», PUD, Dakar (novembre 1989), Trajectoire d’une université de développement vers les cyberespaces du 21ème siècle», La revue du Conseil Economique et Social, n° 2, février-avril 1997, pp. 33-35, «Science and technology education for development in the islamic world», conférence de l’Académie Islamique des Sciences, (Téhéran, juillet 1999), etc. Il est membre ou président de plusieurs institutions, commissions de réflexion, de concertation ou de surveillance.
Il fut ainsi membre du Conseil économique et social, du Haut Conseil de l’Audiovisuel (Hca), du Club Nation et Développement, Président de la Commission nationale de réforme de l’éducation et de la formation (Cnref) issue des Etats généraux de l’Education et de la formation de 1981, Président de la Concertation nationale sur 1’Enseignement supérieur (Cnes) en 1992. Président de l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (Anst), il est aussi représentant ou membre de plusieurs organismes scientifiques internationaux : Représentant national de la Commission internationale de l’Enseignement des Mathématiques (Icmi), membre fondateur de l’Académie Islamique des Sciences (Ias), Président de la section scientifique de la Commission nationale de l’Unesco (début 1970), Membre de l’Association des Professeurs de Mathématiques (France) (1953), Président de la section nationale de la Commission internationale pour l’Enseignement des Mathématiques (Icmt) (1970), Président de la section Mathématiques-Physique du Comite Consultatif du Conseil africain et mauricien de l’Enseignement supérieur (Cames), Membre du Bureau de la Commission africaine pour l’Enseignement des Mathématiques (Caem), Membre du Conseil scientifique de l’Organisation de l’Unité africaine, Membre du Bureau de l’Association des Universités partiellement ou entièrement de langue française (Aupelf/Uref) (1978-1984), Membre du Comité exécutif de l’Association des Universités africaines (Aua) (1981-1984), Ancien résident de l’Association scientifique de l’Ouest-africain (Wasa).
Souleymane Niang avait des relations plus intellectuelles que politiques avec le Président Senghor, qui se méfiait quelque peu de cet homme ouvert, même avec des opposants et pas facile à maîtriser. Un certain nombre de contributions se comprennent dans ce sens : «Négritude et mathématiques», Présence africaine, Nouvelle série, n° 78 (2e trimestre 1971), pp. 27-47, «Esquisse d’une politique de développement scientifique en Afrique de l’Ouest», Congrès de l’Association scientifique ouest-africaine (Asoa) West African Science Association (Wasa), Faculté des Sciences de l’Université de Dakar (27 mars au 1er avril I974), «De la politique scientifique senghorienne : principes et stratégies», Ethiopiques revue socialiste de culture négroafricaine numéro spécial, 70ème anniversaire du Président L. S. Senghor novembre 1976, «Politique scientifique de Senghor principes et stratégies», Ethiopiques revue négro-africaine de littérature et de philosophie, 59, 2e semestre 1997, Senghor 90, Salve Magister, Hommage au Président Léopold Sédar Senghor, 90ème anniversaire (octobre 1996).
C’est à la fois son génie, son patriotisme et son œuvre tout au long de son parcours qui lui ont valu tous ces titres honorifiques : Grand officier de l’Ordre national du Lion, Officier de la légion d’honneur, Officier de l’Ordre du Mérite (Sénégal), Officier de l’Ordre du Mérite (France), Chevalier des Palmes académiques (Sénégal), Commandeur des Palmes académiques (France), Officier des palmes académique (Cames). Le choix de ce parrain, pour le Concours général 2021, par le Président de la République Macky Sall, est pertinent, opportun et inspirant pour les brillants lauréats de cette prestigieuse fête de l’excellence.
Kalidou DIALLO
Ancien ministre de l’Education nationale,
Professeur d’histoire moderne et contemporaine à la retraite,
Président du Conseil académique de l’Ipd, université professionnelle africaine
LA LISTE DES LIONS DÉVOILÉE LE 27 AOUT PROCHAIN
Pour les matchs du Sénégal contre le Togo (1er septembre) et le Congo Brazzaville (7 septembre), Aliou Cissé devrait publier la liste des joueurs le 27 août
Pour les matchs du Sénégal contre le Togo (1er septembre) et le Congo Brazzaville (7 septembre), Aliou Cissé devrait publier la liste des joueurs le 27 août. Des rencontres qui entrent dans le cadre des deux premières journées des éliminatoires du Mondial 2022. Dans la même foulée, et concernant le match contre les Eperviers, la Fédération sénégalaise de football a sollicité la Fifa pour que la date du 1er septembre soit décalée de 24h.
