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13 septembre 2025
«PERDRE UNE CAPITALE, C’EST EN QUELQUE SORTE COMME SI ON PERD UNE LEGITIMITE LOCALE»
Serigne Thiam reste persuadé que l’entêtement du régime en place à vouloir vaille que vaille contrôler la ville de Dakar, quitte à la supprimer, réside sur le fait que la perte de la capitale sénégalaise sonnerait comme une illégitimité au niveau local
Longtemps passée entre les doigts du régime en place, la ville de Dakar représente un enjeu de taille pour les acteurs politiques. C’est du moins la conviction de l’Enseignant chercheur à la Faculté des Sciences juridiques et politiques à l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) de Dakar, Sérigne Thiam. Joint par la rédaction de Sud Quotidien, M. Thiam reste persuadé que l’entêtement du régime en place à vouloir vaille que vaille contrôler la ville de Dakar, quitte à la supprimer, réside sur le fait que la perte de la capitale sénégalaise sonnerait comme une illégitimité des tenants du pouvoir au niveau local. Qui plus est, il considère qu’après la mise à l’écart d’Amadou Ba, le camp du pouvoir se cherche toujours, subissant ainsi les contrecoups de sa «météo politique»
Le débat sur la suppression de la ville de Dakar et autres s’est posée avec la sortie du ministre porte-parole du Gouvernement, Oumar Guèye. Quelle lecture politique en faites-vous?
On parle de la ville de Dakar et des autres villes, à savoir Dakar, Pikine, Guédiawaye, Rufisque et Thiès. Je pense que c’est quelque chose que le ministre Oumar Guèye avait proposé lors d’une émission et cela a suscité moult réactions. C’est tout à fait normal parce qu’on parle de Dakar, on parle de la capitale politique et économique du Sénégal. Si vous avez souvenance de l’historique, le régime a commencé depuis la question de la caisse d’avance de la mairie de Dakar. Ils ont reproché au maire d’alors, Khalifa Sall, une mauvaise gestion. Ce qui a conduit à son arrestation et sa condamnation. Tout cela, dans une perspective de vouloir contrôler la ville de Dakar qui échappe toujours à ces tenants du pouvoir, qui échappe toujours aux gens de l’Apr et à leurs alliés. Après la condamnation de Khalifa Sall, ils ont voulu contrôler Dakar en parlant de nomination. Dans le fond, c’est quelque chose qui est très illusoire. Le maire de la capitale doit être une émanation de la volonté populaire et locale pour avoir une certaine légitimité. Parce que si quelqu’un a le pouvoir de nommer, il a le pouvoir de démettre la personne nommée. Cela veut dire que cette personne nommée ne pourra pas avoir cette indépendance dans la manière de poser des actes. Du moment que cette proposition avait créé une réaction très vive et très négative dans l’entendement que les Sénégalais ont de ça et par rapport aux acteurs politiques, ils ont laissé cette proposition pour nous parler maintenant de suppression. Pourquoi supprimer ? Quel est l’enjeu ? Quel est l’intérêt de supprimer ces villes, surtout Dakar, qui a existé avant l’indépendance de notre pays ? C’est une manière de dire : «si je ne peux pas contrôler Dakar, personne ne va le contrôler». S’ils suppriment la ville de Dakar, que mettront-ils à la place ?
Comment comprendre alors cette suppression alors que le chef de l’Etat, Macky Sall, avait promis aux populations de Keur Massar d’ériger leur collectivité territoriale en département ?
