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14 mai 2025
LES DIRECTIVES DE BASSIROU DIOMAYE FAYE
Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a demandé à son gouvernement de veiller à la préservation de l’intérêt des producteurs lors de la campagne de commercialisation arachidière.
Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a demandé à son gouvernement de veiller à la préservation de l’intérêt des producteurs lors de la campagne de commercialisation arachidière. Mieux, en Conseil des ministres qu’il a présidé hier, mercredi 20 novembre 2024, au Palais de la République, le Chef de l’Etat a appelé ses ministres à prendre les mesures nécessaires en vue de la fixation du prix du kilogramme d’arachide au producteur. Un Conseil interministériel sur la campagne est aussi annoncé.
En Conseil des ministres hier, mercredi 20 novembre 2024, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a demandé au Gouvernement de veiller à la préservation des intérêts des producteurs, à la juste rémunération de leurs productions et au développement de l’industrie nationale dans une perspective de consolidation de la souveraineté économique. Il a demandé au Gouvernement de prendre toutes les dispositions idoines en vue de la fixation adéquate du prix du kilogramme d’arachide au producteur. Le Chef de l’État a, par ailleurs, invité le Premier ministre et les ministres chargés de l’Agriculture et de l’Industrie à définir, dans le consensus avec les opérateurs et les industriels du secteur, une méthode d’intervention sur les marchés de l’arachide. Ce qui permettra, à son avis, d’assurer la sécurisation des revenus des producteurs etla modernisation de l’outil industriel de transformation locale de la production arachidière nationale. Pour clore ce chapitre, il a demandé au Premier ministre de tenir, dans les meilleurs délais, un Conseil interministériel sur la campagne de commercialisation agricole.
SOUTENIR DAVANTAGE L’ORGANISATION DE LA BIENNALE ET PROMOUVOIR L’ACQUISITION D’ŒUVRES D’ART PAR L’ETAT DE NOS ARTISTES
Parlant de la Biennale de l’Art africain contemporain, le président de la République a félicité le ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, le Secrétaire d’État à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine historique, le président du Comité d’orientation de la biennale et toute la communauté culturelle qui s’est mobilisée pour assurer le succès de cet évènement majeur pour le Sénégal et l’Afrique. Il a, d’ailleurs, invité le Gouvernement à soutenir davantage l’organisation de la biennale, dont la prochaine édition, en 2026, coïncidera avec les Jeux Olympiques de la Jeunesse. Il a aussi indiqué au Premier ministre et au ministre des Finances et du Budget, l’importance de promouvoir l’acquisition d’œuvres d’art par l’Etat et la décoration des bâtiments publics par les peintures, tapisseries et autres produits de nos artistes. A cet effet, il a demandé au ministre de la Culture d’intensifier la modernisation et les productions des Manufactures des Arts décoratifs, installées à Thiès, et d’engager une réflexion sur le mécénat pour davantage promouvoir l’Art sénégalais. Il a souligné la nécessité de développer une économie dynamique autour des Arts et de la Culture et de revitaliser la création artistique par l’exécution d’un Plan concerté de transformation de l’École nationale des Arts et Métiers de la Culture.
80EME ANNIVERSAIRE DU «MASSACRE DE THIAROYE», A LA MEMOIRE DES TIRAILLEURS SENEGALAIS ET DE NOS ANCIENS COMBATTANTS
Le Sénégal va commémorer, le 1er décembre 2024, le 80ème anniversaire des évènements relatifs au «massacre de Thiaroye». A cet égard, le Chef de l’Etat a demandé au Premier ministre et au ministre des Forces Armées de finaliser les activités préparatoires de cette grande manifestation internationale, à la mémoire des Tirailleurs sénégalais et de nos anciens Combattants. Ces derniers, dont les parcours héroïques doivent être enseignés aux jeunes générations, ont fortement contribué à la défense de la liberté, à la dignité et à l’indépendance des pays africains. Il a rappelé au gouvernement son attachement particulier à la mise en œuvre optimale, selon les séquences temporelles et les priorités sectorielles définies, de la vision d’un Sénégal souverain, juste et prospère à l’horizon 2050. Il a indiqué la nécessité d’une transformation systémique cohérente et pragmatique du Sénégal. Ce défi collectif passe, à son avis, par la prise en charge notable des urgences économiques et sociales, la lutte contre la cherté du coût de la vie et l’augmentation du pouvoir d’achat des ménages, l’accès aux services sociaux de base, le développement de l’employabilité et de l’emploi des jeunes, l’amorçage du «new deal technologique», la promotion des territoires pour en faire des bassins d’innovations, de relance et de dynamisation de l’économie nationale, notamment dans les secteurs moteurs de l’agriculture, de l’élevage, du tourisme, des mines et des hydrocarbures.
