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29 juin 2025
LA FUITE DES CERVEAUX DANS LE SECTEUR DE LA SANTÉ EN AFRIQUE
La pandémie de Covid-19 n’empêche pas l’hémorragie de se poursuivre chez les professionnels de la santé en Afrique. La fuite des cerveaux pénalise surtout l’gypte, le Nigeria, le Ghana et l’Afrique du Sud
Combien de médecins égyptiens ont-ils quitté leur pays en 2020, en pleine pandémie ? Plus de 15 000, selon la presse égyptienne, dont 8 600 entre les seuls mois de mars et mai 2020 selon Arab World News, après l’appel des États-Unis lancé aux médecins du monde entier à postuler pour des visas. Le Syndicat des médecins égyptiens (EMS) indique que 110 000 professionnels travaillent à l'étranger, soit plus de la moitié des effectifs nationaux. Le ministère de la Santé, lui, donne des chiffres encore plus inquiétants : sur les 213 000 médecins enregistrés, seulement 82 000 travailleraient dans le pays – pour la plupart dans la mégalopole du Caire, au détriment des régions.
Sachant qu’un généraliste peut gagner en un an en Arabie saoudite ce qu’il gagnerait en trente ans en Égypte, les calculs sont vite faits pour les candidats au départ. Conséquence, le ratio de médecins pour 1 000 habitants va en baissant. Une anomalie, puisque l’Égypte forme 7 000 médecins par an, mais perd son investissement.
L’atmosphère s’est tendue durant la pandémie, traitée comme une question de sécurité nationale. Alors que 348 médecins sont morts du Covid-19 entre février 2020 et fin janvier 2021, au moins huit médecins déplorant sur les réseaux sociaux l’état du système de santé ont été arrêtés et jetés en prison. Ceux qui se sont plaints de l’absence d’équipements de protection ont été transférés dans des hôpitaux reculés. À l’hôpital de Louxor, en février, aucun gel n’était encore disponible pour se désinfecter les mains.
L’Agence nationale de sécurité (NSA) a fait des descentes dans les hôpitaux pour traquer les médecins absents, qualifiés de « traîtres » et de « déserteurs » par leur hiérarchie et sommés de travailler, même malades. Autant d’éléments qui pourraient alimenter une nouvelle vague de départs après la pandémie.
Au Nigeria, neuf médecins sur dix rêvent de partir
Même scénario au Nigeria, où plus de la moitié des 72 000 docteurs enregistrés exercent en Grande-Bretagne, aux États-Unis, en Afrique du Sud et aux Émirats arabes unis (EAU).
Pour la première fois de son histoire, la Cour des comptes accueille de nouveaux membres nommés par le Chef de l’État. Ils ont prêté serment hier et intégré cette importante institution.
Pour la première fois de son histoire, la Cour des comptes accueille de nouveaux membres nommés par le Chef de l’État. Ils ont prêté serment hier et intégré cette importante institution.
Le pas lent, mais sûr, vêtus de leurs robes, les nouveaux magistrats de la Cour des comptes franchissent la porte de la salle d’audience de la Cour suprême et s’installent tranquillement en face du Premier Président de la Cour des comptes, Mamadou Faye. L’instant est solennel. L’évènement historique. C’est la première fois que des magistrats de la Cour des comptes sont nommés par le Président de la République par tour extérieur, explique M. Faye.
Ils sont trois hommes et autant de femmes. Après la prestation de serment, ils ont été priés de rejoindre les sièges qui leur sont réservés au sein de la cour. Désormais, ils se confondent avec les anciens. Moment choisi par le Premier Président de la Cour des comptes pour rappeler les enjeux de l’heure et leurs exigences. De l’exigence de conformité avec leur statut à celle d’information régulière du public en passant par l’impératif d’indépendance et d’impartialité, d’objectivité et d’humilité, de célérité, les nouveaux magistrats de la Cour des comptes savent désormais à quoi s’en tenir. Mais, de l’avis de M. Faye, ces derniers « regorgent de toutes les qualités requises. C’est pourquoi, nous avons proposé de vous nommer. Ce que le Chef de l’État a bien voulu accepter ».
