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15 mai 2025
MOUSTAPHA DIAKHATÉ POURSUIVI POUR TROIS DÉLITS
Poursuivi pour insulte via un système informatique et atteinte à la sécurité publique, l’ancien président du groupe parlementaire BBY attend la décision du procureur après son audition.
Ce vendredi, l’ancien président du groupe parlementaire de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY), Moustapha Diakhaté, a été entendu par les autorités de la cybercriminalité.
L'ancien président groupe parlementaire de Benno Bokk Yakaar est poursuivi pour plusieurs délits, notamment « insulte commise par le biais d’un système informatique », ainsi que pour des « manœuvres et actes de nature à compromettre la sécurité publique » et des « troubles politiques graves », a-t-on appris de sources médiatiques.
Ces accusations font suite à des propos controversés qu’il aurait tenus lors d’une émission diffusée sur 7TV.
Pour l’instant, aucune décision n’a été prise concernant Moustapha Diakhaté. Va-t-il être autorisé à regagner son domicile ou sera-t-il maintenu en garde à vue ? La décision finale revient au procureur.
TÉLÉPHONIE, LE MALI, LE NIGER ET LE BURKINA LÈVENT LES FRAIS D'ITINÉRANCE
Selon le secrétaire exécutif de l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes du Burkina, L'adoption de ce protocole offrira à leurs concitoyens la possibilité de communiquer sans le poids du surcoût d'itinérance.
Les pays de l'Alliance des Etats du Sahel (AES) – le Mali, le Burkina Faso et le Niger – ont signé jeudi à Niamey un protocole d'accord sur la fin des frais d'itinérance des communications téléphoniques, appelés "roaming".
"L'adoption de ce protocole offrira à nos concitoyens la possibilité de communiquer sans le poids du surcoût d'itinérance qui freine la mobilité et les liens entre les peuples", a déclaré au cours de la cérémonie Wenlassida Patrice Compaoré, secrétaire exécutif de l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) du Burkina Faso.
Les représentants des agences de régulation des télécommunications des trois pays de l'AES, dirigés par des régimes militaires, étaient réunis dans la capitale nigérienne pour signer un accord sur la levée des frais d'itinérance entre les opérateurs de téléphonie mobile.
"Le protocole établit la gratuité de la réception des appels voix et SMS en itinérance" dans la zone AES, précise l'Arcep Burkina Faso sur sa page Facebook. "Supprimer ces barrières, c'est affirmer notre volonté d'oeuvrer pour un monde connecté où les frontières géographiques ne signifient plus de limite technologique", a déclaré M. Compaoré.
Les trois juntes ont uni en 2024 leurs pays en une "confédération" qui compte environ 72 millions d'habitants. Dans le même temps, les militaires au pouvoir ont choisi de tourner le dos à la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao), une organisation qu'ils jugent instrumentalisée par la France, ex-puissance coloniale avec laquelle ils ont multiplié les actes de rupture.
Le directeur général de l'Arcep Togo, Michel Yaovi Galley, pourtant non-membre de l'AES, était également présent à Niamey, invité comme ressortissant d'un "pays ami et frère". Il a déclaré être impatient de "signer un accord de 'free roaming' avec le Niger et le Burkina Faso", estimant que cela est "dans l'intérêt de nos peuples frères, comme nous avons eu à le faire avec le Mali en décembre 2023".
Au Niger, au Burkina et au Mali, les gouvernements civils ont été renversés par des coups d'Etat militaires successifs depuis 2020. Ces trois anciennes colonies françaises se sont rapprochées de Moscou et éloignées de plusieurs de leurs voisins, dont la Côte d'Ivoire et le Bénin, qu'ils accusent de chercher à les déstabiliser.
LA LEÇON DE DAKAR À L'AES
François Soudan oppose le panafricanisme authentique du Pastef au "néo-souverainisme belliqueux" des juntes. Pour le directeur de Jeune Afrique, le triomphe de Sonko-Faye démontre l'inanité des discours anti-démocratiques
(SenePlus) - Dans une analyse pour Jeune Afrique (JA), François Soudan décortique la signification du triomphe électoral du Pastef au Sénégal. Pour le directeur de la rédaction, cette victoire démocratique constitue un désaveu cinglant pour les régimes militaires de la région qui prétendent que les élections ne sont pas adaptées au continent africain.
"Contrairement aux militaires de Bamako, Niamey ou Ouagadougou, leur adhésion aux thèses panafricanistes ne relève pas de l'habillage opportuniste post-coup d'État", souligne François Soudan à propos des leaders du Pastef. Il rappelle que leur engagement a "été le carburant de luttes menées depuis des années au risque de leur liberté, avant de les conduire au pouvoir de la façon la plus difficile et la plus démocratique qui soit : portés par le suffrage populaire."
Le journaliste pointe le contraste saisissant avec les juntes de l'Alliance des États du Sahel qui, selon lui, "détournent à leur profit des notions et des convictions que nul ne leur connaissait auparavant, pour annihiler toute perspective électorale au nom d'un pseudo-culturalisme africain."