LE PROJET DE LOI DE FINANCES 2025 EXAMINE DANS DES DELAIS EXCEPTIONNELS
Après avoir salué le déroulement des élections et félicité la tête de liste de la coalition présidentielle, il est revenu sur le rôle de l’Assemblée nationale et ses prérogatives qui intègrent le vote de la loi, le contrôle de l’action du Gouvernement et l’évaluation des politiques publiques conduites et coordonnées par le Gouvernement. Il a, dès lors, demandé au Gouvernement notamment au Premier ministre, au ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération et au ministre des Finances et du Budget de finaliser la présentation, en Conseil des ministres, du projet de loi de finances pour l’année 2025 qui va être examiné dans des délais exceptionnels. Il a, dans le même élan, magnifié la qualité du travail gouvernemental durant les huit mois.
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE JEUDI 21 NOVEMBRE 2024
Sud Quotidien, Le Témoin Quotidien, Le Soleil, Walf Quotidien, Le Quotidien, Yoor-Yoor Bi, Vox Populi, Libération, EnQuête, L'Observateur, L'As
KEEMTAAN Gi – ENFUMAGE
Celui qui a dirigé ce pays douze ans durant a-t-il du cœur ? Comment a-t-il pu réussir à nous endormir avec tous ces coups fumants que révèlent les médias locaux sans que cela ne soit démenti ? Comme on a pu être si naïfs quand il nous faisait la promesse d’une gestion sobre et vertueuse. Etait-il sincère quand il nous disait avoir le Sénégal au cœur? Ou avait-il le cœur et les yeux sur nos ressources ? Par ses prouesses sur le charcutage du foncier et des finances publiques, si ce n’est pas de la sorcellerie, il doit être un génie de l’enfumage. Mai à l’évidence, on pourrait dire qu’il nous a tous bernés. Au rythme où les scandales se retrouvent sur la place publique, on peut lui décerner la médaille d’or de l’entourloupette. En douze ans, il s’est révélé être un véritable génie des affaires. Les révélations de nos confrères du quotidien « Libération », relatives au grand banditisme sur le littoral et au partage de biens de l’Etat qui auraient été cédés à des personnes proches de l’-ex Chef ou de sa cour, ne doivent pas rester impunies. Il faut que l’Etat fasse rendre gorge à toutes ces personnes peu recommandables. On pourrait bien se demander ce qu’il serait advenu de ce pays s’il avait rempilé pour un troisième mandat illégal. De quoi mettre hors d’état de nuire toutes ces personnes qui s’égosillaient, le poussant dans la fosse aux « Lions ». Toutes ces frotte- manches portent le visage hideux de la transhumance des récentes Législatives pour lesquelles personne n’a senti leur apport positif. Ils étaient plutôt venus chercher refuge sous le parapluie du leader de Pastef. Il nous faudra nous débarrasser de cet éculé fatalisme que résume l’écrivain français Diderot. « Tout ce qui nous arrive de bien et de mal ici-bas est écrit là-haut ». C’’est en fait un des traits caractéristiques de ce fatalisme si sénégalais auquel on s’accroche comme une bouée de sauvetage. Notre libre arbitre ? De la foutaise ! Nous ne sommes responsables de rien. On détourne des biens qui ne nous appartiennent. C’était la volonté divine comme si on ne pouvait se retenir. On patauge dans l’argent sale. C’est Dieu ! En toute conscience, on se partage le foncier, procède au carnage de l’économie. C’est encore la volonté divine. Nous ne sommes responsables de rien. Il était écrit là- haut que ça arrivera. Il nous faudra nous départir de tout cela et de ce tout éculé « Massla » (Tolérance) et arrêter, juger et foutre tous les fautifs, complices et responsables de ce carnage sur nos ressources en prison. Sans état d’âme ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
LEGISLATIVES/PODOR RACINE SY ECRASE AISSATA TALL SALL
Investie sur la liste nationale de la coalition «Takku Wallu Sénégal », l’ancienne ministre Aissata Tall Sall avait promis à son mentor Macky Sall qu’elle allait écraser la concurrence à Podor. Parmi ces ennemis jurés à écraser, le maire de Podor Mamadou Racine Sy et par ailleurs Président du Mouvement Alsar. Hormis le Pastef d’Ousmane Sonko, la conquête de la commune de Podor était une bataille dans la bataille opposant Racine Sy à Aissata Tall Sall. Au soir du 17 novembre, le Pastef a certes raflé la mise communale avec 1 556 voix. Il est talonné de près par le mouvement Alsar de Racine Sy avec 1.368 suffrages, suivi de la « Takku Wallu » de Macky Sall avec 1 220 voix. Pour « Le Témoin », la vraie info c’est la défaite de trop de Mme Aissata Tall Sall devant Racine Sy. Un coup ko !
