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15 mai 2025
Par Kaccoor Bi - Le Temoin
INSOLENCE POLITICIENNE
Dans le registre de l’éthique et de nos comportements, ce charmant pays barbote dans une dramatique indigence intellectuelle. D’où l’urgence de revoir nos postures.
Il y a des moments où l’on a envie de chialer. Pleurer pour faire évacuer un trop plein de rage, de rancœur, déception et douleur qui sourdent. Des incompréhensions qui plombent un pays où l’on a tendance à occulter les vrais problèmes existentiels pour des banalités. Il faut que l’on s’auto flagelle. Oser se regarder dans le blanc des yeux et se dire crûment certaines vérités mêmes si elles peuvent être cruelles ou heurter des sensibilités. Dans le registre de l’éthique et de nos comportements, ce charmant pays barbote dans une dramatique indigence intellectuelle. D’où l’urgence de revoir nos postures.
Du magistère de Senghor à Diomaye, c’est tomber de Charybde en Scylla. Le Sénégal a obtenu son indépendance avec des hommes racés et d’une harmonieuse élégance intellectuelle. Avec bien sûr le combat de femmes dynamiques. Les féministes n’avaient pas encore voix au chapitre. Il a fallu attendre les années 70 pour que leurs voix soient audibles. Elles ne réclamaient pas une pleine égalité de genre en droit et en pratique. Elles n’étaient non plus aussi agitées que celles qui se réclament aujourd’hui radicales, la réflexion intellectuelle dynamique en moins.
Sous le magistère de nos deux premiers présidents, la parole n’était pas distribuée à tout le monde et ceux qui parlaient émettaient des idées éblouissantes. Quant à ceux qui s’autorisaient à dire des stupidités- et que l’on tolérait- ils étaient considérés comme des schizophrènes. Une certaine génération se souvient d’un homme fort agité qui s’accrochait aux grilles du Palais présidentiel de l’alors avenue Roume, devenue Léopold Sédar Senghor, débitant des insanités sur le locataire. L’aliéné et ses semblables, reconnus comme tels, pouvaient tout se permettre, racontant même les coucheries de célébrités. Ces détraqués que personne ne prenait au sérieux étaient scrutés comme tels.
Avec l’arrivée du libéral Wade au pouvoir, tout n’était pas permis, même si des gens, qui ne devraient point parler, l’ouvraient gaillardement avec la libéralisation des médias. C’est avec le successeur de Père Wade que tout se dérégla et ce n’est pas près d’arrêter. Des idiots se voient ouvrir les micros et les plateaux de nos télévisions locales où ils sont hissés au rang de stars. Tout leur est permis et autorisé au prétexte d’une liberté d’expression. L’hérésie, c’est de voir des hommes politiques leur disputer l’impertinence et le mépris. De ces personnes, et beaucoup d’entre elles qui se réclament de la classe politique, aucune ne peut prétendre à une pertinence lors de leur prise de parole, laquelle nous paraît souvent nocive pour la paix sociale. Malheureusement, ainsi va le Sénégal avec des personnes irresponsables qui confondent liberté d’expression et insolence. Il appartient à l’Autorité de mettre fin à ces abus et à la pagaille qui tendent à être érigés en règle absolue.
par Madieye Mbodj
UN CYCLE POLITIQUE SE CLÔT, UN NOUVEAU PARADIGME ÉMERGE
Le verdict est net, incontestable et incontesté. Les élections territoriales à venir constitueront le troisième jalon pour envoyer à la retraite les caciques et autres professionnels de la politique politicienne qui polluent la scène depuis trop longtemps
17 novembre 2024, jalon de confirmation de la victoire historique du 24 mars qui marque d’un sceau indélébile la trajectoire de la révolution démocratique, sociale, citoyenne et populaire en cours pour un changement de cap décisif au Sénégal et en Afrique. Les élections territoriales à venir constitueront le 3ème jalon pour envoyer à la retraite politique les caciques et autres professionnels de la politique politicienne qui polluent la scène depuis trop longtemps. Ainsi se confirmera la clôture d’un ancien cycle politique et l’ouverture d’un nouveau paradigme, marqué par l’offre politique d’une nouvelle génération de patriotes révolutionnaires panafricanistes, incarnés par la figure d’Ousmane Sonko, président du parti Pastef-Les Patriotes.
Il ne croyait pas si bien dire cet aboyeur tête de liste d’une des coalitions du système déchu : « dimanche 17 novembre, ce sera la victoire de la vérité sur le mensonge, la victoire du travail sur la manipulation », suivez mon regard te nakBañ- bañ bëgg ! Le verdict est net, incontestable et incontesté, à tel point que tous ont été contraints de reconnaitre leur défaite et de féliciter le vainqueur, rabattant le caquet à leurs divers porte-voix, porte-plume et autres relais prétentieux. Tous, y compris en désespoir de cause certes, le président sortant, nouvel adepte des campagnes électorales via whatsapp, par peur probablement, lui et ses compères, de remettre les pieds à Numbelaan et de devoir passer sous les fourches caudines de l’incontournable reddition des comptes, impératif incontournable dans tout Etat de droit digne de ce nom.
La liste Pastef, conduite de main de maitre par Ousmane Sonko, un jeune prétendument ‘’inexpérimenté’’ mais qui s’est révélé comme un géant politique de la génération des leaders panafricanistes contemporains, a battu à plate couture les coalitions du système néocolonial, toutes versions confondues, obtenant de haute lutte une majorité homogène, qualifiée, sécurisée et écrasante, de l’ordre de quelque 130 députés sur les 165 de l’Assemblée, soit 40 sur les 46 départements du Sénégal, 7 sur les 8 circonscriptions électorales de la diaspora, et 30 députés sur les 53 de la liste nationale proportionnelle, selon les résultats globaux provisoires tirés du dépouillement des votes effectué par les Commissions départementales de recensement.