Cependant, même s’ils arrivent à la Cour des comptes avec du talent et un savoir-faire avérés, il prévient que ces qualités, « certes importantes, ne suffiront pas pour être un bon magistrat financier. Car, en intégrant, aujourd’hui, la Cour des comptes de votre pays, vous devenez aussi membres d’une profession de dimension globale avec ses institutions et normes internationales qu’il faudra maîtriser ».
L’appui du Président de la République magnifié
Des bras supplémentaires en attendant d’autres qui devraient bientôt rejoindre la Cour, l’achèvement des travaux de son siège érigé en surpriorité… l’État du Sénégal a rendu la « Cour des comptes attrayante », assure son Premier Président. Dans le même sillage, ajoute-t-il, le Ministre des Finances et du Budget a bien voulu accepter de renforcer l’indépendance financière de la Cour « non seulement en lui accordant tous les moyens financiers qu’elle demande, mais aussi en la sortant, cette année, du périmètre de la régulation budgétaire et de la trésorerie ».
Avec l’arrivée de ces nouveaux membres, la Cour renforce ses effectifs. Chose qui n’est pas arrivée depuis un bon bout de temps. Si l’on en croit le Procureur général Fara Mbodji, « une brève incursion dans le passé révèle un taux de recrutement quasi nul ». Il estime également que l’arrivée de nouveaux magistrats permet à la cour de relever le défi d’une correcte couverture des compétences mises à la charge de la cour par la Constitution. Oumar FÉDIOR
Un « sacerdoce » pour les nouveaux venus
Après la solennité de cet instant rempli de sens, place au travail. Et les nouveaux membres sont conscients de l’ampleur de la tâche qui les attend. « C’est un challenge. Nous sommes gardien de la bonne tenue des ressources publiques. C’est un défi, parce que nous devons les préserver dans le respect des lois en vigueur », a soutenu Macoumba Koumé, un des nouveaux magistrats de la Cour des comptes.
Au-delà de l’honneur d’intégrer « cette prestigieuse institution », la magistrate Khady Ndao Diagne estime que c’est un défi énorme qu’ils sont disposés et engagés à relever. Car, dit-elle, « c’est un défi et un sacerdoce et nous espérons être à la hauteur des attentes »
ARRESTATION DE DAME MBODJ : LE G20 EXIGE SA LIBÉRATION
Les camarades du secrétaire général du Cusems/A haussent le ton et exigent sa libération ainsi que celle des autres enseignants qui selon eux, ont été arrêtés sans respect et de manière humiliante devant leurs élèves pour des motifs inexplicables.
Le secrétaire général du Cusems/A et ancien coordonnateur du G20 a été arrêté, ce samedi, à la place de l’Indépendance en compagnie d’une vingtaine de sénégalais lors d’une manifestation interdite. Ses camarades haussent le ton et exigent sa libération ainsi que celle des autres enseignants qui selon eux, ont été arrêtés sans respect et de manière humiliante devant leurs élèves pour des motifs inexplicables. « Quels qu’en pourraient être les motifs évoqués, la plénière des Secrétaires généraux et Plénipotentiaires des Syndicats du G20, estime que cette posture de l’Etat est une grave violation de la constitution qui garantit les libertés de manifestation et d’expression démocratiques à tous les citoyens de notre pays », mentionne-t-on dans le communiqué de presse.
Ainsi, le G20, après avoir réaffirmé son indépendance totale, son impartialité et sa neutralité vis-à-vis des chapelles politiciennes, dénonce fermement les arrestations qu’il considère arbitraires et abusives exercées contre les citoyens et contre des enseignants. Ces arrestations, indique le G20, constituent des signaux inquiétants de recul des droits acquis depuis belle lurette. La Plénière du G20 appelle tous les enseignants et enseignantes, à travers toutes les coordinations départementales et régionales, à la mobilisation pour faire libérer ceux qui sont arrêtés et pour exiger le respect des droits de jouir des libertés d’expression et de manifestation pacifiques consacrées par la charte fondamentale « obtenues de haute lutte par les différentes générations ».
SONKO N’A PAS LES MOYENS DE RÉSISTER À UN ASSAUT DE L’ÉTAT
Invité de l’émission LR du Temps sur Iradio (90.3), Alioune Ndiaye, journaliste et producteur de contenus pense qu’Ousmane Sonko a le droit de résister. Mais, pour lui, c’est une résistance qui ne prospérera pas.