CRIMINALITE : PLUS D’UNE TONNE DE YAMBA SAISIE PAR LA GENDARMERIE
Dans le cadre de la lutte contre le trafic et l’usage de stupéfiants, la gendarmerie nationale ne compte pas céder le terrain de la mort aux criminels. Sur instruction du haut commandement de la Gendarmerie, le Général Martin Faye, les pandores intensifient les opérations sur l’ensemble du territoire national. D’où la belle prise réalisée par la compagnie de Gendarmerie de Keur Massar à travers la brigade de la Zone Franche Industrielle dans la nuit du 18 au 19 novembre 2024. Il s’agit d’une importante saisie de 1.224 kilogrammes de chanvre indien (Yamba). A l’origine, l’exploitation d’un renseignement qui a abouti à l’interception d’un véhicule suspect transportant huit (08)sacs de 100 kilogrammes de chanvre indien. Le conducteur avait réussi à prendre la fuite, abandonnant sur place la marchandise illicite. Sur place, les enquêteurs ont pu identifier un domicile servant de cachette des produits prohibés. En faisant de cette opération d’une pierre deux coups, les gendarmes ont saisi quatre (04) autres sacs de 100 kg et douze (12) paquets de deux (02) kilogrammes de chanvre indien. A l’arrivée, deux (02) individus dont une (01) femme ont été interpellés et placés en garde à vue. L’enquête se poursuit
LE GOUVERNEMENT RAPPELE AUX DEFIS DE L’HEURE
Par ailleurs, le Président de la République a rappelé au Gouvernement son attachement particulier à la mise en œuvre optimale, selon les séquences temporelles et les priorités sectorielles définies, de la vision d’un Sénégal souverain, juste et prospère à l’horizon 2050. Il a indiqué la nécessité d’une transformation systémique cohérente et pragmatique du Sénégal. Ce défi collectif passe par la prise en charge notable des urgences économiques et sociales, la lutte contre la cherté du coût de la vie et l’augmentation du pouvoir d’achat des ménages, l’accès aux services sociaux de base, le développement de l’employabilité et de l’emploi des jeunes, l’amorçage du « new deal technologique », la promotion des territoires pour en faire des bassins d’innovations, de relance et de dynamisation de l’économie nationale, notamment dans les secteurs moteurs de l’agriculture, de l’élevage, du tourisme, des mines et des hydrocarbures.
LA LOI DE FINANCES 2025 EN URGENCE
Le Président de la République est revenu sur le rôle de l’Assemblée nationale et ses prérogatives qui intègrent le vote de la loi, le contrôle de l’action du Gouvernement et l’évaluation des politiques publiques conduites et coordonnées par le Gouvernement. Il a, dès lors, demandé au Gouvernement notamment au Premier Ministre, au Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération et au Ministre des Finances et du Budget de finaliser la présentation en Conseil des ministres du projet de loi de finances pour l’année 2025 qui va être examiné dans des délais exceptionnels. Le Chef de l’Etat a, dans le même élan, magnifié la qualité du travail gouvernemental durant les huit mois précédents de cette année exceptionnelle où le Sénégal a organisé deux élections nationales majeures. Il a salué, à sa juste valeur, dans cette phase de rectification, d’ajustement et de reddition des comptes, la mobilisation exemplaire de chaque membre du Gouvernement.
MARCHE DE L’ARACHIDE DIOMAYE FAYE VEUT UN CONSENSUS ENTRE OPERATEURS ET INDUSTRIELS
Evoquant la campagne de commercialisation de la production agricole, le Président de la République a demandé au Gouvernement de veiller à la préservation des intérêts des producteurs, à la juste rémunération de leurs productions et au développement de l’industrie nationale dans une perspective de consolidation de la souveraineté économique. Il a demandé au Gouvernement de prendre toutes les dispositions idoines en vue de la fixation adéquate du prix du kilogramme d’arachide au producteur. Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, invité le Premier Ministre et les Ministres chargés de l’Agriculture et de l’Industrie à définir, dans le consensus avec les opérateurs et les industriels du secteur, une méthode d’intervention sur les marchés de l’arachide. Ce qui permettra d’assurer la sécurisation des revenus des producteurs et la modernisation de l’outil industriel de transformation locale de la production arachidière nationale. Pour clore ce chapitre, il a demandé au Premier Ministre de tenir, dans les meilleurs délais, un Conseil interministériel sur la campagne de commercialisation agricole.
MASSACRE DE THIAROYE DATE DU 1ER DECEMBRE FIXEE
Le Sénégal va commémorer, le 1er décembre 2024, le 80ème anniversaire des évènements relatifs au « massacre de Thiaroye ». A cet égard, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et au Ministre des Forces armées de finaliser les activités préparatoires de cette grande manifestation internationale, à la mémoire des Tirailleurs sénégalais et de nos anciens Combattants. Ces derniers, dont les parcours héroïques doivent être enseignés aux jeunes générations, ont fortement contribué à la défense de la liberté, à la dignité et à l’indépendance des pays africains. Le Premier ministre s’est félicité de la bonne prise en charge des travaux préparatoires de la commémoration, le 1e décembre 2024, du 80ème anniversaire du Massacre des Tirailleurs sénégalais à Thiaroye.
