Dans la semaine du 3 au 8 mars 2021, le Sénégal a connu, une série de manifestations, à Dakar et dans plusieurs localités du pays, ayant causé des pertes en vies humaines, beaucoup de blessés et des dégâts matériels, ainsi que des pillages de magasins et de services. Dans un souci d’appréhender le pourquoi du comment, le Bureau de prospective économique a réalisé une enquête téléphonique, au niveau national. Et ce, sur toute l’étendue du territoire national afin d’apprécier le sentiment des populations concernant ces évènements.
De ces facteurs déclencheurs, il ressort de cette étude que «49,7% des sondés citent l’arrestation de Ousmane Sonko comme le principal facteur déclencheur des manifestations. En revanche, 42,8% d’entre eux citent plutôt les frustrations suscitées par les conditions de vie difficiles vécues par certaines franges de la population depuis le début de la pandémie Covid-19», renseigne l’enquête.
S’agissant de l’opinion sur les heurts qui ont éclaté entre les manifestants et les forces de l’ordre, 78,3% des personnes interrogées rejettent les violences qui ont accompagné les évènements, et estiment qu’elles ne reflètent pas le vrai visage du Sénégal. Parmi ces 78,3%, poursuit l’enquête « la majorité (58,6%) dit comprendre, malgré tout, les manifestations, tandis que 41,4% d’entre eux les jugent antidémocratiques ». Enfin, 18,3% des sondés estiment que les manifestations sont les seuls moyens de se faire entendre par les pouvoirs publics.
ATTAQUES CONTRE LES ENSEIGNES FRANÇAISES
Toujours selon l’étude, «la majorité des sondés (52,1%) regrettent vivement les attaques contre les enseignes françaises et trouvent qu’elles sont l’œuvre de gens mal intentionnés qui profitent des manifestations, pour agir, en se mêlant dans la foule. 23,4% des enquêtés estiment que ces attaques sont les fruits de plusieurs années de frustration qui couvaient depuis longtemps, et qui se sont exprimées violemment».
Enfin, «15,1% des enquêtés pensent que les manifestants ont ciblé les enseignes françaises pour symboliser leur volonté d’autonomie.
Avis sur la poursuite des manifestations. 91,6% des sondés pensent que les manifestations doivent s’arrêter, et seuls 6,9% d’entre eux estiment qu’elles doivent se poursuivre».
A noter que l’enquête téléphonique réalisée auprès d’un échantillon de 961 personnes sélectionnées selon la méthode des quotas. Les variables de quotas utilisées sont : le sexe, l’âge, le niveau de formation et le département. Elle respecte fidèlement les principes scientifiques et déontologiques de l’enquête par sondage. L’univers de l’enquête (ou population cible) est constitué des individus âgés de 18 ans ou plus, des 45 départements du pays, appartenant à un ménage ordinaire. L’enquête a été réalisée par téléphone, du 12 au 14 mars 2021, en langues nationales ou en français, sur la base d’un questionnaire préétabli. La marge d’erreur est de +-3%.
VERS UN BLOC DE L’OPPOSITION
«Quand on voit une majorité qui se conforte, se consolide et qui s’élargit, il faut une opposition qui se renforce, qui s’unit et qui est puissante et forte. Si les deux forces ne sont pas égales, il n’y aura pas de combat ».
Les leaders de l’opposition comptent faire front contre le régime en place. Recevant hier, mardi, le leader du parti Pastef/Les Patriotes, Ousmane Sonko qui en a fait son objectif, l’ancien maire socialiste de Dakar, Khalifa Ababacar Sall, donne une réponse favorable. Les deux leaders de l’opposition appellent ainsi les forces vives de la Nation à faire bloc contre le président Macky Sall et Cie
«Quand on voit une majorité qui se conforte, se consolide et qui s’élargit, il faut une opposition qui se renforce, qui s’unit et qui est puissante et forte. Si les deux forces ne sont pas égales, il n’y aura pas de combat ».
C’est en ces termes que l’ex maire de Dakar et leader du mouvement Taxawu Sénégal, Khalifa Ababacar Sall, a appelé à l’unification des forces vives de la nation pour consolider la démocratie, l’Etat de droit et développer le Sénégal. Il recevait hier, mardi 16 mars, le député et leader du parti Pastef/Les Patriotes, Ousmane Sonko à son siège. « Il faut que l’opposition soit unie mais pas seulement l’opposition politique. C’est tous ceux qui sont dans les partis politiques, la société civile, les activistes, les acteurs du développement, nous devons aller sur la même démarche pour travailler pour le pays », a relevé Khalifa Ababacar Sall.
