Les prestations de Pape Matar Sarr avec le FC Metz ne passent pas inaperçues en Premier League. D’après le «Daily Mail», l'international sénégalais serait pisté par plusieurs écuries anglaises dont Chelsea, Manchester United et City. Les dirigeants des Blues penseraient acheter le milieu de terrain avant de le prêter dans la foulée en Lorraine.
Arrivé pendant l’été 2020 en Lorraine, Pape Matar Sarr pourrait faire ses valises et rejoindre la Premier League. Impressionnant en seconde partie de saison, le jeune milieu messin est pisté par plusieurs cadors anglais. Révélation de la fin de saison messine, le jeune homme de 18 ans a disputé 25 rencontres avec les Grenats pour quatre buts. Il a fait ses premiers pas en sélection officielle avec les Lions de la Teranga début 2021. Une ascension fulgurante qui n’est pas près de se terminer pour lui. En effet, l’international sénégalais intéresse fortement Chelsea. D’après les informations du «Daily Mail», le Sénégalais serait suivi également par Manchester United et son rival Manchester City.
LE PRÉSIDENT DE METZ EN ANGLETERRE POUR NÉGOCIER
Formé à Génération Foot de Dakar, le natif de Thiès n’a pas duré dans la réserve du club partenaire pour commencer à jouer dans l’équipe première. Ses belles prestations en club et en équipe nationale du Sénégal ne sont pas passées inaperçues. Aujourd’hui, à deux semaines de la fin du mercato d’été, il fait l’objet de fortes convoitises. Pour régler définitivement le cas du milieu de terrain sénégalais, le président du FC Metz Bernard Serin est annoncé en Angleterre. Il va entamer les discussions sur le transfert de son joueur. Même si le montant du transfert du Sénégalais n’est pas encore dévoilé, la presse anglaise estime que le milieu de terrain pourrait coûter jusqu'à 40 millions d'euros aux cadors anglais. Arrivé au FC Metz il y a seulement un an, Pape Matar Sarr a disputé 25 rencontres avec les Grenats.
UNE GRANDE COALITION DE L’OPPOSITION EN PHASE DE FINALISATION
Ousmane Sonko, Khalifa Sall, Malick Gakou, Bamba Dièye, Babacar Diop,… sont très avancés dans les discussions pour mettre sur pied une grande coalition de l’opposition en vue des élections locales et législatives de 2022
Ousmane Sonko, Khalifa Sall, Malick Gakou, Bamba Dièye, Babacar Diop,… sont très avancés dans les discussions pour mettre sur pied une grande coalition de l’opposition en vue des élections locales et législatives de 2022. Des échéances qui sonnent comme des primaires et détermineront à coup sûr la personnalité politique la mieux placée pour faire face au candidat du pouvoir sortant en 2024.
Macky Sall et ses hommes peuvent se préparer en conséquence. Ils seront bientôt édifiés sur la principale écurie qui les affrontera lors des élections locales et législatives prévues en 2022. Selon nos informations, l’opposition s’est finalement résolue à y aller en groupe. Tout au moins, les formations politiques les plus en vue vont se retrouver dans une grande coalition. D’après nos sources, la coalition est presque ficelée et les parties prenantes sont en train d’effectuer les derniers réglages.
Apparemment, ce sera un «remake » de la large coalition «Benno Siggil Senegaal» victorieuse des élections locales de mars 2009. Celle-ci avait raflé tout sur son passage avec particulièrement une débâcle de la coalition Sopi 2009 dans les grandes villes du pays. Même si on est loin de cette époque, les hommes forts de l’opposition actuelle semblent vouloir utiliser le même modus operandi. Et les principaux architectes de cette grande retrouvaille sont les leaders de Taxawxu Sénégal et de Pastef, en l’occurrence Khalifa Sall et Ousmane Sonko. Ils ont la ferme intention de rafler le maximum de collectivités locales et de sièges à l’Assemblée nationale. Pas surprenant, puisqu’au mois de mars dernier, le leader de Pastef avait publiquement tendu la main à Khalifa Sall pour une large collaboration, parce que convaincu de la nécessité d’une coalition forte de toutes les forces vives de la Nation capable de répondre aux préoccupations des Sénégalais. D’ailleurs au mois de décembre dernier, Ousmane Sonko soutenait publiquement être en discussion avec Khalifa Sall avant que le lieutenant de l’ancien maire de Dakar, Barthélémy Dias n’affirme que les deux hommes ont choisi ensemble de marcher vers l’essentiel. Ce, pour dire que cette grande coalition n’est que l’aboutissement de longues discussions et tractations étendues aux partis et coalitions politiques.
