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15 mai 2025
L’EMBLEMATIQUE LOUIS CAMARA A TIRE SA REVERENCE
Le monde du sport sénégalais et football sénégalais a perdu une de ses icônes avec la disparition, hier, vendredi 22 novembre 2024, de Babacar Louis Camara.
Le football sénégalais est de nouveau endeuillé avec le décès de Babacar Louis Camara, ancien international sénégalais. L’emblématique joueur des Espoirs de Dakar, du foyer France Sénégal et du Jaraaf de Dakar des année 60 et 70 s’est éteint hier, vendredi 22 novembre à l’âge de 78 ans et repose depuis hier, au cimetière musulman de Yoff.
Le monde du sport sénégalais et football sénégalais a perdu une de ses icônes avec la disparition, hier, vendredi 22 novembre 2024, de Babacar Louis Camara. L’ancien international des années 60 et auteur du premier sénégalais à la CAN de football en 1965 a tiré sa révérence hier, vendredi 22 novembre et a été inhumé le même jour au cimetière de Yoff.
Né en 1946 à Dakar, Boubacar Louis Camara appartient à une génération de footballeurs qui a émergé au lendemain des indépendance. Après la glorieuse sélection à avoir remporté les Jeux de l’Amitié de Dakar, le joueur des Foyer France Sénégal est propulsé au-devant la scène. Il a honoré sa première sélection contre le Mali le 18 avril 1965 à Bamako pour le compte des qualifications à la Coupe d’Afrique des nations de football 1965.
Sous la férule de l’entraineur Habib Diop, la bande à Louis Camara, Moustapha Dieng, Louis Gomis, Toumani Diallo, Oumar Guèye Samb, Matar Niang marquera vite son empreinte et qualifie le Sénégal pour sa première Coupe d’Afrique des nations 1965. Le Sénégal avait démarré par une démonstration face à l’Ethiopie avec doublé de Louis Camara (5-1). Le milieu de terrain aura l’insigne honneur d’être le premier sénégalais à marquer un but à la Can. Le Sénégal termine quatrième du tournoi derrière le Ghana, la Tunisie et la Côte d’Ivoire. Louis Camara est encore un pilier de cette fameuse équipe tant vantée et qui aurait séduit tout un continent lors de la campagne d’Asmara a la CAN 1968. Ce, de par la talent de ses individualités et son jeu. Même si elle avait échoué de peu une qualification en demi-finale.
L’ancien président de la presse sportive et ancien directeur de l’APS Mamadou Koumé dans « Sénégal : La Saga de l’équipe nationale de football » est on ne peut plus précis en parlant d’un joueur d’élégance et de virtuosité, souvent comparé à un danseur, ses mouvements sur le terrain ressemblant à un ballet artistique ».
Sa carrière en équipe nationale (1965-1974) n’est plus élogieuse que celle en club. D’abord sous les couleurs des Espoirs de Dakar de 1961 à 1966 puis du Foyer France Sénégal de 1966 à 1968, Louis Camara amorce avec un départ avec le Jaraaf de Dakar fusion de ces deux clubs dakarois. Il réussit avec les « Vert et Blanc » de Petit Dia, Adnan Farhat, Demba Mbaye, Emile Diémé, Limamoulaye Diop, Issa Mbaye entre autre, une performance historique avec un doublé Coupe-championnat en 1970 et une année d’invincibilité. Il rejoint ensuite le club français du Nîmes Olympique en 1968, signant un contrat professionnel de deux ans. Il retourne ensuite au Jaaraf où il met un terme à sa carrière en 1974.
LE PRIX AU KILOGRAMME DE L'ARACHIDE CONNU MARDI PROCHAIN
Le Premier ministre, Ousmane Sonko, préside mardi une réunion interministérielle consacrée à la campagne de commercialisation de l’arachide, à l’issue de laquelle il annoncera le prix du kilogramme d’arachide.
Le Premier ministre, Ousmane Sonko, préside mardi une réunion interministérielle consacrée à la campagne de commercialisation de l’arachide, à l’issue de laquelle il annoncera le prix du kilogramme d’arachide.
Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté Alimentaire et de l’Élevage, Mabouba Diagne, a assuré hier, vendredi, lors de sa visite dans les champs du chef religieux Sérigne Sidi Abdou Lahad Mbacké à Darou Salam, une localité de la commune de Gniby, dans le département de Kaffrine, que le prix du kilogramme d’arachide reflétera cette année les ambitions des autorités en faveur du monde rural. Selon Mabouba Diagne, le Premier ministre présidera une réunion interministérielle à l’issue de laquelle il annoncera le prix du kilogramme d’arachide pour cette campagne. « Je vous rassure que les paysans seront satisfaits », a assuré le ministre.
Il a souligné que ce prix incarnera les ambitions du président de la République et du gouvernement pour accompagner les producteurs agricoles.
Le ministre a également mis en lumière la volonté du gouvernement de promouvoir les coopératives agricoles communautaires afin de renforcer la production et la sécurité alimentaire. La visite des champs de Sérigne Sidi Abdou Lahad Mbacké, un véritable champion agricole, « nous encourage à accélérer cette initiative », a-til déclaré.
Cette visite, selon le ministre, « confirme l’engagement du gouvernement à travailler main dans la main avec les leaders religieux pour booster l’agriculture et l’élevage au Sénégal ». Mabouba Diagne a enfin fait savoir qu’« ensemble, nous allons construire le Sénégal ».
LE NAUFRAGE DES ANCIENS PARTIS AU POUVOIR
L'Alliance pour la République (Apr), le Parti démocratique sénégalais (Pds) et le Parti socialiste, jadis forces dominantes, se retrouvent désormais relégués à des positions marginales au sein de l'hémicycle
La Commission nationale de recensement des votes a procédé avant-hier, jeudi 21 novembre, à la publication des résultats provisoires des élections législatives du 17 novembre dernier. Outre la présence de 12 partis et coalitions politiques dans la future 15e législature largement dominée par le parti au pouvoir, Pastef, qui dispose d’une majorité confortable de 130 sièges, ces chiffres provisoires mettent également en exergue le naufrage des trois anciens partis au pouvoir.
Le Sénégal est-il en train de tourner la page des anciens partis politiques qui étaient aux affaires, ces vingt dernières années ? La question mérite bien d’être posée si on s’en tient aux résultats provisoires des élections législatives du 17 novembre dernier, rendus le jeudi 21 novembre par la Commission nationale de recensement des votes. En effet, en plus de la présence de 12 partis et coalitions politiques dans la future 15e législature largement dominée par le parti au pouvoir, Pastef, qui dispose d’une majorité confortable de 130 sièges, ces chiffres provisoires mettent également en exergue le naufrage des trois anciens partis au pouvoir. Il s’agit de l’Alliance pour la République (Apr), du Parti démocratique sénégalais (Pds) et du Parti socialiste. Partis à ces élections sous la bannière des coalitions, ces trois formations politiques n’ont pas pu tirer grand profit de leur stratégie d’unir les forces lors de ces législatives.
En effet, arrivée en deuxième position, très loin derrière le Pastef à l’issue de ce premier scrutin législatif anticipé de l’histoire politique du Sénégal, la coalition Takku Wallu Sénégal formée par l’Apr et le Pds avec d’autres formations d’obédience libérale dont le Rewmi, Bokk Gis Gis et l’Union des centristes du Sénégal, n’a obtenu que 16 sièges de députés. Pour rappel, lors des dernières législatives de 2022, l’Apr qui était encore aux affaires avait plus de 60 sièges sur les 82 remportés par l’ancienne coalition au pouvoir, Benno bokk yakaar. De son coté, la coalition Wallu Sénégal formée par le Pds qui était dans l’opposition avait obtenu 24 sièges grâce à l’inter-coalition avec la coalition Yewwi askan wi.
Aujourd’hui, ces deux formations politiques se retrouvent avec moins de députés à l’Assemblée nationale. Car, sur les 16 sièges remportés par la coalition TakkuWallu Sénégal, le Pds n’a juste que deux députés alors que l’Apr se retrouve avec 8 députés seulement. S’agissant du Parti socialiste, il n’a droit qu’à un seul élu en la personne de Rokhaya Camara, investie à la deuxième place sur la liste nationale « Jamm ak Njarin » qui a gagné 7 sièges au Parlement. Ainsi de 6 députés dans la 14e Législature, le Ps passe à 1 élu dans la 15e législature.
