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19 juin 2025
CRI DE DETRESSE D’UN CAPITAINE DE MARINE MARCHANDE SENEGALO-ESPAGNOL
Un pilote au long cours, capitaine de marine marchande, espagnol d’origine sénégalaise, et son bateau souffrent le martyre au Maroc, depuis plus de 4 mois, faute d’assistance et refus de ravitaillement en carburant de son navire
Un pilote au long cours, capitaine de marine marchande, espagnol d’origine sénégalaise, et son bateau souffrent le martyre au Maroc, depuis plus de 4 mois, faute d’assistance et refus de ravitaillement en carburant de son navire. Jean Pierre Ndioukane Decky, natif de Ziguinchor, qui a accosté à la plage dite sauvage de Kénitra (Maroc), était en partance pour Dakar puis Bissau (Guinée), à partir du port de Caletas (Malaga-Espagne) d’où il a pris départ le 7 octobre 2021.
«Bonjour, Monsieur Rachik, Inspecteur Général de la Fédération Internationale des Transports au Royaume du Maroc (ITF) au Royaume du Maroc. Après six jours sans aucune nouvelle de votre part, je me permets de vous revenir pour revendiquer ce qui m'est de droit. Suite au Refus de ravitaillement en Carburant, au Refus d'Assistance et de Secours à la personne en Danger d'extinction en Mer, j'ai finalement atterri dans cette plage dite sauvage de Kénitra en présence de Tous les Hauts Officiers de la Gendarmerie, de la Marine nationale, de la Police, de la Marine marchande et de la société civile alors que j'effectuais le voyage de Transit vers mon pays d'origine». C’est Jean Pierre Ndioukane Decky, un espagnol d’origine sénégalaise, qui demande ainsi assistance aux autorités du royaume chérifien, suite au traitement qu’il qualifie «d’inhumain» qu’il subit dans ce pays où il est en transit depuis plus de 4 mois. A travers une lettre en date du 16 février derniers dont Sud Quotidien a reçu une copie, ce pilote au long cours, capitaine de marine marchande, espagnol né à Ziguinchor, explique : «Privé de toute liberté depuis 124 jours aujourd'hui de façon purement arbitraire et dans des conditions telles que vous le savez, j'affirme juste et légale mon entrée dans votre pays et ne manquerais pas non plus de dire clairement que ce sont ceux là qui ont donné des fausses alarmes pour nourrir leurs prétentions qui sont en Flagrant délit mais pas le gouvernement auquel j'adresserais tous mes remerciements sachant que : connaissant maintenant où se trouve la vérité, va me concéder l'autorisation de m'embarquer avec mon engin à destination de ma terre natale».
LES REGLEMENTS DE LA FEDERATION INTERNATIONALE DES TRANSPORTS FOULES AU PIED
Déjà, en détresse en mer, Jean Pierre Ndioukane Decky a saisi, de Kénitra, le 4 janvier 2021, Abdelouafi Laftit Lakha Biachi, le ministre de l’Intérieur du Maroc d’une correspondance dont l’objet est une «Demande d’autorisation d’embarquer avec mon bateau par voie terrestre à destination de Dakar (Sénégal) puis Bissau (Guinée)». Avant de s’en remettre, par lettre, à Monsieur Rachik, Inspecteur Général de l’ITF au Royaume du Maroc, suite à un entretien téléphonique avec ce dernier, le mardi 26 janvier dernier. «(…) Je viens très respectueusement auprès de votre bienveillance, lamenter ma situation et vous supplier en même temps de m'aider à sortir de ces conditions inhumaines après quatre mois de misère totale dans votre cher pays où je ne connais personne et où je n'ai aucune aide. Je ne pourrais jamais comprendre qu'un individu légal et loyal soit ainsi traité dans cette nation et surtout où tout le monde est religieux. Mais j'ai compris dès le premier jour de ma détention à la brigade de la Gendarmerie de Kénitra que les prétentions sont trop fortes. Parce que sous les menaces et les intimidations de me refouler en Espagne parce que je suis Espagnol et que mon pays est en conflit avec le Maroc, mon bateau qui est aussi espagnol comme moi, avait le droit de rester ici au Maroc. Aujourd'hui, ce même groupe très restreint des agents ne parle plus de ma nationalité Espagnole pour justifier le refus de mettre le cachet dans mon passeport, mais de l'entrée illégale. Cependant, je voudrais savoir si le royaume du Maroc en tant que pays membre de la Fédération Internationale des Transports n'est pas assujetti aux lois de celleci».
