Dakar, 4 mai (APS) – La presse commente les conclusions de l’audit du fichier électoral sénégalais, pour son édition de ce mardi, en même temps qu’elle raconte le nouvel épisode des heurts liés à la terre à Ndingler, dans le département de Mbour (ouest).
‘’Les experts déposent leurs conclusions’’, annonce L’As, selon lequel ‘’aucun doublon, aucun mineur’’ ne figurent dans cette base de données servant à organiser les élections présidentielles, législatives et locales.
Le FRN, une coalition de partis d’opposition, n’y croit pas. Un de ses leaders a dit au journal que la traque d’éventuels doublons n’était pas le plus important de l’audit. ‘’Il n’a jamais été question des doublons. Même le fichier de 2000 n’en comportait que peu. Il y a énormément d’irrégularités (…) On a noté, par exemple, des électeurs rajoutés’’, a-t-il dénoncé.
‘’Le fichier déclaré cohérent et fiable’’, écrit Le Soleil.
‘’Zéro doublon, aucun mineur ; tous les 6.683.043 électeurs [inscrits] répartis une et une seule fois dans la totalité des plus de 16.000 bureaux de vote’’, souligne-t-il, ajoutant que ‘’les auditeurs internationaux ont travaillé comme l’a voulu l’opposition’’.
Le Soleil ajoute : ‘’Les résultats de l’audit du fichier électoral voulu et exigé par l’opposition (…) confortent de fort belle manière la majorité qui a toujours soutenu que cet outil indispensable au jeu démocratique est fiable. Les experts internationaux (…) l’ont attesté.’’
WalfQuotidien évoque les ‘’secrets d’un fichier sous contrôle malaisien’’ et donne des informations diamétralement opposées à ce qu’en disent ses confrères déjà cités. ‘’Ce n’est pas demain la fin de la bataille (…) La trentaine de recommandations faites par les auditeurs conforte l’opposition, qui est convaincue que le fichier est corrompu’’, écrit-il.
La presse rapporte des affrontements qui se sont déroulés à Ndingler, un village du département de Mbour. Les habitants de ce village ne cessent, depuis plusieurs mois, de protester contre l’octroi de terres de leur terroir à l’homme d’affaires Babacar Ngom, patron du groupe industriel avicole Sedima.
‘’Nous ne céderons pas nos terres’’, a juré Abdoulaye Dione, un notable de Ndingler, cité par Libération.
‘’Des affrontements ont éclaté entre de jeuens paysans partis [débroussailler] leurs champs (…) et les agents de Babacar Ngom’’, rapporte Libération, journal selon lequel un jeune du village a été blessé dans les heurts.
Le Quotidien affirme qu’un vigile employé par la société Sedima a été ‘’grièvement blessé’’ lors des affrontements.
‘’Après plusieurs mois d’accalmie’’, poursuit Le Quotidien, ‘’la bataille a repris de plus belle, hier, entre les deux parties’’.
‘’Il est temps que ceux qui incarnent l’autorité prennent conscience du danger qui guette le pays du fait des conflits liés [à la terre]. Le dossier de Ndingler est symptomatique de la méthode avec laquelle les autorités ont [l’habitude de] gérer certains litiges (…) La stratégie du pourrissement ou le pilotage à vue ne règle pas les conflits fonciers’’, avertit le même journal.
Le Témoin Quotidien avertit : ‘’Le sang pourrait couler si l’on n’y prend garde.’’ Il déplore le ‘’compromis boiteux’’ auquel sont parvenus les populations de Ndingler et l’homme d’affaires Babacar Ngom, à la suite d’une intervention du ministère de l’Intérieur.
‘’Maintenant, tout le monde sait que la terre, c’est de l’or. Chacun veut en accaparer’’, ce qui engendre ‘’une compétition féroce qui risque de mener au chaos’’, avertit Vox Populi, soulignant que ‘’Ndingler n’est qu’un cas symptomatique de ce qui se passe ou risque de se passer partout au Sénégal’’
Les quotidiens commentent également le sit-in organisé lundi par les professionnels des médias en vue de l’amélioration de leurs conditions de travail.
‘’La presse rouge de colère’’, lit-on dans EnQuête, qui ajoute : ‘’L’objectif de la rencontre était de resserrer les liens entre les (…) générations de journalistes. Une démarche visant à encourager et à donner de la force aux jeunes reporters à la porte d’un métier assez difficile. Une manière de les mettre en confiance, de leur montrer la noblesse de ce métier.’’
