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14 mai 2025
SONKO, C’EST UN CONQUERANT ENTRÉ DANS L’HISTOIRE POLITIQUE DU SÉNÉGAL…
Momar Thiam décortique le succès du Pastef, devenu mouvement de société, grâce à une mobilisation sans précédent. Il analyse également l'émergence du tandem Sonko-Diomaye comme incarnation d'un nouveau style politique
Propos recueillis par Pape NDIAYE |
Publication 21/11/2024
Momar Thiam est expert en communication. Ancien consul général du Sénégal à Bordeaux et conseiller en communication du président de la République Me Abdoulaye Wade. Au lendemain des élections législatives du 17 novembre 2024, notre expert en communication politique qualifie Ousmane Sonko de conquérant pour avoir gagné toutes ses batailles électorales, juridiques et politiques. Entretien !
Le Témoin : Quelle lecture faites-vous de cette victoire éclatante de Pastef lors des élections législatives du 17 novembre dernier ?
Momar Thiam : Permettrez-moi d’abord de saluer le travail effectué par les services du ministère de l’Intérieur pour l’organisation de ce scrutin qui s’est déroulé dans la paix et dans le calme. C’est aussi l’occasion de saluer la maturité du peuple sénégalais qui a démontré encore une fois à la face du monde que notre acquis démocratique n’est nullement usurpé et fragmenté. Ce qui nous laisse encore une place de choix comme miroir de la démocratie en Afrique et le reste du monde. Cela dit, cette large victoire est aussi et exclusivement l’œuvre victorieuse d’une personnalité hors norme dans le landerneau politique sénégalais et au-delà j’ose dire.
Pourquoi une telle assertion ?
Pour répondre à votre question, il me semble utile d’opérer de manière chronologique. D’abord monsieur Ousmane Sonko et tous ceux qui l’entourent, ont mis en place le Pastef en 2014 pour ensuite l’organiser et l’animer avec ce que j’appelle des fondamentaux que je pourrais résumer autour du slogan suivant: « Ni compromis et ni compromissions» avec les gouvernances passées et ceux qui l’incarnaient. Ce qui leur a donné un positionnement solide et très productif au plan politique. Le président de Pastef Ousmane Sonko, par une communication ciblée et bien huilée avec l’appui des réseaux sociaux acquis à sa cause, a manifestement gagné les cœurs d’une bonne partie de la jeunesse qui du coup, s’est débarrassé des costumes de réceptacles de la vie publique pour dorénavant être de véritables acteurs du jeu politique. Ainsi que l’on aime ou pas, la personnalité que dégage Ousmane Sonko ne laisse personne indifférent, même ses propres pourfendeurs qui s’entraînent à vouloir lui apporter la réplique sans savoir qu’ils le tirent davantage vers le sommet malgré eux. Ensuite, la participation de Pastef aux différentes joutes électorales (Législatives 2017 et Présidentielle 2019) lui a permis de l’installer définitivement dans l’espace politique sénégalais et au-delà dans le cœur des Sénégalais d’ici et d’ailleurs. Bref, Ousmane Sonko est un grand conquérant qui a gagné toutes les batailles menées ou imposées à savoir les combats politiques, électoraux et juridiques. Le génie organisationnel dont le Pastef a fait preuve (bracelet dédié, appel de fonds, mobilisation exceptionnelle de la diaspora sans commune mesure, mis en place de Magui Pastef ) a induit une transformation de cette formation politique qui dépasse le cadre d’un parti. J’ose ainsi dire que le Pastef est devenu une croyance collective bien implantée dans l’esprit d’une bonne partie des Sénégalais grâce au génie politique, à l’endurance et au sens du devoir et du sacrifice de son mentor, Ousmane Sonko. Ainsi qu’on l’aime ou pas il ne vous laisse pas indifférent. Juste pour vous dire que quand Sonko éternue, les Sénégalais s’enrhument, et c’est la grippe « pastefienne » pour tous !
Mais Docteur, est-ce à dire que le Pastef est assimilable à une religion ?
Je ne dirais pas cela, parce que de manière globale une religion peut être définie comme un ensemble de pratiques propres à une croyance ou un groupe social. Si vous voulez, ces pratiques ou croyances définissent les rapports de l’homme avec le sacré, de l’acceptation d’un être supérieur. On n’est pas là ! Je dirais plutôt que le Pastef est un état d’esprit, une manière d’être et de vivre dans une société sénégalaise où le sens du devoir, l’éthique et la droiture (d’où le Juup, Juubal, Jumbanti) constituent les piliers essentiels pour un vivre en commun harmonieux. Et c’est là où cette formation se démarque radicalement de tous les partis et mouvements politiques connus jusque là au Sénégal. Et c’est ce qui fait sa force et dynamise son attractivité. Donc force est de constater que tous ces considérants portent aussi l’empreinte de son mentor qui est Ousmane Sonko.
Est-ce tout cela qui explique entre autres cette victoire éclatante de Pastef aux législatives ?
Certainement, mais force est de constater que cette dynamique victorieuse est aussi le résultat d’une démarche graduelle qui a entamé sa montée vers le sommet. D’abord n’oublions pas qu’avec la mise en place de Yewwi Askanwi, dont le Pastef était le principal moteur, Ousmane Sonko a contribué largement à installer Barthélémy Diaz à la tête de la mairie de Dakar. Ensuite, le choix porté avec une force explicative et une stratégie de communication fort pertinente (et déroutante pour le pouvoir d’alors) sur Bassirou Diomaye Diakhar Faye, à la veille de la présidentielle 2024, a ouvert les portes du Palais à celui qui est aujourd’hui le plus jeune président de la République du Sénégal en exercice. Enfin, avec force et conviction, doublé d’une pédagogie explicative du Projet de société proposé aux Sénégalais, M. Ousmane Sonko comme tête de liste de Pastef, a mené une campagne électorale hors normes. Evidemment hors normes par la mobilisation, les discours ciblés, le tempo maîtrisé et proximité relationnelle assurée etc…Bref, faire élire le maire de Dakar, faire un choix gagnant au premier tour de la présidentielle de 2024, gagner brillamment et haut la main les législatives, tout cela me fait dire qu’il ne serait pas démesuré d’affirmer que monsieur Ousmane Sonko est entré brillamment dans l’histoire. Il marquera et continuera de marquer l’histoire politique du Sénégal. D’ailleurs le phénomène Sonko me renvoie à la lutte où Mohamed Ndao Tyson avait marqué son époque. Ce qu’il était dans la lutte, Sadio Mané l’est dans le football. Sans oublier Youssou Ndour dans la musique. Juste des exemples pour vous dire qu’Ousmane Sonko est un phénomène rare qui n’apparait pratiquement qu’une fois par « siècle » au sein de la classe politique sénégalaise.