Pragmatisme versus populisme martial
L'éditorialiste met en lumière le pragmatisme du Pastef qui, malgré "une dose de populisme", comprend que les "immenses attentes soulevées par leur victoire seront impossibles à combler [...] sans le maintien d'une coopération équanime avec l'Europe." Une approche qui tranche avec ce qu'il qualifie de "néo-souverainisme belliqueux et communautariste" des juntes, caractérisé par un "culte viriliste de l'homme fort galonné" et "l'identification d'un bouc émissaire érigé en ennemi absolu : la France."
François Soudan dénonce particulièrement le rôle d'un "écosystème d'influenceurs en pâmoison" qui fait croire aux diasporas "qu'en soutenant le trio Goïta-Traoré-Tiani, elles rejouent les grands combats du siècle dernier contre le colonialisme et la ségrégation raciale."
Le directeur de la rédaction de JA souligne que "tant au Sénégal qu'au Mali, au Burkina Faso et au Niger, une grande partie de la jeunesse vit sa condition sur le mode d'un embargo décrété contre son avenir." Face à ce désarroi, il oppose deux réponses radicalement différentes : celle du Pastef qui "mise sur l'intelligence collective" et sur un "panafricanisme historique dont les trois piliers sont la démocratie, les droits humains et la justice pour tous", et celle des juntes qui propagent une "version toxique et frelatée" du panafricanisme, selon les termes d'Achille Mbembe qu'il cite.
Un nouveau leadership régional en perspective
Pour François Soudan, cette victoire démocratique représente "une bonne nouvelle pour une Cedeao en plein désarroi, au sein de laquelle le Sénégal est désormais en mesure d'assurer une forme de leadership politique débarrassé de tout soupçon d'influence extérieure." Il conclut son analyse par une comparaison cinglante, affirmant que les putschistes du Sahel sont "aux pères fondateurs du panafricanisme ce que les califes furent au Prophète : de pâles et parfois factices copies."
THIAROYE 44, RETOUR SUR UNE TRAGÉDIE EMPREINTE DE DÉNI
Le 1er décembre 1944, des « tirailleurs sénégalais » démobilisés et renvoyés en Afrique après la seconde Guerre mondiale, sont tués par l’Armée française alors qu’ils réclamaient le paiement de leurs indemnités.
Le 1er décembre 1944, des « tirailleurs sénégalais » démobilisés et renvoyés en Afrique après la seconde Guerre mondiale, sont tués par l’Armée française alors qu’ils réclamaient le paiement de leurs indemnités et le versement du pécule qui leur était promis depuis des mois par les autorités politiques et militaire de la France.
En novembre 1944, 1 280 soldats – selon des chiffres officiels – issus de différents territoires de l’Afrique-Occidentale française — intégrés dans les « tirailleurs sénégalais » — sont regroupés dans le camp de Thiaroye, à une quinzaine de kilomètres du centre de Dakar.
Ces tirailleurs viennent des colonies de la Côte d’Ivoire, du Dahomey (actuel Bénin), du Gabon, de la Haute-Volta (actuel Burkina-Faso), de l’Oubangui-Chari (actuels Tchad et Centrafrique), du Sénégal, du Soudan français (actuel Mali), du Niger, et du Togo.
Pour accélérer leur retour en Afrique après la libération de la France, les autorités promettent de payer leurs soldes une fois arrivés à Dakar… Arrivés au Sénégal le 21 novembre 1944, ils sont installés en tant qu’anciens combattants dans un camp militaire, à Thiaroye, dans la banlieue de Dakar. Les soldats continuent la procédure pour se faire payer leurs indemnités et le versement du pécule, qui couvrent quatre ans (1940-44), correspondant à la période où ils sont restés prisonniers.
Sur leur insistance, le commandant leur donne rendez-vous sur la place des armes. Le 1er décembre 1944, à l’aube, ils sont réveillés au clairon. Le haut-commandement leur demande de se rassembler sur l’esplanade du camp. Là, ils s’aperçoivent que le camp est complètement encerclé par divers régiments. Le haut-commandement de l’Armée française fait alors ouvrir le feu sur des centaines de soldats démobilisés.
Encore aujourd’hui, il y a divergence sur le nombre de morts dans ce massacre. Si deux rapports officiels différents parlent respectivement de 35 et 70 morts, certains historiens considèrent que le bilan pourrait atteindre plusieurs centaines d’hommes tombés sous les balles de leurs collègues soldats. L’historien sénégalais Mbaye Gueye dénombre 191 tués. Aucune de ces hypothèses ne peut encore être étayée sérieusement, parce que les archives militaires françaises n’ont pas été ouvertes.
DANS LE SILENCE DE KRISHNAMURTI, DANS LE MOUVEMENT DE BACHIR DIAGNE
Exposition – «Mutikkappatāta» de Nathalie Vairac - Des terres se déchirent et des racines d’Inde et de Guadeloupe offrent à Dakar un arbre d’universalité. L’arbre est de chair et d’os. Elle a créé et elle a parlé. Ecoutons ses silences.
La biennale se fait dans l’esprit du sillage. Des terres se déchirent, fécondées par des eaux désireuses de faire un travail de mémoire. Des terres se déchirent et des racines d’Inde et de Guadeloupe offrent à Dakar un arbre d’universalité. L’arbre est de chair et d’os. Elle a créé et elle a parlé. Ecoutons ses silences.