COMMENT L’OPPOSITION COMPTE RECUPERER LE MAXIMUM DE COLLECTIVITES
Cependant, d’après nos informations, le Parti Démocratique Sénégalais (Pds) n’a pas encore donné son feu vert pour rallier cette coalition. Et c’est ce qui a retardé un peu le lancement officiel de cette machine politique. Aussi, notre source informe que le président de l’Act, Abdoul Mbaye et le leader de la République des Valeurs, Thierno Alassane Sall ne prendront pas part à cette grande coalition. Pour l’heure, on peut compter parmi les membres ayant donné leur accord Taxawu Sénégal, Pastef, Fds les Guelewar, le Pur, le Grand Parti, Fsd/Bj et une bonne partie des partis du Front de résistance nationale (Frn). Il est convenu, d’après nos informations, que Barthélémy Dias soit le candidat de la coalition pour la ville de Dakar. Pour la région de Ziguinchor, elle sera laissée à Ousmane Sonko ou à un de ses lieutenants.
En ce qui concerne Thiès, ce sera certainement Birame Soulèye Diop qui va disputer la mairie de la ville. Pendant ce temps, le leader des Fds/Guelewar va se charger du conseil départemental de Thiès.
A Saint-Louis, à en croire nos informations, la grande coalition de l’opposition voudrait que Cheikh Bamba Dièye affronte le beau-frère du Président et ministre des Transports, Mansour Faye. A Guédiawaye, le leader du Grand Parti peut reprendre du poil de la bête parce que, selon notre source, il a été désigné pour prendre sa revanche contre le frère du chef de l’Etat et maire de la Ville Aliou Sall. A noter que ces élections locales et législatives sonnent comme des primaires pour tous les leaders de l’opposition qui voudraient se présenter en 2024.
En effet, ils devront démontrer qu’ils jouissent chacun de solides bases affectives et d’un grenier électoral. Ceci étant, chaque leader devra assurer au moins la victoire au niveau de sa circonscription électorale pour prétendre être le candidat phare de l’opposition en 2024. Il faut relever aussi que l’union des différentes forces pourrait permettre de faire basculer certaines zones particulièrement Dakar dans le giron de l’opposition. Ce qui pourrait constituer un gain politique pour la présidentielle de 2024.
MARIAMA FAYINKE RISQUE DE PERDRE LA VUE
A cause d’une négligence médicale à l’hôpital régional de Tamba où la petite fille aurait reçu dans les yeux un produit destiné à soigner son nombril, au moment où elle était à la crèche
Née en 2016 à l’hôpital régional de Tambacounda, Mariama Fayinke risque de perdre la vue, si rien n’est fait dans les plus brefs délais. Pour cause, la petite fille aurait reçu dans les yeux un produit destiné à soigner son nombril, au moment où elle était à la crèche. Agée seulement de 5 ans et demi, la petite risque de ne pas connaître une enfance heureuse dans la mesure où ses parents n’ont pas de moyens pour l’évacuer au Maroc.
En âge d’aller à l’école, Mariama Fayinke risque de ne pas connaître le même sort que les enfants de son âge. En réalité, elle serait victime d’une négligence médicale à l’hôpital régional de Tambacounda. Originaire de Hamdallaye Tessan, village situé dans la commune de Missirah, Fatoumata Diaouné a fait toutes ses visites prénatales dans le poste de santé de sa localité. A 7 mois de grossesse, elle fut conduite par son mari à l’hôpital régional de Tambacounda sur ordre de la sagefemme qui la suivait. C’est ainsi qu’elle a donné naissance à un bébé prématuré du nom de Mariama Fayinke. «Ma fille est restée à la crèche pendant une semaine. Les infirmiers lui faisaient deux pansements par jour», révèle le père de l’enfant, Moussa Fayinke. A la sortie du bébé de l’hôpital, le papa renseigne qu’il est allé dans une pharmacie pour acheter le produit que les infirmiers administraient dans les yeux de la petite Mariama. «Le produit était fini, je me suis donc rendu à la pharmacie pour m’en procurer. C’est alors que j’ai appris qu’il était destiné à soigner le nombril d’un nouveau-né et que son utilisation pourrait rendre ma fille aveugle», raconte encore, sous le choc, M. Fayinke.