Si Sonko est un phénomène, Diomaye est-il un grand phénix qui prend son envol ?
Justement ! Voilà aujourd’hui une dynamique à laquelle il faut ajouter un élément aussi déterminant et pas des moindre qui est la représentativité du président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Ce dernier dégage depuis son installation une image d’une personnalité qui se bonifie davantage au contact de la fonction et des charges publiques. Son premier face à face avec la presse a livré une partie de la dimension du personnage d’un calme olympique, d’un sens de la répartie face aux enjeux du moment et surtout une maîtrise de son sujet. Et voilà que les Sénégalais découvrent une haute personnalité nommée Bassirou Diomaye Faye bien dans les costumes de Président de la République et un homme loin des délices du pouvoir. Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye demeurent ainsi «deux cerises sur le gâteau Pastef « offert aux électeurs sénégalais qui pour mieux apprécier leur ont donné une majorité écrasante pour dérouler leur Projet de société.
SONKO PARLE «D’UN PLEBISCITE RENOUVELE» DU PEUPLE
Le Premier Ministre s’est félicité du plébiscite renouvelé du Peuple sénégalais au projet de transformation systémique du pays porté par Monsieur le Président de la République à l’occasion des élections législatives anticipées.
Profitant de l’opportunité du conseil des ministres de ce mercredi, le président de Pastef endossant à nouveau son titre de Premier ministre a parlé « d’un plébiscite du peuple » à propos du triomphe de sa formation politique lors des législatives du dimanche 7 novembre. Tandis que le président de la République a salué la maturité et l’engagement de ce même peuple.
Le Premier Ministre s’est félicité du plébiscite renouvelé du Peuple sénégalais au projet de transformation systémique du pays porté par Monsieur le Président de la République à l’occasion des élections législatives anticipées. Ce qui traduit l’appréciation positive portée sur les réalisations enregistrées au cours de ces sept premiers mois de pouvoir, gage de la tenue des ruptures promises. Il a souligné l’obligation d’œuvrer, sans relâche, en vue d’assurer la réalisation des fortes attentes du Peuple dans tous les domaines. Dans ce cadre, le Premier Ministre a relevé la nécessité de finaliser, au cours des deux prochaines semaines, les dossiers relatifs à la feuille de route pour l’année 2025 des programmes et projets du Référentiel Sénégal 2050 et au projet de budget 2025 à présenter à l’Assemblée nationale.
LEGISLATIVES : Diomaye Faye salue la maturité du peuple sénégalais…
De son côté le président de la République Bassirou Diomaye Faye a salué hier en Conseil des ministres, la maturité et la mobilisation du peuple sénégalais lors des législatives du 17 novembre 2024. Des législatives qui dit-il, se sont tenues dans la sérénité et le calme. Il a félicité le Gouvernement, notamment le Premier Ministre, le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, le Ministre des Finances et du Budget, les autorités administratives déconcentrées (Gouverneurs, Préfets et Sous-préfets), la Direction générale des Elections, les missions diplomatiques et consulaires du Sénégal, la Commission électorale nationale Autonome (CENA), le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) et l’ensemble des Forces de Défense et de Sécurité pour l’organisation professionnelle et transparente des élections législatives anticipées sur le territoire national et à l’étranger. Le Chef de l’Etat a adressé ses chaleureuses félicitations à Monsieur Ousmane SONKO, Premier Ministre et Président de PASTEF pour son engagement personnel et son leadership qui ont permis au parti qu’il dirige d’avoir la majorité absolue à l’Assemblée nationale.
Incendie au marché central de Thiès
Un incendie d’une rare violence s’est déclaré tôt ce matin du mercredi 20 novembre 2024. Tout est parti du poste de courant aux environs de 5 heures du matin. Alertés, les sapeurs-pompiers ont aussitôt débarqué sur les lieux. Mais malgré le fait que la Senelec ait coupé l’électricité dans la zone, les sapeurs-pompiers ont eu toutes les difficultés du monde, suite au blocage des voies d’accès par l'occupation anarchique. Des tables et des étals sont même installés sur certaines voies destinées aux véhicules, pour une circulation à l'intérieur. Ce qui a favorisé la progression rapide des flammes qui ont tout dévoré sur leur passage. C’est ainsi que plusieurs cantines de la zone dite Petersen ont été réduites en cendre, soit plusieurs dizaines de millions de Fcfa, parties en fumée. Pour Mamadou Diakhaté, maire de Thiès Nord, il faut que tous les acteurs qui gravitent autour du marché se retrouvent autour d'une table pour apporter des réponses concertées à cette situation afin que cela ne se reproduise plus.
Suspension des Navétanes à Mbour et Jaol
Le préfet de Mbour Amadou Diop a suspendu les navétanes dans les communes de Mbour et de Joal-Fadiouth pour risque de trouble à l’ordre public. Cette décision divise cependant la population de Mbour. Si une bonne partie félicite une décision courageuse du préfet pour avoir mis fin à ces activités qui, en plus de tirer en longueur, sont souvent émaillées de violences, tel n’est pas le cas des vendeuses et autres commerçants qui exercent leurs activités au stade Caroline Faye. Pape Amar Mbodj, joint au téléphone, fustige la décision du préfet qu’il qualifie d’excès de pouvoir. «A chaque fois qu’il y a des incidents, nous avons pris des sanctions pour que de tels faits ne se reproduisent plus. Ainsi de nombreuses équipes ont été sanctionnées. Mieux, après le passage la caravane de la coalition Sam Sa Kaddu qui avait son point de chute devant le stade, nous avions pris la décision de suspendre les activités jusqu’après les élections», a soutenu le président de l’ODCAV.
