LA PÊCHE ARTISANALE MENACÉE PAR LA PÊCHE INN ET LES UNITÉS DE FARINE DE POISSON
Gaoussou Guèye, président de la Confédération africaine des organisations professionnelles de la pêche artisanale, a plaidé pour une mise en œuvre des directives pour une pêche artisanale durable, essentielles à la sécurité alimentaire.
Mbour, 21 nov (APS) – La pêche illicite non déclarée et non réglementée (Inn) et l’implantation des unités de farine de poisson constituent aujourd’hui une menace réelle pour la pêche artisanale, a révélé, jeudi à Saly (Mbour-Ouest), le président de la Confédération africaine des organisations professionnelles de la pêche artisanale (CAOPA), Gaoussou Guèye.
“Aujourd’hui, la pollution devient de plus en plus menaçante, surtout les déchets plastiques. (En plus), la pêche illicite non déclarée et non réglementée [INN]) et l’implantation des unités de farine de poisson constituent aujourd’hui une menace réelle pour la pêche artisanale”, a notamment dit Gaoussou Guèye.
”Le pétrole, le gaz et le secteur minier constituent aussi une menace pour la pêche artisanale”, a-t-il ajouté.
Il prenait part à un atelier organisé pour marquer la célébration de la journée mondiale de la pêche. “10 ans des directives de la pêche artisanale durable et du cadre politique et la stratégie de réforme de la pêche et de l’aquaculture en Afrique: quelles perspectives pour leur mise en œuvre?” est le thème de cet atelier.
“Il est extrêmement urgent d’agir aujourd’hui, pour la pêche artisanale, parce qu’elle occupe 80% des débarquements dans nos pays, en Afrique et contribue beaucoup plus à la sécurité alimentaire, qui contribue à l’économie du pays et garantit les emplois”, a insisté Gaoussou Guèye.
L’édition 2024 de la Journée mondiale de la pêche coïncide avec les dix ans d’existence des directives volontaires pour une pêche artisanale durable et l’éradication de la pauvreté et de la faim.
“Il n’y a que six pays qui l’ont mis en œuvre sur les 54 pays en Afrique. C’est pour cela que nous (…) continuons à faire un plaidoyer au niveau des États”, a indiqué M. Guèye, en soulignant “l’obligation des Etats de mettre en œuvre ces directives dans leurs politiques publiques”.
24 TONNES DE PNEUS USAGÉS ILLÉGALEMENT DESTINÉS AU SÉNÉGAL SAISIES EN ITALIE
Les 2 142 pneus usagés saisis étaient entassés au point de compromettre leur structure et leur sécurité. Selon un responsable de l’opération, ces pneus étaient « inutilisables et représentaient une menace pour la sécurité routière ».
Les autorités italiennes ont mis la main sur un important chargement de 24 tonnes de pneus usagés destiné au marché sénégalais. Cette opération, menée conjointement par les carabiniers de l’unité écologique de Grosseto et les douanes de Livourne, a eu lieu mardi dernier dans le port de cette ville toscane.
Les 2 142 pneus usagés saisis étaient entassés de manière anarchique, comprimés au point de compromettre leur structure et leur sécurité. Selon un responsable de l’opération cité par L’Observateur, ces pneus étaient « inutilisables et représentaient une menace pour la sécurité routière ». Qualifiés de déchets spéciaux, ces pneus ne respectaient pas les normes de stockage et d’exportation imposées par la législation italienne. Leur envoi vers le Sénégal aurait pu avoir de lourdes conséquences, notamment en matière de sécurité routière et de gestion environnementale.
La saisie a été rendue possible grâce à un signalement fiable concernant cette cargaison. Les enquêteurs ont découvert que l’exportateur, un entrepreneur italien spécialisé dans le recyclage des plastiques, est impliqué dans plusieurs infractions graves.
Il est accusé de gestion et trafic illicites de déchets, de violation des articles 256 et 259 de la loi italienne sur l’environnement, ainsi que de falsification de documents publics. Les autorités italiennes envisagent de poursuivre cet entrepreneur pour ses activités illégales, qui soulèvent également des préoccupations sur la destination finale de ces pneus usagés.
L’affaire met en lumière un problème croissant de transfert de déchets des pays développés vers des pays en développement comme le Sénégal. Ces pneus usagés, souvent importés sous le prétexte de leur réutilisation, finissent par devenir des déchets difficiles à gérer.
Non seulement ils augmentent les risques pour la sécurité routière, mais leur élimination inappropriée peut également entraîner des impacts négatifs sur l’environnement, notamment à travers la pollution des sols et des eaux, et des risques accrus d’incendies dans les décharges.
DIAKA NDIAYE PRÉSENTE UN DOCUMENTAIRE INÉDIT SUR LE MASSACRE DE THIAROYE
Ce film de 90 minutes, conçu pour marquer le 80ᵉ anniversaire du massacre de Thiaroye, retrace l’histoire des tirailleurs africains et révèle de nouvelles informations sur cet épisode tragique. Après Dakar, le documentaire sera présenté à Bruxelles.