‘’C’est monstrueux ce que la presse vit dans ce contexte économique et social’’, commente Le Quotidien. Il dénonce ‘’ce montre innommable qui alterne pressions et répressions sur les médias’’.
L’Observateur estime que ‘’ce rassemblement, auquel ont participé des personnalités politiques et de la société civile, a été l’occasion pour les journalistes d’exiger le respect des réformes’’ entamées dans le secteur des médias.
Le vote d’une loi sur l’information, pour en faciliter l’accès aux journalistes et aux citoyens, est l’une des revendications exprimées lors du sit-in, selon Sud Quotidien.
KEEMTAAN GI - CE PAYS LA!
C’est à croire que l’ouragan qui s’est déversé en mars sur ce pays a fait perdre tout discernement au pouvoir. Et depuis, ces messieurs et dames enchainent des bourdes à chacune de leurs sorties. Vous pensiez qu’ils allaient acquiescer face à l’injonction de la cour de justice de la Cedeao sur le parrainage. On vous l’avait bien dit. Ils se refugieront derrière une certaine souveraineté et feront tous pour dénigrer la juridiction régionale dont ils sont membres. D’ailleurs, ils ne sont jamais d’accord avec elle. Ah, que si ! Quand ça les arrange. Pour un Etat, ça fait assurément désordre. Bien avant, le Chef s’était emporté. Se croyant dans un meeting alors qu’il présidait un solennel conseil pour l’emploi de la jeunesse, il avait menacé ses opposants. Et il a remis ça lors de la traditionnelle remise du cahier des doléances des travailleurs. Pendant qu’il pouponne des vieillards dont l’un est aux affaires depuis que lui, le Chef, est en culotes courtes, il refuse à des gens actives et qui peuvent encore donner de leur force, une petite prolongation. Et pris certainement par les rigueurs du ramadan, il s’est encore déchainé. Le père de famille demande à ses enfants de se contenter de bouillie de mil pendant qu’il se nourrit de volailles. En demandant à son peuple de prendre les routes où il y a des trous pour ne pas se ruiner sur le péage, le raisonnement est assurément absurde et aux antipodes de celui d’un Chef. Pour la sécurité de son peuple, il devrait au moins exiger le même confort sur toutes les routes. A moins qu’il existe deux catégories de citoyens. Des gens comme lui et sa cour qui peuvent se payer le luxe du tarif excessif du péage et d’autres qui peuvent mourir sur des routes mal faites. Comme si son peuple l’avait élu pour qu’il leur fasse des routes bourrées de nids de poule. Ce sont là des erreurs de communication à éviter. KACCOOR BI
ORDONNANCES DES MILITAIRES INVALIDES UN SYSTEME INFORMATIQUE POUR DYNAMITER LES RESEAUX CLANDESTINS
En mettant un excellent système social et médical permettant aux militaires invalides de se soigner l’Etat-major général des Armées (Ema) n’aurait jamais imaginé que le « sésame-jambaars » allait être plombé par des faussaires. Avec de faux cachets de médecins militaires, certains ayants-droits s’approvisionnaient en médicaments dans les pharmacies agrées. Le préjudice était estimé à plusieurs milliards fcfa. D’ailleurs à l’époque, « Le Témoin » avait ébruité l’affaire au point de pousser Direction des relations publiques des Armées (Dirpa) à confirmer l’existence d’une vaste fraude dans le programme de soins gratuits aux invalides tout en déclarant que le commandement travaille sur un garrot numérique pour arrêter la saignée financière. Chose faite !
