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Si certains pensent à une recrudescence du phénomène de l'émigration clandestine, des analystes de la question parlent d’une médiatisation qui remet sur la table un voyage qui n’a jamais connu de répit, malgré la Covid-19

Fatou NDIAYE  |   Publication 26/10/2020

L’émigration clandestine par la mer a repris ces dernières semaines. Des arrestations dans les lieux de départ, comme à Saint-Louis, à Mbour et à Dakar, sont fréquemment notées. Des jeunes Sénégalais sont aussi arrêtés en Mauritanie, d’autres sont parvenus à rejoindre l’Espagne ou rencontrent des difficultés en mer. Les moins chanceux ont tout simplement péri. Si certains pensent à une recrudescence du phénomène, des analystes de la question parlent d’une médiatisation qui remet sur la table un voyage qui n’a jamais connu de répit, malgré la Covid-19.

L’émigration irrégulière, un voyage vers l’Europe, engagée par des jeunes au péril de leurs vies, est de plus en plus fréquente ces derniers mois. Des vagues d’arrestations de jeunes déjà embarqués dans des pirogues ou pris sur le point de départ, sont enregistrées régulièrement. Des morts et des arrivés en Espagne, on en décompte aussi. De Saint-Louis, Mbour à Dakar, ils sont des centaines voire des milliers à braver l’océan pour se rendre en Europe. Ce retour de l’immigration illégale ou clandestine localement plus connue sous l’appellation de «Barsa walla barsakh» («débarquer à Barcelone ou périr») ou nouvellement «Dem Rekk» («Partir, à tout prix») comme nous dit, Badara Ndiaye de l’association Diadem, (une organisation qui travaille sur la migration), est une voie que beaucoup de jeunes rechignent encore à abandonner, malgré les nombreux risques. Selon le professeur Aly Tandian, directeur du Laboratoire des études et recherches sur le genre, l’environnement, la religion et les migrations (GERM) de l’Université Gaston Berger de St- Louis, il n’y a pas eu de recrudescence. «Les voyages ont toujours continué. Pour preuve, après Barsa ou Barsakh, on a vu des candidats à la migration, prendre le chemin du désert. Seulement, on pourrait dire que la recrudescence, c’est au niveau de la médiatisation. A un moment, la priorité pour les médias, c’était de parler d’autres choses que les migrations irrégulières», souligne-t-il.

Braver l’océan pour une Europe confrontée à une expansion de la pandémie de la Covid-19 n’est pas une option suicidaire. «Il faudrait comprendre la logique des candidats à la migration. Ce n’est pas la Covid-19 qui pose problème parce que quand ils font une hiérarchisation des difficultés auxquelles ils sont confrontés quotidiennement, la Covid est un souci parmi tant d’autres. Elle n’est pas une priorité. La priorité est plutôt, indique Aly Tandian, la survie dont pensent les candidats, ne peut être réalisée que par le voyage», analyse-t-il. Badara Ndiaye explique les vagues de départ, par la mer, par le fait que dans l’espace de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), il y a eu un accroissement des contrôles internes sur les routes à cause de la Covid-19. De ce fait, les flux migratoires qui pouvaient prendre départ par la voie routière, jusqu’à Niamey ou Agadez ou d’autres voies en destination de l’Italie, n’étaient plus possibles parce qu’étant fermées.

Mieux, ajoute-t-il, la Covid-19 a fait naître une situation particulière parce que la concentration nationale et régionale à la lutte contre la pandémie a fait que les trafiquants n’avaient plus la possibilité d’utiliser la voie terrestre vers la Libye, la transsaharienne Dakar-Bamako-Ouagadougou-Niamey ou alors Conakry-Mamou et Bamako, se sont rués à la mer. De même, la faiblesse des ressources halieutiques, la réouverture progressive des frontières terrestres, le contrôle plus renforcé en terre qu’en mer ont fait que beaucoup de jeunes ont pu passer par les eaux. La crise libyenne et la traite de migrants qui a lieu dans ce pays justifient ce recours à l’océan Atlantique. «Il y avait aussi la voie terrestre via le Sahara, puis le Niger et jusqu’en Libye qui était une voie hyper privilégiée. A cause du conflit, les migrants ont de plus en plus de difficultés à passer de ce côté pour rejoindre l’Italie», explique-t-il.

1277 migrants ont atteint les côtes espagnoles

Du fait de la faiblesse du marché du travail au niveau continental, les flux migratoires ont tendance à aller vers des destinations où il en existe de manière organisée. Pour Badara Ndiaye, ceux qui embarquent dans l’aventure de cette immigration irrégulière ne sont pas dans une logique suicidaire ; il y a des calculs de trouver du travail en Europe. Le fait que des pays européens aient engagé un processus de régularisation de sans-papiers à cause d’un besoin de main d’œuvre, n’est pas encore établi par des enquêtes, mais peut justifier, selon lui, les mouvements irréguliers pour rejoindre les côtes européennes. D’ailleurs, 1277 migrants, dont des Sénégalais, ont rejoint les côtes espagnoles, en deux semaines. Moïse Sarr, Secrétaire d’État chargé des Sénégalais de l’extérieur a donné l’estimation sur la Rfm il y a quelques jours. «Ce que je puis dire de manière claire, c’est qu’il y a 1277 migrants qui sont arrivés sur les côtes espagnoles, mais toute nationalité confondue. C’est extrêmement important de faire cette précision. Oui, il y a eu des Sénégalais. Il faut faire attention parce qu’il y a beaucoup de migrants qui, souvent quand ils échouent dans des côtes, se disent des Sénégalais alors qu’ils ne sont pas forcément des Sénégalais», a-t-il déclaré.

 

 

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