UN SOS POUR FAIRE ARRIVER SON MESSAGE A SA MAJESTE LE ROI MOHAMMED VI
M. Ndecky dont le «bateau a enregistré d'énormes dommages dont les réparations m'ont coûté 24.030 Dihrams, soit 2.403 euros, entre autres sans aucune satisfaction» est détenu «toujours au port de pêche de Kénitra où je suis privé de sortir ne serait-ce pour m'acheter à manger. Je vous prie Monsieur l'Inspecteur Général de la Fédération Internationale des Transports (ITF) au Maroc, le Commandant Rachik, de faire arriver mon message à Sa Majesté le Roi Mohammed 6, Dirigeant Africain Remarquable et Honnête, Humain, Sensible et très Soucieux des Africains de par ses multiples actions sociales à beaucoup d'Etats du continent», écrit Jean Pierre Ndioukane Ndecky, Capitaine de la Marine Marchande
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LES GENS ONT UNE VISION PATRIMONIALE DU PARTI POLITIQUE
La politique doit se faire de manière saine, avec une forte dose d’éthique. C’est la conviction du Docteur Abdourahmane Diouf qui n’a pas hésité à se confier surtout sur son retour dans le terrain politique
La politique doit se faire de manière saine, avec une forte dose d’éthique. C’est la conviction du Docteur Abdourahmane Diouf. Invité de l’émission Iftaar, le show vespéral du ramadan sur iTV, il n’a pas hésité à se confier surtout sur son retour dans le terrain politique. Selon Docteur Diouf, ne pas reconnaître le Président Macky Sall comme étant le Président de la République, n’empêche pas ce dernier de gérer son gouvernement ainsi que le budget.
Pour l’ancien collaborateur d’Idrissa Seck, "les gens ont une vision patrimoniale du parti politique. Pour nous, c’est pour cela qu’ils ne font pas confiance aux partis politiques". En partageant son expérience personnelle des formations politiques, Dr Diouf fustige la façon de gérer les partis. Puis, insistant sur la légalité du Président Macky Sall, il ajoute : "Je n’ai rien contre l’actuel Président, je n’ai rien de personnel contre lui. Je suis juste très déçu de lui sur plusieurs points".
"Que l’on soit du pouvoir ou de l’opposition, la politique rime avec la droiture, l’éthique, la morale, théorise-t-il. On ne peut pas faire de la politique en se disant qu’on recherche le pouvoir et que tout moyen utilisé pour y arriver est bon. C’est ce qui fait qu’une fois élu, on ne peut diriger le pays avec démocratie mais plutôt selon ses choix". L’ex Directeur exécutif du Club des Investisseurs soutient qu’on doit revenir dans le champ politique où chacun doit venir avec des valeurs, et que le Sénégal soit au cœur des projets.
Revenir dans le champ politique, c’est ce que Docteur Abdourahmane Diouf a fait après un peu plus de deux ans. "Mon retour dans la politique, je n’ai pas créé un parti où je suis venu imposer le nom, le fonctionnement, la philosophie du parti et leur demander de m’aider à accéder au pouvoir. J’ai plutôt suggéré qu’on créé un parti ensemble. Certes, il n’est pas encore sur place, mais soyons tous les membres fondateurs afin qu’on bâtisse un parti qui œuvre pour la démocratie, comme nous le souhaitons. Et c’est ce qui nous permettra plus tard de pouvoir gérer le pays si nous arrivons à accéder au pouvoir".