PASTEF rafle les 4 sièges de Thiès
Les 4 sièges dédiés au département de Thiès, dans le cadre des élections législatives du 17 novembre 2024, sont allés à la liste PASTEF, après son razzia presque partout. En effet, le camp présidentiel s’est offert les 62,65% des suffrages valablement exprimés dans le département, avec ses 119 578 voix sur les 190 856 votes validés. La coalition Samm sa Kaddu arrive en deuxième position avec 28 232 suffrages, suivie de Jamm ak Njariñ qui a engrangé 11 604 voix ; et la coalition Takku Wallu Sénégal, avec ses 6 065 suffrages, s’est retrouvée à la quatrième place. Ce sont donc les investis de PASTEF sur la liste départementale qui vont siéger à l’hémicycle. Il s’agit d’Amadou Bâ, la tête de liste, Félicité Sarr, Djiby Ciss et Amy Dabo. Le département de Thiès a totalisé 395 942 inscrits pour 191 857 votants, soit un taux de participation de 48,45%.
«Carrefour du bonheur» à Khombole
Chaque début d’année scolaire, les familles vulnérables vivent sous la hantise de la prise en charge des frais scolaires des enfants, notamment les inscriptions et réinscription. Mais à Khombole, l’association « Carrefour du bonheur » qui s’active dans la promotion de l’éducation dans le monde rural et la lutte contre la précarité s’est encore signalée, en accompagnant financièrement les familles, dans plusieurs établissements. Au niveau du Centre de Formation Professionnelle (CFP), 25 élèves ont été pris en charge cette année, contre 15 l’année dernière. La remise symbolique a eu lieu hier dans l’établissement, par Ndiaye Coura Ngom Président de «Carrefour du bonheur». Le Président Ndiaye Coura Ngom a profité de cette tribune pour demander à l’Etat de «fournir des ressources financières afin de soutenir les programmes de formation dans les zones de développement primaire. Il a également plaidé la mise en place de politiques d’éducation et de formation, qui répondent aux besoins spécifiques de ces régions géographiques.
Abdoulaye Dièye félicite PASTEF
«Le peuple sénégalais a démontré une fois de plus sa maturité et a choisi, librement et démocratiquement, ses représentants à l'hémicycle. Je tiens à féliciter le parti PASTEF pour ses brillants résultats qui lui donnent une majorité confortable à l'Assemblée Nationale. Je souhaite que cette dernière réponde aux besoins urgents des populations». C’est par ces mots que le Président Abdoulaye Dièye de l’Alliance Avec le Peuple Siggi Jotna (2AP/Siggi Jotna) a félicité la liste gagnante des élections législatives. Pour lui, «l'intérêt commun que nous partageons pour le Sénégal appelle à la mobilisation et la synergie de toutes les forces citoyennes, pour mettre en action les bonnes stratégies et atteindre les objectifs. En faisant le deuil des conflits sectaires et des intérêts particuliers, les Sénégalaises et les Sénégalais vont écrire de nouvelles pages de notre histoire, toujours plus belles et plus géniales». A travers ces législatives, il note que le peuple a, une fois de plus, manifesté sa souveraine volonté, en accordant au président de la République une majorité parlementaire qualifiée, «pour la mise en œuvre aisée des politiques publiques. L'installation au cœur de notre dispositif institutionnel d'une Assemblée nouvelle, responsable et concentrée sur la construction nationale, est une urgence».
Une attaque à main armée fait un mort sur l’axe Bantaco Tomboronkoto
C’est aux environs d’une heure du matin que le drame s’est produit sur la route de Bantaco, dans la nuit du lundi au mardi. Des assaillants armés ont attaqué plusieurs personnes. Ils ont tiré sur les populations, occasionnant la mort d’un jeune ressortissant burkinabé résidant à Tomboronkoto, rapporte seneweb. La dépouille de la victime a été acheminée à l’hôpital régional Amath Dansokho de Kédougou. Cette recrudescence subite de la violence a fini d’installer la psychose chez les populations riveraines de ces sites d’orpaillage.
Le Fisc débloque les comptes des entreprises de presse
Une bonne nouvelle pour une bonne partie des médias. Le ministre des Finances et du Budget vient d’honorer son engagement pris lors de l’audience qu’il a accordée aux patrons de presse. Selon buurnews, le Directeur général des Impôts et Domaines (DGID) a ordonné le déblocage des comptes des entreprises de presse. Pour rappel, le fisc avait envoyé des Atd aux patrons pour les contraindre d’être en règle avec les impôts. Sans doute, les autorités vont alléger le paiement de la dette fiscale des entreprises de presse.
La gendarmerie saisit 667 kg de chanvre indien
L’intensification des opérations de lutte contre le trafic de drogue par la Gendarmerie est en train de porter ses fruits. Hier, la brigade de la Zone Franche Industrielle a saisi une importante quantité de chanvre indien dans la période du 18 au 19 novembre 2024. Un communiqué de la maréchaussée indique que lundi passé, les investigations menées suite à l’exploitation d’un renseignement, ont abouti à l’interception d’un véhicule suspect transportant huit (08) sacs de 100 kilogrammes de chanvre indien. Le conducteur avait réussi à prendre la fuite, abandonnant sur place la marchandise illicite, renseigne la même source. La poursuite des investigations mardi a permis de savoir que le secteur de Diamniadio est le refuge potentiel des malfaiteurs. Ainsi les enquêteurs ont pu identifier sur place un domicile servant de cachette de produits prohibés. Cette intervention a permis de saisir quatre (04) autres sacs de 100 kg et douze (12) paquets de deux (02) kilogrammes de chanvre indien, lit-on dans le document. Ainsi au total, 667 kilogrammes de chanvre ont été saisis. Les pandores ont interpellé deux individus dont une femme. Ils sont placés en garde à vue.