La réalisatrice française d’origine sénégalaise Diaka Ndiaye annonce la projection, le lundi 2 décembre, en avant-première de son documentaire ‘’La gloire du chasseur Thiaroye’’, au musée des civilisations noires, dans le cadre de la célébration du 80e anniversaire du massacre de Thiaroye.
Prévu pour être projeté à partir de 19 h, le film de 90 minutes a été “produit et réalisé spécialement pour commémorer les 80 ans du massacre de camp militaire de Thiaroye le 1er décembre 1944”, renseigne la réalisatrice dans un communiqué transmis à l’APS.
“C’est un film qui commence par la genèse de l’incorporation des Africains dans les forces armées françaises et se termine au mois d’août 2024 avec les derniers rebondissements dans ce dossier’’, indique Diaka Ndiaye.
La réalisatrice et journaliste, qui a créé en 1998 à Paris, la première société de production française spécialisée dans les cultures du monde noir, assimile son nouveau documentaire à un “cours d’histoire”.
“Le but étant d’expliquer comment ce qui s’est passé à Thiaroye trouve sa source dans une logique mise en place par la France, puissance coloniale, depuis le milieu du 19e siècle”, a fait valoir Mme Ndiaye, également présentatrice.
Il s’agit, selon elle, d’un documentaire qui, pour la première fois, lève le voile sur “les identités des personnes impliquées dans le massacre de Thiaroye”, parlant de “mensonge d’Etat”.
Le film “La gloire du chasseur Thiaroye” est une “trilogie dont Thiaroye est le premier volet.
Après Dakar, le film sera en avant première à Bruxelles avant sa sortie commerciale, annonce la réalisatrice qui vit dans la capitale belge.
LE PRIX DE L’ARACHIDE SERA À LA HAUTEUR DES ATTENTES DES PAYSANS, SELON MABOUBA DIAGNE
“On aura une réunion interministérielle qui sera présidée par le Premier ministre et on va vous déclarer le prix de vente du kilogramme de l’arachide. Et je vous rassure que les paysans seront contents”, a dit le ministre.
Le prix du kilogramme de l’arachide va refléter cette année les ambitions des pouvoirs publics pour le monde paysan, a affirmé, jeudi, à Kaffrine (centre), le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, Mabouba Diagne.
“On aura une réunion interministérielle qui sera présidée par le Premier ministre et on va vous déclarer le prix de vente du kilogramme de l’arachide. Et je vous rassure que les paysans seront contents”, a-t-il notamment déclaré.
Le prix qui sera fixé va refléter les ambitions du président de la République et du Premier ministre pour accompagner le monde paysan, a indiqué M. Diagne.
Il s’entretenait avec des journalistes, au terme d’une visite des champs d’arachide du chef religieux Serigne Sidi Abdou Lahad Mbacké.
Il s’agit de 1800 hectares situés à Darou Salam, une localité de la commune de Gniby, dans la région de Kaffrine.
Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, accompagné de certains de ses collaborateurs et des responsables des services déconcentrés de son département, en a profité pour revenir sur l’ambition du gouvernement de mettre en place des coopératives agricoles communautaires.
La visite des champs de Serigne Sidy Abdou Lahad Mbacké, “un champion agricole dans le département de Kaffrine […] nous encourage davantage à accélérer la création des coopératives agricoles communautaires”, a dit le ministre, en présence des autorités administratives et territoriales locales.
Selon M. Diagne, ces coopératives agricoles communautaires vont pouvoir créer des fermes agroécologiques à partir d’une “parfaite maîtrise de l’eau”.
“Je demeure absolument convaincu que des familles comme celle de Serigne Sidy Mbacké peuvent être la locomotive de cette coopérative agricole communautaire. Ensemble, nous allons construire le Sénégal”, a lancé le ministre de l’Agriculture.
Il a fait part de son “intime conviction” selon laquelle, en s’appuyant sur les familles religieuses, “on peut non seulement booster l’agriculture et l’élevage, mais aussi accélérer très vite l’autosuffisance alimentaire”, en misant sur les nouvelles technologies.
Le porte-parole du marabout a remercié le ministre pour sa visite qui, selon lui, est venue à son heure. “C’est la première fois qu’un ministre vient dans cet endroit”, a dit Serigne Fallou Fall.
“Le marabout reste un champion agricole incontournable dans la région de Kaffrine. Il exploite plusieurs hectares de maïs, de mil et d’arachide, uniquement pour aider les talibés”, a-t-il souligné.