LÉGÈRE HAUSSE DES CAS POSITIFS
Le directeur de la prévention au ministère de la Santé et de l’Action sociale a annoncé 52 nouvelles contaminations sur un échantillon de 1199 tests réalisés, soit un taux de positivité de 4,34%.
Une légère hausse des cas positifs liés à la maladie du coronavirus a été constatée ce mercredi. Le directeur de la prévention au ministère de la Santé et de l’Action sociale a annoncé 52 nouvelles contaminations sur un échantillon de 1199 tests réalisés, soit un taux de positivité de 4,34%. Comme depuis quelques mois, aucun as importé n’a été enregistré. Cependant, il y a eu, selon le directeur de la prévention, 25 cas contacts suivis et 27 cas issus de la transmission communautaire.
La région de Dakar demeure l’épicentre des cas communautaires avec 24 nouveaux cas. Les trois autres cas ont été repertoriés à Mbour, Thilogne et Ziguinchor. En effet, 28 patients ont été déclarés guéris là où 12 malades sont pris en charge dans les services de réanimation. La mauvaise nouvelle c’est les trois cas de décès qui ont été enregistrés ce mardi 4 mai 2021.
A ce jour, 40544 patients ont été déclarés positifs dont 39242 déclarés guéris, 1114 décès et 187 sous traitement. Par ailleurs, le directeur de la prévention informe que 418828 personnes ont été vaccinées. Le ministère de la Santé et de l’Action sociale exhorte les sénégalais à respecter davantage les mesures barrières individuelles et collectives.
LA FONDATION MERCK S’OUVRE POUR PLUS DE CHANCE D’ETRE MERE
Dans la lutte contre l’infertilité en Afrique, la Fondation Merck qui s’active dans ce domaine a noué un partenariat avec la société des soins de reproduction d’Afrique (ARCS) basée à Lagos pour renforcer les capacités de soins de fertilité
Dans la lutte contre l’infertilité en Afrique, la Fondation Merck qui s’active dans ce domaine a noué un partenariat avec la société des soins de reproduction d’Afrique (ARCS) basée à Lagos pour renforcer les capacités de soins de fertilité et bâtir un plaidoyer en Afrique.
La Fondation Merck l’a annoncé lors de sa 8ème édition de Merck Foundation Africa Asia Luminary consacrée à la session sur les soins de fertilité et de reproduction, renseigne un communiqué daté du 04 mai. A cet effet, la sénatrice Dr. Rasha Kelej, CEO of Merck Foundation a souligné : « nous sommes très heureux de nous associer à une société importante et inclusive comme la Société des Soins de Reproduction d’Afrique dans le but non seulement de fournir une formation scientifique et clinique aux médecins et embryologistes africains, mais aussi bâtir un plaidoyer pour briser la stigmatisation de l’infertilité et sensibiliser sur la prévention, la prise en charge et l’infertilité masculine ».
Pour le Pr Oladapo Ashiru, Président de la Société des Soins de Reproduction d’Afrique (ARCS), « Il est très important de sensibiliser sur la prévention et la prise en charge de l’infertilité car environ 85% des cas d’infertilité en Afrique sont causés par des maladies infectieuses non traitées et sont donc évitables dans de nombreux cas ». Pour rappel, ce partenariat fait partie de l’initiative de la Fondation Merck Plus Qu’une Mère.
LE CONFLIT FONCIER DE NDINGLER ET D’AUTRES SUJETS EN EXERGUE
Dakar, 5 mai (APS) - L’affaire du conflit foncier opposant des populations de Ndingler (Mbour) à l’homme d’affaires sénégalais Babacar Ngom continue de faire partie des sujets les plus en vue dans les quotidiens.