La prime de garde des internes et des médecins revalorisée
Le ministre de la Santé a réglé un point non moins important de la plateforme revendicative du Collectif des Médecins en spécialisation (COMES) et l'Association des internes et anciens internes des hôpitaux. Dr Ibrahima Sy a revalorisé la prime de garde des internes et des médecins en spécialisation. Dans une circulaire adressée aux directeurs des hôpitaux, on peut lire : «à la suite des rencontres tenues entre le Collectif des médecins en spécialisation (COMES), l'association des internes et anciens internes des hôpitaux et les services compétents, il est apparu que dans certains établissements publics de santé, les gardes sont rémunérées à 7 500 Francs CFA». Ainsi pour améliorer leurs conditions de prise en charge, Dr Sy demande aux directeurs d'aligner la prime de garde des internes et des médecins en spécialisation au montant de 15 000 FCFA, les jours ouvrables et à 20 000 FCFA les week-ends afin d'harmoniser avec les EPS qui appliquent déjà ces taux. Il précise que ces décisions qui doivent être soumises à l'avis des Conseils d'administration des hôpitaux permettront de trouver des solutions pérennes pour le bon fonctionnement des services hospitaliers.
Mouvement des entrepreneurs du Sénégal
Le Mouvement des entrepreneurs du Sénégal(MES) adresse ses vives félicitations aux acteurs politiques pour ces élections qui se sont tenues dans la paix. Son président Cheikh Ahmadou Bamba Sylla encourage et prône la pérennité d'un environnement économique favorable à l'éclosion de l'initiative privée, essentielle pour la croissance économique et la création d’emplois. A l’en croire, le Sénégal a démontré sa longue tradition de terre de démocratie et de participation citoyenne. Toutefois, le mouvement exhorte les futurs députés à prêter attention au développement des entreprises et de l'entrepreneuriat sénégalais.
Victoire du Pastef à Pikine
Les résultats publiés hier, par la Commission départementale de recensement des votes de Pikine placent Pastef en tête avec 116 898 voix contre 27 362 pour Takku Wallu, 9 771 voix pour Samm sa Kaddu, 9 491voix pour Jamm ak Njariñ et 5 290 pour les Nationalistes. Le reste des suffrages est partagé entre 36 coalitions. Le nombre de suffrages valablement exprimé est de 185 992 voix.
Des cartes fintech au Sénégal
New Africa Technology (NAT), une fintech basée au Sénégal, a conclu un accord avec Mastercard pour l’émission d’une carte prépayée virtuelle et physique pour les consommateurs depuis son application « Flash ». D’après un communiqué parvenu à «L’As», cette collaboration vise à transformer l’écosystème des paiements au Sénégal, en Côte d'Ivoire et au Bénin. Cette solution est également conçue pour aider les commerçants en favorisant l'acceptation des paiements grâce à des technologies avancées telles que QR Pay, Pay by Link et les paiements sans contact. En outre, elle offre aux entreprises une plateforme dédiée appelée «Flash in Business», qui leur fournit une solution complète pour leurs besoins financiers.
L´invite d´infos matin du 21 novembre 2024 : Aly Ngouille Ndiaye, ancien ministre, maire de Linguère.
Par AMAKA EMORDI
LES ELECTIONS SENEGALAISES ONT ÉTÉ UN TRIOMPHE POUR LA DÉMOCRATIE
Les élections législatives anticipées qui viennent de s’achever, ont marqué une transition pacifique du pouvoir. Elles ont montré comment les processus démocratiques peuvent apporter des changements politiques significatifs
Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a convoqué des élections législatives anticipées qui se sont tenues le 17 novembre. M. Faye a prêté serment en tant que président en avril, après une période tumultueuse, déclenchée par l’ancien président Macky Sall qui a reporté l’élection présidentielle.
Des manifestations massives ont suivi, révélant la fragilité des institutions démocratiques sénégalaises. Sall a fini par revenir sur sa position permettant la tenue de l’élection. Alors que les élections législatives anticipées sont terminées, la politologue Amaka Emordi prend la température du pays.
Quelle est l’importance de ces élections ? La démocratie est-elle solidement établie au Sénégal ?
La récente alternance au Sénégal et les élections législatives reflètent l’importance cruciale du respect des principes démocratiques et de l’État de droit. La décision de M. Sall de renoncer à un troisième mandat inconstitutionnel en juillet 2023, suivie de l’élection du candidat de l’opposition Bassirou Diomaye Faye, est la preuve de la résilience de la démocratie sénégalaise.
Cette transition démocratique, caractérisée par une forte participation des électeurs et des élections pacifiques, témoigne de l’engagement de la nation envers la gouvernance constitutionnelle.
M. Faye a promis que les élections législatives du 17 novembre seraient libres, démocratiques et transparentes. Bien que les résultats définitifs ne soient pas encore annoncés, le Pastef, le parti au pouvoir, semble en mesure de remporter la majorité des 165 sièges de l’Assemblée nationale.
Les principaux leaders de l’opposition sénégalaise, dont l’ancien président Sall, ont reconnu leur défaite et félicité le parti au pouvoir. Les élections législatives témoignent de la volonté des citoyens d’institutionnaliser les principes démocratiques au Sénégal.
Les dirigeants du pays ont choisi la voie du « changement par les urnes ». Ils ont reconnu que les élections offrent aux citoyens un moyen pacifique et légal d’influencer leurs dirigeants et leur gouvernement.
C’était très important pour un pays qui avait connu des protestations de masse et des violences après la décision initiale du président de reporter l’élection à une date indéterminée.
L’élection du Sénégal a renforcé la solidité de ses institutions démocratiques.
Les troubles civils étaient dus en grande partie à des problèmes judiciaires impliquant le leader de l’opposition Ousmane Sonko. Ses partisans - principalement des jeunes désillusionnés confrontés à des difficultés économiques - avaient organisé des manifestations.
Le gouvernement a été contraint de respecter les principes démocratiques.
L’élection de Faye a marqué une alternance pacifique, démontrant l’efficacité des processus démocratiques dans les transitions politiques.