La liste des joueurs sélectionnés pour les matchs Sénégal-Togo et Congo-Sénégal, comptant pour les deux premières journées des éliminatoires du Mondial 2022 (Groupe H), sera dévoilée le vendredi 27 août prochain, a appris Le Quotidien. Soit 24 heures avant la dernière journée des championnats européens du dimanche 29 août, qui précède le match contre le Togo. Avec la reprise des championnats européens, la prochaine liste du sélectionneur Aliou Cissé ne devrait pas connaître beaucoup de changements. On devrait avoir quasiment le même groupe qui a disputé les deux derniers matchs amicaux de juin dernier, contre la Zambie et le Cap-Vert, à Lat Dior. Avec évidemment une absence déjà actée, celle du latéral droit, Youssouf Sabaly, blessé.
Un courrier à la Fifa pour jouer le 2 septembre
Programmé par la Fifa pour le 1er septembre prochain, le premier match des Lions contre les Eperviers pose problème. En effet, comme écrit dans notre édition d’hier, cette date n’arrange pas le sélectionneur qui risque de ne pas voir ses joueurs débarquer à temps. En effet, beaucoup d’entre eux jouent en club le dimanche 29 août. C’est le cas de Kalidou Koulibaly (Naples), Ismaïla Sarr (Watford), Boulaye Dia (Villareal), Krépin Diatta (Monaco), Alfred Gomis (Rennes), Pape Matar Sarr (Metz), Habib Diallo (Strasbourg), Gana Guèye et Abdou Diallo (Psg). Cela fait beaucoup. Et pour un match qui se joue deux jours après, ces joueurs cités pourraient se contenter que d’une seule séance d’entraînement avant de jouer les Eperviers, le mercredi 1er septembre, à 16h Gmt à Lat Dior. Une programmation qui fait désordre par rapport au plan de préparation de coach Cissé. Une situation qui aurait d’ailleurs obligé les responsables de la Fédération sénégalaise de football à adresser un courrier à la Fifa pour lui demander de repousser la date du match d’au moins 24 heures, à savoir le jeudi 2 septembre. En attendant une réponse de la Fifa, fédéraux et membres du staff technique prient des deux mains pour une suite favorable. Au cas contraire, Aliou Cissé devra s’adapter à cette situation assez cocasse tout en souhaitant récupérer ses joueurs en bonne santé afin d’aborder de la meilleure des manières les éliminatoires de «Qatar 2022».
LE CONCOURS GENERAL, 60 ANS D’HISTOIRE
L’école est une institution, le Concours général est son pilier.
La cérémonie officielle de remise des prix des lauréats du Concours général aura lieu ce mardi à la salle du grand Théâtre Doudou Ndiaye Rose. Cette année, 107 lauréats, dont 55 prix et 52 accessits, seront récompensés pour perpétuer un cérémonial qui a 60 ans d’histoire.
L’école est une institution, le Concours général est son pilier. De Souleymane Bachir Diagne, Mary Teuw Niane, Rose Dieng, Thierno Alassane Sall, Pr Ousseynou Kane… et d’autres lauréats retombés dans l’anonymat même s’ils brillent quelque part dans leur monde professionnel, cet évènement est un moment majuscule dans la vie de l’école dont le moteur est l’excellence.
Les images des premiers lauréats ont jauni, mais le cérémonial ne change pas. Même s’il perd des couleurs avec la non-attribution de certains premiers prix. Comme les maths ou la philo. Evidemment, le Président Léopold Sédar Senghor, très tôt conscient des enjeux de l’éducation et de la formation pour une jeune Nation, place l’éducation au rang des priorités nationales. Son amour pour l’excellence et l’élitisme a abouti à l’instauration du Concours général qui vise à distinguer les meilleurs élèves en classe de Première et de Terminale des lycées publics comme privés d’enseignement général et technique.
Le Concours général est institué par décret n° 61-213 du 30 mai 1961, puis modifié par décret n° 61-454 du 4 décembre 1961. Compte tenu de beaucoup de vicissitudes et d’aléas politiques, il a fallu attendre 5 ans après pour organiser la première cérémonie. Malgré ses débuts éclatants, le Cg a connu deux arrêts, pendant l’année scolaire 1968-1969 suite à la crise scolaire et universitaire, et 2019- 2020 suite à l’apparition de la pandémie à coronavirus.
En 1981, Abdou Diouf succède à Léopold Sédar Senghor. Sur les traces de son prédécesseur, il relance le Concours général et apporte sa touche personnelle. La tradition est respectée. Chaque année, des jeunes cracks sont sélectionnés et récompensés.
