47 cas issus de la contamination communautaire
La propagation de la covid-19 ne faiblit pas. La courbe a repris l’ascenseur. Hier, le ministère de la Santé et de l’Action Sociale a enregistré 80 cas positifs sur 1 054 testées, soit un taux de positivité de 7,59%. C’est l’explosion des cas issus de la transmission communautaire qui alourdit le bilan de la pandémie ces jours. Le bilan du jour fait état de 47 cas issus de la contamination communautaire et de 33 cas contacts. Les cas de la transmission communautaire sont recensés à Mbour 07 cas, Saint-Louis 06 cas, Dakar-Plateau 03 cas, Richard Toll 03 cas, Yoff 03 cas, Almadies 02 cas, Fann Résidence 02 cas, Mermoz 02 cas, Touba 02 cas, Cité Keur Damel 01 cas, Cité Keur Gorgui 01 cas, Derkle1 01 cas, Fatick 01 cas, Foundiougne 01 cas, Gossas 01 cas, Guédiawaye 01 cas, Hlm 01 cas, Kébémer 01 cas, Liberté6 01 cas, Louga 01 cas, Maristes 01 cas, Ngor 01 cas, Niary Tally 01 cas, Ouest Foire 01 cas, Parcelles 01 cas et Sacré-Cœur 01 cas. Les cas graves en réanimation sont passés à 07 patients. Le décès d’un patient porte à 336 le nombre de victimes de la covid-19. Le ministère de la Santé a déclaré 10 patients guéris de la pandémie. A ce jour, le Sénégal a enregistré 16 297 cas positifs dont 15 707 guéris et 253 sous traitement.
Les tortionnaires de Kara écroués et envoyés en instruction
Après une valse entre la gendarmerie et le Palais de justice, l’affaire des centres de redressement des fidèles de Kara a connu une avancée. Déférés à nouveau hier, le procureur a transmis le dossier au juge du 8e cabinet d’instruction qui va sceller le sort de ces fidèles de Serigne Modou Kara Mbacké qui ont bénéficié encore d’un quatrième retour de parquet. Sans doute feront-ils face lundi au juge d’instruction.
Kara pour une résidence surveillée à Porokhane si…
Restons sur l’affaire des centres de redressement pour dire que Serigne Modou Kara Mbacké qui s’était emmuré dans un silence, multiplie ses sorties cocasses. Hier, le fondateur du PVD a déclaré que si vraiment les autorités sont contraintes de l’envoyer en prison dans l’affaire des centres de redressement, qu’on le place en résidence surveillée à Porokhane. Mais si on l’envoie en prison, menace-t-il, le pays va trembler.
Les travailleurs de Twyford dans la tourmente
Les employés de l’usine de fabrication de carreaux Twyford sont loin de voir le bout du tunnel. Ils déplorent leurs difficiles conditions de travail. Depuis qu’ils ont entamé un bras de fer avec la direction de l’entreprise chinoise, le seul acte posé par l’entreprise pour la satisfaction de leurs doléances est l’achat de tenues, sans gants ni bottes. Pire, pour mettre la pression sur eux, Twyford refuse de renouveler les contrats des travailleurs qui sont soupçonnés de prendre part à la lutte.
SOS consommateurs
SOS consommateurs s’érige en bouclier. Me Massoukhna Kane qui défend les parents d’élèves dans leur différend avec certaines écoles privées prévient que le chantage ne passera. Ces établissements privés d’enseignement continuent d’exiger le paiement de la scolarité des 3 mois de confinement (mars, avril et mai 2020) alors qu’aucun cours n’a été dispensé. Me Massokhna Kane appelle à la mobilisation des parents d’élèves ce samedi dans la matinée au rondpoint JVC pour dénoncer cette arnaque. A l’en croire, l’Etat du Sénégal a montré son impuissance face à cette situation et livré les parents d’élèves au chantage des écoles privées. Ainsi parents d’élèves, organisations de la société civile et syndicats, leaders religieux et politiques vont dénoncer «cette situation inacceptable des parents d’élèves». Me Massokhna Kane lance un appel aux forces vives du Sénégal pour un grand rassemblement contre cette arnaque.
Un camion tue une vingtaine de vaches à Birkilane
C’est un drame qui a eu lieu hier à Birkilane. Les éleveurs sont dans la tristesse pour avoir perdu leurs vaches dans un accident. Un camion qui roulait à vive allure a percuté une vingtaine de vaches. Le troupeau traversait la route au moment où le camion arrivait en vitesse. Ces accidents sont récurrents sur la route nationale qui longe des villages d’éleveurs. Le conducteur du camion est mis aux arrêts. La gendarmerie a ouvert une enquête.