Avec un taux de participation élevé de 61,3 %, l’élection présidentielle a souligné l’engagement du Sénégal en faveur de la démocratie constitutionnelle.
Les événements au Sénégal contrastent avec d’autres nations africaines comme la Guinée équatoriale et le Cameroun qui sont aux prises avec l’instabilité démocratique.
Quelles sont les plus grandes menaces pour la démocratie au Sénégal ?
Les défis auxquels sont confrontées les institutions sénégalaises comprennent la faiblesse de la gouvernance, la corruption et la captation de l’État.
Le Sénégal obtient de meilleurs résultats en matière d’indices de corruption que ses pairs d’Afrique de l’Ouest. Pourtant, le clientélisme, le népotisme et la corruption administrative étaient évidents sous les administrations d’Abdoulaye Wade et de Sall.
Ces faiblesses entravent la prestation des services publics, sapent la limitation des mandats et contribuent à l’instabilité politique et économique.
Les problèmes qui en résultent comprennent des tensions démocratiques et des prises de décision à courte vue.
M. Faye s’est engagé à rompre avec les pratiques du passé et à gouverner dans la transparence.
Dans toute l’Afrique, le désir de progrès démocratique a trouvé un écho dans de nombreuses nations, notamment au Cap-Vert, en Afrique du Sud, en Namibie, au Rwanda et au Liberia
L’importance des élections est soutenue par des organisations internationales telles que l’Union africaine, par le biais d’initiatives telles que la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance.
Mais dans de nombreux pays, la corruption, la manipulation des élections et l’enracinement des structures de pouvoir sapent les intentions démocratiques. Les défis de la démocratie en Afrique sont les suivants :
• des institutions démocratiques fragiles et faibles
• la corruption omniprésente
• la captation de l'État
• la limitation des mandats
• les questions de culture politique - croyances, sentiments et valeurs partagés par une population concernant le système politique de son pays
• l'instabilité économique
• des problèmes structurels liés à la faiblesse de la société civile, à la faiblesse de l'économie, à l'absence d'opposition crédible et aux interventions militaires récurrentes, entre autres.
Le Sénégal a maintenu sa stabilité grâce à des élections régulières, des alternances pacifiques et un cadre constitutionnel solide.
Cette stabilité a permis au Sénégal d’éviter les coups d’État militaires et les troubles politiques importants. Sa démocratie est fondée sur le consensus social, dans le respect de la diversité communautaire et religieuse.
Qu’est-ce qui garantira la résilience de la démocratie sénégalaise ?
L’État doit éviter les écueils tels que le non-respect de la limitation des mandats, la restriction de la participation politique des citoyens et la mise en œuvre de réformes inconstitutionnelles.
Le respect des principes démocratiques est essentiel pour maintenir la confiance dans les institutions gouvernementales et préserver l’intégrité démocratique du pays.
Ces meilleures pratiques mondiales consolideront la démocratie constitutionnelle au Sénégal.
1. Gouvernance inclusive et participation: Cela signifie qu'une variété de parties prenantes doit participer activement aux procédures de prise de décision.
2. La primauté du droit et l'indépendance judiciaire: Des bases juridiques solides, la protection des nominations judiciaires contre l'influence politique et l'amélioration de l'éducation juridique et de la formation des juges et des autres professionnels du droit sont des exemples de meilleures pratiques. Le Botswana est un exemple à cet égard.
3. Intégrité et responsabilité électorales: La consolidation de la démocratie passe par des élections libres et équitables. Le système électoral du Ghana est un bon exemple car il a une histoire de passations de pouvoir pacifiques et de commissions électorales indépendantes.
4. La corruption affaiblit les institutions et érode la confiance du public. Elle constitue une menace sérieuse pour la démocratie constitutionnelle.
5. La liberté des médias et l'accès à l'information : Des médias libres et impartiaux sont importants pour contrôler les actions du gouvernement et encourager les discussions au sein du public.
6. L'éducation est importante pour la démocratie car elle aide les gens à comprendre leurs droits et leurs devoirs en tant que citoyens. Le Ghana a fait du bon travail en matière d'enseignement de la politique et des devoirs civiques dans les écoles et les communautés. Des pays comme le Tchad, où les gens ne sont pas bien éduqués ou impliqués dans des activités civiques, luttent davantage avec la démocratie.
Quelles leçons peut-on tirer du Sénégal ?
L’élection du candidat de l’opposition, M. Faye, ainsi que les élections législatives anticipées qui viennent de s’achever, ont marqué une transition pacifique du pouvoir. Elles ont montré comment les processus démocratiques peuvent apporter des changements politiques significatifs.
La victoire de Faye a été d’autant plus remarquable que le taux de participation a été élevé (61,3 %).
À mon avis, cela montre l’attachement profond des citoyens sénégalais au processus démocratique et à l’intégrité du processus électoral. Et ce, malgré les défis posés par les troubles civils antérieurs impliquant Ousmane Sonko.
AMAKA EMORDI
Lecturer, Political Science, Obafemi Awolowo University theconversation.com
LA BAIE DE HANN DEFIGUREE PAR LA POLLUTION
Dans le cadre de la Biennale Dak’Art2024, la fête de l’Art contemporain africain, une exposition Off s’est tenue à la cocoteraie de Hann-Plage.
Nichée au cœur de Dakar, la baie de Hann, autrefois lieu de rêve et de repos, est aujourd’hui le théâtre d’une lutte environnementale poignante. Dans le cadre de la Biennale Dak’Art2024, la fête de l’Art contemporain africain, une exposition Off s’est tenue à la cocoteraie de Hann-Plage. Cet événement a rassemblé artistes et citoyens autour d’un objectif commun : éveiller les consciences face aux injustices environnementales qui ravagent ce lieu emblématique.
Autrefois, la baie de Hann était un paradis naturel, où la clarté des eaux et la richesse de la faune marine offraient un spectacle enchanteur. Aujourd’hui, ce tableau idyllique a laissé place à une réalité sombre. Les eaux sont polluées, les déchets s’amoncellent et les espèces marines disparaissent. La faune et la flore qui faisaient la fierté de la baie ne sont plus qu’un lointain souvenir.