Selon lui, l’opposition doit tirer des leçons de 2017 où elle avait raté l’occasion de se réunir. Parlant par ailleurs de la consolidation de la paix au Sénégal, Khalifa Sall fera comprendre que, l’opposition doit être une et jouer sa partition de manière dynamique. « Les chefs religieux ont joué leur rôle, il nous reste nous, les hommes politiques, à faire la même chose. On pense qu’aujourd’hui que le moment est propice et favorable pour que l’Etat, le gouvernement et la majorité fassent leur part, et que nous de l’opposition, on fasse notre part », a déclaré l’ex-maire de Dakar.
Pour sa part, Ousmane Sonko a estimé qu’il faut tirer des enseignements sur la crise socio judiciaire accompagnée de violentes manifestations qui ont secoué le Sénégal, ces derniers jours, suite à son arrestation. « Le premier de ces enseignements, c’est que le peuple semble être plus prêt que sa classe politique. Nous devons, nous, rattraper ce peuple aujourd’hui. Nous devons montrer que nous sommes à la hauteur de ce peuple. Et il est temps que toutes les forces vives de la nation, l’opposition politique, la société civile les mouvements citoyens indépendamment des colorations politiques, des ambitions et des projets, nous tous, que nous retrouvions autour de l’essentiel et l’essentiel, c’est de défendre la démocratie sénégalaise, nos acquis, d’être aux côtés du peuple qui souffre», a fait savoir le leader du parti Pastef/Les Patriotes.
Pour le deuxième enseignement, Ousmane Sonko dira : « le message est plus profond, le peuple nous dit qu’il ne veut plus de certaines pratiques politiques, qu’il élit des gens, leur confère des moyens d’Etat pour qu’ils transforment son sort, qu’ils les aident à trouver du travail, à mieux se soigner, se nourrir mais pas pour qu’ils utilisent ces moyens d’Etat dans des complots politiques quotidiens».
LE SUDES/ESR SUSPECTE CHEIKH OUMAR ANNE DE COMPLOTER POUR LA PRIVATISATION DES MASTERS
Cheikh Oumar Anne a déclaré que sur «les 26000 étudiants en master, aucun de fait son cursus en deux ans». Ce qui, selon lui, impose une réforme
Le Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal/Enseignement Supérieur et Recherche (Sudes/Esr) soupçonne le ministre de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation, de vouloir privatiser les masters. Cheikh Oumar Anne a déclaré que sur «les 26000 étudiants en master, aucun de fait son cursus en deux ans». Ce qui, selon lui, impose une réforme.
«De manière répétée, le ministre a choisi d’affirmer que : «sur les 26000 étudiants en master, aucun ne fait son cursus en deux ans». Non seulement cette affirmation est fausse mais M. le ministre Anne ne saurait en ignorer la fausseté. Pourquoi M. le ministre Anne persiste-t-il donc à proférer ces contrevérités : probablement parce qu’il a l’œil rivé sur les bourses dévolues aux étudiants méritants qui arrivent en Master. Monsieur Cheikh Oumar Anne semble avoir décidé, de privatiser nos universités publiques et de ravir aux jeunes sénégalais l’argent que la République consacre traditionnellement à leur formation», lit-on dans un communiqué parvenu à notre rédaction hier, mardi 16 mars.
Et la même source d’ajouter, «après avoir multiplié par cinq et par dix les frais d’inscription des étudiants en Licence et en Master, Monsieur Cheikh Oumar Anne, ses affidés et les syndicats favorables à son projet de pillage de notre système d’enseignement supérieur public se sont réunis à Saly-Portudal pour comploter sur le dos des instances pédagogiques autonomes et des étudiants des universités publiques du Sénégal et élaborer un soi-disant projet de normalisation des masters».
Le SUDES/ESR estime que «la seule préoccupation de M. Cheikh Oumar Anne semble être de faire des économies en privatisant de facto les masters au lieu de s’attaquer aux problèmes structurels de l’enseignement supérieur public sénégalais que sont : le déficit d’infrastructures, de personnels tant enseignant que de support et de budgets».
Allant plus loin, le Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal/Enseignement Supérieur et Recherche attaque Cheikh Oumar Anne sur le marché. «Déjà épinglé par l’OFNAC pour sa mauvaise gestion du COUD, M. Cheikh Oumar Anne s’est apparemment servi de la loi d’habilitation dans le cadre de la riposte nationale contre la COVID-19 pour passer, au nom des universités publiques du Sénégal, un marché dont l’effet est nul sur l’amélioration de l’enseignement à distance dans l’enseignement supérieur», ont fait savoir Dr Oumar Dia et Cie. Sur ce, le Sudes/Esr rappelle «qu’il avait déjà demandé à l’OFNAC d’ouvrir une enquête sur la régularité de ce marché de modems orange mis à la disposition des enseignants-chercheurs des universités publiques du Sénégal en septembre 2020». A en croire, «il n’y a rien d’autre qu’une volonté implacable de privatiser les universités publiques sénégalaises et d’en pillerles ressources financières derrière les contre-vérités du ministre».