AFFAIRES ETRANGERES CHRISTIAN ALAIN J. ASSOGBA RETROUVE SON POSTE DE DIRECTEUR DU PROTOCOLE
La seule décision en termes de mesures individuelles incite à parler de Jubbanti. C’est au niveau du ministère des Affaires étrangères où une injustice a été corrigée par le président Diomaye Faye. Ce dernier a renommé Christian Alain Joseph ASSOGBA, conseiller des Affaires étrangères, matricule de solde n°611.446/Z, à son poste d’ambassadeur, directeur du Protocole, des Conférences internationales et de la Traduction. Il a été nommé par le chef de l’État Bassirou Diomaye Faye lors du Conseil des ministres tenu ce mercredi 20 novembre 2024. Il remplace monsieur Magaye GUEYE, appelé à d’autres fonctions, renseigne le communiqué. Pour la petite histoire l’ambassadeur Assogba a été nommé pour le même emploi le 09 février 2023 avant d’être viré le 24 janvier 2024. Ce qui avait fait un grand bruit dans les couloirs de la Place de l’Indépendance siège du ministère des Affaires étrangères. D’aucuns avaient dénoncé une chasse à la sorcière. L’ambassadeur Assogba peut danser pour avoir été rétabli dans ses droits diplomatiques.
LEGISLATIVES LE DR ALIOUNE DIOP DE MBAO APPELLE PASTEF AU TRAVAIL
Dr Alioune Diop est resté un homme de conviction. Il n’a jamais pensé faire dans la transhumance pour rejoindre Pastef. Mais néanmoins, il n’hésitera pas à féliciter les Patriotes qu’il invitera cependant au travail. « Je félicite la coalition Pastef et sa tête de liste pour cette victoire écrasante aux allures de plébiscite. Ce 17 novembre le peuple sénégalais a, encore une fois, administré la preuve de sa maturité politique et de la vitalité de notre démocratie. En choisissant d’accorder la majorité à la mouvance présidentielle incarnée par la liste PASTEF et dirigée par le PM Ousmane Sonko, les Sénégalais sont restés cohérents avec le choix exprimé le 24 mars dernier » a indiqué le responsable politique de l’APR Mbao. « Pour avoir donné une majorité aussi confortable, les Sénégalais ont envoyé un message aux vainqueurs pour leur dire vous l’avez demandé on vous l’accorde. Désormais vous avez les coudées franches pour une mise en œuvre diligente et efficiente du PROJET, au grand bonheur de tous les Sénégalais sans exclusion aucune. Aux autres, du côté de l’opposition, les électeurs les invitent à poursuivre leur activité dans une démarche responsable et respectueuse des règles du jeu démocratique. « Désormais au travail » c’est le principal message issu de ce scrutin du dimanche » a souligné le Dr Alioune Diop.
FISC DE LA PRESSE LE DG DES IMPOTS ABDOULAYE DIAGNE DEBLOQUE LES COMPTES
Le Directeur Général desimpôts et domaines Abdoulaye Diagne a décidé de débloquer les comptes des entreprises de presse. La décision a été révélée hier par Mamadou Ibra Kane président du Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal (CDEPS). Une véritable bouffée d’oxygène pour les entreprises de presse. « Les comptes des entreprises de presse ont été débloqués selon les instructions qu’il a données à ses services », a précisé Mamadou Ibra Kane. Il invite les « entreprises concernées à se rapprocher de leur centre fiscal pour obtenir la mainlevée ». « Me signaler les cas non encore résolus. M. Diagne reste à mon écoute pour régulariser la situation », a-t-il ajouté.
CAF AWARDS, L'ENTRAÎNEUSE MBAYANG THIAM, SEULE SÉNÉGALAISE NOMINÉE
Elle a dirigé la première équipe sénégalaise à avoir participé à la Ligue des champions féminine. L’équipe basée dans le quartier de la Médina à Dakar s’est arrêtée dès les phases de groupe.
Dakar, 20 nov (APS) – L’entraîneuse sénégalaise de l’équipe féminine de football des Aigles de la Medina (Sénégal), Mbayang Thiam est présélectionnée dans la catégorie entraîneur de l’année des CAF Awards 2024 prévus le 16 décembre 2024 à Marrakech, au Maroc, a appris l’APS mercredi de la Confédération africaine de football (CAF) rendu public.
L’équipe sénégalaise des Aigles de la Medina est aussi sélectionnée dans la catégorie clubs de l’année.
La Confédération africaine de football a dévoilé, mercredi, les listes des joueuses présélectionnées pour les sept catégories féminines des CAF Awards 2024, récompensant les meilleures sportives africaines de la saison écoulée.
Dix joueuses ont été présélectionnées dans chacune des sept catégories. Il s’agit de la joueuse africaine de l’année, de la joueuse interclubs de l’année, de la gardienne de but de l’année, de l’entraîneuse de l’année, de l’équipe nationale de l’année, du club de l’année et de la jeune joueuse de l’année de la CAF.
Dans la catégorie entraîneur de l’année figure une sénégalaise. Il s’agit de l’entraîneuse des Aigles de la Medina (Sénégal), Mbayang Thiam. Elle a dirigé la première équipe sénégalaise à avoir participé à la Ligue des champions féminine. L’équipe basée dans le quartier de la Médina à Dakar s’est arrêtée dès les phases de groupe. Elle a encaissé neuf buts sans en marquer aucun.