J’ai noté une certaine contradiction par rapport à leur manière de faire. Parce que le président de la République, lorsqu’il était allé à Keur Massar, avait donné une réponse politique aux populations en leur promettant d’ériger Keur Massar en département. C’est-à-dire, on crée un département pour élargir. A ce niveau-là, je ne comprends pas l’attitude de ceux qui gèrent le pays. Par rapport à tout cela, tout ce qu’ils veulent, c’est de faire en sorte que Dakar soit une capitale gérée par les Apéristes. S’ils n’arrivent pas à le faire, ils vont essayer de tout faire pour que quelqu’un d’autre ne le gère pas. Ce qui leur permettra de mettre la main sur les 50 milliards de budget, comme le dit le maire de Mermoz Sacré Cœur, Barthélémy Dias. Si vous vous rappelez, à un moment donné, les réactions de Moustapha Cissé Lo qui avait dit que forcément, il sera candidat pour Dakar, qu’on le veuille ou pas. Tout cela entre dans la volonté de diriger Dakar. S’ils n’y arrivent pas, ils vont essayer de trouver du superflu allant dans le sens de créer des situations inespérées pour gérer la ville de Dakar, qui est quelque chose de très normal pour un président. Parce que perdre une capitale, c’est en quelque sorte comme si on perd une légitimité locale. C’est quelque chose qu’ils n’arrivent toujours pas à comprendre.
N’avez-vous pas l’impression que c’est en réalité un ballon de sonde lancé, surtout quand on voit l’évolution du discours, tantôt il faut donner à Dakar un statut spécial, tantôt nommer le maire de la ville de Dakar, maintenant supprimer la ville ?
Effectivement, ils ont la cartographie des zones dans lesquelles ils sont très forts, et celles où ils risquent d’avoir des ennuis. Vous savez que Khalifa Sall n’avait pas perdu la mairie parce que les populations Dakaroises l’ont voulu ainsi. Il a perdu la ville par rapport à des considérations politiques. Puisqu’il ne voulait pas s’allier avec eux, il fallait l’écarter. Aujourd’hui, on parle de coalition entre Khalifa Sall et Ousmane Sonko. Cela risque de faire mal lors des prochaines joutes locales. Dans ce cas de figure, ils savent que s’ils partent sous ce tempo, ils risquent de perdre la ville de Dakar. Cela va créer une sorte de dualité au sommet. Si Khalifa Sall reprend la ville de Dakar et que Macky Sall est toujours là, cela va créer des ambitions présidentielles, car si la population Dakaroise est favorable à Khalifa Sall lors des locales, cela voudrait dire qu’elle lui sera encore favorable pour les prochaines élections présidentielles. Tout cela, ils l’ont compris, et ils essaient de manœuvrer pour essayer de maintenir Dakar, au cas contraire, ils vont le supprimer tout bonnement.
Que dit le Code général des Collectivités territoriales ?
Le Code général des collectivités territoriales, si vous voyez les dispositions des articles allant de 167 à 187, ils reviennent sur les compétences des villes qui sont en réalité des choses qui relèvent d’une certaine souveraineté et qu’on ne peut pas supprimer pour des besoins politiques. S’ils pensent pouvoir le faire à travers les textes, ceux-ci ont verrouillé ces villes qui sont devenues des entités intouchables par rapport à leur structuration, à leurs compétences, à leur création. C’est pour cela que vous avez noté la réaction très vite des conseillers de Khalifa Sall et des autres acteurs. Ils ont renvoyé le ministre Oumar Guèye dans les textes, pour lui faire comprendre qu’ils ne peuvent pas supprimer. On peut créer des villes, des entités, mais on ne peut pas les supprimer pour une sorte de recomposition, même si le ministre Abdoulaye Diouf Sarr essaie de dire que l’appellation n’est pas importante et que c’est le contenu qui l’est. En réalité, c’est un enjeu politique simplement, mais ce n’est pas un besoin exprimé par les Sénégalais et ça ne se reflète pas ni sur l’économie, la Santé, l’éducation, etc. C’est purement politique.
Est-ce quelque part, le chef de l’Etat, Macky Sall n’est pas en train de payer son erreur politique, celle d’avoir écarté Amadou Ba qui a fait une percée politique dans la capitale, poussant même certains à le considérer comme le candidat idéal pour la conquête de Dakar?