PAR Youssoupha Mbargane Guissé
LA VICTOIRE ÉLECTORALE DU PASTEF SONNE LE DERNIER BAL DES VAMPIRES
EXCLUSIF SENEPLUS - Les législatives interviennent dans un contexte de profonde remise en question du système de gouvernance précédent, accusé de pratiques mafieuses et de corruption généralisée. Un tournant majeur qui ouvre la voie au projet Horizon 2050
Le parti Pastef avec comme tête de liste le président Ousmane Sonko vient de remporter triomphalement les élections législatives de ce dimanche 17 novembre 2024. Cette victoire, un véritable raz-de -marée consacre la fin inéluctable du Bal des Vampires. Ces êtres maléfiques ont pendant 12 ans sucé le sang du peuple, mis la République à genoux et failli détruire le pays par un carnage financier et foncier d’une ampleur sans précèdent. Leur mode d’organisation clanique et mafieux a reposé sur la corruption généralisée, le règne de l’impunité garantie pour ses membres, la manipulation politique des Institutions et la mise en cause des fondements de la cohésion sociale nationale. Tout cela se déroulait dans une répression systématique d’une violence inouïe contre la jeunesse en révolte, le peuple mobilisé, les dirigeants, cadres et militants du parti Pastef. Le Sénégal découvrait ainsi le visage hideux du néocolonialisme à son stade dernier, celui de la gouvernance des Vampires, une mafia politique affairiste ayant pris en otage la République.
Le contexte mondial
À la faveur de la mondialisation, des groupes privés capitalistes ont rapidement pu disposer de puissants moyens financiers qui leur ont permis de s’organiser en réseaux mafieux et lobbies maçonniques pour la direction politique et culturelle du monde. Les bourgeoises néocoloniales et compradores de certains pays africains se sont retrouvées partie prenante dans ces réseaux de trafics de tout genre, corruption, blanchissement d’argent, spoliation foncière, bradage des ressources nationales, fraudes fiscales à grande échelle au profit de ces nouvelles forces hégémoniques mondiales auxquelles elles sont désormais soumises. Le but est d’assurer partout sur la planète le maintien du système mafieux international fondé sur la violence et la spoliation. Selon nous, le groupe dirigeant sous Macky Sall s’est transformé au sein de l’Etat rapidement en un maillon actif de ces réseaux mafieux qui contrôlent l’organisation internationale de flux financiers illicites ainsi que le crime politique organisé.
Une classe dirigeante transfigurée
Ce groupe s’est transfiguré en un clan corrompu et répressif utilisant la violence, la manipulation et la peur comme mode de gestion politique. Cela leur a permis une accumulation effrénée privée de richesses et la constitution de fortunes personnelles colossales. Pour conformer le mode de gouvernance du pays à cette nouvelle structure d’économie mafieuse et spoliatrice internationale, le président Macky Sall a délibérément mis en place un puissant système de corruption infiltrant toutes les sphères de l’administration, les différentes institutions de la république, des banques, la presse, certains milieux d’affaires, des confréries, les directions syndicales, les milieux sportifs, les universités et les ambassades ainsi que associations et regroupements divers. Seul, ce modèle de restructuration interne de type mafieux pouvait être le support au déploiement du nouveau système financier transnational auquel il correspondait. Seul, ce modèle composite, hybride et de violences pouvait garantir le succès des stratégies monopolistiques d’accaparement et faire du Sénégal un espace d’ancrage sûr, un territoire d’exploitation et de pillages.
La République, otage d’une mafia
C’est dans ce contexte que de nouveaux fortunés sont apparus en très peu de temps sous le régime de Macky Sall. Il s’agit de certains membres du cercle familial et parents du président et de son épouse, de politiciens de son parti l’APR et ses alliés partisans de Benno Bokk Yakaar. S’y ajoutent journalistes de la presse et des réseaux sociaux, universitaires, courtisans de tous milieux, affairistes, commerçants, courtiers, hommes de main, influenceurs, jet-sociéteurs et societeuses, prostituées de luxe, aventuriers de tout bord. Tous gravitaient autour de l’Etat, s’introduisant subrepticement dans toutes les sphères de la haute administration, avaient leur entrée glissante partout où se traitent des marchés, nouaient des relations de connivence et passaient des deals sur le foncier, l’habitat, le commerce, les transactions de toutes sortes, tout en bénéficiant de solides protections. Certains parmi eux ont vite accumulé de manière effrénée des richesses acquises en un temps record grâce à des arrangements de surfacturations sur des marchés publics octroyés souvent de gré à gré. Plusieurs dizaines ou centaines de milliards sont alors décaissés au profit d’entreprises prête-nom ou même de sociétés fictives, aboutissant dans les poches d’individus parasitaires sénégalais et étrangers.
Ces groupes apatrides animés d’une culture de prédation et de luxure, ont propagé ainsi pendant 12 ans au sein de l’Etat, à toutes les échelles de l’Administration et de ses institutions, des pratiques mafieuses corruptrices qui n’ont épargné ni le foncier, ni le patrimoine bâti de l’Etat, ni le littoral maritime. Comme si les scandales financiers ahurissants déjà établis dans les différents rapports annuels des corps de contrôle de l’Etat ne suffisaient pas, les audits entamés par la gouvernance du Pastef, révèlent l’ampleur inimaginable de la boulimie sur le foncier, la prédation financière, l’accaparement des biens de l’Etat et des richesses du pays à tous les niveaux et dans tous les domaines.