Pourtant, il n’arrêtait pas d’interroger les infirmiers à propos de la couleur jaunâtre du produit en question. « A chaque fois qu’on lui administrait le produit, ses yeux prenaient la couleur jaune. On était obligé d’utiliser un mouchoir pour les nettoyer. Quand je demandais si elle pourrait voir un jour, les infirmiers me répondaient que j’étais juste pressé mais qu’elle allait voir, avec l’usage du produit». Hélas ! Ils furent tous étonnés de revoir la petite Mariama, une semaine après, avec la sclère complètement rouge, la pupille et l’iris tout en blanc. Sur demande des médecins de l’hôpital, la petite fille a été conduite chez un ophtalmologue officiant au poste de santé de Missirah. Ce dernier, de l’avis du père, était dans l’incapacité de venir en aide à Mariama du fait des dégâts déjà causés par le produit. «Dr Cissé m’a fait savoir que ma fille a besoin de faire un traitement, mais vu que les dégâts sont énormes, il est dans l’impossibilité de le faire. Cette situation a mis à nu la problématique de la prise en charge dans les hôpitaux publics», raconte le père de la petite.
«A LE DANTEC, ON M’A DIT QUE MA FILLE POURRAIT RECOUVRER LA VUE SI ELLE EST TRANSFÉRÉE AU MAROC OU EN FRANCE»
Cependant, l’espoir est permis pour cette petite innocente qui, à cause d’une négligence médicale, risque de voir son avenir hypothéqué. En réalité, après plusieurs va-et-vient entre l’hôpital régional de Tamba et le poste de santé de Hamdallaye Tessan et de Missirah, la famille Fayinke décide de conduire Mariama à l’hôpital Aristide Le Dantec. «A l’hôpital Aristide Le Dantec, on m’a fait un résumé médical dans lequel il était clairement stipulé qu’ils ne pouvaient rien faire pour la petite», se désole le papa de la fillette. Poursuivant, il révèle : «A l’hôpital Le Dantec, on m’a dit que ma fille pourrait recouvrer la vue si elle réussit à être transférée au Maroc ou en France». Une chose qui risque d’être difficile pour la famille Fayinke qui arrive à peine à assurer les 3 repas quotidiens. En outre, Moussa Fayinke s’étonne de constater que ces produits sont toujours distribués dans les structures sanitaires. Travaillant à l’hôpital de Missirah, il renseigne que «ces produits sont malheureusement distribués dans les hôpitaux où l’on ignore leur nature et leur utilisation». En outre, il révèle que la petite Mariama parvient à voir lorsque la lumière est allumée.
L’équipe du Sénégal va connaître ses adversaires de poule lors de la cérémonie du tirage au sort de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football "Cameroun 202" prévue ce mardi 17 août, au Palais des Congrès de Yaoundé
Le Sénégal connaîtra ce mardi ses prochains adversaires de poule de la Coupe d' Afrique des nations "Cameroun 2021". Ce sera à l'issue de la cérémonie du tirage au sort qui aura lieu ce mardi 17 août, à Yaoundé. Première nation africaine au classement FIFA et vice-champions d'Afrique, les Lions du pays de la Teranga est assurée d’hériter d'une grosse cylindrée. Mais ce ne sera ni le Cameroun, ni l’Algérie, la Tunisie, le Maroc et le Nigeria avec qui il partage le chapeau 1.
L’équipe du Sénégal va connaître ses adversaires de poule lors de la cérémonie du tirage au sort de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football "Cameroun 202" prévue ce mardi 17 août, au Palais des Congrès de Yaoundé. Première nation africaine au classement FIFA et vice-champions d’Afrique en titre, les Lions du pays de la Teranga figurent dans le chapeau 1. En tant que tête de série, il héritera au moins d'un gros calibre dans sa poule. Mais, ce ne sera ni le Cameroun, l’Algérie, la Tunisie, le Maroc ou Nigeria qui figurent tous dans son chapeau 1.
Dans cette configuration, le Sénégal pourrait se retrouver face aux grosses cylindrées notamment le Ghana et la Côte d’Ivoire, anciens champions d'Afrique ou encore le Mali ou le Burkina Faso. Parmi les schémas entrevus, il y a la possibilité de voir les Lions d'Aliou Cissé dans une poule où ils retrouveront, l’Egypte (chapeau 2), le Cap-Vert (Chapeau 3) et la Gambie (Chapeau 4). Parmi ses adversaires potentiels, les Lions peuvent tomber dans une poule avec d'éventuels derbies avec une bonne présence de pays voisins notamment la Guinée (Chapeau 2), la Guinée-Bissau (Chapeau 3) ...