Naturellement ! Non seulement le régime se cherche, mais il cherche un potentiel candidat qui leur est favorable. Lorsqu’ils ont senti la possibilité de percée d’Amadou Ba qui était intéressé par la ville de Dakar et qui avait un bon positionnement dans l’échiquier politique, ils ont compris au-delà de cela qu’Amadou Ba voudrait être président de la République. Puisqu’on ne connait pas exactement les ambitions du président Macky Sall, notamment pour le troisième mandat, ils ont vu en Amadou Ba quelqu’un qui a des ambitions indéfendables à leur niveau. Ils ont écarté Amadou Ba. En l’écartant, ils ont écarté un allié de taille pour la conquête de Dakar. Maintenant, ils se cherchent. Présentement, vous ne pouvez pas citer un nom issu du camp présidentiel qui va recueillir l’assentiment de tous pour la ville de Dakar. Tout ce qu’ils peuvent faire, c’est soit avoir Khalifa Sall comme leur allié. S’ils pensent qu’ils ne peuvent pas l’avoir, ils ont du mal à trouver quelqu’un qui va faire l’unanimité. La mise à l’écart d’Amadou Ba a été une sorte de météo politique dont le retour ne leur est pas favorable.
KEEMTAAN GI - L’ANNEE DES 3 «MB» !
Cette année 2020 qui s’achève dans quelques jours n’aura décidément pas été de tout repos pour les Sénégalais — pour ne pas parler des habitants de ce vaste monde. Mais enfin, ce qui nous intéresse ici, c’est ce cher Galsen ! En effet, comme la planète entière, notre pays a été confronté au coronavirus, une pandémie qui, après avoir été repoussée une première fois, est revenue à l’assaut depuis quelques semaines sous la forme d’une deuxième vague. A cette calamité, nos commentateurs Wolof si inventifs ont trouvé un nom sublime : « Mbass mi ». Comme si cela ne suffisait pas, vers la fin du mois d’août, il a plu des cordes, l’équivalent de toutes les précipitations enregistrées durant l’hivernage 2019 s’est déversé en trois jours seulement, provoquant des inondations parmi les pires que le pays ait jamais connues. Résultat : des localités entières se sont retrouvées englouties par les eaux, forçant les autorités à déclarer l’état de catastrophe nationale. Une catastrophe à laquelle nos brillants commentateurs ont trouvé un nom inspiré : « Mbeund mi ». Puis, en octobre et novembre, durant la canicule, alors que le temps était dégagé et les mers calmes, des dizaines de pirogues remplies de centaines de migrants chacune se sont lancées à l’assaut des îles Canaries espagnoles. Hélas, beaucoup de ces embarcations de fortune ont fait naufrage et leurs passagers ont été avalés par l’océan Atlantique. Cette tragédie aussi s’est vu attribuer un nom par nos mêmes commentateurs en wolof : « Mbeuk mi ». Comme si toutes les catastrophes de cette maudite année 2020 devaient avoir un nom qui commence forcément par « Mb » ! Toute règle comportant son exception, fort heureusement, il existe un « Mb » positif dans cette grisaille et dont cette fichue année qui s’achève ne nous aura pas privés : Le bon vieux Mbaye de Penda, cordon bleu saint-louisienne du « thiébou dieune », bien sûr ! Kaccoor Bi
CONTRE LA COVID-19 MACKY SALL APPELLE SON GOUVERNEMENT A PLUS DE MESURES SECURITAIRES
Le méchant virus refuse de nous quitter et poursuit sa propagation. Hier seulement 120 cas sont revenus positifs alors que les Sénégalais, à un moment donné, avaient pensé en avoir fini avec cette pandémie. Le président de la République avait même appelé les populations à apprendre à vivre avec le virus. Mais avec le retour en force du « coro », hier, lors du Conseil des ministres, il n’a pas manqué de rappeler à son gouvernement l’impératif d’adopter de nouvelles mesures sécuritaires et sanitaires afin de limiter la propagation actuelle de la pandémie. Sur ce, il a ordonné au ministre de la Santé et de l’Action sociale de réactiver les Centres de Traitement des épidémies (CTE) de remobiliser et motiver davantage les personnels de santé et, surtout, de renforcer les services d’urgence et de réanimation dans les hôpitaux.
