Dakar, 24 oct (APS) – Le dernier bulletin quotidien de la pandémie de Covid-19 fait état de 18 nouvelles contaminations qui ont été recensées à l’intérieur du pays.
Aucun cas de Covid-19 n’a donc été recensé parmi les personnes entrées au Sénégal au cours des dernières vingt-quatre heures.
C’est peut-être une conséquence de la décision des autorités sénégalaises qui, depuis mercredi 21 octobre, exigent que les voyageurs désireux de d’entrer au Sénégal présentent un test Covid-19 négatif de moins de cinq jours.
Les 18 cas positifs proviennent de 937 tests effectués, avec un taux de positivité de 1,92%, selon le bulletin.
Six cas contacts et 12 cas communautaires ont été dénombrés, ajoute la même source, annonçant la guérison, au cours des dernières vingt-quatre heures, de 79 patients.
Quatre cas graves de Covid-19 sont pris en charge dans les services de réanimation des hôpitaux, indique le bulletin, selon lequel aucun décès causé par la maladie à coronavirus n’a été recensé depuis vendredi matin.
Au total, 15.543 cas de Covid-19 ont été recensés au Sénégal, et 14.161 patients ont recouvré la santé. La maladie à coronavirus a fait 321 morts dans le pays, et 1.060 patients sont actuellement sous traitement, selon le bulletin.
IL EST UN PEU TOT POUR PARLER DES FORCES ET FAIBLESSES DE L’ACTE 3
Ancien ministre de la Décentralisation, Souty Touré fait le point sur la décentralisation, relève les forces et faiblesses de l’acte 3, et évoque la brûlante question du foncier qui aiguise les appétits
Ancien ministre de la Décentralisation, Souty Touré connaît bien les enjeux de cette question fondamentale dans le fonctionnement d’un Etat. Dans cet entretien qu’il nous a accordé, il fait le point sur la décentralisation, relève les forces et faiblesses de l’acte 3, et évoque la brûlante question du foncier qui aiguise les appétits.
Vous avez été ancien ministre de la Décentralisation. Quel regard portez-vous aujourd’hui sur ce domaine ?
La décentralisation est un concept fondamental dans l’organisation des Etats modernes. La décentralisation donne plus de souplesse dans le fonctionnement de l’Etat et cela permet aux populations d’avoir des structures pour gérer les affaires de proximité. Cela leur permettrait de moins sentir le poids ou la pression de l’Etat. Ces populations pourraient ainsi s’occuper elles-mêmes de certaines questions comme le cadre de vie, la santé ou la production. Elles auront ainsi la possibilité de délibérer dans certains secteurs. C’est en quelque sorte une évolution institutionnelle qui offre une certaine organisation, qui prend en compte les aspirations ou les revendications des populations.
Mais où est-ce que ces localités trouveront-elles des ressources pour se prendre en charge ?
Je pense que la question de la décentralisation est même une exigence. Car si on pousse à trop centraliser les affaires à Dakar, les zones périphériques vont se sentir moins concernées. Donc, la décentralisation permet aux populations de participer en quelque sorte à la vie de leur pays. On a vu que cette phase politique et institutionnelle a été réussie, avec les réformes de 1996 et 1997. Aujourd’hui, vous allez retrouver de hauts cadres qui veulent servir leurs terroirs. Ils veulent tous travailler pour le développement de leurs zones respectives. Ils reçoivent de l’Etat des moyens qui sont quand même importants. Je pense qu’il faut aller dans le sens de trouver une fiscalité. Maintenant, il reste la phase du développement économique qui est à conduire. Macky Sall et son gouvernement ont lancé l’acte 3 de la décentralisation. Et je considère que c’est important, surtout dans sa dynamique économique.
Forces et les faiblesses de l’Acte 3 de la décentralisation ?
C’est une question assez délicate que vous venez de me poser. Comme vous le savez, moi-même j’étais au cœur de ce qu’on peut appeler la phase 2. Ce qui peut se traduire aujourd’hui par notre acte 2 de la décentralisation. Et j’ai eu à y jouer un rôle important. Je pense qu’il est trop tôt pour parler des forces et des faiblesses de l’acte 3 de la décentralisation. L’orientation économique est un point fort. La communalisation intégrale porte aussi des avantages. Il convient de l’approfondir davantage. Les communes vont évoluer et il faut trouver des perspectives. La départementalisation a permis aussi de créer un niveau d’expression des aspirations des populations.
Les maires sont souvent indexés dans des litiges fonciers. Qu’est-ce qu’il y a lieu de faire pour en finir avec cette question ?
La question du foncier est fondamentale pour un pays. Vous savez, nous n’avons qu’un Sénégal et ses limites sont connues de tous. Donc, nous devons vivre dans cet espace, mais aussi l’aménager pour les générations futures. Il y a eu un temps, je pense entre 1965 et 1967, la révolution en Amérique Latine, née des batailles agraires. C’est pour vous dire que c’est une question délicate et fondamentale pour un pays. Pour moi, la gestion du foncier est déjà réglée. La terre doit être un bien national. Ainsi, il faudra laisser aux collectivités territoriales des pouvoirs de décisions sur certaines questions. Que les affectations se fassent sur la base des besoins, avec des critères, des projets bien élaborés et des données précises.
Quelle est la solution pour mettre fin au bradage des terres ?
Je pense qu’il est impératif d’avoir des mécanismes qui permettront de prévenir le bradage des terres, mais aussi la corruption. Si cela n’est pas fait, des populations vont un jour se retrouver comme de simples ouvriers sur les terres de leurs ancêtres. Et cela peut exposer le pays à des troubles. Je pense qu’il faut légiférer en améliorant, sur la base des principes.
