La tension est retour dans la contrée abritant les villages de Ndinguélère et de Djilakh. Les hostilités ont à voir avec un projet agricole. Tout est parti d’un paysan de Ndinguélère venu défricher des terres qu’il a cultivées l’année dernière, suite à un compromis trouvé entre eux, le promoteur Babacar Ngom et le ministre de l’Intérieur. Répudié par la sécurité, les vigiles de Babacar Ngom l’ont contraint à rebrousser chemin et cesser toute activité. De retour dans son village, une vendetta est organisée : des affrontements ont fait trois (3) blessés dont un (1) dans un état grave. Au même moment, des jeunes de Djilakh défendent le projet de Babacar Ngom dont ils militent pour la continuation. L’intervention de la Gendarmerie a permis d’éviter le pire.
Aliou Faye, président du Comité de développement sanitaire, porteparole des jeunes de Djilakh, a déclaré hier, lors d’un point de presse, leur position suite aux échauffourées du week-end entre la sécurité de Babacar Ngom, PDG de Sédima et les habitants du village de Ndinguélère (commune de Ndiaganiao), avant un bilan de trois (3) blessés dont un (1) dans un état très grave. A l’en croire, face à l’opinion nationale et internationale, un devoir de vérité s’impose sur des contrevérités. Il a rappelé le comportement des habitants de Djilakh, très sages, comparé aux agissements des riverains réclamant des terres dans leur terroir. «Aujourd’hui, nous apportons ce démenti pour réclamer la totalité de nos terres. Nous disons que la population de Ndinguélère n’a pas la terre qu’elle réclame. Nous sommes déterminés à leur barrer la route. Nous avons entendu des contrevérités dans les médias, véhiculées par Bassirou Diomaye Faye disant que les gardiens de Sedima se sont affrontés à la population de Ndinguélère.»
En ces mots, Aliou Faye s’offusque de la présentation des faits intervenus hier. Selon lui, des habitants de Djilakh ont eu à en découdre à ceux de Ndinguélère. Au bout du compte, des humeurs et états d’âme continuent à chaufferles esprits. Les paysans de Djilakh se désolent du comportement de l’Etat ayant permis aux habitants de Ndinguélère de travaillerles terres faisant l’objet d’un contentieux, en lésant ceux de Djilakh. Ils ont déclaré, par la voix de leur porte-parole, vouloir en finir et au prix de leur vie. Une mise en garde a été servie à Babacar Ngom Sedima de ne plus s’aventurer à céder un mètrecarré de terre aux cultivateurs de Ndinguélère, car la fin de la récréation est sifflée. Selon eux, à la suite de trois audiences publiques, ils ont cautionné le projet. C’est pourquoi ils se désolent des accusations de voleurs de terre et du comportement de Ndinguélère. La radicalisation des habitants de Djilakh est sans lendemain. Ils demandent au président de la République d’ordonner la remise des terres à la population de Djilakh.
En cette période, où l’emploi des jeunes reste un casse-tête, ils font plus d’un millier de personnes à trouver un emploi et se désolent de voir pas plus de deux cents personnes demanderl’arrêt du projet de Babacar Ngom Sédima. Pour Aliou Faye, la bataille de l’opinion a été gagnée l’année dernière et ce ne sera plus le cas suite à la confiscation de leur terre. Ils s’en remettent à un arbitrage de l’Etat et demandent le concours des services techniques compétents pour une délimitation correcte entre Ndinguélère (Commune de Ndiaganiao) et Djilakh (Commune de Sindia). Ils consolident leur position pourla continuation du projet et la non acceptation de la révocation du titre foncier. A l’en croire, le promoteur Babacar Ngom a respecté ses engagements. La terre appartient à l’Etat qui a donné un titre foncier à Babacar Ngom.
Les jeunes de Djilakh rappellent l’existence de deux villages, Camass et Ngoyé, entre eux et Ndinguélère. Sur la délimitation entre Djilakh et Ndinguélère, son propos est clair. Les choses sont faites depuis longtemps car du temps de la communauté rurale, le président du Conseil rural de Ndiaganiao, Yalnack Sène, l’adjoint du président du Conseil rural de Ndiaganiao avaient fait la délimitation. Ainsi, ils comptent ne plus revenir sur cela et vont protéger le promoteur et son projet.
NDINGLER Le Préfet désamorce la crise... provisoirement
L’Etat a décidé d’intervenir pour éviter de nouveaux drames à Ndingler. Il a été en effet prononcé la suspension temporaire des travaux d’exploitation agricole de l’assiette foncière d’une superficie d’environ quatre-vingt(80) hectares, objet du différend opposantla Sénégalaise de Distribution de Matériel avicole S.A (SEDIMA S.A) et les habitants du village de Ndingler. Les motifs sont des risques réels de troubles à l’ordre public liés à des menaces d’affrontements entre habitants de Ndingler et travailleurs de SEDIMA S.A.
