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14 mai 2025
LES CABLODISTRIBUTEURS RECLAMENT UNE LICENCE ET UNE CONVENTION
Le Consortium des câblodistributeurs du Sénégal Safinatoul Amane (CCDS) a organisé récemment une conférence de presse. L’objectif était de relancer les autorités sur la délivrance de licences.
Le Consortium des câblodistributeurs du Sénégal Safinatoul Amane (CCDS) a organisé récemment une conférence de presse. L’objectif était de relancer les autorités sur la délivrance de licences. Cette occasion a permis à certains acteurs du secteur des médias d’exposer les potentialités de la câblodistribution et de plaider pour la signature d’une convention avec les autorités étatiques.
C’est en présence de plusieurs câblo-opérateurs venus des quatre coins du Sénégal que s’est tenue récemment à Dakar cette conférence de presse, en présence de nombreux acteurs des médias et du domaine de la régulation audiovisuelle.
Pour Adama Sow, expert en médias, les câblodistributeurs sont des acteurs essentiels dans le paysage médiatique sénégalais. « Aujourd’hui, il y a au moins 100 à 120 000 câblodistributeurs à travers le pays. C’est un secteur générateur d’emplois face au chômage qui touche une grande partie de la jeunesse. Ce modèle économique est unique. Ce sont des jeunes qui entreprennent, bien qu’il reste des efforts à faire dans le domaine de la légalité », a-t-il déclaré. Selon lui, les autorités ne comprennent pas encore les enjeux liés à la câblodistribution au Sénégal, qui représente un puissant levier social. « La valeur sociale et communautaire des câblodistributeurs est non négligeable. Ils ont une fonction et une utilité sociale qui dépasse les clichés. C’est un métier dont les acteurs sont très proches des populations, notamment dans les quartiers populaires. Ils sont les premiers employeurs dans nos quartiers. C’est une économie solidaire », a-t-il ajouté.
« Face au déclin des multinationales occidentales qui dominaient le marché local, les câblo-opérateurs disposent d’une niche d’opportunités »
Pour Adama Sow, la signature d’une convention avec les câblo-opérateurs est désormais une nécessité. « Comment un pays qui se dit organisé peut-il ignorer un écosystème aussi porteur sur le plan économique, social, communautaire et culturel ? Les câblodistributeurs peuvent même devenir des producteurs de contenus et rivaliser avec les chaînes locales en raison de leur impact. Les autorités pourraient utiliser leurs canaux pour diffuser des messages de sensibilisation », souligne-t-il. Selon lui, les potentialités du secteur peuvent être exploitées si des innovations technologiques sont mises en place. L’expert en médias exhorte les câblodistributeurs à innover dans le domaine de la formation professionnelle.
« La souveraineté numérique est devenue une réalité dans plusieurs pays »
Matar Sylla, ancien directeur général de la RTS, explique que d’ici 2050, l’économie numérique générera 700 milliards de dollars, soit 8,5 % du PIB africain. « Face aux potentialités du secteur numérique, il faut agir pour capter des parts de marché. Si nous restons inactifs, des entreprises étrangères viendront combler le vide. Le secteur de la câblodistribution, s’il est organisé et équipé, pourrait permettre de saisir ces opportunités », a-t-il déclaré. Selon lui, « même s’il y a des irrégularités dans le secteur, l’État doit aider à corriger certaines incohérences, car c’est un secteur très porteur ». « Il faut que les autorités étatiques accompagnent le secteur sur le plan juridique et économique. La souveraineté numérique est devenue une réalité dans plusieurs pays, notamment en Afrique du Sud », a-t-il ajouté, précisant que les autorités « doivent adapter les textes juridiques au contexte actuel pour atteindre des objectifs d’ici 20 à 25 ans ». « Le numérique génère plus de revenus que l’industrie automobile », a-t-il précisé.
Pour Pape Alioune Camara, gérant du Consortium des câblodistributeurs du Sénégal, l’inquiétude persiste dans le secteur. Selon lui, certaines entreprises, notamment étrangères, ont pu obtenir leur cahier des charges et leur autorisation, alors que « nos lettres de demande de cahier des charges et d’autorisation demeurent à ce jour sans suite ». La signature de notre cahier des charges et l’obtention des autorisations sont plus que jamais une nécessité, selon lui. « Le câble, devenu la fibre, n’est pas seulement l’avenir, mais l’essence même d’une révolution numérique en marche au Sénégal », a-t-il martelé.
LE NOUVEL ENTRAÎNEUR SERA CONNU AVANT LA FIN DE L’ANNÉE
La Fédération sénégalaise de football (FSF) travaille sur le profil et les critères de sélection du prochain entraîneur de l’équipe nationale du Sénégal qui devait être connu avant la fin de cette année
Diamniadio, 20 nov (APS) – La Fédération sénégalaise de football (FSF) travaille sur le profil et les critères de sélection du prochain entraîneur de l’équipe nationale du Sénégal qui devait être connu avant la fin de cette année, a indiqué son président Me Augustin Senghor.
”C’est trop tôt pour parler du maintien de Pape Thiaw ou non. Nous devons à notre équipe nationale et aux Sénégalais de prendre cette affaire au sérieux. Nous devons définir des critères et des profils de sélection. Le Comité exécutif de la fédération va se réunir pour y travailler dans les prochaines semaines’’, a-t-il réagi, à la fin du match Sénégal-Burundi (2-0), au stade Abdoulaye-Wade de Diamniadio.