RELANCE DE L’ECONOMIE NATIONALE EN MODE « FAST-TRACK »
La relance de l’économie nationale fortement perturbé par la pandémie, est plus qu’urgente. Hier, lors du Conseil des ministres, le Président Sall a abordé la question liée au vote de la loi de finances pour l’année 2021. Il a d’abord profité de cette tribune pour féliciter le président de l’Assemblée nationale, les députés, le ministre des Finances et du Budget, le ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les Institutions, et l’ensemble des membres du gouvernement pour le bon déroulement de la session budgétaire. A cet effet, Macky Sall a indiqué au gouvernement que l’année 2021 doit effectivement consacrer la relance de l’Economie nationale par un déploiement, en mode « Fast-Track » du PAP 2A. Il a souligné, à ce sujet, toute l’attention qu’il accorde à la transparence dans la gestion des affaires publiques, notamment dans l’exécution des marchés publics. Ce, il a insisté auprès de chaque ministre sur la nécessité de veiller aux publications des Plans et Avis généraux de Passation des marchés conformément aux procédures et délais prescrits dans le Code des Marchés publics. Selon lui, la gestion axée sur les résultats (GAR) doit demeurer une priorité centrale du gouvernement. ArMp Lors du Conseil des ministres d’hier, le chef de l’Etat a informé le gouvernement avoir examiné la synthèse des rapports annuels (2018-2019) de l’Autorité de Régulation des Marches Publics (ARMP). Il a, à ce propos, dit avoir apprécié particulièrement le taux très satisfaisant de mobilisation et de consommation des crédits (3111 milliards cumulés sur les 2 exercices) par les structures ministérielles, mais également l’amélioration notable des délais de paiement des marchés publics (71 jours sur une norme internationale de 90 jours).
CREATION D’EMPLOIS
La question de l’emploi reste une équation dans le pays. Hier, en abordant la place des systèmes financiers décentralisés (SFP) dans le développement socio-économique du Sénégal, le chef de l’Etat a informé le Conseil de l’audience qu’il a accordée à l’Association des Professionnels des Systèmes Financiers décentralisés (APSFD). Il a à cet égard magnifié le rôle de premier plan des acteurs de la microfinance dans le développement national et la création d’emplois : 8000 emplois directs et 430 milliards d’encours de crédits au 30 septembre 2020. Ainsi, Macky a félicité les différentes composantes de ce secteur dynamique et stratégique, dont la place dans la relance de l’économie nationale doit être, selon lui, renforcée par un encadrement soutenu et un accompagnement adéquat du gouvernement.
DIALOGUE AVEC LES ENSEIGNANTS ET PAIEMENT A TEMPS DES BOURSES
Les élèves ont assez perdu de temps avec la pandémie. Aujourd’hui, une grève n’a pas sa place dans notre pays pour encore perturber l’année scolaire. C’est pourquoi le chef de l’Etat, s’exprimant sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, a invité le gouvernement à consolider un dialogue social permanent avec les syndicats d’enseignants afin d’assurer la stabilité durable du système éducatif et d’enseignement supérieur. C’est dans la même dynamique qu’il a encore demandé au gouvernement de veiller à la maitrise des dépenses liées au paiement régulier des bourses ainsi qu’à l’optimisation de la gestion budgétaire et financière des universités et centres des œuvres universitaires.