LA SOCIETE CIVILE DIVISÉE À PROPOS DES CONCLUSIONS DE L'AUDIT DU FICHIER ÉLECTORAL
Peut-il constituer de base solide pour l’organisation des prochaines élections ? Voilà la question qui taraude les esprits
Barthélémy COLY et J M DIATTA |
Publication 05/05/2021
Le rapport provisoire de l’audit du fichier électoral présenté par les experts indépendants à la Commission de suivi du dialogue politique est globalement fiable du point de vue de sa structure et de son ordonnancement par rapport aux normes internationales. Cependant, peut-il constituer de base solide pour l’organisation des prochaines élections ? Voilà la question qui taraude les esprits, quoique le rapport provisoire de la mission d’audit parle de « Zéro doublon, aucun mineur, tous les 6683043 électeurs répartis dans la totalité des plus de 16 000 bureaux de vote ». Du côté des experts électoraux de la société civile en tout cas, les avis sont partagés. A l’instar de Youssou Daou du Gradec et Djibril Gningue du Pacte, deux organisations membres de la société civile.
Cette question de la possibilité d’organiser les prochaines joutes électorales avec ce fichier ayant servi de base pour l’élection présidentielle de 2019, semble diviser en effet les acteurs de la société civile. Ou du moins, la fiabilité dudit fichier pouvant permettre d’aller à des compétitions électorales est diversement appréciée par le Groupe de recherche et d’appui conseil pour la démocratie participative et la bonne gouvernance (Gradec) et la Plateforme des acteurs de la Société civile pour la transparence des élections (Pacte). Joint par la rédaction, l’expert électoral et membre du Gradec, Youssou Daou, renseigne que les experts ont noté, après l’analyse de tous les éléments qui composent le fichier, qu’il est «fiable». Mais, qu’«il fallait simplement appliquer certaines recommandations pour davantage le rendre plus fiable», s’empresse-t-il de préciser.
Ainsi donc, pour ce membre de la commission de suivi du dialogue politique, rien n’empêche la tenue des prochaines élections avec ledit fichier. «En effet, à ce jour, le fichier que les auditeurs ont révisé présente actuellement de bonnes caractéristiques pour que les élections puissent avoir lieu. Néanmoins, on peut le parfaire», rassure-t-il, non sans insister que «le fichier que les experts ont audité ne présente aucun inconvénient pour organiser les élections, d’après les conclusions qu’ont rapportées les auditeurs».
L’Ingénieur informaticien parait minimiser par ailleurs les erreurs notées par les experts. Ou plutôt, il relève «qu’il y a tout simplement de petites erreurs qui n’ont rien à avoir avec la révision du fichier, mais qu’il faut vraiment trouver pour parfaire le fichier». En tout état de cause, Youssou Daou reste persuadé que «le fichier à l’état actuel présente une fiabilité qui permet d’aller aux élections»
Le regarde semble différent de celui de Djibril Gningue du Pacte, même s’il admet que du point de vue de l’ordonnancement du fichier et de sa structuration par rapport aux prescrits internationaux, il y a une conformité. Il s’agit notamment de la constatation du respect de l’universalité du suffrage, du rattachement de chaque électeur à un bureau de vote, ou encore de l’absence de mineurs dans le fichier, sans oublier la possible identification des électeurs, entre autres.
Par contre, le hic réside, selon l’expert électoral du Pacte, sur l’organisation et le fonctionnement du fichier, aspects sur lesquels les experts ont trouvé des insuffisances et des imperfections, au point de formuler des recommandations pour rendre «perfectible» le fichier. «Pour nous, si ces imperfections sont corrigées le plus rapidement possible, ça peut nous mettre à l’abri de difficultés du point de vue des élections. Dans le cas contraire, ces insuffisances-là sont de nature à impacter négativement le processus électoral, comme ça été le cas jusqu’à présent», estime Djibril Gningue qui rappelle que ce sont ces imperfections qui ont été à l’origine de tous les problèmes rencontrés lors des précédentes élections.
LES INSUFFISANCES MAJEURES QUI ONT FAIT L’OBJET DE RECOMMANDATIONS
Revenant ainsi sur les «insuffisances et imperfections majeures» notées par les experts, M. Gningue informe que ces derniers estiment que la Commission électorale nationale autonome (Cena) n’a pas les moyens de sa mission, que lui confère l’article L13 du Code électoral. Ils ont aussi constaté, selon toujours M. Gningue, que certains textes d’application relatifs à l’organisation et au fonctionnement du fichier ne sont pas pris, comme l’article L48 à son dernier alinéa qui stipule qu’«Un décret détermine les conditions d’organisation et de fonctionnement de ce fichier».
Parmi les manquements notés, M. Gningue renseigne que les auditeurs ont noté l’absence de mécanismes permettant aux commissions administratives de disposer d’informations en temps réel sur le casier judiciaire des citoyens, comme par exemple la perte des droits civiques. Poursuivant, il dira qu’ils ont relevé la méfiance des acteurs par rapport aux organes de gestion des élections (OGE) (Cnra, Cour d’appel, la Cena, le Conseil constitution, etc) en raison du lien hiérarchique entre ces OGE et le ministère de l’intérieur. Ne s’en limitant pas là, l’expert électoral du Pacte informe que les auditeurs ont noté que le parrainage n’est pas adéquat, mais aussi qu’il y a une permanence de l’exclusion des listes électorales de certaines personnes supposées avoir perdu leurs droits civiques, selon les dispositions des articles L31 et L32 du Code électoral, mais en violation de l’article L25 de la Déclaration universelle des droits de l’homme. Ils ont relevé, entre autres, l’absence de dispositifs miroirs qui peut assurer la continuité de la collecte, de la transmission et du traitement des données électorales, pour éviter la situation actuelle qui oblige un transport physique des machines en cas de défaillance des serveurs des centres d’inscription liées par un réseau téléphonique. Autant de manquements qui font observer, selon Djibril Gningue, qu’il ne faudrait pas dire, de manière simpliste, que c’est bon, dans la mesure où «c’est un couteau à double tranchant».