ORDONNANCES DES MILITAIRES INVALIDES UN SYSTEME INFORMATIQUE POUR DYNAMITER LES RESEAUX CLANDESTINS (BIS)
Dans un communiqué reçu, hier, la Dirpa tient à rappeler que dans le prolongement de la politique de modernisation de l’Administration initiée par l’Etat, les Armées ont démarré depuis quelques années un processus de dématérialisation de certaines de ses activités. Ces innovations concernent notamment le Système informatisé de gestion des ressources humaines (SIGRH), les cartes d’identité militaire numérisées, la gestion des archives, la messagerie, mais également la mise en œuvre d’autres technologies innovantes et sécurisées de son administration. « Cet investissement dans la technologie, outre qu’il correspond à l’option prise par les hautes autorités nationales, constitue une exigence pour toute institution désireuse de remplir sa mission dans les meilleures conditions d’efficacité et d’efficience. La digitalisation, convient-il de le noter, s’est étendue aujourd’hui à tous les domaines d’activités publiques et privées » a annoncé le colonel Mactar Diop de la Dirpa avant de préciser que c’est dans ce cadre que s’inscrit le nouveau système de gestion de la délivrance des médicaments aux personnels des forces militaires et paramilitaires, en activité ou à la retraite, bénéficiaires d’une pension d’invalidité. « Basé sur un réseau interconnecté de médecins militaires, de pharmacies agréées et d’organes de contrôle, le Sysgepmi permet, en toute transparence, à tout pensionné détenteur de la nouvelle carte numérisée, de percevoir ses médicaments sur toute l’étendue du territoire national. Son fonctionnement est supervisé en temps réel par les Directions des Services de la Santé et de l’Intendance, en charge respectivement des aspects techniques et du contrôle administratif et financier. Il prend en compte tous les pensionnés, y compris ceux à mobilité réduite qui ont la possibilité de désigner un mandataire » lit-on dans le communiqué. Le patron des Dirpa se félicité du raffermissement du contrôle mené par les Directions des Services de la Santé et de l’Intendance qui avait permis en 2020 une baisse notoire de la facture mensuelle des ordonnances des pensionnés de 900 millions cfa à un maximum de 200 millions de FCFA. Cela montre la pertinence et tout le bénéfice tiré de la digitalisation des procédures. Pour « Le Témoin » quotidien, le Sysgepmi ressemble à une artillerie numériquement lourde qui a fini par pilonner voire dynamiter tous les réseaux frauduleux.
MARCHE AVORTEE VERS LE PALAIS DES ANCIENS SOLDATS MUTILES DE GUERRE
Une manifestation d’une vingtaine d’anciens soldats mutilés de guerre s’est tenue ce lundi, sur l’Avenue Léopold Sédar Senghor. Les manifestants ont bloqué la circulation pendant plusieurs dizaines de minutes en voulant rejoindre le Palais présidentiel. Ils disent réclamer une audience avec le Président de la République, Macky Sall. La manifestation a été stoppée nette par la Police, à hauteur du siège de la Société générale, sise sur l’ex avenue Roume. Ces militaires invalides réclament entre autres la revalorisation de leur pension, leur réinsertion sociale, la gratuité du transport et des véhicules pour les militaires invalides. « On a été bloqué il y a 1 heure 30mn. Pour le moment, on est en train de parler avec le Préfet, le souspréfet et le gouverneur du Palais », a expliqué Ameth Sy, porte-parole du regroupement des anciens militaires mutilés de guerre et grands blessés de guerre du Sénégal. Plusieurs d’entre eux ont été arrêtés.
SANTE AND GUEUSSEM APPLAUDIT MACKY
Certains représentants syndicaux n’ont pas apprécié la posture adoptée par le chef de l’Etat qui, lors de la traditionnelle cérémonie de remise de cahiers de doléances à l’occasion de la fête du 1er mai, est resté figé sur la défensive sur un certain nombre de points revendicatifs. Sur les points relatifs à la cherté des tarifs de l’autoroute à péage et le prolongement de l’âge de la retraite de 60 à 65 ans, par exemple, Macky Sall n’a pas été tendre avec les hôtes du jour. Mais les techniciens supérieurs en santé peuvent afficher le sourire et féliciter le vice-président de And Gueussem, Sidya Ndiaye, qui s’est battu pour le suivi du dossier devant le président Sall qui a promis de signer le décret portant régularisation de la situation administrative des techniciens supérieurs de santé (TSS) et des décrets complémentaires relatifs au statut du personnel des collectivités territoriales au sujet desquels l’alliance And Gueussem avait consacré dix-sept (17) plans d’actions en 2018 pour leur matérialisation.
DRAME A OUAKAM UN CONDUCTEUR D’UN SCOOTER HEURTE PAR UN TAXI, PUIS ECRASE PAR UN MINICAR
Un grave accident mortel s’est produit hier matin vers les coups de 9 h à Ouakam juste à côté de l’immeuble Atriyum. Un taxi a violemment heurté deux hommes à bord d’un scooter, l’un d’eux est tombé et a été écrasé par un minicar de transport en commun reliant Ouakam-Liberté 6, raconte les témoins de cette scène d’horreur. La victime, qui allait certainement au travail, est décédée sur le coup. La Gendarmerie de Ouakam s’est vite rendue sur les lieux de l’accident pour faire le constat, avant l’arrivée des Sapeurs-Pompiers.