Pour être candidat au Concours général, l’élève doit avoir au moins une moyenne générale semestrielle égale à 12/20 et une moyenne de 14/20 au moins dans sa discipline choisie. L’organisation du Concours général connaît toujours trois temps fort. D’abord la sélection de sujets par un corps professoral sous la houlette des inspecteurs généraux de l’éducation et de la formation, l’administration des épreuves suivie de la correction et la cérémonie officielle de remise de prix, un des moments forts dans la vie d’un élève.
Le discours d’usage prononcé par un professeur choisi par son engagement, son intégrité, sa discipline, sa participation dans l’animation scolaire est aussi un moment fort du Concours général devenu une tradition républicaine. Son speech permet de faire une analyse pointue du thème choisi. Entre 2000 et 2012, le Président Abdoulaye Wade inscrit le Cg en bonne place dans l’agenda de la République. Arrivé au pouvoir en 2012, Macky Sall, en bon produit de l’école sénégalaise, perpétue le legs de ses prédécesseurs. Chaque année, des innovations majeures sont apportées par les différents ministres qui se sont succédé à la tête du département de l’Education.
Pour chaque édition, le président de la République, sur proposition du ministre de l’Education nationale, choisit un parrain dont le parcours peut servir à la jeune génération de modèle de réussite. Comme Souleymane Niang. Dans la salle du grand théâtre, ils seront ce matin 107 lauréats, dont 55 prix et 52 accessits, à être récompensés. 63 lauréats en classe de Première et 44 autres en classe de Terminale recevront leurs récompenses des mains du chef de l’Etat Macky Sall.
PARRAIN DE L’EXCELLENCE
Recteur honoraire de l’Ucad, Pr Souleymane Niang, parrain du Concours général 2021, décédé en 2010, était un esprit d’un autre temps. Un brillant mathématicien.
Recteur honoraire de l’Ucad, Pr Souleymane Niang, parrain du Concours général 2021, décédé en 2010, était un esprit d’un autre temps. Un brillant mathématicien.
Cheikh Anta Diop est le parrain de l’Université de Dakar. Pr Souleymane Niang en est le recteur éternel. Plus de 22 ans après ses adieux à l’Ucad, son ombre écrase toujours les couloirs et les bureaux du rectorat, qui surplombe l’océan Atlantique. Pr Niang était aussi discret que brillant. Autant son profil est rare, autant son parcours force le respect. Autre temps, autre personne… Aujourd’hui, il est sûr que la plupart des étudiants ne connaissant rien de ce brillant mathématicien. Or il est l’un des esprits les plus brillants qui ont écrit les plus beaux chapitres de cette université. Qui a un passé glorieux, un présent agité et un avenir incertain, car elle a perdu au cours de ces 20 dernières années les plus grands hommes qui ont écrit son histoire.
A l’instar de Seydou Madani Sy, il fait partie des personnes qui ont «décolonisé» l’enseignement supérieur. Pr Souleymane Niang est un vrai stakhanoviste. Il a commencé par le creuset pour atteindre le sommet. Les fées ont soufflé sur son berceau. Cette étoile qui a brillé au-dessus de sa tête aurait pu l’orienter sur un autre chemin.
Issu d’une famille d’érudits, il était prédestiné aux études coraniques. Dieu fait bien les choses : A Matam, la maison familiale était à proximité d’une école française. Petit «talibé», il entendit les récitations de ses «amis» scolarisés. Esprit brillant, il répétait les leçons en même temps qu’il mémorisait les versets coraniques. C’était l’appel de l’école et de la providence. Il rejoignit l’école grâce à un instituteur qui a un flair et aussi un oncle progressiste. Il avait 5 ans. Il fallait lui en rajouter 2 pour qu’il soit inscrit au Ci. Il surclasse tout le monde.
Souleymane Niang rejoignit Saint-Louis, ensuite l’Ecole normale William Ponty de Sébikotane et puis rallia Van Vo (actuel lycée Lamine Guèye) pour faire la Terminale dans l’enseignement général. C’était 1949. Il y obtint le prix d’Excellence, le 1er prix de mathématiques, le 1er prix de chimie et le 1er prix de philosophie, et décrocha le Baccalauréat «mathématiques élémentaires» et une bourse pour la France.
En métropole, il s’inscrit parallèlement en classes préparatoires et en licence d’enseignement de mathématiques, et à l’université. A l’Université Paul Sabatier de Toulouse, il obtient les Dea de mathématiques et d’astronomie en 1954. Avec une tête pleine, Souleymane Niang commence sa carrière au lycée Pierre de Fermat à Toulouse en 1955. Il a hâte de rentrer chez lui, mais il n’y a pas de poste vacant. Alors, il est affecté en Côte d’Ivoire.
