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30 juin 2025
Par Daro KANE
SILENCE, ON PIQUE !
Pendant que l’opposition perd son immunité, le gouvernement, de son côté, gagne également en immunité. Seulement, si le mot reste le même, il ne désigne pas la même chose, selon que l’on appartienne à l’un ou à l’autre camp
Au départ, une histoire de massage. À l’arrivée, une histoire d’agression sexuelle. Entre les deux, le complot politique comme ligne de défense. En ces temps de Covid-19, ce qui aurait dû rester dans les pages et autre rubriques faits-divers de la presse, a explosé dans l’espace médiatique sénégalais, voire au-delà. Impossible d’échapper à cette histoire dont l’épilogue ne sera pas pour demain, sans faire valoir des talents inexistants de voyante.
Inutile de revenir sur les faits en question dont les derniers développements font aussi matière à commentaires. La première vague de défense a été portée par des femmes du pouvoir ou faisant partie de la coalition au pouvoir : les honorables députées Yéya Diallo, Sira Ndiaye, Adji Mbergane Kanouté, l’Administratrice générale du Fongip, Thérèse Faye Diouf, pour ne citer que celles-ci. Des femmes qui montent au créneau pour débattre face aux « Patriotes» sur un fait dont la victime présumée est aussi une jeune femme.
La stratégie est déroulée et la machine est enclenchée. Pour clore cette première série, une deuxième vague de défense, uniquement des hommes, cette fois, prend le relais: les ministres Abdou Latif Coulibaly et Seydou Gueye, le Vice-Président de l’Assemblée nationale, l’honorable Abdou Mbow, pour ne citer que ceux-là. La guerre communicationnelle auprès de l’opinion n’est pas près de s’arrêter. Qui pour porter l’estocade ?
La question est posée. Pendant que l’opposition perd son immunité, le gouvernement, de son côté, gagne également en immunité. Seulement, si le mot reste le même, il ne désigne pas la même chose, selon que l’on appartienne à l’un ou à l’autre camp. Selon la définition, l’immunité est « le droit de bénéficier d’une dérogation à la loi commune» et d’un point de vue médical, il s’agit d’«un ensemble de mécanismes de défense d’un organisme contre les éléments étrangers à l’organisme, en particulier les agents infectieux (virus, bactéries, parasites) ».
Pour tous, cependant, cela reste une question de privilège. Et après s’être vu retirer son immunité, justement, l’un bande les muscles, pendant que l’autre se fait piquer le muscle. Les bras dénudés des premiers vaccinés ont fait le tour de toutes les plateformes médiatiques, en photos ou en vidéos : silence, on pique ! La République se fait vacciner. Des images de sensibilisation avec un seul slogan : « vaccinons-nous contre la Covid-19 ».
Le Président a semblé avoir pris au mot cette boutade sortie des micros-trottoirs qui exigeait de lui, qu’il se fasse vacciner d’abord. Seulement, les images ne montrent pas si la Première dame en a fait de même ; la question est posée. Aussi. En attendant, les ministres, les députés et autres autorités de la République se sont prêtés bien volontiers à cet exercice « républicain». D’ailleurs, le Président menace. En cas de refus, le peuple sera privé de vaccin. Certains ont vite réagi et brandissent leur solidarité vis-à-vis de ce peuple qui n’a pas reçu sa dose car après les autorités gouvernementales et administratives, à qui le tour ?
D’ores et déjà, le corps enseignant réclame ses doses. Au risque de fâcher ce médecin qui lance un cri du cœur et appelle à l’équité pour ce droit au vaccin dont devraient bénéficier les personnes dites à risque, surtout si l’on sait que « le vaccin utilisé actuellement, ne confère une immunité solide contre les formes sévères de la maladie, que 28 jours après la deuxième dose, à 79% de ceux qui seront vaccinés. C’est à dire qu’ils ne sont protégés que 2 mois après le début de leur vaccination », dixit Dr Boubacar Signaté. Un appel entendu par l’ancien ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement et actuel maire de Thiadiaye, Me Oumar Youm, qui a lui aussi refusé de prendre sa dose de vaccin contre la Covid-19.
Motif invoqué : « l’équité sociale et la clause de conscience. Un argument partagé par l’ancien député Cheikhou Oumar Sy qui déclare : « on devient extrêmement généreux avec l’argent des contribuables qui tirent le diable par la queue », parlant des effets secondaires du vaccin. Pendant ce temps, d’autres effets secondaires sont attendus, après la levée de l’immunité parlementaire du chef de file des «Patriotes».
LA CHARTE DE KILIMANDJARO DESORMAIS DANS LES POLITIQUES FONCIERES AGRICOLES DE L’UA
Les femmes africaines viennent de décrocher une avancée très significative, dans le cadre de leur combat pour leur autonomisation et notamment l’accès à la terre.