GASTON MBENGUE OFFICIALISE LE COMBAT REVANCHE
Après le combat revanche entre Balla Gaye 2 et Bombardier monté il y a mois d’un mois, le promoteur Gaston Mbengue a décroché le combat Eumeu Sène-Lac de Guiers 2.
Le promoteur Gaston Mbengue a officialisé hier, vendredi, une affiche qui fera encore courir les amateurs de lutte. Il s’agit du combat Eumeu Sène-Lac de Guiers 2. Un combat loin d’être inédit puisque les deux mastodontes se sont déjà affrontés à deux reprises soldés à la fin par une victoire du lutteur de Tay Shinger et un match nul.
Après le combat revanche entre Balla Gaye 2 et Bombardier monté il y a mois d’un mois, le promoteur Gaston Mbengue a décroché le combat Eumeu Sène-Lac de Guiers 2. Un combat qui n’était pas forcément le plus attendu dans l’arène et dans les différentes affiches plébiscitées dans les milieux de la lutte. Mais avec l’échec du combat Gris Bordeaux- Balla Gaye 2, le «Don King» de la lutte sénégalais a jeté son dévolu sur ces retrouvailles. Un combat loin d’être inédit puisque les deux lutteurs se sont déjà fait face à deux reprises.
Eumeu Sène de l’écurie Boul Falé et Lac de Guiers 2 de l’écurie Walo, s’étaient affrontés en 2010 lors d’un combat plein de promesses au regard du standing des deux protagonistes. L’issue du combat avait toutefois été en deçà des attentes et avait laissé le public sur sa faim. Malgré l’intensité des débats auxquels les deux mastodontes se sont livrés au cours des deux rounds et des cinq minutes de prolongation, les deux adversaires se quittaient dos à dos. Un match nul décevant qui n’avait manqué de soulever de nombreux commentaires.
D’aucuns ne s’étaient en effet pas empêchés de mettre à nu le style de combat de Lac de Guiers 2 en lui collant, à tort ou à raison, une réputation de lutteur «attentiste». Après cette première confrontation, les deux lutteurs s’étaient encore retrouvés, deux ans plus tard, pour le combat dit de la clarification en 2012.
Le chef de file de l’écurie Tay Shinger allait cette fois profiter de sa rapidité d’exécution et sa technique plus affinée pour aller cueillir la jambe du puncheur du Walo pour le terrasser proprement et lui infliger sa première défaite de sa carrière. Le Pikinois signait ainsi sa première victoire après son départ de l’écurie Boul Falé et la création de sa nouvelle formation. Huit ans après leur dernière confrontation, les enjeux seront autres. Plus qu’une simple revanche ou clarification, les retrouvailles auront aussi des allures de réhabilitation pour Eumeu Séne qui a, lors de la dernière saison, été dépossédée de sa «couronne» de Roi des arènes au profit de Modou Lô qui l’avait administré un KO.
LE PARQUET REQUIERT 2 ANS FERME, LE VERDICT FIXE AU 6 NOVEMBRE
Les personnes supposées être des homosexuels arrêtées par la Police de Dieuppeul, le week-end dernier, à la célébration d’un mariage à Sacré-Cœur, ont fait face aux juges du Tribunal des flagrants délits de la Cour d’appel de Dakar.
Les personnes supposées être des homosexuels arrêtées par la Police de Dieuppeul, le week-end dernier, à la célébration d’un mariage à Sacré-Cœur, ont fait face aux juges du Tribunal des flagrants délits de la Cour d’appel de Dakar. Placées sous mandat de dépôt, le 21 octobre dernier, elles ont donné leur version des faits hier, vendredi 23 octobre. Le Procureur a requis 2 ans de prison ferme à leur encontre. Le Tribunal tranchera le 6 novembre prochain.
Présentées hier, vendredi 23 octobre, aux juges du Tribunal des flagrants délits de la Cour d'appel de Dakar, les personnes arrêtées pour «actes contre nature», ont nié les faits, mis à part Alassane Thiandoum et Matar Diaw. Ce dernier est le principal prévenu dans l'affaire. La quasi-totalité des détenus a dit que c'est lui qui les a invités à un anniversaire nocturne à Sacré-Cœur. Alassane Thiandoum et Matar Diaw ont assumé leur penchant sexuel devant le parquet et les policiers enquêteurs.
A la barre du Tribunal, Matar Diaw a dit avoir entretenu des rapports sexuels à deux reprises avec son conjoint, Yakhiya Ndiaye, qu'il était sur le point d'épouser le jour des faits. D’ailleurs, Matar Diaw a aussi dit qu'il a loué l'appartement par l'entremise d'un ami, Moussa Seck. Ce dernier, assistant social dans une structure sanitaire de la place et actuellement en fuite, est le maître d’œuvre de la cérémonie. Il a assuré la location de l’appartement et la décoration.