Cette dévastation quasi complète de l’économie nationale n’a épargné aucune institution, aucun secteur : La présidence de la République, les ministères dont celui des Finances où le gouvernement vient d’établir et de documenter les rapports falsifiés de l’ancien régime sur la dette publique, mais aussi celui de la Santé avec le scandale sidérant de la gestion des mille milliards de la Covid, entre autres méfaits gravissimes dans ce même secteur comme dans d’autres. De nombreux détournements et transactions illicites et des fraudes fiscales sur des milliards de FCFA ont été couverts sous le sceau Secret défense. Les grands projets d’infrastructures comme l’Aéroport AIBD, le TER, le BRT, les programmes de développement comme le Prodac ont laissé la population dans la consternation. Le pillage s’est même étendu jusqu’aux budgets des écoles et universités, les mairies avec des recrutements clientélistes, des salaires fictifs et des commandes publiques fantômes. L’Hôpital Le Dantec, les prisons de Rebeuss et du Cap manuel, même plus grave et chose incroyable, les espaces pour les tombes au cimetière de Yoff-Dakar, n’ont échappé au morcellement foncier et à la vente de titres privés.
Les appétits dévorants de ces groupes ont d’ailleurs considérablement enflé avec les perspectives des richesses du Sénégal en pétrole, gaz et en autres ressources minières et naturelles abondantes. L’illustration significative dans ce domaine a été le deal de la vente des deux blocs de pétrole Off-shore par Macky Sall dès son installation au pouvoir, créant le gros scandale Petrotim-Franck Timis auquel son propre frère est dit impliqué. Un tel acte ainsi que la déclaration étonnante de son patrimoine personnel évalué à 8 milliards de FCFA, annonçaient déjà l’ère des pratiques mafieuses et corruptrices du nouveau régime. Ceci semble être confirmé par la découverte d’un transfert clandestin du pays à l’étranger de quantités importantes de lingots d’or auquel le président Macky Sall ne serait pas étranger. Des scandales ont été établis au détriment du trésor public dont les exonérations d’impôts, l’effacement de la dette de redressement fiscal, entre autres, pour certaines grandes entreprises privées et multinationales, portant sur plusieurs centaines de milliards. Ousmane Sonko, alors député à l’Assemblée nationale les avait dénoncés vigoureusement, s’attirant les foudres de l’Etat.
Il s’y s’ajoute également la découverte récente annoncée d’un compte bancaire personnel d’un dignitaire du régime où logent mille milliards de francs. Tout cela alors que le désarroi tenaillait la jeunesse, que les bébés mourraient dans des couveuses obsolètes d’hôpitaux démunis de tout et que dans de nombreux endroits du pays, les jeunes écoliers apprenaient dans des salles de classe sous abris provisoires, sous la chaleur et la poussière des vents.
Une crise de légitimité politique
La perte de légitimité totale du président Sall et de son régime clanique était désormais scellée. Les inégalités sociales, les injustices de toutes sortes et les harcèlements judiciaires devenus insoutenables, ont entrainé la montée vigoureuse de la résistance radicale patriotique. À la profondeur des transformations sociales à mener jusqu’au bout pour dégager le système, correspondaient désormais le mouvement ample de résistance et de lutte de la masse historiquement active : une jeunesse massive insurgée, des avocats émérites de la cause, un peuple en éveil uni dans toutes ses composantes, une Diaspora en effervescence, un parti organisé avec un projet souverainiste, des cadres trempés, une stratégie sure et des tactiques intelligentes sous le guide d’un leader spirituel de la révolution indomptable.
Le prix du sang
Il ne restait plus que franchir l’étape suprême qui fonde la substance de toute révolution profonde et assure la victoire des peuples insurgés, payer le prix du sang de la liberté. Le peuple sénégalais a franchi cette étape psychologique et physique du sacrifice suprême. En s’engouffrant dans les brasiers et les flammes dévorantes sous les bombes lacrymogènes et les tirs de fusil à balles réelles, les jeunes ont gagné l’épreuve du feu, défi de toute révolution authentique. Ils sont devenus ainsi les héros et martyrs inoubliables du peuple sénégalais. Ils ont accédé ainsi dans l’au-delà, au Royaume de la lumière éblouissante de tranquillité, si crainte des Vampires.