Colère
Le Syndicat National des Agents de la Poste (SYNAP) s’est fendu d’un communiqué pour exprimer sa colère, face à la situation que traverse leur entreprise. En effet, les récriminations fusent de partout et les usagers ne cessent de tirer la sonnette d’alarme face au manque d’argent qui leur est souvent opposé au niveau des guichets. C’est pourquoi le SYNAP «exhorte encore les autorités étatiques à réagir face à un certain nombre de difficultés que traverse le Groupe la Poste». Selon les syndicalistes, l’Etat s’était engagé, en juin 2017 à mettre en œuvre des mesures fortes pour remédier aux difficultés d’ordre structurel et financier de la Poste par le biais du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan, et la restructuration qui s’impose afin de résoudre les problèmes financiers auxquels elle est confrontée. Il s’agit surtout de la régularisation du secteur postal, la rémunération du service public, la recapitalisation de la Poste qui sont des conditions sine qua non pour une reprise en main de la poste au bénéfice des citoyens. Après avoir rappelé à l’Etat sa dette de 35 milliards de F cfa, due au titre du paiement des bourses de sécurité familiale, le SYNAP laisse entendre qu’il assumera toutes ses responsabilités dans le domaine de la lutte, non sans exclure le dialogue qui demeure et reste le gage d’un climat social apaisé.
Terrorisme au Sénégal
Contrairement à de nombreux pays de la sous-région, le Sénégal n’est presque pas impacté par le terrorisme. Le rapport Global Terrorism Index (GTI) 2020 produit par l’Institute for Economics & Peace classe le Sénégal parmi les pays dont l’impact du terrorisme est très faible. Il est au niveau 0,391 et occupe la 110e place sur les 135 pays. Pourtant, d’après la même source, l’impact économique mondial du terrorisme en 2019 s’est élevé à 26,4 milliards de dollars américains, soit une baisse de 25% par rapport à 2018. Cette situation s’explique principalement par une baisse des décès dus au terrorisme au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Selon les statistiques de GTI, l’impact économique du terrorisme diminue chaque année depuis cinq ans. Cette année, il est désormais inférieur de 77% par rapport à son apogée en 2014. L’Afrique subsaharienne et l’Asie du Sud sont respectivement impactées économiquement à 12,5 et 5,6 milliards de dollars.
Décès liés au terrorisme
Restons avec le rapport GTI pour signaler qu’en plus de l’impact économique, le bilan humain est moins lourd. D’après le document, les décès dus au terrorisme sont actuellement inférieurs de 59% à leur pic de 2014. La baisse des décès a été la plus importante en Irak, en Syrie et au Nigeria. La même source renseigne que la baisse globale des décès dus au terrorisme a également conduit à une réduction du nombre de pays victimes du terrorisme. Ainsi en 2019, 63 pays ont enregistré au moins un décès dû au terrorisme, le nombre le plus bas depuis 2013. L’impact du terrorisme s’est atténué dans sept des neuf régions du monde en 2019.
Des progrès du système de protection
Les premiers résultats de la revue stratégique du système de protection sociale du Sénégal indiquent que des progrès ont été réalisés au cours des dernières années. Mais des défis de taille persistent pour étendre et institutionnaliser les programmes phares du système de protection sociale du Sénégal, ainsi que pour assurer leur financement. À travers la Délégation Générale à la Protection Sociale et à la Solidarité Nationale (DGPSN), l’État du Sénégal a initié en 2019 une revue globale et stratégique de son système de protection sociale. Réalisée avec l’appui technique du Bureau International du Travail(BIT) et le concours financier de la Délégation de l’Union Européenne (UE), cette initiative a livré ses premiers résultats. Le document cité par l’«Aps» révèle des lacunes de couverture importantes et une insuffisance de coordination des interventions qui en limitent les performances et les impacts. Selon les auteurs de l’étude, des scénarios d’extension des prestations ont été proposés. Les scénarii visent à garantir une protection sociale et une couverture maladie à chaque individu tout au long de sa vie, de la petite enfance à la vieillesse, en passant par l’âge actif, y compris pour les personnes vivant avec un handicap. A cela, s’ajoutent aussi des recommandations pour la mise en place d’un appui permettant d’améliorer la résilience des populations aux chocs tels que la crise de la Covid-19.