Pour tenter de dévaloriser l’éclatante victoire du 17 novembre, certains esprits chagrins et mauvais perdants, veulent établir une fausse comparaison avec le taux de participation de 61,3% à la présidentielle de mars 2024, ce qui n’a de toute évidence aucune once de pertinence. En effet, le taux de participation de plus de 49% au présent scrutin, dépasse sans conteste celui de 46,6% des dernières législatives de juillet 2022- même si l’on doit ambitionner de viser une participation plus massive lors de prochains scrutins.
Que dire à présent de l’inter-coalition de l’opposition ? Cette formule qui a fait mouche en 2022, a manifestement fait flop en 2024. Et comme nous l’enseigne le vieux Karl Marx, les grands évènements historiques ne se reproduisent jamais à l’identique entre la première et la seconde fois, sauf à verser dans la caricature ! D’autant qu’ici en l’occurrence, entre 2022 et 2024, ni le contexte, ni les enjeux, ni le leadership ne sauraient se suffire d’une quelconque entreprise de ‘’copier-coller’’.
Des faussaires en tous genres, ces Tartarins de la politique politicienne et leurs thuriféraires, ont prétendu s’ériger en champions défenseurs du peuple sénégalais qui, à leurs yeux, n’aurait rien compris en votant Diomaye-Sonko le 24 mars 2024 ! Malheureusement pour eux, le 17 novembre, ce même peuple a persisté, récidivé et confirmé ! Admirable peuple africain du Sénégal, peuple patient certes mais conscient et cohérent dans la prise en mains de son propre destin à chaque tournant déterminant de son histoire.
En réalité, nos compatriotes n’ont eu droit qu’à une seule vraie campagne, celle de la liste Pastef conduite par Ousmane Sonko : déroulement, tambour battant, d’un programme explicitant, le long de sa caravane à travers les 8 pôles régionaux de développement du territoire national, le nouveau référentiel de transformation systémique « Sénégal Vision 2050 », soutenu par une mobilisation populaire sans précédent. Et fait notable à souligner, cette mobilisation a été réussie sans utilisation pernicieuse des moyens de l’Etat, pratique jusqu’ici largement prédominante dans nos mœurs électorales. Il a suffi, au contraire, de miser avant tout sur l’engagement citoyen des jeunes, des femmes, des ainé-e-s, des masses populaires des villes comme des campagnes, dans le pays comme dans la diaspora, à travers une pratique innovante de l’-auro-financement militant. « Je préfère l’engagement de ma jeunesse aux milliards de l’étranger », a pu déclarer, fort justement pour une fois, l’ancien président Abdoulaye Wade.
De l’avis général, le scrutin du 17 novembre s’est globalement déroulé de façon exemplaire, malgré pourtant son caractère anticipé, avec des délais substantiellement réduits et un nombre pléthorique de listes en compétition. Rendons donc hommage à l’organisateur principal qu’est la DGE, aux forces de défense et de sécurité pour leur présence dissuasive, au service public de la RTS qui a assuré avec professionnalisme et équité la couverture de la campagne des 41 listes en compétition et, par-dessus tout, à la maturité, à la conscience ainsi qu’à l‘esprit de cohérence de nos compatriotes, de nos concitoyen-ne-s de l’intérieur comme de la diaspora, et particulièrement au dévouement des militants et militantes Pastef, de la base au sommet, sans oublier le précieux rôle de veille et d’accompagnement des organisations de la société civile : autant de facteurs fort illustratifs de notre marche en avant dans la lutte pour la construction continue d’un système républicain et démocratique fiable et crédible.
L’horizon se dégage pour une prise en charge encore plus vigoureuse et plus efficace des travaux pharaoniques de la rupture en marche, avec en bandoulière la Vision Sénégal 2050 faisant cap sur l’impératif de la souveraineté nationale et populaire autour des chantiers prioritaires aux divers plans institutionnel, politique, économique, financier, social, culturel et environnemental. La fixation imminente du prix au producteur d’arachide pour la campagne de commercialisation 2024-2025, la prochaine loi de finances au titre de l’année 2025 et plus globalement le mandat en cours du Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, donneront à coup sûr une idée de la volonté concrète du nouveau pouvoir de prendre à bras le corps, avec l’implication et l’engagement de tous les acteurs concernés, les grandes batailles de l‘emploi, du pouvoir d’achat, de l’eau, de l‘électricité, de l’éducation et d la formation, de la santé, en un mot, de nos politiques publiques de développement endogène au service de notre peuple. En même temps, pour en finir avec le système présidentialiste néocolonial de soumission volontaire, d’autocratie et de prédation, en vigueur dans notre pays plus précisément depuis la Constitution senghorienne du 7 mars 1963, la promotion en actes, à la faveur de la 15ème législature, d’une vraie Assemblée nationale de rupture animée par d’authentiques députés du peuple, et la capacité à donner corps à l’indispensable révolution culturelle pour le changement effectif des mentalités et des comportements, donnant ainsi tout son sens et toute sa portée à notre credo Jub-Jubal-Jubbanti, constituent aussi, assurément, autant de leviers pour un Sénégal souverain, juste et prospère, on Sénégal d’un vivre-ensemble de dignité, dans une Afrique unie, libre et de progrès. Nos tâches restent immenses et nos responsabilités encore plus : à nous de continuer à mériter la confiance de notre peuple et l’adhésion enthousiaste de notre jeunesse ! Nous n’avons qu’une seule perspective : réussir, pour le Sénégal et pour l’Afrique. Mettons pleinement à profit l’opportunité de la préparation et de la tenue du 1er congrès de Pastef-Les Patriotes pour reprendre en mains, mettre à jour et renforcer nos tâches de solidarité de lutte panafricaniste et internationaliste, nos tâches d’implantation, d’organisation, de formation, d’animation politique, d’élévation de notre unité à un niveau supérieur, de communication diversifiée et d’anticipation, communication de la vérité des faits dans la vigilance accrue à l’endroit de tous les ennemis de classe, de l’intérieur comme de l’extérieur, dressés contre la rupture et la transformation systémique en cours.
Madieye Mbodj est vice-président de Pastef, chargé de la vie politique nationale.
