Boulaye Dia a sorti, ce week-end, le grand jeu avec un triplé marqué contre Montpellier (4-0) en match comptant pour la 8e journée de Ligue 1. Avec son 6e but, le nouvel attaquant des Lions termine au bout de cette journée co-meilleur buteur de L1 avec son compatriote Ibrahima Niane et le Parisien Mbappé. Il est devenu aussi le premier joueur de Reims à inscrire 3 buts lors d’un même match de Ligue 1 depuis 1978. Habib Diallo, l’autre attaquant des Lions a de son côté fini de prendre ses marques avec son nouveau club de Strasbourg avec un deuxième but d’affilée en championnat. Tout comme Babacar Khouma et Papis Demba Cissé qui ont également été décisifs.
Boulaye Dia a brillé ce week-end par une remarquable prestation en championnat de Ligue 1 française. Nouvellement appelé en sélection du Sénégal, lors de la dernière trêve internationale, l’attaquant rémois a sorti le grand jeu en s’offrant un triplé hier, dimanche 25 octobre, contre Montpellier (4-0) en match comptant pour la 8e journée. Après avoir lancé son équipe en provoquant et ensuite en transformant un penalty obtenu dès la 8e min, Boulaye Dia réussira quatre minutes plus tard à aggraver la marque sur un superbe service dans le dos. Parfaitement dosé, le ballon permet à l’international sénégalais de contrôler et de signer son doublé. S’il se voit refuser un but à la 23e minute, l’attaquant sénégalais attendra le retour des vestiaires pour claquer le triplé sur un autre penalty obtenu à la 55e minute.
Avec ce retentissant hat trick et son 6e but, Boulaye Dia est actuellement co-meilleur buteur de L1 avec son compatriote Ibrahima Niane du FC Metz, actuellement blessé et le Parisien Kylian Mbappé. Il devient du coup le 1er joueur de Reims à inscrire 3 buts lors d’un même match de Ligue 1 depuis 1978. Diallo, Papiss et Khouma buteurs Son coéquipier chez les Lions, Habib Diallo a de son côté affiché sa forme et ses talents de buteur avec son nouveau club de Strasbourg.
Après avoir réussi à ouvrir son compteur face à Lyon, l’ancien buteur de Metz a enchainé lors du déplacement en Brest (3-0). Suite à un débordement de son coéquipier sur le flanc gauche et un centre dans la surface de réparation de Brest, Habib Diallo fait parler son bon placement en coupant le ballon et d’une tête plongeante, pour tromper le portier des Bretons à la 27e minute.
Arrivé cette saison en Super Lig de Turquie, Babacar Khouma d’Alanyaspor a également entamé sa saison avec le bon bout. L’ancien pensionnaire de la Série A italienne a enchaîné ce dimanche pour le compte de la 6e journée, par un deuxième but de la saison contre Karagümrük de Pape Alioune Ndiaye et Alassane Ndao. Mais il permet aussi à son équipe de renforcer sa position de leader. Son compatriote Papiss Demba Cissé n’a pas également été en reste dans cette 6e journée de la Super Lig. L’attaquant des Lions de Fenerbahçe s’est illustré par un but et une passe décisive face à Trabzonspor (3-1).
UNE PRESTATION XXL DU PORTIER SENEGALAIS MENDY
En Premier League, Edouard Mendy a conforté les Blues de Chelsea par ses qualités de grand gardien. Le portier des Lions a sorti une prestation xxl pour sauver son équipe. Avec ses parades, il a grandement contribué à arracher un point sur la pelouse de Manchester United (0-0).