Selon M. Senghor, le nouvel entraîneur du Sénégal et son équipe devraient être connus d’ici la fin de l’année.
”Nous ne lancerons pas d’appel à candidatures international. Nous sommes très fidèles à notre idée de faire confiance à l’expertise locale. Nous ne dérogerons pas à cette règle. Notre vision, nous la maintenons et nous donnerons la priorité ces techniciens sénégalais au Sénégal ou à l’étranger’’, a-t-il soutenu.
Le 2 octobre 2024, le ministère des Sports avait pris la décision de ne pas approuver le renouvellement pour un an du contrat du sélectionneur des Lions, Aliou Cissé, en poste depuis 2015.
Pape Bouna Thiaw, premier entraîneur adjoint de Cissé, avait été désigné, le 4 octobre 2024, à titre intérimaire pour diriger les Lions du Sénégal pour la double confrontation contre le Malawi prévue les 11 et 15 octobre 2024, comptant pour les troisième et quatrième journées des éliminatoires de la CAN 2025.
Le 9 octobre 2024, la Fédération sénégalaise de football avait annoncé qu’elle comptait ‘’privilégier l’expertise locale’’ pour trouver un sélectionneur national en remplacement d’Aliou Cissé, estimant que cette dernière a obtenu de bons résultats.
Augustin Senghor a par ailleurs salué la ‘’parfaite maitrise’’ de l’équipe nationale du Sénégal de ces éliminatoires de la CAN 2025.
”C’est un bilan positif. Nous avons su gérer ces éliminatoires de façon parfaite. Nous avons terminé de manière très maitrisée cette compétition. Le tournoi devait se jouer sur trois mois, les équipes qui avaient les meilleurs effectifs, les meilleures qualités de jeu et d’encadrement finiraient mieux. Le Sénégal a démontré toutes ces qualités. Les joueurs et l’encadrement technique ont aussi relevé le défi, malgré le changement d’entraîneur’’, s’est-il réjoui.
Le Sénégal a terminé premier du groupe L des éliminatoires de la CAN 2025 avec 16 points, 10 réalisations et un but concédé. Les Lions du Sénégal sont restés invincibles. Ils ont obtenu cinq victoires et un match nul.
ACCORD SIGNÉ ENTRE LES GRANDES SURFACES ET LES PME
La grande distribution (Supermarchés et Hypermarchés) et les Petites et moyennes entreprises agroalimentaires (Pme) ont signé un protocole d’accord pour donner plus de visibilité et référencement aux produits industriels et agricoles « Made in Sénégal »
C’est le point de départ d’une nouvelle ère de coopération. Après plusieurs mois de concertation, les acteurs de la grande distribution (Supermarchés et Hypermarchés) et les Petites et moyennes entreprises (Pme) agroalimentaires sénégalaises sont parvenus, hier, à un accord cadre : donner plus de visibilité et référencement au consommer local.
Les acteurs de la grande distribution (Supermarchés et Hypermarchés) et les Petites et moyennes entreprises agroalimentaires (Pme) ont signé un protocole d’accord pour donner plus de visibilité et référencement aux produits industriels et agricoles « Made in Sénégal ». Selon M. Maguette Pathé Faye, représentant des Pme agroalimentaires sénégalaises, il y a de cela trois mois sous l’initiative de Guindy, lui et ses collègues ont pris la décision d’organiser un cadre de concertation avec l’Agence de Régulations des Marchés (Arm) et les grandes surfaces. « Avant, il y avait beaucoup de problèmes entre les différentes entités qu’on ne pouvait résoudre qu’autour d’un cadre de concertation pour pouvoir discuter de l’ensemble de nos points qui étaient en souffrance au niveau des grandes surfaces. Donc, concrètement, aujourd’hui, on a pu négocier des conditions beaucoup plus avantageuses pour les petites et moyennes entreprises sénégalaises. Nous avons aussi assuré une bonne politique de référencement pour les produits locaux. Pour toute nouvelle entreprise, petite et moyenne qui décide d’intégrer les grandes surfaces, il faut d’abord que leurs produits soient éligibles et acceptés par la grande surface. Puis, il y a cinq références gratuites. Avant, ce n’était pas le cas. On était obligé de payer les référencements », s’est-il félicité avant de souligner que c’est un exemple concret des accords signés pour plus de visibilité dans les grandes surfaces. Et surtout assurer un recouvrement beaucoup plus efficace et une bonne disponibilité des produits locaux sur le marché. « Comme on parle de consommer local, qui dit meilleure visibilité des produits locaux, dit aussi une plus grande accessibilité des produits locaux dans les grandes surfaces. C’est du chiffre d’affaires qui va se créer. Et quand notre chiffre d’affaires augmentera aussi, c’est derrière les emplois qui sont nouvellement créés » a expliqué M. Maguette Pathé Faye, représentant des Pme agroalimentaires sénégalaises.
Un accord gagnant-gagnant !