En escale à Dakar pour rejoindre Abidjan, il reçut son affectation pour William Ponty. L’histoire est en marche. Les échos de son talent arrivent à l’Université de Dakar où il est recruté comme assistant au niveau de la chaire de maths, en continuant à dispenser ses enseignants à William Ponty. Il en est d’ailleurs le denier directeur puisqu’elle sera supprimée après l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale. Assistant, puis maître-assistant de mathématiques (1960-1963), il soutient son doctorat d’Etat ès sciences mathématiques en 1964.
Il deviendra Professeur titulaire à la chaire de mécanique rationnelle en 1969. Il est le parrain de l’enseignement des maths modernes dans le moyen-secondaire. En créant en 1968 l’Institut de recherches sur l’enseignement des mathématiques (Irem), devenu l’Institut de recherches sur l’enseignement des mathématiques, de la physique et de la Technologie (IrempT), (il le dirigea de 1970 à 1986), il forme et encadre les professeurs de maths, produit de manuels, d’ouvrages et de brochures didactiques sur l’enseignement de cette matière. Bien sûr, il ne peut pas tomber dans l’oubli.
Parrain du Concours général, qui fête ce matin les 107 meilleurs élèves du pays, il était une lumière. Ce choix n’est que justice pour un homme qui introduit l’enseignement des maths dans les collèges et lycées. Cette reconnaissance est même tardive pour un homme qui a consacré sa vie à l’enseignement, à la recherche. A la science. Et à l’université où elle se produit. En cette période tourneboulée, il serait un marqueur de l’excellence. Souleymane Niang était un Professeur titulaire de classe exceptionnelle de mathématiques-mécanique. D’abord, Pr Niang a inscrit son nom en lettres d’or à la Faculté des sciences. Enseignant de mathématiques-mécanique, il sera promu doyen de la Fst avant d’occuper le poste ultime.
Grand meneur d’hommes, enseignant brillant, il a marqué d’une empreinte indélébile la marche de l’Université au point qu’il lui a été conféré le titre de recteur honoraire de l’Ucad par le décret n° 2006-965 du 26 septembre 2006. Il était aussi, jusqu’à son décès, le président de l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (Ansts) dont il fut membre fondateur. A son honneur, elle institue un prix qui porte son nom, en 2016, pour récompenser les meilleurs chercheurs et scientifiques. Comme lui…
Recteur honoraire
Au rectorat, il succède à une icône de l’enseignement supérieur, Seydou Madani Sy (1971- 1986), premier recteur noir de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Dirigeant très ferme, mais flexible, souriant et intrigant, il dirige l’Ucad de 1986 à 1999. Bien sûr, sa longévité au rectorat n’avait choqué personne. Même s’il ne faisait pas l’unanimité, son personnage et son aura lui permettaient de «composer» avec tout le monde. A l’époque, l’Ucad était un champ de bataille, divisé en proportions électoralistes. Durant son combat politique, Me Abdoulaye Wade avait transformé le campus social en terrain électoral pour vider les contentieux avec Abdou Diouf. Il est chargé de réguler cette poudrière où s’opéraient les violentes révoltes contre le régime socialiste, qui était impopulaire au niveau de la population estudiantine. Durant son règne, il gère une année invalide et une autre blanche. Malgré les soubresauts, personne n’a jamais réclamé sa tête. Cela n’a pas terni son parcours. Il sera remplacé par Pr Moustapha Sourang, qui a longtemps supporté le poids de ce prédécesseur dont l’unanimité dépassait l’aire universitaire. Après son départ de l’Ucad, il est nommé ministre-conseiller par Abdou Diouf. Plus tard, il s’installera à Toulouse où il a fait ses études supérieures. Il y décède le lundi 30 août 2010 à l’âge de 79 ans. Il est enterré le 5 septembre au cimetière musulman de Yoff. Aujourd’hui, l’école honore Souleymane Niang. 11 ans après son décès, l’hommage rendu à ce grand mathématicien est mérité. Quoique tardif… En tout cas, les lauréats du Concours général ont de qui tenir pour sacraliser encore l’école publique, qui a enfanté le «recteur» et d’autres modèles inconnus d’une génération dont les héros sont des joueurs de foot. Parmi cette cuvée, il y a probablement un «next Souleymane Niang», créateur essentiel de la «Théorie des systèmes variables de particules». Qui sait !