Son immunité parlementaire est levée. Mais, Ousmane Sonko a déclaré à haute et intelligible voix qu’il ne va pas déférer à la convocation du juge du d’instruction 8e cabinet qui gère le dossier des faits de viols et menaces de mort pour lesquels il est accusé par une masseuse, Adji Sarr.
Invité de l’émission LR du Temps sur Iradio (90.3), Alioune Ndiaye, journaliste et producteur de contenus pense qu’Ousmane Sonko a le droit de résister. Mais, pour lui, c’est une résistance qui ne prospérera pas d’autant que l’Etat a les moyens de faire face. « Je ne pense pas que Ousmane Sonko ait les moyens populaires de résister à un assaut de l’Etat. La violence légitime et légale est entre les mains de ceux qui nous gouvernent. Ils ont des pouvoirs que Ousmane Sonko n’a pas. Ses partisans ne pourront jamais s’opposer à ce qu’il soit arrêté et présenté au juge d’instruction », a déclaré Alioune Ndiaye.
UNE DÉMOCRATIE SANS DÉMOCRATE
Selon lui, même si cette affaire est privée, il y a une volonté manifeste de neutraliser un adversaire politique. Ce qu’il déplore d’autant plus que, à son avis, le Sénégal ne mérite pas cela. « On pouvait rendre justice à Adji Sarr sans tout ce tintamarre là. Mais, il y a une volonté de profiter de l’affaire », insiste le journaliste qui fait remarquer que les propos du député de la mouvance Alioune Doumbourou Sow sont plus graves et il n’a pas été inquiété. « Il a appelé presque à la guerre ethnique et le parquet ne l’a jamais poursuivi. On a une démocratie sans démocrate ».
Poursuivant son argumentaire, Alioune Ndiaye a manifesté son soutien à Assane Diouf, Guy Marius Sagna et Clédor Sène qui, d’après lui, ont été arrêtés sur des bases très légères. « L’abus de pouvoir est encore plus grave dans cette affaire », a relevé le journaliste, estimant qu’une enquête minutieuse n’a pas été réalisée.
Par ailleurs, Alioune Ndiaye a estimé que la justice sénégalaise n’est pas indépendante puisque le président de la République préside toujours le Conseil supérieur de la magistrature et décide de la carrière des magistrats. En sus, le parquet dépend toujours du ministère de la Justice qui, souvent, déclenche les poursuites.
Pour sa part, Daouda Talla éditorialiste et consultant s’est également prononcé sur l’affaire Ousmane Sonko/Adji Sarr. Selon lui, il faut qu’il ait justice dans cette affaire parce que c’est de l’intérêt de Ousmane Sonko de se laver à grande eau. Cependant, il invite la justice d’être indépendante et impartiale. Car, cette affaire ne doit pas saper la stabilité du pays.
LA GRATUITÉ DES VACCINS CONCERNE L’INITIATIVE COVAX
Seydou Gueye, le Coordonnateur de la Communication du Palais coupe court à ceux qui parlent de la gratuité de ces vaccins de la Chine.
Les 200 mille dose de vaccins acquises ne sont pas gratuites. Le Sénégal a payé pour l’obtenir. Au total, ce sont 2,2 milliards de FCFA qui ont été débloqués pour acquérir ces produits de Sinopharma. Ce sont des confirmations du ministre-conseiller, Seydou Gueye. En apportant ces précisions, le Coordonnateur de la Communication du Palais coupe court à ceux qui parlent de la gratuité de ces vaccins de la Chine. « La gratuité, concerne Covax qui est une initiative de l’OMS pour la solidarité internationale. Et la Côte d’Ivoire va recevoir son premier lot de vaccins Covax. Le Sénégal aura son lot au début du mois de mars. L’objectif de Covax est d’aider les pays pauvres à vacciner, au moins, 20% de leur population », a-t-il signalé. Pour lui, c’est parce que 20% de la population sont insuffisantes au Sénégal que « le président Macky Sall décide, par nos ressources propres, d’acheter des vaccins supplémentaires » pour protéger les populations. « La perspective est d’arriver à 7 millions de doses pour le Sénégal », a-t-il signalé.