Le chant des martyrs
L’esprit de sacrifice suprême pour la souveraineté semble avoir atteint les communautés tout autant que les jeunes. Les évènements du mois de mai 2023 à Ziguinchor, en Casamance en sont une forte illustration. En effet face à l’attaque des éléments de la Police et de la Gendarmerie contre le domicile d’Ousmane Sonko, les femmes par centaines avec les jeunes révoltés par milliers, ont opposé une forte résistance en formant un bouclier humain devant le domicile de leurs fils et de leur leader, empêchant ainsi l’intervention des forces de la police et de la Gendarmerie. Vieilles grands-mères, pères et fils, garçons et filles ont ainsi campé le jour et nuit, formant un bouclier humain pour protéger leur leader, au prix de leur vie. Tous entonnaient en chœur dans la ferveur et la bravoure les chants mystiques du Bois sacré.[1]L’un des chants est le suivant « Le sang est certes sacré. Le lien du sang filial est très fort, surtout celui versé par une mère au moment de l’accouchement ». « Qu’à cela ne tienne, veuillez porter le message d’adieu à ma mère chérie, qu’aujourd’hui est mon dernier jour sur terre. Ceci est un adieu de son sang. ».
L’horizon 2050
Ainsi l’enjeu de l’élection législatives du dimanche 17 novembre 2024 est d’accélérer la révolution en cours aux plans politique, économique, social et culturel pour laquelle le peuple sénégalais a enduré toutes les souffrances et consenti tous les sacrifices. Le projet Horizon 2050 ouvre de radieuses perspectives de libertés, d’abondance et de bien-être. Il s’agit à présent de se mettre au travail et d’avancer résolument.
[1] Voir l’article Derrière le chant mystique des femmes du bois sacré. Journal Source A du vendredi 19 mai 2024
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L'ASSEMBLÉE VIRE AU PASTEF
La CNRV a officialisé jeudi le raz-de-marée électoral, attribuant 130 sièges sur 165 au parti de Sonko. Avec près de deux millions de suffrages et 54,97% des voix, les Patriotes s'imposent comme la première force politique du pays
Les résultats provisoires des élections législatives anticipées ont été proclamés ce jeudi par la Commission nationale de recensement des votes, confirmant une victoire éclatante pour Pastef-les Patriotes. Avec 54,97 % des suffrages exprimés, la formation politique dirigée par Ousmane Sonko décroche 130 des 165 sièges à l’Assemblée nationale.
Le premier président de la Cour d’appel de Dakar, Abdoulaye Ba, également président de la commission de recensement des votes, a annoncé les chiffres lors d’une déclaration officielle. Pastef a obtenu 1 991 770 voix, soit une majorité absolue qui lui permet de contrôler largement l’Assemblée nationale. Cette performance marque un tournant politique majeur, renforçant le parti des Patriotes africains pour l’éthique et le travail comme force dominante au Sénégal.
Face à cette razzia, les autres forces politiques ont été largement distancées. La coalition Takku Wallu, menée par l’ancien président Macky Sall, a remporté 16 sièges grâce à 14,67 % des voix. Jamm Ak Njarign, dirigée par l’ancien Premier ministre Amadou Ba, a décroché 7 sièges (9,15 %), tandis que Samm Sa Kaddu, conduite par le maire de Dakar Barthélémy Dias, en a obtenu 3 (6,13 %).
Les autres formations, telles que Ande Nawlé (2 sièges) et les autres entités comme Sénégal Kessé, And Bessal Sénégal, Sopi Sénégal, And Si Koolute Nguir Senegal (AKS), les Nationalistes Jel Linu Moom, Kiiray ak Naatangue/Pole alternative et Farlu, n’ont réussi à obtenir qu’un siège chacune.
Sur le plan national, Pastef a dominé dans la majorité des départements, à l’exception de Ranérou, Podor, Matam et Gossas, où des coalitions de l’opposition ont réussi à s’imposer.
À l’étranger, Pastef a également confirmé son hégémonie en remportant les sièges en jeu dans les zones électorales d’Europe, d’Amérique, d’Asie, d’Afrique du Nord et australe, ainsi qu’en Afrique de l’Ouest. La coalition Takku Wallu a toutefois remporté les deux sièges d’Afrique centrale.
Sur 7 371 890 électeurs inscrits, seuls 3 649 959 se sont rendus aux urnes, portant le taux de participation à environ 49 %. Parmi ces votes, 26 326 ont été déclarés nuls, laissant 3 623 633 suffrages valablement exprimés.
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LE JOURNALISTE ADAMA GAYE CONVOQUÉ À LA DIC
«Mon avocat, l'un des ténors du Barreau Sénégalais, que je viens d'avoir, demande le report à demain de mon rendez-vous avec vous puisqu'il ne peut pas être chez vous aujourd'hui à 16h», a-t-il indiqué sur sa page Facebook.
iGFM - (Dakar) Adama Gaye est convoqué à la division des investigations criminelles. La nouvelle a donnée par le journaliste lui-même.
Adama Gaye devra aller répondre aux enquêteurs. Il vient d’annoncer qu’un individu l'a appelé pour lui donner la convocation. «Mon avocat, l'un des ténors du Barreau Sénégalais, que je viens d'avoir, demande le report à demain de mon rendez-vous avec vous puisqu'il ne peut pas être chez vous aujourd'hui à 16h», a indiqué le journaliste. Pour rappel, Abass Fall avait déposé une plainte contre lui, dans l’affaire Onas.