L’OFFICIALISATION DE LA VICTOIRE DE PASTEF AU MENU DES QUOTIDIENS
Les parutions de ce vendredi annoncent l’officialisation de la victoire de Pastef aux élections législatives anticipées du 17 novembre par la Commission nationale de recensement des votes
Dakar, 22 nov (APS) – L’officialisation de la victoire de Pastef aux élections législatives anticipées du 17 novembre par la Commission nationale de recensement des votes est largement commentée par les quotidiens reçus, vendredi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
‘’Les Patriotes, puissance 130’’, titre Le Soleil. ‘’Les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024 ont consacré la domination du Pastef, dirigé par Ousmane Sonko, qui a remporté 130 des 165 sièges de l’Assemblée nationale. Les résultats provisoires de ces joutes ont été rendus publics, hier, par la Commission nationale de recensement des votes dirigée par le magistrat Abdoulaye Bâ, président de la Cour d’appel de Dakar’’, écrit le journal.
La coalition Takku-Wallu décroche 16 sièges, Jamm ak Njérign 7, Samm sa Kaddu, 3, Andu Nawlé, 2 ; huit listes bénéficient d’un siège grâce au système du ‘’plus fort reste’’.
Avec 54, 97% des suffrages, Sonko rafle 130 des 165 sièges de députés, note Vox Populi, précisant que 29 députés sont élus sur la liste nationale, 101 sont issus des 40 départements de l’intérieur et de 7 circonscriptions de l’extérieur.
Les Echos présente ‘’une Assemblée de fortes têtes’’ avec l’élection de Tasfir Thioye (Sopi), Cheikh Oumar Ann (Jamm ak Njérign), Tahirou Sarr (Les Nationalistes), Thierno Alasane Sall (Sénégal Késé)
L’Info y va entre ‘’espoirs’’ et ‘’craintes’’. ‘’(…) Une Assemblée nationale qui en plus de cet écart énorme entre le nombre de députés du pouvoir et de l’opposition, est marquée par le contraste saisissant entre les profils de l’essentiel des députés de l’opposition, des +dinosaures+ de la scène politique, et ceux des députés du pouvoir, en majorité des +novices+’’, note le journal.
‘’Par ailleurs, souligne la publication, la composition de l’Assemblée nationale, les ambitions législatives du régime et les rapports exécrables entre les deux camps risquent fortement de briser le rêve d’une législature de rupture, avec la perpétuation des pratiques qui ont fait détester les législatures précédentes. Sans compter que beaucoup de ténors de l’ancien régime devenus députés pourront être rattrapés par la reddition des comptes, conduisant à un record de levée d’immunité parlementaire’’.
‘’La razzia de Pastef confirmée !’’, s’exclame à la Une Le Témoin, soulignant qu’avec ces résultats, ‘’Pastef-les Patriotes se trouve désormais dans une position de force pour orienter le cap politique et institutionnel du Sénégal. Cette victoire met en lumière une recomposition majeure du paysage politique national, marquée par l’effondrement des anciens partis dominants’’.
Pour Le Quotidien, ‘’un monde s’effondre’’. ‘’Est-ce un nouveau monde politique qui s’ouvre ? Depuis Me Abdoulaye Wade, le démantèlement des blocs idéologiques a été savamment entrepris pour déconstruire le pouvoir socialiste. Même si Macky Sall est venu simplement faire la messe de cette classification politique, en enrôlant les Libéraux, les Gauchistes, les Verts dans le grand ensemble de Beno bokk yaakaar dès le second tour de la Présidentielle de 2012’’, écrit le journal.
‘’Depuis mars 2024, il y a une nouvelle page politique qui s’écrit au Sénégal: l’élection de Bassirou Diomaye Faye à la Présidence, suivie de la victoire éclatante de Pastef aux Législatives, est un roman pour Ousmane Sonko. Qui a gagné le droit de décider de son destin dans 5 ans, après avoir coloré tout le pays en vert ce dimanche. De Dakar à Ziguinchor, en passant par Kédougou et Fatick, il y a une +Pastéfisation+ du pays, qui a ébranlé plusieurs cadres et leaders politiques’’, souligne la publication.
LE MAROC OUVRE LA BAL
La saison 5 de la Basketball Africa League (BAL) va démarrer au Maroc. Elle se jouera aussi à Dakar, Kigali et Pretoria qui va accueillir les finales au mois de juin. La révélation a été faite par le président Amadou Gallo Fall lors d’une vidéo conférence
La saison 5 de la Basketball Africa League (BAL) va démarrer au Maroc. Elle se jouera aussi à Dakar, Kigali et Pretoria qui va accueillir les finales au mois de juin. La révélation a été faite par le président Amadou Gallo Fall lors d’une vidéo conférence.
«Le Maroc a toujours été une priorité pour nous. Nous avions eu une participation de l’AS Salé durant les deux premières éditions de la BAL. En 2020, nous avions prévu de jouer au Maroc mais le Covid19 a changé nos plans et nous a contraint à repousser l’échéance. C’est un grand pays avec une forte culture du sport. Évidemment, il y a les infrastructures sportives et une ligue de basket connue. Le FUS de Rabat a pris part à la Saison 4 et va enchaîner une 2e participation de suite en 2025. (Ndlr : Le club marocain s’était arrêté en quart de finale pour sa 1ère participation). L’objectif est d’étendre le rayon et de voir plus de pays prendre part à nos compétitions. En plus, le Maroc est facile d’accès et il a une compagnie aérienne qui dessert presque partout. Donc, il y aura moins de difficultés pour faire déplacer les équipes. On compte sur le soutien des pouvoirs publics et privés marocains.
En tout cas, nous sommes très enthousiastes de se produire à Rabat pour la première fois en saison régulière. (Ndlr : Rabat avait accueilli les Combines de la BAL en janvier 2024). Le retour est positif pour cette compétition. Ce momentum est créé par l’incroyable activité en dehors et sur le terrain ».