Il y a des silences. Ceux de photos familiales, en noir-et-blanc et de couleurs. Il y a de la couleur dans le noir et le blanc : celle des parures autour du cou, qui pendent des cheveux, qui trônent sur le front. Il y a du style dans les couleurs : sari aux bordures dorées, vivacité des ors, enrôlement de vifs saris autour de corps éternisés dans l’étoffe du temps par le flash. Sari, couleurs, Inde. Inde, à Dakar ? L’Inde est là, qui se lit dans des yeux aussi gros que le monde, d’une femme qui fixe ces Dakarois et ces autres venus contempler. Venus la contempler, Nathalie Vairac, à travers son œuvre. Venus la contempler dans ce qu’elle a d’Inde, de par sa mère, dans ce qu’elle a de Guadeloupe de par son père, dans ce qu’elle a de riche par ses et ces mélanges.
Silences ! Celui des photos, celui du Raw Material qui accueille. Murmures ! Ceux qui évoquent Bordeaux et Saigon, qui percent les murs du Raw : Mutikkappatāta, ce sont des silences photographiés, les murmures lus par, entre autres, Felwine Sarr. C’est, aussi, «des sons flous et épais», écrits au laser sur du métal, offert au tableau des murs, et qui «deviennent des pas, du chiendent, du fumier, de l’histoire, de la violence inscrite dans la chair».
«Les silences sont pleins»
Silences, murmures, des murs qui portent les chapitres qui font son histoire. L’artiste, la voilà qui entre dans l’espace à elle, à son ouvrage, réservé. De l’encens, avec elle. Chaussures, sans. La terre de la mémoire est sacrée : encens, sans sandales, on y entre en pèlerin, on s’y sent en archéologue des profondeurs de l’humain. Nathalie Vairac est au milieu de la pièce. A sa droite, des pièces qui disent ses origines guadeloupéennes. A sa gauche, d’autres qui racontent ses origines indiennes. Nathalie est au milieu de la pièce, comme Vairac est à la confluence des mille mers venues de mille sources qui font sa spécificité (on a écrit puis supprimé «unicité». Quelqu’un pourrait dire «blasphème, haraaaam». Bon…. Silence, Nathalie s’exprime : «Les silences sont pleins, comme les vides en musique font sortir les notes.» Ils aident à mûrir des choses qui sont de l’ordre de l’intime qui, une fois cueillies des entrailles de l’être, peuvent se faire universelles. Silence, Nathalie s’exprime : ce qui s’expose à cette Biennale de 2024, «ce sont tous les silences que j’ai tus pendant que je questionnais mon identité, sans en parler à ce moment-là, qui me torturaient à l’intérieur et étaient des appels pour que j’arrive à faire monde».
«Bah, j’ai fait un chemin»
Nathalie, au centre de son expo. Vairac, à la confluence de ses sources qui douchent ses racines et font d’elle une superposition d’identités assumées au nom de l’universalité. Il y a aujourd’hui du blanc qui se mélange au noir de sa chevelure. Timidement. La fille des années 70 françaises qu’on catégorisait «négresse» et «noiraude», et qui ne trouvait pas encore sa communauté, n’est plus : elle est devenue une de ces briques qui ont fait, construit une somme d’art et d’humanisme que le monde connaît aujourd’hui. Autre rejet, celui de l’Inde de la mère. «Bah, j’ai fait un chemin», partage Nathalie. «Pour m’apaiser, pour me guérir, pour donner du sens. Et puis les années sont passées. Il n’y a plus l’état de souffrance. Dieu merci, heureusement qu’aujourd’hui je suis juste heureuse d’être celle que je suis.» Heureuse d’être celle qu’elle est, Vairac. Sa voix le dit, le calme qui en émane le confirme, la sérénité dans la posture y apporte son argument, le sourire dans le regard couronne le tout. «Bah, j’ai fait un chemin…»
Chemin de silence, dans les sentiers de la reconquête, pour faire son ndëpp personnel. Il fallait bien s’exorciser des démons de la dépossession dont les arrière-arrière-arrière-grands-parents d’Inde et de Guadeloupe ont été victimes. Sur un mur avec une couleur qui tend vers le sang, des archives. Un acte de renonciation : plus de nom indien, on devient catholique et français. Dépossession aussi, côte guadeloupéenne. Près de l’acte de cession et autres archives coloniales qui disent la dépossession, Nathalie Vairac a déplié une carte. Flashback : on est en 1878, face au croquis «de tous les flux des colonies françaises». Un ndëpp suppose du sang, du bœuf, du sacrifice. Du rouge. Pour cette fois, juste un feutre rouge, à poser sur les archives, pour corriger : «Vous leur avez demandé de renoncer à leur identité, à leur nom. Vous les avez convertis. Vous ne saviez pas que l’arrière-arrière-arrière-petite-fille vous dénoncerait.»