AUTOROUTE ILA TOUBA UN PASSAGER ECRASE MORTELLEMENT PAR UN VEHICULE
Un accident d’une violence a occasionné un corps sans vie sur l’autoroute Ila Touba. Le choc s’est passé nuitamment à hauteur du village de Digane, une localité du département de Mbacké. Un véhicule particulier, à son bord deux individus était tombé en panne à 03 kilomètres du péage de Touba. Ainsi, le passager était descendu pour pousser la Peugeot 205 sans lumière. Malheureusement, un autre véhicule particulier qui roulait à vive allure, a violemment heurté ces derniers, vers 23 heures. Selon des sources de Seneweb, le passager a été broyé mortellement entre les deux véhicules. Alertés, les sapeurs-pompiers de Touba ont déposé le corps sans vie à la morgue de l’hôpital Matlaboul Fawzayni après le constat des éléments du Commandant Fall. Les deux chauffeurs sont actuellement en garde-à-vue dans les locaux de la brigade gendarmerie de Mbacké. Ils seront déférés mercredi prochain au tribunal de Diourbel pour homicide involontaire.
NDINGLER : AFFRONTEMENTS SANGLANTS ENTRE LES VILLAGES DE DILAKH ET DE NDINGLER
Revoilà l’affaire de Ndingler. Seulement hier, les premières informations distillées parlaient d’un affrontement entre paysans de Ndingler et agents de la Sedima. L’information a été rapportée par le patron des cadres du parti Pastef, Bassirou Diomaye, avant d’être confirmée par plusieurs sources concordantes. Pour le bilan provisoire, on a évoqué plusieurs blessés graves évacués à l’hôpital. « Voilà ce que donnent de fausses solutions à un vrai problème que le gouvernement a créé et qu’il laisse pourrir en attendant qu’une tragédie survienne pour jouer le médecin après la mort. Il est encore possible d’éviter un drame. Seul le Président Macky Sall, qui a signé le décret de spoliation, peut agir dans ce sens » a commenté, le cadre du parti Pastef, sur sa page facebook. Mais il ressort des informations de Dakar Actu que les villageois de Djilakh qui réclament également ces terres, et se sont cognés avec leurs voisins de Ndengler hier. Ils estiment avoir baissé les bras l’année dernière et laissé leurs voisins de Ndengler cultiver les champs. Aussi, estiment-ils que cette année, c’est à leur tour d’en prendre possession. C’est dire que ces terres sont situées à cheval entre la commune de Sindia et celle de Ndiaganiao. Et ce matin, les affrontements ont fait un blessé du côté des villageois de Ndengler et un agent de la Sédima qui s’était, selon nos sources, interposé entre les deux parties. La gendarmerie est intervenue pour séparer les deux parties, qui campent malheureusement sur leurs positions. Le vieil Abdoulaye Dione, qui a été le porte-étendard de cette lutte à Ndengler, a demandé au Chef de l’État Macky Sall d’intervenir avant que l’irréparable ne se produise dans cette partie du Sénégal. Il n’a pas manqué d’accuser les agents de la Sedima de jouer aux sapeurs en attisant en même temps le feu. Il a aussi fait savoir que les jeunes de Ndengler n’étaient pas prêts à renoncer à leurs terres...
