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27 juin 2025
MC ALGER–TEUNGUETH, ESPOIRS MAINTENUS
Le stade du 5 juillet 1962 va abriter le match MC Alger (Algérie) vs. Teungueth FC (Sénégal) ce mardi 16 mars en Ligue des Champions de la CAF 2020-2021.
Le stade du 5 juillet 1962 va abriter le match MC Alger (Algérie) vs. Teungueth FC (Sénégal) ce mardi 16 mars en Ligue des Champions de la CAF 2020-2021.
La courte victoire 1-0 du MC Alger à Rusfique donne les Algériens favoris pour ce match retour. Mais les Sénégalais qui ont écarté un gros morceau (le Raja AC) pour prendre part à cette phase de groupes, restent compétitifs. Un succès suffirait à relancer leur course à la qualification dans le groupe D.
VOICI CE QU'IL FAUT SAVOIR !
- Le MC Alger n’a gagné qu’un seul de ses 7 matches à domicile en Ligue des Champions de la CAF (5 nuls, 1 revers), c’était contre le Wydad Casablanca en septembre 2011 (3-1). -Le MC Alger est invaincu lors de ses 3 derniers matches de Ligue des Champions de la CAF (1 victoire, 2 nuls), mais n’a jamais réussi la passe de 4 dans la compétition.
- Le MC Alger a réussi 63% de ses passes seulement en Ligue des Champions de la CAF, ratio le plus faible de la compétition. Le club algérien est également celui qui a le moins tiré (17) et touché le moins de ballons dans la surface adverse (18).
-Teungueth n’a gagné aucun de ses 3 matches de Ligue des Champions de la CAF (1 nul, 2 défaites) pour sa première participation. Le seul autre club sénégalais à avoir joué cette compétition est Jeanne d’Arc, qui avait attendu son 7e match pour s’imposer (3 nuls, 3 défaites).
- Malickou Ndoye (Teungueth) a effectué 12 interceptions en Ligue des Champions de la CAF cette saison, c’est plus que tout autre joueur.
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REVUE DE PRESSE DU MARDI 16 MARS AVEC AHMED AIDARA
La Côte d’Ivoire, le Togo, le Bénin, Burkina Faso et le Sénégal, ont emprunté 540 milliards FCFA sur le marché monétaire de la région afin de combler leurs déficits budgétaires.
Lourdement impactés par la crise sanitaire de la Covid-19, les pays de l’Union économique monétaire ouest africaine (Uemoa) sont contraints à trouver des moyens financiers additionnels pour combler leurs déficits budgétaires. Ainsi donc, quelques 540 milliards ont été levés sur le marché régional par 5 des 9 pays de cette union dont le Sénégal ; à hauteur de 82,5 milliards.
La Côte d’Ivoire, le Togo, le Bénin, Burkina Faso et le Sénégal, ont emprunté 540 milliards FCFA sur le marché monétaire de la région afin de combler leurs déficits budgétaires. La Côte d’Ivoire a levé plus de 91 milliards FCFA. Le Sénégal a emprunté une enveloppe de 85 milliards sur le marché monétaire de l’Union monétaire ouest africaine à la suite d’une triple émission d’obligations assimilables du Trésor (Oat) de maturité de 3 ans, 5 ans et 7 ans, respectivement adossées à des taux d’intérêts de 5,60%, 5,70% et 5,80%.
L’opération a réuni plus d’une dizaine d’investisseurs et les soumissions ont atteint quelques 145, 54 milliards FCFA, soit près de 2 fois les 75 milliards initialement sollicités par les pays aux fins de combler le gap financier sur certains secteurs tels que l’éducation, l’énergie ou encore le développement local.
Sur un total de 5 des 8 pays de l’Uémoa, exceptés le Niger, la Guinée Bissau, et le Mali, les plus importantes offres sont venues d’investisseurs Sénégalais, lesquels ont proposé 44,42 milliards de FCFA, suivi des investisseurs togolais avec 43,5 milliards de FCFA et ceux de la Côte d’Ivoire pour 23,61 milliards de FCFA. Les prix de marginaux et moyens pondérés des opérations assimilables du Trésor (Oat) au 3 ans au terme de de l’adjudication sont établis respectivement à 10 000 FCFA et 10 011 FCFA.
Pour l’Oat de 5 ans les prix marginaux et moyens pondérés ont atteint respectivement 9 901 FCFA et 9 953 FCFA. Et pour ce qui est des adjudications faites sur l’Oat de 7 ans ont fait ressortir les prix marginaux et moyens pondérés de 9 800 FCFA et 9 899 FCFA.
Pour l’ensemble des pays, l’enveloppe est en hausse de plus de 120 milliards FCFA par rapport à janvier 2020. Une augmentation qui s’explique par l’impact de la crise sanitaire. Les pays de l’Uemoa ayant déjà arrêté leurs budgets pour l’année en cours souhaitent corriger le gap financier dans des secteurs stratégiques comme l’éducation, l’énergie et le développement local.