B JCOLY (STAGIAIRE) & JMDIATTA
LES DEUX PREMIERES JOURNEES REPORTEES EN SEPTEMBRE 2021
Plusieurs présidents de Fédérations africaines de football mais aussi, des autorités étatiques devraient pousser un énorme ouf de soulagement suite à cette décision du Comité d’urgence de la Confédération africaine de football (CAF)
Les deux premières journées des éliminatoires de la coupe du monde de football (zone Afrique), initialement prévues du 5 au 8 juin 2021 (1ère journée) et du 11 au 14 juin 2021 (2ème journée), ont été reportées jusqu’au mois de septembre prochain. La décision a été prise à l’issue de la réunion du Comité d’urgence de la CAF tenue le 3 mai 2021, confie des sources à la Rédaction de Sud Quotidien. Une décision qui devrait être entérinée lors de la prochaine réunion du Comité exécutif de la CAF, prévue le 15 mai à Kigali.
Plusieurs présidents de Fédérations africaines de football mais aussi, des autorités étatiques devraient pousser un énorme ouf de soulagement suite à cette décision du Comité d’urgence de la Confédération africaine de football (CAF) de reporter les deux premières journées des éliminatoires de la coupe du monde de football (Qatar 2022) au mois de septembre. Initialement prévues du 5 au 8 juin 2021 et du 11 au 14 juin 2021, elles ont été reportées. La décision a été prise le 3 mai dernier à l’issue de la réunion du Comité d’urgence de la CAF qui sera entérinée, selon nos sources, le 15 mai prochain à Kigali (Rwanda) par le Comité exécutif. Plusieurs stades étaient dans le viseur de la CAF parce qu’ils ne remplissaient pas toutes les commodités pour jouer au football. Dans cette liste publiée le 2 mai dernier, à l’issue d’une visite des inspecteurs de la CAF au mois de mai dernier, figurent le Burkina-Faso, le Burundi, la Centrafrique, le Tchad, l’Erythrée, la Gambie, le Lesotho, du Libéria, le Malawi, l’Ile Maurice, le Mali, la Namibie, le Niger, les Îles de la Réunion, Sao Tomé et Principes, le Sénégal, les Seychelles, la Sierra Leone, la Somalie, le Soudan du Sud, l’eSwatini et Zanzibar.
LE SENEGAL N’ALLAIT PAS EXTERNALISER SES MATCHES
Le traumatisme que le Sénégal avait vécu suite aux douloureux événements d’octobre 2012 où les Lions avaient été condamnés à l’errance, n’allait pas se reproduire. La garantie est de la Fédération sénégalaise de football. Selon des membres de l’instance fédérale, le fait que le nom du stade Lat Dior ne figure pas sur la liste des stades homologués ne signifie absolument pas que le Sénégal allait externaliser les premières journées initialement prévues au mois de juin. Que nenni ! «On va jouer à Thiès Inch Allah. Certes, les éliminatoires de la Coupe du monde, ont été reportées au septembre prochain sur décision du comité d'urgence. La CAF sortira d’ailleurs un communiqué officiel sous peu allant dans ce sens. Mais de toutes façons, nous aurions été prêts en juin», tranche une source fédérale. Et d’ajouter : «Une dernière visite d'inspection devait être faite le 16 juin sur les 4 ou 5 aspects qu'il fallait corriger sur fonds propres de la FSF avant cette date. Donc, c'est normal que Lat Dior ne soit pas sur cette liste datée de début mai».
ENTRE 500 ET 600 MILLIONS INVESTIS A LAT DIOR ET MANIANG SOUMARE
Par ailleurs, nos sources ont tenu à démontrer que la Fédération sénégalaise de football n’a pas lésiné sur les moyens pour accompagner l’Etat dans la résolution de l’épineux problème des infrastructures. «Entre Lat Dior et Maniang Soumaré, la FSF délégataire de pouvoir de l'Etat, sera à 500 à 600 millions de dépenses», ajoute nos interlocuteurs. Ce qui leur font dire «qu’à partir de 2022, avec le Stade du Sénégal, nous reviendrons à une situation normale tout en faisant bénéficier à la 2ème ville du Sénégal (Thiès, Ndlr) de deux (2) stades de haut niveau en attendant les autres projets de l'Etat».
KEEMTAAN GI - CE PAYS LA!