’Intégration officielle de la charte de Kilimandjaro contenant 15 demandes précises des femmes a été officiellement intégrée dans les politiques foncières, agricoles, économiques de l’Union Africaine (UA). C’est à travers une rencontre de haut niveau tenu le jeudi 25 février 2021 en visioconférence, avec les officiels de l’Union Africaine (UA). Vingt (20) femmes sénégalaises ont participé à cette rencontre virtuelle à partir de Thiès.
Les femmes africaines viennent de décrocher une avancée très significative, dans le cadre de leur combat pour leur autonomisation et notamment l’accès à la terre. En effet, l’Union Africaine (UA) a officiellement intégré leurs 15 demandes dans ce sens, dans les politiques foncières, agricoles, économiques de l’organisation continentale. L’Initiative Kilimandjaro conçue par des femmes rurales, lors d’une rencontre avec des organisations de la société civile tenue en 2012 à Dar-es-Salam en Tanzanie, est une mobilisation des femmes rurales à travers l’Afrique pour un moment symbolique au pied du mont Kilimandjaro en octobre 2016. C’était pour se faire entendre sur des questions essentielles qui constituent le socle de leur autonomisation sociale et économique. C’est à la suite de cette rencontre qui a regroupé des femmes venues de 22 pays du continent qu’est née la charte des revendications, contenant « un message qui se décline en demande et recommandations à l’endroit des décideurs à divers niveaux, et à tous ceux qui ont le pouvoir de faire aboutir ces requêtes ».
La concrétisation du processus a été réalisée jeudi dernier, avec la rencontre de haut niveau en visioconférence avec les officiels de l’Union Africaine (UA), simultanément dans 22 pays du continent. L’évènement a été marqué par la participation de 20 femmes du Sénégal, à partir de Thiès, pour des discussions qui ont duré plus de 4 tours d’horloge, avec la modération de Khady Fall Tall, Présidente régionale de l’Association des Femmes de l’Afrique de l’Ouest (AFAOWAWA).
Selon Julie Cissé point focal en Afrique de l’Ouest du bureau continental de l’Initiative Kilimandjaro, par ailleurs Coordonnatrice du Groupe d’initiative pour le progrès social (GIPS/WAR), c’est à cette occasion que la charte de Kilimandjaro, contenant 15 demandes précises, a été officiellement intégrée dans les politiques foncières, agricoles, économiques de l’Union Africaine (UA). Les demandes des femmes portent entre autres sur « l’autonomisation des femmes, l’accès au foncier (propriété conjointe des titres fonciers, inclusion des femmes dans la propriété communautaire, accès à la technologie, aux ressources financières, éducation aux droits et lois foncières) ; le renforcement des capacités des parties prenantes à la mise en œuvre des droits des femmes (éducation civique pour la communauté, leaders traditionnels et composantes sociales) ; la réforme des lois et législations, la participation des femmes aux organes de prise de décisions sur le foncier et de leur mise en œuvre, le changement dans les coutumes et traditions, la protection des défenseurs des droits des femmes, l’accessibilité à tous des informations sur le foncier, etc. ».
Pour Julie Cissé, c’est une véritable consécration et depuis 2016 à la rencontre d’Arusha. Beaucoup d’étapes ont été franchies et l’évènement restera gravé dans la mémoire collective du continent car il s’agit d’un grand jour pour la femme africaine de façon globale.
ACCES DES FEMMES A LA TERRE, LE SENEGAL PARMI LES MEILLEURS ELEVES EN AFRIQUE
Les statistiques partagées par les femmes montrent que le Sénégal fait partie des premiers élèves en Afrique, pour avoir accepté que 30% des terres reviennent aux femmes. Et pour en arriver là, il a fallu se battre, notamment après le sommet d’Arusha, en rencontrant notamment les chefs traditionnels, les maires, les autorités administratives, pour lever certains goulots d’étranglement. Mais pour Julie Cissé, il reste maintenant à mettre en œuvre des mesures d’accompagnement précises afin d’opérationnaliser cette mesure et de faire en sorte qu’elle impacte très largement dans le vécu quotidien des femmes.