UNE PAUSE PUIS UN RETOUR EN ÉGYPTE
« C’est un bilan globalement positif. Nous avons réussi à avoir des compétitions qui se sont déroulées sans aucune interruption au Hassan Moustafa Indoor Sports Complex. C’est une infrastructure moderne qui offre toutes les commodités sur le plan organisationnel. Nous avons juste voulu faire une pause et voir un autre marché. C’est clair qu’on reviendra en Égypte dans le futur. La NBA a ouvert un bureau en Égypte au Caire en 2023. Et le vice-président de la fédération Mohamed Abdel-Motaleb Soliman a été nommé directeur de NBA Égypte ».
TRES BONNE EXPÉRIENCE A PRETORIA
« Nous avons eu une très bonne expérience à Pretoria lors de la Conférence Kalahari en mars dernier. La SunBet Arena est une belle infrastructure. Il y avait une forte ambiance avec un public chaleureux qui venait à chaque match. Nous connaissons l’Afrique du Sud. Beaucoup de nos initiatives ont débuté dans ce pays. Je peux citer les trois matchs de NBA Africa Game à guichets fermés, sans oublier le Basketball Without Borders. Le siège de la NBA Africa se trouve en Afrique du Sud où il y a un engouement pour le basketball. C’est une grand pays sur le plan économique. Nous pourrons compter sur les ressources et une infrastructure que nous maitrisons déjà ».
COUVRIR TOUT LE CONTINENT
« L’objectif est de couvrir tout le continent du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest. Nous sommes sur le Sud avec l’organisation des Finales 2025 à Pretoria. L’Angola est un grand pays et on ne se le cache pas. Nous étions là-bas dans le cadre de nos initiatives d’engagement sur le continent. Deputy Commissioner et Directeur exploitation de la NBA, mark Tatum était au Kenya au mois d’octobre. Nous avons ouvert un bureau à Nairobi et nous avons rencontré le président de la République William Ruto. J’étais en Angola la semaine dernière avec Clare Akamanzi (présidente de la NBA Africa) pour rencontrer le président João Lourenço. C’était pour nous de rendre hommage à ce grand pays qui a dominé le basketball masculin africain avec 11 titres. En plus, il y a Petro de Luanda qui est le champion BAL 2024. C’est la première équipe de l’Afrique subsaharienne a gagné ce titre. Petro a même pris part à la FIBA Intercontinental Cup à Singapour. Ils ont manifesté le désir d’organiser dans le futur et c’est un pays où nous aurions aimé aller. Pour le moment, aucune décision n’a été finalisée ».
RETOUR à KIGALI EN 2026
« En 2026, nous devons retourner à Kigali pour les Finales. Maintenant, c’est une opportunité de voir où organiser. Je pense qu’il y a de l’intérêt des pays mais il faudra qu’ils remplissent certaines conditions. Nous sommes ouverts à toutes les possibilités et opportunités ». DAKAR EN 2027 ? « Il n’y a pas de blocage pour l’organisation des Finales à Dakar. D’abord, il faut que l’opportunité existe et ça pourrait être le cas en 2027. Tout dépendra des conditions et des différentes volontés. Nous ne sommes pas figés dans notre approche. L’essentiel, c’est d’avoir les éléments fondamentaux, c’est-à-dire avoir les bonnes infrastructures, de l’engouement et le soutien des pouvoirs publics et privés. Dakar est pour nous une référence au regard de l’engagement du public et de la qualité de Dakar Arena. Mais ça peine en termes de soutien parce qu’au bout du compte nous devons traduire l’engouement et la volonté populaire ça doit se manifester dans les relations qu’on devait établir avec les compagnies privées. Il y a de gros annonceurs et nous offrons un produit attrayant qui parle à la jeunesse et une large couche de la population. Nous continuons le travail entamé. Sur le plan sportif, nous sommes satisfaits de ce que nous voyons à Dakar, mais il y a d’autres critères et il faut surtout pérenniser ces efforts. Nous tapons à toutes les portes et nous espérons que le déclic arrivera sur le plan du sponsoring et du soutien de l’État. C’est un évènement qui attire du monde, fait marcher l’économie et le tourisme. Directement, nous investissons sur le produit et nous croyons que le soutien viendra ».
FAIRE DE CETTE LIGUE UNE LOCOMOTIVE ÉCONOMIQUE
« Je suis très entouré. Nous avons de grosses ambitions et le chantier est difficile, mais nous avons une équipe très capable et motivée. Je ne suis pas le seul à tout faire. Nous voulons faire de cette ligue une locomotive économique qui va générer des emplois, inspirer les communautés surtout les jeunes, activer différentes industries autour du basketball. Je suis motivé par les indices que nous voyons en quatre ans. A l’aube de notre cinquième saison, nous sommes plus motivés que jamais. Mais c’est très tôt de dire que je suis satisfait, nous visons haut. Nous sommes reconnaissants et appréciatifs du soutien des médias, du public, des équipes et es joueurs qui participent à créer ce produit que nous voulons montrer comme une vitrine et un exemple pour le monde entier ».
LA COMPOSITION JAZZY D’UNE EPOQUE
Le film documentaire « Amoonafi » (1H 54) de Bara Diokhané, qui a troqué sa robe d’avocat à celle de réalisateur documentariste, est quelque peu trompeur dans son titre qui laisse à penser qu’il s’agit bel et bien de l’adaptation d’un conte.
Le film documentaire « Amoonafi » (1H 54) de Bara Diokhané, qui a troqué sa robe d’avocat à celle de réalisateur documentariste, est quelque peu trompeur dans son titre qui laisse à penser qu’il s’agit bel et bien de l’adaptation d’un conte. Que nenni ! A moins que par glissement, on pense à l’histoire d’une génération. Là aussi toute histoire n’est pas conte.
«Amoonafi » est plus un documentaire choral dans lequel chaque témoin apporte sa note, éclaire l’époque des années 1970, 80 et 90 avec l’effervescence de jeunes artistes et de jeunes avocats fréquentant le monde des arts, se croisant dans les mêmes cafés du centre-ville dakarois. Bara Diokhané s’impose comme le métronome de tout ce qui se dit sans que le film ne bascule véritablement dans le documentaire portrait. Dans ce que nous laisse voir le film, Bara Diokhané y joue un triple rôle : celui de réalisateur moins brouillon que dans ces précédentes réalisations dominées par une recherche formelle, et même expérimentale (voir, « Si les arbres pouvaient parler » ; « Hommage à Randy Weston » documentaire d’urgence dans le processus de fabrication).