Prenant la parole, M. Babacar Sembéne, directeur général de l’Agence de Régulations des Marchés (Arm), a rappelé que dans la « Vision 2050 », il y a un aspect développement et souveraineté alimentaire. « Dans le cadre de ces missions, l’Agence de Régulation des Marchés a mis en place un cadre de concertation pour les petites et moyennes entreprises et la grande distribution comme les grandes enseignes. Ce cadre-là a permis quand même de mettre en place et d’avoir un protocole d’accord de fourniture et de commercialisation des produits locaux », a soutenu le commissaire aux enquêtes économiques et patron de l’Arm tout en ajoutant que l’accord tripartite est très important pour le développement de notre pays puisqu’il permet d’offrir des espaces de commerce, accroître l’accès au marché des produits locaux au niveau des grandes distributions à savoir les supermarchés et hypermarchés ainsi que d’autres magasins d’alimentation.
Se félicitant de la signature de ce protocole d’accord cadre, le conseiller du ministre du Commerce et de l’Industrie, Fatou Sow Sagna, a estimé qu’on ne peut pas réussir dans le monde des affaires si les acteurs du secteur privé et ceux de la grande distribution ne coopèrent pas dans un partenariat voire un accord gagnant-gagnant.
LES RÉSULTATS DES LÉGISLATIVES TOUJOURS À LA UNE DE LA PRESSE
Les parutions de ce mercredi persistent sur les élections législatives dont les résultats officiels doivent être proclamés par la Commission nationale de recensement des votes
Dakar, 20 nov (APS) – Les élections législatives dont les résultats officiels doivent être proclamés par la Commission nationale de recensement des votes sont toujours à la Une des quotidiens reçus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
‘’Les départements livrent leur verdict’’, met en exergue Sud Quotidien. ‘’Près de quarante-huit heures après la fermeture des bureaux de vote, les résultats officieux sortis des urnes, lors des élections législatives anticipées, ont été confirmés par les différentes Commissions départementales de recensement des votes. La liste Pastef que les tendances lourdes donnaient largement victorieuse du scrutin a bien fini de s’imposer dans presque tous les départements du Sénégal, à l’exception notable de ceux de Matam, Kanel, Gossas et Podor’’, écrit Sud, précisant que c’est à partir de ce mercredi que la Commission nationale de recensement des votes présidée par le magistrat Abdoulaye Ba de la Cour d’appel de Dakar, va démarrer ces travaux.
En attendant les résultats officiels des élections législatives, Vox Populi livre les détails de la liste provisoire des 165 députés élus. Le journal cite, entre autres, Macky Sall, l’ancien président de la République, le Premier ministre Ousmane Sonko, son prédécesseur Amadou Ba, l’ex-président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop.
Commentant les résultats de ces élections, Le Témoin note que le Pastef ‘’écrase la concurrence’’ à Dakar avec 222 231 voix contre 92 000 pour la coalition Samm sa Kaddu et 9288 pour Takku Wallu.
L’Observateur explique ‘’la stratégie payante’’ de Pastef. ‘’C’est avec organisation et méthode que le parti Pastef/Les Patriotes a réussi à “enterrer” les partis politiques classiques, leurs idéologies et à s’imposer comme nouveau maître du jeu politique Sénégalais. Cela, grâce au charisme politique de son chef de file, Ousmane Sonko quí a vendu aux Sénégalais son +Projet+’’, relève L’Obs.
Analysant l’échec de l’opposition, EnQuête souligne que ‘’les élections législatives du 17 novembre 2024 au Sénégal ont révélé des fissures profondes au sein des coalitions de l’opposition qui, malgré leurs efforts pour s’unir, n’ont pas réussi à convaincre un électorat en quête de changement. L’inter-coalition composée de Takku Wallu Sénégal, Jamm ak Njariñ et Sàmm sa Kaddu a été confrontée à des conflits internes significatifs qui ont entravé son efficacité et sa cohésion’’.
L’As s’intéresse au cas de Amadou Ba, la tête de liste nationale de la coalition Jamm ak Njérign. Il perd son statut de chef de l’opposition, dit le journal, qui écrit : ‘’de 34% à la présidentielle de mars 2024, le score de Amadou Ba a chuté aux élections législatives. De chef de l’opposition, l’ancien Premier ministre est relégué comme troisième force à l’Assemblée nationale derrière la coalition Takku-Wallu portée par son ancien bienfaiteur, Macky Sall’’.
‘’Le budget, nouveau projet’’, affiche à la Une Le Quotidien. Pour le journal, ‘’les résultats des Législatives du dimanche 17 novembre connus, il ne reste maintenant aux nouvelles autorités qu’à se mettre au travail. Et l’Assemblée est partie pleinement prenante des orientations politiques que la nouvelle majorité va impulser pour le pays. Ce qui rend les choses faciles, dans un certain sens, c’est que le pays est en attente d’un budget’’.
En sport, Le Soleil met en exergue la victoire du Sénégal sur le Burundi, mardi, sur le score de 2-0, en éliminatoires de la CAN. ‘’Les Lions terminent en fanfare’’, titre le journal.