Nathalie Vairac touche du doigt les zones géographiques qui composent son histoire, avant de dire : «Et je vis ici.» Ici, Dakar. Ici, la chute. La chute, peut-être pas. En plus d’être comme Jiddu Krishnamurti, un ténor du silence, Nathalie a ceci de commun avec Bachir Diagne que sa fidélité à hier s’organise autour du mouvement. Moving forward ! Ceux d’hier ont traversé, «j’ai traversé, j’espère que nous traverserons le voyage des mémoires ancestrales». Ces traversées qui ont leur élan dans le passé et leur destination dans le futur, obligent leurs acteurs à devenir des êtres tentaculaires. Comme ce rhizome qui revient dans un des textes qui peuplent le travail de Nathalie. «On a déjà dans l’histoire tellement vu l’humanité souffrir dès qu’on fait des différences, dès qu’on sépare, dès qu’on ne veut pas de l’autre parce qu’il serait différent de nous. Je pense qu’on est plus métissés qu’on ne le croit déjà par l’histoire, par les mouvements migratoires qui ont eu lieu dans tout ce qui nous a précédés», souligne cette artiste. Qui poursuit : «Et je crois que faire Monde et faire Humanité, c’est faire ensemble quelque chose qui me touche énormément ici depuis mon arrivée. C’est comment les deux communautés, catholique et musulmane, ont toujours célébré les fêtes ensemble.» Nul n’oublie le plat de l’autre, «et je crois que c’est un exemple pour toute l’Humanité». Il faut cela, afin de «faire rhizome pour demain»…
Vers l’infini
Faire rhizome pour demain : travail de mémoire. Faire rhizome pour demain : crier en silence, se construire dans la déchirure, s’ouvrir au monde. Faire rhizome pour demain : un projet individuel parce que destiné au collectif. Quelque chose qu’aucune âme ne réussira seule. Quelque chose qui a besoin des brides d’âmes venant de partout pour enfanter d’une qui soit collective. Et c’est peut-être cela, le sens de Mutikkappatāta que Nathalie Vairac rend par «Inachevée». «Mutikkappatāta, c’est vraiment tout l’infini, toutes les choses qu’on continuera à questionner.» Le pont de papa de Guadeloupe qui ne connaît l’Inde et maman d’Inde qui ne connaît la Guadeloupe n’a peut-être pris la forme qu’ils voulaient. Inachevé. Mais, achevé. Il y a eu une Nathalie Vairac et un frère qui sont une synthèse improbable de deux univers que tout était prêt à séparer.
DÉMANTÈLEMENT D’UN SITE D’ORPAILLAGE CLANDESTIN À SÉGOTO
Lors de cette intervention, un matériel important a été saisi, notamment 64 groupes électrogènes. La DIRPA précise que les opérations de sécurisation se poursuivent avec un déploiement permanent des unités de la zone militaire n°4.
La Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA) a annoncé le démantèlement d’un site d’orpaillage clandestin ce 21 novembre à Ségoto. Cette opération a été menée par les éléments de la zone militaire n°4, basés à Sounkounkou, dans zone de la Falémé.
Lors de cette intervention, un matériel important a été saisi, notamment 64 groupes électrogènes. La DIRPA précise que les opérations de sécurisation dans cette région frontalière se poursuivent avec un déploiement permanent des unités de la zone militaire n°4.
Ce démantèlement s’inscrit dans une série d’actions récentes visant à lutter contre l’orpaillage illégal. Le 9 novembre dernier, les mêmes unités avaient déjà démantelé un autre site clandestin près de la Falémé. Elles avaient alors saisi *37 pompes, plusieurs groupes électrogènes, ainsi que des motos*.
Cette surveillance accrue de la région répond à la multiplication des activités clandestines et reflète la détermination des autorités à faire appliquer le décret interdisant les activités minières à proximité de la rivière Falémé. Cette mesure vise à protéger l’environnement et à préserver les ressources naturelles de la zone.
par l'éditorialiste de seneplus, tidiane sow
UNE BELLE CAMPAGNE
EXCLUSIF SENEPLUS - Pendant quelques temps, on espère entendre le silence de ceux que l’opinion n’écoute pas. Éternels opposants au Projet qu’ils sont, ils n’auront de cesse de vouloir revenir à l’ancien monde. Au Pastef de rendre ce retour impossible
Les élections sont terminées. Pastef a gagné haut la main cette dernière épreuve. Pendant quelques temps, on espère entendre le silence de ceux que l’opinion n’écoute pas.
Le président a fixé le cap : un redressement, une accélération et un calendrier d’abord quinquennal, ensuite décennal et enfin générationnel. Il fait le pari du temps long pour changer définitivement la trajectoire de ce pays. C’est cela, la rupture. Ceux qui parlaient d’attentisme, d’incertitude dans la direction à suivre sont à présent édifiés.
Après cette victoire éclatante qui ne souffre d’aucune contestation, un grand pas vers la réalisation des objectifs si chers au parti et au président de la République est enfin accompli. Le gouvernement a enfin les coudées franches pour dérouler l’Agenda Sénégal 2050 dont la finalité est d’atteindre la souveraineté dans tous ses aspects.
Le Premier ministre Ousmane Sonko a une conscience aiguë de la difficulté des situations que le pays traverse. Nous devrions tous accompagner cette acuité intellectuelle pour résoudre nos problèmes. Je suis surpris d’entendre çà et là, des opposants dont l’objectif électoral était pourtant de résoudre les problèmes des citoyens, dire que le Pastef ayant tout raflé, il lui revient la lourde tâche d’agir et d’aplanir les difficultés. Le but du jeu n’est pas d’observer, du bord du chemin, les autres travailler, mais de venir apporter soi-même sa pierre à l’édifice. Le pays ne se fera pas par les uns sans les autres, mais avec le concours de tous. Le temps des uns contre les autres est passé. Le peuple a définitivement tranché.