On ne s’ennuie assurément pas dans ce pays qui rêve d’émergence. Ce doux pays dont l’unique carte postale qui résiste au temps demeure l’élégance de ses belles dames en plus de leur pouvoir de séduction démoniaque. Mais quand il s’agit de parler d’autres choses, il faudra repasser. Apparemment, ils n’ont que leurs grandes gueules quand on leur fait des remontrances. On leur dit qu’ils ont mal jugé un citoyen en y mêlant une dose de subjectivité, ils sortent de leurs gonds, la bave à la bouche, détruisant tout sur leur passage. On leur rappelle les règles d’une bonne justice, ils ne veulent rien entendre et convoquent leur souveraineté sur laquelle un puissant pays ne cesse pourtant de pisser. Pourquoi donc pensez-vous à la France ? Et puis, quelle souveraineté quand on ne cesse de tendre la sébile ! Quand les autres bossent, eux, ils sont dans le temps de la parole. Se croient plus forts en tout. Bref, à commencer par leur boss, ils sont allergiques à la critique et ne veulent point être contredits même s’ils sont dans l’erreur et le savent. Pendant tout le temps que la presse dénonçait l’état de nos stades, ils ne voulaient rien voir ni rien entendre. Et voilà qu’ils sont rattrapés par leurs turpitudes. Eux qui se croient des bâtisseurs et dont des flagorneurs pensent même que leur Chef est le plus grand de tous ses prédécesseurs, ont été rappelés à l’ordre. Peut-être qu’ils vont porter la réplique à l’instance du football continental, lui rabattre le caquet et rappeler notre souveraineté c’est-à-dire notre liberté de construire des stades et de les laisser dans la décrépitude comme nos routes avec leurs mille trous (Attention, les Kaccoor, je ne pense pas à ce que vous imaginez !). Liberté, aussi, de construire des hôpitaux hors normes. Pendant ce temps, ils cherchent des coupables. On dira bien que c’est la faute à ce pauvre Augustin Senghor comme si son rôle était de construire des stades. Pas bien sûr la faute à Mactar Ba ! Nos gens ne sont jamais coupables de rien. KACCOOR BI
POLICE COMMISSAIRE NDIAGA DIOP NOUVEAU PATRON DU GMI
Le 21 avril dernier, le commissaire de Police Ndiaga Diop devenait le nouveau patron du stratégique Groupement mobile d’intervention (GMI), les fameux redoutés bérets rouges. Un des fleurons de la Police nationale dont la réputation tant sur le plan national et international n’est plus à démontrer. Seulement si nous parlons à nouveau du commissaire Ndiaga Diop, c’est pour dire que l’homme est un « policier-militaire » dans l’âme. Il a toujours adoré la tenue militaire depuis le lycée Abdoulaye Sadji où il a décroché son baccalauréat série D en 1991. Le commissaire Ndiaga Diop ne pouvait échapper au destin des armes puisque s’il se met souvent à mâter des étudiants qui sont les pires ennemis des bérets rouges, c’est que lui-même, en tant que lycéen, ne donnait guère de répit à la Police à Rufisque puisqu’il était surnommé « Saddam Hussein » (en rapport avec la guerre du Golfe de 1991) du comité exécutif du lycée Abdoulaye Sadji. Quand le Pr Ndiaga Loum, enseignant au Canada, théorisait la pertinence de la grève de 1991, Ndiaga Diop exigeait un arrêt des discours pour aller sur le terrain déloger les autres lycées et collèges, mais surtout chauffer la vieille ville pour en découdre avec la Police. Souvent poursuivi par la police, il allait se réfugier dans la maison familiale du journaliste Abdou Karim Diarra. D’ailleurs, le nouveau patron du GMI se souvient avec nostalgie des délicieux mafés concoctés par la maman de ce dernier. Et bizarrement, lorsque ses camarades sont allés à l’université après le bac, lui, Ndiaga Diop fonçait directement à Bango avec son Bac D en poche pour intégrer l’armée comme un simple « gobi ». C’était inédit. Un bachelier de la série scientifique D qui accepté d’être recruté comme simple « gobi » dans l’armée. Mais il avait déjà son plan en tête puisque juste après avoir fini sa formation initiale de 3 mois, il a intégré la police comme auxiliaire avant de réussir dans la foulée au concours d’entrée à l’Ecole des officiers de la Police d’où il est sorti comme lieutenant. Son sérieux et son amour pour la tenue de la Police lui permettront d’être respecté par ses chefs, mais aussi de gravir les échelons jusqu’au grade de commandant de Police. La réforme lui ôte les épaulettes de commandant pour celles de commissaire de Police. Pourtant, dans son for intérieur, le nouveau patron du GMI préfère les barrettes qui lui auraient permis d’aller jusqu’au grade de colonel de Police. Parce que dans sa tête, il est resté profondément militaire. Aimant le terrain l’homme est pour ainsi dire un étranger dans les commissariat de Police. C’est plutôt l’homme des casernes (Michel Le Grand à Thiès et Abdou Diassé à Dakar). Toute sa brillante carrière de flic, il a été toujours au GMI. Pleins succès dans vos nouvelles fonctions, commissaire — ou, plutôt, directeur — Ndiaga Diop. Nous sommes au garde-à-vous.