Mbayang Thiam est également l’entraîneuse de l’équipe nationale féminine des moins de 20 ans du Sénégal vainqueur du tournoi de la zone A de l’Union des fédérations ouest-africaines de football-(UFOA/A), de la catégorie, en mai dernier.
Les CAF Awards 2024 concernent la période allant de janvier 2024 à octobre 2024.
Voici les listes des nominées :
Joueuse de l’année : Sandrine Niyonkuru (Burundi / FC Masar, Egypte), Tabitha Chawinga (Malawi / Olympique Lyonnais, France), Temwa Chawinga (Malawi / Kansas City, Etats-Unis), Sanaa Mssoudy (Maroc / AS FAR), Chiamaka Nnadozie (Nigeria / Paris FC), Rasheedat Ajibade (Nigeria / Atletico Madrid), Jermaine Seoposenwe (Afrique du Sud / Monterrey FC, Mexique), Thembi Kgatlana (Afrique du Sud / Tigres UANL, Mexique), Barbara Banda (Zambie / Orlando Pride, Etats-Unis) et Racheal Kundananji (Zambie / Bay FC, Etats-Unis).
Gardienne de l’année : Andile Dlamini (Afrique du Sud / Mamelodi Sundowns), Thandeka Ngcobo (Afrique du Sud / University of the Western Cape), Cathy Biya (Cameroun / Eclair, Haïti), Fideline Ngoy (RDCongo / TP Mazembe), Habiba Sabry (Égypte / FC Masar), Fatima El Jebraoui (Maroc / Wydad Athletic Club, Maroc), Khadija Er-Rmichi (Maroc / AS FAR), Chiamaka Nnadozie (Nigeria / Paris FC), Monle Oyono (Nigeria / Edo Queens) et Catherine Musonda (Zambie / Indeni Roses)
Joueuse interclubs de l’année : Amogelang Motau (Afrique du Sud- University of the Western Cape), Sandrine Niyonkuru (Burundi / FC Masar), Merveille Nanguji (RDC / TP Mazembe), Lacho Flora Marta (RDC / TP Mazembe), Doha El Madani (Maroc / AS FAR), Khadija Er-Rmichi (Maroc / AS FAR), Sanaa Mssoudy (Maroc / AS FAR), Emem Essien (Nigeria / Edo Queens), Monle Oyono (Nigeria / Edo Queens), Shadia Nankya (Ouganda / FC Masar)
Jeune joueuse de l’année : Nthabiseng Majiya (Afrique du Sud / Mamelodi Sundowns), Cathy Biya (Cameroun / Eclair), Naomi Eto (Cameroun / Amazone FAP), Habiba Sabry (Égypte / FC Masar), Stella Nyamekye (Ghana / Dreamz Ladies), Valerie Nekesa (Kenya / Madira Girls), Doha El Madani (Maroc / AS FAR), Lina Mokhtar Jamai (Maroc / Paris Saint-Germain), Chiamaka Okuchukwu (Nigeria / Rivers Angels), Flourish Sabastine (Nigeria / Stade de Reims, France)
Entraîneure de l’année : Hassan Balla Abdousalami (Cameroun U-20), Lamia Boumehdi (TP Mazembe), Ahmed Ramadan (FC Masar), Mildred Cheche (Kenya U-17), Mohamed Amine Alioua (AS FAR), Bankole Olowookere (Nigeria U-17), Chris Danjuma (Nigeria U-20), Moses Adukwu (Edo Queens), Mbayang Thiam (Aigles de la Medina), Thinasonke Mbuli (University of the Western Cape)
Equipe nationale de l’année : Cameroun U20, Kenya U17, Malawi, Maroc, Maroc U20, Nigeria, Nigeria U17, Nigeria U20, Afrique du Sud et Zambie
Club de l’année : TP Mazembe (RD Congo), FC Masar (Égypte), Commercial Bank of Ethiopia (Éthiopie), AS FAR (Maroc), Edo Queens (Nigeria), Aigles de la Medina (Sénégal), Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud) et University of the Western Cape (Afrique du Sud)
LE FISC ALLÈGE LA PRESSION SUR LES ENTREPRISES DE PRESSE
Le président du CDEPS, Mamadou Ibra Kane, a salué la décision du Directeur général des Impôts et Domaines, Abdoulaye Diagne, de débloquer les comptes bancaires des entreprises de presse.
Le président du Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal (CDEPS), Mamadou Ibra Kane, a annoncé une décision salutaire du Directeur général des Impôts et Domaines (DGID), Abdoulaye Diagne dans le secteur de la presse.
Ce dernier a ordonné le déblocage des comptes bancaires des entreprises de presse, une mesure qui devrait soulager de nombreuses rédactions en difficulté.
Dans un communiqué, Mamadou Ibra Kane a précisé que « les comptes des entreprises de presse ont été débloqués selon les instructions qu’il a données à ses services ».
Cette annonce intervient à un moment où le secteur de la presse fait face à des défis financiers croissants, exacerbés et la baisse des revenus publicitaires.