Mamoudou Ibra Kane
Malgré ses charges de Directeur Général du Groupe E-Média, Mamoudou Ibra Kane retrouve la plume pour nous servir ce bel ouvrage : «Le Sénégal et Mandela : le Grand Secret» en version française et anglaise (The Great Secret), aux éditions «Feu de brousse». D’après le site «lasnews», la parution de l’ouvrage coïncide avec l’anniversaire de la disparition de l’ancien Président sud-africain et symbole du combat contre l’Apartheid, décédé le 5 décembre 2013. L’innovation de taille de l’auteur estla traduction du livre en anglais. Ce qui aère son audience et élargit la plateforme de diffusion de ce méticuleux travail mémoriel. Dans l’ouvrage préfacé par Hamidou Sall et une postface de Benoît Ngom, le journaliste narre des récits vivants, courts et précis, donnant de la saveur à ce projet abouti, mais fruit d’une longue gestation jalonnée de rencontres avec des acteurs de premier plan. A titre d’exemple, le Président Abdou Diouf qui sauva Nelson Mandela et son épouse Winnie d’une expulsion… de leur maison à Soweto. Mamoudou Ibra Kane révèle ainsi un grand secret d’Etat de 30 ans. Le livre, fait de révélations et d’anecdotes croustillantes, revisite la solide relation entre le Sénégal et le père de la Nation arc-en-ciel. D’après le préfacier, le livre est un hymne à la discrétion cultivée par les Grands Hommes (d’Etat) qui s’écartent de la lumière tout en donnant de l’éclat aux actes qu’ils posent.
Projet de loi relatif aux PPP
Le Sénégal va disposer bientôt une loi sur le partenariat public privé qui est devenu un levier incontournable pour le développement. En fait, lors du conseil présidentiel sur la relance de l'économie sénégalaise, le Président Macky Sall avait demandé au ministre en charge de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott de lui soumettre dans les meilleurs délais un projet de loi relatif aux PPP. C’est désormais chose faite. Hier, l’avant-projet a été examiné au Palais sous la présidence du chef de l’Etat, Macky Sall et en présence de tous les acteurs impliqués. Il s'agit d'une réforme innovante pour rendre plus attractif le pays. Elle participe également de la mise en œuvre du PAP2A.
La gendarmerie dotée d'un radar automatique
La gendarmerie est désormais bien outillée pour lutter contre les excès de vitesse sur l’autoroute à péage. Selon Eiffage Concessions, la vitesse excessive ou inadaptée a été un facteur d’accident à titre principal ou secondaire à plus de 60% en 2019 et la baisse est trop lente. Malgré les actions menées le chiffre reste trop haut. En plus la vitesse représente un facteur aggravant du nombre de blessés. D’où l’achat d’un radar automatique d’un coût de 45 millions. Ce programme s’inscrit dans une approche préventive et répressive afin d’améliorer les comportements des automobilistes. Ainsi la Gendarmerie va déployer ce radar automatique dès le mois de décembre de manière fixe, semi mobile ou mobile. Le champ d'actions de ce radar Poliscam FM1 couvre plusieurs voies de circulation en simultanée, ainsi que dans les deux sens de circulation en même temps selon les paramétrages choisis par l’opérateur. Il est doté d’une fonction flash. Toutes les données et les photos sont enregistrées dans l’appareil et exploitables immédiatement ou ultérieurement par la Gendarmerie. Aussi au-delà du contrôle de vitesse, l’appareil permet de photographier des comportements anormaux tels que l’usage du téléphone au volant ou le défaut du port de la ceinture de sécurité entre autre
47 cas issus de la contamination communautaire
La propagation de la covid-19 ne faiblit pas. La courbe a repris l’ascenseur. Hier, le ministère de la Santé et de l’Action Sociale a enregistré 80 cas positifs sur 1 054 testées, soit un taux de positivité de 7,59%. C’est l’explosion des cas issus de la transmission communautaire qui alourdit le bilan de la pandémie ces jours. Le bilan du jour fait état de 47 cas issus de la contamination communautaire et de 33 cas contacts. Les cas de la transmission communautaire sont recensés à Mbour 07 cas, Saint-Louis 06 cas, Dakar-Plateau 03 cas, Richard Toll 03 cas, Yoff 03 cas, Almadies 02 cas, Fann Résidence 02 cas, Mermoz 02 cas, Touba 02 cas, Cité Keur Damel 01 cas, Cité Keur Gorgui 01 cas, Derkle1 01 cas, Fatick 01 cas, Foundiougne 01 cas, Gossas 01 cas, Guédiawaye 01 cas, Hlm 01 cas, Kébémer 01 cas, Liberté6 01 cas, Louga 01 cas, Maristes 01 cas, Ngor 01 cas, Niary Tally 01 cas, Ouest Foire 01 cas, Parcelles 01 cas et Sacré-Cœur 01 cas. Les cas graves en réanimation sont passés à 07 patients. Le décès d’un patient porte à 336 le nombre de victimes de la covid-19. Le ministère de la Santé a déclaré 10 patients guéris de la pandémie. A ce jour, le Sénégal a enregistré 16 297 cas positifs dont 15 707 guéris et 253 sous traitement.