CEREMONIE D’INVESTITURE D’ADO LA GRANDE LOGE MAÇONNIQUE DU SENEGAL AUX PREMIERES LOGES
Réélu pour un troisième mandat contesté, le président ivoirien Alassane Dramane Ouattara (Ado) a prêté serment devant près de 300 invités triés sur le volet pour des raisons sanitaires dont une dizaine de chefs d’Etat et de gouvernements africains. Parmi les happy few invités, des membres de la Grande loge nationale du Sénégal (Glns), une filiale du Grand Orient de France (Godf). Les très influents maçons sénégalais avaient quitté Dakar en forte délégation pour rehausser la cérémonie d’investiture de leur présence. Inutile pour « Le Témoin » quotidien de préciser que nos maçons étaient aux premières loges puisque le président Alassane Ouattara leur avait réservé des places dignes de leur rang. Pour cause, la Grande loge nationale du Sénégal (Glns) faisait partie des médiateurs de l’ombre qui ont réussi à dénouer la crise postélectorale en favorisant une rencontre entre le président Alassane Dramane Ouattara et son ancien allié Henry Konan Bédié, devenu chef de file de l’opposition. Après un long et discret séjour à Abidjan, les « frères » sénégalais avaient rencontré Henri Konan Bédié avant de le convaincre à accepter la main tendue du président réélu Alassane Ouattara. Les fruits de cette médiation souterraine ont pu sauver la Cote d’Ivoire du chaos postélectoral. Vous voyez comment les tout-puissants francs-maçons sénégalais, devenus des apôtres de la paix en temps de « guerre », ont réussi là où les sportifs, les diplomates, les imams et les prêtres ivoiriens ont échoué !
FONDS FORCE COVID-19, APRES LES MINISTERES CAP SUR LA DIASPORA !
Le comité de suivi de l’utilisation des fonds débloqués dans le cadre de la lutte contre la pandémie de coronavirus et pour le soutien aux secteurs économiques impactés, mais aussi aux ménages vulnérables, a pratiquement bouclé ses missions de vérification et de contrôle au niveau des ministères. Mais pas seulement puisque les membres de ce Comité dirigé par le général François Ndiaye se sont aussi rendus dans les régions de l’intérieur du pays, et jusque dans les localités les plus reculées, pour s’assurer que les vivres destinés aux populations sont bien parvenus aux ayants droit. Après avoir terminé donc ces missions de vérification sur le plan national, ils vont se tourner désormais vers les pays accueillant la diaspora sénégalaise. Pour cause, nos compatriotes vivant à l’étranger ont eux aussi reçu des fonds publics dans le cadre de cette assistance visant à amortir les effets du coronavirus. Dès janvier, c’està-dire le mois prochain, des missions des vérificateurs du comité vont donc se rendre en Côte d’Ivoire, au Gabon et en Gambie. Ce en attendant que l’Europe de Schengen ouvre ses frontières aux Nègres d’Afrique !
REBELLION ARMEE EN CENTRAFRIQUE LE PRESIDENT TOUADERA MENACE LE GENERAL BOZIZE
Dans son édition d’hier, « Le Témoin » quotidien avait écrit que la Centrafrique risque de plonger dans le chaos avant, pendant et après la présidentielle du dimanche 27 décembre prochain. Une élection de tous les dangers compte tenu de l’invalidation de la candidature de l’ancien président de la République et ex-Cemga, le général François Bozizé renversé en 2013 par la Séléka, une coalition armée à majorité musulmane. Un service européen de renseignements contacté par « Le Témoin », avait fait savoir que le général François Bozizé avait été aperçu en tenue militaire en zone rebelle lors d’une réunion de guerre qu’il avait, lui-même, présidée avec son état-major de brousse. Nous ne savions pas si bien dire puisque hier, mardi 16 décembre 2020, le président de la République centrafricaine, Faustin Archange Touadéra, a sorti un communiqué pour dénoncer les velléités criminelles du général François Bozizé qui s’est retranché dans son fief de Bossangoa à 400 km de Bangui. Dans le dit communiqué, le gouvernement du président Touadéra dénonce et menace : « Il est fait mention d’un plan de déstabilisation du pays en cours d’exécution dont le commanditaire (Ndlr : Bozizé) est d’ailleurs connu de tous et se trouve actuellement retranché à Bossangoa. Cette situation suscite des interrogations quant aux objectifs et opportunités d’un tel plan, surtout que le pays est engagé dans un processus électoral devant aboutir au choix d’un nouveau président de la République et des députés. A la veille des échéances électorales tant attendues, le gouvernement estime qu’il est inacceptable de mettre en péril ce grand rendez-vous politique et démocratique et de déstabiliser le pays (…) C’est pourquoi, depuis hier (Ndlr : 15 décembre 2020), le gouvernement, en collaboration avec la Minusca (Ndlr, Mission des Nations unies en Centrafrique), a pris toutes les dispositions nécessaires par parer à toutes velléités visant à créer des troubles dans le pays et perturber le processus électoral en cours » lit-on dans le communiqué gouvernemental. En tout cas, le chef de l’État, Faustin Archange Touadéra, prend la communauté internationale et les casques-bleus de l’Onu déployés en Rca à témoins !