Selon elle, le Sénégal est très en avance par rapport aux autres pays avec beaucoup de délibérations foncières en faveur des femmes, mais pour atteindre l’objectif de l’autonomisation, de gros défis restent à être relevés. Après l’acquisition foncière, il faut nécessairement un accompagnement technique et managérial, mais aussi financier, pour la mise en place de fonds de roulement. Il s’y ajoute la problématique de la pauvreté des sols qui met souvent en péril toutes les espérances de bonnes récoltes. Il reste ainsi un accompagnement actif et de l’avis de Julie Cissé, une subvention de 5 à 10 millions de FCFA accordée à chaque périmètre permettrait aux femmes sénégalaises d’être autonomes et autonomisées. Elle en veut pour preuve les résultats déjà donnés par le périmètre maraîcher. Ndiéfoune Parba, une localité située dans la commune de Touba Toul, département de Thiès. La localité a toujours été en proie à la pauvreté et à l’insécurité alimentaire. Et de ce point de vue, elle était vidée de ses bras, la jeunesse préférant migrer vers les centres urbains surtout pendant la saison sèche, à la recherche d’un hypothétique travail. Mais cette tendance a connu une amélioration, grâce au périmètre maraîcher de 4 ha, initié par le Groupe d’initiative pour le progrès social (GIPS/WAR) dans le cadre de son programme « Bày Dunde », appuyé par le ministère allemand de la Coopération à travers une initiative dénommée ‘’Hilfe für Afrika’’. L’objectif de GIPS/WAR, note la coordonnatrice Julie Cissé, c’est d’en faire une unité de productions agricoles, épicentres de la création de richesses au niveau local.
LA BANQUE MONDIALE EXHORTE LES GOUVERNEMENTS A PLACER LES FEMMES AU CŒUR DE LEURS STRATEGIES
«Les femmes doivent être pleinement incluses au sein des économies afin d’obtenir de meilleurs résultats en matière de développement», déclare David Malpass, président du Groupe de la Banque mondiale.
Placer les femmes au cœur de la relance post-COVID pour faire face aux nouveaux défis économiques liés à la crise sanitaire. Telle est la principale la recommandation faite dans le dernier rapport sur les Femmes, l’Entreprise et le Droit qui a sanctionné les études menées par la Banque Mondiale. Même si les femmes ont été frappées de plein fouet par la crise, renseigne le document, elles peuvent aussi jouer un rôle considérable dans la reprise économique, en particulier dans les pays à revenu faible et intermédiaire.
«Les femmes doivent être pleinement incluses au sein des économies afin d’obtenir de meilleurs résultats en matière de développement», déclare David Malpass, président du Groupe de la Banque mondiale, dans le rapport de l’institution financière internationale. Il est noté que les réformes visant à supprimer les obstacles à l’inclusion économique des femmes ont été lentes et inégales dans de nombreuses régions au sein de celles-ci. Il s’y ajoute que les femmes en marge de l’activité économique sont souvent invisibles pour l’État. «Elles ne possèdent pas en général de carte d’identité ni de téléphone portable, et en plus, elles ne figurent même pas dans les registres sociaux», indique la même source.
Évaluant les lois et réglementations, le document renseigne que ces dernières affectent les opportunités économiques des femmes dans 190 pays, couvrant la période de septembre 2019 à octobre 2020. Le même rapport constate par ailleurs que de nombreux gouvernements ont mis en place des mesures afin d’aider les femmes qui travaillent à faire face à certains des effets de la pandémie en garantissant légalement aux parents salariés un congé pour la garde des enfants. «S’il est encourageant de constater que beaucoup de pays ont pris des mesures proactives pour aider les femmes à traverser la pandémie, il est clair qu’il reste encore beaucoup à faire, notamment du point de vue de l’amélioration du congé parental et de l’égalité salariale », a précisé la directrice générale de la Banque mondiale pour les politiques de développement et les partenariats, Mari Pangestu, qui invite les pays à créer un environnement juridique pour renforcer l’inclusion économique des femmes de façon à ce qu’elles puissent faire les meilleurs choix pour elles-mêmes et pour leurs familles. Le document invite les gouvernements à offrir aux filles une éducation digne de ce nom, au moins jusqu’à la fin du cycle secondaire. «Le monde connaissait déjà une crise des apprentissages avant la pandémie dans les pays à revenu faible et intermédiaire, plus de la moitié des enfants de dix ans scolarisés étaient incapables de lire et de comprendre un texte simple», rappelle la source.
D’après le rapport, la pandémie a également contribué à l’aggravation de la fréquence des violences faites aux femmes. Selon le même document, des recherches préliminaires montrent que depuis le début de l‘année 2020, des gouvernements ont introduit environ 120 nouvelles mesures, notamment l’ouverture de lignes d’assistance téléphonique, des services d’assistance psychologique et des refuges pour mettre les femmes à l’abri de la violence. «Certains gouvernements ont également pris des mesures pour assurer un accès à la justice de multiples façons, notamment en déclarant urgents les dossiers relevant du droit de la famille durant le confinement et en autorisant les audiences à distance pour les affaires familiales. Néanmoins, les pouvoirs publics peuvent encore aller plus loin pour mettre en place des mesures et des politiques visant à s’attaquer aux causes profondes qui sont à l’origine de ces violences», ajoute la source.