Les tortionnaires de Kara écroués et envoyés en instruction
Après une valse entre la gendarmerie et le Palais de justice, l’affaire des centres de redressement des fidèles de Kara a connu une avancée. Déférés à nouveau hier, le procureur a transmis le dossier au juge du 8e cabinet d’instruction qui va sceller le sort de ces fidèles de Serigne Modou Kara Mbacké qui ont bénéficié encore d’un quatrième retour de parquet. Sans doute feront-ils face lundi au juge d’instruction.
Kara pour une résidence surveillée à Porokhane si…
Restons sur l’affaire des centres de redressement pour dire que Serigne Modou Kara Mbacké qui s’était emmuré dans un silence, multiplie ses sorties cocasses. Hier, le fondateur du PVD a déclaré que si vraiment les autorités sont contraintes de l’envoyer en prison dans l’affaire des centres de redressement, qu’on le place en résidence surveillée à Porokhane. Mais si on l’envoie en prison, menace-t-il, le pays va trembler.
Les travailleurs de Twyford dans la tourmente
Les employés de l’usine de fabrication de carreaux Twyford sont loin de voir le bout du tunnel. Ils déplorent leurs difficiles conditions de travail. Depuis qu’ils ont entamé un bras de fer avec la direction de l’entreprise chinoise, le seul acte posé par l’entreprise pour la satisfaction de leurs doléances est l’achat de tenues, sans gants ni bottes. Pire, pour mettre la pression sur eux, Twyford refuse de renouveler les contrats des travailleurs qui sont soupçonnés de prendre part à la lutte.
SOS consommateurs
SOS consommateurs s’érige en bouclier. Me Massoukhna Kane qui défend les parents d’élèves dans leur différend avec certaines écoles privées prévient que le chantage ne passera. Ces établissements privés d’enseignement continuent d’exiger le paiement de la scolarité des 3 mois de confinement (mars, avril et mai 2020) alors qu’aucun cours n’a été dispensé. Me Massokhna Kane appelle à la mobilisation des parents d’élèves ce samedi dans la matinée au rondpoint JVC pour dénoncer cette arnaque. A l’en croire, l’Etat du Sénégal a montré son impuissance face à cette situation et livré les parents d’élèves au chantage des écoles privées. Ainsi parents d’élèves, organisations de la société civile et syndicats, leaders religieux et politiques vont dénoncer «cette situation inacceptable des parents d’élèves». Me Massokhna Kane lance un appel aux forces vives du Sénégal pour un grand rassemblement contre cette arnaque.
Un camion tue une vingtaine de vaches à Birkilane
C’est un drame qui a eu lieu hier à Birkilane. Les éleveurs sont dans la tristesse pour avoir perdu leurs vaches dans un accident. Un camion qui roulait à vive allure a percuté une vingtaine de vaches. Le troupeau traversait la route au moment où le camion arrivait en vitesse. Ces accidents sont récurrents sur la route nationale qui longe des villages d’éleveurs. Le conducteur du camion est mis aux arrêts. La gendarmerie a ouvert une enquête.
Colère
Le Syndicat National des Agents de la Poste (SYNAP) s’est fendu d’un communiqué pour exprimer sa colère, face à la situation que traverse leur entreprise. En effet, les récriminations fusent de partout et les usagers ne cessent de tirer la sonnette d’alarme face au manque d’argent qui leur est souvent opposé au niveau des guichets. C’est pourquoi le SYNAP «exhorte encore les autorités étatiques à réagir face à un certain nombre de difficultés que traverse le Groupe la Poste». Selon les syndicalistes, l’Etat s’était engagé, en juin 2017 à mettre en œuvre des mesures fortes pour remédier aux difficultés d’ordre structurel et financier de la Poste par le biais du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan, et la restructuration qui s’impose afin de résoudre les problèmes financiers auxquels elle est confrontée. Il s’agit surtout de la régularisation du secteur postal, la rémunération du service public, la recapitalisation de la Poste qui sont des conditions sine qua non pour une reprise en main de la poste au bénéfice des citoyens. Après avoir rappelé à l’Etat sa dette de 35 milliards de F cfa, due au titre du paiement des bourses de sécurité familiale, le SYNAP laisse entendre qu’il assumera toutes ses responsabilités dans le domaine de la lutte, non sans exclure le dialogue qui demeure et reste le gage d’un climat social apaisé.