ISMAÏLA MADIOR FALL, PREMIERE VICTIME DU DEBAT SUR LE TROISIEME MANDAT
Le constitutionnaliste avait une position très tranchée sur cette question. D’ailleurs, il avait laissé entendre que tous ceux qui parlent d’un 3e mandat de Macky Sall, n’ont pas bien lu la Constitution
La question du 3ème mandat reprend du poil de la bête dans les débats au Sénégal, surtout avec les démêlés politiques relatifs à la problématique en question en Côte d’ivoire et en Guinée. Moussa Tine, invité du Grand Jury d’hier, dimanche 25 octobre 2020, estime pour sa part qu’au Sénégal, «le Professeur Ismaïla Madior Fall, constitutionnaliste, est la première victime de Macky Sall sur le débat de son éventuel troisième mandat». Qui plus est, le leader de l’Alliance Démocratique Pencoo a invalidé toute candidature de Macky Sall à un troisième mandat avant de poser la sienne…pour la mairie de Thiès
Moussa Tine, le président de l’Alliance Démocratique Pencoo est formel sur la question des membres de la galaxie présidentielle et de l’APR « sanctionnés » pour s’être prononcés négativement sur le troisième mandat du président Macky Sall. «Ismaïla Madior Fall, constitutionnaliste est la première victime de Macky Sall sur le débat de son éventuel troisième mandat. Le constitutionnaliste avait une position très tranchée sur cette question. D’ailleurs, il avait laissé entendre que tous ceux qui parlent d’un 3e mandat de Macky Sall, n’ont pas bien lu la Constitution», a en effet soutenu le patron de Pencoo sur les ondes de la Rfm.
Moussa Tine ajoutera d’ailleurs que « c’est suite à cette sortie que le professeur Ismaïla Madior Fall n’a pas été reconduit dans le gouvernement. C’est-à-dire limogé de son poste de ministre de la Justice, Garde des Sceaux ».
Toujours sur la question du troisième mandat, Moussa Tine a tenu à faire savoir sans ambages que le président Macky Sall ne pourra pas être candidat pour la présidentielle de 2024. Evoquant la rétroactivité de la loi, il dira ainsi : «En Droit, lorsque la signification d’un texte n’est pas très claire, on s’emploie à aller voir la volonté du législateur au moment de la rédaction du texte. Il faut voir ce que les rédacteurs du texte ont voulu dire à travers les dispositions du texte.
En d’autres termes, on fait l’exégèse d’un texte. C’est une technique d’interprétation juridique. Ici, dans le discours du président Macky Sall qui a été l’inspirateur de la Constitution, celui du rédacteur qui a conduit les travaux (ministre de la Justice) et celui du secrétaire général du gouvernement disent clairement que dans la disposition « Nul ne peut execer plus de deux mandats consécutifs, on entend une disposition permanente qui rétroagissait et qui concernait le président Macky Sall».
Concernant les Locales qui se profilent, Moussa Tine a annoncé sa candidature à la mairie de Thiès et sa décision d’affronter l’actuel titulaire au poste, Talla Sylla. « J’entends participer à l’élection à Thiès. Si je n’avais pas participé aux élections précédentes, c’est parce que je n’ai pas voulu gêner mes amis qui y étaient. Maintenant, c’est le moment d’aller à Thiès. C’est à dire tout ce qu’on a pu glaner comme expérience en termes de gestion. Je pense qu’il est temps que j’apporte ma pierre à l’édifice », a-t-il dit.
A ce niveau, Moussa Tine a d’ailleurs tenu à préciser son ambition de faire de Thiès, une ville verte. « Elle est déjà verte par ses nombreux arbres et le boisement qu’il y a sur place. Je pense qu’il y a aujourd’hui la possibilité de renforcer Thiès en tant que ville verte, mais aussi de mener des politiques ». Question alliance, Moussa Tine a dit qu’il entend « mener des discussions avec Idrissa Seck pour voir dans quelle mesure ils peuvent ensemble créer une synergie au service des Thiessois».
L’EUROPE ATTIRE TOUTES LES COUCHES, Y COMPRIS LES FEMMES
La complexité dans le profil des candidats à la migration irrégulière est liée au fait que, dans la société, la réussite qui passe par l’école n’est pas souvent l’exemple mis en avant
Le profil des candidats à la migration irrégulière est diffus. Au début des années 2000, les originaires des zones côtières constituaient la majeure partie des migrants par voie maritime, fait remarquer Badara Ndiaye. Actuellement, des familles entières prennent le risque à faire le voyage. Il y a aussi des travailleurs du secteur informel, des étudiants inscrits dans les universités et même des élèves, indique Badara Ndiaye. La moyenne d’âge est, dit-il, de 25 à 36 ans.