NON-HOMOLOGATION DE LAT-DIOR LES EXPLICATIONS TIRÉES PAR LES CHEVEUX DE LA FSF
La honte ne tue décidément pas au Sénégal. Et ce n’est pas le communiqué publié sur la page Facebook de la Fédération sénégalaise de football qui dira le contraire. Au lendemain de la non-homologation du stade Lat-Dior de Thiès, nos compatriotes se déchainent pour tenter de comprendre le pourquoi d’une telle humiliation pour le football sénégalais. La Fsf est sortie de son silence et a tenté d’expliquer le fond du problème. « Le stade de Lat Dior de Thiès est exclu des stades approuvés par la Confédération africaine de football (CAF) pour abriter les matchs des deux premières journées des éliminatoires de la Coupe du monde 2022 en juin. Par là, il faut comprendre que des travaux y sont entrepris depuis un certain temps : augmenter la capacité des toilettes des vestiaires, construire plus de toilettes pour les téléspectateurs, aménager une salle de conférence répondant aux normes internationales, aménager des sièges pour les spectateurs qui doivent être individuels, fixés séparés les uns des autres, moulés et numérotés, etc.... Au regard des dates de la 1ère et 2ème journée tous les travaux entrepris ne seront pas totalement terminés. Donc, par mesure de sécurité et de conformité, la CAF a jugé plus sûr de ne pas y tenir les rencontres » peut-on lire dans ledit communiqué. Comme si la FSF ne connaissait pas les dates des journées éliminatoires du Mondial et ne pouvait pas caler les travaux de mise aux normes du stade Lat Dior afin qu’ils soient prêts à temps ! Un communiqué qui confirme ce qui était redouté, l’obligation du Sénégal de trouver refuge auprès d’un autre pays pour accueillir le Togo. Heureusement que la CAF a permis indirectement au Sénégal de sauver la face en décidant de reporter les éliminatoires de la coupe du monde initialement prévus en juin. Me Augustin Senghor devra rentrer de sa tournée avec le président de la CAF, Patrice Motsepe, pour s’expliquer sur cette gangrène qui a plongé la première Nation africaine au classement de la FIFA dans le carré des cancres infrastructurels du continent africain.
MANIF AVORTÉE À THIAROYE/MER CONTRE LE PROJET DE LA BAIE DE HANN
Thiaroye/Mer a connu hier une journée mouvementée. Des jeunes ont cherché à manifester pour s’opposer à la poursuite des travaux du projet de la dépollution de la Baie de Hann. Les jeunes de Thiaroye/Mer estiment qu’il y a un préalable, c’est celui de la restructuration de leur localité qui n’a pas été associée à ce grand projet. Ce mardi, ils ont cherché à bloquer les travaux. Mais ils ne sont pas parvenus à leurs fins puisque leur projet de manifestation a été bloqué par les gendarmes qui les ont empêchés d’accéder au site. Un face-à-face éprouvant a eu lieu entre les jeunes et les gendarmes qui ont obtenu le dernier mot. “Nous sommes prêts à y laisser nos vies. Tout ce que nous demandons, c’est la restructuration de Thiaroye-sur-mer. Encore une fois, nous ne sommes pas contre ce projet apprécié à Thiaroye et environs. Mais, il faut respecter les normes et restructurer Thiaroye-sur-mer avant tout “, a déclaré l’un des manifestants face aux gendarmes. Les manifestants ont interpellé directement le chef de l’Etat pour trouver une solution aux maux des populations de la localité. Le 26 septembre 2020 dernier, le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam, avait procédé, à Dakar, au lancement des travaux de dépollution de la baie de Hann. Le coût du projet, qui sera exécuté en trois ans, est de 93 milliards de francs (Ttc) dont 73,3 milliards pour les travaux proprement dits. L’objectif de ce vieux projet est de faire retrouver à la baie de Hann, considérée comme l’une des plus belles du monde, son lustre d’antan.
TWYFORD LES 25 TRAVAILLEURS EN LIBERTÉ PROVISOIRE
Les 25 travailleurs interpellés lors des manifestations à l’usine Twyford ont obtenu la liberté provisoire à l’issue de leur face à face avec le juge. Pour rappel, ces travailleurs, pour dénoncer leurs conditions de travail, avaient organisé une manifestation et la direction de l’usine avait porté plainte contre eux pour entrave à la liberté du travail, destruction de biens et saccage...
DROGUE DURE UN CAÏD TURC RECHERCHÉ TOMBE À DAKAR
L’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (Ocrtis) a cueilli, la semaine dernière, le propriétaire turc du navire « Mv-Rona » selon les informations de Libération Online. Recherché dans plusieurs pays, Y. Huseyn a été arrêté au Sénégal. Propriétaire de plusieurs bateaux dont le « Mv-Rona », il était revenu discrètement dans notre pays ignorant qu’il faisait l’objet d’un signalement. C’est dans un hôtel du centre-ville que Y. Huseyn a été interpellé avant d’être directement amené devant le juge d’instruction. Il a été placé sous mandat de dépôt pour trafic international de cocaïne et blanchiment de capitaux. Les auditions avaient révélé que Y.Huseyn possédait trois bateaux qui font l’objet de signalement mondiaux pour des faits de trafic de drogue. Dans le cadre de la procédure à Dakar, sept personnes étaient déjà sous mandat de dépôt. Vers la fin du mois de mars, les membres de l’équipage du « Mv-Rona », avaient été arrêtés dans les eaux sénégalaises. Mais, avant l’arrivée de la Marine, ils avaient fait couler la cargaison de drogue », qui se trouvait à bord de l’embarcation.