Terrorisme au Sénégal
Contrairement à de nombreux pays de la sous-région, le Sénégal n’est presque pas impacté par le terrorisme. Le rapport Global Terrorism Index (GTI) 2020 produit par l’Institute for Economics & Peace classe le Sénégal parmi les pays dont l’impact du terrorisme est très faible. Il est au niveau 0,391 et occupe la 110e place sur les 135 pays. Pourtant, d’après la même source, l’impact économique mondial du terrorisme en 2019 s’est élevé à 26,4 milliards de dollars américains, soit une baisse de 25% par rapport à 2018. Cette situation s’explique principalement par une baisse des décès dus au terrorisme au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Selon les statistiques de GTI, l’impact économique du terrorisme diminue chaque année depuis cinq ans. Cette année, il est désormais inférieur de 77% par rapport à son apogée en 2014. L’Afrique subsaharienne et l’Asie du Sud sont respectivement impactées économiquement à 12,5 et 5,6 milliards de dollars.
Décès liés au terrorisme
Restons avec le rapport GTI pour signaler qu’en plus de l’impact économique, le bilan humain est moins lourd. D’après le document, les décès dus au terrorisme sont actuellement inférieurs de 59% à leur pic de 2014. La baisse des décès a été la plus importante en Irak, en Syrie et au Nigeria. La même source renseigne que la baisse globale des décès dus au terrorisme a également conduit à une réduction du nombre de pays victimes du terrorisme. Ainsi en 2019, 63 pays ont enregistré au moins un décès dû au terrorisme, le nombre le plus bas depuis 2013. L’impact du terrorisme s’est atténué dans sept des neuf régions du monde en 2019.
Des progrès du système de protection
Les premiers résultats de la revue stratégique du système de protection sociale du Sénégal indiquent que des progrès ont été réalisés au cours des dernières années. Mais des défis de taille persistent pour étendre et institutionnaliser les programmes phares du système de protection sociale du Sénégal, ainsi que pour assurer leur financement. À travers la Délégation Générale à la Protection Sociale et à la Solidarité Nationale (DGPSN), l’État du Sénégal a initié en 2019 une revue globale et stratégique de son système de protection sociale. Réalisée avec l’appui technique du Bureau International du Travail(BIT) et le concours financier de la Délégation de l’Union Européenne (UE), cette initiative a livré ses premiers résultats. Le document cité par l’«Aps» révèle des lacunes de couverture importantes et une insuffisance de coordination des interventions qui en limitent les performances et les impacts. Selon les auteurs de l’étude, des scénarios d’extension des prestations ont été proposés. Les scénarii visent à garantir une protection sociale et une couverture maladie à chaque individu tout au long de sa vie, de la petite enfance à la vieillesse, en passant par l’âge actif, y compris pour les personnes vivant avec un handicap. A cela, s’ajoutent aussi des recommandations pour la mise en place d’un appui permettant d’améliorer la résilience des populations aux chocs tels que la crise de la Covid-19.
Mamoudou Ibra Kane
Malgré ses charges de Directeur Général du Groupe E-Média, Mamoudou Ibra Kane retrouve la plume pour nous servir ce bel ouvrage : «Le Sénégal et Mandela : le Grand Secret» en version française et anglaise (The Great Secret), aux éditions «Feu de brousse». D’après le site «lasnews», la parution de l’ouvrage coïncide avec l’anniversaire de la disparition de l’ancien Président sud-africain et symbole du combat contre l’Apartheid, décédé le 5 décembre 2013. L’innovation de taille de l’auteur estla traduction du livre en anglais. Ce qui aère son audience et élargit la plateforme de diffusion de ce méticuleux travail mémoriel. Dans l’ouvrage préfacé par Hamidou Sall et une postface de Benoît Ngom, le journaliste narre des récits vivants, courts et précis, donnant de la saveur à ce projet abouti, mais fruit d’une longue gestation jalonnée de rencontres avec des acteurs de premier plan. A titre d’exemple, le Président Abdou Diouf qui sauva Nelson Mandela et son épouse Winnie d’une expulsion… de leur maison à Soweto. Mamoudou Ibra Kane révèle ainsi un grand secret d’Etat de 30 ans. Le livre, fait de révélations et d’anecdotes croustillantes, revisite la solide relation entre le Sénégal et le père de la Nation arc-en-ciel. D’après le préfacier, le livre est un hymne à la discrétion cultivée par les Grands Hommes (d’Etat) qui s’écartent de la lumière tout en donnant de l’éclat aux actes qu’ils posent.