Plusieurs journaux parvenus mercredi à l’APS évoquent le dernier rebondissement noté dans cette affaire, avec la décision du préfet de Mbour de suspendre les travaux de la ferme que l’homme d’affaires était en train d’aménager sur les terres dont ils réclament la possession.
Le préfet de Mbour Mor Talla Tine "suspend tout pour éviter que le conflit foncier ne dégénère", souligne Vox Populi, lequel quotidien ajoute que le chef de l’exécutif départemental "évoque des +risques réels de troubles à l’ordre public liés à des menaces d’affrontements entre habitants de Ndingler et travailleurs de SEDIMA SA".
"De conflit entre villageois et la SEDIMA, la violence oppose désormais villageois de Ndengler et leurs voisins de Djilakh", qui semblent favorable au projet de Babacar Ngom, note le même journal.
"Ndingler, aux champs de bataille", lit-on à travers la manchette du quotidien L’Observateur, qui constate que le conflit foncier opposant le président de SEDIMA aux populations concernées "refait surface" après plusieurs mois d’accalmie.
"Champs de mines", titre le journal Le Quotidien. Il évoque une "bagarre" ayant opposé lundi les habitants de Ndengler aux vigiles de la Sedima "appuyés par les habitants de Djilakh et ayant occasionné trois blessés dont un dans un état grave".
"Ce problème foncier fait monter l’adrénaline et risque de mettre les villages de Ndengler et de Djilakh en face", écrit Le Quotidien. "Une bataille sang-faim", insiste L’Observateur faisant admirer son sens de la formule.
Enquête redoute en fin de compte des "tensions communautaires". "C’est un nouveau rebondissement dans le litige opposant le patron de la Sedima à la population de Ndingler", fait observer ce journal.
"Des habitants de Djilakh réclament la paternité des terres et estiment que s’il doit y avoir restitution, ce sera à leur bénéfice et non à Ndingler. Face aux risques d’affrontements entre les deux villages, ajoute Enquête, un important dispositif sécuritaire a été déployé sur les lieux par la gendarmerie".
D’autres journaux n’en ont pas fini avec la querelle autour du fichier électoral qui ne semble pas se tasser, malgré la publication des résultats de l’audit réclamée par l’opposition.
"Le clash", affiche par exemple L’Info, parlant des divergences de vues entre le pouvoir et l’opposition à ce sujet. "Bras de fer entre pouvoir et opposition (...) autour du fichier électoral et la date des locales", renchérit Tribune.
La société civile également se trouve "divisée" sur la question de la fiabilité du fichier électoral, d’après Sud Quotidien, selon lequel les experts indépendants jugent certes le fichier électoral "globalement fiable du point de vue de sa structure et de son ordonnancement par rapport aux normes internationales".
"Cependant, peut-il constituer une base solide pour l’organisation des prochaines élections ? Voilà la question qui taraude les esprits", avec des "avis partagés" des experts électoraux de la société civile en tout cas, relève Sud Quotidien.
Kritik’ pointe en fin de compte une "futile querelle de mauvais perdants". Il estime que le "faux prétexte du fichier ne peut tenir dans une démocratie majeure comme le Sénégal réputé pour ses alternances démocratiques".
"Tantôt il est fiable si on gagne avec, tantôt le fichier est falsifié, avec des doublons, si vous êtes battu à plate couture au sortir d’une élection", écrit le journal dont l’avis est que l’audit du fichier électoral "a révélé le jeu de dupes que se mènent les protagonistes sur le plan politique".
Le Soleil s’élogne de tous ces sujets pour explorer l’univers des domestiques, emploiyées ’’sans contrat, surexploitées, harcelées’’. ’’Dans l’enfer des +mbindaane+’’, affiche le journal à sa une.
L’As traite en première page de l’ouverture à la circulation de l’auto-pont en construction depuis quelques mois à hauteur de la cité Lobatt Fall, à l’entrée de Pikine, dans la grande banlieue dakaroise.