Il faut rappeler que le tirage est fait sur la base du classement de la FIFA. Pour la procédure, les quatre meilleures équipes seront réparties dans le Chapeau 1 avec le Cameroun et l’Algérie, tenante du titre. Les 18 équipes restantes seront réparties dans les trois chapeaux restants – 2, 3 et 4 – selon leur classement, par ordre décroissant. Les quatre chapeaux représentant les équipes seront numérotés de 1 à 4.
Les six chapeaux représentant les groupes seront désignés de A à F. Une boule sera tirée au sort à partir d’un chapeau des équipes, suivie d’une balle d’un des chapeaux de groupe, déterminant ainsi la position dans laquelle l’équipe respective jouera. Le Cameroun sera placé à la position A1 en tant qu’hôte du tournoi. Les cinq équipes restantes dans le chapeau 1 seront automatiquement tirées au sort en position 1 de chaque groupe (B à F). La même procédure sera reproduite pour les chapeaux restants.
Reportée d’un an en raison de la crise sanitaire, la phase finale se déroulera du 9 janvier au 6 février 2022 dans les villes de Douala, Yaoundé (Stade d’Olembé et Stade Ahmadou Ahidjo), Bafoussam, Garoua et Limbé.
ALIOUNE NDOYE DEVERSE SA BILE SUR LA VILLE DE DAKAR ET SOHAM EL WARDINI
Le différend est lié à la destruction du bâtiment mythique du marché Sandaga
Alioune Ndoye, maire de Dakar Plateau, en conférence de presse hier, lundi 16 août, s’est attaqué à l’équipe de la ville de Dakar avec à sa tête Soham El Wardini. Le différend est lié à la destruction du bâtiment mythique du marché Sandaga.
Le maire de Dakar Plateau, Alioune Ndoye, a fait à la presse hier, lundi 16 août, pour revenir sur la démolition du marché Sandaga sur lequel il soutient qu’il « sera reconstruit à l’identique afin d’assurer doublement les conditions de sécurité et de modernité digne de cette infrastructure majeure et polarisant énormément de monde ».
Au-delà de cette reconstruction qui, selon Alioune Ndoye, se justifie par des études sérieuses qui ont révélé que le bâtiment en question ne peut aucunement être conservé ou réhabilité, le maire de Dakar Plateau a montré tout son désaccord avec la ville de Dakar. Pour lui, la sauvegarde du patrimoine de la capitale n’a jamais été une préoccupation de l’équipe municipale. Pour preuve, dit-t-il, « aucun des maires de la ville n’a réagi au moment où il « combattait pour le maintien et la réhabilitation des bâtiments de l’ex-service d’hygiène et d’ajouter qu’il n’y a aucune réaction de ceux qui s’agitent actuellement sur le cas de Sandaga « quand le Plateau mettait plus de 700 millions pour la réhabilitation à l’identique de ce bâtiment historique classé de l’ex-service d’hygiène ». L’équipe municipale n’a jamais aussi réagi sur d’autres cas qu’il a portés, dit par ailleurs Alioune Ndoye. « Avez-vous entendu une seule fois ces gens, quand je m’érigeais contre les travaux de la gare ferroviaire pour qu’on me présente d’abord le projet envisagé pour m’assurer que l’infrastructure historique allait être réhabilitée à l’identique ? Avez-vous une seule fois entendu la ville quand je défendais l’école Amadou Assane Ndoye qui est aussi patrimoine classé ? Avez-vous entendu la ville qui enfin se rappelle de sa mission quand le Plateau a lancé puis attribué le marché de la réhabilitation à l’identique de l’école Mame Yacine Diagne également patrimoine classé dont les travaux ont démarré ? »
Le bruit autour du marché Sandaga est dû, selon lui, à un complot avorté de la ville de Dakar. « On a voulu retirer Sandaga de la commune de Dakar Plateau pour la construction d’un bâtiment destiné à être un musée alors que la commune de Plateau a le plus de musées au Sénégal ». La réalité, de l’avis d’Alioune Ndoye, est que « la ville de Dakar ne peut pas montrer un seul projet de réhabilitation ou de musée portant sur le marché Sandaga encore moins d’inscription sur son budget ». Selon toujours le maire de Dakar Plateau, « la ville n’avait qu’un seul but, délocaliser le marché Sandaga et construire sur le site un projet dont le financement de 4 milliards emprunté à une banque de la place est dépensé en titre de fonctionnement ».