Le Sudes/ESR dit être déterminé à s’opposer «avec la dernière énergie à ce projet contraire aux intérêts du pays qui aura pour résultat de dévoyer la mission de service public des universités sénégalaises et d’exclure définitivement de nos universités publiques les couches les plus déshéritées». Il «en appelle au chef de l’État et demande solennellement le départ de ce ministre qui n’a que trop longtemps déshonoré l’université sénégalaise et qui met en danger l’institution qui a permis à des fils de pauvres de devenir des cadres dans ce pays».
Pour rappel, Cheikh Oumar Anne a déclaré que le dispositif des masters n’est pas performant au Sénégal en annonçant que «sur les 26000 étudiants en master, aucun ne fait son cursus en deux ans». Ce qui lui a fait dire qu’il faut réformer le système universitaire pour «aller dans la professionnalisation des filières et l’employabilité de nos diplômés».
Par Les Blanchotins
AMADOU MAKHTAR MBOW, LE DERNIER DES MOHICANS
Il commémore le centenaire d’une vie au long cours, parsemée de combats épiques dont les seules finalités étaient et sont encore le bien-être de l’homme, de l’humanité
Le Sénégal, l’Afrique et le Monde de la Culture célèbrent un homme. Un homme d’honneur, retenez le bien. Au Printemps d’une vie bien remplie, Amadou Mahtar Mbow commémore le centenaire d’une vie au long cours, parsemée de combats épiques dont les seules finalités étaient et sont encore le bien-être de l’homme, de l’humanité.
Homme d’honneur ! Oui, à 18 ans, il prend part à la Seconde Guerre mondiale sous le drapeau français. Ilrejoint l’armée de l’air en tant qu’engagé volontaire en mars 1940 pour la durée de la guerre. Démobilisé en octobre 1940, il est rappelé à l’activité en janvier 1943, avant d’être à nouveau démobilisé en 1945.
Homme d’honneur, il poursuit des études qui lui confèrent un curriculum hors du commun. Il poursuit des études d’ingénieur aéronautique en France tout en décidant de passer son baccalauréat en lettres modernes qui lui ouvre les portes de la Sorbonne. Il y obtient une licence ès-lettres d’enseignement et préside parallèlement l’Association des Étudiants de Paris puis fonde la Fédération des Étudiants africains en France. (FEANF).
Homme d’honneur, le ministre de l’Education et de la Culture qu’il devient en 1957-58 dans le Gouvernement Mamadou Dia de la période d’autonomie interne démissionne. Il fonde le PRA Sénégal avec Assane Seck, Abdoulaye Ly, Aly Bocar Kane, Thierno Bâ, Diaraf Diouf , Latyr Camara, etc. pour prendre part à la lutte pour l’indépendance. Les représailles ne tardèrent point. Pour notre plus grand bonheur, il est affecté au collège moderne Blanchot de Verly, comme professeur d’histoire et de géographie. Il sera l’un des tout premiers enseignants sénégalais à y servir.
Homme d’honneur, lui qui, toujours ponctuel, animé d’un sens aigu de justice et d’équité, savait maintenir l’ordre et la discipline et faire travailler dur, sans, pour autant, jamais avoir à punir un seul élève. Son autorité était, en effet, respectée de tous. Devant lui, chacun faisait preuve de “Kersa” et s’évertuait à soigner son paraître, sa conduite et, par-dessus tout, ses résultats scolaires. Point n’est besoin de deviner le capital de sympathie et d’admiration que tous ses élèves nourrissaient pour celui qui passait à leurs yeux pour un héros, incarnant de multiples valeurs cardinales car ils tombaient, à la fois, sous le charme de la clairvoyance du visionnaire, de l’engagement de l’homme politique, de l’ardeur du Militant Nationaliste et Panafricaniste et de l’encyclopédisme de l’homme de culture, pour ne citer que celles-là, à juste titre. Les compétences, le profil et le parcours n’ont jamais aveuglé cet homme de conviction pour l’empêcher de scruter l’avenir avec optimisme. Avec dignité.
Homme d’honneur, Oui, car comme le rappelle Charles de Gaulle : « Soyons fermes, purs et fidèles: au bout de nos peines, il y a la plus grande gloire du monde, celle des hommes qui n’ont pas cédé ». Sa croisade pour un Nouvel Ordre Mondial de l’Information et de la Communication (NOMIC), loin d’être une bravade, paraissait suicidaire. Face à la puissance et à la force de frappe des grandes agences que sont, ou qu’étaient Associated Press, Reuters, l’AFP et la Soviétique Tass, Amadou Mahtar Mbow a su rester ferme, stoïque, héroïque. Il quittera l’UNESCO la tête haute, en homme d’honneur.
Homme d’honneur : Aujourd’hui, Mahtar MBow pourrait se délecter de sa victoire, avec l’éclosion et l’explosion des réseaux sociaux. L’information n’a plus de frontières ; le village planétaire de Mc Luhan est une réalité. La toile et le GSM sont arrivés dans les villages et tous les recoins de notre planète terre. C’était le combat d’une vie. Le combat d’un homme d’- honneur.