’’La banlieue désenclavée en Fast Track’’, indique cette publication, signalant que les travaux de cet auto-pont ’’ont duré six mois au lieu des 18 prévus’’.
DES JEUNES DE DJILAKH POUR LA CONSOLIDATION DU PROJET DE LA SEDIMA
La tension est retour dans la contrée abritant les villages de Ndinguélère et de Djilakh
La tension est retour dans la contrée abritant les villages de Ndinguélère et de Djilakh. Les hostilités ont à voir avec un projet agricole. Tout est parti d’un paysan de Ndinguélère venu défricher des terres qu’il a cultivées l’année dernière, suite à un compromis trouvé entre eux, le promoteur Babacar Ngom et le ministre de l’Intérieur. Répudié par la sécurité, les vigiles de Babacar Ngom l’ont contraint à rebrousser chemin et cesser toute activité. De retour dans son village, une vendetta est organisée : des affrontements ont fait trois (3) blessés dont un (1) dans un état grave. Au même moment, des jeunes de Djilakh défendent le projet de Babacar Ngom dont ils militent pour la continuation. L’intervention de la Gendarmerie a permis d’éviter le pire.
Aliou Faye, président du Comité de développement sanitaire, porteparole des jeunes de Djilakh, a déclaré hier, lors d’un point de presse, leur position suite aux échauffourées du week-end entre la sécurité de Babacar Ngom, PDG de Sédima et les habitants du village de Ndinguélère (commune de Ndiaganiao), avant un bilan de trois (3) blessés dont un (1) dans un état très grave. A l’en croire, face à l’opinion nationale et internationale, un devoir de vérité s’impose sur des contrevérités. Il a rappelé le comportement des habitants de Djilakh, très sages, comparé aux agissements des riverains réclamant des terres dans leur terroir. «Aujourd’hui, nous apportons ce démenti pour réclamer la totalité de nos terres. Nous disons que la population de Ndinguélère n’a pas la terre qu’elle réclame. Nous sommes déterminés à leur barrer la route. Nous avons entendu des contrevérités dans les médias, véhiculées par Bassirou Diomaye Faye disant que les gardiens de Sedima se sont affrontés à la population de Ndinguélère.»
En ces mots, Aliou Faye s’offusque de la présentation des faits intervenus hier. Selon lui, des habitants de Djilakh ont eu à en découdre à ceux de Ndinguélère. Au bout du compte, des humeurs et états d’âme continuent à chaufferles esprits. Les paysans de Djilakh se désolent du comportement de l’Etat ayant permis aux habitants de Ndinguélère de travaillerles terres faisant l’objet d’un contentieux, en lésant ceux de Djilakh. Ils ont déclaré, par la voix de leur porte-parole, vouloir en finir et au prix de leur vie. Une mise en garde a été servie à Babacar Ngom Sedima de ne plus s’aventurer à céder un mètrecarré de terre aux cultivateurs de Ndinguélère, car la fin de la récréation est sifflée. Selon eux, à la suite de trois audiences publiques, ils ont cautionné le projet. C’est pourquoi ils se désolent des accusations de voleurs de terre et du comportement de Ndinguélère. La radicalisation des habitants de Djilakh est sans lendemain. Ils demandent au président de la République d’ordonner la remise des terres à la population de Djilakh.
En cette période, où l’emploi des jeunes reste un casse-tête, ils font plus d’un millier de personnes à trouver un emploi et se désolent de voir pas plus de deux cents personnes demanderl’arrêt du projet de Babacar Ngom Sédima. Pour Aliou Faye, la bataille de l’opinion a été gagnée l’année dernière et ce ne sera plus le cas suite à la confiscation de leur terre. Ils s’en remettent à un arbitrage de l’Etat et demandent le concours des services techniques compétents pour une délimitation correcte entre Ndinguélère (Commune de Ndiaganiao) et Djilakh (Commune de Sindia). Ils consolident leur position pourla continuation du projet et la non acceptation de la révocation du titre foncier. A l’en croire, le promoteur Babacar Ngom a respecté ses engagements. La terre appartient à l’Etat qui a donné un titre foncier à Babacar Ngom.