De l’Avis d’Aly Tandian, cette complexité dans le profil des candidats à la migration irrégulière est liée au fait que, dans la société, la réussite qui passe par l’école n’est pas souvent l’exemple mis en avant. Cela laisse penser que l’école ne constitue pas l’élément fondamental pour justifier la réussite, mais c’est plutôt la chance. Et de préciser qu’on a vu se développer des stratégies individuelles et d’autres activités qui sont loin de celles qui sont produites à l’école. Aussi, il y a pression sociale qui demeure dans nos sociétés. Cela laisse penser, conclut-il, que les familles ont une responsabilité lourde sur la construction des routes de voyages irréguliers. A signaler que cette diversité a toujours existé.
L’étude sur le profil national de la migration en 2018 a fait ressortir que le phénomène migratoire concerne particulièrement les jeunes des quartiers péri-urbains populaires et du milieu rural. Les ressortissants des zones traditionnelles de pêche artisanale sont aussi de plus en plus impliqués. Le secteur informel semble constituer un grand «réservoir» de potentiels candidats à l’émigration internationale. C’est dire qu’au Sénégal, le phénomène de l’émigration internationale s’est fortement généralisé et touche toutes les couches de la population active, en particulier les jeunes, en milieu rural comme en milieu urbain. Mieux, une tendance commence à s’établir, c’est une féminisation qui n’est pas encore très forte sur les terrains à la frontière à Rosso et à Mbour, mais qui se dessine petit à petit, relève Badara Ndiaye.
Dakar, Mbour et St-Louis en sursis ; Mauritanie, lieu de traite des migrants !
A côté des candidats sénégalais, il y a des jeunes venus de la sous-région qui atterrissent dans les zones côtières. La crainte, selon Badara Ndiaye, c’est que «si finalement l’action des trafiquants réussit, il y aura une force d’attraction vers Dakar, St-Louis, Mbour et même Ziguinchor. En 2018 déjà, le profil national de l’Enquête sur la migration révélait qu’avec la complexité grandissante de la migration, le Sénégal apparaît comme un pays à la fois de départ, de transit et de destination.
Pendant que les côtes sénégalaises commencent à être prises d’assaut, la Mauritanie est devenue un point de coordination du trafic. «Depuis un mois, les trafiquants attirent les jeunes en Mauritanie. Au lieu de les amener par la route pour rejoindre le Maroc, les trafiquants organisent de faux voyages. Ils gardent les migrants pendant quelques jours, les jettent sur les côtes, auprès des gardes mauritaniens qui les rapatrient», signale Badara Ndiaye. «Nous avons décompté environ près de 200 personnes. Le coût varie entre 150 000 F CFA (et plus). On a l’information qu’il y a de petites pirogues qui les récupèrent et les amènent en haute mer. Du côté de Nouak
Politique migratoire du Sénégal : un fourre-tout inefficace
Pour Badara Ndiaye, le président de Diadem, il n’y a pas une bonne information sur la migration irrégulière. «L’accent a été mis sur la sensibilisation, alors qu’il devrait être mis sur l’information. Il y a quelques choses qui ne marchent. La politique migratoire nécessite une révision totale. Le Sénégal n’a pas besoin d’une politique globale de migration, mais une politique de migration de travail». L’absence de formation des jeunes en est aussi pour quelque chose. «S’il y a une qualification de la ressource, elle est vendable. Ce qui n’est pas le cas pour le Sénégal», déplore-t-il, en préconisant, par ailleurs, «un cadre du service public de l’emploi qui fédère plusieurs entités de l’Etat pour donner à la jeunesse une lecture des potentialités qui existent dans le monde et les exigences en matière de travail dans les pays occidentaux». Pour Badara Ndiaye, les motifs du départ en Europe dépassent l’aspect économique. «Il faut donner la parole aux jeunes. Au lieu que les gens se mettent dans les bureaux et conçoivent les réponses, il faut donner la parole aux jeunes qui ont besoin d’électricité, de connexion qu’ils ne peuvent pas avoir chez eux. Il y a l’accès à la citoyenneté mondiale. Il y a des motifs non économiques».