Le Maître : Il nous plait, nous Blanchotins, toutes promotions confondues, de saluer et d’honorer, un Homme, une Référence, un Symbole, un Monument. De glorifier le Maître qui restera ad vitam aeternam à la postérité. Car « L’homme est mortel de chair et de sang mais certains deviennent immortels par la pensée et les actes dans le temps. »..(DESCREA) Certains de ses élèves, se sont retrouvés, depuis une trentaine d’années et se sont constitués en Amicale, dénommée « le Blanchotin », pour vivifier l’« esprit de Blanchot » et, dans une certaine mesure, pérenniser les lumières du professeur Amadou Mahtar MBOW qui, sans conteste, en était l’essence dominante et l’inspirateur au quotidien. Il est le dernier survivant d’une race d’homme en voie d’extinction. De ceux qui savent encore dire non. De ceux qui veulent encore lutter pour leur peuple, leur pays, leur continent et le monde. C’est en cela que la vie et l’œuvre d’Amadou Makhtar Mbow méritent d’être magnifiées, contées et enseignées aux générations présentes et futures.
C’est le dernier des Mohicans
Bon et Joyeux anniversaire cher Maître !
Nos vœux sincères pour que le Tout-Puissant vous garde encore très longtemps en vie et en excellente santé, pour nous permettre de continuer à nous abreuver, encore et encore, à votre précieuse fontaine de savoir, de sagesse et de générosité.
COVID-19 : 192 NOUVEAUX CAS ENREGISTRÉS
A ce jour, 37254 cas ont été déclarés positifs dont 33326 déclarés guéris et 2937 sous traitement.
192 nouvelles contaminations liées à la maladie du coronavirus ont été enregistrées, ce mercredi, sur un échantillon de 1892 tests réalisés, soit un taux de 10,15 %. Selon le directeur de la prévention, Dr El Hadji Mamadou Ndiaye qui a fait le point de la situation, il y a eu 56 cas contacts et 136 cas issus de la transmission communautaire. Lesquels sont répartis comme suit : 69 cas dans la région de Dakar et 67 dans les autres régions. Aucun cas importé n’a été enregistré.
Force est de constater, pour le regretter, que la maladie du coronavirus continue de faire des ravages au Sénégal. Il y a eu, selon Dr El Hadji Mamadou Ndiaye, 9 cas de décès qui ont été enregistrés, portant le bilan macabre à 990 décès. Le nombre de patients guéris est de 283 là où 42 malades sont pris en charge dans les services de réanimation.
A ce jour, 37254 cas ont été déclarés positifs dont 33326 déclarés guéris et 2937 sous traitement. Cependant, 144207 personnes ont été vaccinées depuis le démarrage de la campagne de vaccination au Sénégal. Le ministère de la Santé et de l’Action sociale exhorte les sénégalais à respecter les mesures barrières individuelles et collectives.
AWA CISSÉ, 17 ANS, BATTUE À MORT PAR SON EMPLOYEUR
Selon les éléments de l’enquête de la gendarmerie révélés par Libération, la gamine a été tuée par sa patronne, Ng. Fall qui voulait juste la corriger. Il ressort de l’enquête que les faits ont eu lieu la nuit du 12 mars dernier.
Rebondissement dans l’affaire de la mort troublante d’Awa Cissé, une employée de maison, âgée de 17 ans. Selon les éléments de l’enquête de la gendarmerie révélés par Libération, la gamine a été tuée par sa patronne, Ng. Fall qui voulait juste la corriger. Il ressort de l’enquête que les faits ont eu lieu la nuit du 12 mars dernier. A la suite d’une altercation, Ng. Fall s’est emparée d’un bâton avant d’en asséner plusieurs coups à Awa Cissé au niveau de la tête. Ayant constaté qu’Awa Cissé présentait des blessures graves, Ng. Fall, qui s’était déchainé sur la gamine, a paniqué et ce n’est qu’au petit matin qu’elle a alerté les secours. Il était trop tard.
Ce 13 mars, lors de son interrogatoire, sous le régime de la garde à vue, Ng. Fall a juré, en larmes, qu’elle ne voulait que corriger Awa Cissé qu’elle considérait comme un membre de sa famille. Des explications loin de convaincre les gendarmes qui l’ont déférée pour coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort d’Awa Cissé.
PRÉSIDENTIELLE 2024 : SONKO APPELLE KHALIFA SALL À UNE ALLIANCE
Le souhait de Ousmane Sonko, c’est de voir le président de la République, Macky Sall quitter le pouvoir lors de la prochaine élection présidentielle. Et, il pense qu’il faut une opposition forte et soudée pour réaliser cela.