CORA FALL/MOUSSA SY
Le président Cora Fall s’est dit hier fasciné par le courage politique affiché par Moussa Sy, le maire des Parcelles Assainies, en assumant son compagnonnage avec Khalifa Sall, Bamba Fall et Barthélémy Dias. Seulement son choix de soutenir Macky Sall à la présidentielle de 2019 découle du fait que la coalition avec Khalifa Sall et Idy Seck avait fini d’exister. Dans ces conditions, tout leader avait la latitude de porter son choix sur le candidat de sa convenance. Moussa Sy soutient que si Khalifa Sall était candidat, il l’aurait soutenu mais qu’Idrissa Seck n’était pas sa tasse de thé. C’est pourquoi, il a porté son choix sur Macky Sall. Un choix gagnant, estime-t-il. Moussa Sy était l’invité sur la TFM de l’émission de Pape Ngagne Ndiaye. L’édile des Parcelles Assainies a totalement assumé son itinéraire politique de militantisme socialiste, puis libéral avec Me Wade avant de transhumer pour rejoindre Macky Sall avec une juste récompense comme Président du Conseil d’administration du Port de Dakar. Une chose est sûre : la posture affichée par Moussa Sy a été appréciée par le président Cora Fall. « Je salue le courage politique de l’homme, je l’approuve et je l’encourage » indique l’ancien sénateur au téléphone. Cette posture de Moussa Sy lui rappelle son courage politique dans les années 80 où il a été le premier jeune à oser affronter les barons socialistes notamment le tout-puissant Alioune Badara Mbengue. D’ailleurs, il avait battu ce dernier pour s’emparer de la 5ème coordination PS de Rufisque. Au titre de l’encadrement des jeunes de la région, le président Cora Fall a rappelé qu’il avait eu à encadrer des jeunes socialistes comme l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, feu Issa Sarr architecte, Amadou Gabin, Mamadou Tri Boye etc.
DJIBRIL DIOUCK RAPPELLE L’OBJECTIF DE LA RESTAURATION DE LA BIODIVERSITÉ À L’HORIZON 2030
Le Sénégal, à travers ses six zones éco-géographiques, abrite "une diversité écosystémique relativement élevée’’, caractérisée notamment par des écosystèmes forestiers
Saly-Portudal (Mbour), 17 déc (APS) - La stratégie et le plan national d’actions pour la conservation de la biodiversité mise en place au Sénégal vise la restauration, la conservation et la valorisation de la biodiversité à l’horizon 2030, a-t-on appris d’un responsable de la Direction des parcs nationaux.
"La vision stratégique du Sénégal est" d’arriver, à l’horizon 2030, "à restaurer, conserver et valoriser la biodiversité pour fournir de manière durable des biens et services avec un partage équitable des bénéfices et avantages afin de contribuer au développement économique et social", a indiqué Djibril Diouck, conseiller technique du directeur des parcs nationaux.
Il participait, mercredi à Saly-Portudal (Mbour, ouest), à un atelier national de validation des résultats de l’étude sur l’évaluation de l’état de la biodiversité et de ses menaces au Sénégal.
Cette rencontre organisée, à l’initiative de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et prévue pour deux jours, a été l’occasion de présenter la stratégie et le plan national d’actions pour la conservation de la biodiversité au Sénégal
Le Sénégal, à travers ses six zones éco-géographiques, abrite "une diversité écosystémique relativement élevée’’, caractérisée notamment par des écosystèmes forestiers. Il a cité les steppes, savanes, forêts avec des galeries, les palmeraies, la bambouseraie, des formations halophytes, des plantations forestières, ainsi que des parcs agroforestiers.