Migration irrégulière, plus un problème demal gouvernance qu’une question sécuritaire
Pour Aly Tandian, «nos Etats, malheureusement, ont peu compris l’enjeu. Et, pour preuve, ce qui les intéresse, c’est d’engager un combat ou une gestion sécuritaire. Alors que le Frontex et bien d’autres agences mis en place qui ont voulu combattre l’immigration irrégulière par la gestion sécuritaire, ont montré leurs limites». Il explique dans ce sens que «ce n’est pas une question de gestion, mais de gouvernance qu’il faut engager. Et pour comprendre la question de la gouvernance de la migration, c’est tout un ensemble d’éléments qu’il faut prendre en compte», préconise-t-il. Pour lui, dans nos sociétés, on devrait plutôt pencher vers la formation, l’éducation et la communication. «On utilise des concepts pour comprendre l’immigration irrégulière et ceux-ci ne sont pas appropriés». Pour preuve, dit-il, pendant longtemps, «Tukki takhul tekki» (qui peut signifier «voyager ne permet pas forcément de réussir») a été prôné. A son avis, c’est un concept vide qui n’a pas su répondre aux attentes.
Après, il y a eu «Tekki fii» («réussir (en restant) ici»). «Je ne sais pas pour quelle raison on veut créer des concepts qui ne font qu’infantiliser les sociétés africaines» et tendent à faire que les gens restent ici ; alors que l’ère de la mondialisation est celle de la mobilité. «La migration devrait être pensée autrement et vue comme une opportunité et non comme un problème», analyse-t-il. Aly Tandian estime qu’il faudrait revoir cette gestion sécuritaire et s’engager dans une gouvernance des migrations, en prenant en compte tous les éléments qui font le quotidien des candidats à la migration. Pour lui, les sociétés africaines, et celle sénégalaise en particulier, devraient plutôt voir comment engager les populations vers la circulation migratoire. L’Afrique doit avoir une conception de la migration différente de celle européenne. «La migration ne doit pas être lue avec des lunettes occidentales», termine Aly Tandian.
POUR UN MIEUX-ÊTRE À TOUT PRIX !
Si certains pensent à une recrudescence du phénomène de l'émigration clandestine, des analystes de la question parlent d’une médiatisation qui remet sur la table un voyage qui n’a jamais connu de répit, malgré la Covid-19
L’émigration clandestine par la mer a repris ces dernières semaines. Des arrestations dans les lieux de départ, comme à Saint-Louis, à Mbour et à Dakar, sont fréquemment notées. Des jeunes Sénégalais sont aussi arrêtés en Mauritanie, d’autres sont parvenus à rejoindre l’Espagne ou rencontrent des difficultés en mer. Les moins chanceux ont tout simplement péri. Si certains pensent à une recrudescence du phénomène, des analystes de la question parlent d’une médiatisation qui remet sur la table un voyage qui n’a jamais connu de répit, malgré la Covid-19.
L’émigration irrégulière, un voyage vers l’Europe, engagée par des jeunes au péril de leurs vies, est de plus en plus fréquente ces derniers mois. Des vagues d’arrestations de jeunes déjà embarqués dans des pirogues ou pris sur le point de départ, sont enregistrées régulièrement. Des morts et des arrivés en Espagne, on en décompte aussi. De Saint-Louis, Mbour à Dakar, ils sont des centaines voire des milliers à braver l’océan pour se rendre en Europe. Ce retour de l’immigration illégale ou clandestine localement plus connue sous l’appellation de «Barsa walla barsakh» («débarquer à Barcelone ou périr») ou nouvellement «Dem Rekk» («Partir, à tout prix») comme nous dit, Badara Ndiaye de l’association Diadem, (une organisation qui travaille sur la migration), est une voie que beaucoup de jeunes rechignent encore à abandonner, malgré les nombreux risques. Selon le professeur Aly Tandian, directeur du Laboratoire des études et recherches sur le genre, l’environnement, la religion et les migrations (GERM) de l’Université Gaston Berger de St- Louis, il n’y a pas eu de recrudescence. «Les voyages ont toujours continué. Pour preuve, après Barsa ou Barsakh, on a vu des candidats à la migration, prendre le chemin du désert. Seulement, on pourrait dire que la recrudescence, c’est au niveau de la médiatisation. A un moment, la priorité pour les médias, c’était de parler d’autres choses que les migrations irrégulières», souligne-t-il.