POURQUOI SONKO DOIT RESTER À LA PRIMATURE
Moundiaye Cissé considère que la présence du leader de Pastef à l'Assemblée serait superflue, compte tenu de la majorité déjà acquise. Il souligne que la fonction de Premier ministre permet une plus grande effectivité dans la mise en œuvre du Projet
Moundiaye Cissé est d’avis que la meilleure station utile pour le pays et le Projet reste la Primature pour Ousmane Sonko. L’éminent membre de la Société civile estime que le leader de Pastef n’a rien à faire à l’Assemblée nationale où il dispose déjà d’une majorité certaine. Le directeur de l’ONG 3 D a établi un bilan globalement positif de l’organisation des élections du dimanche 17 novembre en tirant le chapeau aux services du ministre de l’Intérieur le Général Jean Baptiste Tine. Il s’est réjoui que les législatives du 17 novembre aient été les plus inclusives depuis 2012 puisqu’il n’y a eu aucun recalé à cause du parrainage ou des décisions de justice. Il n’a pas néanmoins manqué d’appeler à des réformes du parrainage, mais aussi l’instauration du bulletin unique du fait que les centaines de millions de bulletin imprimés ont été un gâchis environnemental et financier.
Le directeur exécutif de l’ONG 3 D a dressé un bilan globalement positif du scrutin. Moundiaye Cissé, qui a participé activement à la supervision des élections à travers le Collectif des organisations de la société civile, a tiré le chapeau à l’administration centrale surtout aux services du ministre de l’Intérieur, Général Jean Baptiste Tine, pour la bonne organisation des élections. Seulement ce qui réjouit le plus l’éminent membre de la Société civile sénégalaise, c’est deux choses inédites. La première, c’est que c’est la première fois que des élections sont organisées au Sénégal depuis 2012 sans qu’il n’y ait des recalés du parrainage. La seconde, Moundiaye Cissé applaudit pour dire que depuis 2012, ce sont les premières élections totalement inclusives organisées au Sénégal. Aucune liste n’a été invalidée pour cause de parité, aucun candidat en vue éliminé à cause de raisons judiciaires. Il a cité les cas de Khalifa Sall, de Karim Wade, d’Ousmane Sonko pour des raisons judiciaires et de Bougane Guèye Dany, de Malick Gakou à cause du parrainage. Même s’il reconnait l’importance du parrainage, il prône néanmoins la réforme d’un tel procédé électoral qui demeure une source de contentieux politique et électoral.
Mise en place du bulletin unique
Le directeur exécutif de l’Ong 3D a porté un autre regard critique sur l’organisation des législatives notamment au niveau de la confection des bulletins de vote. « Cette législative de novembre 2024 a été marquée par une pléthore de listes, 41 au total. L’Etat a pris les décisions pour imprimer des centaines de millions de bulletins de votes. Or à l’arrivée, ce fut seulement environ 4 millions de bulletins de vote qui ont été imprimés. C’est un gâchis environnemental et financier énorme. Cela ne doit plus se reproduire pour les futures échéances électorales. A ce niveau, la classe politique doit arriver à un consensus fort pour la mise en place d’un bulletin unique » a indique Moundiaye Cissé.
Pourquoi Sonko doit rester à la Primature
Les législatives de novembre ont ceci de particulier. Elles ont permis de baliser totalement la voie au nouveau régime qui ne peut plus se prévaloir de blocages juridiques, institutionnels et politiques pour appliquer son programme. La voie est libre désormais pour le nouveau régime pour prendre en charge et résoudre les problèmes des Sénégalais. Seulement l’opérationnalité passera nécessairement par la reconduction d’Ousmane Sonko à la Primature. « La Primature est la station qui est à même de permettre à Ousmane Sonko de réaliser le Projet dont il est l’initiateur. A l’Assemblée nationale, le président de Pastef dispose déjà d’une majorité qualifiée. Sa présence au niveau de l’hémicycle n’est pas indispensable. Surtout que l’Assemblée nationale ne fonctionne pas en plein régime. A part les sessions ordinaires et extraordinaires, le Parlement est au ralenti. Ousmane Sonko n’a rien à faire à la Place Soweto. Sa présence est superfétatoire. Cela n’a aucun sens de vouloir développer l’idée d’un Ousmane Sonko à l’Assemblée nationale. Je crois que le débat aujourd’hui, c’est de renforcer les pouvoirs du Premier ministre si le besoin se fait sentir. Parce que la présidence de l’Assemblée nationale est une fonction politique de représentation que de l’effectivité de la gestion du pouvoir » souligne Moundiaye Cissé. Notre interlocuteur ajoute qu’ « une équipe gouvernementale a toujours besoin d’un capitaine. Or la présence de Sonko en Conseil des ministres est une pression positive et stimulante à l’endroit des ministres. Je ne crois pas d’ailleurs à la question de la dualité. Sonko peut être bien présent aux côtés du président Diomaye sans que cela soit une source de blocage. Parce que pour moi, la dualité, c’est plus une affaire de personnes que de fonctions. Ces deux hommes sauront prendre de la hauteur surtout en jouant sur leur complicité ».
LE PASTEF ECRASE LA CONCURRENCE A DAKAR
Une suprématie à 222.231 voix contre… 92.435 voix pour Sàmm Sa Kàddu… 9.288 pour Tàkku Wàllu - Le Pastef a remporté une victoire historique dans la capitale sénégalaise, raflant tous les sièges face à la coalition Sàmm Sa Kàddu de Barthelemy Dias
Le Pastef a remporté une victoire historique dans la capitale sénégalaise, raflant tous les sièges face à la coalition Sàmm Sa Kàddu de Barthelemy Dias. Cette razzia électorale assoit la suprématie des Patriotes à Dakar, mais ouvre aussi la voie à de nouveaux défis, tandis que les partis traditionnels enregistrent une déroute spectaculaire.