Mamadou Ibra Kane a également encouragé les entreprises concernées à se rapprocher de leur centre fiscal pour obtenir la mainlevée de leurs comptes.
« Me signaler les cas non encore résolus. M. Diagne reste à mon écoute pour régulariser la situation », a-t-il ajouté, soulignant ainsi l’engagement du DGID à travailler en collaboration avec les acteurs de la presse pour résoudre les problèmes persistants.
MALI, LE PREMIER MINISTRE CHOGUEL MAÏGA DÉMIS DE SES FONCTIONS
Son limogeage a été acté par un décret présidentiel lu à la télévision publique, ORTM, par le secrétaire général du gouvernement. Le désormais ex-Premier ministre avait déploré le fait “de ne pas être impliqué aux décisions concernant la transition”.
Dakar, 20 nov (APS) – La junte militaire au pouvoir au Mali a annoncé mercredi le limogeage du Premier ministre Choguel Maïga, cinq jours après ses interrogations publiques sur la durée de la transition militaire dans le pays, a-t-on appris de source médiatique.
Le limogeage de M. Maïga a été acté par un décret présidentiel lu à la télévision publique, ORTM, par le secrétaire général du gouvernement, Alfousseini Diawara.
Choguel Kokalla Maiga , 66 ans, à la tête du gouvernement de transition depuis le 7 juin 2021, a, le 16 novembre dernier, exprimé publiquement son désaccord avec les militaires au pouvoir au sujet de la durée de la transition.
Le Premier ministre avait déploré le fait, disait-il, “de ne pas être impliqué aux décisions concernant la transition”.
LA JUNTE MALIENNE ÉCARTE SON PREMIER MINISTRE
Cette décision intervient suite aux critiques acerbes formulées par Choguel Maïga le 16 novembre à l'encontre des militaires. Il avait notamment dénoncé son exclusion du processus décisionnel et contesté le report unilatéral des élections
(SenePlus) - Le Premier ministre malien Choguel Maïga a été démis de ses fonctions par décret présidentiel. L'annonce a été faite à la télévision nationale ORTM par le secrétaire général de la présidence ce mercredi 20 novembre, marquant également la fin des fonctions de l'ensemble du gouvernement.
Cette décision intervient dans un contexte tendu, suite aux critiques acerbes formulées par Choguel Maïga le 16 novembre à l'encontre des autorités militaires. L'ancien Premier ministre avait notamment dénoncé son exclusion du processus décisionnel et contesté le report unilatéral des élections censées marquer le retour à l'ordre constitutionnel.
Arrivé à la primature en juin 2021 après le second coup d'État militaire, Maïga avait auparavant qualifié le régime de "régime militaire déguisé", comme le rappelle RFI. Il s'était fait remarquer par ses déclarations fracassantes, notamment lorsqu'il avait accusé la France d'"abandon en plein vol" à la tribune des Nations unies.
Ses relations avec les colonels, désormais promus généraux, n'ont cessé de se détériorer. Un proche collaborateur qui avait dénoncé son éviction du pouvoir en mai dernier s'est retrouvé emprisonné et condamné pour "atteinte au crédit de l'État".
L'avenir s'annonce incertain pour l'ancien Premier ministre. D'après RFI, il pourrait faire face à des poursuites judiciaires, les organisations pro-junte l'accusant de "haute trahison" et de "déstabilisation". Une détention préventive n'est pas à exclure, ce qui pourrait entraver ses activités politiques, à l'instar d'autres figures politiques maliennes actuellement détenues.
Dans le sillage de ce limogeage, Maïga pourrait tenter de se positionner comme opposant en vue d'éventuelles élections futures. Cependant, comme le souligne RFI, sa crédibilité risque d'être compromise après "trois ans et demi au service du régime".
"RUPTURES ET PROMESSES", UNE RADIOSCOPIE DE LA POLITIQUE SÉNÉGALAISE DE 1960 À 2024
Entre analyse des ruptures institutionnelles, trajectoires présidentielles et attentes sociales, l’auteur du livre décrypte les défis et espoirs portés par cette nouvelle alternance politique.
‘’Rupture et promesses’’, essai politique du journaliste sénégalais Samba Oumar Fall, fait la radioscopie de la politique sénégalaise de 1960, année de l’indépendance, à l’élection en 2024 du président de la République Bassirou Diomaye Faye.
A travers ce livre de 16 chapitres qui vient de paraître aux ”éditions Salamata”, l’auteur a voulu coller à l’actualité et faire un flashback sur le paysage politique sénégalais.
‘’Senghor, Diouf, Wade et Sall, malgré la différence de leurs styles et de leur conception du pouvoir, ont, chacun du mieux qu’il a pu, œuvré pour que le Sénégal suive résolument le chemin du développement. Ils ont essayé, sans jamais céder aux tentations de la monarchie, de construire un État fort, tout en préservant la paix, la stabilité et la démocratie’’, a écrit l’auteur dans l’avant-propos de l’ouvrage.