La campagne de Pastef fut belle. Une campagne belle est celle qui conduit à un succès. Ce fut le cas. Tout son long, son président Sonko fut pédagogue ; avec son bâton de pèlerin, il parcourut l’ensemble du pays expliquant patiemment la méthode. L’originalité de sa campagne explique en grande partie son succès. Il fut retentissant !
Hier puissant, Macky aura beaucoup perdu dans cette épreuve. Sa descente aux enfers se poursuit inexorablement. Son humiliation ne s’arrêtera pas là. Elle se poursuivra jusqu’à ce qu’il assiste de son vivant à la prise du dernier bastion du Fouta. Comme Alexandre qui pleura, non pas de voir Achille dans le tombeau, mais de se voir lui-même si peu connu dans le monde en comparaison d’Achille. Macky, Barthélémy, et consorts vivront le reste de leurs jours souffrant des vivats célébrant la renommée d’Ousmane Sonko.
Cette victoire, pour large qu’elle soit, ne voudra surtout pas dire que les adversaires auront compris le message du peuple. Non, comme toujours ils capitulent mais ne se convertissent pas. Éternels opposants au Projet qu’ils sont, ils se rebifferont et n’auront de cesse de vouloir revenir à l’ancien monde. Au Pastef de rendre ce retour impossible.
Amadou Ba sait maintenant ce qu’il représente. Une grosse certitude est, ce qui doit lui mettre du baume au cœur, sa victoire sur son vieux rival ADD dans le fief de ce dernier, le département de Podor. Mais, comme son acolyte Macky, il poursuit sa pente en …descendant. Leur déclin commun pathétique et sans fin semble inéluctable. Malgré la conquête de Podor, Amadou Bâ doit avoir le triomphe modeste. Ses mirifiques 35% de la présidentielle dont il se gargarisait et pensait être le dépositaire ont fondu comme neige au soleil. Il se retrouve encalminé dans les eaux troubles qui correspondent plus à ce qu’il vaut. Comme à l’accoutumée, il perd dans son propre bureau de vote. Il est difficile de prétendre diriger un pays quand on n’arrive pas à gagner son propre bureau de vote ! Il partage cette prouesse avec Barthelemy Diaz dont visiblement l’ambition dépasse de loin la représentativité. Leur prétendue intelligence de nouer des inter-coalitions dans certains départements, Amadou s’effaçant au profit de Barthélémy dans Dakar, les aura plus perdus qu’autre chose. Avec cette fuite en avant, ils ont rendu leur objectif plus illisible dans cette campagne.
Ce qui a marché pour Sonko – les inter-coalitions de Yeewi Askan Wi – ne marche pas forcément pour les autres. Il rappelle un peu les Chinois, adeptes de la pâle reproduction copiant les armes à feu, mais ignorant tout du principe de la percussion !
Et Barthélémy qui ne cessait de fanfaronner devant les écrans, se traitant de « ndaanan », poussant le bouchon jusqu’à dire que sa défaite était impossible tant c’était lui (sic), a été laminé dans la capitale. Ses habitants lui ont montré qui il était - c’est-à-dire rien! Les Dakarois sont visiblement plus intelligents qu’il ne le croit. Son esprit sommaire – ma femme est américaine, l’ambassade des États-Unis abrite des marines – et ses airs fonceur et baroudeur – je suis au balcon, holster bien en vue - ne les ont nullement impressionnés. Lui aussi son avenir s’assombrit. Il aura emporté dans sa chute le pauvre Khalifa toujours dans les mauvais coups, car ne prenant jamais son destin en main.
Et au Nord, Farba N. de distribuer de l’argent pour garder auprès de lui une population démunie et loyale. Là-bas, la politique se fait avec de l’argent, comme partout ailleurs, à la différence notoire que les « Sénégalais des villes » prennent l’argent et votent comme ils veulent alors que les « Sénégalais des champs » prennent l’argent et votent selon les prescriptions du donneur d’argent. Dans le Fouta rural, les comportements collectifs sont simples à reproduire. On repère les personnages influents dans le groupe et on achète leurs votes. Ce faisant, on achète le vote de la totalité du groupe. L’isoloir n’y change rien. Sonko leur aura pourtant gratifié de deux visites en l’espace de deux mois : un « set settal » en septembre et une caravane haut en couleurs en novembre avec en apothéose un grand rassemblement au stade de Matam. Il leur a promis de changer le paysage miséreux de leur vie en offrant des emplois à la jeunesse de cette région. Cela n’a pas suffi.
La dernière semaine de campagne fut une folle semaine de confrontation et d’acrimonie entre Sonko et Barth. Ce dernier essayant par tous les moyens de ravir la vedette d’opposant notoire d’Ousmane Sonko à Amadou Ba et à Bougane Guèye Dany tous deux, forts impétueux à l’ouverture de la campagne. Barthélémy aura en partie réussi son opération, Amadou Ba devenant de plus en plus inaudible chemin faisant et, Bougane recouvrant plus de raison après ses quelques jours de prison bien sentis. Avec le maire de Dakar, les échanges furent secs, les mots roboratifs et les menaces fusèrent. Il réussit même à faire sortir le président du Pastef de ses gongs pendant quelques instants.