Pr Babacar Sarr, enseignant à l’Ept : «On n’avait pas envie que son cours se termine»
«Souleymane Niang faisait passer le savoir d’une manière impeccable. On n’avait pas envie que le cours se termine. Ça n’empêchait pas qu’il soit très rigoureux envers ses étudiants. Le côté humain de Souleymane Niang était extraordinaire. Un étudiant qui a des problèmes, si tu lui en parles, il les règle dans la totale discrétion. Après la maîtrise et le début du troisième cycle, le Professeur Souleymane Niang m’a pris dans sa voiture pour m’amener au niveau du ministère de l’Enseignement supérieur pour qu’on m’offre une bourse pour aller faire un doctorat en informatique. Je ne l’oublie jamais dans mes prières. Il était sans faute. Je l’ai vu dans plusieurs actions humaines. Je donnais des cours à un de ses fils du nom de Paul Amadou Niang, chez lui, chaque vendredi. Quand je sortais, je trouvais des personnes chez lui. A un moment donné, je me posais la question de savoir qu’est-ce que tous ces vieux faisaient ici. Alors tenez- vous bien, il leur distribuait des enveloppes de manière très discrète.».
Paul Niang, fils du parrain : «Durant tout son parcours, il n’y a pas d’agenda particulier»
«C’est une fierté évidemment. Nous sommes très reconnaissants. On a trouvé en sa personne un modèle qui puisse inspirer la jeune génération, faire le futur. Durant tout son parcours, il n’y a pas d’agenda particulier. Il rentre à l’école par hasard. Il est dans la rue, il entend les chants d’élèves qui s’échappent de la fenêtre de l’école et très curieux, il y va pour les écouter. C’est comme ça que l’instituteur l’a tiré et fait entrer dans sa salle de classe. Son père qui était détenteur d’une érudition avérée, vecteur de la foi islamique, a d’autres ambitions pour ce fils. L’attention des autorités coloniales est attirée sur cette famille qui n’a pas d’enfants à l’école. Il y a une clé de réparation. Donc il est soutenu par un oncle progressiste qui travaille au chemin de fer du Congo. Et là, il entre à l’école. Il avait une vocation d’instituteur. Ses résultats font qu’indépendamment de sa volonté, il est exfiltré. On l’emmène avant à Van Vo pour passer son Baccalauréat. Les résultats sont tels qu’il obtient une bourse alors qu’il n’avait projeté d’aller en France. Sa simplicité, sa fidélité faisaient que des gens commettaient des impairs parfois. Quel que soit leur tord, il remuait ciel et terre pour les accompagner, essayer d’intervenir. Je rentrais, je le voyais parfois en période de crise à l’université à 21 heures, il ne prenait le temps de manger. Il se change et reprend la voiture pour aller voir un magistrat ou la partie adverse. Il rendait visite dans les prisons. Les gens se demandent pourquoi. Et ça retentissait même sur son image, mais ce n’était pas important pour lui. Il ne cédait pas à ses appréhensions ou à ses tentations. Ma mère a une fois raconté que dans le métro à Paris, quelqu’un s’était fait agresser et il était le seul à intervenir malgré son physique qui n’est pas du tout imposant. Il ne se posait pas de question. Il le fait parce qu’il doit le faire. Il a été le directeur de l’Institut de la recherche de l’enseignement des mathématiques de la physique et des technologies. Il a introduit les mathématiques modernes dans le secondaire au Sénégal. Il a beaucoup contribué à la formation scientifique et pédagogique des maîtres. Des spécialistes ont dit qu’il est le créateur de la théorie des systèmes variables de particules en Afrique que certains qualifient à cette époque comme une doctrine de la science.»
PAPA MATAR SARR PISTE PAR CHELSEA, MAN CITY ET UNITED
Les prestations de Pape Matar Sarr avec le FC Metz ne passent pas inaperçues en Premier League.
Les prestations de Pape Matar Sarr avec le FC Metz ne passent pas inaperçues en Premier League. D’après le «Daily Mail», l'international sénégalais serait pisté par plusieurs écuries anglaises dont Chelsea, Manchester United et City. Les dirigeants des Blues penseraient acheter le milieu de terrain avant de le prêter dans la foulée en Lorraine.
Arrivé pendant l’été 2020 en Lorraine, Pape Matar Sarr pourrait faire ses valises et rejoindre la Premier League. Impressionnant en seconde partie de saison, le jeune milieu messin est pisté par plusieurs cadors anglais. Révélation de la fin de saison messine, le jeune homme de 18 ans a disputé 25 rencontres avec les Grenats pour quatre buts. Il a fait ses premiers pas en sélection officielle avec les Lions de la Teranga début 2021. Une ascension fulgurante qui n’est pas près de se terminer pour lui. En effet, l’international sénégalais intéresse fortement Chelsea. D’après les informations du «Daily Mail», le Sénégalais serait suivi également par Manchester United et son rival Manchester City.