« Amoonafi » emprunte au jazz sa partition musicale avec pour « scat » le regretté Billy Congoma et sa voix aux accents goréens et qui est le premier à faire monter Djibril Diop sur les planches. Il était le maître de l’Assico, musique festive, basée sur le chant, la danse et les percussions qu’il a sorti du ghetto avec l’équipe de foot Sandial. Billy et son fidèle instrument ont fait leur apparition dans « Hyènes » de Djibril Diop Mambety. Une sorte de retour à l’ascenseur.
Dans cette partition filmique le réalisateur Bara Diokhané s’installe en homme-grille servant de repère aux autres intervenant-chorus qui apportent une séquence dans ce qui nous est donné à voir et à entendre.
Ils stimulent le récit. L’architecte cinéaste Nicholas Sawalo Cissé et son épouse Bineta fournissent une certaine liberté à la trame harmonique du récit. Le réalisateur Ben Diogaye Beye qui, à l’époque, faisait partie des cinéastes émergents de la fin des années 70 début 80. Aujourd’hui, les pieds dans le troisième âge, il apporte une bonne dose de sagesse à l’amertume qui le ravageait quand on l’a dépossédé de son projet de film « Thiaroye Terre Rouge » et dont le manuscrit du scénario coécrit avec Boubacar Boris Diop vient d’être publié par la maison d’édition L’Harmattan sous le titre « Thiaroye 44 Scenario Inédit ». L’incontournable Issa Samb Jo Ouakam, haut en couleur se laisse aller dans ses improvisations gestuelles et sa verve volontairement hermétique. A cheval entre l’art musical et le juridique, Youssou Ndour, l’une des figures de proue de la musique sénégalaise fait la navette entre les intervenants.
Amoonafi est aussi un film dual qui tisse des passerelles entre les différentes parties celles où apparaissent les robes noires, qui retracent la lutte des jeunes avocats de ces années d’effervescence dont certains sont devenus des collectionneurs d’art. Maître Doudou Ndoye juriste émérite, Maître Leity Ndiaye entre autres. Et une autre partie soulignant la marche des arts visuels et musicaux avec ses têtes d’affiche : Mor Faye, Youssou Ndour, Zulu Mbaye plasticien et compagnie vite rejoint par Baba Wane ancien ministre de la Culture.
« Amoonafi » est un documentaire qui décloisonne les arts, combinant archives coupures de presse, musiciens, cinéastes, artistes plasticiens, muséologue, collectionneur, galeristes, textes poétiques, le tout retraçant une époque sous forme de Jam session que referme l’immémorable Doudou Ndiaye Rose, tambourinaire d’exception. Un film marquant.
PLUS DE 150 ENFANTS SUIVIS A L’HOPITAL REGIONAL
Le nombre d’enfants atteints de l’infection du Vih est très inquiétant à Kolda. Rien que pour l’hôpital régional, 150 à 160 enfants sont suivis pour le Vih, selon le pédiatre, Dr Djiby Seck.
Le nombre d’enfants atteints de l’infection du Vih est très inquiétant à Kolda. Rien que pour l’hôpital régional, 150 à 160 enfants sont suivis pour le Vih, selon le pédiatre, Dr Djiby Seck. Des données livrées lors de la tournée organisée, mercredi 20 novembre à Kolda, par le Conseil national de lutte contre le Sida (Cnls), en collaboration avec l’Association des journalistes en santé et développement.
L a prise en charge des enfants vivant avec le Vih est très avancée dans la localité de Kolda. Le protocole de soin mis en place par le Conseil national du Sida permet à ces enfants de vivre plus longtemps avec la maladie mais aussi d’avoir une vie semblable à celle de ceux qui sont normaux. Cependant, dans cette quête de bien-être et de santé, les médecins se trouvent confrontés à des ruptures de médicaments ou encore à un diagnostic tardif.
FOULADOU : LA MAJORITE DES ENFANTS VIVANT AVEC LE VIH SONT ISSUS DE MERES PORTEUSES DU VIRUS
Pour Dr Djiby Seck, pédiatre, la prise en charge au sein de l’hôpital est faite en collaboration avec le service social, du fait que ces enfants sont suivis en consultation régulièrement. «Les enfants vivant avec le Vih sont souvent diagnostiqués positifs lors d’une consultation ou d’une hospitalisation parce qu'ils présentent des complications comme une malnutrition aiguë», a déclaré Dr Seck. Et d’ajouter : «une fois le diagnostic confirmé, ils sont hospitalisés pour la prise en charge de leurs complications. Une fois qu'ils sont stables, ils sont suivis en ambulatoire, en collaboration avec le service social, de façon régulière».
Concernant la fréquence de suivi des enfants infectés par le Vih, Dr Seck renseigne qu’il y en a qui sont suivis tous les mois, mais une fois que l'enfant est bien adapté, la fréquence est de une fois par trois mois. «Cette fréquence dépend de l'observance thérapeutique. Quand on constate qu'elle est bonne, qu’il y a un respect des rendez-vous, on peut les voir chaque trois mois» a-t-il noté. Et d’attester : «il y a d'autres cas où on voit que le suivi n'est pas très optimal. Là, on est obligé de les voir au moins une fois chaque mois, ou parfois même chaque quinze jours, pour essayer d'éduquer, de vérifier pour voir si l'observance y est, avant d'allonger les rendez-vous»
Dans le Fouladou, la majorité de ces enfants sont issus de mères qui sont porteuses du virus. «La transmission verticale est la plus fréquente. Exceptionnellement, on peut retrouver des enfants qui ont été victimes de viols ou d'abus sexuels et qui ont été infectés. Mais sur la cohorte, la majeure partie de ces enfants, c'est une transmission mère-enfant».