Projet de loi relatif aux PPP
Le Sénégal va disposer bientôt une loi sur le partenariat public privé qui est devenu un levier incontournable pour le développement. En fait, lors du conseil présidentiel sur la relance de l'économie sénégalaise, le Président Macky Sall avait demandé au ministre en charge de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott de lui soumettre dans les meilleurs délais un projet de loi relatif aux PPP. C’est désormais chose faite. Hier, l’avant-projet a été examiné au Palais sous la présidence du chef de l’Etat, Macky Sall et en présence de tous les acteurs impliqués. Il s'agit d'une réforme innovante pour rendre plus attractif le pays. Elle participe également de la mise en œuvre du PAP2A.
La gendarmerie dotée d'un radar automatique
La gendarmerie est désormais bien outillée pour lutter contre les excès de vitesse sur l’autoroute à péage. Selon Eiffage Concessions, la vitesse excessive ou inadaptée a été un facteur d’accident à titre principal ou secondaire à plus de 60% en 2019 et la baisse est trop lente. Malgré les actions menées le chiffre reste trop haut. En plus la vitesse représente un facteur aggravant du nombre de blessés. D’où l’achat d’un radar automatique d’un coût de 45 millions. Ce programme s’inscrit dans une approche préventive et répressive afin d’améliorer les comportements des automobilistes. Ainsi la Gendarmerie va déployer ce radar automatique dès le mois de décembre de manière fixe, semi mobile ou mobile. Le champ d'actions de ce radar Poliscam FM1 couvre plusieurs voies de circulation en simultanée, ainsi que dans les deux sens de circulation en même temps selon les paramétrages choisis par l’opérateur. Il est doté d’une fonction flash. Toutes les données et les photos sont enregistrées dans l’appareil et exploitables immédiatement ou ultérieurement par la Gendarmerie. Aussi au-delà du contrôle de vitesse, l’appareil permet de photographier des comportements anormaux tels que l’usage du téléphone au volant ou le défaut du port de la ceinture de sécurité entre autre
L'ÉBAUCHE DE L'ÉQUIPE BIDEN À LA LOUPE
René Lake, Claude Porsella et Dennis Beaver passent en revue sur VOA, les premières nominations du prochain président américain, marquées par plusieurs personnalités chevronnées et des figures féminines
Joe Biden continue de constituer sa prochaine équipe avec la nomination de plusieurs personnalités chevronnées et des figures féminines. Que peut-on attendre de cette administration qui se dessine ? Sera-t-elle un prolongement du second mandat de Barack Obama comme le laissent entrendre nombre d'observateurs ? Quelle politique étrangère ?
Abdourahmane Dia accueille dans Washington Forum : l'analyste politique René Lake, le journaliste Claude Porsella et l'avocat Dennis Beaver.
par Elhadji Gora Sene
OÙ EN SONT NOS ARCHIVES PUBLIQUES ?
La « polémique » passation de service entre la présidente sortante du CESE, Aminata Touré et celui entrant Idrissa Seck pose à nouveau la problématique de la gestion des archives dans nos administrations et institutions publiques
La « polémique » passation de service entre le président sortant du Conseil Économique Social et Environnemental (CESE), Aminata Touré et celui entrant Idrissa Seck pose à nouveau la problématique de la gestion des archives dans nos administrations et institutions publiques. En effet, les interventions médiatiques des deux principaux protagonistes, de cette affaire, laissent apparaître un imbroglio sur la question des archives, plus précisément leur transmission en cas de passation de service.
Au-delà de cette situation qui est loin d’être un cas unique, nombreux sont les précédents (non transmission des archives et documents administratifs à qui de droit) relevés dans nos administrations et institutions publiques, notamment lors des alternances politiques, remaniements gouvernementaux, remplacements de directeurs, dissolutions de services, départs à la retraite, pour ne citer ceux-là.
En principe, de telles situations (anormales et paralysantes) ne devraient pas se poser, d’autant plus qu’il n’y pas de vide juridique en la matière. En effet, la Loi n° 2006-19 du 30 juin 2006 relative aux archives et documents administratifs dispose en son Article 6 que : « Tout magistrat ou fonctionnaire, tout représentant, agent ou préposé d’une autorité publique ou de l’un des organismes visés à l’article 21, tout organisme privé chargé de la gestion d’un service public ou investi d’une mission de service public, tout officier public ou ministériel est tenu, lors de la cessation de ses activités, de transmettre à son successeur l’intégralité des archives dont il est détenteur en raison de ses fonctions ou de les transférer au service d’archives compétent[1]. »
Ainsi, nous notons que tout manquement à l’article ci-dessus constitue une violation qui doit être sanctionnée. À ce propos, la Loi d’archives susmentionnée dispose en son Article 26 que : « Quiconque aura volontairement altéré d’une manière quelconque ou détruit autrement que dans les conditions prévues par les textes en vigueur des documents administratifs ou des documents d’archives publiques ou d’archives privées confiés en dépôt, sera puni d’un emprisonnement de cinq à dix ans[2].» En dehors de la loi d’archives, différents arrêtés et notes services complètent, précisent et rappellent aux agents et services administratifs leurs obligations et responsabilités en matière d’archives et de documents administratifs.