SANDAGA, UNE PROPRIETE DE DAKAR PLATEAU SELON ALIOUNE NDOYE
Le contrôle du marché Sandaga revient à la commune de Plateau, selon Alioune Ndoye. « Avec l’Acte 3, la gestion des équipements, des marchés de même que des infrastructures correspondantes a été dévolue aux communes qui les abritaient à l’exception d’un seul marché dans tout le Sénégal, à savoir Sandaga. Nous avions alors dénoncé cette situation au niveau de la commission Adhoc constituée pour la démolition du patrimoine mais, aussi par plusieurs écrits. L’argument bancal qui nous avait été opposé fut que Sandaga n’était plus un marché puisque délocalisé aux Champs de course depuis 2013 et déclaré déjà à l’époque comme menaçant ruine bien avant qu’il ne subisse deux grands incendies », dit-il en se demandant pourquoi Sandaga en serait une exception. Le contrôle de Sandaga par la ville de Dakar, c’était bien avant cette réforme administrative, explique-t-il. « Avant l’Acte 3 de la décentralisation, la gestion des équipements marchands tels que Kermel et Sandaga n’incombait pas à la commune de Dakar Plateau néanmoins, elle s’est régulièrement impliquée en investissant pleinement dans le programme. Aussi dés notre élection, nous avons trouvé au premier compte administratif du maire de la ville que tous les marchés dans les différentes communes ne rapportaient pas plus de 70 millions ».
DES PROJETS NON EXECUTES, L’ARGENT INVESTI DANS LA POLITIQUE
« La mairesse de Dakar peut-elle nous dire si nos titres fonciers qu’elle veut brandir sont bien préservés et que son percepteur les détient comme le veut la loi ? », accuse Alioune Ndoye. Lemaire de Dakar Plateau se demande également si, « Soham El Wardini peut brandir les titres des dernières acquisitions après les milliards votés pour l’acquisition de terrains et d’usines ? Alioune Ndoye demande aussi des comptes sur les investissements faits par la commune depuis 12 ans pour améliorer le cadre de vie des populations du Plateau.
Pour lui, « les ressources de la mairie de Dakar sont détournées à des fins d’intérêts politiques. Le questionnement du maire de Dakar Plateau porte aussi sur diverses autres infrastructures. « Je me désole de devoir noter et faire retenir qu’ils devaient reconstruire le centre socio-culturel construit par le Plateau, dans l’enceinte du stade Assane Diouf sur ce terrain de 1500m2 mais, puisque tout était fait sur le dos de la commune, ils ont préféré suivre les lobbies qui se font entendre aujourd’hui pour édifier à la place ce qu’ils ont appelé la Maison des arts plastiques. Où en est cette maison qui logiquement appartient à la commune ? Les autres questions du maire de Dakar Plateau, c’est également où en est le patrimoine de Dakar qui fait l’objet d’un gros dossier que nous avons ? ».
Dans ses attaques contre la mairie de Dakar, Alioune Ndoye dit qu’elle « s’est mise d’accord sur le dos du Plateau de l’aliénation de la cour de récréation de l’école de Reubeuss à l’octroi à leur profit de 1500 m2 sur le terrain de l’école élémentaire El Hadji Malick Sy pourtant dévolue à la commune de Plateau depuis 1998 ».
GINGEMBRE, CLOU DE GIROFLE, CITRON…, UN COCKTAIL TRÈS PRISÉ
Depuis le début de la pandémie du coronavirus au Sénégal en mars 2020, on note des impacts de la maladie surtout sur le plan économique
Le COVID-19 a connu depuis quelques temps une montée significative faisant entrer le Sénégal à sa troisième vague. Entre doute et panique sur les vaccins et porteurs du virus, les populations recherchent la panacée dans l’utilisation de produits tels que le gingembre, le citron et le clou de girofle. Du coup, les vendeurs de ces produits se frottent les mains.
Depuis le début de la pandémie du coronavirus au Sénégal en mars 2020, on note des impacts de la maladie surtout sur le plan économique. A côté de ces impacts, de petits commerces se sont développés à savoir les masques, les gels hydro-alcooliques ou encore les thermo flash. Dans l’univers de la troisième vague de la COVID-19, les produits comme le gingembre, le citron et le clou de girofle sont très prisés. Entre doute de l’efficacité des vaccins et la peur d’aller à l’hôpital pour suivre des soins, s’ajoutent les rumeurs qui rendent les populations de plus en plus réticentes au sujet du COVID et préfèrent s’adonner à l’automédication. Au marché Liberté 6 extension, tout semble justifier ce fait. Juste à l’entrée du marché, Modou Diouf, commerçant en alimentation générale et légumes explique : « même nous, les commerçants, ne parvenons plus à accéder suffisamment à ces produits».