Alassane Thiandoum a, quant à lui, soutenu qu’il est venu à Sacré-Cœur, accompagné de son ami Abdoulaye Fall que Matar Diaw aurait invité à l’évènement. Face aux dénégations des prévenus qui soutiennent s’être déplacés pour répondre à une invitation pour un anniversaire, la présidente du Tribunal a insisté sur le fait que les mis en cause n’ont pas été intrigués par la présence masculine à la soirée qui, pourtant, a démarré à une heure avancée de la nuit. Elle a aussi réfuté les dires des accusés qui ont soutenus n’être présents sur les lieux que pendant un court instant, avant l’arrivée des éléments de la Police de Dieuppeul, saisis par un témoin inquiété par les va-et-vient de jeunes hommes aux allures féminines. Il a alerté les habitants du quartier qui ont par la suite surpris les fêtards dans un appartement de deux chambres-salon loué, selon le Procureur pour la célébration d’un «dahira». C’est cette thèse que l’organisateur de l’événement a servi au bailleur pour disposer des clés. Matar Diaw a loué la maison pour 24h, ce qui explique, selon le représentant du ministère public, que les mis en cause devaient y passer la nuit. Et une fois arrivés sur les lieux, ils ont commencé à changer d’accoutrement afin de mieux être dans la peau de l’objet de la convocation. Une parmi les personnes arrêtées et présentées à la barre dit avoir une épouse. La présidente du Tribunal, se rapportant aux dires de l’accusé principal, Matar Diaw, a dit que celui-ci a dû utiliser un code pour cibler ses invités. A la question de la présidente du Tribunal de savoir comment le mariage allait être célébré, Matar Diaw est resté aphone. Une attitude qui justifie, selon le juge, que ce mariage est un «acte contre nature», car la norme au Sénégal, c’est un mariage entre un homme et une femme.
LE PARQUET REQUIERT 2 ANS FERME
La représentante du parquet a demandé à ce que les mis en cause soient condamnés à 2 ans de prison ferme. Pour elle, l’acte contre nature est établi. Les lubrifiants, des lingettes féminines, les tests VIH et la banderole avec l’écriture «Heureux Ménage» trouvés sur place lors de la descente policière, sont entre autres des preuves qui démontrent avec aisance que les personnes arrêtées s’adonnaient à une pratique bannie par la société. Mieux, selon le Procureur, ces individus étaient habillés en femmes et avaient des téléphones portables avec des images pornographiques. A l’arrivée des hommes du Commissaire de Dieuppeul, les personnes arrêtées étaient sur des lits, collées les unes aux autres, a soutenu le Procureur. Pour elle, il ne souffre d’aucun doute que les inculpés étaient dans l’appartement pour célébrer un mariage. Matar Diaw devait célébrer son union avec Yakhiya Dia ou Moussa Seck qu’importe le choix du conjoint, le mariage devrait avoir lieu. Les prévenus ont aussi déclaré qu’ils ne savaient pas que dans l’une des chambres, il y la décoration «Heureux Ménage» ; ce qui est impossible, trouve le parquet. Car, a son avis, 26 personnes ne peuvent pas être dans un appartement de trois pièces pour une fête sans se rendre compte de ce qui se passe dans l’une des chambres. Le Procureur a aussi jugé que le fait qu’ils soient tous de la banlieue et qu’ils aient été obligés de se déplacer jusqu’à Sacré-Cœur pour un anniversaire est suspect. Mieux, a-t-elle ajouté, si ce n’était qu’un simple anniversaire, Matar Diaw, le principal prévenu, n’aurait pas dû tenir la cérémonie ailleurs qu’aux Parcelles Assainies, son lieu de résidence. «Ils voulaient se réfugier dans une zone où ils ne seront pas reconnus», avance-telle.
LES AVOCATS PLAIDENT LE RELAX ET SE DÉCHARGENT SUR LA SOCIÉTÉ
Ils étaient presque une dizaine à se constituer pour défendre les accusés. Selon Me Moussa Cissé qui a assuré la défense de Mouhamed Diop, la justice ne devrait pas être tentée de faire prévaloir le moral plus que le droit. Il s’est dit choqué par l’attitude de son client et de sa bande parce que les valeurs de la société sont mises à l’épreuve, mais la justification du comportement des accusés est à chercher dans la société, juge-t-il. Il demande au Tribunal de ne pas se fier aux éléments trouvés sur place pour établir le délit d’actes contre nature. Il ajoute qu’aucune peine ne pourra égaler le châtiment déjà infligé aux accusés qui seront désormais stigmatisés. Il sollicite, de ce fait, la relaxe pur et simple. Me Anta Mbaye a demandé au Tribunal de ne pas laisser la clameur publique toquer sur les consciences. Mieux, dit elle, il ne doit pas tomber dans le piège de juger sans se baser sur les faits, mais sur le regard de la société. Selon elle, l’acte contre nature tel que défini par les textes juridiques est fondamentalement sexuel. Ce qui ne peut être démontré dans le cas d’espèce.
Pour Me Aly Ndiaye, il n’y pas de matières pour condamner les prévenus. Me Abdoul Daff a pour sa part soutenu qu’il n’y a pas de preuves contre les mis en cause. Il a demandé au Tribunal de ne pas juger en se basant sur l’influence du public. Mieux, il a répondu aux détracteurs de leur constitution pour la défense des accusés. Pour lui, ils sont devant un Tribunal des flagrants délits, non devant des juges de la morale. Les juges ne sont non plus dans un Tribunal de la religion. Donc la relax s’impose, at-il conclu. Selon Me Mbaye Sall, le parquet n’a pas apporté des preuves qui peuvent assoir son réquisitoire.
«PLUS DE 12000 ETUDIANTS SENEGALAIS SONT AUJOURD'HUI DANS NOS UNIVERSITES»
L 'Ambassadeur de la France au Sénégal Philippe Lalliot a fait l’annoncé, en marge d'une visite marathon aux projets français et autres entreprises de son pays en gestation dans la commune de Kaolack.
L 'Ambassadeur de la France au Sénégal Philippe Lalliot a annoncé hier, vendredi 23 octobre à Kaolack, l'attribution des permis de séjour cette année à une population de 12.400 étudiants sénégalais en moyenne malgré un contexte marqué par la crise universelle de la pandémie du coronavirus. C'était en marge d'une visite marathon aux projets français et autres entreprises de son pays en gestation dans la commune de Kaolack.