PAR PAPE ALÉ NIANG
POUR UNE ASSEMBLÉE DE RUPTURE
"Si les Sénégalais sont dégoûtés par l'Assemblée nationale, c’est parce que l’institution non seulement a été de tout temps une caisse de résonance de l’exécutif. Mais pire, elle a été transformée en foire d’empoigne..."
Le Sénégal va vers l’installation de sa 15e législature. Une ère nouvelle doit impérativement s’ouvrir dans ce pays. Le peuple attend des ruptures sincères et efficientes. Et comme dans toute démocratie, le Sénégal a besoin d'une assemblée nationale forte et fonctionnelle qui joue véritablement son rôle en tant que deuxième institution de l'État.
Si les Sénégalais sont dégoûtés par l'Assemblée nationale, c’est parce que l’institution non seulement a été de tout temps une caisse de résonance de l’exécutif. Mais pire, elle a été transformée en foire d’empoigne où des députés irresponsables se distinguaient plus par leurs capacités à proférer des insanités, des insultes et des invectives. Au point qu’il s’avère légitime de critiquer l'Assemblée nationale pour son manque d'indépendance, son incapacité à jouer véritablement son rôle et son manque d'impact sur les politiques publiques.
Pourtant, l’Assemblée nationale joue un rôle crucial dans un vrai système démocratique. Elle est responsable de la représentation du peuple, de l'élaboration des lois, de la surveillance des actions du gouvernement et du contrôle démocratique.
Si on veut permettre à notre Assemblée nationale de jouer pleinement son rôle, forcément il faut aller vers des réformes consolidantes . L'un des principaux problèmes auxquels l'Assemblée nationale est confrontée est le manque d'indépendance par rapport au pouvoir exécutif. En effet, le système politique sénégalais est caractérisé par une forte concentration des pouvoirs entre les mains du président de la République, ce qui peut conduire à une domination du pouvoir exécutif sur l'Assemblée nationale. Cela limite l'autonomie et la capacité d'initiative de l'Assemblée nationale à jouer un rôle actif dans le processus législatif et dans le contrôle des politiques publiques.
Pour remédier à cette situation, il est nécessaire de mettre en place des réformes institutionnelles afin de renforcer l'indépendance et le pouvoir de l'Assemblée nationale.
De plus, l'Assemblée nationale doit développer une réelle capacité d'initiatives législatives. Actuellement, la majorité des propositions de lois proviennent du gouvernement, ce qui limite la capacité de l'Assemblée nationale à intervenir de manière proactive dans l'élaboration de lois bénéfiques pour le pays. Il est essential de promouvoir une culture législative plus dynamique, permettant aux parlementaires de formuler des propositions et d'organiser des débats ouverts sur des questions clés pour le développement du Sénégal.
En outre, l'Assemblée nationale doit jouer un rôle plus actif dans le contrôle des politiques publiques mises en œuvre par le gouvernement. Cela implique un véritable suivi des politiques publiques, la mise en place de mécanismes de contrôle efficaces pour évaluer leur efficacité et dénoncer les éventuelles dérives. L'Assemblée nationale doit pouvoir demander des comptes au gouvernement, poser des questions, organiser des auditions et participer pleinement aux commissions d'enquête parlementaires.
Pour renforcer l'efficacité de l'Assemblée nationale, il est d’une impérieuse nécessité d'investir dans le renforcement des capacités des parlementaires en mettant à leur disposition des assistants parlementaires.
Enfin, pour assurer une véritable rupture par rapport à la situation actuelle de l'Assemblée nationale, il est essentiel de promouvoir une culture parlementaire favorable à la démocratie, à la transparence et à la responsabilité. Cela implique de renforcer l'éthique politique et d'encourager le dialogue constructif entre les différentes forces politiques.
Les députés élus ont cette lourde mission de redorer le blason de l’Assemblée nationale. Et cette mission n’est pas impossible. Il suffit d’avoir cette ferme volonté d’opérer des ruptures essentielles afin de bâtir un Sénégal nouveau. L'Assemblée nationale pourra ainsi devenir un véritable moteur de développement démocratique et un acteur clé dans la construction d'une société sénégalaise plus juste et inclusive.
PAR SOULEYMANE SÈNE
À PROPOS DU PROTOCOLE D’ACCORD ENTRE LES PME AGROALIMENTAIRES ET LES GRANDES SURFACES
"Investir dans les produits locaux aujourd’hui, c’est construire l’économie résiliente de demain. Une telle initiative, bien que simple, peut devenir un puissant moteur de transformation et d'innovation pour toute une région."