Françoise Olswaker, photographe belge vivant à Dakar, a capturé cette transformation tragique. «Quand je suis arrivée ici, ce qui m’a frappée, c’est l’état de dégradation. Les déchets, la pollution de l’eau, les animaux morts sur la plage... C’est un spectacle triste», décrit-elle. Ses photos, exposées dans la cocoteraie, montrent la baie telle qu’elle est aujourd’hui, mais aussi telle qu’elle était dans les années 1970, avant que la pollution industrielle et domestique ne prenne le dessus.
UN CRI DU CŒUR DES ARTISTES
L’exposition Off à la cocoteraie a été orchestrée par Serimacen Sène, artiste sénégalais reconnu, qui a fait de cet espace un lieu de rassemblement pour la sensibilisation environnementale. «Cette cocoteraie, je l’ai créée avec mes propres moyens. C’est un projet non lucratif, destiné à reboiser et à restaurer cet environnement que nous avons perdu», explique-t-il.
La cocoteraie est devenue un refuge pour la nature et l’art. Les œuvres présentées ici, notamment celles de Serimacen Séne et d’artistes ivoiriens, belges et sénégalais, reflètent les enjeux actuels de la baie. La thématique centrale est l’Eveil. Car, comme le souligne M. Sène, «le premier réveil doit être celui de notre environnement immédiat».
Le contraste entre les tableaux de Françoise, qui montrent la beauté, dans le passée, de la baie, et les clichés actuels de cette «bombe environnementale», est saisissant. Les artistes dénoncent aussi la pêche abusive des requins, dont les ailerons sont revendus à prix d’or sur le marché international, au détriment des écosystèmes marins. Un jeune artiste ivoirien a également marqué l’exposition avec ses créations faites à partir de déchets plastiques, transformant ces polluants en œuvres d’art. Pour l’artiste plasticien Sène, cet engagement est essentiel : «L’art doit non seulement dénoncer, mais aussi proposer des solutions».
PLUS QU’UN EVENEMENT ARTISTIQUE, UN APPEL VIBRANT A LA RESPONSABILITE COLLECTIVE
Malgré cette situation alarmante, la cocoteraie de Hann Plage offre un souffle d’espoir. L’espace verdoyant, ponctué de cocotiers et d’oiseaux, est un havre de paix dans un environnement urbain pollué. Ce projet de reboisement, porté par l’artiste environnementaliste Sène, démontre qu’il est possible de restaurer la nature, même dans les zones les plus dégradées.
La cocoteraie symbolise un modèle de résilience. Chaque cocotier planté produit jusqu’à 200 noix de cocos par an, contribuant à la fois à l’écosystème et à l’économie locale. Ce projet, qui s’étend sur plusieurs kilomètres, montre qu’avec patience et détermination, un changement est possible.
L’exposition Off de la cocoteraie est bien plus qu’un événement artistique. Elle est un appel vibrant à la responsabilité collective. Les artistes, comme Françoise et Sène, ne se contentent pas de montrer la réalité : ils invitent chacun à agir, à travers des gestes simples, mais significatifs.
Dans un monde où l’injustice environnementale est trop souvent ignorée, cette exposition rappelle que l’art peut être un puissant levier de transformation. La baie de Hann, malgré ses cicatrices, reste un symbole d’espoir et de mobilisation. Dak’Art 2024 célèbre l’art contemporain africain. Mais, à Hann-Plage, elle célèbre surtout la lutte pour un avenir durable. Un avenir où l’art, l’écologie et la communauté s’unissent pour protéger notre patrimoine commun.
MBAYANG THIAM ET LES AIGLES DE LA MEDINA NOMMEES
Les Aigles de la Médina seront présentes lors de la cérémonie des CAF Awards prévue le 16 décembre 2024, à Marrakech, au Maroc.
Les Aigles de la Médina seront présentes lors de la cérémonie des CAF Awards prévue le 16 décembre 2024, à Marrakech, au Maroc. Le club sénégalais fait partie des huit formations nommées pour le trophée de meilleur club féminin de l’année. Il en est de même pour Mbayang Thiam qui a été nommée pour le trophée de meilleur entraineur de l’année d’une équipe féminine.
La Confédération africaine de football (CAF) a révélé hier, mercredi 20 novembre 2024, la liste des nommés pour les catégories féminines des CAFAwards24, à l'approche de la tant attendue cérémonie de remise des prix prévue le 16 décembre prochain a Marrakech. Les Aigles de la Médina qui ont vécu un parcours pour le moins douloureux lors de leur première participation à la Ligue des Champions féminine de la CAF, éliminées dès la phase de groupes après trois défaites en autant de sorties. Mais cela n’entachera certainement pas la magnifique saison que viennent de passer les Médinoises.
LES MEDINOISES PLEBISCITEES PAR LA CAF
Plus que pour la brillante qualification à la C1 via le tournoi qualificatif zonal, ce sont les performances sur la scène nationale qui ont marqué les esprits durant la campagne 2023-2024. Après plus de 15 ans de disette, elles ont remporté la D1 féminine sénégalaise, avant de conclure une superbe saison avec la Coupe du Sénégal dames. Cela pouvait donc difficilement passer inaperçu, notamment aux yeux des observateurs du football féminin au niveau de la Confédération africaine de football. Hier, mercredi 20 novembre 2024, la CAF a effectivement dévoilé le nom des huit clubs féminins nommés pour le trophée de meilleur club de l’année lors de CAF Awards 2024 (Maroc, 16 décembre). Et les Aigles sont présentes, aux côtés de formations comme l’AS FAR et les Mamelodi Sundowns.