Selon Phillipe Lalliot, cela traduit encore une fois les efforts considérables consentis par la France et le gouvernement du Sénégal dans le domaine de l'éducation, mais aussi la volonté mutuelle des deux pays de contribuer au développement du capital humain, en particulier la promotion des jeunes. Pour le représentant de la diplomatie française, cette réponse du gouvernement français aux étudiants sénégalais est tout à fait logique si l'on comprend que chaque année, 3/4 des demandes d'inscription dans des universités étrangères sont adressées à la France.
Ainsi de la pensée de Philippe Lalliot, il est concevable aujourd'hui de développer des dispositifs universitaires pour accueillir les étudiants qui veulent étudier ici au Sénégal. La France dispose de très beaux projets de campus franco-sénégalais. Ce qui est présentement plus qu'un projet car, nous confirme l'Ambassadeur de la France ces campus couvrent déjà dix (10) formations, et 300 étudiants sont en scolarité dans ces établissements. Comme nous le rapporte le chef de la diplomatie française au Sénégal, l'idée dans toute cette démarche bilatérale est de permettre aux jeunes Sénégalais qui veulent un double diplôme universitaire d'être à la fois étudiant de Bretagne et suivre des cours à l'UVS ou à Cheikh Anta Diop par exemple.
Après la licence, ces étudiants pourront aller faire la maîtrise et poursuivre leur cursus universitaire en France. L'Ambassadeur de France estime cependant que ce projet est un nouveau concept dit Aller/Retour auquel on doit s'inscrire et tout ce qui le nourrit, on doit aussi le faire.
KHALIFA SALL ANNONCE UNE TOURNEE NATIONALE
L’ancien maire de la ville de Dakar sort enfin de sa torpeur, constatée depuis son élargissement de prison, par grâce présidentielle
L’ancien maire de la ville de Dakar sort enfin de sa torpeur, constatée depuis son élargissement de prison, par grâce présidentielle. Face aux jeunes «Khalifistes», le jeudi 22 octobre dernier, Khalifa Sall a annoncé une tournée nationale pour remobiliser les troupes.
La sphère politique reprend du service. En effet, après un long moment d’hibernation dû certainement à la cuisante défaite des élections de février 2019, mais aussi à la pandémie de la Covid19, les écuries politiques, surtout de l’opposition, commencent à sortir peu à peu de leur léthargie pour investir le champ politique.
A l’image d’Ousmane Sonko de Pastef, du Grand parti de Malick Gackou et du Parti démocratique sénégalais (Pds), qui a malheureusement raté la marche, avec les violents affrontements entre militants qui ont émaillé le lancement de la vente des cartes de membres, la semaine dernière, c’est l’ancien maire de la ville de Dakar qui veut entrer dans le jeu politique.
Emmuré dans un silence assourdissant, après sa déclaration faite tout juste après sa sortie de prison, ou encore après les quelques rares fois qu’il s’est adressé à la presse, Khalifa Sall descend dans l’arène politique. Il a fait l’annonce à ses jeunes «Khalifistes», le jeudi 22 octobre dernier. En effet, le président de Taxawu Ndakaru a informé ses sympathisants de son intention de sillonner le pays pour remobiliser les troupes.
Ainsi donc, le leader de Taxawu Dakar, Khalifa Sall qui avait opté pour la stratégie de l’abstinence médiatique, semble vouloir reprendre sa place dans le landerneau politique. Toute manœuvre qui ne sera pas du tout aisée, d’autant plus que le glaive de Dame justice est toujours suspendu au-dessus de sa tête. Qui sait ? Peut-être qu’il pourra compter sur les remous internes au Parti socialiste (Ps) ?
ORSEC «PATAUGE» TOUJOURS DANS LES EAUX DE PLUIES
Un peu plus d’un mois après, force est de constater que le Plan Orsec peine à soulager effectivement des sinistrés qui sont encore nombreux à attendre de voir la couleur de l’argent des «cash transferts» promis après leur recensement
L’hivernage 2020, conformément aux prévisions météorologiques, a été très pluvieux en Afrique de l’Ouest et particulièrement au Sénégal. Dans notre pays, les fortes pluies enregistrées le week-end du samedi 5 au dimanche 6 septembre dernier ont semé tristesse et désolation avec leurs lots d’inondations, de dégâts matériels et infrastructurels couronnés par des pertes en vies humaines dans plusieurs localités. Face à l’ampleur de la catastrophe, le président de la République, Macky Sall, a donné instruction au ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, chargé de la Sécurité publique, de déclencher le Plan national d’organisation des secours (Plan Orsec). Une enveloppe de 10 milliards de FCFA a été annoncée, dans l’immédiat, pour venir à bout de ces inondations, dont une somme de 3 milliards destinée à l’appui direct aux victimes, sous le rapport des autorités au niveau des différentes localités, et 7 autres pour accompagner les services de l’ONAS, d’Ageroute et des Sapeurs-pompiers sur le terrain. Un peu plus d’un mois après, force est de constater que le Plan Orsec peine à soulager effectivement des sinistrés qui sont encore nombreux à attendre de voir la couleur de l’argent des «cash transferts» promis après leur recensement. Retour sur les zones inondées à Keur Massar, Saint-Louis, Diourbel et Ziguinchor.