La signature d’un protocole d’accord entre les petites et moyennes entreprises (PME) du secteur agroalimentaire et les grandes surfaces de distribution, qui garantit un référencement gratuit de cinq produits locaux et une visibilité accrue, représente une opportunité stratégique majeure. Cependant, comme toute initiative, elle comporte des avantages significatifs mais également des méfaits potentiels qu’il est crucial de considérer.
Les Avantages du Protocole d’Accord
Avantages pour les PME
Ce protocole va impacter certes sur la réduction des coûts d’accès au marché : Le référencement gratuit élimine l’une des principales barrières financières qui empêchent souvent les PME de placer leurs produits dans les grandes surfaces.
Il va accroitre et donner de la visibilité. Être présent dans des enseignes de grande distribution offre une exposition à un large public, augmentant ainsi la notoriété des produits locaux et des ventes grâce à un accès direct aux consommateurs, les PME peuvent espérer une hausse de leur chiffre d’affaires, ce qui renforce leur viabilité économique. Il va aussi créer ce qu’on appelle l’effet d’entraînement, les PME bénéficiant de cet accord pourraient inspirer d’autres entreprises locales à améliorer leurs pratiques pour saisir des opportunités similaires.
Le référencement gratuit peut agir comme une rampe de lancement pour les produits locaux. Grâce à une meilleure visibilité, ces produits peuvent capter l’attention d’un public plus large, générer une demande accrue, et, à terme, ouvrir des portes vers de nouveaux marchés.
Avantages pour l’économie locale passant par :
La valorisation des produits locaux : Cet accord met en avant le patrimoine agroalimentaire national et favorise la promotion des circuits courts.
- Création d’emplois : Une demande accrue pour les produits locaux pourrait nécessiter une augmentation de la production, entraînant ainsi de nouvelles opportunités d’emploi, particulièrement dans les zones rurales.
- Réduction des importations : Une meilleure disponibilité des produits locaux dans les grandes surfaces peut diminuer la dépendance aux produits importés, favorisant ainsi l’autonomie économique. En offrant une visibilité accrue à cinq produits locaux, entreprises et distributeurs créent une synergie qui profite à toute la chaîne de valeur. Cette démarche ne se résume pas à un simple acte commercial : elle témoigne d’un engagement concret en faveur de l’économie locale et du développement durable.
Investir dans les produits locaux aujourd’hui, c’est construire l’économie résiliente de demain. Une telle initiative, bien que simple, peut devenir un puissant moteur de transformation et d'innovation pour toute une région.
Avantages pour les grandes surfaces et les consommateurs
- Diversification de l’offre : Les grandes surfaces peuvent enrichir leur assortiment en proposant des produits locaux répondant à une demande croissante pour des produits authentiques et responsables.
- Accessibilité pour les consommateurs : Cet accord permet aux consommateurs d’avoir facilement accès à des produits locaux à des prix potentiellement compétitifs.
- Renforcement de la confiance : Les consommateurs apprécient les enseignes qui soutiennent l’économie locale, ce qui peut améliorer l’image de marque des grandes surfaces.
Les Méfaits et Limites du Protocole d’Accord
Pour les PME
- Pression sur la production : Une demande accrue peut mettre sous tension les capacités de production des PME, notamment si elles ne disposent pas des infrastructures nécessaires pour répondre aux exigences des grandes surfaces.
- Dépendance aux grandes surfaces : Les PME risquent de devenir trop dépendantes de ces enseignes, ce qui pourrait limiter leur autonomie et leur flexibilité en cas de modifications des conditions commerciales.
- Risque de standardisation : Pour se conformer aux exigences des grandes surfaces, les PME pourraient être contraintes de standardiser leurs produits, perdant ainsi une partie de leur identité artisanale et unique. Les grandes surfaces imposent souvent des exigences strictes en matière de normes, de volumes et de prix, favorisant les grandes multinationales au détriment des petits producteurs locaux. Ces derniers, incapables de rivaliser, sont progressivement éliminés du marché. Le résultat ? Une économie agroalimentaire centralisée et moins équitable, où les consommateurs n’ont plus accès à des produits authentiques et locaux.
Pour l’économie locale
- Concentration des bénéfices : Toutes les PME ne bénéficient pas de cet accord, ce qui pourrait creuser les inégalités entre les entreprises sélectionnées et celles qui ne le sont pas.
-Risque d’éviction des petits acteurs : Les petits détaillants locaux pourraient souffrir de cette concurrence accrue avec les grandes surfaces, qui auront désormais un avantage supplémentaire grâce à l’offre de produits locaux.
Pour les grandes surfaces et les consommateurs
- Coût logistique accru : L’intégration de produits locaux peut engendrer des défis logistiques pour les grandes surfaces, notamment en termes de stockage, de distribution et de respect des normes de fraîcheur.
- Prix potentiellement élevés : Si les PME ne parviennent pas à optimiser leurs coûts de production, les prix des produits locaux pourraient rester plus élevés que ceux des produits importés, limitant ainsi leur accessibilité pour certains consommateurs.