Le souhait de Ousmane Sonko, c’est de voir le président de la République, Macky Sall quitter le pouvoir lors de la prochaine élection présidentielle. Et, il pense qu’il faut une opposition forte et soudée pour réaliser cela. C’est sur ces entrefaites qu’il a encore tendu la main à Khalifa Sall afin qu’ils puissent travailler ensemble et aller vers ce qui va changer le pays. « Nous réitérons notre main tendue à Khalifa Sall pour une collaboration le plus large possible afin de partager les points que nous avons en commun et de se retrouver autour de l’essentiel », a déclaré Ousmane Sonko, demeurant convaincu qu’un seul individu ou un groupuscule d’individus ne peut pas changer le pays.
De l’avis de leader du Pastef, qui a rendu visite à Khalifa Sall ce mardi, les calculs politiques ainsi que les débats subjectifs doivent être mis de côté. Il faut une coalition forte de toutes les forces vives de la Nation pour répondre au message de la jeunesse. « Le peuple semble être plus prêt que sa classe politique. Nous devons montrer que nous sommes à la hauteur de ce peuple. La jeunesse sénégalaise nous a prouvé qu’elle est consciente, responsable et patriote. Il faut qu’on sache décrypter ce message et qu’on sache se sacrifier pour le bonheur de ce pays et qu’on soit à la hauteur. Nous risquons d’être largués par ce peuple si on ne décrypte pas son message. Le peuple nous dit qu’il ne veut plus de certains acteurs politiques. Le peuple veut rendre à la politique ses lettres de noblesse. Il n’est pas sorti pour les beaux yeux de Ousmane Sonko », a déclaré le leader de Pastef. Qui, dans son speech, n’a pas manqué de tirer à bout portant sur le régime de Macky Sall. Ce dernier, insiste Ousmane Sonko, est le champion de la persécution des opposants au Sénégal.
MACKY, CHAMPION DE LA PERSÉCUTION DES OPPOSANTS
A l’en croire, on peut tout reprocher à Abdoulaye Wade mais, il n’a jamais empêché un adversaire de pouvoir se présenter à une élection. « C’est la première fois, dans l’histoire politique du Sénégal, qu’un président a juré qu’il ira en élection sans les opposants. Il a déclaré qu’il réduirait l’opposition à sa plus simple expression. C’est l’abus type d’un potentat », a dénoncé Ousmane Sonko. Qui rappelle pour s’en désoler que « la démocratie c’est une majorité qui gouverne et une opposition forte qui s’oppose ».
De l’avis de Sonko l’opposition doit se lever et faire face au régime de Macky Sall. « Nous ne devons pas lui permettre de réitérer ces coups en fomentant des complots et en instrumentalisant les pouvoirs judiciaires et législatifs pour liquider un adversaire politique. Cela suffit », peste Ousmane Sonko, rappelant que les événements qui se sont produits dernièrement au Sénégal sont le condensé d’un ensemble de frustrations et de rejet des méthodes de Macky Sall. « Nous devons en tirer des enseignements en continuant de regretter les pertes en vies humaines et les innombrables blessés. Le seul responsable, c’est la boulimie du pouvoir et le rêve obsessionnel d’un mandat à vue. L’impunité fait le lit de la reproduction de ces éléments. Nous en tirerons toutes les conséquences juridiques », s’engage Ousmane Sonko.
Pour sa part l’ancien maire de Dakar semble accepter la main tendue de Ousmane Sonko. Khalifa Sall pense qu’il faut une opposition unie, une plateforme d’actions pour faire face au régime en place. « Il faut que l’audit du fichier soit fait pour que les échéances électorales soient respectées. Si jamais nous commettons l’erreur de ne pas accélérer l’audit, ils vont essayer de coupler les élections », prévient-il.
A l’instar de Ousmane Sonko, l’ancien maire de Dakar indique que Macky Sall veut museler l’opposition pour régner tout seul. « Les 2/3 des leaders ont fait la prison à cause de Macky Sall. Ça suffit », soutient-il. Avant d’ajouter : « Il faudra que la liberté et la démocratie puissent être confortées dans ce pays. Nous devons gérer autrement et différemment. Il faut dépasser les rancœurs mais, il ne faut pas renoncer ni renier. Il faut que nous restions vigilants afin que les questions sur la table soient satisfaites. L’opposition sénégalais est en train de construire son unité d’action. Elle y parviendra. L’opposition doit s’organiser et se renforcer et être aussi forte que le pouvoir » souligne-t-il.
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LA REVUE DE PRESSE DE ZIK FM
Ahmed Aidara fait le tour de l'actualité de ce mercredi 17 mars 2021
Dakar, 17 mars (APS) – La renégociation du contrat de concession de l’Autoroute à péage Dakar-Diamniadio-AIBD et l’actualité politique sont en exergue dans les quotidiens reçus mercredi à l’APS.
’’Autoroute à péage Dakar-Diamniadio-AIBD, l’Etat obtient 25% du capital et une redevance foncière annuelle d’au minimum 800 millions de francs Cfa par an au lieu de 1000 francs Cfa dans le contrat initial’’, annonce Le Soleil.