PLAN ORSEC A KEUR MASSAR : : L’Opération «Fendi» pas encore effective dans les Parcelles Assainies
Quelques jours après le déclenchement du Plan Orsec, le gouverneur de Dakar, Al Hassan Sall, a lancé l’Opération «Fendi» pour assécher les zones inondées de la capitale qui comptait déjà 7 300 déclarations de sinistre dans sa base de données, le lundi 21 septembre 2020. Doté d’un budget de 300 millions de F CFA, ce budget est évolutif, «Fendi» avait pour finalité d’évacuer rapidement les eaux des zones sinistrées, notamment à Keur Massar. Seulement, un mois après, dans cette dernière localité plus affectée par les inondations dans la banlieue, les dernières pluies du 13 octobre ont réduit à néant tous les efforts consentis jusque-là et ayant permis la libération auparavant de 228 maisons inondées entre Unité 3 et Camille Basse ; compromettant du coup le retour programmé de 2300 personnes chez eux.
L ’Etat du Sénégal a déployé des moyens pour lutter contre les inondations dans la zone de Keur Massar, commune la plus sinistrée par les fortes pluies, avec la mise en œuvre du Programme de gestion des eaux pluviales, mais ces ouvrages n’ont pas pu contenir le trop plein des eaux de ruissellement cette année. Il y a des zones qui sont dépourvues d’ouvrage de drainage des eaux de pluie, c’est le cas des Parcelles Assainies vendues par la Société nationale des habitations à loyer modéré (SN-HLM), sans assainissement des cités. Une situation qui a accentué le calvaire des populations qui continuent de pointer du doigt la SN-HLM qui «est responsable» de tous leurs maux. Le lancement du Plan Orsec, suite aux fortes pluies du week-end du samedi 5 au dimanche 6 septembre, a suscité beaucoup d’espoir chez les populations de la commune de Keur Massar où plusieurs maisons ont été envahies par les eaux. Quelques quartiers sont tirés des eaux ; par contre beaucoup d’autres familles et ménages sinistrés continuent de vivre le calvaire des eaux de pluie.
DES SINISTRES QUI REFUSENT DE QUITTER LEURS MAISONS DE PEUR D’ETRE CAMBRIOLES A LEUR INSU
Les autorités administratives ont procédé, avec l’appui des délégués de quartiers, au recensement des personnes qui veulent quitter de leur propre gré leur maison dans le but de regagner le camp de sinistrés créé pour la circonstance. Plusieurs rotations ont été effectuées par les zodiaques pour extirper les plus vulnérables au fond des cités (Camille Basse, PA-Unité 3…) submergées par les eaux qui peuvent atteindre 1,50 m pour les ramener au rivage. Des tentes ont été érigées à Jaxaay et à l’arrêt 54 de Keur Massar, devant abriter les sinistrés. Par contre, bons nombre de sinistrés, plus sceptiques, ont opté de rester et de vivre avec les eaux dans leurs maisons. Pour les maisons en étages, les habitants quittent le rez-de-chaussée pour aller s’entasser dans les niveaux supérieurs. «On ne peut pas quitter nos étages et aller dans les tentes en laissant nos meubles et autres bagages dans la maison, sans sécurité. On préfère rester dans les eaux pour surveiller nos bagages car on ne peut pas les déplacer. Il y a des voleurs qui peuvent démonter le matériel la nuit ; on vole les compteurs électriques en ces situations», à laisser entendre un père de famille sinistré qui évoque le problème des zones inondées et des sinistrés. Cette situation, les populations de la banlieue submergée par les eaux de pluie l’ont vécu dans certaines zones où les voleurs profitaient du calvaire des populations délogées pour démonter les disjoncteurs, des ardoises et autres poutres qu’ils revendaient sur le marché. Il arrive qu’on déplore des cas d’électrocutions de voleurs dans des maisons inondées. Le déplacement des personnes qui n’ont pas regagnées les sites de recasement se faisait avec l’aide des zodiaques, des fois des radeaux de fortune.
LA PREMIERE PHASE DE POMPAGE REUSSIE
Avec près de 62 hectares occupées par des eaux de pluie, les autorités ont déployé des moyens pour le pompage. Avec une électropompe de 3000 m3/heure installée entre Camille Basse et l’Unité 3, qui constitue l’épicentre des inondations causé par sa position de bas fond, même si l’Unité a bénéficié de 3 circuits d’ouvrage pour drainer les eaux vers le versant de la forêt classée de Mbao, on a noté une petite accalmie, dans la première (1ère)phase de pompage. Il ne restait plus qu’à lancer une deuxième (2e) opération qui consistait à installer de petites motopompes dans les différents quartiers pour évacuer les petites flaques d’eau pour ensuite pouvoir progresser dans les quartiers des autres unités, distants de plus de 2 km à l’intérieur. Après avoir constaté et apprécié l’effort des Sapeurs-pompiers, avant la période du 13 octobre, le délégué de quartier a soutenu : «on a libéré le poste électrique, deux (2) écoles privées, deux (2) daaras, les 228 maisons inondées qui abritait 2300 habitants. Et il était possible de circuler librement, les populations pouvaient vaquer à leurs occupations et la vie avait repris. Le niveau des eaux qui étaient de 150 cm est descendu jusqu’à 10 cm. On a pompé 930.000 m3 d’eau à l’unité 3», a indiqué El Hadj Daouda Mbaye, le délégué de quartier de l’Unité 3 de Parcelles Assainies de Keur Massar. Mais cette victoire sur les eaux de pluies occupant les concessions ne sera que de courte durée.