Les trahisons dont fut victime Ousmane Sonko par la plupart des personnalités qu’il avait lui-même fabriquées, ne générèrent point de ressentiments en lui qui eurent été légitimes. Il prit juste la décision d’aller seul sous la bannière Pastef aux élections, après avoir surement ressassé cette phrase de Mark Twain : « Si vous ramassez un chien affamé et que vous lui donnez à manger et que vous le soignez, il ne vous mordra pas. C’est la principale différence entre un chien et un homme ».
D’autres coalitions fleurirent avec comme seul critère une sourde haine contre Ousmane Sonko. Rien n’y fit, ni les tambouilles politiciennes, ni les débauchages individuels, ni les ententes contre nature et réunions WhatsApp, ne donnèrent les résultats escomptés. Le Pastef les écrasa presque partout sur le territoire. Son triomphe fut total.
Les temps ont bien changé. Celui qu’on qualifiait, naguère de technocrate solitaire à l’Assemblée nationale en 2017 a bien grandi. Ousmane Sonko est devenu une bête politique hors normes. Il se trouve aujourd’hui à la tête de quelques 130 députés sur les 165 que compte l’hémicycle. Que de chemin parcouru ! Il lui reste à savoir que les moyens qui ont permis de gagner ne sont pas forcément ceux indispensables pour gouverner. Il faudra se changer soi-même pour résoudre les problèmes collectifs qui se posent. Et ça, Il saura faire !
Dr Tidiane Sow est Coach en Communication politique.
Par Diagne Fodé Roland
UN PAS EN AVANT POUR LA RUPTURE SYSTEMIQUE ANTI-IMPERIALISTE
Comme attendu, le peuple a confirmé son vote de la présidentielle en confiant nettement la majorité législative aux listes départementales du raw gaddu du scrutin majoritaire et à la liste nationale au scrutin proportionnel à notre parti Pastef.
Comme attendu, le peuple a confirmé son vote de la présidentielle en confiant nettement la majorité législative aux listes départementales du raw gaddu du scrutin majoritaire et à la liste nationale au scrutin proportionnel à notre parti Pastef.
L’opposition ainsi assommée a été aussi départagée par ce vote de près de 50 % des inscrits. La sanction des régimes anti-nationaux du PS/PDS/APR-BBY est sans bavure et ne souffre d’aucune contestation possible.
Le peuple par ce vote clair a accompli son devoir citoyen souverain en éliminant toute possibilité de nuisance déstabilisatrice parlementaire du nouveau pouvoir souverainiste. Pouvoir exécutif et pouvoir législatif libérés de la mainmise des néocoloniaux libéraux, nous patriotes avons maintenant le pouvoir d'exécuter le programme pour le peuple.
La campagne émaillée des provocations violentes d’une certaine opposition cherchant à échapper à la nécessité de rendre compte de sa gestion gabegique et corrompue, de ses malversations vénales et donc à la justice s’est finalement soldée par l’exercice souverain du pouvoir du peuple qui donne à notre parti Pastef la majorité dont il a besoin pour mettre en œuvre son engagement de rupture systémique.
La tâche urgente de voter le budget 2025 une fois réalisée avant le 31 décembre 2024, va se poser la question de l’abrogation législative de l’amnistie votée par la 14éme législature comme échappatoire pour les tueurs de nos martyrs et les voleurs de l’argent public de la dictature hors la loi de l’APR/BBY. La haute cour de justice pourra être mise en place pour que justice soit rendue aux martyrs et que soit mis fin à l’impunité des pilleurs de l’argent du contribuable.
Les réparations pour les victimes des passifs sociaux et judiciaires pourront être envisagées en faisant cracher la voyoucratie pécuniaire des gouvernants et gestionnaires pour lesquels l’ex-président dans une insolence que confère l’impunité avait déclaré mettre « le coude » sur les rapports des corps de contrôle de l’État que sont l’IGE, l’OFNAC, la Cour des Comptes, etc.
La punition judiciaire dans le respect de la loi de la mal-gouvernance attendue par le peuple va permettre à l’État de récupérer tout ou partie de l’argent public volé pour régler tout ou partie des passifs sociaux, mettre fin à l’impunité des jouisseurs du néocolonialisme et dissuader les éventuels candidats à de telles forfaitures.
Devront suivre le déroulé des politiques tendant à obtenir la souveraineté économique, monétaire, financière, budgétaire, diplomatique, militaire. Cette souveraineté nationale peut être déclinée en séquences à court, moyen et long terme.
C'est ce que préfigure le référentiel « horizon 2050 » et la « stratégie nationale de développement 2025-2029 » qu’il faudrait soumettre à l’appréciation démocratique du Parti Pastef dans le cadre du 1er congrès non seulement pour que les militants se l’approprient mais aussi contribuent à l’améliorer de façon critique.
La souveraineté nationale n’est pas en soi un but, cependant elle est le moyen nécessaire et indispensable pour aller vers la sortie du sous-développement néocolonial et envisager ainsi le développement. Il faut donc impulser la démocratie populaire participative dans le parti Pastef de la base au sommet et dans le peuple.