LE PRÉSIDENT DE METZ EN ANGLETERRE POUR NÉGOCIER
Formé à Génération Foot de Dakar, le natif de Thiès n’a pas duré dans la réserve du club partenaire pour commencer à jouer dans l’équipe première. Ses belles prestations en club et en équipe nationale du Sénégal ne sont pas passées inaperçues. Aujourd’hui, à deux semaines de la fin du mercato d’été, il fait l’objet de fortes convoitises. Pour régler définitivement le cas du milieu de terrain sénégalais, le président du FC Metz Bernard Serin est annoncé en Angleterre. Il va entamer les discussions sur le transfert de son joueur. Même si le montant du transfert du Sénégalais n’est pas encore dévoilé, la presse anglaise estime que le milieu de terrain pourrait coûter jusqu'à 40 millions d'euros aux cadors anglais. Arrivé au FC Metz il y a seulement un an, Pape Matar Sarr a disputé 25 rencontres avec les Grenats.
UNE GRANDE COALITION DE L’OPPOSITION EN PHASE DE FINALISATION
Ousmane Sonko, Khalifa Sall, Malick Gakou, Bamba Dièye, Babacar Diop,… sont très avancés dans les discussions pour mettre sur pied une grande coalition de l’opposition en vue des élections locales et législatives de 2022
Ousmane Sonko, Khalifa Sall, Malick Gakou, Bamba Dièye, Babacar Diop,… sont très avancés dans les discussions pour mettre sur pied une grande coalition de l’opposition en vue des élections locales et législatives de 2022. Des échéances qui sonnent comme des primaires et détermineront à coup sûr la personnalité politique la mieux placée pour faire face au candidat du pouvoir sortant en 2024.
Macky Sall et ses hommes peuvent se préparer en conséquence. Ils seront bientôt édifiés sur la principale écurie qui les affrontera lors des élections locales et législatives prévues en 2022. Selon nos informations, l’opposition s’est finalement résolue à y aller en groupe. Tout au moins, les formations politiques les plus en vue vont se retrouver dans une grande coalition. D’après nos sources, la coalition est presque ficelée et les parties prenantes sont en train d’effectuer les derniers réglages.
Apparemment, ce sera un «remake » de la large coalition «Benno Siggil Senegaal» victorieuse des élections locales de mars 2009. Celle-ci avait raflé tout sur son passage avec particulièrement une débâcle de la coalition Sopi 2009 dans les grandes villes du pays. Même si on est loin de cette époque, les hommes forts de l’opposition actuelle semblent vouloir utiliser le même modus operandi. Et les principaux architectes de cette grande retrouvaille sont les leaders de Taxawxu Sénégal et de Pastef, en l’occurrence Khalifa Sall et Ousmane Sonko. Ils ont la ferme intention de rafler le maximum de collectivités locales et de sièges à l’Assemblée nationale. Pas surprenant, puisqu’au mois de mars dernier, le leader de Pastef avait publiquement tendu la main à Khalifa Sall pour une large collaboration, parce que convaincu de la nécessité d’une coalition forte de toutes les forces vives de la Nation capable de répondre aux préoccupations des Sénégalais. D’ailleurs au mois de décembre dernier, Ousmane Sonko soutenait publiquement être en discussion avec Khalifa Sall avant que le lieutenant de l’ancien maire de Dakar, Barthélémy Dias n’affirme que les deux hommes ont choisi ensemble de marcher vers l’essentiel. Ce, pour dire que cette grande coalition n’est que l’aboutissement de longues discussions et tractations étendues aux partis et coalitions politiques.
COMMENT L’OPPOSITION COMPTE RECUPERER LE MAXIMUM DE COLLECTIVITES
Cependant, d’après nos informations, le Parti Démocratique Sénégalais (Pds) n’a pas encore donné son feu vert pour rallier cette coalition. Et c’est ce qui a retardé un peu le lancement officiel de cette machine politique. Aussi, notre source informe que le président de l’Act, Abdoul Mbaye et le leader de la République des Valeurs, Thierno Alassane Sall ne prendront pas part à cette grande coalition. Pour l’heure, on peut compter parmi les membres ayant donné leur accord Taxawu Sénégal, Pastef, Fds les Guelewar, le Pur, le Grand Parti, Fsd/Bj et une bonne partie des partis du Front de résistance nationale (Frn). Il est convenu, d’après nos informations, que Barthélémy Dias soit le candidat de la coalition pour la ville de Dakar. Pour la région de Ziguinchor, elle sera laissée à Ousmane Sonko ou à un de ses lieutenants.