LES ÉTUDIANTS DE L'UACZ EN COLÈRE
Trois véhicules incendiés dont celui du recteur de l’université, affrontements entre étudiants et forces de l’ordre : l’université Assane Seck de Ziguinchor a basculé hier, vendredi, dans une violence inquiétante
Trois véhicules incendiés dont celui du recteur de l’université, affrontements entre étudiants et forces de l’ordre : l’université Assane Seck de Ziguinchor a basculé hier, vendredi, dans une violence inquiétante. Les étudiants très remontés contre les autorités réclament l’achèvement des chantiers dans cette université. Une grève illimitée décrétée, Ils disent tirer pour une dernière fois la sonnette d’alerte pour dire niet à la situation qui gangrène l’Université depuis belle lurette.
Il faut remonter très loin pour assister à un tel niveau de violence hier, vendredi, à l’université Assane Seck de Ziguinchor. Trois véhicules de l’administration incendiés dont celui du recteur de l’Université, les étudiants ont déversé toute leur colère dans ce temple du savoir. Pendant des heures, les étudiants se sont frottés aux forces de l’ordre par des jets de pierres pour répondre aux jets de grenades lacrymogènes. Quelques blessés ont été recensés et la tension était vive dans cette université où les étudiants languis de la longue attente des travaux réclament l’achèvement des chantiers de l’université. Khadim Diène, le coordonnateur des étudiants de l’université, liste un chapelet de doléances « Nous fustigeons la situation dans laquelle vivent les étudiants ….
Sur le volet social, L’université Assane Seck est la seule université avec un seul restaurant fonctionnel, avec un seul repreneur, chose que nous déplorons. Ajoutez à cela un pavillon qui devrait être livré depuis 2022 mais toujours rien. On attend la livraison des équipements. On court toujours derrière le ministère … », peste le responsable des étudiants qui évoque les fameux chantiers PGF qui datent de 2014. « Dix ans de combats, nous peinons à recevoir ces chantier alors que nous avons des problèmes de salles de cours … », martèle l’étudiant qui parle de ras- le bol. « Nous avons atteint la ligne rouge qui nous pousse à exprimer notre colère. C’est difficile de courir derrière les autorités, de négocier. Depuis le mois de février dernier, on négocie sur la situation pour trouver des solutions mais il arrive un moment où il faut dire non», s’exclame-t-il. Il faut dire que le système universitaire a été complètement paralysé dans cette université qui était plongée dans la violence par des étudiants qui ont soulevé une panoplie de difficultés sur le plan pédagogique et social. Le manque de salles, une pénurie de matériels comme vidéo projecteurs, de tables, de chaises, un réseau de connexion instable, la non délivrance des certificats d’inscription.
Sur le volet social, le manque de logements avec seulement 10% des étudiants logés dans le campus social reste une préoccupation majeure de ces étudiants qui n’ont pas manqué d’évoquer l’état inquiétant du pavillon E qui, d’après les autorités étatiques, n’est plus habitable .La tension s’est calmée en début d’après-midi mais les étudiants qui se disent déterminés à se faire entendre menacent de passer à la vitesse supérieure. En attendant, les forces de l’ordre sont sur le qui-vive.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE WEEK-END
Sud Quotidien, Le Soleil, Libération, La Tribune Sport, Le Verdict News, L'Observateur, Le Quotidien, EnQuête, L'As
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par Thierno M. Sow
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SÉNÉGAL - UNION EUROPÉENNE, LA PÊCHE DE LA DISCORDE
400 mille tonnes de poissons contre une aumône de 1,7 million d'euros. Pendant ce temps, la ménagère sénégalaise doit débourser 15€ pour un simple kilo de Thiof. Des licences et Accords de Pillages Économiques (APE)
Les accords de pêche ont pris fin dimanche 17 novembre, jour d'une victoire éclatante de Pastef et d’Ousmane Sonko aux législatives. Selon l'ambassadeur de l'UE à Dakar Jean Marc Pisani, l'Europe nous gratifie d'une pitance, qui ne vaut pas un maravédis, de 1,7 million d'euros pour extraire 400 mille tonnes de poissons par an aux larges de nos côtes. Celà revient à 4€ (-3000 FCFA) la tonne, sans distinction de l'emprise qualitative sur les ressources halieutiques.
Or, pour un seul repas, la ménagère doit débourser 15€ le kilo d'un poisson tel que le Mérou (Thiof). Il est temps de nommer ces pratiques de braconnage frelaté de juridisme pour ce quelles sont, c'est-à-dire, des licences et Accords de Pillages Économiques (APE).