LE TAUX DE DECES
Face à cette situation, le médecin a lancé un appel pour l’accouchement dans les structures de santé ainsi que la formation des prestataires afin de rompre la chaine de contamination. «Il y a des accouchements qui se font à domicile. Des femmes infectées se cachent parfois, une fois qu’elles ont découvert leur statut sérologique, mettant ainsi leur progéniture en danger. Et dans cette situation, on ne retrouve l’enfant que quand il va mal. De ce fait la prise en charge devient difficile», a-t-il soutenu. Et de poursuivre : «Kolda est une région pauvre, il y a aussi des femmes sous traitement, mais qui n’ont pas été briffées sur le traitement que l'enfant devrait prendre à la naissance. Par conséquent, l'enfant né est sous allaitement ; donc, il est exposé et cela favorise l'infection».
Aussi, le taux de décès a beaucoup évolué positivement dans la région. Toutefois, avec les protocoles mises en place, les décès se font rares. «Aujourd'hui, de moins en moins on a de décès avec la prise en charge parce que ces enfants sont très tôt hospitalisés. Nous travaillons avec d’autres spécialistes dans le cadre de leur prise en charge. Et, comme la malnutrition est très présente ici, nous avons une nutritionniste pour nous accompagner. Ce qui fait que la mortalité est moins importante».
TAUX DE SUCCES, PAR RAPPORT A LA CHARGE VIRALE
Pour Dr Seck, Kolda a un bon taux de succès concernant la charge virale indétectable. A cet effet, il a renseigné que sur 150 enfants infectés 120 à 130 ont une bonne charge virale. «Pour tous nos enfants qui sont sous traitement, il y a quelques-uns qui traînent encore le pire, qui n'arrivent pas à s'en sortir. Mais pour la grande majorité, ils ont une bonne réponse par rapport au traitement», avance le pédiatre.
LE CONIPAS PLAIDE POUR UNE MEILLEURE GOUVERNANCE DU SECTEUR DE LA PÊCHE
Le Conseil national interprofessionnel de la pêche artisanale au Sénégal (CONIPAS) a exhorté les acteurs de la pêche à se donner la main pour faire face ensemble aux défis du secteur pour une meilleure gouvernance et l’atteinte des objectifs
Le Conseil national interprofessionnel de la pêche artisanale au Sénégal (CONIPAS) a exhorté les acteurs de la pêche à se donner la main pour faire face ensemble aux défis du secteur pour une meilleure gouvernance et l’atteinte des objectifs de pêche durable.
« Le CONIPAS invite l’ensemble des acteurs de la pêche à se donner la main pour faire face ensemble aux multiples défis actuels, afin que nous parvenions à une meilleure gouvernance des pêches pour l’atteinte des objectifs de pêche durable », lit-on dans un communiqué rendu jeudi 21 novembre à l’occasion de la journée mondiale de la pêche.
Le CONIPAS a profité de la célébration de la journée mondiale de la pèche pour encourager et exprimer sa solidarité à l’endroit de l’ensemble des acteurs de la pêche artisanale du Sénégal et du monde. Il invite les autorités administratives à considérer que l’exploitation des hydrocarbures a entrainé, au niveau du secteur de la pêche, un manque à gagner considérable du fait de la diminution des possibilités de pêche avec l’installation des plateformes. Une situation qui, selon le CONIPAS, pourrait induire à des risques de conflits avec les exploitants gaziers et pétroliers et se traduire par “des risques d’insécurité quand on sait que de nombreux pêcheurs pourraient fréquenter les zones d’exploitation à la recherche d’espèces halieutiques.
LE CDEPS DEMENT TOUTE MAINLEVEE DE L’ETAT
Les comptes des entreprises de presse ne sont pas débloqués, comme annoncé par un communiqué de la Direction générale des impôts et domaines (DGID).
Les comptes des entreprises de presse ne sont pas débloqués, comme annoncé par un communiqué de la Direction générale des impôts et domaines (DGID). Le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (CDEPS) a démenti l’information dans une note publiée hier, jeudi 21 novembre 2024.
Une information relative au déblocage des comptes de plusieurs entreprises de presse, synonyme de «dégel» entre la presse et les nouvelles autorités étatique a été relayée par plusieurs médias notamment des journaux dans leur parution d’hier jeudi. Le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (CDEPS), dément et précise que la presse est toujours sous asphyxie fiscale et économique. «Beaucoup de fausses informations circulent sur le «dégel» entre la presse et le nouveau régime issu de la 3ème alternance politique au Sénégal. Aujourd’hui (hier, ndlr), jeudi 21 novembre 2024, la presse sénégalaise a vu, au contraire, sa situation empirer, particulièrement pendant tous les huit mois du magistère du Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye», déclare le CDEPS.
Dans une note d’information à usage interne, le président du CDEPS, Mamoudou Ibra Kane, dit avoir rendu compte aux entreprises de presse de sa conversation téléphonique du mercredi avec le Directeur général des Impôts et Domaines (DGID) qui l’a informé des instruction qu’il a données pour débloquer les comptes des entreprises de presse. Le président du CDEPS dit avoir demandé aux entreprises de presse de se rapprocher de leur centre fiscal pour demander une «mainlevée», base légale pour les banques pour débloquer leurs comptes bancaires. Mais, toutes les entreprises de presse n’ont pas encore obtenu ce document.