En ce qui concerne Thiès, ce sera certainement Birame Soulèye Diop qui va disputer la mairie de la ville. Pendant ce temps, le leader des Fds/Guelewar va se charger du conseil départemental de Thiès.
A Saint-Louis, à en croire nos informations, la grande coalition de l’opposition voudrait que Cheikh Bamba Dièye affronte le beau-frère du Président et ministre des Transports, Mansour Faye. A Guédiawaye, le leader du Grand Parti peut reprendre du poil de la bête parce que, selon notre source, il a été désigné pour prendre sa revanche contre le frère du chef de l’Etat et maire de la Ville Aliou Sall. A noter que ces élections locales et législatives sonnent comme des primaires pour tous les leaders de l’opposition qui voudraient se présenter en 2024.
En effet, ils devront démontrer qu’ils jouissent chacun de solides bases affectives et d’un grenier électoral. Ceci étant, chaque leader devra assurer au moins la victoire au niveau de sa circonscription électorale pour prétendre être le candidat phare de l’opposition en 2024. Il faut relever aussi que l’union des différentes forces pourrait permettre de faire basculer certaines zones particulièrement Dakar dans le giron de l’opposition. Ce qui pourrait constituer un gain politique pour la présidentielle de 2024.
MARIAMA FAYINKE RISQUE DE PERDRE LA VUE
A cause d’une négligence médicale à l’hôpital régional de Tamba où la petite fille aurait reçu dans les yeux un produit destiné à soigner son nombril, au moment où elle était à la crèche
Née en 2016 à l’hôpital régional de Tambacounda, Mariama Fayinke risque de perdre la vue, si rien n’est fait dans les plus brefs délais. Pour cause, la petite fille aurait reçu dans les yeux un produit destiné à soigner son nombril, au moment où elle était à la crèche. Agée seulement de 5 ans et demi, la petite risque de ne pas connaître une enfance heureuse dans la mesure où ses parents n’ont pas de moyens pour l’évacuer au Maroc.
En âge d’aller à l’école, Mariama Fayinke risque de ne pas connaître le même sort que les enfants de son âge. En réalité, elle serait victime d’une négligence médicale à l’hôpital régional de Tambacounda. Originaire de Hamdallaye Tessan, village situé dans la commune de Missirah, Fatoumata Diaouné a fait toutes ses visites prénatales dans le poste de santé de sa localité. A 7 mois de grossesse, elle fut conduite par son mari à l’hôpital régional de Tambacounda sur ordre de la sagefemme qui la suivait. C’est ainsi qu’elle a donné naissance à un bébé prématuré du nom de Mariama Fayinke. «Ma fille est restée à la crèche pendant une semaine. Les infirmiers lui faisaient deux pansements par jour», révèle le père de l’enfant, Moussa Fayinke. A la sortie du bébé de l’hôpital, le papa renseigne qu’il est allé dans une pharmacie pour acheter le produit que les infirmiers administraient dans les yeux de la petite Mariama. «Le produit était fini, je me suis donc rendu à la pharmacie pour m’en procurer. C’est alors que j’ai appris qu’il était destiné à soigner le nombril d’un nouveau-né et que son utilisation pourrait rendre ma fille aveugle», raconte encore, sous le choc, M. Fayinke.
Pourtant, il n’arrêtait pas d’interroger les infirmiers à propos de la couleur jaunâtre du produit en question. « A chaque fois qu’on lui administrait le produit, ses yeux prenaient la couleur jaune. On était obligé d’utiliser un mouchoir pour les nettoyer. Quand je demandais si elle pourrait voir un jour, les infirmiers me répondaient que j’étais juste pressé mais qu’elle allait voir, avec l’usage du produit». Hélas ! Ils furent tous étonnés de revoir la petite Mariama, une semaine après, avec la sclère complètement rouge, la pupille et l’iris tout en blanc. Sur demande des médecins de l’hôpital, la petite fille a été conduite chez un ophtalmologue officiant au poste de santé de Missirah. Ce dernier, de l’avis du père, était dans l’incapacité de venir en aide à Mariama du fait des dégâts déjà causés par le produit. «Dr Cissé m’a fait savoir que ma fille a besoin de faire un traitement, mais vu que les dégâts sont énormes, il est dans l’impossibilité de le faire. Cette situation a mis à nu la problématique de la prise en charge dans les hôpitaux publics», raconte le père de la petite.