LINGUERE LE SERVICE DE NÉONATOLOGIE FAIT PEAU NEUVE
Le service de néonatologie de l’hôpital de Linguère refait peau neuve. Suite à l’incendie qui a causé la mort de 4 bébés il y a une dizaine de jours, le service de néonatologie a été délocalisé dans le nouveau site prévu pour la pédiatrie et totalement équipé. Selon un communiqué de presse, « le service va accueillir, dans les prochaines heures, une unité de néonatologie complète avec des couveuses fixes, couveuses de transport, tables de réanimation néonatale, chariots de soins, oxymètre de pouls, ambu nouveau-né, lunettes à oxymètre pédiatrique... du matériel nouvellement acquis et directement acheminé à l’hôpital Maguette Lô de Linguère ». Ces équipements font partie du lot réceptionné ce lundi par le ministère de la Santé et destiné au relèvement du plateau technique du système. S’y ajoute, suite aux instructions du ministre Abdoulaye Diouf Sarr, l’affectation de 4 infirmières, 2 sages-femmes et d’un DES en pédiatrie pour une meilleure prise en charge de la santé maternelle et néonatale de la localité, liste la même source. C’est un ouf de soulagement pour les parents mais également pour le personnel de santé de l’hôpital Magatte Lô de Linguère.
Macky de retour de pèlerinage
En toute discrétion, le président de la République s’est rendu à La Mecque. Le Président Macky Sall y a effectué le petit pèlerinage (Umra) en compagnie de son épouse Marième Faye Sall. D’après des sources de « L’As », le chef de l’Etat a regagné Dakar hier et présidera le conseil des ministres à 11heures.
Guet-apens avorté contre l’ambassadeur de France
N’eût été des conciliabules menés par de haut dignitaires du régime, la visite de périmètres maraichers à Bicole qu’effectuait l’ambassade de France, allait être mouvementée. D’après des sources de «L’As », le conseil municipal de Diarrère qui a boycotté la rencontre et des jeunes qui soupçonnent Caritas de dérouler le tapis rouge pour le neveu d’un de ses dirigeants en l’occurrence le ministre Moise Sarr en perspectives des locales à venir, ont voulu réserver à l’ambassadeur de France un accueil particulier avec soit des brassards rouges ou avec des pierres. D’aucuns ont même parlé de guet-apens contre l’ambassadeur. D’après eux, Moise Sarr a embarqué l’ambassadeur dans un combat politique d’autant plus que les périmètres maraichers visités n’ont été ni financés par Paris ni entretenus par la France pour qu’elle y envoie son représentant. Affaire à suivre.
Plus d’épreuve anticipée de philo au bac
C’est la fin d’une tradition académique. L’épreuve anticipée de philosophie est rayée des annales du baccalauréat. Désormais, l’examen de philosophie au baccalauréat se fera en même temps que les autres épreuves. D’habitude, les élèves en classe de Terminale penchaient sur l’épreuve de philosophie au moins deux semaines avant les autres disciplines au baccalauréat. Cette nouvelle réforme du baccalauréat entre en vigueur cette année. Il faut rappeler que 157 312 candidats sont inscrits pour l’examen du baccalauréat 2021 dont 52.2% sont issus du public et 18.87% de candidature individuelle. Parmi ces candidats, 128 266 sont dans les séries littéraires contre 26 029 des séries Sciences et techniques, 3017 candidats du tertiaire (G-STEG) et 682 candidats du Francoarabe.
Lp pour les 25 travailleurs de Twyford
L’affaire des 25 travailleurs de l'usine Twyford interpellés lors d’une manifestation a été appelée hier à la barre du tribunal de grande instance de Mbour. Même si le procès n’a pas eu lieu finalement, le tribunal a donné un avis favorable à la requête des avocats de la défense. Le juge a accordé une liberté provisoire aux 25 travailleurs de l’usine de fabrication de carreaux sise à Sindia.Ils vont comparaître libre au procès. Ces travailleurs sont poursuivis pour destruction de biens d’autrui.
Le procès des 02 convoyeurs de Doudou Faye renvoyé
Restons au tribunal de grande instance de Mbour pour dire que l’affaire des deux présumés convoyeurs de l’adolescent Doudou Faye décédé en mer a été appelée à la barre. Pour la troisième fois, le tribunal a renvoyé le dossier au 11 mai prochain à cause de l’absence des témoins en l’occurrence le père de Doudou Faye et deux autres. Les deux passeurs sont poursuivis pour homicide involontaire et trafic de migrants. Doudou Faye qui voulait rejoindre l’Espagne par la mer y a perdu la vie.