«LE PRESIDENT SALL M’A DIT DE NE JAMAIS OUBLIER LE PANAFRICANISME»
Augustin Senghor, 1er vice-président de la Caf a confié à Sud Quotidien, que le président de la République, Macky Sall, qui a accepté de le soutenir l’a clairement demandé de ne jamais occulter «ce que nous avons de plus cher : le panafricanisme»
L’unité et le panafricanisme. Ces deux concepts chers au Sénégal depuis son accession à la souveraineté internationale ont pesé sur le retrait de Me Augustin Senghor de la course à la présidence de la Confédération africaine de football. Le désormais 1er vice-président de l’instance suprême du football africain a d’ailleurs, confié à Sud Quotidien, que le président de la République, Macky Sall, qui a accepté de le soutenir l’a clairement demandé de ne jamais occulter «ce que nous avons de plus cher : le panafricanisme».
Que dites-vous à certains Africains qui n’ont pas compris le retrait de votre candidature au profit du poste de 1er vice-président de la CAF ?
Le premier message que je lance au peuple sénégalais, est un message de remerciement. Parce qu’effectivement quand ma candidature a été annoncée, j’ai vu l’élan qu’elle a suscité. J’en profite pour remercier le chef de l’Etat, le président Macky Sall qui est le premier à s’engager à mes côtés et qui m’a accompagné jusqu’au bout avec son gouvernement. Le ministre des Sports, Matar Bâ, le ministre de l’Urbanisme, Abdoulaye Sow, l’équipe du ministère des Affaires Etrangères ainsi que tant d’autres ministres et le corps diplom a t i q u e . Sans oublier les autres Sénégalais, connus ou pas connus, du milieu sportif, qui ont apporté leurs contributions. En idées, en moyens matériels et dans d’autres domaines pour que ma candidature puisse être un succès. Mais nous savons aussi qu’il y a les réalités d’une campagne. Nous avons fait une campagne que tout le monde a saluée à tous les niveaux au sein de la famille du football. D’aucuns parmi mes collègues présidents me disaient que c’était la première fois qu’ils voyaient un président de fédération candidat à la présidence de la CAF soumettre un projet aussi intéressant et surtout qui vient s’ajouter à un profil et un parcours aussi exceptionnel. Je pense que tout était fait pour que nous puissions aller à ces élections en ayant des chances énormes. Mais après, il faut composer avec cette réalité. C’est moi-même qui ai parlé dans mon programme d’aller vers un football africain uni. Et quand l’idée a été agitée, les gens l’ont saisi au rebond. Et il y avait aussi des réalités géopolitiques, que ça soit sportives ou simplement politiques au sens intrinsèque du terme, qu’il fallait prendre en compte. Je pense qu’aujourd’hui, de manière imagée, je dis aux gens, que j’aurais pu arriver par l’ascenseur, mais il a été décidé que je passerais par l’escalier. Et pour ça, il faut avoir l’humilité à un certain moment si on veut mettre à l’avant l’intérêt général de faire preuve de renoncement, laisser quelqu’un d’autre qui a aussi ses qualités. N’oublions pas aussi que nous Sénégalais, nous voyons ce que nous avons mais nous sommes des millions d’Africains et dans chaque pays en Afrique il y’a des hommes de valeurs. Et si je veux qu’on me reconnaisse dedans, je dois pouvoir le reconnaitre à d’autres. Et les enjeux et les discussions ont fait que ça soit moi qui suis appelé à renoncer. Mais l’un dans l’autre quand même je suis 1er vice-président. D’autres qui ne le sont pas auraient pu aussi dire qu’ils n’étaient pas d’accord parce qu’ils ne sont peut-être pas à la bonne position. Ce que je dis aux Sénégalais, c’est simplement que ce sacrifice que nous avons fait est dans la droite ligne avec la position qui a toujours été celle du Sénégal de pousser vers le panafricanisme. Le chef de l’Etat lui-même quand il m’a reçu pour la première fois m’a dit qu’il me soutient et que je dois y aller sans jamais oublier de porter en bandoulière ce que nous avons de plus fort qui est le panafricanisme. Et c’est cet état d’esprit qui m’a poussé à ce moment crucial, à dire, que je vais faire ce sacrifice. Parce que quand on prétend à diriger on doit aussi avoir cette propension, cette force morale de pouvoir suivre quelqu’un d’autre. Parce que quand les gens vous suivent c’est facile, mais quand vous n’êtes pas capables de suivre d’autres, ça pose problème. Et aujourd’hui j’ai fait ce sacrifice et le leadership ne tient pas forcément à une position. Peut-être que là où je suis, je pourrais rendre plus de service au football africain et surtout au football sénégalais. L’histoire est devant nous, et nous continuerons à travailler pour l’Afrique et pour notre pays parce que nous sommes fiers d’être Sénégalais. Et si aujourd’hui j’ai eu cette reconnaissance là, c’est parce que quelque part je me suis habillé des vertus de mon pays, de ma «sénégalité» pour convaincre beaucoup de dirigeants africains du football et du sport dans le monde entier.