L’Etat sénégalais va entrer à hauteur de 25 % dans le capital de SECAA, la Société Eiffage de la Concession de l’Autoroute de l’Avenir (SECAA SA), qui doit désormais lui verser une redevance domaniale annuelle d’au moins 800 millions de francs Cfa selon un accord conclu entre le gouvernement et la société Eiffage, au terme de la renégociation du contrat de concession de l’Autoroute à péage Dakar-Diamniadio-AIBD.
En vertu de cet accord, l’Etat du Sénégal va donc entrer dans le capital de la SECAA SA à hauteur de 19 milliards de francs CFA, a annoncé, mardi, le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement Mansour Faye.
L’Etat percevra aussi une redevance domaniale représentant 2% du chiffre d’affaires annuel de la société, avec au minimum 800 millions de francs CFA par an , au lieu de 1.000 francs CFA par an dans le contrat actuel.
Selon le quotidien Les Echos, ‘’l’Etat arrache 25% et dicte sa loi à Senac’’.
’’L’Etat devient actionnaire et perçoit 800 millions par an’’, salue Lii quotidien, relevant qu’auparavant l’Etat ne percevait que….1000 francs Cfa au titre de la redevance domaniale.
Le journal Source A aussi salue ‘’une belle renégociation’’ du contrat de concession. ‘’Le Sénégal, désormais actionnaire avec 25% des parts et avec à la prime 800 millions de francs Cfa par an dans le contrat de l’Autoroute à péage Dakar-Diamniadio-AIBD’’, écrit Source A.
’’Enfin, l’Autoroute paie le Sénégal !’’, s’exclame Tribune, soulignant que l’Etat sénégalais va entrer à hauteur de 25% dans le capital de SECAA, la Société Eiffage de la concession de l’Autoroute de l’avenir qui doit désormais lui verser une redevance domaniale annuelle d’au moins 800 millions de francs Cfa.
Le Témoin signale que ‘’contre des concessions mineures, Eiffage prolonge sa concession’’. ‘’En échange de l’entrée de l’Etat dans son capital de 25% et d’une augmentation de….800 000% de sa redevance domaniale, le groupe français obtient une prolongation de 5 ans’’, écrit la publication.
En politique, La Tribune constate que ‘’l’opposition retrouve ses forces à face à Macky Sall’’.
’’Depuis l’éclatement des manifestations et l’arrivée d’un vent d’apaisement, l’opposition semble retrouver ses forces. Réduite un long moment à sa plus simple expression par Macky Sall, elle revit en multipliant les rencontres, cogite sur la mise sur pied d’un large front (…)’’, écrit la publication.
Selon Sud Quotidien, ‘’les leaders de l’opposition comptent faire front contre le régime en place’’. ‘’Recevant, hier, le leader de Pastef, Ousmane Sonko qui en a fait son objectif, l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall donne une réponse favorable’’, souligne Sud.
La publication ajoute que ‘’les deux leaders de l’opposition appellent ainsi les forces vives de la Nation à faire bloc contre le président Macky Sall et cie’’.
Le Quotidien aussi note que les deux leaders ‘’s’accordent sur une mise en place d’un +front unique de l’opposition+’’.
’’Si l’ancien maire de Dakar souhaite le respect du calendrier électoral, il estime cependant que la finalisation de l’audit électoral est nécessaire pour des élections transparentes. Même si Sonko estime qu’il faut +y aller vite+’’, ajoute le journal.