Le Pastef s’impose comme la force dominante à Dakar en remportant une victoire écrasante avec 222 231 voix. Un score à la « soviétique » sans appel qui confirme la suprématie de Pastef d’Ousmane Sonko huit mois après le succès de leur coalition Diomaye-Président. Face à Barthelemy Dias etsa coalition Sàmm Sa Kàddu, qui n’a obtenu que 92 435 voix, le Pastef a conquis des bastions stratégiques comme Grand-Yoff, Parcelles Assainies et même Sacré-Cœur-Mermoz, redessinant ainsi l’échiquier politique de la capitale. Dakaroise. Cette victoire, reflet d’une campagne maîtrisée et d’une vision d’alternative crédible, met en lumière la chute des vieilles formations politiques incapables de répondre aux attentes d’un électorat audacieux en quête de renouvellement et de résultats concrets.
Le Pastef gagne la bataille de Dakar
La bataille de Dakar était très attendue. Mais, c’est le Pastef qui est sorti vainqueur de cette confrontation aux multiples signatures de contrat sur fond de violences et de dénonciations. Son adversaire principal qu’est l’actuel maire de Dakar, Barthelemy Dias, n’est vu que du feu !
Les Patriotes sont crédités de 222.231 voix. Une véritable razzia électorale. Elle a raflé tous les sièges face à la coalition Sàmm Sa Kàddu dirigée par Barthelemy Dias, le maire de Dakar. Le discours du Premier ministre était toujours axé sur son programme. Les Patriotes ont su mobiliser efficacement leurs ressources, tant humaines que médiatiques, pour se présenter comme une alternative crédible et unificatrice. Ousmane Sonko a capitalisé sur les failles de son adversaire tout en incarnant une vision d’espoir et de rupture avec les méthodes politiques anciennes jugées obsolètes.
Mermoz/Sacré-Cœur dévasté par le Missile-Patriot
Pour le Pastef, ce succès est doublement significatif. Il constitue d’une part un pied de nez à un adversaire particulièrement virulent, violent et turbulent. D’autre part, il assoit la légitimité d’un leader qui, malgré les critiques acerbes, a su mobiliser un électorat large et diversifié. La preuve par Grand-Yoff et Parcelles Assainies. Ces deux vastes greniers électoraux, par excellence et par « démographie », sont tombés dans l’escarcelle du Pastef. Même la commune de Sacré-Cœur-Mermoz longtemps acquis à la cause de «Boy Ndakaar » n’a pas pu résister aux vents violents de l’Ouragan-Pastef pour ne pas dire Missile-Patriot. La commune de la Médina reste la seule commune où Sàmm Sa Kàddu a tenté de limiter les dégâts causés par les attentats législatifs du 17 novembre. Maintenant, le défi des Patriotes sera de traduire cette victoire électorale en résultats concrets. Les attentes sont immenses, et tout échec dans la mise en œuvre des promesses pourrait rapidement éroder le capital politique acquis.
Sàmm Sa Kàddu, la déception !
L’avenir de celui qui se surnommait « Borom Ndakaru » est en pointillé. Barthelemy Dias n’a pas rempilé. Il n’a obtenu que 92.435 voix. Après la défaite de Taxawu Sénégal lors des élections présidentielles dirigée par son mentor politique, la dégringolade continue ! La coalition dirigée par Dias fils avait mené une « campagne de tension ». La défaite écrasante du maire de Dakar face au Pastef , qu’il critiquait violemment lors de la campagne électorale, marque un tournant dans le paysage politique national. Plus qu’une simple perte électorale, ce résultat soulève des questions profondes sur le rôle de la reconfiguration des dynamiques de pouvoir dans un contexte de polarisation accrue. Tout en s’attaquant à son adversaire Ousmane Sonko et son protégé Abass Fall, Barth a échoué à rassembler autour de lui suffisamment de voix pour contrer l’élan de ses concurrents. De plus, son style de communication, jugé agressif par certains, aurait aliéné une frange importante de l’électorat dans la capitale. En tout cas, les secousses du divorce entre le maire de Dakar et Ousmane Sonko sont encore loin de s’estomper.
Un désaveu personnel pour Dias ?
La stature de Barthelemy, perçue comme un acteur incontournable sur l’échiquier national, confère à cette défaite un caractère hautement symbolique. Lourdement battu, le maire semble avoir échoué à traduire son bilan municipal et sa posture offensive en une mobilisation suffisante des électeurs. Les critiques fréquentes contre le leader du parti Pastef, utilisées comme levier central de sa campagne, n’ont pas suffi à détourner l’attention des dakarois. Ces attaques, perçues par beaucoup comme excessives ou déconnectées des priorités citoyennes, pourraient même avoir renforcé l’attractivité de son rival, Abass Fall présenté comme un prétendant sérieux lors des prochaines élections locales. Au-delà de l’échelle locale, cette défaite de Barth symbolise l’émergence d’une nouvelle dynamique politique où les leaders historiques, même ceux en position de pouvoir, ne sont plus à l’abri d’un désaveu électoral. Elle envoie également un signal clair aux autres acteurs politiques : le temps des discours creux et des rivalités personnelles est révolu. Les électeurs exigent désormais des résultats tangibles et une gouvernance inclusive. La défaite du maire de la capitale n’est pas seulement une perte électorale, mais un signal fort envoyé par les électeurs. Elle souligne l’importance, pour les acteurs politiques, de répondre aux attentes réelles de leurs concitoyens, au-delà des rivalités personnelles et des polémiques stériles. Pour Barthelemy Dias, l’heure est à l’introspection. Cette défaite peut être perçue comme une opportunité de repenser son approche, en adoptant une posture plus rassembleuse et pertinente.