Président, quelles sont vos impressions à l’issue de l’Assemblée générale de la CAF ?
Des impressions de satisfaction. D’abord pour le football africain. Parce que cette AG a fini de démontrer que quand nous voulons travailler ensemble, nous pouvons le faire. Au début, quand l’annonce d’un rapprochement entre les candidats à la présidence a été faite, beaucoup en doutaient. Beaucoup avaient certainement même misé sur le fait que, éternellement, les Africains ne savent pas faire les concessions nécessaires pour aller ensemble. Il a fallu des sacrifices. Les gens l’ont fait et l’ont tenu jusqu’à cette assemblée générale où nous avons vu l’un d’entre nous choisi pour diriger la CAF. Et les autres se mettent à sa disposition pour former une équipe qui, je l’espère, va être une équipe gagnante. Il faut saluer cet élan et cet état d’esprit de tous les candidats, mais aussi saluer tous ceux qui ont pu concourir pour que ça se fasse. Je pense qu’aujourd’hui ça fait tâche d’huile parce dans les autres positions où il y avait des élections, on a vu des désistements. Il y a eu des discussions au niveau des zones pour que certains puissent s’effacer au profit d’autres. Il ne s’agit pas, malheureusement comme on a voulu le présenter, d’un partage de gâteau. Mais d’une prise de conscience collective que le moment est venu de mettre en place les grands ensembles pour bâtir une CAF forte. Justement, parce qu’elle était complètement éclatée et dispersée, et n’est jamais arrivée à tenir les paris qui sont ceux de répondre aux attentes de l’ensemble des millions d’amoureux de football que recèle le continent africain. Et à mon avis, c’est ça qui est la première réussite. A côté de ça, nous avons pu aujourd’hui voir une AG apaisée où quand même l’élément important en dehors des élections est le chiffre qui a été donné par rapport à la situation financière de la CAF. Ça montre à quel point l’instance traverse aujourd’hui des difficultés et c’est un challenge collectif que nous devons relever tous ensemble. Pas seulement ceux qui ont été élus, mais l’ensemble de la famille du football, les présidents de fédération, les acteurs du football africain, pour permettre à cette discipline de se hisser au niveau de ce qui se fait de mieux dans le monde.
Le Président Motsepe est un homme d’affaires. D’aucuns estiment qu’il n’aura pas suffisamment de temps pour s’occuper du développement du football. Qu’en pensez-vous ?
Je pense que ce sont des clichés qu’on présente, et qui ne reposent que sur des a priori. A mon avis, q u a n d quelqu’un est arrivé à monter quand même des entreprises en affaires, un club de football performant et à diversifier son action dans la réussite, c’est qu’il a une capacité à manager et aussi à fédérer les énergies pour les mettre au service des objectifs. La CAF a surtout besoin de ça. Après, comme vous l’avez vu lors de cette conférence, il est en train de démontrer en tout cas le style de management qu’il veut mettre en place. C’est-à-dire un leadership collectif où chacun a un rôle à jouer. Et au finish, celui qui gagne, c’est d’abord lui, le président, mais surtout l’ensemble du football africain. Et je pense que s’il continue dans cette voie, nous pourrons réussir. Ce qui importe aussi, c’est qu’aujourd’hui, nous qui avons renoncé à être candidats, nous avons pris l’engagement d’être à ses côtés pour relever ce challenge qui est celui d’une équipe et de l’ensemble d’un continent pour le développement de son football.
Quel doit être votre rôle en tant que 1er vice-président dans cet organigramme ?
Mon rôle principal c’est d’abord d’assister le président dans ses tâches mais aussi de le suppléer quand il n’est pas disponible. Vous parliez tout à l’heure de ses activités. Et vous savez que même moi au Sénégal, j’ai des activités multiples et ça ne m’a pas empêché de les mener à bien, en faisant confiance aux autres. Et à côté de cela aussi, il y a des tâches particulières que nous sommes en train de mettre en place pour chaque vice-président et chaque membre du comité exécutif. Ainsi, cette collégialité qu’on cherche, et surtout cette pluridisciplinarité, pourra être tournée vers un résultat collectif favorable à la CAF. Et c’est dans ce cadre là que je pourrais jouer un rôle. Comme vous le savez, j’ai une formation particulière, mais aussi mon vécu et mon expérience me permettent d’intervenir à plusieurs niveaux dans les différentes commissions. Et pour ces tâches là, nous prendrons le temps de définir une feuille de route avec le président puisque c’est lui qui est à la baguette, pour que chacun puisse connaître la mission qu’il devra remplir au service de l’intérêt collectif.