Selon le CDEPS, à ce jour, la crise profonde, que les entreprises de presse traversent depuis l’arrivée au pouvoir de Bassirou Diomaye Diakhar Faye, comprend deux volets. Le premier, «fiscal», a trait à la «non reconnaissance de l’effacement fiscal en compensation de l’absence totale d’accompagnement durant le Covid-19, le refus de moratoires sur la dette fiscale, la poursuite des impôts et procédures de saisie des équipements et des mobiliers avec blocage des comptes bancaires». Le second est «Economique » : non-paiement des créances dues par l’État et ses démembrements aux entreprises de presse, la résiliation unilatérale par l’État et ses démembrements des contrats publicitaires avec les entreprises de presse privée et le blocage de l’aide à la presse au titre de l’année 2024». «(…)
LA PRESSE SÉNÉGALAISE, UN SECTEUR SINISTRÉ AVEC DES ENTREPRISES EN SITUATION DE QUASIFAILLITE, UN DANGER POUR LA DÉMOCRATIE»
Toujours, de l’avis du CEDEPS, cette crise économique et financière a engendré un drame social pour les travailleurs des médias avec, comme corollaires, des licenciements, du chômage technique, des arriérés de salaire, des retards des cotisations sociales et l’interruption du service de la couverture maladie. Cette précarité extrême fait de la presse sénégalaise un «secteur sinistré avec des entreprises en situation de quasi-faillite, un danger pour la démocratie». Le CEDEPS rappelle que dans ce contexte, la presse sénégalaise, déjà magnifiée pour son rôle dans les trois alternances politiques au Sénégal, a malgré tout continué à assurer sa mission de service public, avec une couverture exemplaire des élections législatives anticipées.
Mieux, au soir du 17 novembre 2024, la presse a relayé les résultats du scrutin, ce qui a permis notamment d’éviter d’annihiler tout trouble post-électoral. Encore une fois, au service de la démocratie. C’est cette mission de service public que la presse veut continuer de jouer dans le cadre d’un État de droit. À ce titre, la presse sénégalaise reste en attente de la matérialisation de l’appel, le 14 août 2024, au «dialogue rénové» du président de la République.
KEEMTAAN Gi - INSOLENCE POLITICIENNE
Il y a des moments où l’on a envie de chialer. Pleurer pour faire évacuer un trop plein de rage, de rancœur, déception et douleur qui sourdent. Des incompréhensions qui plombent un pays où l’on a tendance à occulter les vrais problèmes existentiels pour des banalités. Il faut que l’on s’auto flagelle. Oser se regarder dans le blanc des yeux et se dire crûment certaines vérités mêmes si elles peuvent être cruelles ou heurter des sensibilités. Dans le registre de l’éthique et de nos comportements, ce charmant pays barbote dans une dramatique indigence intellectuelle. D’où l’urgence de revoir nos postures. Du magistère de Senghor à Diomaye, c’est tomber de Charybde en Scylla. Le Sénégal a obtenu son indépendance avec des hommes racés et d’une harmonieuse élégance intellectuelle. Avec bien sûr le combat de femmes dynamiques. Les féministes n’avaient pas encore voix au chapitre. Il a fallu attendre les années 70 pour que leurs voix soient audibles. Elles ne réclamaient pas une pleine égalité de genre en droit et en pratique. Elles n’étaient non plus aussi agitées que celles qui se réclament aujourd’hui radicales, la réflexion intellectuelle dynamique en moins. Sous le magistère de nos deux premiers présidents, la parole n’était pas distribuée à tout le monde et ceux qui parlaient émettaient des idées éblouissantes. Quant à ceux qui s’autorisaient à dire des stupidités- et que l’on tolérait- ils étaient considérés comme des schizophrènes. Une certaine génération se souvient d’un homme fort agité qui s’accrochait aux grilles du Palais présidentiel de l’alors avenue Roume, devenue Léopold Sédar Senghor, débitant des insanités sur le locataire. L’aliéné et ses semblables, reconnus comme tels, pouvaient tout se permettre, racontant même les coucheries de célébrités. Ces détraqués que personne ne prenait au sérieux étaient scrutés comme tels. Avec l’arrivée du libéral Wade au pouvoir, tout n’était pas permis, même si des gens, qui ne devraient point parler, l’ouvraient gaillardement avec la libéralisation des médias. C’est avec le successeur de Père Wade que tout se dérégla et ce n’est pas près d’arrêter. Des idiots se voient ouvrir les micros et les plateaux de nos télévisions locales où ils sont hissés au rang de stars. Tout leur est permis et autorisé au prétexte d’une liberté d’expression. L’hérésie, c’est de voir des hommes politiques leur disputer l’impertinence et le mépris. De ces personnes, et beaucoup d’entre elles qui se réclament de la classe politique, aucune ne peut prétendre à une pertinence lors de leur prise de parole, laquelle nous paraît souvent nocive pour la paix sociale. Malheureusement, ainsi va le Sénégal avec des personnes irresponsables qui confondent liberté d’expression et insolence. Il appartient à l’Autorité de mettre fin à ces abus et à la pagaille qui tendent à être érigés en règle absolue. KACCOOR BI - LE TEMOIN
AFFAIRE AEE POWER SENEGAL LA COUR SUPREME DESAVOUE L’ASER
L’Agence sénégalaise d’électrification rurale (ASER) a été désavouée par la Cour Suprême dans l’affaire de l’électrification rurale des régions de Kaffrine, St-Louis, Kédougou, Louga et Tambacounda. L’ASER avait saisi la Cour Suprême pour s’opposer à la décision de suspension du 02 octobre 2024 de l’Agence de régulation de la commande publique (ARCOP) qui avait fait suite à un recours d’AEE Power Sénégal écartée du marché de 91 milliards d’électrification rurale au profit d’AEE Power Espagne. La Cour Suprême dans une décision rendue ce 21 novembre a rejeté l’exception d’irrecevabilité de l’action soulevée par l’ASER agissant par l’Agent judiciaire de l’Etat. Elle a dans la foulée rejeté la demande de l’ASER tendant à entendre ordonner la suspension de l’exécution de la décision de l’ARCOP du 02 octobre. La juridiction supérieure a pris en compte dans sa décision l’implication de la société AEE Power Sénégal dans le dossier. De la même manière, l’Avocat général a également relevé l’existence d’un contrat tripartite entre l’ASER, AEE Power Sénégal et AEE Power EPC. Elle a alors exhorté l’Agence à donner suite aux interpellations de l’Autorité de Régulation au lieu d’initier des procédures. Au cours de l’audience, le Premier Avocat général a admis au même titre que le Juge des Référés la compétence de l’ARCOP et le caractère inadéquat, voire inopérant des dispositions légales évoquées par l’ASER. Par ailleurs, ledit juge a relevé que la banque SANTANDER a, en tout état de cause, décidé de suspendre le financement objet du marché. Cette décision maintient les choses à l’état et permet d’envisager une possible entente des trois parties pour uniquement l’intérêt des populations rurales qui sont encore dans le noir en attendant que la lumière jaillisse sur ce dossier.