Tàkku Wàllu Sénégal et Jàmm ak Njarin se partagent les miettes
Macky Sall et Amadou Ba n’ont pas rempilé à Dakar. La capitale ne sourit plus à l’ex-président de la République depuis la présidentielle de 2019. La coalition Tàkku Wàllu n’a récolté que 9288 voix. Un score décevant. Du côté du chef de file de la coalition Jàmm ak Njarin, c’est le même constat. Dakar ne sourit visiblement pas à Amadou Bâ. Ces résultats témoignent de la décadence des partis traditionnels qui frappent les grandes démocraties dans le monde. Ces formations politiques, autrefois piliers des systèmes politiques, voient leur influence s’éroder face à des mouvements antisystèmes et des citoyens de plus en plus critiques. La nouvelle recomposition politique marque peut-être le début d’une nouvelle ère où seuls les leaders capables de conjuguer éthique, vision, et efficacité pourront espérer s’imposer durablement.
JE RESTE A LA DISPOSITION DE LA TUTELLE ET DE LA DTN
Carton plein ! Grand chelem ! Quatre matches, quatre victoires, quatre clean sheats, 8 huit marqués. Pape Thiaw a réussi son passage comme intérimaire et parle de son avenir à la tête des Lions
Carton plein ! Grand chelem ! Quatre matches, quatre victoires, quatre clean sheats, 8 huit marqués. Pape Thiaw a réussi son passage comme intérimaire. Pour autant l’ancien international sénégalais ne s’emballe pas. Il garde la tête sur les épaules et affirme qu’il va continuer a apprendre. Quant à son avenir, il préfère rester à l’écoute de la tutelle, de sa Fédération et de la Direction technique nationale (DTN). Morceaux choisis a l’issue de sa victoire (2-0) devant le Burundi hier, mardi 19 novembre 2024.
Le match
Féliciter avant tout d’abord les joueurs qui ont écouté et respecté les consignes. Notre objectif était de terminer par une victoire surtout devant notre public parce qu’on savait déjà qu’on allait terminer à la première place quelque que soit l’issue de la rencontre. Donc, laissons les joueurs savourer leur victoire, leur qualification. C’est important ».
Absence de joueur local
« Même si nous sommes qualifiés, je préfère que ce genre de match nous serve aussi de préparation de la CAN. On ne fait pas le turnover juste pour le plaisir de le faire. Il faut se projet vers l’avenir. Si j’ai convoqué des joueurs évoluant dans le championnat national, c’est parce que je les connais, j’ai confiance en eux. Je les connais parce que je les suis tous les week-ends. Ce sont d’excellents joueurs. Donc, dans l’avenir, ils seront appelés a entrer en jeu. Mieux, ils pourraient même etre titulaires dans cette équipe.
Recette Pape Thiaw ? (rires)
Je suis toujours en apprentissage. Mais les choses deviennent faciles quand vous disposez de joueurs qui ont l’oreille attentive. Nous avons de grands joueurs, qui sont bons tactiquement et techniquement. Nous avons certes réalisé de belles choses lors du championnat d’Afrique des nations de football (CHAN). Maintenant, nous sommes ici pour continuer le travail. Par conséquent, la recette ou la méthode Pape Thiaw, ce n’est pas à moi d’en parler. Je continue juste à travailler ».
La prestation du Burundi
« Il faut féliciter le coach du Burundi qui, en quelques jours seulement, a réussi à mettre en place un bloc qui bouge bien. Une équipe qui est vraiment très intéressante qui nous a posé beaucoup de problèmes. C’est une équipe à suivre. Et si on laisse le coach travailler, il peut amener cette équipe très loin ».
Bilan et confirmation à la tête de l’équipe
Mon bilan parle de lui-même. Il pense qu’il est positif même s’il a encore des choses à parfaire, a améliorer. C’est quatre matches, quatre victoires, 8 buts marqués, pas un seul encaissé. Jusque-là je suis le coach. Mais, au moment où je vais sortir de cette salle, la période intérimaire va s’arrêter. Je laisse à la tutelle de décider et je serais à la disposition de ma fédération et de la direction technique nationale.
VIDEO
LA RESILIENCE DEMOCRATIQUE DU PEUPLE SENEGALAIS A L’HONNEUR
Film documentaire «Victoire de la démocratie : leçons du Sénégal» détaille la source, «plonge le téléspectateur au cœur des événements politico-sociaux qui dans un passé récent ont secoué le Sénégal
«Dans un contexte où plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest voient leur démocratie vaciller, le Sénégal tire sa force de l’engagement indéfectible de ses citoyens, du rôle crucial de ses institutions (dont les armées), et de la mobilisation de sa jeunesse, de sa société civile et de sa diaspora.» AfricTivistes en est convaincu.