Les jeunes de Djilakh rappellent l’existence de deux villages, Camass et Ngoyé, entre eux et Ndinguélère. Sur la délimitation entre Djilakh et Ndinguélère, son propos est clair. Les choses sont faites depuis longtemps car du temps de la communauté rurale, le président du Conseil rural de Ndiaganiao, Yalnack Sène, l’adjoint du président du Conseil rural de Ndiaganiao avaient fait la délimitation. Ainsi, ils comptent ne plus revenir sur cela et vont protéger le promoteur et son projet.
NDINGLER Le Préfet désamorce la crise... provisoirement
L’Etat a décidé d’intervenir pour éviter de nouveaux drames à Ndingler. Il a été en effet prononcé la suspension temporaire des travaux d’exploitation agricole de l’assiette foncière d’une superficie d’environ quatre-vingt(80) hectares, objet du différend opposantla Sénégalaise de Distribution de Matériel avicole S.A (SEDIMA S.A) et les habitants du village de Ndingler. Les motifs sont des risques réels de troubles à l’ordre public liés à des menaces d’affrontements entre habitants de Ndingler et travailleurs de SEDIMA S.A.
LA SOCIETE CIVILE DIVISÉE À PROPOS DES CONCLUSIONS DE L'AUDIT DU FICHIER ÉLECTORAL
Peut-il constituer de base solide pour l’organisation des prochaines élections ? Voilà la question qui taraude les esprits
Barthélémy COLY et J M DIATTA |
Publication 05/05/2021
Le rapport provisoire de l’audit du fichier électoral présenté par les experts indépendants à la Commission de suivi du dialogue politique est globalement fiable du point de vue de sa structure et de son ordonnancement par rapport aux normes internationales. Cependant, peut-il constituer de base solide pour l’organisation des prochaines élections ? Voilà la question qui taraude les esprits, quoique le rapport provisoire de la mission d’audit parle de « Zéro doublon, aucun mineur, tous les 6683043 électeurs répartis dans la totalité des plus de 16 000 bureaux de vote ». Du côté des experts électoraux de la société civile en tout cas, les avis sont partagés. A l’instar de Youssou Daou du Gradec et Djibril Gningue du Pacte, deux organisations membres de la société civile.
Cette question de la possibilité d’organiser les prochaines joutes électorales avec ce fichier ayant servi de base pour l’élection présidentielle de 2019, semble diviser en effet les acteurs de la société civile. Ou du moins, la fiabilité dudit fichier pouvant permettre d’aller à des compétitions électorales est diversement appréciée par le Groupe de recherche et d’appui conseil pour la démocratie participative et la bonne gouvernance (Gradec) et la Plateforme des acteurs de la Société civile pour la transparence des élections (Pacte). Joint par la rédaction, l’expert électoral et membre du Gradec, Youssou Daou, renseigne que les experts ont noté, après l’analyse de tous les éléments qui composent le fichier, qu’il est «fiable». Mais, qu’«il fallait simplement appliquer certaines recommandations pour davantage le rendre plus fiable», s’empresse-t-il de préciser.
Ainsi donc, pour ce membre de la commission de suivi du dialogue politique, rien n’empêche la tenue des prochaines élections avec ledit fichier. «En effet, à ce jour, le fichier que les auditeurs ont révisé présente actuellement de bonnes caractéristiques pour que les élections puissent avoir lieu. Néanmoins, on peut le parfaire», rassure-t-il, non sans insister que «le fichier que les experts ont audité ne présente aucun inconvénient pour organiser les élections, d’après les conclusions qu’ont rapportées les auditeurs».