POLÉMIQUE EN SUISSE AUTOUR D'UN TITRE DE PRESSE RACISTE ET SEXISTE ENVERS LA DIRECTRICE DE L'OMC
Des journaux alémaniques ont qualifié la Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala de “grand-mère” et s’en sont excusés après la vague de critiques. La polémique fait mal au pays de la diplomatie, qui accueille nombre d’institutions internationales
En titrant “Une grand-mère deviendra la chef de l’OMC”, des journaux régionaux alémaniques ont déclenché une polémique dont la Suisse se trouve bien “embarrassée”, note Le Temps. Le 14 février, la Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala, 66 ans, prenait la direction générale de l’Organisation mondiale du commerce. Le titre de l’Aargauer Zeitung et de la Luzerner Zeitung, deux journaux appartenant au groupe CH Média, paru le 9 janvier en amont de sa nomination, “n’en finit pas de faire des vagues”.
“Ngozi Okonjo-Iweala a bien des petits-enfants, mais ce n’est certainement pas pour cette raison qu’elle sera la première femme, qui plus est du continent africain, à diriger l’institution chargée de réguler le commerce international”, recadre le quotidien de Lausanne.
Après la vague d’indignation qui “s’est répandue comme une traînée de poudre via les réseaux sociaux”, les journaux incriminés ont rapidement modifié le titre et se sont excusés, “mais le mal était fait”. Dernier épisode de la polémique le 19 février, lorsque “plusieurs personnalités africaines, parmi les plus haut placées dans le système des Nations unies, s’en sont émues dans une lettre ouverte de félicitations adressée à leur consœur nigériane”.
Dix-huit (18) organisations de la société civile réunies autour de la « Plateforme d’Interpellation Citoyenne contre le Rétrécissement de l’Espace Civique, (PIC-REC) », ont rendu public un mémorandum le samedi 27 février dernier, pour dénoncer les restrictions de « l’exercice des libertés fondamentales telles que les libertés d’association, de réunion, d’expression, d’opinion et d’accès à l’information » qui, selon elles, « est de plus en plus malmené dans notre pays, dans un contexte marqué par une grave crise sanitaire ».
Cette sortie de ces organisations faite suite, une semaine après, à la publication par 102 professeurs d’universités sénégalaises d’un manifeste dans lequel ils dénoncent la « crise de l’état de droit au Sénégal » marquée par la « remise en cause de la fondation unitaire de l’Etat par l’atomisation du pouvoir, la justice sélective, l’organisation judiciaire de la compétition politique, l’urgence de la conservation et de la patrimonialisation du pouvoir etc ».
Le climat tendu qui règne actuellement sur la scène politique sénégalaise continue de susciter des réactions. Une semaine après le manifeste des 102 professeurs d’universités sénégalaises dénonçant la « crise de l’état de droit au Sénégal » marquée par la « remise en cause de la fondation unitaire de l’Etat par l’atomisation du pouvoir, la justice sélective, l’organisation judiciaire de la compétition politique, l’urgence de la conservation et de la patrimonialisation du pouvoir etc », c’est au tour de responsables d’organisations de la société civile de monter un créneau.
Réunis autour de la « Plateforme d’Interpellation Citoyenne contre le Rétrécissement de l’Espace Civique, (PIC-REC) », ils ont rendu public le samedi 27 février dernier, un mémorandum dans lequel, ils dénoncent également les restrictions de « l’exercice des libertés fondamentales telles que les libertés d’association, de réunion, d’expression, d’opinion et d’accès à l’information » qui, selon eux « est de plus en plus malmené dans notre pays, dans un contexte marqué par une grave crise sanitaire ». « Le Sénégal, terre de résistance à l’oppression, incarnée par de grandes figures religieuses et politiques, traverse des moments difficiles marqués par une tentative de remise en cause des acquis démocratiques », alertent ainsi ces 18 organisations qui précisent que « cette crise arrive dans un contexte où les piliers de l’Etat de droit sont presque fragilisés et mis à rude épreuve, à travers plusieurs épisodes politico-judiciaires et d’actes de rétrécissement de l’espace civique ».
Dans cette dynamique, le mémorandum indexe entre autres, le décret n° 2015-145 du 04 février 2015 modifiant le décret n° 96-103 du 8 février 1996 fixant les modalités d’intervention des Organisations non gouvernementales, par lequel le Gouvernement du Sénégal a tendance à exercer plus de pression sur les associations présentes sur toute l’étendue du territoire ; le décret du ministre de l’Intérieur de retirer l’autorisation d’ONG, pour des raisons de « financement supposé irrégulier » et des mises en demeure sous forme de redressements fiscaux ou d’accusation de violation des règles relatives aux financements des associations adressées aux Organisations de la Société Civile et les attaques contre l’espace civique qui se rétrécit de plus en plus avec les menaces et les poursuites systématiques contre les acteurs politiques et de la société civile, surtout les activistes et les défenseurs des droits humains et l’interdiction en règle des marches citoyennes ou politiques suivie, très souvent, de répressions et d’arrestation de manifestants qui sont, ensuite, inculpés et emprisonnés, en violation flagrante de la Constitution qui consacre les droits civils fondamentaux ainsi que la fragilisation et l’instrumentalisation de l’institution judiciaire, à travers le dénouement des procès politico-judiciaires de la Cour de Répression de l’enrichissement Illicite et des Tribunaux, l’exploitation sélective des rapports des corps de contrôle.