Ainsi, après «le succès» de son premier film documentaire intitulé «Sénégal : Un pouvoir, deux mandats», l’organisation panafricaine regroupant des militants et des activistes pour la démocratie, les droits de l’Homme et la bonne gouvernance revient à la charge avec un nouveau film : «Victoire de la Démocratie : Leçons du Sénégal». Il s’agit là d’une célébration de la démocratie sénégalaise, en mettant à l’honneur la résilience démocratique du peuple sénégalais, renseigne une note d’information adressée à Sud Quotidien sur cette production.
«Cette œuvre explore la résilience d’un pays qui, malgré des défis politiques et des tensions sociales croissantes, reste un exemple de stabilité démocratique dans une région marquée par des crises répétées.»
Ce documentaire, d’une durée de 50 minutes, détaille la source, «plonge le téléspectateur au cœur des événements politico-sociaux qui dans un passé récent ont secoué le Sénégal, mettant en lumière les mécanismes qui permettent au Sénégal de préserver son équilibre démocratique. À travers des témoignages de première main, de figures politiques, de leaders civiques, de journalistes, de membres des forces armées et de penseurs influents, le film retrace les luttes récentes pour la justice, la liberté et la bonne gouvernance au Sénégal».
Selon le document, «Cette production se veut d'être un outil de sensibilisation des populations et de rappeler l’importance de protéger l’espace civique et les droits fondamentaux, face à toute tentative de remise en cause des acquis démocratiques». «En définitive, Avec cette nouvelle production, AfricTivistes réaffirme son engagement pour la défense et la consolidation des acquis de la démocratie en Afrique et invite les citoyens, au Sénégal comme ailleurs, à rester vigilants et mobilisés pour préserver leur souveraineté et leurs libertés», conclut le texte.
LE RAPPORT GENERAL D’AUDIT PRESENTE AU MSRI
Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI), a reçu des mains du Secrétaire exécutif de l’ANAQ Sup le Rapport d’audit des établissements de formation en sciences de la santé.
Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et l’Innovation (MESRI), a présidé, hier mardi, la cérémonie de partage du Rapport d’audit des établissements de formation en science de la santé. Cet audit, commandé par les plus hautes autorités, a été coordonné par le secrétaire exécutif de l’ANAQ-Sup. Cet exercice intervenu dans un contexte particulier marqué par des événements tragiques au niveau des structures de santé du pays, a pour objectif de disposer, entre autres, d’un état des lieux portant sur les différents cadres juridiques, les réformes, mais aussi de faire un état des lieux sur les ressources humaines, les infrastructures, les équipements, les laboratoires…
Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI), a reçu des mains du Secrétaire exécutif de l’ANAQ Sup le Rapport d’audit des établissements de formation en sciences de la santé. Ce rapport, selon le Pr Lamine Gueye, «est le résultat d’un travail de longue haleine qui a nécessité beaucoup d’investissement, au regard de l’immensité des enjeux et défis liés à la formation des ressources humaines, à la qualité des infrastructures et équipements dans le secteur de la santé.»
Pour lui, «Ces enjeux et défis traversent nos institutions et structures respectives», a relevé le Secrétaire exécutif de l’ANAQ-Sup, qui précise toutefois que «L’audit n’a cherché nullement à pointer du doigt ou à jeter le discrédit sur tel ou tel acteur du système de formation en sciences de la santé.» Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a, lui, souligné l’important de la formation qui, selon lui, constitue «l’un des éléments centraux de la qualité de notre système de santé et de l’efficacité de ses professionnels», qui en dépit des efforts colossaux entrepris par l’Etat, fait face à de nombreux défis. Ces défis, pour Dr Abdourahmane Diouf «nécessitent d’être identifiés, finement analysés et relevés afin de suivre les évolutions des systèmes de santé, et de pouvoir leur garantir non seulement un fonctionnement optimal, et surtout une capacité d’adaptation aux réalités d’aujourd’hui et de demain.» Il a, par ailleurs, souligné la pertinence des recommandations du rapport qui, à son avis, «illustre à suffisance, sur l’importance de l’étude menée qui doit être mise à profit pour s’interroger sur les produits de la formation, les procédures d’enseignements-apprentissage et les processus de formation», a déclaré le MSRI.
Dans le même sillage, Dr Abdourahmane Diouf assure que la pertinence du thème d’audit, les réflexions menées et les recommandations formulées constitueront sans nul doute des éléments d’amélioration des actions engagées pour garantir la qualité du système de santé de notre cher Sénégal.
LES DEPARTEMENTS LIVRENT LEUR VERDICT
Près de quarante-huit heures après la fermeture des bureaux de vote, les résultats officieux sortis des urnes, lors des élections législatives anticipées, ont été confirmés par les différentes Commissions départementales de recensement des votes.
Près de quarante-huit heures après la fermeture des bureaux de vote, les résultats officieux sortis des urnes, lors des élections législatives anticipées, ont été confirmés par les différentes Commissions départementales de recensement des votes. La liste Pastef que les tendances lourdes donnaient largement victorieuse du scrutin a bien fini de s’imposer dans presque tous les départements du Sénégal, à l’exception notable de ceux de Matam, Kanel, Gossas et Podor.