Braver l’océan pour une Europe confrontée à une expansion de la pandémie de la Covid-19 n’est pas une option suicidaire. «Il faudrait comprendre la logique des candidats à la migration. Ce n’est pas la Covid-19 qui pose problème parce que quand ils font une hiérarchisation des difficultés auxquelles ils sont confrontés quotidiennement, la Covid est un souci parmi tant d’autres. Elle n’est pas une priorité. La priorité est plutôt, indique Aly Tandian, la survie dont pensent les candidats, ne peut être réalisée que par le voyage», analyse-t-il. Badara Ndiaye explique les vagues de départ, par la mer, par le fait que dans l’espace de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), il y a eu un accroissement des contrôles internes sur les routes à cause de la Covid-19. De ce fait, les flux migratoires qui pouvaient prendre départ par la voie routière, jusqu’à Niamey ou Agadez ou d’autres voies en destination de l’Italie, n’étaient plus possibles parce qu’étant fermées.
Mieux, ajoute-t-il, la Covid-19 a fait naître une situation particulière parce que la concentration nationale et régionale à la lutte contre la pandémie a fait que les trafiquants n’avaient plus la possibilité d’utiliser la voie terrestre vers la Libye, la transsaharienne Dakar-Bamako-Ouagadougou-Niamey ou alors Conakry-Mamou et Bamako, se sont rués à la mer. De même, la faiblesse des ressources halieutiques, la réouverture progressive des frontières terrestres, le contrôle plus renforcé en terre qu’en mer ont fait que beaucoup de jeunes ont pu passer par les eaux. La crise libyenne et la traite de migrants qui a lieu dans ce pays justifient ce recours à l’océan Atlantique. «Il y avait aussi la voie terrestre via le Sahara, puis le Niger et jusqu’en Libye qui était une voie hyper privilégiée. A cause du conflit, les migrants ont de plus en plus de difficultés à passer de ce côté pour rejoindre l’Italie», explique-t-il.
1277 migrants ont atteint les côtes espagnoles
Du fait de la faiblesse du marché du travail au niveau continental, les flux migratoires ont tendance à aller vers des destinations où il en existe de manière organisée. Pour Badara Ndiaye, ceux qui embarquent dans l’aventure de cette immigration irrégulière ne sont pas dans une logique suicidaire ; il y a des calculs de trouver du travail en Europe. Le fait que des pays européens aient engagé un processus de régularisation de sans-papiers à cause d’un besoin de main d’œuvre, n’est pas encore établi par des enquêtes, mais peut justifier, selon lui, les mouvements irréguliers pour rejoindre les côtes européennes. D’ailleurs, 1277 migrants, dont des Sénégalais, ont rejoint les côtes espagnoles, en deux semaines. Moïse Sarr, Secrétaire d’État chargé des Sénégalais de l’extérieur a donné l’estimation sur la Rfm il y a quelques jours. «Ce que je puis dire de manière claire, c’est qu’il y a 1277 migrants qui sont arrivés sur les côtes espagnoles, mais toute nationalité confondue. C’est extrêmement important de faire cette précision. Oui, il y a eu des Sénégalais. Il faut faire attention parce qu’il y a beaucoup de migrants qui, souvent quand ils échouent dans des côtes, se disent des Sénégalais alors qu’ils ne sont pas forcément des Sénégalais», a-t-il déclaré.