GROUPE SONATEL :55 MILLIARDS DE RESULTATS NETS AU 1ER TRIMESTRE 2021
Le résultat net du groupe Sonatel a connu une forte hausse de 26,5% au terme du premier trimestre 2021 comparativement au premier trimestre 2020. Le rapport d’activité rendu public par la société fait état en effet d’un résultat net d’un montant de 55 milliards FCFA au 31 mars 2021 contre 46,4 milliards FCFA au 31 mars 2020, soit un accroissement de 8,6 milliards FCFA. Les dirigeants du groupe expliquent cette croissance par « les performances sur la marge opérationnelle renforcée par la maîtrise des amortissements malgré l’augmentation notée sur les frais financiers ». Concernant le chiffre d’affaires, il a évolué de 9,9% à 314,20 milliards de FCFA tirée principalement par le Retail (data, orange money et services du fixe) dans tous les pays et principalement en Guinée, au Mali et en Sierra Leone. Selon les dirigeants de Sonatel, le premier trimestre 2021 est marqué en Guinée par l’accélération de la pression fiscale et réglementaire dans un environnement économique difficile (inflation et change). « Malgré ces difficultés, notent les responsables du groupe, la Guinée a maintenu de solides performances financières et opérationnelles grâce à une bonne dynamique commerciale soutenue par les animations marketing et l’extension de la couverture réseau »
AUCUN STADE HOMOLOGUÉ AU SÉNÉGAL
Le couperet est tombé. Le Sénégal fait partie des 21 pays africains sur 55 à n’avoir aucun stade homologué par la CAF pour les deux prochaines journées des éliminatoires de la coupe du monde
Le couperet est tombé. Le Sénégal fait partie des 21 pays africains sur 55 à n’avoir aucun stade homologué par la CAF pour les deux prochaines journées des éliminatoires de la coupe du monde, prévues dans la première quinzaine du mois de juin prochain. Parmi les prochains adversaires du Sénégal (groupe H) pour le 2e tour de qualifications à la Coupe du monde Qatar 2022, le Congo et le Togo sont mieux lotis avec un stade homologué chacun, contrairement à la Namibie, logée à la même enseigne que le Sénégal.
Au cours d’une réunion en visioconférence du comité exécutif, le nouveau secrétaire général de la CAF, Véron Mosengo-Omba a présenté un rapport sur la détérioration de l’état des infrastructures sportives dans le continent. Ces stades et tribunes d’accueil qui n’offrent plus de garanties pour accueillir les compétitions internationales sont désormais dans la liste rouge.
En effet, la CAF a publié une liste des stades homologués sur le continent. Sur l’ensemble des 55 pays affiliés à l’instance, plus d’une vingtaine devront trouver une solution pour espérer accueillir une rencontre lors de la prochaine fenêtre internationale du mois de juin, pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2022.
Et le Sénégal en fait partie ! Le stade Lat Dior, qui servait d’alternative depuis que le stade Léopold Sédar Senghor est hors d’usage, est passé à la trappe de la CAF. La situation est similaire dans la plupart des pays de la zone de l’Afrique de l’Ouest. Pour la zone Ufoa A, qui compte 9 fédérations nationales, ne dispose que de quatre stades homologués : Praia, Nouadhibou, Conakry et Bissau.
À titre de comparaison, l’Afrique du Sud à elle seule, dispose de 13 stades aux normes, tandis que l’Egypte et le Cameroun, hôtes de la précédente et de la prochaine éditions de la CAN, comptent respectivement 7 et 5 stades homologués. Autres bons élèves du continent, le Nigeria et le Maroc présentent chacun, 6 stades aux normes.
La Dgid à l’ère des contrats et d’objectifs de performance
Le Directeur général des Impôts et des Domaines, Bassirou Samba Niasse, soumet les différents démembrements de sa direction à une sorte de contrat de performance. A cet effet, il a procédé à la signature de contrats annuels d’objectifs (CAO) avec l’ensemble des Directeurs de la Direction générale des Impôts et Domaines (DGID), ainsi que de contrats d’objectifs et de performance (COP) pour une période de trois (03) ans avec les chefs des bureaux rattachés à la DGID, celui des Collectivités territoriales et celui de la Communication et de la Qualité. C’est une manière pour le Directeur général des Impôts et des Domaines d’évaluer ses services afin de les pouvoir réorienter en cas d’inefficacité ; cette cérémonie de signature de contrats coïncidant avec l’année N+1 du lancement du programme «Yaatal». Ainsi il a fait le bilan des réalisations de 2020 pour consolider les acquis, à travers une évaluation à mi-chemin par le truchement du dialogue de gestion présidé par le coordonnateur de la DGID. Ainsi, des recommandations ont été faites et des perspectives dégagées par rapport aux mécanismes à déployer pour l’élargissement des assiettes fiscale et foncière en 2021. Pour rappel, les signatures de ces contrats ont fait l’objet de concertation entre les différentes parties prenantes avant leur stabilisation par le bureau de la stratégie et de la modernisation de la DGID.