Revenant sur les propos du chef de l’État : ’’ Prenez les vaccins. Si vous ne les prenez pas, je vais les donner aux autres pays africains qui en ont besoin », Seydou Gueye demande aux Sénégalais de ne pas sortir cette déclaration dans son contexte. « C’est une boutade qu’il faudrait prendre sur le ton l’humour », a-t-il indiqué.
LE POUVOIR SE MONTRE FÉBRILE DANS L'AFFAIRE SONKO
Le conseiller en communication politique, Momar Thiam, analyse les événements découlant de l'affaire Ousmane Sonko marquée par de nombreuses arrestations de militants de Pastef, dans l'émission Objection de Baye Omar Gueye sur Sud FM
Le conseiller en communication politique, Momar Thiam, analyse les événements découlant de l'affaire Ousmane Sonko marquée par de nombreuses arrestations de militants de Pastef, dans l'émission Objection de Baye Omar Gueye sur Sud FM ce dimanche 28 février 2021.
VIDEO
LES ENJEUX DU RETOUR DE L'AMÉRIQUE SUR LA SCÈNE INTERNATIONALE
L'actualité américaine de la semaine passée en revue par : Claude Porsella, René Lake et Dennis Beaver, avec comme invité, Herman Cohen, ancien secrétaire d’Etat-adjoint des Etats-Unis
Au sommet virtuel de Munich sur la sécurité, Joe Biden annonce aux alliés des Etats-Unis : « Nous sommes de retour ». Mais l’Amérique est-elle véritablement de retour ? Analyse avec Herman Cohen, ancien secrétaire d’Etat-adjoint américain.
- Covid-19 : les Etats-Unis passent le cap des 500.000 morts, mais le nombre de cas décline et l’arrivée d’un troisième vaccin laisse espérer des jours meilleurs d’ici l’été.
- Une vague de froid dans le sud-est et le nord-est du pays ralentit l’acheminement des vaccins. Etat le plus touché par la chute du mercure, le Texas qui paie un prix élevé pour son indépendance énergétique.
- Le podcast qui fait le buzz en ce moment : celui entre une star de rock et un ancien président américain. Mais que diable peuvent-ils bien se dire ?
"Point USA" est une émission de French Buzz TV, basée à San Francisco en Californie.
LE FOOTBALL AFRICAIN AGACÉ PAR L'INGÉRENCE DE LA FIFA
A un mois de l’élection du président de la CAF, certains craignent que le patron du ballon rond mondial, Gianni Infantino, ne soit pas tout à fait neutre
Le MondeAfrique |
Alexis Billebault |
Publication 28/02/2021
Dans un mois tout juste, le 12 mars, le football africain connaîtra le nom de son nouveau patron au terme d’un feuilleton à rebondissements dans lequel la Fédération internationale de football (FIFA) n’a cessé de jouer les premiers rôles. Et cette influence pourrait se confirmer jusqu’au bout du processus, puisque c’est encore à la FIFA qu’il reviendra de trancher au sujet de l’éligibilité d’Ahmad Ahmad, l’actuel président de la Confédération africaine de football (CAF).
Le Malgache a du souci à se faire. Elu en 2017, il avait été suspendu en novembre pour cinq ans par le comité d’éthique de la FIFA pour abus de pouvoir et détournement de fonds. Rétabli fin janvier dans ses fonctions par une décision du Tribunal arbitral du sport (TAS) qui l’autorisait à mener campagne, M. Ahmad a finalement subi un nouveau revers : le 6 février, le comité exécutif de la CAF a demandé à la FIFA de décider de son sort. Son seul espoir de se voir remis en selle est désormais à chercher du côté du TAS, lequel est censé rendre à partir du 2 mars un jugement sur sa suspension.
L’histoire en dit long sur l’implication de l’instance internationale du ballon rond dans les affaires du football africain. Hormis le cas de M. Ahmad, la FIFA ne soutient officiellement aucun des quatre candidats – l’Ivoirien Jacques Anouma, le Sénégalais Augustin Senghor, le Mauritanien Ahmed Yahya et le Sud-Africain Patrice Motsepe – dont les dossiers ont été validés. Mais selon des sources concordantes, son président, Gianni Infantino, apprécie particulièrement les deux derniers. Au point, avancent certains, de chercher à les favoriser.