«A LE DANTEC, ON M’A DIT QUE MA FILLE POURRAIT RECOUVRER LA VUE SI ELLE EST TRANSFÉRÉE AU MAROC OU EN FRANCE»
Cependant, l’espoir est permis pour cette petite innocente qui, à cause d’une négligence médicale, risque de voir son avenir hypothéqué. En réalité, après plusieurs va-et-vient entre l’hôpital régional de Tamba et le poste de santé de Hamdallaye Tessan et de Missirah, la famille Fayinke décide de conduire Mariama à l’hôpital Aristide Le Dantec. «A l’hôpital Aristide Le Dantec, on m’a fait un résumé médical dans lequel il était clairement stipulé qu’ils ne pouvaient rien faire pour la petite», se désole le papa de la fillette. Poursuivant, il révèle : «A l’hôpital Le Dantec, on m’a dit que ma fille pourrait recouvrer la vue si elle réussit à être transférée au Maroc ou en France». Une chose qui risque d’être difficile pour la famille Fayinke qui arrive à peine à assurer les 3 repas quotidiens. En outre, Moussa Fayinke s’étonne de constater que ces produits sont toujours distribués dans les structures sanitaires. Travaillant à l’hôpital de Missirah, il renseigne que «ces produits sont malheureusement distribués dans les hôpitaux où l’on ignore leur nature et leur utilisation». En outre, il révèle que la petite Mariama parvient à voir lorsque la lumière est allumée.
L’équipe du Sénégal va connaître ses adversaires de poule lors de la cérémonie du tirage au sort de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football "Cameroun 202" prévue ce mardi 17 août, au Palais des Congrès de Yaoundé
Le Sénégal connaîtra ce mardi ses prochains adversaires de poule de la Coupe d' Afrique des nations "Cameroun 2021". Ce sera à l'issue de la cérémonie du tirage au sort qui aura lieu ce mardi 17 août, à Yaoundé. Première nation africaine au classement FIFA et vice-champions d'Afrique, les Lions du pays de la Teranga est assurée d’hériter d'une grosse cylindrée. Mais ce ne sera ni le Cameroun, ni l’Algérie, la Tunisie, le Maroc et le Nigeria avec qui il partage le chapeau 1.
L’équipe du Sénégal va connaître ses adversaires de poule lors de la cérémonie du tirage au sort de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football "Cameroun 202" prévue ce mardi 17 août, au Palais des Congrès de Yaoundé. Première nation africaine au classement FIFA et vice-champions d’Afrique en titre, les Lions du pays de la Teranga figurent dans le chapeau 1. En tant que tête de série, il héritera au moins d'un gros calibre dans sa poule. Mais, ce ne sera ni le Cameroun, l’Algérie, la Tunisie, le Maroc ou Nigeria qui figurent tous dans son chapeau 1.
Dans cette configuration, le Sénégal pourrait se retrouver face aux grosses cylindrées notamment le Ghana et la Côte d’Ivoire, anciens champions d'Afrique ou encore le Mali ou le Burkina Faso. Parmi les schémas entrevus, il y a la possibilité de voir les Lions d'Aliou Cissé dans une poule où ils retrouveront, l’Egypte (chapeau 2), le Cap-Vert (Chapeau 3) et la Gambie (Chapeau 4). Parmi ses adversaires potentiels, les Lions peuvent tomber dans une poule avec d'éventuels derbies avec une bonne présence de pays voisins notamment la Guinée (Chapeau 2), la Guinée-Bissau (Chapeau 3) ...
Il faut rappeler que le tirage est fait sur la base du classement de la FIFA. Pour la procédure, les quatre meilleures équipes seront réparties dans le Chapeau 1 avec le Cameroun et l’Algérie, tenante du titre. Les 18 équipes restantes seront réparties dans les trois chapeaux restants – 2, 3 et 4 – selon leur classement, par ordre décroissant. Les quatre chapeaux représentant les équipes seront numérotés de 1 à 4.
Les six chapeaux représentant les groupes seront désignés de A à F. Une boule sera tirée au sort à partir d’un chapeau des équipes, suivie d’une balle d’un des chapeaux de groupe, déterminant ainsi la position dans laquelle l’équipe respective jouera. Le Cameroun sera placé à la position A1 en tant qu’hôte du tournoi. Les cinq équipes restantes dans le chapeau 1 seront automatiquement tirées au sort en position 1 de chaque groupe (B à F). La même procédure sera reproduite pour les chapeaux restants.
Reportée d’un an en raison de la crise sanitaire, la phase finale se déroulera du 9 janvier au 6 février 2022 dans les villes de Douala, Yaoundé (Stade d’Olembé et Stade Ahmadou Ahidjo), Bafoussam, Garoua et Limbé.