Le fils de l’ancien ministre Salif Ba écope d’un mois ferme
Fils de l’ancien ministre Salif Ba, Ahmadou Bamba Ba a été attrait hier devant le tribunal des flagrants délits de Diourbel pour répondre des délits d’abus de confiance, d’escroquerie et de détention de chanvre indien. Ahmadou Bamba Ba avait loué un véhicule à Dakar auprès d’un particulier. Le lendemain, il s’est rendu à Touba à bord du véhicule qu’il est allé mettre en gage auprès d’un homme d’affaires du nom de Pape Diop. C’est ainsi que ce dernier lui a remis un million et demi. Lorsque l’échéance arrive enfin, Pape Diop remue ciel et terre pour entrer en contact avec Ahmadou Bamba Ba qui s’était enfui vers Dakar. Au même moment, le propriétaire du véhicule, qui n’a pas revu sa voiture encore moins la trace du fils de l’ancien ministre, se décide à porter plainte pour vol. Pape Diop qui ignorait tout de la provenance du véhicule est arrêté alors qu’il était à bord de la bagnole identifiée grâce au Gps. Il raconte toute sa mésaventure aux enquêteurs qui finissent par appréhender Ahmadou Bamba Ba. Au moment de son interpellation, le sieur Ba avait en sa possession deux cornets de chanvre indien. Devant la barre du tribunal, les deux prévenus ont raconté la même histoire. Le tribunal a relaxé Pape Diop à qui la famille du fils de l’ancien ministre avait déjà versé un acompte de 300 000 Fcfa. Ahmadou Bamba Ba a été condamné à un mois de prison ferme. Il devra également rembourser 1,2 million Fcfa à Pape Diop.
L’histoire pathétique d’Alioune Badara Dia
L’activiste Guy Marius enfile la robe d’avocat pour plaider la libération de l’enseignant Alioune Badara Dia arrêté la veille des manifestations violentes. Ce responsable du parti socialiste avait commis l’erreur de créer un groupe WhatsApp dénommé «Sonkolé» ou «Sonkolait». Se faisant passer pour un militant, il proférait des menaces en direction du pouvoir à travers les réseaux sociaux. C’est après enquête que les policiers se sont rendu compte qu’Alioune Badara Dia était un socialiste. Mais pour Guy Marius Sagna, c’est une ‘’audio’’ menaçant les intérêts français au Sénégal qui lui a valu son arrestation. L’enseignant croupit en prison depuis le 14 février. Selon Guy Marius Sagna, son état de santé mental et physique se détériore. Il rappelle qu’Alioune Badara Dia avait observé la grève de la faim avec lui pour le changement des conditions de détention à la prison du Cap Manuel. Pour l’activiste, peu importe son opinion politique, ses positionnements, M. Dia est une victime. Guy Marius Sagna réclame la liberté pour Alioune Badara Dia, Ndongo Diop et tous les autres détenus de Diourbel, Ziguinchor et Bignona.
31 nouveaux cas de covid-19
Le bilan d’hier de la pandémie du ministère de la Santé et de l’Action Sociale fait état de 31 nouveaux cas positifs sur 968 tests effectués, soit un taux de positivité de 3,20%. Il s’agit de 13 cas contacts et 18 cas issus de la transmission communautaire. Parmi les cas positifs, 17 cas sont recensés dans la région de Dakar et le reste dans les régions. Toutefois, 34 patients sont déclarés guéris. Douze malades sont en réanimation et un décès recensé dimanche. A ce jour, le Sénégal a enregistré 40 464 cas positifs dont 39 192 guéris, 1 111 décès et 160 patients sous traitement.
Saër Kébé acquitté par la Cour d’appel
Le juge de la Cour d’appel de Dakar a confirmé hier le jugement rendu par le tribunal de première instance. L’étudiant en 2e année à l’Institut d’Administration et de management(IAM) a été tout simplement acquitté. Mais le procureur qui avait contesté le verdict, avait interjeté appel après le jugement de première instance. L’ancien pensionnaire de Reubeuss et élève du lycée Demba Diop (au moment des faits) a eu la chance de voir la Cour d’appel reconduire la même sentence qu’en première instance. Maintenant le parquet général a un délai de six jours pour se pourvoir en cassation. Pour rappel, en 2014, le jeune élève au lycée Demba Diop avait proféré des menaces contre l’ambassade des Etats-Unis au Sénégal sur les réseaux. Une menace prise au sérieux par les autorités qui ont diligenté aussitôt une enquête. C’est une armada de voitures blindées qui était déployée lors de l’arrestation de Saër Kébé. Depuis des années, il croupissait en prison pour les crimes d’apologie au terrorisme, acte de terrorisme et menace terroriste.