« Il faut s’attendre à des manœuvres »
« Avec Motsepe ou Yahya à la tête de la CAF, la FIFA exercerait sans aucun doute une emprise plus forte. Surtout s’il s’agit de Motsepe, qui est un homme d’affaires très riche, président d’un club, le Mamelodi Sundows FC. A cause de son business, il ne pourrait pas consacrer 100 % de son temps à l’instance, ce qui favoriserait l’influence d’Infantino. Anouma et Senghor, qui ont beaucoup plus d’expérience, ne se laisseraient pas faire, souligne un dirigeant d’une fédération ouest-africaine. On a le sentiment que la FIFA cherche à contrôler la CAF. Elle ne se le permettrait pas avec l’UEFA. C’est presque malsain. Il faut s’attendre à des manœuvres, comme celle consistant à tenter d’orienter les votes grâce à des promesses de subventions pour des programmes de développement. »
Ainsi, l’entrisme de la FIFA en agace plus d’un sur le continent. Il faut dire que les membres de certaines fédérations ont gardé en travers de la gorge les propos de M. Infantino, qui, en janvier 2020 à Rabat, s’était ouvertement prononcé en faveur d’une phase finale de Coupe d’Afrique des nations (CAN) tous les quatre ans, au lieu de deux actuellement. L’attitude de l’Italo-Suisse avait également froissé lorsqu’il avait ouvertement affiché sa préférence, en 2018, pour la candidature commune des Etats-Unis, du Canada et du Mexique face à celle du Maroc pour l’organisation de la Coupe du monde 2026.
LE BIN-BIN COLLIER DE TAILLE, UNE HISTOIRE DE DÉSIR
Ce collier de perles, porté par les femmes autour des hanches dans l’intimité, est aujourd’hui essentiellement un accessoire de séduction, très populaire
Suite de notre série « un objet, une histoire ». Aujourd’hui, une histoire de désir, avec le « bin-bin » au Sénégal. Ce collier de perles, porté par les femmes autour des hanches dans l’intimité, est aujourd’hui essentiellement un accessoire de séduction, très populaire. Mais sa fonction, d’abord mystique, a évolué dans le temps.
7 DÉCÈS, 265 NOUVELLES CONTAMINATIONS, 4 753 PATIENTS SOUS TRAITEMENT
Depuis le 2 mars à ce jour, 34 mille 520 cas ont été déclarés positifs, au Sénégal, dont 28 mille 894 guéris, 872 décédés et donc 4 mille 753 patients sous traitement.
7 décès hier, contre 8 avant-hier, 265 nouveaux cas, contre 224 hier, sur 2308 tests réalisés, soit un taux de positivité de 11,50%, contre 10,13% hier. C’est le bilan Covid-19 du jour, au Sénégal, d’après le bulletin épidémiologique de ce dimanche, 28 février.
Le communiqué n°364, lu par le directeur de la Prévention au ministère de la Santé et de l’Action sociale, Dr El Hadji Mamadou Ndiaye, rapporte 96 cas suivis contre 92 hier, zéro cas importé et 169 issus de la transmission communautaire, contre 132 hier. Dont 78 répertoriés à Dakar, épicentre de la pandémie, et 91 dans les autres régions.
A l’intérieur du pays, Thiès continue de caracoler en tête, dans le recensement des cas issus de la redoutée transmission communautaire.
Par contre, 283 patients suivis ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris, contre 234 hier. Mais, 52 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation, contre 50 hier.
Depuis le 2 mars à ce jour, 34 mille 520 cas ont été déclarés positifs, au Sénégal, dont 28 mille 894 guéris, 872 décédés et donc 4 mille 753 patients sous traitement.
Concernant la campagne de vaccination, 28 mille 553 personnes ont pris leur première dose, sur l’étendue du territoire national.
Le ministère de la Santé recommande plus que jamais le respect des gestes barrières axés sur le port "correct" du masque, "bien ajusté couvrant la bouche et le nez", le lavage "fréquent et régulier" des mains à l’eau et au savon, ou l’usage de gels de qualité pour la désinfection des mains, entre autres.