A l’instar du Niger où c’est la mobilisation du peuple, surtout après le massacre de Terra, qui a permis de chasser les bases militaires française et étatsunienne, le soutien du peuple aux actions souverainistes sera nécessaire et indispensable contre les inévitables obstacles que l’impérialisme ne cessera de dresser pour empêcher la réalisation de la souveraineté nationale, économique, monétaire, diplomatique, culturelle, militaire de notre cher pays et notre marche vers l’union des peuples et États souverainistes d’Afrique.
Notre peuple s’est acquitté de son devoir citoyen, à nous, notre parti Pastef et notre Gouvernement de s’acquitter du lancement maintenant de la tâche de rupture et de la transformation systémique ainsi que la marche vers l’unité panafricaine des États souverains d’Afrique.
par Jean Pierre Corréa
MULTIPLE PHOTOS
SELLY RABY KANE, PASSEUSE DE MERVEILLES
EXCLUSIF SENEPLUS - SRK, c’est la marque qui se distingue par une fusion originale entre le patrimoine culturel sénégalais et une approche résolument innovante, redéfinissant ainsi le paysage de la mode au Sénégal
« Les Fruits ne tombent jamais loin des Arbres ». Dicton fraternel et confidentiel.
Selly Raby Kane est créatrice et cinéaste. Son travail se caractérise par l'utilisation de techniques de collage, des visuels surréalistes et des références à l'héritage immatériel riche du Sénégal et ses créations avant-gardistes, sont influencées par le cinéma fantastique et l’art expérimental, lui conférant une reconnaissance internationale et le privilège d’être exposées dans des lieux prestigieux tels que le Museum of North Carolina, le Louisiana Museum, MoMA PS1 et le Guggenheim.
SRK, c’est la marque qui se distingue par une fusion originale entre le patrimoine culturel sénégalais et une approche résolument innovante, redéfinissant ainsi le paysage de la mode au Sénégal.
C’est l’histoire d’une fille qui « est née étonnée » et qui a en elle le turbulent désir d’émerveiller le monde en disposant le pays et la ville qui l’inspirent, dans « le Temps du Monde ».
Moteur…
Il est bon de savoir que l’enfant naît dans un monde qui sait ce qu’élégance, curiosité, culture et urbanités signifient… Toute petite déjà, les étoffes et leurs vives couleurs font pétiller son regard de malices, et dessinent ses rêves vers la mode et le design… Son horizon sera créatif, et empreint d’une exigeante liberté qui lui donne le goût de la responsabilité qui va de pair avec elle.
Cette responsabilité, Selly Raby Kane l’exerce avec talent en étant une des figures et une des voix d’un espace d’expression novateur s’il en est, que fut Radio Guneyi, faite par et pour les enfants, où elle se coltine adolescente, des problématiques de développement à hauteur d’enfant, lui donnant l’aisance des prises de paroles dans un pays où l’enfant est souvent appelé à se taire, et le culot de pouvoir à cet âge rencontrer et interviewer Koffi Annan aux Nations Unies. Pour apprivoiser l’aisance et l’intrépidité, c’est de première !
Le baccalauréat en poche, son appétence pour les rythmes du Monde lui donne envie de faire Sciences Po, mais ses frissons de mode en elle l’en éloignent, et en Hypokhâgne elle glisse avec ses certitudes déjà en place vers l’administration et la gestion, et durant des vacances rêveuses, en 2007, Selly Raby, imprégnée de la transmission paternelle pour le dessin, sort de sa tête et de ses envies de beauté singulière, des esquisses et des croquis qui vont finir par offrir au monde sa première idée de collection.
Ecriture, Surréalisme et intérêt pour l’inattendu
Son premier défilé émerveille, et elle exprime son talent autour du jeans, du bogolan et du pagne tissé, s’inspire du Pop’art, de culture urbaine et de l’air de la ville, Dakar évidemment, découvre et sublime le « Graph’ » cet art de la ville célébré par Basquiat, et plonge ses créations dans un univers urbain, vibrant de sons et de mouvements qui répondent à ses désirs, ses envies et ses intérêts pour le vivant auquel elle est connectée, se servant des différences comme un moyen de fédérer les âmes et les cœurs de tous ces hommes et femmes qui « font et sont » La Ville.
Selly Raby Kane vous invite à faire un tour dans le Dakar invisible, persuadée que les villes sont construites par des artistes, qu’elle ne cesse de questionner à travers ses créations. « Puissions-nous tous en tant que créatifs de Dakar contribuer à la renaissance de l'espace passé par les aînés. Un questionnement sur notre identité en tant que ville créative héritière de transgresseurs, d’esprits fertiles décomplexés. » Pour cette femme aujourd’hui que seul le bonheur étonne et qui est avide d’émerveillements, les anciens nous ont laissé un avantage précieux : le goût de la transgression et l'affranchissement. Qu’en faisons-nous ? Vers quoi nous projetons-nous ?
Dakkarians Fashion Show 2024 collection de la maturité
Selly Raby Kane qui a eu en toute humilité distinguée, comme si cela relevait de l’évidence à habiller l’icône planétaire Beyonce, puisant une forte inspiration dans Dakar, tant pour ses créations que pour ses films, explore dans sa manière de proposer aux femmes et hommes de se vêtir, l'énergie vibrante de la ville, capturant, pour la leur offrir sa culture underground unique.