Il relève que ”l’élection le 24 mars 2024 de Bassirou Diomaye Faye, qui a déjoué tous les pronostics, a fait souffler un vent d’espoir”.
‘’Elu avec des attentes très fortes sur tous les plans, il a promis une réforme profonde des institutions avec l’instauration d’un pouvoir exécutif responsable et la réduction des prérogatives proéminentes du président de la République’’, fait observer l’auteur.
Le journaliste écrivain souligne que ”le successeur de Macky Sall est fortement attendu pour tracer de nouvelles voies de développement économique et social pour le Sénégal”.
Il estime qu’il faut que cela passer par ”la réduction de la fracture sociale, la redynamisation des services publics, le comblement des inégalités, la promotion de l’égalité des chances, la lutte contre la corruption…’’.
Dans cet ouvrage, le journaliste-écrivain du quotidien national Le Soleil revient sur le destin présidentiel de Bassirou Diomaye Faye et ‘’la trajectoire de Ousmane Sonko que tout le monde attendait et dont les ambitions présidentielles ont été plombées par ses démêlées avec la justice’’.
’Si à son arrivée au pouvoir, en 2012, Macky Sall avait misé sur le Plan Sénégal émergent (PSE), vanté comme le référentiel de la politique économique et sociale sur le moyen et le long terme pour booster le développement et mettre le Sénégal sur la rampe de l’émergence à l’horizon 2035, Bassirou Diomaye Faye est, lui aussi, venu avec son plan dénommé +Projet+’’, a relevé M. Fall.
Avec ce nouveau référentiel” des politiques publiques, l’écrivain affirme que le gouvernement est résolu à concrétiser l’ambition de transformer durablement le Sénégal en une oasis de paix et de prospérité’’.
Ce sont, à l’en croire, autant de défis pour le président Bassirou Diomaye Faye qui, selon lui, ne bénéficiera pas de circonstances atténuantes.
‘’Bassirou Diomaye Faye, candidat +anti-système+, a réussi un tour de force historique. Son triomphe marque un tournant politique extraordinaire, dans la mesure où il confirme la débâcle de deux ténors, Idrissa Seck et Khalifa Sall, qui réalisent le pire score de leur histoire avec respectivement 0,90% et 1,56%’’, a-t-il analysé.
Cette victoire du PASTEF (Les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité) impose une nouvelle reconfiguration politique marquée par l’émergence d’une nouvelle génération d’hommes politiques relativement plus jeunes.
Selon l’auteur de ‘’Rupture et promesses’’, ‘’cette nouvelle alternance suscite beaucoup d’attentes. Elle marque le début d’une nouvelle ère pour le Sénégal ; une ère de rupture, empreinte d’espoir. Cependant, les défis à relever seront multiples’’.
Elu à la tête de l’exécutif avec des attentes très fortes sur les plans économique et social, Bassirou Diomaye Faye a vite compris qu’il avait un devoir de réussir par rapport aux engagements pris devant le peuple sénégalais, relève l’auteur.
”Déclamer sa volonté n’est plus suffisant pour convaincre. Il faut des actes. Il va donc devoir non seulement ne pas décevoir, mais convaincre l’ensemble des Sénégalais qu’il sera à la hauteur des immenses enjeux qui l’attendent. Que le +Projet+ tant chanté n’est ni chimère ni utopie’’, soutient le journaliste-écrivain.
Samba Oumar Fall explique que le ‘’Projet’’, qui repose sur l’espoir d’’’un Sénégal plus juste, plus prospère, plus souverain et ancré dans des valeurs fortes’’, a séduit une grande partie de l’électorat, en particulier la jeunesse. Celle-ci n’a en effet connu que le chômage chronique, l’inflation galopante, la pauvreté croissante et la corruption endémique.
‘’Cette jeunesse aspire à un véritable changement de direction, à même de mettre résolument et durablement le Sénégal dans la voie du progrès économique et social. Au président Bassirou Diomaye Faye de faire en sorte que les planètes puissent s’aligner afin qu’il puisse transformer ses promesses en réalité. Et prouver aussi qu’il n’est pas un +président aventurier+ ou tout simplement un +président par défaut+ comme le croient certains’’, suggère l’auteur.
par Ibrahima Thioye
SONKO, UNE MARQUE PUISSANTE
Là où Mamadou Dia ou Cheikh Anta Diop touchaient principalement l'intelligentsia, il a su populariser un discours politique exigeant grâce aux nouveaux médias. Son positionnement unique résonne auprès d'une jeunesse connectée
En remportant les élections législatives avec une victoire éclatante dans 41 des 46 départements favorables à la liste Pastef et environ 130 députés élus sur un total de 165, la marque-leader Sonko et la marque-parti Pastef ont confirmé leur puissance sur l’échiquier politique.
Ousmane Sonko fait désormais partie des figures majeures du leadership politique au Sénégal. Son influence dépasse les frontières nationales, lui conférant une notoriété significative à l’échelle continentale. Le Pastef s’impose aujourd’hui comme une force politique incontournable. Cette montée en puissance pourrait entraîner le retrait de certains leaders traditionnels et, éventuellement, la disparition de certains partis politiques historiques.