LES AVERSES DU 13 OCTOBRE ANNIHILENT LES EFFORTS DE POMPAGE
Dans la nuit du 12 au 13 octobre, alors que ces populations pensaient avoir fini avec l’hivernage à Dakar, les fortes pluies qui se sont abattues dans la banlieue ont plombé tous les efforts consentis pour le pompage ; les opéra tions de retours programmés sont vouées à l’échec. Tous les quartiers environnants de l’Unité 3 sont devenus des réservoirs d’eau. La pluie a complètement bouleversé la donne dans ces quartiers où le retour des sinistrés se préparait. L’Unité 3 a renoué avec «sa vocation» de réceptacles des eaux de pluies des autres localités comme Aladji Pathé, Cité Serigne Mansour Sy, Keur Madiabel, les Unités 9 ; 14 ; 25 ; 27 ; 5 et 6 des Parcelles Assainies. De même, les Sapeurs-pompiers, qui avaient commencé à plier bagages, ont redéployé le dispositif d’antan pour tenter d’assécher les zones impactées. De l’avis du délégué de quartier, M. Mbaye, les efforts ne concernent qu’une partie de la commune. «Le pompage se limite à Aladji Pathé, Unité 3. Aucune motopompe n’est opérationnelle au niveau de l’Unité 15 ; on a juste pré-positionné quelques camions hydro cureurs qui sont impuissant devant ce tropplein d’eau. Au niveau des Unités 25 ; 23, etc. c’est la même situation», déplore ce dernier qui renseigne que seules les unités qui font face à la route principales sont concernées par le pompage à savoir les Unités 3 et 9. La situation est loin d’être gérée comme il le faut. Pis, actuellement, dans ces zones, les populations commencent à être infestées par les eaux stagnantes.
LA DEMOGRAPHIE GALOPANTE ET L’EVOLUTION DES CONSTRUCTIONS, LES AUTRES RACINES DU MAL
La situation de l’expansion démographique de la commune de Keur Massar est remise sur la table. Avec une population qui avoisine les 590.000 habitants (hbts), sur une superficie de 25 km2 pour 133 quartiers, Keur Massar a une densité qui dépasse de loin celle de la capitale, avec 23.600 hbts/km2 alors que la région de Dakar fait 6000 hbts/km2. La démographie galopante et l’évolution des constructions causent de sérieux problèmes de pénétration des eaux pluviales au niveau de la nappe. Le ruissellement dépasse de loin l’infiltration, ce qui est un facteur accentuant les inondations. «Il urge de créer des systèmes de canalisations sans quoi cette localité vivra difficilement dans les années à venir. On sollicite beaucoup du Programme décennal de lutte contre les inondations et nous comptons sur le démarrage du Projet de canalisation des phases 2 et 3 du Progep (Programme de gestion des eaux de pluie, ndlr) qui sont les seuls issues pour sauver les populations de cette importante banlieue qui tend à être érigé en département», a indiqué le délégué de l’Unité 3.
ALPHA CONDÉ REMPILE
Le président sortant remporte la présidentielle guinéenne avec 59,49 % des suffrages, devant Cellou Dalein Diallo, crédité de 33,5 % des voix, selon les résultats globaux provisoires rendus publics par la Commission électorale nationale indépendante
Jeune Afrique |
Diawo Barry |
Publication 24/10/2020
Alpha Condé, le président sortant, a été élu dès le premier tour pour un troisième mandat. Un « coup KO » qui vient d’être annoncé à l’issue d’une semaine extrêmement tendue en Guinée.
Selon les résultats globaux provisoires délivrés samedi 24 octobre par Kabinet Cissé, le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Alpha Condé a remporté 59,49 % des suffrages exprimés, contre 33,5 % pour Cellou Dalein Diallo, son principal rival. Parmi les autres candidats, aucun n’a dépassé la barre fatidique des 5 %.
Les violences ont démarré dans l’après-midi du lundi 19 octobre, quelques heures après que Cellou Dalein Diallo a revendiqué la victoire lors d’une conférence de presse organisée au siège de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG). « Mes chers compatriotes, malgré les graves anomalies qui ont entaché le bon déroulement du scrutin du 18 octobre et au vu des résultats sortis des urnes, je sors victorieux de cette élection dès le premier tour », a-t-il lancé devant une foule de partisans.
Les scènes de liesse dans les quartiers de Conakry acquis à l’UFDG, ainsi que dans plusieurs villes du pays, ont rapidement cédé la place à des heurts entre jeunes militants et membres des forces de l’ordre.
Des conflits ont notamment éclaté dans les préfectures de Kissidougou et de Coyah « entre militants de l’UFDG et ceux d’autres formations politiques, notamment du RPG Arc-en-Ciel [au pouvoir]», a fait savoir le ministre de la Sécurité, Albert Damantang Camara, dans un communiqué évoquant également des « attaques ciblées à l’intérieur du pays, dans les quartiers de la haute banlieue de Conakry et contre les sièges des partis de la mouvance présidentielle et les domiciles des militants de ces partis ».
Réouverture des Eglises au Sénégal
L’Église catholique qui avait maintenu la suspension de ses célébrations publiques, malgré la décision de l’Etat de rouvrir les lieux de culte en mai dernier, va reprendre ses activités le 1ernovembre prochain. Selon un communiqué signé par Monseigneur Benjamin Ndiaye, la reprise progressive du Culte dans les Diocèses se fera suivant l’appréciation des pasteurs du lieu et des conditions de faisabilité. Cette mesure se justifie par la tendance baissière du nombre de cas de coronavirus dans notre pays depuis plus d’un mois, les avis de médecins, l’engagement responsable et déterminé des communautés diocésaines et paroissiales à mettre en place un dispositif de sécurité sanitaire approprié et répondant aux normes édictées par les services du ministère de la Santé et de l’Action Sociale. La reprise va être accompagnée d’un certain nombre de précautions : la limitation du nombre de participants aux Offices liturgiques, le respect de la distanciation physique, la mise en place d’un dispositif de lavage des mains au savon ou au gel hydro alcoolique, le port obligatoire du masque, les modalités d’hygiène pour l’offrande de la quête, la désinfection des lieux avant et après chaque célébration, le respect des consignes données par les membres du service d’ordre lors des célébrations, à l’entrée des églises comme à l’intérieur, et à la sortie. Les prêtres sont aussi invités à démultiplier les messes, surtout dominicales, pour offrir à beaucoup plus de fidèles la possibilité de participer à la Sainte Eucharistie, tout en évitant les grandes affluences.