KEEMTAAN GI – MELODRAMES
Ce sont les gardiens de l’orthodoxie journalistique qui vont avoir du boulot. Pendant longtemps on s’est désolé de la théâtralisation des revues de presse dans les médias audiovisuels. Considérant ou comparant leurs auteurs à des guignols. On s’est tellement habitué à leurs bouffonneries que personne ne s’offusquait de leurs pitreries. Mais voilà que des journalistes veulent leur mener une bien déloyale concurrence. Une consœur s’est offert une crise lacrymale à la vue des véhicules de l’Armée dans la capitale. Plutôt que de livrer l’information, elle a eu un accès d’émotion. Personne ne s’en est formalisé. L’émotion est nègre. Recevant un ancien militaire qui a démissionné de l’Armée dans une chaine de nos attrayantes boites cathodiques, une autre consœur s’est laissé attendrir par les propos de son invité. Lequel nous promettait l’apocalypse avec notre pays basculant dans une guerre civile de 20 ans et, cerise sur le gâteau, une armée divisée. Tremblez, messieurs et dames ! Et plutôt que de demander à son invité d’où il tire cet argument pour le moins décousu ; que pensez-vous que la journaliste fit ? Comme l’autre consœur, elle a fondu en larmes. Peut-être que l’effet contagion s’est produit dans quelques chaumières. Snif !! Une véritable mise en scène. Il nous faut redescendre sur terre et nous regarder en face. Enlever les œillères qui nous masquent la vue et décrypter et analyser froidement ce qui s’est passé et qui résulte d’un long malentendu entre le Chef et son peuple. Une somme de frustrations, d’incompréhensions, de colères longtemps contenue. Et face à trop d’injustices, le vase a débordé. Il y a eu aussi l’insensibilité du Chef en dépit de nombreuses alertes. Des choses auraient pu être évitées par une prise de parole qui a tardé. Et tant pis ! KACCOOR BI
EIFFAGE
Eiffage a donc réussi à obtenir une prolongation de sa concession sur l’autoroute à péage Dakar-Aéroport international Blaise Diagne ! Cinq années supplémentaires… Le groupe français, qui ne s’est pas vraiment ruiné dans l’opération, a finalement obtenu de l’Etat ce qu’il voulait. Oh certes, il a dû, pour cela, faire quelques concessions mineures. Ainsi, il accepte que l’Etat entre dans son capital à hauteur de 25 % c’’est-à-dire même pas une minorité de blocage. Mais l’essentiel, c’est que l’Etat pourra faire siéger des administrateurs grassement rémunérés au conseil d’administration. C’est toujours ça de gagné ! Et puis, nul ne nous dit comment l’Etat va payer ces 25 % d’actions ni combien ils vont coûter. Gérard Sénac ne va quand même pas les offrir gratuitement ! Eiffage a aussi consenti un effort surhumain en acceptant de faire passer sa redevance domaniale annuelle de…1000 francs cfa — vous avez bien lu ! — à 800 millions de francs dans la même devise. Soit une augmentation de 800.000.000 %. Il est vrai que l’on partait de trop bas… Cela dit, les usagers espèrent surtout que les tarifs de cette autoroute à péage — qualifiés de plus chers au monde au même titre d’ailleurs que l’infrastructure — vont enfin baisser. Une baisse réclamée à cor et à cris par les usagers et diverses associations. Quand on sait qu’Eiffage avait fait de la « prolongation de la concession dans les limites légales » la contrepartie à une baisse de ses tarifs, eh bien on espère que promesse sera tenue et que les conducteurs qui emprunteront cette autoroute vont désormais payer moins cher pour avoir le droit de rouler dessus. Il est toujours permis de rêver ! Surtout que les autoroutes de la pensée sont sans péage…
PILLAGES « AUCHAN » DES TALIBES SE SONT REGALES SUR LES PATEES POUR CHIENS ET CHATS
Une semaine après les émeutes de la « Résistance » appelée par le leader de l’opposition Ousmane Sonko, les citoyens témoins ou victimes restent toujours traumatisés par les dégâts matériels et les pertes en vies humaines enregistrés lors de ces événements. Auxquels les grandes surfaces comme « Auchan » ont payé un lourd tribune. En effet, elles ont été attaquées, pillées voire brûlées lors des manifestations. Justement, « Le Témoin » quotidien signale qu’en dehors des dégâts subis par les magasins « Auchan », il y a des risques sanitaires encourus par des centaines d’enfants ignorants et affamés qui se sont invités dans les pillages. Tenez ! Au grand magasin « Auchan » sis à côté du lieudit Boulangerie Jaune à Sacré-Cœur, les pillards avaient fini, ce jour-là, de tout emporter : les produits alimentaires, les cosmétiques, les articles électroménagers, les jouets, les fruits, les légumes etc. Soudain, place aux talibés et autres badauds qui se sont rués à leur tour sur les rayons de nourriture pour animaux regorgeant de produits comme les croquettes, gelées, pâtées, snacks etc. Selon un des vigiles d’Auchan, les pauvres garçons se sont régalés des boites de pâtées pour chiens et chats qu’ils ont confondues à du « Corned-Beef ». Hors du magasin dévasté, plus précisément sur le vaste parking, des enfants de la rue se disputaient des cartons de vin rouge dont ils ignoraient que c’était de l’alcool « Ils ont ramassé ces produits alcooliques éparpillés partout dans la rue » se désole notre interlocuteur. emeutes de la «Résistance»
LA LISTE MACABRE CONTINUE DE S’ALLONGER
Après Cheikh Coly, qui avait reçu une balle lui ayant causant une hémorragie interne dans la région du cœur, un autre jeune vient de succomber à ses blessures. Cherif Pabi Mané, un des blessés des incidents à Bignona, a finalement rendu l’âme hier, mardi. Plus de onze (11) jeunes ont perdu la vie à la suite des manifestations liées à l’affaire Ousmane Sonko, accusé de viol et de menaces de mort par la masseuse Adji Sarr. Les victimes tuées par des agresseurs ne sont pas comptabilisées dans ce chiffre.