03 lauréats au concours de récitation du Saint Coran
Les jeunes Sénégalais sont en train de montrer au monde leur talent en récitation et psalmodie du Saint Coran. Nos candidats se sont illustrés encore à la 2e édition du concours international de mémorisation, de récitation et de psalmodie du Saint Coran organisé par la Fondation Mohammed VI des Oulémas Africains. Les Sénégalais ont remporté les trois premières places de toutes les catégories du concours devant les candidats issus d’une trentaine de pays africains. Au total, 84 candidats avaient pris part à la compétition. C’est Mouhamed Mahi Touré, âgé de 11 ans, et récemment lauréat du prix Senico 2021 qui est sorti premier de la catégorie de mémorisation de l’intégralité du Saint Coran. Ceci pour la seconde fois depuis qu’il participe à ce concours de ladite fondation. La deuxième place revient à Mame Abdoul Aziz Touré pour la catégorie de psalmodie (Tajwid) avec mémorisation d’au moins 5Hizb du Saint Coran. Et la troisième place de la catégorie de mémorisation de l’intégralité du Saint Coran, avec la récitation selon la lecture Warch, est ainsi remportée par Cheikh Diop. Des prix honorifiques ont été attribués à nos trois compatriotes. Par ailleurs, la section Sénégal de la fondation Mouhamed VI, regroupant tous les foyers religieux du pays, s’est félicitée de la belle performance des candidats.
Ouverture de la frontière
Une décision tant attendue par nos compatriotes coincés au Maroc à cause de la pandémie de covid-19. Les autorités marocaines avaient fermé la frontière, bloquant ainsi plusieurs Sénégalais qui voulaient rejoindre le pays par la route via la Mauritanie. En effet, le consul général du Sénégal à Casablanca a rendu public un communiqué informant nos compatriotes que la frontière d’El Guerguerate sera ouverte dans le sens des sorties, les 05 et 06 mai 2021. Ceci pour permettre aux compatriotes de rentrer au Sénégal par la route en cette période. Les intéressés doivent se rapprocher de Pierre André Sène, représentant le consulat à Dakhla. La représentation diplomatique précise toutefois que les frais relatifs au transport jusqu'à Dakar seront entièrement à la charge du passager. Cette opération se fera dans le respect des mesures barrières contre la covid-19 ainsi que de toutes les mesures sanitaires prises par les autorités marocaines.
Rivalité entre militants
L’inauguration de l’autopont au carrefour Lobatt Fall de Pikine a failli tourner au vinaigre. Pour cause, la rude rivalité entre des partisans de Pape Gorgui Ndong et ceux de Cheikh Thiam. Venus manifester leur soutien au maire de la commune de Pikine Ouest, les militants de M. Ndong ont failli en venir aux mains avec des militants de Cheikh Thiam, directeur des ressources humaines de ladite commune. Selon certaines indiscrétions, ce dernier veut éjecter Papa Gorgui Ndong de son fauteuil.
Une Malienne donne naissance à 9 bébés
Un fait inédit ! Il sera sans doute inscrit en lettres d’or dans les annales de la clinique marocaine. Halima Cissé, une Malienne qui s’attendait à sept bébés, a donné naissance à 9 bébés au Maroc. La ministre malienne de la Santé et du Développement social, Dr Fanta Siby qui a donné l’information, indique qu’après un séjour médical de deux semaines à l’Hôpital du Point G de Bamako, sur instruction du Président de la Transition, Bah N’daw, Halima Cissé a été admise le 30 mars dernier dans une clinique marocaine pour une prise en charge de sa grossesse. Halima Cissé a accouché, par césarienne, de 9 nouveau-nés au lieu de 07 annoncés par les résultats d’échographies faites au Mali comme au Maroc. Elle a mis au monde 05 filles et 04 garçons. Les nouveau-nés et leur maman se portent tous bien. La ministre de la Santé et du Développement Social a félicité les équipes médicales du Mali et du Maroc dont le professionnalisme est à l’origine de l’issue heureuse de cette grossesse à risques.
La directrice générale des établissements de santé à Kolda
L’hôpital régional de Kolda est en train de reprendre sa bonne santé. Le tapage médiatique et sur les réseaux des Koldois sur les problèmes de la structure hospitalière a été payant. En plus d’affecter un gynécologue à Kolda, la directrice générale des établissements de santé, Dr Fatou Mbaye Sylla, a effectué une visite hier à Kolda pour constater de visu les difficultés des structures sanitaires. Et c’est pour annoncer de bonnes nouvelles aux Koldois. Dr Fatou Mbaye Sylla, qui pense que la situation n’est pas aussi alarmante, a rassuré les travailleurs de l’hôpital régional. Parce que, dit-elle, Kolda dispose d’un gynécologue, d’un chirurgien, d’un pédiatre, d’un cardiologue, d’un urologue, d’un néphrologue. D’ailleurs, un deuxième gynécologue sera bientôt affecté à Kolda. La directrice générale des établissements de santé annonce également l’équipement du laboratoire et la disponibilité pour bientôt du scanner car la commande est déjà faite ainsi qu’un appareil d’échographie de dernière génération multifonctionnelle.