De même que l’élimination de candidats à l’élection présidentielle à travers des procédés contraires au respect des règles du jeu démocratique et le vote non consensuel de la loi sur le parrainage. Constatant toutes ces velléités d’affaiblissement de la société civile et de l’opposition politique, la progression de la corruption ainsi que des inégalités sociales, la faiblesse du développement humain et socioéconomique et l’immixtion de l’exécutif sur les pouvoirs législatif et judiciaire ainsi que les conflits autour de la gestion des ressources naturelles et du patrimoine national foncier, les responsables de cette nouvelle plateforme lancent ainsi un appel « au grand rassemblement des forces vives pour défendre la démocratie et l’Etat de droit dans l’optique de préserver la paix et la stabilité nationale ».
Mieux, ils invitent également « tous les acteurs de la société civile sans exclusive pour anticiper sur les crises multiformes qui pointent à l’horizon et qui peuvent, si on y prend garde, engendrer des conséquences irréversibles sur la démocratie, l’Etat de droit et les conditions de vie du peuple sénégalais ».
Les 18 organisations de la société civile signataires de ce mémorandum sont entre autres, Afrikajom Center, l’Association des Femmes de l’Afrique de l’Ouest (Afao), l’Association des juristes sénégalaises (Ajs) , le Cadre de Réflexion et d’Action sur les Violences Politiques (Cadre-Reavpol), le Collectif des Organisations de la Société Civile pour les Elections (Cosce), Collectif des victimes et familles de victimes de violences électorales (Covel). Le Conseil Sénégalais des Femmes (Cosef), le Groupe de Recherches et d’Appui Conseil pour la Démocratie Participative et la Bonne Gouvernance (Gradec), la Ligue Sénégalaise des Droits Humains (Lsdh), le Mouvement Y’en a marre (YEM) et l’Observatoire de Suivi des Indicateurs de Développement Economique en Afrique (Osidea).
Toujours parmi les signataires, il y a également la Démocratie, Droits Humains et Développement local (ONG3D), la Plateforme de Protection des Lanceurs d’Alerte en Afrique (Pplaaf), la Plateforme des Acteurs non Etatique (PFAnE) , la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (Raddho), le Réseau Africain pour le Développement Intégré (Radi), le Réseau Paix et Sécurité pour les Femmes de l’Espace Cedeao (Repsfeco) et le Réseau Siggil Jigeen (Rsj).
La Cour des comptes vient de se doter de six nouveaux membres issus de la magistrature et de la haute administration pour combler son sous-effectif de personnel. Ces nouveaux magistrats qui ont prêté serment vendredi dernier auront à cœur de s’investir pleinement dans l’efficience de la bonne gouvernance des finances publiques.
En sous-effectif de personnel de contrôle, la cour des comptes vient de se doter de six nouveaux magistrats financiers. La cérémonie de prestation de serment s’est déroulée à huis clos vendredi dernier, à Dakar. Issus de la magistrature et de la haute administration, ces conseillers maitres et conseillers référendaires, nommés par décret présidentiel sur proposition de l’institution supérieure de contrôle des finances publiques pour combler le gap dans le dispositif fonctionnel en charge de la bonne gouvernance et de la transparence dans la gestion des affaires publiques se feront le devoir de s’investir dans le dispositif de la bonne tenue des finances publiques.
Mamadou Faye, premier président à l’endroit des nouveaux membres de la cour de rappeler le champ de compétence de la cour des comptes en rapport aux exigences de conformité, de compétence, d’objectivité et de célérité pour ne citer que celles là, dans un contexte de budget programme.
A ce propos, il dira : «c’est parce que nous pensons que vous regorgez toutes ces qualités que nous avions proposé au président de la République de vous nommer parcours extérieur magistrats de la cour des comptes, ce qu’il a bien voulu accepter».
Macoumba Koumé, nouveau membre dira : «Au nom de tous les magistrats qui viennent de prêter serment nous remercions nos supérieurs hiérarchiques de la confiance placée sur nous. Car, c’est un nouveau challenge extrêmement important pour nous de continuer à veiller à la bonne tenue des finances publiques».
Dans le même sillage sa collègue, Yaye Khadi Ndao Diagne dira : «Nous sommes totalement et entièrement engagés à relever le défi de la confiance placée en nous…».