Malgré l’encadrement sur le plan juridique et réglementaire, de nombreux manquements en matière d’archivage (non-respect de la législation archivistique, insuffisance des moyens matériels et financiers, manque de qualification professionnelle du personnel, absence de référentiels, locaux inadaptés à la conservation des archives, absence de services d’archives…) demeurent dans nos administrations et institutions publiques. D’ailleurs, les rapports d’audit des différents organismes de contrôle font état régulièrement de ces manquements qui constituent un obstacle à leur travail. D’où l’urgence d’agir afin de remédier à cette situation déplorable et handicapante pour le bon fonctionnement de nos administrations et institutions publiques.
Rappelons qu’au-delà de leur fonction scientifique, patrimoniale et mémorielle, les archives sont aussi des outils de gouvernance. D’une part, elles contiennent les informations et les données essentielles à la prise de décision des autorités ; et d’autre part elles conservent les justificatifs et les traces des actes et actions des agents et organismes administratifs. En d’autres termes, les archives participent à la bonne gouvernance et à la transparence qui demeurent à la fois des défis, des aspirations et des exigences dans notre pays.
En somme, notons que le Sénégal dispose d’une législation archivistique et des règlements qui encadrent toute action en la matière, et des archivistes bien formés et qualifiés. Le maillon manquant de la chaîne reste la volonté politique. Cette dernière, au-delà des discours, promesses et engagements, doit se traduire (entre autres actes) par l’application dans toute sa rigueur de la loi d’archives, le renforcement des moyens matériels et financiers des services d’archives, le recrutement d’archivistes au sein des administrations publiques et la construction de la maison des archives tant attendue par notre corporation.
Par ailleurs, notre responsabilité à nous autres archivistes est aussi interpellée comme le soulignait en 2015 dans une contribution le Professeur Ahmeth Ndiaye : « La récurrence du constat d’une mauvaise tenue des archives est en réalité la traduction de l’existence d’une crise profonde qui mérite une étude plus approfondie. La crise en effet est celle de l’institution qui incarne les archives, la crise de la profession et la crise de la fonction Archives elle-même[3]». Ainsi, nous devons agir comme le précise ces mots du Professeur Saliou Mbaye, ancien Directeur des Archives du Sénégal : « Il nous appartient à nous archivistes de relever le défi, de nous rendre indispensables dans une société qui a besoin de se souvenir, et, ainsi de créer les conditions d’un nouvel ordre archivistique national[4]. »
Elhadji Gora Sene est Doctorant en Sciences de l’information, de la communication et de la documentation
Université Paul-Valéry Montpellier 3
[1] Loi n° 2006-19 du 30 juin 2006 relative aux archives et documents administratifs
[2] Loi n° 2006-19 du 30 juin 2006 relative aux archives et documents administratifs
PRÈS DE 54 MILLIARDS DE FRANCS AU MINISTÈRE DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE
Les députés ont adopté le budget du ministère de l’Emploi, de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion pour l’année 2021, arrêté à la somme de 53, 9 milliards, contre 58,8 milliards en 2020.
Dakar, 4 Dec (APS) - Les députés ont adopté le budget du ministère de l’Emploi, de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion pour l’année 2021, arrêté à la somme de 53, 9 milliards, contre 58,8 milliards en 2020.
Cette baisse constatée par rapport à l’exercice précédent est liée aux aménagements ayant abouti à l’érection de l’Artisanat en ministère plein, a expliqué le Dame Diop au moment de défendre ce projet de budget devant les députés.
Le débat antérieur à l’adoption de ce budget ouvert peu avant 11 heures était dirigé par Alé Lo, un des vice-présidents de l’Assemblée nationale.
Pour l’année 2021, le budget de ce département est articulé autour de quatre programmes dont un portant sur le développement des offres de formation professionnelle et technique.
Des députés ont interpellé Dame Diop sur la nécessité de travailler au renforcement des lycées professionnels et techniques avec des perspectives pour l’enseignement supérieur, parallèlement à l’enseignement général.
C’est le cas notamment de Dioumo Souaré, un parlementaire de la majorité. Il a plaidé pour une revalorisation de certains métiers sur la base d’une spécialisation des régions en fonction de leur potentialité.
Il a également invité le ministre à travailler sur un ’’fichier national’’, lequel, calqué sur le modèle de Pôle-emploi en France,va permettre de recenser tous les demandeurs d’emploi et leur qualification.