ASSEMBLEE NATIONALE BIRIMA MANGARA, TAHIROU SARR, ABDOULAYE SYLLA, CHEIKH OUMAR HANN, ANTA BABACAR NGOM, ABDOU KARIM SALL… FONT LEUR ENTREE
La 15ème législature est partie pour être vraiment inédite et très relevée. La commission nationale de recensement des votes a procédé, ce jeudi 21novembre 2024, à la proclamation des résultats provisoires issus des élections législatives du 17 novembre 2024.Un exercice au cours duquel les noms des 165 députés qui siégeront à l’hémicycle de l’Assemblée nationale ont été dévoilés. Parmi ces hommes et femmes qui représenteront les sénégalais les cinq prochaines années figurent plusieurs personnalités politiques qui font leur entrée -pour la première- à la chambre parlementaire. Il s’agit, entre autres, de : Birima Mangara (ancien ministre délégué chargé du budget), Tahirou Sarr (candidat de la coalition Les Nationalistes Jël liñumoom), Abdoulaye Sylla (ancien administrateur provisoire d’Ahsethomme d’affaire), Cheikh Oumar Hann (ancien ministre de l’enseignement supérieur), Anta Babacar Ngom (Entrepreneure), Abdou Karim Sall (ancien Directeur général de l’Artp). Le profil et l’expérience de ces hommes font que la 15ème législature sera assurément d’un niveau plus relevée que la 14ème .
GRANDE MOSQUEE DE TOUBA SERIGNE MOUNTAKHA LANCE DE GRANDS TRAVAUX AUTOUR DE L’EDIFICE
La grande mosquée de Touba et ses alentours vont faire peau neuve. C’est la décision prise hier le khalife général des mourides Serigne Mountakha Mbacké. Le patriarche entouré de dignitaires mourides, parmi lesquels on peut citer son porte-parole Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre, la personne morale de Touba Ca Kanam Serigne Habibou Mbacké Falilou etc… a annoncé une série de travaux au niveau de la grande mosquée et à ses alentours . Cette décision procède de la volonté de mieux sécuriser l’édifice face aux inondations et aux conséquences liées au poids de l’âge. « Nous avons envie de consacrer toute notre vie à Serigne Touba. Dès que nous terminons un projet, nous en engagerons un autre… aussitôt. Nous avons l’obligation de rester debout. Il faut de la volonté en permanence. Et là, je m’adresse à tous mes parents et à l’ensemble des disciples de Serigne Touba. Nous avons une nouvelle ambition. C’est assez pressante comme nécessité et elle est liée à la mosquée. Je demande à tout le monde de se dresser à nouveau comme un seul homme. La mosquée doit demeurer une priorité en raison de ce qu’elle représente pour nous mais aussi eu égard à celui qui repose à côté. Nos prédécesseurs ont tout fait pour l’entretenir et l’embellir. Nous aussi, avons l’obligation de faire quelque chose. Il est impératif, avant que je ne parte les rejoindre, de nous occuper davantage de cette mosquée, surtout avec cette problématique des inondations » souligne Dakar Actu qui donne l’information. Le patriarche de d’ajouter que « Que tout le monde sache que nous avons décidé de nous occuper des alentours de l’édifice pour ensuite vérifier de fond en comble l’édifice elle-même dans son for intérieur. J’en appelle à la mobilisation. Que la mosquée soit rénovée, retapée, embellie. Nous sommes en train de réfléchir autour des voies et moyens à emprunter pour que, dare-dare, cet objectif soit atteint ». Lors du dernier hivernage, les eaux pluviales avaient créé un décor désolant autour de l’édifice.
GCO LA GESTION DU DG VILIPENDEE PAR LES TRAVAILLEURS
«Scandale dans l’achat de véhicules pour des managers », « violation grave de la procédure d’achat », « dépenses futiles (aucunement prioritaires) de 309 millions FCFA ». Ce sont là quelques griefs formulés à l’encontre du Directeur général d’Eramet Grande Côte (ex Grande Côte Opérations- GCO), Frédéric Zanklan, par le collège des délégués du personnel de l’entreprise minière. En effet, souligne le personnel d’Eramet Grande Côte (EGC), la direction leur annonçait, début 2024, que l’année en cours serait économiquement difficile. Ce qui va nécessiter l’arrêt de recrutements, de promotions et un resserrage budgétaire dans toutes les directions afin de préserver la santé financière de l’entreprise. A la suite des efforts immenses consentis par tous les travailleurs pour accompagner la direction à combler ce déficit, une production record devrait être attendue à la fin de l’année. Toutefois, le collège des délégués du personnel dit être au regret de constater que le fruit de ces sacrifices soit dépensé pour l’achat de véhicule de luxe d’un montant 309 millions F CFA. « Une belle manière de narguer ces pauvres ouvriers, ingénieurs et cadres assimilés », fait remarquer ce collège des délégués, qui dit n’avoir formulé aucune revendication financière directe depuis le début de l’année malgré la pression et la situation difficile que vivent les travailleurs. En plus de ce contexte économique défavorable, les travailleurs dénoncent le fait que la procédure soit entachée de graves irrégularités. Un achat basé sur un seul devis en violation des procédures. Ce qui, considèrent-ils, est un précédant éthique dangereux. Le personnel se désole également que le remplacement du véhicule du CTO n’a pas encore 5 ans et ne souffre d’aucune défaillance technique
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LES UNES DE LA PRESSE CE VENDREDI 22 NOVEMBRE 2024
Walf Quotidien, Le Témoin Quotidien, L'As, Le Verdict News, Vox Populi, L'Observateur, Libération, Yoor-Yoor Bi, Le Soleil, EnQuête, Le Quotidien