Dans nos grandes surfaces modernes, les rayons alimentaires regorgent de choix… ou du moins, c’est ce qu’il semble à première vue. En réalité, une observation attentive révèle une uniformisation inquiétante : un nombre limité de marques et de produits domine les étals, reléguant la diversité alimentaire au second plan. Cette concentration n’est pas sans conséquence pour les consommateurs, les producteurs, et l’environnement.
Le référencement d'un nombre limité de produits dans les grandes surfaces, bien qu'il puisse simplifier la gestion des stocks et maximiser les marges pour les distributeurs, entraîne plusieurs conséquences négatives qui touchent les consommateurs, les producteurs, et l’ensemble de la chaîne alimentaire.
Les principales répercussions :
Appauvrissement de la diversité alimentaire
En favorisant un nombre réduit de marques et de produits standardisés, les grandes surfaces contribuent à l’homogénéisation de l’offre alimentaire. Cela réduit la diversité des choix disponibles pour les consommateurs et limite leur accès à des produits moins connus, mais potentiellement meilleurs en termes de qualité, de goût ou de valeur nutritionnelle.
Conséquence :
- Une monotonie alimentaire.
- Une dépendance accrue à des cultures industrielles comme le blé, le maïs ou le soja, au détriment des variétés locales et traditionnelles.
Disparition des petits producteurs
Les grands groupes agroalimentaires ayant les moyens de respecter les critères stricts des grandes surfaces (volumes élevés, prix bas, uniformité) prennent une part prépondérante des rayons. Les petits producteurs, souvent incapables de rivaliser, sont exclus de ces réseaux de distribution.
Conséquence :
- Érosion de l'économie locale.
- Perte de savoir-faire artisanal et de produits traditionnels.
Uniformisation des pratiques agricoles
La concentration sur un nombre limité de produits incite à une agriculture intensive centrée sur quelques variétés spécifiques. Cela contribue à l’appauvrissement de la biodiversité agricole et fragilise les systèmes alimentaires face aux crises climatiques ou sanitaires.
Conséquence :
- Vulnérabilité accrue aux maladies ou aux événements climatiques extrêmes.
- Dégradation des sols et perte de résilience écologique.
Impact environnemental accru
Les produits sélectionnés, souvent issus de grandes chaînes de production, parcourent de longues distances pour atteindre les rayons. En privilégiant un approvisionnement centralisé, les grandes surfaces augmentent l’empreinte carbone liée au transport et à l’emballage.
Conséquence :
- Contribution au réchauffement climatique.
- Surconsommation de ressources naturelles.
Limitation des choix pour les consommateurs
Les grandes surfaces offrent l’illusion d’un vaste choix, alors que la plupart des produits référencés proviennent de quelques multinationales. Cette pratique limite la diversité réelle et prive les consommateurs d’alternatives locales, biologiques ou artisanales.
Conséquence :
- Une standardisation des goûts et une uniformité des produits.
- Diminution de la capacité des consommateurs à soutenir des modèles alternatifs.
Concentration du pouvoir économique
En favorisant les grands groupes, les grandes surfaces renforcent la concentration du pouvoir économique et créent une dépendance vis-à-vis de quelques acteurs majeurs. Cela réduit la compétitivité et l’innovation dans le secteur agroalimentaire.
Conséquence :
- Déséquilibre entre les acteurs économiques.
- Réduction de la capacité des petits producteurs à influencer les pratiques agricoles et commerciales.
Le référencement limité de produits dans les grandes surfaces peut sembler économiquement viable à court terme, mais il engendre des conséquences à long terme pour la diversité alimentaire, l’environnement, et les dynamiques socio-économiques. Pour contrer ces effets, une diversification de l’offre, l’inclusion des petits producteurs, et la promotion de circuits courts sont indispensables. Cela garantirait un système alimentaire plus équilibré, durable et respectueux des attentes des consommateurs.
Solutions pour Maximiser les Avantages et Limiter les Méfaits
- Accompagnement des PME : Mettre en place des programmes de formation et d’accompagnement pour aider les PME à renforcer leurs capacités de production, de gestion et de logistique.
- Renforcement des infrastructures locales : Investir dans des infrastructures de transformation et de stockage pour soutenir la production locale.
- Partenariats équilibrés : Assurer une transparence dans les relations entre les PME et les grandes surfaces afin de préserver une collaboration équitable.
-Sensibilisation des consommateurs : Promouvoir les avantages de la consommation locale pour encourager une demande durable et soutenir les PME.
Le protocole d’accord entre les PME agroalimentaires et les grandes surfaces est une initiative prometteuse qui peut transformer positivement le paysage économique et social. Cependant, ses bénéfices dépendront largement de la capacité des acteurs à anticiper et à gérer les défis qui pourraient en découler. Une collaboration renforcée, un accompagnement technique et des politiques adaptées sont nécessaires pour garantir que cet accord profite à toutes les parties, tout en préservant l’identité et la durabilité des produits locaux .