28 nouvelles contaminations liées à la covid-19
Les autorités sanitaires ont enregistré de nouvelles contaminations liées au coronavirus. Sur 948 tests réalisés dans le bilan d’hier, 28 sont revenus positifs, soit un taux de positivité de 2,95%. Les cas positifs sont composés de 03 cas contacts et 25 cas issus de la transmission communautaire. Les cas communautaires de ce mardi sont répartis comme suit : 10 à Matam ; 02 à Ouakam et Plateau ; 01 à Dalifort, Guédiawaye, HLM, Scat Urbam, Yoff, Bakel, Kolda, Mékhé, Oussouye, Touba et aux Almadies, Informant que 22 patients ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris, le ministère de la Santé et l’Action sociale a indiqué que 13 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation. Notant qu’aucun décès n'a été enregistré le lundi 03 mai 2021, Abdoulaye Diouf Sarr et ses collaborateurs ont estimé que depuis l’apparition du coronavirus au Sénégal jusqu’à présent, 40 492 cas de covid-19 ont été enregistrés dans le pays, dont 39 214 guéris et 1 111 décès. Le département ministériel dirigé par le maire de Yoff informe également que 166 patients sont actuellement sous traitement. Selon toujours les autorités sanitaires, 2 727 personnes ont été vaccinées ce lundi 03 mai 2021, portant le total à 416 956.
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LE PRÉFET DE MBOUR SUSPEND LES TRAVAUX DE BABACAR NGOM !
Le préfet du département de Mbour s’implique dans le dossier des 75 hectares de la discorde à Ndingler. C’est, sans doute, une décision pour éviter une escalade, dans la tension ambiante entre les paysans du village de Ndingler et les agents de sécurité du patron de la Sedima, Babacar Ngom, déployés sur les lieux du conflit pour sécuriser la surface au coeur du litige foncier.
Dans un arrêté signé ce mardi, 4 mai 2021, le préfet Mor Talla Tine acte la suspension temporaire des travaux d’exploitation agricole de l’assiette foncière d’une superficie d’environ 80 hectares, objet du différend opposant la Société de Distribution de Matériel avicole (SEDIMA S.A) et les habitants du village de Ndingler pour le motif de risques réels de troubles à l’ordre public liés à des menaces d’affrontements entre habitants de Ndingler et travailleurs de la SEDIMA. Pour faire respecter son arrêté, le préfet a requis les services de la Compagnie de Gendarmerie de Mbour.
Hier, au moins cinq blessés, dont deux graves, ont été annoncés dans des affrontements entre les deux parties opposées par un litige foncier qui atteint son paroxysme l’année dernière, avant que le Gouvernement ne trouve une solution temporaire pour permettre aux paysans du village de Ndingler, de passer l’hivernage.
Depuis lors, la situation n’a pas évolué et une solution durable est toujours attendue entre les paysans qui ne comptent pas céder une parcelle de ces terres et l’homme d’affaires Babacar Ngom, qui tient à son projet d’agro-business pour lequel un décret présidentiel lui a octroyéun titre foncier sur 224 hectares, dont une surface de 75 hectares objet de la polémiqu
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LA SOLUTION PRÉCONISÉE PAR LES PHOTOJOURNALISTES POUR NE PLUS ÊTRE BRUTALISÉS PAR LES POLICIERS
À l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de presse Boubacar Badji de l'Unpjs a invité les forces de défense et de sécurité à des concertations sérieuses pour que chacun puisse jouer convenablement son rôle
Lors de chaque manifestation des populations, les journalistes et plus particulièrement les photojournalistes sont brutalisés et limités dans leur travail. Cette situation, l’Union nationale des photojournalistes du Sénégal la regrette et s’en insurge vivement. À l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de presse organisée à travers un sit-in, ce lundi, son secrétaire général Boubacar Badji en a profité pour inviter les forces de défense et de sécurité à des concertations sérieuses pour que chacun puisse jouer convenablement son rôle.
‘’Je crois qu’il est l’heure que soient tenues des assises sur la couverture médiatique des manifestations. Des échanges entre les forces de défense et de sécurité et les photojournalistes et les cadreurs (cameramen). Parce qu’à chaque fois qu’il y a manifestation, ce sont, nous, les photojournalistes qui sommes en première ligne. Et le plus souvent nous sommes les cibles des coups de matraques et des bombes lacrymogènes. C’est le moment que les populations sachent c’est quoi le rôle des photojournalistes et des journalistes. Aujourd’hui, on note des dérives dans les médias’’ a indiqué Badji.
Parlant desdites dérives, il cite en exemple ‘’le cas dans les médias, où l’on découvre des images choquantes, des détails sur les théâtres des accidents graves’’. Des faits qu’ils attribuent à des amateurs. ‘’Généralement, ceux-là qui se permettent de rendre publiques de telles images, ne sont pas des photojournalistes, mais de simples photographes ou preneurs d’images tout court. Nous pensons aussi que les photojournalistes doivent se mettre à jour et aller poursuivre leur formation’’.
À ce sujet, nous sollicitons le soutien de tous ceux ou celles qui ont une compétence reconnue en la matière pour la formation des photojournalistes. Il faut que l’on comprenne que le Sénégal a besoin de grandes écoles ou établissements dédiés à l’image, l’art graphique et les multimédias. Il faut que le niveau soit relevé pour cette spécialité afin que les populations puissent savoir que ces écoles sont essentielles dans la communication’’.