L’Ingénieur informaticien parait minimiser par ailleurs les erreurs notées par les experts. Ou plutôt, il relève «qu’il y a tout simplement de petites erreurs qui n’ont rien à avoir avec la révision du fichier, mais qu’il faut vraiment trouver pour parfaire le fichier». En tout état de cause, Youssou Daou reste persuadé que «le fichier à l’état actuel présente une fiabilité qui permet d’aller aux élections»
Le regarde semble différent de celui de Djibril Gningue du Pacte, même s’il admet que du point de vue de l’ordonnancement du fichier et de sa structuration par rapport aux prescrits internationaux, il y a une conformité. Il s’agit notamment de la constatation du respect de l’universalité du suffrage, du rattachement de chaque électeur à un bureau de vote, ou encore de l’absence de mineurs dans le fichier, sans oublier la possible identification des électeurs, entre autres.
Par contre, le hic réside, selon l’expert électoral du Pacte, sur l’organisation et le fonctionnement du fichier, aspects sur lesquels les experts ont trouvé des insuffisances et des imperfections, au point de formuler des recommandations pour rendre «perfectible» le fichier. «Pour nous, si ces imperfections sont corrigées le plus rapidement possible, ça peut nous mettre à l’abri de difficultés du point de vue des élections. Dans le cas contraire, ces insuffisances-là sont de nature à impacter négativement le processus électoral, comme ça été le cas jusqu’à présent», estime Djibril Gningue qui rappelle que ce sont ces imperfections qui ont été à l’origine de tous les problèmes rencontrés lors des précédentes élections.
LES INSUFFISANCES MAJEURES QUI ONT FAIT L’OBJET DE RECOMMANDATIONS
Revenant ainsi sur les «insuffisances et imperfections majeures» notées par les experts, M. Gningue informe que ces derniers estiment que la Commission électorale nationale autonome (Cena) n’a pas les moyens de sa mission, que lui confère l’article L13 du Code électoral. Ils ont aussi constaté, selon toujours M. Gningue, que certains textes d’application relatifs à l’organisation et au fonctionnement du fichier ne sont pas pris, comme l’article L48 à son dernier alinéa qui stipule qu’«Un décret détermine les conditions d’organisation et de fonctionnement de ce fichier».
Parmi les manquements notés, M. Gningue renseigne que les auditeurs ont noté l’absence de mécanismes permettant aux commissions administratives de disposer d’informations en temps réel sur le casier judiciaire des citoyens, comme par exemple la perte des droits civiques. Poursuivant, il dira qu’ils ont relevé la méfiance des acteurs par rapport aux organes de gestion des élections (OGE) (Cnra, Cour d’appel, la Cena, le Conseil constitution, etc) en raison du lien hiérarchique entre ces OGE et le ministère de l’intérieur. Ne s’en limitant pas là, l’expert électoral du Pacte informe que les auditeurs ont noté que le parrainage n’est pas adéquat, mais aussi qu’il y a une permanence de l’exclusion des listes électorales de certaines personnes supposées avoir perdu leurs droits civiques, selon les dispositions des articles L31 et L32 du Code électoral, mais en violation de l’article L25 de la Déclaration universelle des droits de l’homme. Ils ont relevé, entre autres, l’absence de dispositifs miroirs qui peut assurer la continuité de la collecte, de la transmission et du traitement des données électorales, pour éviter la situation actuelle qui oblige un transport physique des machines en cas de défaillance des serveurs des centres d’inscription liées par un réseau téléphonique. Autant de manquements qui font observer, selon Djibril Gningue, qu’il ne faudrait pas dire, de manière simpliste, que c’est bon, dans la mesure où «c’est un couteau à double tranchant».