En poursuivant, preuve à l’appui, tout en indexant la quantité de gingembre qu’il juge petite, étalée sous le soleil, il estime : « voilà c’est environ 25 kilos de gingembre qui me reste alors qu’en temps normal, j’en détenais une centaine de kilos. Concernant le clou de girofle, on pouvait vendre une quantité moins d’un kilo pour un mois minimum en détail, et maintenant, un kilo est insuffisant pour le mois. Quant au citron, il n’est pas en déficit, mais nous parvenons à écouler toute la quantité qu’on a en, aussi importante qu’elle soit».
LES PRIX GRIMPENT
Sans doute, comme beaucoup d’évènements, une occasion se présenterait pour grimper le prix de produits convoités. Modou Diouf ne dira pas le contraire et affiche la différence qui s’est ajoutée aux prix. « Oui, il y a une hausse des prix, le clou de girofle qui s’élevait a 5500f est maintenant à 7500f le kilo, et le gingembre est monté jusqu’à 2000 alors que le kilo était de 1200f seulement», confie-t-il.
Plus loin, toujours au marché Liberté 6, Ibrahima Dieng constate une forte demande de ces produits sans connaitre les vraies raisons. C’est ainsi qu’il affirme : « je ne savais pas que les clients achetaient ces produits pour se prévenir ou se soigner de la COVID-19, mais on ne peut pas rester 2 jours sans qu’ils nous les demandent. Généralement, ils achètent gingembre, citron et clou de girofle ensemble». A la question de savoir qui demande ces produits devenus précieux, il répond : « la plupart, ce sont des dames qui l’achètent et des hommes en âge un peu avancé, et quelquefois des jeunes».
En interrogeant les populations, les propos vont dans le même sens. En effet, Amy jeune d’une vingtaine d’années confirme : « c’est ce cocktail qui m’a soigné». Justement rétablie d’une maladie qu’elle assimile plus au Coronavirus, elle est satisfaite de l’utilisation de ces produits qu’elle juge efficace. Ya Siga, quant à elle, s’étonne de la hausse du prix de « bantamaret », une plante médicinale très recommandée pour ses vertus et qui pourtant n’attirait pas une grande attention. Elle crie ainsi : « le « banetamaret » s’élève maintenant à 300f alors qu’on pouvait l’avoir seulement à 100f, « des fois même, on l’offrait gratuitement ».
LES GERMES D’UN CONTENTIEUX ÉLECTORAL
Depuis quelques temps, l'opposition et le pouvoir se livrent une guerre ouverte sur la question de la délivrance des certificats de résidence. De quoi faire craindre des tensions dans la perspective des prochains scrutins
Depuis quelques temps, l'opposition et le pouvoir se livrent une guerre ouverte sur la question de la délivrance des certificats de résidence. Cette bataille qui fait rage laisse à penser qu’on s’achemine tout droit vers un contentieux électoral au lendemain des locales du 23 janvier 2022.
Les germes d’un contentieux électoral sont-ils en train de gagner petit à petit le processus électoral pour les prochaines élections municipales et départementales du 23 janvier 2022 ? Tout porte à le croire si on s’en tient à l’évolution de l’actualité autour des inscriptions et réinscriptions dans le cadre de la révision exceptionnelle des listes électorales en vue de ces élections départementales et municipales du 23 janvier 2022.
En effet, depuis le samedi 31 juillet, jour de démarrage de ces opérations sur l’ensemble du territoire national, opposition et pouvoir se livrent à une véritable guerre d’opinion sur fond d’accusations et de récriminations dans la délivrance des certificats de résidence, toute chose qui serait opérée de manière discriminatoire. Pas un jour ne se passe sans que la presse ne fasse écho de tensions autour de la délivrance de ce document exigé par le Code électoral à tout citoyen qui voudrait procéder à la modification de son adresse électorale.
De la commune de Dakar Plateau à celle de Matam, en passant par la ville de Thiès, les communes de Dankhe Sène dans l’arrondissement de Ndindy, les départements de Diourbel, de Mbacké, de Castors-Dieuppeul Derklé et des Parcelles assainies pour ne citer que ces localités-là, le constat est partout le même. Les opérations de révision exceptionnelle des listes électorales sont polluées dans ces localités par des accusations de trafic, de rétention ou de délivrance de manière discriminatoire des certificats de résidence. Dans la capitale, cette « bataille » autour de la délivrance du certificat de résidence a même poussé le chef de l’Exécutif régional à sortir de sa réserve pour rappeler aux différents acteurs politiques les « principes qui fondent l’action publique ».