Par Vieux SAVANé
QUAND LE SWEET MASSAGE DEVIENT UNE AFFAIRE D’ÉTAT
C'est méprisant de refuser de considérer la parole d'Adji Sarr au motif qu’elle ne serait pas fiable. L'antisystème utilise les artifices du système au moment où l’on était en droit d’attendre qu’il soit plutôt dans l’urgence de démontrer son innocence
A la limite, on pourrait se dire de quoi je me mêle, ne serait-ce que parce qu’il est loisible à toute personne de bénéficier des soins de massage ou de gérer ses nuits comme elle l’entend. Sauf que, dans le cas qui nous occupe, Adji Sarr a porté plainte pour viol contre Ousmane Sonko, leader de Pastef les patriotes.
Toutefois, par la magie d’un retournement de perspective dont la politique a le secret, ce qui se présentait comme une affaire privée est devenue une affaire d’Etat. Il est désormais question de complot, de volonté de liquidation du seul opposant resté debout face au régime en place. Incroyable tout de même, ce tour de passe-passe qui invite à fondre sur l’ombre en laissant la proie. Et parce que la stratégie semble fonctionner, on monte d’un cran.
Exigeant la levée de son immunité parlementaire, celui qui se positionne comme un antisystème n’hésite pas à utiliser les artifices du système, au moment où l’on était en droit d’attendre qu’il soit plutôt dans l’urgence de démontrer son innocence par rapport aux graves accusations portées contre sa personne. En réalité, au-delà d’une instrumentalisation voire d’un complot politique dont, à travers leur chef, se disent victimes les «patriotes», cette affaire interpelle au premier chef la responsabilité de la personne qui l’a rendue possible. Aussi serait-il incongru voire méprisant de refuser de considérer la parole d'Adji Sarr, au motif qu’elle ne serait pas fiable. À ce niveau, se pose alors la nécessité d’une domestication de cette tendance machiste et cavalière tendant à banaliser les violences multiformes faites aux femmes sur fond de normalité honteuse.
Les affaires de viol et/ou d’emprise sur une tierce personne, faut-il le souligner, sont un processus quelque peu complexes. la prudence voire l’humilité invitent par conséquent à laisser la justice aller à son terme dans le strict respect de la présomption d’innocence des différents protagonistes. Au passage, retenons que le viol est l’exercice de la violence sur un corps réduit à se plier, en dehors de son plein gré, aux désidérata d’autrui. Quitte à ce qu’il soit l’époux légitime, chef de famille qui de surcroît aurait l’aptitude de décider de la sexualité du couple. et ce cas de figure est loin d’être «une affaire de toubab», comme on peut se l’entendre reprocher avec véhémence parfois. Encore moins de mimétisme. en attestent décidément les faits divers rapportés par les médias relativement à des femmes battues et contraintes de subir les « assauts » compulsifs d’un mari se cachant derrière l’obligation de se soumettre au « devoir conjugal ». Drôle de concept d’ailleurs car, en réalité, l’acte d’amour ne saurait équivaloir à un « devoir » puisqu’il est un élan vers l’autre, une communion, un désir qui embrase des corps libres et désireux de s’enlacer dans une tendresse partagée. A une semaine du 8 mars, journée internationale célébrant la femme, il importait de rappeler ces principes et de fustiger tout mépris d’autrui du fait de sa condition sociale, de son genre ou autres. il insupporte en effet de voir cette jeune fille du nom d'Adji Sarr réduite à rien du tout, à l’image d’une serpillère sur laquelle on vient essuyer ses souillures. Tout en ne préjugeant de rien, s’insurger collectivement contre les violences sexuelles, le viol, le harcèlement, signifie simplement que le corps de la femme ne sera plus implicitement perçu comme étant à la disposition du mâle dominant. au regard de ce qui précède, s’invite le devoir d’exemplarité et d’imputabilité qui s’impose à toute personne voulant briguer les suffrages de ses compatriotes.
En plus de tout cela, si comme dénoncé par Pastef, c’est l’opposant sonko qui a été ciblé, rien ne justifie que puisse être convoquée la donne régionaliste au prétexte que c’est un fils de Casamance qu’on veut museler. ce type de considérations est à bannir pour qui aspire à un destin national. Traqué par le régime, Khalifa sall qui a été défait de son immunité parlementaire et fait de la prison n’a pas pour autant soulevé la question de l’appartenance régionale ou ethnique dans ses relations heurtées avec le pouvoir et c’est tout à son honneur. Assurément, les urgences sont ailleurs, en ces périodes troubles où le feu couve sous la cendre des frustrations et des chamboulements multiformes accentués par la pandémie de la Covid-19.
LA LETTRE DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE BLOQUE LE JUGE
Le juge du 8e cabinet n’a pas encore reçu le document de l’Assemblée qui lui notifie la levée effective de l’immunité parlementaire d’Ousmane Sonko et sans ce document il ne peut pas poser le moindre acte.