MACKY EN MODE DOUBLE JEU
Le président ne devrait-il pas presser le frein et contribuer à l’élargissement de tous ces détenus que le M2D, Ousmane Sonko en ténor, qualifie de prisonniers politiques ?
Le vent d’accalmie qui souffle sur le Sénégal depuis le 8 mars dernier, après la tempête des violentes manifestations qui ont causé la mort d’une dizaine de manifestants et des centaines de blessés semble de plus en plus se dissiper par la tournure que prend la gestion de cette période post-crise.
En effet, les arrestations des personnes ayant été soupçonnées d’avoir pris part à ces dites manifestations et les sorties médiatiques des partisans du régime confortent la thèse du choix de la politique de la carotte et du bâton dans le règlement de cette crise qui a secoué le Sénégal. Alors même que les médiateurs sociaux, toutes obédiences confondues, à l’instar du Khalife général des Mourides s’activent d’arrache-pied à obturer la fissure née de cette crise socio-politique.
Le président Macky Sall aurait-il opté pour la politique de la carotte et du bâton dans le règlement de la crise qui a secoué le Sénégal, suite aux manifestations violentes qui ont suivi l’arrestation puis la garde à vue du député et leader du parti Pastef-Les Patriotes, Ousmane Sonko, alors qu’il se rendait au tribunal pour y répondre à une convocation du juge d’instruction dans le cadre de l’affaire « Sweet beauté ».
En effet, lors de son message à la Nation délivré le lundi 8 mars, quelques heures après la libération du leader de Pastef placé sous contrôle judiciaire, le chef de l’Etat tout en appelant les jeunes au « calme et à la sérénité », a dit reconnaitre que les efforts consentis par son gouvernement pour l’emploi des jeunes «restent encore insuffisants ». Sous ce rapport, il a annoncé un programme d’urgence de 350 milliards dans les 3 ans à venir. Loin de s’en tenir là, le chef de l’Etat, toujours dans le sens de la décrispation du climat tendu qui a fini de gagner tout le pays a également annoncé l’indemnisation de toutes les familles des victimes de ces manifestations, ainsi que l’allégement des heures du couvre-feu sanitaire en vigueur dans les régions de Dakar et Thiès.
Dans la foulée, lors de la réunion du Conseil des ministres tenue le mercredi 10 mars, soit deux jours après son adresse à la Nation, il a annoncé la fin de l’état d’urgence sanitaire le 19 mars prochain. L’opposition en croisade contre le régime n’a pas tenu à être en reste dans ce sillage de la décrispation socio-politique.
Alors qu’ils avaient fait un appel à la manifestation pacifique pour le samedi 13 mars dernier, au niveau de toutes les régions du pays et dans la diaspora, les responsables du Mouvement de défense de la démocratie (M2D) ont finalement décidé de surseoir à cette manifestation jusqu’à nouvel ordre. Et cela, après une rencontre avec les émissaires du Khalife général des Mourides Serigne Mountakha Bassirou Mbacké qui ont joué leur partition pour préserver la paix civile dans ce contexte lourdement chargé. Seulement, parallèlement à ces actions multiformes de décrispation, le gouvernement par l’intermédiaire du procureur de la République déploie un important dispositif visant à mettre la main sur toutes les personnes soupçonnées d’avoir pris part à ces manifestations, conformément à ce qu’avait annoncé le ministre de l’Intérieur, lors de sa sortie du vendredi 5 mars dernier à la Télévision nationale sénégalaise (Rts)/ Le ministre Antoine Félix Diome disait ainsi : « Le gouvernement du Sénégal va mettre tous les moyens nécessaires pour traquer les manifestants qui ont semé le trouble à l’ordre public, qui ont pillé les commerces et blessé des personnes pour les arrêter et les traduire en justice ».
Les manifestants qui étaient arrêtés et placés en garde à vue dans les différents commissariats de Police ou Brigades de Gendarmerie étaient également présentés au Procureur de la République qui les a placés sous mandat de dépôts avant de les envoyer directement en prison notamment à Touba, à Diourbel, à Mbour et Ziguinchor pour ne citer que ces localités. De l’autre, les partisans du régime en place qui avaient disparu des radars multiplient depuis quelques temps les sorties médiatiques musclées parfois tendant à remettre en question le statu quo actuel qui a permis le pays de respirer.