Autrefois, remporter une élection nécessitait un long travail de construction d’un réseau étendu de leaders d’opinion, s’appuyant sur un processus progressif de visites de terrain. Ces leaders, proches des électeurs, organisaient des meetings et des caravanes, ponctués par une forte présence médiatique pour développer la notoriété. Cependant, l’avènement et la démocratisation des smartphones, offrant un accès immédiat à une information variée, ont bouleversé les dynamiques électorales. Les électeurs, désormais plus matures, se montrent plus exigeants vis-à-vis des offres politiques. Bien qu’ils n’examinent pas toujours en détail les programmes des partis, ils s’intéressent de plus en plus à leurs orientations générales.
Paradoxalement, les médias traditionnels, souvent critiques à son égard, ont largement contribué à accroître la notoriété de la marque Sonko. Les nouveaux médias, de leur côté, ont permis de consolider son capital sympathie auprès de différents segments de l’électorat. Fort de son expérience, Sonko, qui avait déjà contribué à l’élection de maires, de députés et même d’un président de la République, a su reproduire cette dynamique pour faire élire les députés de la liste Pastef.
Un positionnement différenciant
L’engouement des électeurs pour Sonko et le parti Pastef s’explique en grande partie par leur positionnement précis et distinctif. Ces deux marques incarnent :
le patriotisme dans le sens d’une prise en charge autonome du destin national et la reconquête de toutes les souverainetés (économique, monétaire, politique, militaire) ;
la bonne gouvernance, associée à une image d’honnêteté et d’intégrité.
Tout parti tentant d’adopter ce positionnement serait perçu comme une simple imitation. Ousmane Sonko reste l’original.
Historiquement, d’autres leaders ont défendu ces idéaux. Mamadou Dia et Cheikh Anta Diop incarnaient respectivement le nationalisme (dans un sens patriotique, non populiste) et le panafricanisme. Cependant, leurs idées trouvaient un écho limité à l’intelligentsia petite bourgeoise, une minorité.
Sonko, en revanche, a émergé à un moment où les réflexions sur le parachèvement des souverainetés nationales s’intensifiaient dans la sous-région. Si Abdoulaye Wade avait partiellement défié l’ordre établi avec l’ancienne puissance coloniale, il n’avait pas réussi à résoudre les problèmes internes du Sénégal, certains estimant même qu’il les avait amplifiés.
Grâce à la diffusion massive de ces débats via les smartphones, la marque Sonko s’est imposée non seulement par la pertinence de son offre politique, mais aussi grâce à plusieurs facteurs distinctifs.
Facteurs clés de succès de la marque Sonko
Une personnalité singulière et marquante :
un courage dans l’épreuve et une constance qui inspirent l’admiration des électeurs ; malgré les exactions subies, Sonko est resté fidèle à ses convictions ;
une humilité et un sens du dépassement, comme en témoigne sa proposition de faire de Bassirou Diomaye Faye, ancien secrétaire général du Pastef, le candidat à l’élection présidentielle, alors qu’ils étaient tous deux en prison ;
des principes novateurs basés sur le respect de la citoyenneté et une organisation rigoureuse, rompant avec les anciennes pratiques des partis classiques en matière de mobilisation et de financement.
Une communication innovante :
le parti Pastef a exploité de manière stratégique les plateformes numériques (Facebook, X, YouTube, TikTok, etc.), permettant une interaction directe avec les électeurs.
Des alliances stratégiques :
avec YAW (2022 et 2023), la coalition Diomaye (2023-2024) et d’autres acteurs politiques, Sonko a su tisser des partenariats qui lui ont permis d’évoluer et de mieux comprendre le jeu politique.
Défis et interrogations pour l’avenir
Malgré ce succès, plusieurs défis restent à relever.
Les attentes des jeunes électeurs : leur enthousiasme perdurera-t-il si les problèmes liés à l’emploi et au pouvoir d’achat persistent ?
La confiance des entrepreneurs : resteront-ils engagés si les opportunités économiques se réduisent ?
Les résultats à mi-parcours du référentiel Sénégal 2050 : un faible niveau de mise en œuvre pourrait susciter des désillusions.
La gestion interne du parti : le Pastef devra évoluer en maîtrisant ses contradictions et en surmontant les obstacles organisationnels.
Les risques de procès à répétition : bien que la reddition des comptes reste pertinente, ces démarches pourraient accaparer l’énergie et ralentir les avancées.
Les marques Sonko et Pastef se sont rapidement imposées dans le paysage politique sénégalais. Toutefois, leur capacité à maintenir cet élan dépendra de leur aptitude à répondre aux aspirations et attentes des électeurs, ainsi qu'à surmonter les défis à venir. L’avenir politique du Sénégal repose désormais sur leur habileté à concilier transformation et stabilité, ambition et pragmatisme, démocratie et ordre républicain, patriotisme et panafricanisme, évolution des mentalités et respect de nos traditions.