Les étudiants de l’UGB décrètent 72h de grève
La réforme des masters par le ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a mis le feu aux poudres. Les amicales des différentes universités qui récusent la mesure ont engagé la lutte. A l’instar de leurs camarades de Bambey, la coordination des étudiants de Saint-Louis a décrété hier une grève de 72h et trois jours sans tickets de restauration. Les Sanarois exigent l’octroi de la bourse à tout étudiant valablement sélectionné en master et remplissant les conditions d’attribution. Ils donnent un ultimatum d’une semaine au ministre de l’Enseignement Supérieur, Dr Cheikh Oumar Hanne, pour la résolution définitive du problème.
Les travailleurs de l’autoroute de l’avenir en guerre
Le syndicat des travailleurs de l’autoroute de l’avenir déterre la hache de guerre. Le collège des délégués du personnel envisage de déposer un préavis de grève dans les prochains jours. Ils exigent la mise en place du nivellement des salaires et d’une grille salariale, l’octroi d’une prime de risque, la cessation des intimidations, la réintégration sans condition de leur collègue Raphaël Henry Nzalé, l’annulation de la procédure contre Bineta Sarr, l’ouverture du capital social aux travailleurs et une politique sociale en faveur du personnel. Le collège des délégués a transmis sa plateforme revendicative à l’inspection du Travail, au ministre des Infrastructures, à la Présidence etc.
Saisie de médicaments d’une valeur de 38 millions
Les douanes ont organisé une opération coup de poing qui a mis hors d’état de nuire des trafiquants de médicaments, de chanvre indien et d’autres produits. Dans le cadre de la lutte contre le trafic de faux médicaments, les douaniers ont mené plusieurs opérations le weekend dernier sur les axes Keur Ayip-Kaolack et Keur Ayip Nganda, ainsi que dans les zones de repli des trafiquants, notamment les forêts et les zones de marécages des régions de Kaolack, Kaffrine et Fatick. Les opérations ont été fructueuses puisque les gabelous ont mis la main sur une berline de marque Peugeot 504 remplie de médicaments. Il s’agit de 497 boîtes de Chlorpheniramine, 150 boites d’indomethacine capsules, 4000 paquets de savon «apetit», 3700 paquets de «relef extra», 1000 paquets d’omeprazole et 3200 tablets «riyagra». Ces médicaments sont composés essentiellement d’antalgiques, d’aphrodisiaques, d’antihistaminiques, et d’anti-inflammatoires. La valeur totale des médicaments est estimée à 38 millions de francs CFA.
Découverte d’un dépôt de médicaments dans la forêt
Restons avec les soldats de l’économie qui ont saisi également dans la forêt de Yongo 2770 injections «amicillin sodium», 360 boîtes «irelly extra», 127 boîtes de viagra, 134 bouteilles «abuvita», 93 cartons de paracétamol, 440 paquets de savon «apetit», 116 paquets «pearie action» et 256 cartons de divers autres médicaments contrefaits. Ces produits prohibés étaient cachés dans un dépôt sauvage dans la forêt à hauteur de Yongo (département de Nioro), en attendant d’être acheminés par des berlines vers des zones d’écoulement. Les douaniers ont trouvé également 22 kg de chanvre indien et des munitions dans la forêt de Yongo. Sur l’axe Nganda-Keur Ayip, un important lot de médicaments a été saisi par les douaniers. Il s’agit de 528 boites d’aphrodisiaques à Diama Thiéwi. Très engagée dans la lutte contre le trafic de médicament, la douane sénégalaise a saisi entre 2019 et 2021 différents types de médicaments et de produits pharmaceutiques d’une valeur de 2,986 milliards CFA.