Question à mille balles : Macky Sall ne devrait-il pas presser le frein et contribuer à l’élargissement de tous ces détenus que le M2D, Ousmane Sonko en ténor, qualifie de prisonniers politiques ? En tout cas, ce point fait partie des principales doléances ressassées depuis lors par le camp anti-Macky qui l’a inscrit et inscrites au centre du mémorandum envoyé au Khalife général des Mourides, vendredi dernier. La paix civile vaut bien que la politique du bâton et de la carotte soit réprimée par le chef de l’Etat pour un apaisement général des cœurs, conformément aux vœux exprimés par tous les médiateurs sociaux, les membres de la société civile et des mouvements citoyens, comme par le Sénégalais lambda.
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POURQUOI J'AI DÉMISSIONNÉ DE L'ARMÉE
Maimouna Ndour Faye reçoit le capitaine Mamadou Dièye dans l'Invité de MNF
Maimouna Ndour Faye reçoit le capitaine Mamadou Dièye dans l'Invité de MNF
texte collectif
DE LA LIBERTÉ D’OPINION EN TOUTES CIRCONSTANCES
Lorsque nous en arrivons à ce que des journalistes et des intellectuels soient systématiquement insultés et menacés pour avoir simplement donné un avis différent de celui d’autres, nous perdons ce qui a toujours fait la spécificité de ce pays
Les régimes qui se sont succédé dans la gestion de notre pays ont en commun d’avoir été intimidants. De plus, les intérêts de quelques-uns l’ont beaucoup trop souvent emporté sur l’impérieuse nécessité de privilégier ce qui est appelé intérêt général et qui peut être défini comme la capacité des individus à transcender leurs appartenances et leurs intérêts pour exercer la suprême liberté de former ensemble une société politique.
Ces différents régimes ont, à maintes reprises, certes à des degrés différents, mis leurs intérêts immédiats, y compris donc ceux de leurs proches et alliés, au-dessus de ce que recommande l’éthique républicaine. Ils ont tous, sans exception, caporalisé la télévision et la radio publiques et les ont transformées en organes de propagande gouvernementale. Ils ont menacé et fermé des médias, sans oublier d’user de la violence dite légitime pour réprimer les contestataires et embastiller des opposants.
Tout Sénégalais, quel que soit son bord politique, peut témoigner de cet état de fait socio-historique. Même si, fort heureusement, nous n’avons jamais vécu de coup d’Etat, et si les moments de paix ont largement dominé les moments de tension extrême, la violence verbale et physique a malheureusement trop souvent accompagné le jeu politique sénégalais.
Des forces de l’ordre et/ou des milices privées ont martyrisé des individus et saccagé des biens publics et privés, divers et variés. D’un autre côté, certains médias se sont faits spécialistes de l’insulte et de la calomnie tandis que d’autres ont tout simplement été saccagés. Des pseudo-sentinelles, des e-combattants ou « répondeurs automatiques » lyncheurs de pensée ou d’opinion ont régulièrement inondé les fora de discussion pour défendre les tenants des différents régimes ou des leaders de l’opposition.
Malgré tout, nous pouvons témoigner de la liberté qui a toujours été donnée à tout un chacun de critiquer les groupements et individus d’un camp quelconque sans faire l’objet systématique d’une pluie d’insanités, de menaces ou de violences physiques pouvant aboutir à l’incendie de sa maison. La grande nouveauté aujourd’hui, c’est la systématisation du risque de violence verbale et physique sur toute opinion divergente.
Les réseaux sociaux sont devenus un lieu où règne à outrance cette pensée unique. Aucune opinion divergente n’y est plus admise. Le Sénégal ayant toujours été un pays de dialogue, de débat d’idées et de bouillonnement intellectuel, nous perdrions gros si le débat contradictoire dans l’espace public (Fora, Télévisions, Radios et Réseaux sociaux) y devenait quasi impossible, par crainte de représailles, sous quelque forme que ce soit.
Les militants et sympathisants des camps opposés peuvent discuter, arguments à l’appui, sans verser dans l’inacceptable. Autant nous combattrons par tous les moyens légitimes et légaux les dérives de l’Etat et de ses tenants, autant nous ne saurions nous taire par peur de représailles d’individus qui considèrent qu’ils détiennent la vérité absolue et que toute divergence avec leur compréhension et conviction ressemblerait à un outrage.
Lorsque nous en arrivons à ce que des journalistes et des intellectuels soient systématiquement insultés et menacés pour avoir simplement donné un avis différent de celui d’autres, nous perdons ce qui, entre autres, a toujours fait la spécificité de ce pays : chérir la réflexion, l’analyse et le débat. Il est donc plus qu’impératif que nous sauvegardions, sans avoir à en payer le prix, cet inestimable bien public qu’est la liberté d’opinion. L’espace public démocratique est un espace de contradictions et non d’unanimisme. Si on ne se gêne pas pour critiquer avec force les actes et manquements du régime en place, il ne saurait être question que l’on nous enserre dans un corset de pensée unique, sous peine d’insultes, de railleries et de menaces.