Ce samedi, dans le cadre de l’aéroport Léopold Sédar Senghor, SRK vous émerveillera dans ce mariage turbulent et scintillant entre humains et peuples des eaux, dans un moment unique où l’Histoire et la mythologie de notre singulière urbanité se déploieront dans Dakar. Unique et à ne pas manquer… On manque tant d’émerveillements… Pour une fois qu’une telle merveille vous fait ce clin d’œil et vous invite… Moi, je m’abandonne…
Par Cheikh Oumar TALL
LES MENSONGES ET LA HAINE DES OCCIDENTAUX MIS A NU
L’occident, particulièrement la France et les États-Unis, a toujours combattu l’islam en usant de beaucoup de moyens, y compris le mensonge et la manipulation.
L’occident, particulièrement la France et les États-Unis, a toujours combattu l’islam en usant de beaucoup de moyens, y compris le mensonge et la manipulation. Nous avons toujours soutenu que les groupes terroristes, comme Bokkou Haram, qui sévit la plupart du temps au Burkina, au Niger, au Nigeria, en Côte d'Ivoire etc., sont formés, payés, équipés et armés par la France.
Le groupe Etat Islamique - Daesh - est aussi formé par les occidentaux, particulièrement les Américains, la France, le Royaume-Uni etc. Ces groupes travaillent surtout au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Ils font un sale boulot commandité par la France, uniquement dans l'intention de salir l'image de marque de l'islam et de le diaboliser en semant le chaos dans les pays de la oummah islamique.
C’est le cas de la Libye bombardée sous le faux prétexte que Kadhafi est un tyran. Mais c’était pour piller le pétrole de la Libye. C’était aussi le cas avec la coalition internationale dirigée par les Etats Unis d’Amérique et même avec certains pays arabes, prétextant que Saddam Hussein détenait des armes de destruction massive. Ce qui était faux. D’ailleurs, les Américains l’ont reconnu après l’exécution de Saddam Hussein par les occidentaux. C’était juste pour accaparer les richesses de l’Irak. Donc la mission de ces groupes terroristes, c’était de déstabiliser les pays de la oummah islamique.
Hillary Clinton, ancienne première dame américaine et ancienne secrétaire d’Etat américain, avait même reconnu malgré elle que ce sont les Américains qui ont créé ces groupes. Donc l’islam a eu raison sur tous ses ennemis. Si le Niger, le Burkina et le Mali font tout pour retrouver leur souveraineté internationale, c’est légitime. Mais la France ne recule toujours pas, elle veut conserver sa domination. C’est le même cas avec Israël au Proche-Orient. L’occupation et l'agression de la Palestine et du Sud Liban ainsi que les attaques contre la République islamique d’Iran. Tout cela fait partie du plan concocté par les occidentaux à travers le monde, uniquement pour dominer les pays de la oummah islamique et surtout salir l’image de l’islam. Heureusement qu'il y a l'Iran qui honore l’islam et qui est en train de donner une très bonne leçon, une très belle correction aux Israéliens. Mieux, à l’armée israélo-américaine.
Depuis le 7 octobre 2023, Israël a perdu la guerre. D’ailleurs, il ne mène pas une guerre, il fait une agression contre des populations innocentes, particulièrement les femmes et les enfants. Mais avec la détermination et le courage du Hamas, mouvement de libération nationale, à Gaza, du Hezbollah au Sud Liban et des Houtis du Yémen sans compter l’appui logistique de l’Iran, Israël et les Etats Unis ont perdu sur toute la ligne. La riposte de la Palestine est une légitime défense pour récupérer ses terres usurpées et occupées depuis 1948.
Les Israéliens ont occupé la terre palestinienne depuis 1948 avec l’appui politique des occidentaux. Mais cela fait un an que Hamas tient tête. Donc Israël a perdu la guerre, ce qui n’était pas le cas en 1967 lors de la guerre des 6 jours avec la coalition des pays arabes dont l'Égypte de Nasser, l’l'Irak de Saddam Hussein et la Syrie de Al Assad. Ce n’est pas Israël qui avait gagné cette guerre, mais les Etats Unis qui donnent les armes et descendent sur le terrain pour combattre. Donc l'Occident a perdu contre les pays de la Oummah islamique.
Dans la politique de diabolisation des occidentaux contre l'islam, non seulement ils ont formé, armé et financé des équipes terroristes à travers le monde, mais aussi ces groupes leur servent de bras armé pour mettre le chaos dans les pays de la oummah islamique, exploiter et piller les ressources desdits pays. Dans cette même stratégie, les occidentaux ont des relais dans les pays islamiques comme le Sénégal où ils ont des intellectuels et des universitaires, tous des laïcisants qui leur servent de relais. Ces derniers sont allés jusqu'à dire qu’au Sénégal, il y a des cellules dormantes de terroristes djihadistes. Parmi ces intellectuels, on dénombre deux anciens ministres des affaires étrangères sous Macky Sall et un ancien délégué général au pèlerinage à la Mecque. Leur information s’est révélée, par la suite, fausse.
Ils ont également créé des concepts tout à fait faux en faisant un lien entre l’islam et le terrorisme, c’est pourquoi ils parlent de jihadiste terroriste ou bien d’islamiste terroriste. Ce lien prouve que le but des occidentaux est de salir l’image de marque de l’islam qui est une religion de paix et non de contrainte, comme l’a dit Dieu dans le coran : « Il n’y a pas de contrainte en islam ».