La Senelec s’investit à Ndiassane et Thiénaba
Le Directeur Général de la Senelec, Papa Mademba Bitèye, s’est rendu hier à Ndiassane et Thiénaba, des cités religieuses qui préparent activement la célébration du Maouloud. Selon M. Bitèye, l’objectif n’est plus de venir dire que la Senelec est en mesure de satisfaire la demande. A l’en croire, la Senelec a dépassé cette étape, car aujourd’hui il y a suffisamment de production. Il estime que le réseau est correctement alimenté et il a été mis suffisamment de postes de distribution pour satisfaire toute la demande. Le but de sa visite est juste de rassurer les khalifes que les requêtes qui ont été formulées en termes d’extension de réseau et d’amélioration de la qualité de service, ont été prises en charge. La Senelec s’investit à Ndiassane et Thiénaba (bis) Restons avec le Dg Pape Demba Bitèye qui soutient que la Senelec a sacrifié à cette tradition, parce qu’elle a une mission de service public. Et de ce point de vue, il était normal de venir s’assurer que toutes les dispositions sont prises lors d’événements de cette nature, qui regroupent des millions de Sénégalais. Serigne Abdourahim Seck, khalife général de Thiénaba a demandé l’électrification du village de Thioty et selon Papa Mademba Bitèye, des études ont été entamées pour satisfaire correctement l’électrification de cette zone. C’est pour dire que le programme d’accès universel à l’électricité est en cours d’exécution et il a demandé simplement aux populations d’être patientes. Il dit à ce propos : «Tous les programmes sont établis, les budgets vont être mobilisés, mais nous n’avons pas suffisamment d’entreprises pour tout réaliser en une année. Cela nécessite une programmation. Nous sollicitons leur compréhension d’autant que le programme d’accès universel à l’électricité à l’horizon 2025 est en cours et nous allons y arriver inchAllah.»
Des jeunes apéristes de Pikine marchent le 02 Novembre
Contre toute attente, des jeunes de l’Alliance pour la République (Apr) de Pikine mécontents de l’attitude de certaines autorités étatiques et leurs responsables locaux dont le maire de Pikine, Abdoulaye Thimbo, organisent une marche le 02Novembre prochain dans les rues de Pikine. Regroupés autour de «Apr Pikine rouge», ces jeunes républicains frustrés dénoncent également la mauvaise gestion de leur parti par le coordonnateur départemental Abdoulaye Thimbo non moins maire de la Ville de Pikine. Ils ont d’ailleurs déposé hier, une demande d’autorisation de marcher à la Préfecture de Pikine. Selon le coordonnateur de ces jeunes, Ibrahima Ngom, l’objectif de la procession est d’exprimer l’ensemble des doléances des jeunes de Pikine que sont entre autres le chômage, l’absence de formation et de financement.
Décès du ministre ivoirien, Sidiki Diakité
Le président Alassane Ouattara a perdu deux membres de son gouvernement en l’espace de quelques mois. Après le décès de son Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, son ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, Sidiki Diakité est rappelé à Dieu hier. Sur sa page Facebook, le président Ouattara dira que c’est avec une immense tristesse qu’il apprend le décès du ministre Sidiki Diakité, un grand serviteur de l’Etat. Ainsi il a décrété un deuil national de trois jours à la mémoire du ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation. Le défunt ministre a eu à occuper plusieurs portefeuilles dans le gouvernement ivoirien. Sidiki Diakité, un administrateur de profession, fut ministre de l’Intérieur et de la Sécurité avant d’atterrir à la tête du département l’Administration du territoire et de la Décentralisation.
Résultats provisoires de la présidentielle en Guinée, ce samedi
La violence post-électorale en Guinée risque de monter d’un cran aujourd’hui. Puisque la Commission électorale nationale Indépendante (CENI) proclame les derniers résultats partiels de l’élection présidentielle aujourd’hui. A ce propos, la CENI invite à la proclamation des résultats au Palais du peuple l’ensemble des diplomates accrédités à Conakry, les partenaires techniques et financiers et le système des Nations Unies. Ces résultats provisoires seront transmis à la cour constitutionnelle habilitée à donner les résultats définitifs du scrutin. Mais déjà on sait que Alpha Condé rempile …
Le livreur de pain se transforme en voleur
Le Commissariat de Police de Grand Yoff a déféré au parquet A. Diallo pour vol. Livreur de pain de profession, le mis en cause se livrait, à ses heures perdues, au métier de voleur jusqu’au jour où il a été démasqué. A. Diallo a tenté nuitamment de s’introduire dans une maison au quartier Khar Yalla de la commune de Grand Yoff pendant que tous les occupants étaient dans les bras de Morphée. Ayant senti la présence suspecte d’un individu, M. Sylla a surpris A. Diallo avant de l’empoigner et d’alerter la famille. Les voisins ont alors accouru pour l’aider à arrêter ce cambrioleur qui n’avait rien à dire que de présenter ses excuses. Un appel qui est tombé dans l’oreille d’un sourd, puisqu’il a été livré aux limiers de Grand Yoff. Au terme de sa garde à vue, il a été présenté au procureur.