Rappelez-vous de cet extrait [2] d'anthologie du film "Guelwar" (1992), réalisé par le génie Ousmane Sembène, dans lequel le pétulant acteur Thierno Ndiaye "Doss" y dresse un portrait au vitriol de la mendicité d'État et de l'incurie des politiciens d'alors.
Pour votre gouverne, non seulement la pêche peut rapporter au Sénégal plus que le pétrole (-1,8 milliard de dollars USD), mais rien que la contribution de la diaspora y représente +11% du PIB, soit deux milliards de dollars USD par an. Plus globalement, la diaspora rapporte le triple de l'Aide Publique au Développement (APD) - 223.7 milliards en 2023, avec une projection de 777 milliards de dollars en 2024, soit une augmentation annuelle de +5% par rapport à 2023 (669 milliards - Banque Mondiale).
Par conséquent, il faut, réviser tous les accords mais surtout, opérer une catharsis (i) et exécuter des mesures conservatoires avec effet immédiat (ii), ainsi que des pénalités rétroactives (iii) sur l'ensemble du préjudice irréversible ! S'ils ne sont pas contents, ils n'ont qu'à aller voir ailleurs. Comme le disent nos parents Lébou : "Kamassi Méré; Maa Ngagn".
L'avocat dénonce une instrumentalisation de la justice contre son client, interpellé vendredi matin. Le crime de ce dernier ? Avoir rappelé les contradictions de Sonko. "La seule charge retenue contre lui est d'avoir insulté les électeurs de Pastef"
Me Amadou Sall n'y est pas allé par quatre chemins pour qualifier la garde à vue de Moustapha Diakhaté à la division de la cybercriminalité. "C'est une prise d'otage avec demande de rançon, et la rançon, c'est de l'obliger à fermer sa bouche", a déclaré l'avocat vendredi, à la sortie des locaux de la police.
Selon Me Sall, son client a été entendu depuis 11h du matin sur son analyse des résultats des élections législatives, notamment ses critiques envers Ousmane Sonko. Moustapha Diakhaté avait pointé du doigt ce qu'il qualifiait "d'arnaque", évoquant les revirements du Premier ministre sur plusieurs affaires.
L'avocat révèle que son client s'est dit convaincu que "c'est Ousmane Sonko en personne qui a actionné une police d'opinion pour porter atteinte à sa liberté". Une situation que Me Sall juge "inacceptable dans un pays comme le Sénégal", rappelant que "le Sénégal est un pays de liberté, de tolérance et de confrontation démocratique des idées".
La programmation de cette garde à vue un vendredi n'est pas anodine selon l'avocat, qui y voit une manœuvre pour faire taire son client pendant tout le week-end. "Quand on le garde à vue le vendredi, c'est pour le garder jusqu'à dimanche pour qu'il ne commente pas ces élections", affirme-t-il.
Me Sall a également souligné que Moustapha Diakhaté, qui se définit comme un "orfèvre de la citoyenneté", était préparé à cette éventualité. "Il a dit à sa famille, à son épouse, à ses enfants qu'il se peut qu'il ne revienne pas", a rapporté l'avocat, concluant que la seule charge retenue serait d'avoir "insulté les électeurs de Pastef ", ce qu'il conteste formellement.
Marraine du Dak’art 2024, Germaine Anta Gaye reconstitue l’art de vivre à la saint-louisienne à travers un univers familial qui ne laisse personne indifférent. Dans cette entrevue, celle qui est théoricienne et praticienne de l'art, explique son art
Un certain art de vivre peut-être attribué à Saint-Louis, première capitale du Sénégal, ville des Signares, ville du savoir et ville de culture. Germaine Anta Gaye, native de la ville se fait la porte-mémoire de cet art de vivre qu’elle a traduit dans cette exposition dans le cadre de la 15è édition de la Biennale de l’art africain contemporains de Dakar. Des installations en forme de rétrospective des différentes œuvres créées par cette artiste qui a rencontré pratiquement tous les présidents de la République du Sénégal pour son travail. Son installation à l’ancien palais de justice de Dakar ne laisse personne indifférent. Elle évoque dans cette entrevue son parcours, ses débuts et surtout son installation.