VACCIN D’ASTRAZENECA LES PRECISIONS ET ASSURANCES DE ABDOULAYE DIOUF SARR
La position du Sénégal est claire sur l’usage du vaccin du groupe pharmaceutique suédo-britannique, AstraZeneca. Le ministre de la Santé a annoncé la poursuite de la vaccination en dépit des commentaires qui fusent de partout. “Nous avons été jusqu’en Chine pour acheter Sinopharm qui nous a permis, avec des ressources endogènes, de démarrer la vaccination. Ensuite, dans le cadre de l’initiative Covax, le Sénégal a reçu 324.000 doses qui nous ont permis aussi d’accélérer la cadence. Je note que AstraZeneca est un vaccin qui est homologué par l’Oms. Je note aussi que, dans le cadre de notre comité national de vaccination, toutes les recommandations favorables à l’introduction de AstraZeneca nous ont été données. C’est pourquoi le Sénégal, de la manière la plus pertinente, est entrain de dérouler a stratégie de vaccination sur Sinopharm et sur AstraZeneca“, a déclaré sur Rfm, le ministre. C’est dit !
KHALIFA ABABACAR SALL «LE COMBAT QUI A ETE MENE PAR CHACUN DE NOUS ETAIT UNE OBLIGATION »
Pour le leader de Taxawou Sénégal, Khalifa Sall, qui a reçu hier la visite du leader de Pastef, s’ils ne s’étaient pas battus pour Ousmane Sonko, ç’en serait fini avec tous les politiques. «De 2012 à aujourd’hui, quels sont les leaders de l’opposition qui n’ont pas été emprisonnés ? (...) Ça suffit ! Le cri de guerre était qu’Ousmane Sonko ne devait pas être le troisième (...) C’est l’occasion de rendre hommage à la Nation Sénégalaise et de prier pour tous ceux qui ont fait le sacrifice suprême de leurs vies durant ce combat (...) Ce que nous vivons aujourd’hui est le point de départ dans la construction de ce pays et la consolidation de notre démocratie...», estime l’ancien maire de Dakar. Khalifa Sall pense qu’il faudra que la liberté et la démocratie puissent être confortées et consolidées sur le plan comportemental, sur le plan de la conscience par les acteurs politiques, pour que cette rupture puisse se faire dans les meilleures conditions. Il faudra, poursuit-il, que «nous comprenions que nous devons gérer ce pays autrement et différemment...» «Une grande nation comme la nôtre ne peut se construire qu’à travers de grandes dynamiques autour des hommes, des femmes et des valeurs», a indiqué en conclusion Khalifa Ababacar Sall.
L’HÔPITAL FANN DOTE D’EQUIPEMENTS D’IMAGERIE MEDICALE DE DERNIÈRE GENERATION
Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, a inauguré, hier après-midi, de nouveaux équipements à l’hôpital Fann, composés notamment d’appareils d’imagerie médicale, de scanners et de matériels de radiologie. «Malgré le contexte de pandémie, nous avons voulu relever le plateau technique de nos structures sanitaires dans tous les domaines avec des équipements de dernière génération pour l’ensemble des praticiens du système hospitalier», a expliqué le ministre. Il s’exprimait au cours du lancement des activités du laboratoire de biologie et d’hématologie doté d’un nouvel équipement, du service de pneumologie qui a fait l’objet d’une réhabilitation et du service de cardiologie, agrandi d’une nouvelle salle d’angiographie. Les équipements inaugurés sont composés entre autres de deux appareils d’imagerie de résonance magnétique (IRM), 7 scanners, 10 tables de radiologie et d’un appareil d’endoscopie. Abdoulaye Diouf Sarr a souligné que «cette amélioration de notre plateau technique d’imagerie, qui bénéficie à l’ensemble des praticiens du système hospitalier, représente une excellente opportunité pour nos patients qui ont désormais accès à un équipement de pointe qui va leur permettre de faire leurs examens dans les meilleures conditions possibles et sans aucune irradiation».
Saccages Des Mairies LE MAIRE ALIOU SALL CONDAMNE !
Comme la plupart des « exilés », le maire de Guédiawaye Aliou Sall est de retour au pays natal. Alors au pays des émeutes ou des « niakhtous » violents. En tout cas, les saccages perpétrés sur les mairies et autres édifices publics n’est du gout du maire de Guédiawaye. Comme de nombreux responsables politiques de la mouvance présidentielle, Sall-Frére présidant la réunion de revue annuelle bimestrielle du ministère des Collectivités territoriales, du Développement et de l’Aménagement des Territoires, a fustigé les attaques et actes de vandalisme. Le président de l’Association de Maires du Sénégal (Ams) condamne fermement les attaques des manifestants sur les mairies, et fait savoir qu’il n’y a rien qui puisse expliquer les attaques dont les mairies ou institutions ont fait l'objet, tout comme la destruction des documents administratifs pour lesquels la reconstitution ne sera pas facile « Tous ces registres et matériels détruits emportent avec eux des informations capitales ce qui est d’une gravité catastrophique » se regrette Aliou Sall.