Le maire Cheikh Dieng perd son procès contre des conseillers
L’édile de Djidah Thiaroye Kaw, Cheikh Dieng, perd une manche dans l’affaire qui l’oppose à certains conseillers municipaux. Il avait exclu sept conseillers municipaux pour absentéisme. Ces derniers, qui dénoncent la décision, avaient saisi la Chambre administrative de la Cour Suprême pour abus de pouvoir. La Cour a tranché en faveur des conseillers et demandé au maire libéral de Djidah Thiaroye Kaw de les réhabiliter. Sans doute va-t-on vers des réunions houleuses au Conseil Municipal. Puisque ces conseillers vont toujours s’opposer aux délibérations du Conseil. Affaire à suivre.
Maison des handicapés de Ndiarème Limamou Laye
Les personnes handicapées demeurant à Ndiarème Limamou Laye peuvent désormais pousser un ouf de soulagement. Car le maire Mamadou Baïdy Sèye, par ailleurs membre du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (Hcct), a livré à ses administrés vulnérables une maison clé en main d’une valeur de 30 millions Fcfa, en vue de promouvoir leurs activités. Une manière, selon l’édile de Ndiarème Limamou Laye, de promouvoir l’inclusion sociale.
Nianing reprend son ambulance
L’association «Jog Jotna» qui lutte pour la transparence et la communalisation de Malicounda Sud vient au chevet du poste de santé de Nianing. L’ambulance qui était en panne depuis plusieurs mois a été enfin dépannée. A cet effet, un appel a été lancé sur les réseaux sociaux pour solliciter un soutien.
Guy Marius intrigué par le silence de Macky sur la Guinée
Le responsable du mouvement Frapp France-Dégage ne comprend pas l’aphonie de Macky Sall au sujet des évènements inquiétants qui se déroulent actuellement en Guinée Conakry. Guy Marius Sagna estime que si le chef de l’Etat s’impose un silence radio sur cette affaire, c’est peut-être qu’il tient toujours à l’idée de son troisième mandat. Parce que, selon lui, tout le monde sait que le candidat de Macky Sall en Guinée c’est Cellou Dalein Diallo. Pour lui, si Macky Sall se tait sur le « mandat-virus» d’Alpha Condé, c’est tout simplement parce qu’il a compris une chose : «Vous avez le droit de garder le silence. Tout ce que vous direz pourra être retenu contre vous.» A l’en croire, tout ce que Macky dira contre Condé sera retenu contre lui par les Sénégalais qui résistent à son projet de 3e mandat, même s’il n’a pas encore craché le morceau. En Guinée, il ne s’agit pas d’être pour ou contre un des deux protagonistes, mais de rejeter vigoureusement le «mandat-virus».
Dethié Faye préoccupé par le cas de la Guinée
La Convergence pour la Démocratie et la République/Fonk sa Kaddu (C.D.R/FSK) est préoccupée par les tensions et les violences postélectorales en Guinée. Dans une déclaration parvenue hier «L’As», Déthié Faye et ses camarades invitent les acteurs politiques guinéens à comprendre et accepter que leur maintien et leur accession au pouvoir ne méritent pas des pertes en vies humaines. Ils expliquent que les candidats qui ont accepté de prendre part à l’élection présidentielle doivent se soumettre aux dispositions organisant les élections dans ce pays et qu’aucune manœuvre ou manipulation tendant à s’attribuer une victoire non issue du suffrage du peuple souverain ne doit être tolérée. Pour trouver une solution rapide à cette situation, ils demandent une intervention rapide et ferme de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest(Cedeao) auprès des protagonistes pour les inviter à la sérénité en s’abstenant de toute initiative ou déclaration susceptibles de conduire la Guinée à un embrasement. Ils exhortent également la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) à prendre ses responsabilités et veiller à ce que les résultats publiés soient ceux issus des urnes.
«And suxxali Cayor» se lance dans l’agriculture
Le président du Mouvement «And Suxxali Cayor» vient de lancer son programme destiné à l’agriculture, dénommé «And Suxxali sunu Mbày». Pour lui, un retour à la terre est indispensable. «Ce projet vise à promouvoir l’agriculture en mobilisant les jeunes à la recherche d’emplois afin de leur montrer qu’ils peuvent réussir ici au Sénégal en s’investissant dans le domaine agricole. C’est un projet qui vient à son heure surtout si l’on sait qu’au cours du mois d’octobre, près de 405 jeunes Sénégalais ont été interpellés par les forces de sécurité alors qu’ils tentaient de braver les dures conditions de l’océan pour regagner l’Espagne», a soutenu M. Diallo chef du service Cadastre de Saint-Louis. Il dit répondre à l’invite du Chef de l’Etat qui demande à nos jeunes compatriotes d’oser entreprendre pour assurer leur réussite.
Me Youm à l’Assemblée nationale
Le ministre des Infrastructures, des Transports Terrestres et du Désenclavement a fait face aux députés hier en inter commissions des Finances, du contrôle budgétaire et de l’Aménagement du territoire, de l’Urbanisme, des Infrastructures et des Transports pour présenter le projet de loi portant création du Fonds d’entretien routier autonome (FERA). Après 12 ans d’existence, le FERA a montré ses limites structurelles et affiche des contre-performances qui rendent nécessaires sa réforme et sa mutation institutionnelle. Ainsi le nouveau Fonds disposera de plus de ressources financières. Selon le ministre Oumar Youm, il sera plus conforme aux dispositions de la directive de l’UEMOA portant harmonisation des stratégies d’entretien routier