C’est un vrai cadre familial avec son salon bien orné - d’une myriade d’objets, ses chambres, ses couloirs et son jardin que Germaine Anta Gaye offre au visiteur à travers son installation, à l’ancien palais de justice de Dakar. La principale à attraction de cet univers familial reconstitué dans l’enceinte du palais de justice rappelle à bien des égards une certaine élégance des femmes saint-louisienne. À l’intérieur du salon, on trouve par exemple une machine à coudre à pédale ou encore à un casque colonial sur un porte-manteau… Ce magnifique salon qui ne laisse personne indifférent
Marraine de la 15e édition du Dak’art, Germaine Anta Gaye explore dans son installation une diversité de technique de peinture sous-verre ainsi que de cadrages (verre et bois). Artiste libre, détaché des techniques académique, elle est devenue une grande artiste alors qu’en vérité, était plutôt préparée à transmettre qu’à pratiquer l’art.
Formée pour être éducatrice en arts, Germaine Anta Gaye, l’air de dire que l’art est trop sérieux pour être laissé aux seules mains des artistes, a très vite fait de mettre la main à la pâte, pour ne pas dire mettre la main dans le pot de peinture.
Passion en bandoulière, elle s’est emparée elle-même du pinceau et a commencé la peinture depuis de longues années. Elle avait raison parce qu’elle a eu toute sa place dans le secteur artistique sénégalais et africain. La Saint-Louisienne a connu une carrière fulgurante et inspirante en tant qu’artiste cumulativement à sa vocation d’enseignante. Celle qui est attachée à sa ville natale de Saint-Louis et voyage partout dans le monde avec l’âme de Saint-Louis dans ses valises, s’est illustrée de fort belle manière dans la peinture sous-verre même si elle est dans une certaine mesure éclectique en tant que peintre. La 15è édition de l’art africain contemporain de Dakar fait bien d’honorer de son vivant.
Enseignante en arts de formation, elle est ainsi devenue aussi artiste confirmée par passion. Ce qui fait d’elle a la fois une praticienne qu’une théoricienne de l’art. Comme enseignante, Germaine Anta Gaye a contribué à la formation de centaines d’artistes dont elle est fière de ce qu’ils sont aujourd’hui devenus. Elle a su à travers son installation capte l’attention de tout visiteur à l’ancien à palais de justice. Qui que vous soyez, d’où que vous venez et quelle que soit votre foi, Germaine a un message pour vous. Elle vous parle quels que soient votre âge et votre sexe. Sa création transcende toutes les differences possibles et imaginables.
MOUSTAPHA DIAKHATÉ ET ADAMA GAYE PLACÉS EN GARDE À VUE
Le premier est interrogé pour ses analyses sur les élections législatives, tandis que le second fait face à des accusations liées à ses déclarations sur le décès de l’ancien ministre Mamadou Moustapha Ba.
iGFM - (Dakar) Moustapha Diakhaté, convoqué ce vendredi à la Division de lutte contre la cybercriminalité, a été placé en garde à vue.
Selon son avocat, Me Amadou Sall, son audition portait sur l’analyse qu’il a faite des résultats des dernières élections législatives.
« Pour l’essentiel, Moustapha Diakhaté a déclaré que ces élections ont été marquées par ce qu’il qualifie d’arnaque, ayant conduit à une société défaillante. Il affirme ne pas comprendre qu’Ousmane Sonko ait pu dire publiquement qu’il avait simulé lorsqu’il prétendait être dans le coma », explique Me Sall.
L’avocat assure que son client n’a été interrogé que sur ce sujet et a fourni des réponses précises et claires. « Le fait de poser une question sur son opinion et de le maintenir en garde à vue, je considère cela comme une prise d’otage assortie d’une demande de rançon, visant à le contraindre à se taire », dénonce-t-il.
Par ailleurs, le journaliste Adama Gaye a également été convoqué par la police ce vendredi.
Les faits qui lui sont reprochés concernent des déclarations faites à propos du décès de Mamadou Moustapha Ba, ancien ministre des Finances. Lors d’une intervention sur Sen TV, Adama Gaye avait affirmé : « Moi, je pense que Moustapha Bâ a été tué. Qui l’a tué ? Je ne sais pas, il faut creuser. Le procureur a ouvert une enquête, mais il doit aller jusqu’au bout. Parce que si cette histoire passe, personne ne sera en sécurité dans ce pays. Si des gens ont pu faire cela à un ancien ministre des Finances, imaginez ce qu’ils peuvent faire. »
Le journaliste avait également suggéré d’enquêter sur certaines personnes proches de l’ancien régime.