Saisie de 26 tonnes de sachets, 165 tonnes d’engrais…
Ne quittons pas les douaniers, qui, au cours de ces mêmes opérations, ont saisi 554 ballots de sachets plastiques de 12 kg chacun pour un poids total de 6,648 tonnes. Les ballots saisis par les agents de la brigade mobile des Douanes de Kaolack étaient dissimulés dans les compartiments d’un camion en provenance du Mali. La valeur des marchandises et du camion est de 36,620 millions francs CFA. Trois convoyeurs de la marchandise sont interpellés. Dans le même sillage, le bureau des Douanes de Dakar Port Nord et la brigade commerciale des Douanes du Mole 8 ont saisi 159 cartons de 1000 pièces de barquettes jetables, 580 cartons de 1000 pièces de gobelets et fourchettes, 40 cartons de 1000 pièces de pots en plastique, 20 cartons de 1000 pièces de couvercles, 58 cartons de 4000 pièces de sachets, 19,600 tonnes de sachets plastiques. Une autre saisie de 1136 ballots de sachets en plastique a été effectuée sur un conteneur au cours d’un contrôle routier à Toglou sur l’autoroute à péage. Aussi les agents du Poste des Douanes de Nganda ont saisi 165 tonnes d’engrais. La valeur du produit et de la camionnette est évaluée à 99,871 millions francs CFA.
650 kg de chanvre indien saisis
Restons toujours à la douane pour relever les 650 kg de chanvre indien saisis. Dans un premier temps, les soldats ont saisi 06 colis de 25 kg chacun soit 150 kg de chanvre indien, près du village de Yayém dans les environs de Fimela. Les éléments de la brigade mobile des Douanes de Fatick ont réussi à interpeller 05 trafiquants. Les agents de Bignona et de Keur Ayip ont intercepté 500 kg de chanvre indien enfouis dans des sacs de foin, dans un camion lourdement chargé. Ils ont appréhendé 04 trafiquants dont le conducteur du camion
"Il a versé les 500.000 euros la semaine dernière", a indiqué à l'AFP un de ses avocats, Me Simon Ndiaye. Une membre de sa famille a affirmé à l'AFP qu'il devrait rentrer à Dakar "d'ici vendredi"
L'ancien patron de l'athlétisme mondial, Lamine Diack, condamné à Paris dans une affaire de corruption autour du dopage en Russie, va rentrer au Sénégal après avoir versé une caution de 500.000 euros à la justice française, a-t-on appris lundi de sources concordantes.
A 87 ans, Lamine Diack, qui a fait appel de cette condamnation, était retenu en France en raison de sa mise en examen dans une deuxième affaire, portant sur des soupçons d'achat de votes dans l'attribution des Jeux olympiques.
Dans ce second dossier, l'ancien président de la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF, 1999-2015) s'était vu confisquer son passeport dans la cadre d'un contrôle judiciaire imposé par les juges d'instruction.
Mais la juge chargée des investigations a récemment levé son interdiction de quitter le territoire, sous réserve que l'ancien champion verse une caution de 500.000 euros correspondant à l'amende encourue, et à condition qu'il continue de répondre aux convocations judiciaires, selon l'ordonnance consultée par l'AFP, confirmant des informations de la presse sénégalaise.
"Il a versé les 500.000 euros la semaine dernière", a indiqué à l'AFP un de ses avocats, Me Simon Ndiaye, précisant que M. Diack avait "encore des formalités administratives à remplir" avant de revenir au Sénégal.
Un club de football réputé, le Jaraaf de Dakar (championnat d'élite), a vendu une partie de son patrimoine foncier pour payer la caution, a affirmé lundi à l'AFP son président Cheikh Seck.
"On a vendu la moitié de Kër Jaraaf (le siège du club, ndlr) qui fait 5.700 mètres carrés. Une partie de l'argent a servi à payer la caution. L'autre partie a servi à régler le passif du club et servira également à financer des investissements" sportifs et immobiliers, a dit M. Seck.
Lamine Diack a été à deux reprises président du Jaraaf, dans les années 1970 et 2000.
Une membre de sa famille a affirmé à l'AFP qu'il devrait rentrer à Dakar "d'ici vendredi".
Le Sénégalais a été condamné le 16 septembre 2020 à Paris à quatre ans de prison, dont deux ferme, et 500.000 euros d'amende pour corruption et abus de confiance, notamment pour avoir caché des cas de dopage en Russie ou retardé des sanctions contre des athlètes russes dopés, en échange de financements et pour favoriser des négociations de sponsoring et de diffusion avec la Russie.
Son procès en appel n'est pas encore fixé.
Il est par ailleurs mis en examen depuis le 27 mars 2019, toujours pour corruption, dans le cadre des attributions des JO-2016 à Rio et 2020 à Tokyo, mais aussi dans les processus d'attribution des Mondiaux d'athlétisme de Pékin en 2015, puis des Mondiaux 2017 et 2019, pour lesquels le Qatar était candidat.