14 NOUVEAUX CAS ET 1 DECES
Le ministère de la santé et de l’action sociale a annoncé ce lundi 26 octobre 2020 que le Sénégal a enregistré 14 nouveaux cas de contamination à la Covid-19 dont 7issus de la transmission communautaire et 5 cas importés.
Le ministère de la santé et de l’action sociale a annoncé ce lundi 26 octobre 2020 que le Sénégal a enregistré 14 nouveaux cas de contamination à la Covid-19 dont 7issus de la transmission communautaire et 5 cas importés. Le ministère a également précisé que 62 patients sont déclarés guéris. Un (1) décès supplémentaire a été enregistré.
«Sur 576 tests réalisés, 14 sont revenus positifs. Il s’agit de 2 cas contacts suivis par les services du ministère de la santé, 7 cas issus de la transmission communautaire et 5 cas importés. Par ailleurs, 62 patients sont testés négatifs et déclarés guéris. 6 cas graves sont également pris en charge dans les services de réanimation de l’hôpital de Fann et de l’hôpital principal de Dakar. 1 décès lié à la covid-19 a été enregistré ce dimanche 26 octobre. L’état de santé des patients hospitalisés dans les hôpitaux évolue positivement", a déclaré le directeur de la prévention du ministère de la santé, El Hadji Mamadou Ndiaye.
Le porte-parole du ministère de la santé a également souligné qu'à ce jour, le Sénégal a enregistré 15 565 cas positifs à la covid-19 dont 14 316 guéris, 322 morts, 1 évacué et 926 personnes sont encore sous traitement
LU BEES AVEC LAMINE NIANG ET CHARLES FAYE
VIDEO
RÊVES BRISÉS ET ESPOIRS DÉÇUS EN GUINÉE
EXCLUSIF SENEPLUS - Situation aussi dramatique que le lot de morts, le pays se retrouve figé par l'immobilisme et la volonté d'un seul homme de passer en force. La CEDEAO est en train de rater son rendez-vous sur le terrain de la démocratie
Seneplus |
Lamine Niang et Charles Faye |
Publication 26/10/2020
Lamine Niang évoque cette semaine, l’actualité guinéenne marquée par des troubles post-électoraux et en fait une lecture sociologique. Le chroniqueur se demande si le rêve brisé d’un peuple n’est pas aussi préjudiciable que les pertes en vies humaines enregistrées lors des manifestations.
Charles Faye estime que la Cedeao a joué la carte de la complicité en Guinée en avalisant le troisième mandat du président sortant, Alpha Condé. Il prône l'urgence de revenir à la CEDEAO des peuples telle que prévue par les pères fondateurs de l'organisation communautaire.
Lu Bees est un talk hebdomaire de SenePlus, réalisé et monté par Boubacar Badji.
SONKO REVELE UN SCANDALE A 92 MILLIARDS
Le leader du parti Pastef accuse le Gouvernement du Sénégal d’avoir mis en place une vaste entreprise d’escroquerie dont le seul but est de soustraire illégalement des dizaines de milliards des comptes du Trésor public.
Le leader du parti Pastef, Ousmane Sonko accuse le Gouvernement du Sénégal d’avoir mis en place une vaste entreprise d’escroquerie dont le seul but est de soustraire illégalement des dizaines de milliards des comptes du Trésor public. Il parle d’un scandale portant sur près de 93 milliards.
A travers des séries de questions écrites déposées sur la table du gouvernement, Ousmane Sonko fait état de cas supposés d’escroquerie sur deniers publics et virements de fonds illégaux à la Banque islamique du Sénégal (BIS).
Selon lui, le gouvernement du Sénégal a ouvert auprès des banques privées des comptes fortement alimentés par des fonds publics dont l’objet est de trouver des solutions financières, avec lesdites banques, pour effectuer des paiements au titre des indemnisations relatives aux expropriations foncières pour cause d’utilité publique.