MBAYANG THIAM NOMMÉE POUR LE TROPHÉE DE MEILLEUR ENTRAÎNEUR
En plus des Aigles de la Medina, le Sénégal est aussi honoré par la présence de Mbayang Thiam. Même si la jeune technicienne fait office d’outsider face à des favoris comme Mohamed Amine Alioua ou encore Chris Danjuma. Toutefois, son parcours atypique attire l’attention. Entraîneuse de l’AS Bambey et en même temps sélectionneuse de l’Equipe Nationale U20 féminines du Sénégal, qu’elle a failli de peu qualifier à la Coupe du Monde, Mbayang Thiam a pris position, il y a quelques semaines, sur le banc des Aigles de la Médina. Aux côtés de son complice Cheikh Oumar Diouf, elle a alors réussi à hisser les doubles championnes en titre du Sénégal à leur première Ligue des Champions. Une performance qui lui permet de figurer parmi les 10 techniciens nommés pour le titre de meilleur entraîneur de l’année à l’occasion des CAF Awards 2024.
LE PROJET DE LOI DE FINANCES 2025 A LA UNE DE LA PRESSE DU JOUR
Les quotidiens de ce jeudi tablent sur l’examen du projet de Loi de finances 2025 dans des ‘’délais exceptionnels’’
L’examen du projet de Loi de finances 2025 dans des ‘’délais exceptionnels’’ est au menu des quotidiens reçus, jeudi, à l’Agence de presse sénégalais (APS).
EnQuête signale qu’après que le Premier ministre et président de Pastef a obtenu la majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a demandé au gouvernement en particulier au Premier ministre et aux ministres concernés de ‘’finaliser la présentation du projet de Loi de finances 2025’’.
Selon le quotidien Le Soleil, ‘’le président de la République déclenche le compte à rebours’’ pour la finalisation du projet de Loi de finances 2025.
En Conseil des ministres, mercredi, ‘’le chef de l’Etat a demandé au gouvernement de finaliser le projet de budget 2025 qui va être examiné dans des délais exceptionnels’’, rapporte le journal.
Après la victoire de Pastef aux législatives, Le Quotidien souligne que ‘’le président de la République instruit le gouvernement à se mettre au travail pour faire face aux urgences’’.
Le président Faye a ‘’demandé au Premier ministre, au ministre de l’Economie, du plan et de la coopération, et au ministre des Finances et du budget, d’accélérer la cadence afin de finaliser la préparation du projet de Loi de finances pour l’année 2025 qui va être examiné dans des délais exceptionnels’’.
Le journal rappelle qu’à pareille époque l’année dernière, ”le top de départ du marathon budgétaire 2024 avait été déjà donné par les députés de la 14ª Législature (…)’’.
Selon L’Info, ‘’le président Bassirou Diomaye Faye accélère la cadence’’.
‘’La voie est balisée désormais pour le régime du président Diomaye Faye, qui, après son plébiscite à la présidentielle vient d’obtenir la majorité écrasante à l’Assemblée nationale. Ayant les coudées franges, le chef de l’Etat et son Premier ministre ont décidé en conseil des ministres, hier, d’appuyer sur l’accélérateur en vue de la transformation systémique et le développement inclusif du Sénégal qu’ils ont promis et sur lesquels ils sont très attendus. Ainsi, des instructions ont été données pour mettre la machine en marche, en commençant par le projet de loi de finances pour l’année 2025, qui, selon le chef de l’Etat sera +ехаminé dans des délais exceptionnels+’’, écrit le journal.
L’As met en exergue le taux de prévalence du Vih dans la région de Kolda. ‘’Le conseil national de lutte contre le sida (Cnls) a initié une caravane de presse pour montrer les progrès réalisés dans le cadre de la lutte contre les VIH et son corollaire, et relever les comportements positifs favorables à l’élimination de la transmission mère-enfant du Sida. Il a été noté que plus de 1 800 personnes sont suivies dans la file active depuis 2006 dans la région de Kolda’’, écrit le journal.
Dans sa livraison du jour, Sud Quotidien dresse le portrait du nouvel Evêque de Ziguinchor, Jean-Baptiste Valter Manga.
‘’Entre rizières et pâturages du Kassa, dans le départe- ment d’Oussouye, s’élève un homme. Mgr Jean-Baptiste Valter Manga n’est pas seulement le nouveau visage de l’église diocésaine de Ziguinchor. Il est aussi l’incarnation vivante d’une promesse : celle d’une foi enracinée dans sa terme natale, nourrie par l’histoire de son peuple et portée par une grâce inébranlable. Dans les terres ancestrales du Kassa, entre Carounate et Oukout, se dessine le portrait d’un homme dont le destin dépasse les horizons villageois. Mgr Jean-Baptiste Valter Manga, cinquième évêque du diocèse de Ziguinchor, incarne une histoire où la grâce divine et l’engagement personnel se rencontrent’’.
ON A DE BONS JOUEURS POUR FAIRE LE BOULOT ET GAGNER LES TROIS MATCHS
Après avoir démarré sa préparation ce mardi, le sélectionneur national Ngagne De Sagana Diop a fait le point sur la préparation et décliné l’objectif des Lions
L’équipe nationale du Sénégal sera l’hôte de la fenêtre 2 des éliminatoires de l’Afrobasket masculin «Angola 2025 » prévue du 22 au 24 novembre à Dakar Arena. Après avoir démarré sa préparation ce mardi, le sélectionneur national Ngagne De Sagana Diop a fait le point sur la préparation et décliné l’objectif des Lions qui est de remporter les trois matchs du groupe C et de prendre une sérieuse option avant la dernière fenêtre prévue en février prochain. Dans cet élan, le sélectionneur national estime que malgré quelques joueurs clés, l’équipe du Sénégal dispose de bons joueurs pour faire le job à domicile.
L’équipe du Sénégal est en place pour la fenêtre 2 des éliminatoires de l’AfroBasket « Angola 2025 » que le Sénégal accueille du 22, 23 et 24 novembre. Le Sénégal accueillera dans le groupe C, le Gabon, le Rwanda et le Cameroun. .