En effet, saisi par les responsables de l’opposition sur cette situation de délivrance de manière discriminatoire des certificats de résidence, le gouverneur Al Hassan Sall, dans une lettre circulaire datée du 3 août dernier, a indiqué à l’endroit de tous les chefs d’exécutifs locaux que « si cette situation est avérée, celle-ci est contraire aux principes qui fondent l'action publique qui se doit être générale et impersonnelle ».
Sous ce rapport, il a ainsi invité tout le monde à avoir le «sens élevé des valeurs de la République pour un retour à l'orthodoxe administrative, en délivrant l'acte demandé par le citoyen, dès que ce dernier satisfait aux conditions d'obtention prévues par les lois et règlements. » Dans la foulée de cette sortie du chef de l’Exécutif régional, Birahim Seck, coordonnateur du Forum civil rappelant que « nous avions vu, lors de l’élection passée, une localité dont le nombre d’inscrits était supérieur au nombre de résidents », a demandé tout simplement l’implication du commandement territorial dans le processus de confection de ces certificats.
A Dakar, c’est la commune de Dakar Plateau qui cristallise le plus la tension autour de cette question. Depuis le démarrage des opérations de révision des listes électorales, les partisans du leader de Pastef, Ousmane Sonko, et leurs camarades d’autres formations de l’opposition dénoncent des « pratiques antirépublicaines du maire de Dakar-Plateau et membre de la coalition Benno Bokk Yaakar (Bby), Alioune Ndoye par ailleurs, ministre de la Pêche. Ce dernier, selon eux, « sans aucune base légale, s’est auto-proclamé seul signataire de ce document administratif » en « dessaisissant de facto les officiers d’état civil, les commissariats de police, les brigades de gendarmerie ainsi que les préfectures de leur compétence à délivrer les certificats de résidence ». Une accusation formellement démenti par le mis en cause.
S’exprimant lors d’un point de presse tenu hier, lundi 16 aout, le ministre-maire de Dakar Plateau a réfuté toutes ces accusations. « Je dis bien aucun certificat de domicile n’a à ce jour enregistré un refus de délivrance, même si certaines demandes restent étonnantes, aucun refus n’a été enregistré dans la commune du Plateau».
Du côté de la capitale du rail, le maire Talla Sylla est lui aussi accusé par ses détracteurs « d’instrumentaliser la loi pour empêcher les électeurs d’avoir le certificat de résidence, après une fermeture de 15 jours de l’Etat civil, en pleine période de révision des listes électorales ». Il en est de même dans la commune de Matam où le maire Mamadou Diaw est accusé de faire un transfert d’électeurs et de refuser la délivrance de certificats de résidence à ses administrés qui ne sont pas acquis à sa cause. Le 15 août dernier, le site d’information en ligne du groupe WalFadjri (walfnet) a fait état de l’arrestation d’une jeune femme âgée de 24 qui serait impliquée dans une histoire de confection de faux certificats de résidence par la Brigade de Gendarmerie de la localité.
LES CONTAMINATIONS SONT PASSEES DE 22% A 14%
Le pourcentage des personnes du troisième âge victimes de coronavirus a beaucoup baissé au Sénégal par rapport aux autres vagues, selon le professeur Mamadou Koumé, chef de service gériatrie de l’hôpital de Fann
Le pourcentage des personnes du troisième âge victimes de coronavirus a beaucoup baissé au Sénégal par rapport aux autres vagues. Selon le professeur Mamadou Koumé, chef de service gériatrie de l’hôpital de Fann, il est passé de 22% à 14%. Il s’exprimait hier, lundi 16 août au cours du point de presse journalière sur la Covid dans le pays. Avec un taux de mortalité de 69%, le professeur Koumé a demandé à ses collègues dans la pratique de penser dépister toute sorte d’affection chez les personnes, car ces dernières peuvent avoir besoin d’oxygène sans manifester cela à cause du vieillissement de leur système de régulation.
La vaccination pourrait être à l’origine de la baisse des cas de Covid chez les personnes du troisième âge dans cette troisième vague. Un pourcentage qui est passé de 22% à 14%.
Selon le professeur Mamadou Koumé, chef de service gériatrie de l’hôpital de Fann : « actuellement, nous avons remarqué une nette baisse de l’infection de la transmission du virus chez les personnes âgées. Lors des deux premières vagues, 22% des personnes âgées sont contaminées par la Covid-19. Ce pourcentage de malades est passé à 14%. Nous avons une nette tendance de baisse ».