Être Républicain/Démocrate/Patriote/Citoyen c’est aussi être capable de faire preuve d’esprit d’ouverture et de dépassement pour favoriser le débat constructif en toutes circonstances. Le respect de la pluralité des expressions libres et responsables est une condition sine qua non pour la sauvegarde de notre volonté commune de vivre ensemble dans un Sénégal paisible et respecté.
Signataires
Abdou Khadre LO, Consultant Régulations & TIC.
Omar GUEYE, Pharmacien, Canada
Cheikh Oumar SY, Ancien Député, Président OSIDEA
Birahim SECK, Forum Civil
Bamba KASSE, SYNPICS
Élimane Haby KANE, Président LEGS Africa
Mame Adama GUEYE, Avocat
Serigne DIAGNE, Directeur de Dakaractu
Mamadou Awa NDIAYE, 7TV
Alassane Samba DIOP, Emedia Invest
Mamoudou Ibra KANE, Emedia Invest
Bouba Ndour, TFM
Aminatou SAR, Directrice ONG
Moctar FALL, Personnalité indépendante de la société civile
Dakar, 16 mars (APS) – Les suspicions autour du vaccin Astrazeneca suspendu dans plusieurs pays suite à l’apparition d’effets secondaires est en exergue dans les quotidiens reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS). "
Le Sénégal doit-il suspendre l’utilisation du vaccin Astrazeneca ?", s’interroge Libération. Le journal rappelle que le ministre de la Santé annonçait la semaine dernière qu’aucune anomalie n’avait été constatée sur le territoire sénégalais chez les personnes ayant reçu les doses du vaccin Astrazeneca. "N’empêche, les pays continuent de prendre des mesures provisoires après le signalement de cas suspects chez les personnes vaccinées", rapporte la publication.
Au moins douze pays ont suspendu, lundi, l’utilisation du vaccin. Il s’agit principalement de pays européens : la France, le Danemark, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, la Norvège, l’Islande, la Bulgarie, les Pays-Bas et l’Irlande, auxquels s’ajoutent la Thaïlande et la République démocratique du Congo. Les inquiétudes portent sur des cas graves de formation de caillots sanguins chez certaines personnes vaccinées.
Le journal Le Quotidien met également en exergue cette polémique sur "la fiabilité" du vaccin Astrazeneca et affiche à sa Une : "Astra Gênant Cas". "Le Sénégal ne voit pas une cause qui pourrait l’inciter à suspendre la vaccination avec Astrazeneca même si des voix s’inscrivent contre", écrit le journal. Il ajoute : "Le directeur de la prévention informe qu’il n’y aucun problème majeur, pour le moment, et que prés de 30 000 personnes ont été vaccinées avec Astrazeneca".
Selon L’Observateur, le vaccin Astrazeneca, "suspendu dans une dizaine de pays européens est encore pratiqué au Sénégal qui semble refuser d’adopter le principe de précaution. Malgré des cas de malaises graves en banlieue dakaroise, annoncés sur les réseaux sociaux, mais officiellement inconnus des services de santé".
Le quotidien Le Mandat constate que "le Sénégal déroule avec Astrazeneca +incriminé+". "La liste des pays qui ont suspendu le vaccin Astrazeneca s’allonge tandis que le Sénégal poursuit sa vaccination. Le prétexte, les vaccins dont dispose le Sénégal ne sont pas dans le lot incriminé", explique cette publication.
Le journal La Tribune relève aussi que "la liste des pays mettant entre parenthèses l’injection du vaccin Astrazeneca n’en finit pas de s’allonger". Et le quotidien de s’interroger : "Le Sénégal va-t-il renoncer au vaccin anglo-suédois ?".
Le quotidien Le Soleil se fait écho des propos de l’immunologue, Pr Tandaka Ndiaye Dièye : "Il faut poursuivre la campagne avec le vaccin Astrazeneca". "Le Pr Tandaka Ndiaye Dièye a tranché : la campagne de vaccination contre la Covid-19 doit se poursuivre avec tous les vaccins y compris celui d’Astrazeneca. Sur 5 millions de personnes qui ont reçu les doses d’Astrazeneca, seuls 30 sujets ont présenté des effets secondaires, relativise-t-il", écrit le journal.
Dans sa livraison du jour, Le Témoin met en exergue le Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké. "Apôtre de la paix, médiateur infatigable, pompier social, soutien financier généreux, le Khalife général des mourides est l’autorité morale dont rêvaient les Sénégalais. Tous les Sénégalais et pas seulement les mourides", écrit le journal.
KEEMTAAN GI - ON SE CALME !