Il fait état de plus d’une vingtaine d’opérations d’indemnisations au profit de tiers privés, réalisés par le biais de ces mécanismes pour un montant de 92 milliards 299 millions 127 mille FCFA.
Le leader de patriotes qui dit avoir mené des investigations est convaincu que, ces indemnisations ne reposent sur aucune justification légale, mais sur un vaste système d'escroquerie.
Il a également souligné que deux comptes sont ainsi ouverts à la Banque islamique du Sénégal (BIS), l’un d’eux intitulé "Programme de défense des intérêts économiques et sécuritaires du Sénégal" et l’autre "Expropriation de l’État»., accuse Ousmane Sonko.
Dakar, 26 oct (APS) – La mort de migrants clandestins après l’explosion de leur pirogue au large de Mbour est un des sujets en exergue dans les quotidiens reçus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
’’Hécatombe au large de Mbour’’, selon Libération, soulignant qu’au moins 20 jeunes originaires du quartier Pikine de Saint-Louis ont trouvé la mort après l’incendie qui s’est déclaré vendredi à bord d’une pirogue transportant des migrants. ‘’Mais le bilan est sûrement plus lourd’’, pense le journal.
La Marine nationale a intercepté vendredi, dans le cadre de l’opération Frontex, deux pirogues de migrants clandestins au large de Dakar et de Mbour, avec à bord plus de 160 personnes, selon la Direction des relations publiques de l’information des armées (DIRPA)
Une des pirogues a été découverte par un patrouilleur espagnol qui se trouvait dans la zone, à 80km au large de Mbour, suite à un incendie qui s’est déclaré à bord de la pirogue. La vedette Anambé et le patrouilleur Ferlo de la marine nationale sénégalaise se sont portés sur les lieux et ont pu ainsi secourir 51personnes.
La Tribune s’émeut également de cette émigration clandestine ‘’aux allures de drame’’. ‘’C’est triste (….) pour la ville de Saint-Louis où 20 jeunes gens ont péri en mer (…). La ville (…) était plongée dans l’émoi total, pour ces 20 jeunes qui voulaient rejoindre l’Europe (…)’’.
Parlant de cette ‘’résurgence’’ du phénomène ‘’Barça’’ ou ‘’Barskh’’ (arriver à Barcelone ou mourir), Sud Quotidien affiche à sa Une : ‘’Toutes voiles dehors vers l’Europe’’.
’’L’émigration clandestine par la mer a repris ces dernières semaines. Des arrestations dans les lieux de départ, comme à Saint-Louis, Mbour et à Dakar sont fréquemment notées (…) Si certains pensent à une recrudescence du phénomène, des analystes de la question parlent d’une médiatisation qui remet sur la table un voyage qui n’a jamais connu de répit malgré la Covid-19’’, écrit Sud.
’’Drame de l’émigration clandestine, Saint-Louis perd 20 jeunes en mer’’, souligne L’As, relevant que trois passeurs sont été arrêtés à Mbour. Walfadjri rapporte qu’une vingtaine de jeunes saint-louisiens périssent en mer.
Source A pleure ‘’des dizaines de morts’’ et écrit : ‘’Au moment où certains épiloguent sur l’éventualité d’un troisième mandat de Macky Sall, la jeunesse sénégalaise est de plain-pied dans l’aventure périlleuse de ‘’Barça’’ ou ‘’Barsakh’’.
Selon Vox Populi, ‘’plus de 100 jeunes de Saint-Louis périssent en mer’’ après l’explosion d’une pirogue à bord de laquelle se trouvaient 200 personnes.
’’Une hécatombe !’’, s’exclame Enquête qui écrit : ‘’Selon des sources sécuritaires, le bilan de l’explosion de la pirogue pourrait monter jusqu’à 140 morts. Pouvant contenir 200 personnes, elle était remplie, selon les rescapés. Les 5 convoyeurs ont été arrêtés’’.
L’Observateur qui raconte ‘’l’horreur’’ des rescapés écrit : ‘’Ils ont vécu l’enfer et ont côtoyé la grande faucheuse des heures durant sous la menace d’une mer agitée’’.