En préparation depuis ce mardi 19 novembre, le sélectionneur Ngagne Desagana Diop a affiché l’ambition de remporter les trois matchs et maximiser ses chances de qualification lors de la fenêtre 2 prévue en février prochain. « Notre objectif est de finir premier de notre poule. Il y a une autre fenêtre qui va être jouée au mois de février. En ce moment, on se concentre sur notre premier match contre le Rwanda. Il faut gagner ce match. Les joueurs sont concentrés. Il faut que les supporters viennent nous supporter. C’est l’équipe nationale et cela fait longtemps que l’on n’a pas jouer avec notre public. On en a besoin pour gagner les trois matchs », a-t-il relevé hier, en marge de son deuxième jour de regroupement. « On a quatre jours pour se préparer. En ce moment, on se concentre sur nous. On va commencer ce jeudi (aujourd’hui, Ndlr) avec les séances vidéos. Le premier match contre le Rwanda ne sera pas facile comme tous les autres. Elles ont tous venues pour gagner. Le Cameroun nous a éliminés lors de la finale du tournoi de préqualification olympique. Ils ont une très bonne équipe. Ce ne sera pas facile mais nous seront prêts », a-t-il souligné. «Beaucoup de joueurs ont joué dimanche et étaient fatigués. On s’est entrainés ce mardi. On a fait une bonne séance d’entrainement. On a eu Jean Jacques Boissy qui amène de l’intensité quand il est avec nous. On a travaillé les systèmes offensifs et défensifs », confié-t-il.
Le coach du Sénégal a toutefois relevé de grands absents dans son groupe. « Certains joueurs ne peuvent pas venir. Il s’agit de Khalifa Diop, Ousmane Ndiaye et Mbaye Ndiaye, leurs équipes joueront ce weekend. Il y a des joueurs qui jouent en Euroligue dont le calendrier n’est pas le même avec celui de la FIBA. Il y a aussi Ibrahima Fall Faye qui joue en Chine mais qui est blessé au genou. Il nous manque», précise-t-il avant de se ravir des retours de Jean Jacques Boissy, Pape Moustapha Diop et Youssou Ndoye dans le groupe. En somme, le Sénégal est prêt et dispose, selon lui, de bons atouts pour remporter son tournoi. « C’était bon de voir Jean Jacques Boissy à l’entrainement hier (mardi, Ndlr), c’est un joueur qui apporte beaucoup d’énergie. Youssou est un vétéran, il a de l’expérience. Hier (mardi, Ndlr), à l’entrainement, il était en train de parler avec Gora et Amar. Pape Moustapha est un joueur que j’aime bien, qui défend bien et qui est très athlétique. Je suis ravi qu’ils soient avec nous. Mouhamed Camara qui est en NBA Academy était là et j’aime beaucoup son jeu. Nous avons aussi Makhtar Gueye qui est en bonne forme. Tout comme Karim Mané. On a de bons joueurs pour faire le boulot et gagner les trois matchs » a rassuré le technicien sénégalais.
FERTILITE ET SANTE DES SOLS DES ACTEURS MOBILISES POUR DES SOLUTIONS ADAPTEES
Les spécialistes des engrais et des sols, engagés dans la promotion d’une agriculture productive et durable, se sont réunis à Dakar les 19 et 20 novembre 2024. L’objectif principal de cette rencontre était de définir des solutions adaptées aux besoins
Les spécialistes des engrais et des sols, engagés dans la promotion d’une agriculture productive et durable, se sont réunis à Dakar les 19 et 20 novembre 2024. L’objectif principal de cette rencontre était de définir des solutions adaptées aux besoins spécifiques des pays d’Afrique de l’Ouest et du Sahel.
Face au défi croissant de la souveraineté alimentaire, la question cruciale de la fertilité et de la santé des sols s’impose avec acuité. C’est dans ce cadre qu’un atelier national du Hub pour les engrais et la santé des sols en Afrique de l’Ouest et au Sahel a été organisé à Dakar. Ce hub constitue une plateforme dédiée à la collecte et à l’analyse des besoins des pays de la région, dans le but de proposer des réponses collectives et coordonnées. L’enjeu est d’identifier des solutions concrètes et efficaces pour renforcer la production et la productivité agricoles dans ces zones.
Bocar Diagana, économiste agricole et représentant du Centre international pour le développement des engrais (IFDC) au Sénégal, a replacé ces enjeux dans leur contexte global. Il a déclaré : «Le Sénégal fait face au défi majeur de la souveraineté alimentaire. Pour y parvenir, il est essentiel de produire suffisamment pour nourrir les populations. Cette production repose sur des sols fertiles, eux-mêmes nécessitant un entretien et un enrichissement constants.»
M. Diagana a également souligné que «la santé des sols est une priorité incontournable face aux défis liés aux changements climatiques, aux perturbations sociopolitiques et aux difficultés d’approvisionnement en intrants agricoles. D’où l’importance d’investir dans des sols sains, capables de soutenir une productivité agricole accrue et, par là-même, de garantir la souveraineté alimentaire.»
Il a, en outre, insisté sur la nécessité d’une «synergie entre les compétences techniques et les actions des institutions internationales spécialisées en agronomie, en sciences des sols et en formation. En combinant ces expertises à des investissements nationaux, appuyés par une assistance technique et financière, les objectifs de développement agricole peuvent être atteints.»
El Hadji Mamadou Ass Thiane, conseiller juridique au ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, représentant le ministre lors de cet atelier, a rappelé l’importance stratégique de ce Hub régional. Il a déclaré que cette initiative permet au ministère de mobiliser des ressources financières au bénéfice des producteurs et du gouvernement sénégalais.
«Ce fonds vise à améliorer l’équipement et la formation des agriculteurs afin de leur permettre d’atteindre les objectifs de production agricole. Par ailleurs, il est attendu un impact financier significatif qui contribuera à stimuler la production nationale. À terme, ces efforts devraient réduire de manière substantielle les importations de produits alimentaires, lesquelles s’élèvent actuellement à 1 000 milliards de francs CFA par an», a-t-il affirmé.
Pour mémoire, cet atelier national du Hub pour les engrais et la santé des sols en Afrique de l’Ouest et au Sahel, organisé les 19 et 20 novembre 2024 à Dakar, s’inscrit dans la continuité du lancement technique de ce Hub régional, qui s’était tenu les 27 et 28 juin 2024 à Ibadan, au Nigeria.