Mon Dieu, arrêtez-les ! Ils ne savent plus ce qu’ils disent ni ne maitrisent la bonne parole. C’est à croire qu’ils n’ont rien appris des récents évènements qui ont plongé notre pays dans la violence. Sortis de leur trou où ils s’étaient réfugiés pour échapper à la furie populaire, ils font montre d’une arrogance qui frise l’idiotie. Et recommencent les provocations qui ont provoqué la colère du peuple. Mettant une louche d’huile sur le feu que tentent d’éteindre des médiateurs dont le vénéré Khalife général de Touba. Plutôt que décrypter les raisons de la colère, ils sont en train de jouer aux gladiateurs, tentant de transformer la scène politique en arène ou ramenant la situation à une opposition« Aperistes » et « Pastéfiens ». Une vision pour le moins réductrice. Ils se disent prêts à faire face. Avec leurs « tontons Mackytes » ? Paroles, paroles ! Celles de pyromanes qui seront les premiers à détaler et fuir les terrains de la violence. Ils étaient où quand le pays cramait ? Loin du théâtre des opérations, attendant que le calme revienne avant de réapparaître le venin à la bouche. Le discours qu’ils tiennent est aux antipodes de celui, conciliateur, du Chef qu’ils avaient laissé tout seul dans la tourmente. Ce n’est assurément pas de tels hommes qu’il a besoin pour une relance économique et panser les blessures nées de ces journées d’émeutes, renvoyant à la scène internationale une des plus hideuses images du pays et de son président qui est peint dans certains journaux occidentaux en despote. L’heure devrait plutôt être à l’apaisement. Reluire l’image craquelée de la vitrine démocratique. Il ne s’agit pas de faire table rase de tout. Mais chercher les principaux responsables de ces violences. Ceux par qui tout est arrivé jusqu’à mettre notre si respectée gendarmerie et le bâtonnat sens dessus-dessous. Il ne faudrait pas que ces crimes restent impunis. Aller dans le sens d’un apaisement, c’est également libérer toutes ces personnes arrêtées pour des délits loufoques qui n’existent que dans la tête du procureur, bras armé de l’Exécutif. Des arrestations préventives, qui plus est, pour ce qui concerne Guy Marius, Clédor et Assane Diouf ! KACCOOR BI
L’OBS/SONKO
Dans leur édition de samedi, nos confrères de l’OBS, citant la plainte visant le ministre de l’Intérieur français, Gérald Darmanin, pour abus sexuel et sa comparution comme témoin assisté, ont eu l’air de s’étonner — sur fond de reproche ! — que cet élément essentiel de la « macronie » ait accepté de déférer à une convocation de la justice de son pays alors qu’Ousmane Sonko, lui, a refusé de le faire chez nous. Eh bien, les contextes sont différents, très indépendants confrères ! D’abord, Darmanin est au pouvoir alors que Sonko, on l’a vu, est un opposant. Mais surtout — et c’est là que réside la différence ! —, en France, la présomption d’innocence existe alors qu’au Sénégal sous Macky Sall, les opposants sont présumés coupables ! On l’a vu avec Karim Wade, Khalifa Sall, Abdoul Mbaye et ça a failli être le cas pour Ousmane Sonko. Alors que chez Marianne on laisse la procédure se dérouler jusqu’au bout avant d’emprisonner éventuellement — à preuve, l’ancien président Sarkozy, bien que condamné le 1er mars dernier à trois ans de prison dont un an ferme dans l’affaire dite des écoutes a non seulement comparu libre mais est aussitôt rentré tranquillement chez lui —, chez nous, on commence d’abord par jeter en prison l’opposant avant d’aller chercher des preuves ! Autre preuve supplémentaire de la présomption d’innocence en France, l’ancien secrétaire d’Etat chargé de la Réforme de l’Etat et de la Simplification, Jean-Vincent Placé, ancien leader du parti écologiste, a été condamné lui aussi le 1er mars à 5000 euros d’amende pour harcèlements sexuels sur une gendarme chargée de garder sa maison. Naturellement, il a comparu libre et est reparti libre. Eh bien, au Sénégal, on l’aurait coffré ! Surtout qu’il n’appartient pas à la majorité présidentielle. Alors, vous voyez bien, chers confrères…
DECES DE THIONE SECK L’HOMMAGE DE KARIM WADE