Après la levée de l’immunité parlementaire du député Ousmane Sonko, accusé de viols et de menaces de mort par Adji Sarr, une masseuse dans un institut de beauté, la balle est maintenant dans le camp du juge d’instruction qui doit convoquer le leader de Pastef Les Patriotes pour audition. Selon Les Echos, si cette convocation tarde c’est parce que le juge d’instruction a les mains liées. Ce, parce qu’il n’a pas encore reçu le document de l’Assemblée qui lui notifie la levée effective de l’immunité parlementaire d’Ousmane Sonko et sans ce document le juge du 8e cabinet ne peut pas poser le moindre acte.
Mais, d’après le journal, le document doit, en principe, être disponible ce lundi. D’ailleurs, des convocations ont été envoyées aux personnes déjà interrogées par les enquêteurs de la Section de recherches de la Gendarmerie. Sidy Ahmet Mbaye sera auditionné ce mardi. Il en sera de même pour Ndèye Khady Ndiaye, la propriétaire du salon, son mari et la deuxième masseuse.
GENERATION FOOT FREINE LE JARAAF, DIAMBARS CONFORTE SON FAUTEUIL
L e Jaraaf a laissé passer ce weekend une bonne occasion de reprendre la tête du classement de Ligue 1 avec la défaite concédée hier, dimanche 28 février sur la pelouse de Génération foot pour le compte de la 9ème journée de Ligue 1
Après une série de trois succès d’affilée suivie d’une qualification à la phase de poules de la coupe de la Confédération, le Jaraaf a connu hier, dimanche 28 février, un coup de frein lors du déplacement au stade Djibril Diagne pour le compte de la 9e journée de Ligue 1. Les «Vert et Blanc» se sont inclinés devant Génération foot sur la marque de 2- 0 et quittent du coup la 4e pour la 6e place mais avec deux matchs de retard. Au classement de la Ligue 1, c’est toujours le statut quo à la tête du classement. Les Académiciens de Diambars ont conforté leur fauteuil de leader avec comme dauphin les Grenats de Génération foot. L’As Douanes complète le podium à l’issue de la journée.
L e Jaraaf a laissé passer ce weekend une bonne occasion de reprendre la tête du classement de Ligue 1 avec la défaite concédée hier, dimanche 28 février sur la pelouse de Génération foot pour le compte de la 9ème journée de Ligue 1. Sur une série de trois victoires d’affilée en championnat suivie par une qualification en phase de poules de la Coupe de la Confédération, les «Vert et Blanc» se sont inclinés sur la marque de 2 à 0.
Avec deux matchs en moins, l’équipe de la Médina cède la quatrième place pour la sixième place avec 13 points au compteur. En tête du classement, c’est cependant le statut qui a encore prévalu. A l’issue de cette journée Sortie victorieuse (2-1) du derby de la Petite Cote contre le Stade de Mbour (8e, 12 points), l’équipe de Diambars se maintient en tête (18 pts) à une unité de Génération foot (17 points). L’As Douanes complète le podium après les trois points glanés en déplacement face à l’Union sportive goréenne, qu’elle a dominé sur la marque de (1-2).
En quête de points pour confirmer sa bonne dynamique et surtout pour se mêler du trio de tête, l’As Pikine a mis à profit la réception de Mbour Petite côte, confinée à la place de première équipe relégable (12 ; 7 points), pour s’imposer sur la marque de 2 à 1.
Les Pikinois pointent à la 4e place (4e ; 15 points). Ils sont talonnés par l’équipe de Teungueth FC qui, sur sa lancée de son dernier match en ligue africaine des champions contre le Zamalek, a réussi à faire une bonne opération en réussissant la démonstration (0-3) face au Ndiambour de Louga. Les Rufisquois (5e ; 14 points) ont même laissé des traces dans le club lougatois.
Puisque le revers à domicile, mal digéré par nombre de supporters Louga, a été suivi par la démission de son entraîneur Assane Diallo. Le CNEPS Excellence (7e, 12 points) a, de son côté, réalisé un bon coup en allant battre (0-1) l’équipe de Dakar Sacré cœur (10e, 9 points). Le Casa Sports qui avait besoin de points pour s’éloigner de la zone de relégation n’a pas tremblé à dominant en enfonçant ( 3-1) Niary Tally (14e ; 3 points). Ce qui lui a également permis de grimper de la 11e à la 9e place (10 points).