En attendant la réunion, à partir de ce mercredi 20 novembre, de la Commission nationale de recensement des votes présidée par le magistrat Abdoulaye Ba de la Cour d’appel de Dakar, les premiers résultats officiels des élections législatives anticipées ont été proclamées hier, mardi, par les différentes commissions départementales chargées du dépouillement et du décompte des votes. La liste Pastef, dirigée au plan national par Ousmane Sonko, sort largement victorieuse du scrutin législatif en gagnant la presque totalité des départements. Outre le département de Dakar remporté haut la main par le parti au pouvoir, celui de Guédiawaye est aussi tombé dans l’escarcelle de Pastef.
Selon les résultats provisoires de la Commission départementale de recensement de Guédiawaye proclamés hier, mardi, le parti Pastef sort en tête avec 61.061 voix devant la coalition Jàmm Ak Njariñ qui arrive en deuxième position avec 16.678 voix sur 98.402 suffrages valablement exprimés. Dans le département de Keur Massar, Pastef rafle la mise avec un écart de plus de 60 000 voix sur Jamm Ak Njariñ de l’ancien Premier ministre Amadou Ba. Sur les 249 588 électeurs inscrits dans le département de Keur Massar, 113 097 ont voté dont 525 hors bureau de vote. Le nombre de suffrages valablement exprimés s’élève à 112 572, selon le décompte de la Commission départementale de recensement des votes.
THIES, SAINT-LOUIS, MBACKE, LINGUERE AUX COULEURS DE PASTEF
Pastef reste également en tête dans le département de SaintLouis et largement, selon la Commission départementale de recensement des votes. Avec 54 250 voix sur les 87 690 suffrages valablement exprimés, le parti au pouvoir domine la coalition Takku Wallu Sénégal qui vient en deuxième position avec 19 809 voix devant la coalition Jamm ak Njariñ qui obtient 3058 voix. Thiès n’a pas échappé aussi à la déferlante Pastef : toutes les 15 communes du département sont tombées entre les mains du parti au pouvoir. Il en est de même pour Diourbel, Bambey, Ziguinchor, Sédhiou, Kolda, Tambacounda, Louga, Kébémer, Foudiougne, Linguère et bien d’autres départements dont les commissions de recensement des votes donnent des résultats provisoires qui octroient la victoire à la liste Pastef et, par voie de conséquence, le nombre de députés y afférent. .
La victoire de la coalition conduite par le Premier ministre Ousmane Sonko est encore plus emblématique à Mbacké, un département où la victoire de Pastef n’était pas donnée d’avance, pour bien de raisons sortant du cadre exclusivement politique. .Le parti Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef, pouvoir) y a cependant remporté largement le scrutin législatif anticipé de dimanche en décrochant 128 028 suffrages sur les 164 823 valablement exprimés et du coup les cinq députés du département. Même le département de Dagana, chasse gardée d’Oumar Sarr, ancien ministre et maire de la ville éponyme depuis 1996, est tombé aux mains de Pastef, selon la Commission départementale de recensement des votes. Que dire du département de Fatick où régnait sans partage Macky Sall, président sortant de la République. Le parti Pastef, au pouvoir, y est sorti vainqueur des législatives anticipées, en s’adjugeant 28 052 voix, selon les résultats provisoires de la Commission de recensement des votes du département en question. La coalition Takku Wallu Sénégal arrive en deuxième position avec 20.958 voix.
MATAM, KANEL, PODOR, GOSSAS : LES POCHES DE RESISTANCE
Selon les résultats provisoires proclamés par les Commissions départementales de recensement des votes qui sont venus confirmer les grandes tendances dégagées quelques heures après la fermeture des bureaux de vote, ils ont été peu de départements à avoir résisté à la liste Pastef. Parmi ceux-ci, on relève le département de Matam où Takku-Wallu Sénégal du président Macky Sall gagne largement avec un total de 55 684 suffrages devant le parti Pastef qui comptabilise 14 597 suffrages. Jamm ak Njarin et sa tête de liste Abou Diallo arrivent en troisième position avec 10 786 voix, selon la Commission départementale. La coalition Takku-Wallu-Sénégal s’est également emparée de Kanel, toujours dans la région de Matam. Le département en question a accordé la majorité de ses suffrages à la liste Takku-Wallu (APR-PDS et Rewmi), qui a obtenu 23 905 voix devant la coalition Jamm ak Njarin qui récolte 9 710 voix et And ci Kooluté Nguir Sénégal (AKS) qui obtient 9 284 des suffrages. Le Pastef qui vient en quatrième position ne glane que 6 695 voix, selon les résultats provisoires de la Commission départementale de recensement des votes de Kanel. Les seuls départements ayant échappé à Pastef et éventuellement à Takku-Wallu ont été Podor et Gossas. Selon les résultats provisoires des commissions de recensement de ces deux départements, Jamm ak Njariñ s’est offert le département de Podor avec 41 349 voix sur les 121 059 valablement exprimées devançant la liste de la coalition Takku Wallu, classée deuxième avec 37 813 voix. Quant au département de Gossas (région de Fatick), il est tombé dans l’escarcelle de La marche des territoires/Ande nawlé qui est arrivée en tête du scrutin avec 10 379 des 23 743 suffrages valablement exprimés, selon la Commission départementale de recensement des votes. Tous ces résultats provisoires attendent toutefois la validation de la Commission nationale de recensement des votes qui débute ses travaux ce jour, mercredi, pour proclamer ses résultats vendredi, selon la Direction générale des élections (DGE).