Revenant sur la mortalité, il a avancé : « pour ce qui la concerne, le taux était de 79% lors des deux premières vagues chez les populations âgées. Actuellement, il est passé à 69% ». Parallèlement à cela, un bond en avant très important a été noté chez ces sujets par rapport à la vaccination. Un comportement qui pourrait expliquer la baisse du taux d’infection chez ces sujets âgés. « Sur 1 100 000 personnes vaccinées, 33% sont des personnes âgées. Cela veut dire plus de la moitié des personnes âgées sont vaccinées au Sénégal pour un nombre de 900 mille personnes âgées de plus de 60 ans dans le pays », a-t-il renseigné.
SIGNES DE MANIFESTATION DE LA COVID
Pour le professeur Koumé dans leurs pratiques de tous les jours, ils reçoivent des personnes âgées atteintes de Covid-19 et ils ont la chance de pouvoir poser le diagnostic très tôt. « Je rappelle que la Covid-19 ne se déclare pas chez les sujets âgés de la même manière que chez les autres catégories de la population. Chez ces derniers, la Covid-19 se manifeste le plus souvent par les signes classiques que nous appelons syndromes gériatriques. Il s’agit d’une confusion, c’est-à-dire une altération aigue de la conscience avec des propos incohérents ou fréquents, ils vont régulièrement aux toilettes pour des besoins et refusent de s’alimenter. Une personne âgée qui présente ces signes doit penser à la Covid19», a-t-il renseigné.
Face à cette déclaration de la maladie, le professeur Koumé a soutenu : « nous nous sommes rendu compte de deux choses : que les personnes âgées qui développaient des formes sévères ne n’étaient pas vaccinées et par contre celles qui se sont vaccinées développent des formes qui nécessitent une hospitalisation de quatre jours au maximum, tout simplement en raison de leur fragilité ». Pour ceux et celles qui hésitent encore d’aller se faire vacciner, le professeur les a exhortés en ses termes. « Je m’adresse surtout aux familles qui s’opposent à la vaccination de ces sujets. Il y a des personnes âgées qui se cachent pour aller se faire vacciner parce que leurs enfants ne sont pas d’accord avec la vaccination. Il faut savoir que personne n’a le droit de vie et de mort sur une autre. Une personne âgée est indépendante tant qu’elle n’a pas atteint un niveau qui permet de lui mettre sous cris-râtelle, la famille doit la laisser décider si elle doit se vacciner ou pas ».
Dans la pratique, il a demandé à ses collègues de penser dépister toute sorte d’affection chez les personnes, car ces dernières peuvent avoir besoin d’oxygène sans manifester cela à cause du vieillissement de leur système de régulation.
«LA SITUATION EST SOUS CONTROLE DANS LA SOUS-REGION»
En plus de la troisième vague du coronavirus qui secoue le Sénégal, le directeur général de la santé publique, Dr Marie Khemesse Ngom Ndiaye a avancé que nous devons encore nous armer plus que davantage
En plus de la troisième vague du coronavirus qui secoue le Sénégal, le directeur général de la santé publique, Dr Marie Khemesse Ngom Ndiaye a avancé qu’ « aujourd’hui, nous osons dire que nous devons encore nous armer plus que davantage car il y a d’autres évènements de santé publique de portée internationale, notamment la fièvre à virus Marburg en République de la Guinée ».
Selon elle, « depuis le 12 août dernier, nous n’avons pas de cas nouveaux, cela veut dire que la situation est en train d’être maitrisée en Guinée. Un pays qui a été aussi confronté à la maladie à virus Ebola mais depuis le 19 juin dernier, il n’y a pas eu de cas ».
Le Sénégal étant un pays frontalier, le Dr Marie Khemesse a soutenu que le pays a déjà élaboré un plan de riposte. « Nous nous sommes renseignés au niveau de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur la maladie. Mais au Niger aussi, nous avons le Choléra qui est en situation d’épidémie. Il est vrai que nous n’avons pas une frontière directe avec le Niger mais il y a l’exploration des moyens de transport. Une chose qui fait qu’il est extrêmement important aujourd’hui, de suivre cette épidémie de choléra qui n’aime pas les aliments qui ne sont pas conservés de façon adéquate ».
ENFIN L’ARRIVEE DES VACCINS ASTRAZENECA
Le Sénégal a réceptionné depuis dimanche des doses de vaccin AstraZeneca. Une acquisition qui entre dans le cadre de l’initiative Covax. Selon le directeur général de la santé publique, Dr Marie Khemesse Ngom Ndiaye, depuis hier, lundi, toutes les stratégies de proximité seront mises en contribution pour faire vacciner le maximum de personnes. Pour ceux et celles qui étaient en attente de leur seconde dose, ils peuvent se rapprocher de leur structure de vaccination.