RESULTATS DE LA 9EME JOURNEE
As Pikine- Mbour Petite cote (2-1)
Casa sports-Niarry Tally (3-1)
Génération Foot-Jaraaf (2-0)
Asac Ndiambour Teungueth Fc (0-3)
Us Gorée-as Douane (1-2 )
Dakar Sacré-cœur-Cneps excellence (0-1)
Stade de Mbour Diambars ( 1-2)
LA FIFA S’IMPOSE, SENGHOR TIRE SON EPINGLE DU JEU
Game over ! La Fifa a fini par trouvé un compris entre les quatre candidats en lice pour la présidence de la CAF dont l’élection est prévue le 12 mars prochain à Rabat.
Game over ! La Fifa a fini par trouvé un compris entre les quatre candidats en lice pour la présidence de la CAF dont l’élection est prévue le 12 mars prochain à Rabat. Le Sud-africain Patrice Motsepe va arborer le costume de président, le Sénégalais Me Augustin Senghor sera son 1er vice-président et le Mauritanien Ahmed Yahya, 2ème vice-président. Quant à l’Ivoirien Jacques Anouma, il sera nommé Conseiller spécial du président ! C’est ce qui ressort de ce qui est désormais convenu d’appeler le «protocole de Rabat», auquel les différents protagonistes ont pris part, ce week-end dans la capitale administrative du Maroc, aux côtés de deux représentants de Gianni Infantino notamment le directeur de la division Associations membres de la Fifa le Congolais Véron Mosengo-Omba et le principal assistant du Président de la Fifa, le Suédois Mattias Grafström.
L a bataille de Rabat n’aura finalement pas lieu ! Non pas, par faute de combattants ; au contraire ! Ils sont quatre, en attendant la décision du Tribunal arbitral des sports (TAS) attendue demain, mardi 2 mars ou mercredi 3 mars au plus tard sur le cas de Ahmad Ahmad, pour briguer le poste de président de la Confédération africaine de football (CAF). Finalement, c’est la Fifa qui aurait eu le dernier mot. Selon des sources concordantes, Gianni Infantino dont la présence à Rabat était étonnement annoncée, a finalement envoyé des émissaires qui eux non plus, n’étaient prévus pour cette rencontre dite de la «dernière chance» entre Me Augustin Senghor, Jacques Anouma et Amed Yahya.
«On a d’abord annoncé Infantino lors de cette rencontre entre Yahya, Senghor et Anouma. Finalement c’est Mathias et Veron qui sont venus», s’étonne un confrère marocain que nous avons joint au téléphone. Il s’agit du principal assistant de Gianni Infantino, le Suédois Mattias Grafström et du directeur de la division Associations membres de la Fifa, Véron Mosengo-Omba. Porteurs d’une proposition du président de la Fifa, ils ont exposé son offre qui consiste à faire du Sud africain, le futur président de la CAF. Ce qui confirme les rumeurs de plus en plus persistantes. Quant à Me Augustin Senghor et Ahmed Yahya, les deux émissaires de la Fifa leur proposent respectivement les postes de 1er et 2ème vice-présidents. Quant à l’Ivoirien Jacques Anouma, il hérite du poste de Conseiller Spécial du président Mostepe. Si selon certaines sources, le Mauritanien ne cracherait pas sur cette offre, au Sénégal les souteneurs de Me Senghor refusent de confirmer, ni d’infirmer les informations en provenance de Rabat. «Le Sénégal a toujours mis en avant l’unité et le panafricanisme. Et la rencontre de Rabat avait pour objet de trouver les moyens d’unifier les projets des différents candidats pour un management concerté regroupant les protagonistes à l’élection», lâche un proche collaborateur du président de la Fédération sénégalaise de football (FSF).
SENGHOR TIRE SON EPINGLE DU JEU
Il ne fait l’ombre d’aucun doute que le candidat sénégalais, Me Augustin Senghor avait bénéficié d’un soutien de très large majorité des membres du Comité exécutif de la CAF parmi lesquels, le président sortant, Ahmad Ahmad qui a parrainé sa candidature. Mais, la Fifa qui continue encore de tirer les ficelles, ne voulait pas de Me Senghor à la tête de la CAF. Sauf qu’au finish, il a su tirer son épingle du jeu en se propulsant à la station de 1er vice-président. Lui qui a été le dernier à avoir déclaré sa candidature. Cette issue plus ou moins heureuse porte également l’empreinte de la diplomatie sénégalaise. Particulièrement deux ministres de la République : Matar Bâ, ministre des Sports et Abdoulaye Saydou Sow, ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique.
Sans occulter le Comité national olympique et sportif sénégalais (CNOSS), l’ensemble des membres de la Fédération sénégalaise de football (ComEx, Lsfp, Ligue Amateur etc.) et des différents comités de soutien. Parce qu’après tout, le Sénégal n’a jamais eu à occuper une station aussi importante dans le football continental. De membre du ComEx en 2019, vice-président de la Commission juridique, puis président de cette même commission juridique, membre du Comite d’urgence et à partir du 12 mars, 1er vice-président de la CAF, il y a de quoi être satisfait.