« C’est avec émotion que j’ai appris la nouvelle du décès de Thione Ballago Seck qui intervient alors que nous n’avons pas encore fini de pleurer la disparition d’une dizaine de jeunes arrachés brutalement à l’affection de leurs familles à la fleur de l’âge lors des événements très douloureux et regrettables que nous venons de vivre. Thione Seck était un monument de la musique sénégalaise. Ses mélodies et paroles resteront pour les générations actuelles et futures un legs plein d’enseignements. Malgré les conditions carcérales difficiles dans lesquelles nous nous sommes rencontrés pour la dernière fois, je garde en mémoire le souvenir d’un homme digne, courageux, croyant, pieux et viscéralement attaché aux valeurs du mouridisme fondées notamment sur le travail qu’il considérait, en fervent talibé, comme un moyen élevé de prière et de méditation. C’est en effet à la prison de Reubeuss que j’ai eu la chance de côtoyer l’homme et de découvrir l’artiste multidimensionnel et le grand parolier pour lequel j’ai toujours eu beaucoup de considération et d’estime. Aujourd’hui encore, les conseils et encouragements de l’ami et du frère qu’il est devenu au fil de nos rencontres résonnent encore dans mes oreilles. Je voudrais, du fond du cœur, présenter mes condoléances les plus sincères à son épouse et à ses enfants, ainsi qu’à toute sa grande famille du milieu culturel. Mes condoléances vont également à Wally SECK qui a l’immense défi de garder haut le flambeau transmis par son illustre père. Je prie ALLAH, dans sa Miséricorde, de l’accueillir dans son Paradis Firdawsi. Que la terre de YOFF lui soit légère” a témoigné Karim Wade depuis Doha
«NETHIO» POUR EN SAVOIR PLUS THIONE SECK
Depuis dimanche, les éloges se multiplient sur Thione Seck. Il est vrai que le défunt leader du « Raam-Daan », en plus d’être un musicien hors pair, était aussi un parolier de génie. D’ailleurs, notre collaborateur Fadel Lô lui avait consacré un ouvrage dans lequel, justement, il décortiquait les poèmes que constituent les chansons de celui qui fut son plus que grand-frère, Thione Seck. Mais un autre grand écrivain, qui fut lauréat du Grand prix du président de la République pour les lettres, Seydou Sow, a aussi écrit un roman sur le grand musicien qui vient de nous quitter. Un roman de toute beauté intitulé « Nethio », une anagramme de Thione. Et sous-titré « Douceurs et merveilles du Mbalakh ». Il s’agit certes d’une fiction mais d’où transparaît toute la vie du père de Wally Ballago. Un bouquin paru en 2017 aux éditions L’Harmattan et que tous les admirateurs de Thione Seck gagneraient à lire ou à relire. En tout cas, « Le Témoin » vous le recommande vivement !
PRISON GUY MARIUS SURSOIT A SA GREVE DE LA FAIM
« Guy Marius Sagna avait annoncé une grève de la faim pour la libération de toutes les personnes arrêtées durant les évènements de la semaine dernière. Mais, entretemps, Serigne Mountakha a envoyé une délégation qui a discuté avec les différentes parties pour surseoir à toutes manifestations. Guy Marius, aussi, s’est approprié ce « Ndigueul » du khalife général des mourides», a expliqué Me Moussa Sarr. Pour le transfèrement de l’activiste à la prison de Sébikhotane, la robe noire explique que c’est une chose normale. Car, depuis le début de la pandémie, les détenus, à leur arrivée, sont logés au Cap manuel pour 15 jours avant d’être transférés dans d’autres prisons. « C’est pourquoi il est à Sébikhotane. Il n’a pas été sanctionné», précise l’avocat.
OUSMANE TOUNKARA ARRETE AUX ETATS-UNIS
Le Sénégalais Ousmane Tounkara, célèbre pour ses diatribes sur les réseaux sociaux, vient d’être arrêté aux Etats-Unis après une plainte de l’Etat du Sénégal pour terrorisme et menace de mort. Selon nos informations, il est reproché à Ousmane Tounkara des appels à brûler les maisons d’autorités lors des dernières manifestations survenues dans notre pays. Arrêté par la police américaine, Ousmane Tounkara risque gros aux Etats-Unis, où il avait déjà été arrêté en 2015 pour des faits de vol de voiture. Avant lui, Assane Diouf, dans des conditions similaires, avait été rapatrié au Sénégal où il a enchainé les déboires avec la justice. Affaire à suivre. Drame passionnel en France : Un Sénégalais poignarde mortellement sa copine Restons avec les Sénégalais de l’extérieur et leurs déboires judiciaires. Notre compatriote Adama Koundoul a poignardé sa copine de nationalité française avant de se livrer à la police. Sous l’emprise de la jalousie, il a sauvagement poignardé sa compagne française à coups de couteau avant de se livrer à la police. Une affaire qui va sans doute faire beaucoup de bruit au Sénégal parce que Adama soupçonnait son ami Olivier Mendy d’entretenir des relations avec sa copine.
DECES DE L’ANCIEN MAIRE SOCIALISTE DE JOAL-FADIOUTH, PAULY NDONG
Pauly Ndong, ancien maire socialiste de Joal-Fadiouth a tiré sa révérence ce matin des suites d’une maladie. Il a dirigé le Conseil municipal de ladite commune durant quinze ans.