En termes de perspective, Dame Diop a réaffirmé la volonté de son département d’orienter, à l’horizon 2030, quelque 30% des sortants du cycle fondamental (à partir du BFEM) vers la formation professionnelle et technique.
Il a aussi souligné la nécessité ’’d’enrôler’’ plus de jeunes dans les dispositifs de formation par apprentissage, avec comme priorité de ’’les accompagner (…) dans la réussite de la transition entre la qualification et l’accès à un emploi décent, notamment par l’auto-emploi.’’
’’Notre ambition est d’apporter une réponse adéquate à la problématique relative à la présence à la présence d’un secteur informel très important dans l’économie sénégalaise et qui est souvent constitué d’une main d’œuvre en manque de qualifications et d’apprentissage à la recherche de compétences professionnelles’’, a relevé le ministre Dame Diop.
Il a toutefois rappelé la nécessité de s’engager pour un changement de paradigmes en faisant en sorte que ’’l’enseignement professionnel ne soit plus une école de la seconde de chance, mais une vocation réelle chez les jeunes.’’
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GBAGBO OBTIENT SON PASSEPORT
L'ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, en liberté conditionnelle à Bruxelles, s'est vu remettre deux passeports et compte revenir dans son pays
L'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, en liberté conditionnelle à Bruxelles après son acquittement en première instance par la Cour pénale internationale (CPI), a obtenu un passeport et envisage un retour en Côte d'Ivoire en décembre.
L'ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, en liberté conditionnelle à Bruxelles, s'est vu remettre deux passeports et compte revenir dans son pays dans les semaines qui viennent a fait savoir son avocate vendredi 4 décembre.
"Le président Laurent Gbagbo a reçu ce jour deux passeports, un ordinaire et un diplomatique", a écrit Me Habiba Touré dans un communiqué.
Une source proche de la présidence ivoirienne a confirmé que deux passeports lui avaient été délivrés.
"Ayant maintenant son passeport, il envisage de rentrer en Côte d'Ivoire au cours du mois de décembre", a poursuivi l'avocate, expliquant que Laurent Gbagbo avait demandé au secrétaire général du Front populaire ivoirien (FPI, le parti qu'il a fondé), Assoa Adou, d'"approcher les autorités compétentes afin d'organiser son retour dans la quiétude".
Laurent Gbagbo avait été arrêté à l'issue de la crise post-électorale de 2010-2011 – née de son refus d'accepter sa défaite face à Alassane Ouattara à la présidentielle et qui avait fait 3 000 morts – et transféré à la CPI en 2011. Il a été acquitté de crimes contre l'humanité en première instance en janvier 2019. Un appel est toujours à l'étude.
"Le sens de l'apaisement"
Laurent Gbagbo, âgé de 75 ans, a "salué" la délivrance de ce passeport comme étant un "acte qui […] va dans le sens de l'apaisement" et demande aux autorités ivoiriennes "de faire encore un pas de plus vers la décrispation du climat socio-politique", toujours tendu un mois après l'élection présidentielle qui a vu la réélection du président Alassane Ouattara pour un troisième mandat controversé, un scrutin émaillé de troubles ayant fait au moins 85 morts et près de 500 blessés.
Le feuilleton du passeport dure depuis plusieurs mois. Me Touré avait accusé en juillet les autorités de le lui refuser, notamment afin qu'il ne puisse pas rentrer dans son pays pour la présidentielle du 31 octobre.
La candidature de Laurent Gbagbo à la présidentielle avait été présentée en Côte d'Ivoire par ses partisans, mais invalidée par le conseil constitutionnel.
Le retour de l'ancien chef de l'État est l'un des points en discussion entre le pouvoir et une partie de l'opposition qui ne reconnaît pas la réélection du président Ouattara.
Ouattara en faveur du retour de Gbagbo
Celui-ci avait assuré à plusieurs reprises qu'il était favorable à un retour de Laurent Gbagbo en Côte d'Ivoire. De source présidentielle, il a été apprécié que Gbagbo n'appelle pas à la "désobéissance civile" comme le reste de l'opposition lors du scrutin présidentiel, et se soit montré défavorable à la participation des cadres de son parti au "Conseil national de transition" proclamé par des opposants, censé remplacer le régime Ouattara.
Ces troubles ont débouché sur l'arrestation de personnalités politiques, dont le porte-parole de l'opposition, l'ancien Premier ministre, Pascal Affi N'Guessan et Maurice Guikahué, numéro deux du principal parti d'opposition.
Laurent Gbagbo fait toujours face, par ailleurs, à une condamnation à vingt ans de prison par la justice ivoirienne pour le "braquage" de la Banque centrale des États d'Afrique de l'Ouest lors de la crise de 2010-2011.