B JCOLY (STAGIAIRE) & JMDIATTA
LES DEUX PREMIERES JOURNEES REPORTEES EN SEPTEMBRE 2021
Plusieurs présidents de Fédérations africaines de football mais aussi, des autorités étatiques devraient pousser un énorme ouf de soulagement suite à cette décision du Comité d’urgence de la Confédération africaine de football (CAF)
Les deux premières journées des éliminatoires de la coupe du monde de football (zone Afrique), initialement prévues du 5 au 8 juin 2021 (1ère journée) et du 11 au 14 juin 2021 (2ème journée), ont été reportées jusqu’au mois de septembre prochain. La décision a été prise à l’issue de la réunion du Comité d’urgence de la CAF tenue le 3 mai 2021, confie des sources à la Rédaction de Sud Quotidien. Une décision qui devrait être entérinée lors de la prochaine réunion du Comité exécutif de la CAF, prévue le 15 mai à Kigali.
Plusieurs présidents de Fédérations africaines de football mais aussi, des autorités étatiques devraient pousser un énorme ouf de soulagement suite à cette décision du Comité d’urgence de la Confédération africaine de football (CAF) de reporter les deux premières journées des éliminatoires de la coupe du monde de football (Qatar 2022) au mois de septembre. Initialement prévues du 5 au 8 juin 2021 et du 11 au 14 juin 2021, elles ont été reportées. La décision a été prise le 3 mai dernier à l’issue de la réunion du Comité d’urgence de la CAF qui sera entérinée, selon nos sources, le 15 mai prochain à Kigali (Rwanda) par le Comité exécutif. Plusieurs stades étaient dans le viseur de la CAF parce qu’ils ne remplissaient pas toutes les commodités pour jouer au football. Dans cette liste publiée le 2 mai dernier, à l’issue d’une visite des inspecteurs de la CAF au mois de mai dernier, figurent le Burkina-Faso, le Burundi, la Centrafrique, le Tchad, l’Erythrée, la Gambie, le Lesotho, du Libéria, le Malawi, l’Ile Maurice, le Mali, la Namibie, le Niger, les Îles de la Réunion, Sao Tomé et Principes, le Sénégal, les Seychelles, la Sierra Leone, la Somalie, le Soudan du Sud, l’eSwatini et Zanzibar.
LE SENEGAL N’ALLAIT PAS EXTERNALISER SES MATCHES
Le traumatisme que le Sénégal avait vécu suite aux douloureux événements d’octobre 2012 où les Lions avaient été condamnés à l’errance, n’allait pas se reproduire. La garantie est de la Fédération sénégalaise de football. Selon des membres de l’instance fédérale, le fait que le nom du stade Lat Dior ne figure pas sur la liste des stades homologués ne signifie absolument pas que le Sénégal allait externaliser les premières journées initialement prévues au mois de juin. Que nenni ! «On va jouer à Thiès Inch Allah. Certes, les éliminatoires de la Coupe du monde, ont été reportées au septembre prochain sur décision du comité d'urgence. La CAF sortira d’ailleurs un communiqué officiel sous peu allant dans ce sens. Mais de toutes façons, nous aurions été prêts en juin», tranche une source fédérale. Et d’ajouter : «Une dernière visite d'inspection devait être faite le 16 juin sur les 4 ou 5 aspects qu'il fallait corriger sur fonds propres de la FSF avant cette date. Donc, c'est normal que Lat Dior ne soit pas sur cette liste datée de début mai».
ENTRE 500 ET 600 MILLIONS INVESTIS A LAT DIOR ET MANIANG SOUMARE
Par ailleurs, nos sources ont tenu à démontrer que la Fédération sénégalaise de football n’a pas lésiné sur les moyens pour accompagner l’Etat dans la résolution de l’épineux problème des infrastructures. «Entre Lat Dior et Maniang Soumaré, la FSF délégataire de pouvoir de l'Etat, sera à 500 à 600 millions de dépenses», ajoute nos interlocuteurs. Ce qui leur font dire «qu’à partir de 2022, avec le Stade du Sénégal, nous reviendrons à une situation normale tout en faisant bénéficier à la 2ème ville du Sénégal (Thiès, Ndlr) de deux (2) stades de haut niveau en attendant les autres projets de l'Etat».