Le pays compte aussi des écosystèmes agroforestiers et fluvio-lacustres, relève-t-il, avec notamment les fleuves Sénégal, Saloum, Gambie, Casamance et Kayanga et les lacs de Guiers, Tanma et Retba (Lac Rose), de même que des écosystèmes marins côtiers, les côtes sénégalaises faisant plus de 700 km.
Sur le plan des espèces, le Sénégal compte environ 7 830 espèces réparties entre les animaux (4 330), les végétaux (3 500) et les champignons (250), selon Djibril Diouck.
Les animaux regroupent des invertébrés (insectes, mollusques et crustacés, etc.) et des vertébrés, groupe le plus connu avec environ 1400 espèces constituées de poissons, d’amphibiens, de reptiles, d’oiseaux et de mammifères.
’’Les végétaux sont répartis en 1 277 genres constitués de végétaux inférieurs (virus, bactéries, bryophytes et ptéridophytes, lichens, algues) et de végétaux supérieurs plus connus avec 165 familles regroupant environ 1000 genres et 2 500 espèces dont 70% de dicotylédones et 30% de monocotylédones’’, a souligné M. Diouck.
’’Du point de vue de la diversité génétique des espèces animales et végétales, il existe beaucoup de lacunes en termes de connaissance’’, a-t-il précisé.
Dans le domaine de l’agriculture, le pays compte environ 174 variétés de plantes cultivées réparties en 69 variétés de cultures céréalières (riz, sorgho, mil et maïs), 30 variétés de légumineuses alimentaires (arachide, niébé), 73 variétés de légumes (oignon, tomate, piment, etc.), a-t-il détaillé.
Au niveau de l’élevage, la diversité peut être appréciée à travers les animaux domestiques notamment les bovins avec 10 races dont 3 races locales et 7 introduites, les ovins avec 8 races dont 4 introduites, les caprins avec 5 races dont 3 importées, a-t-il ajouté.
Selon Djibril Diouck, es équins sont constitués de 8 races dont 4 importées, les porcins sont représentés par 2 races dont l’une importée, les camelins, les asins, la volaille, etc.
Khalifa Sall démarche Decroix, Aïda Mbodji et Habib Sy
Le leader de Taxawu Senegaal déroule son programme. Khalifa Sall a presque rencontré tous les ténors de l’opposition dans le but les fédérer et de faire face au pouvoir. A la tête d’une forte délégation, Khalifa Sall a été reçu par le secrétaire général d’And jëf/Pads, Mamadou Diop Decroix. Au menu des échanges, la situation du pays et les perspectives du renforcement de l’opposition. De fortes convergences ont été relevées au sujet des responsabilités de l’opposition ainsi que sur les modalités d’assumer de telles responsabilités. Mamadou Diop Decroix a salué l’initiative de Khalifa Ababacar Sall et exprimé l’engagement de son parti à œuvrer, comme par le passé, à l’émergence d’une opposition forte et crédible, capable de se tenir aux côtés des populations pour la satisfaction de leurs préoccupations légitimes et capable de remporter les batailles démocratiques en vue. Puis, Khalifa Sall a rendu visite à Habib Sy, président du parti de l’Espoir et de la Modernité/Yakaar u Réew Mi en compagnie de responsables de Taxawu Senegaal. Les deux parties ont eu un large échange sur la situation politique du Sénégal, particulièrement, celle relative à l’opposition. Ils sont convenus de se rencontrer prochainement pour une meilleure coordination de leurs actions. Enfin, Khalifa Sall s’est rendu au domicile de Aïda Mbodj, présidente de l’Alliance Nationale pour la Démocratie AND/ Saxal Liggey. Leurs échanges ont porté sur la situation du pays et de l’opposition.
La covid-19 emporte encore 2 patients
La liste des victimes de la pandémie de covid-19 s’allonge. Hier, le ministère de la Santé et de l’Action Sociale a enregistré deux décès liés au coronavirus. Ce qui porte à 352 décès depuis le début de la pandémie au Sénégal. Et au regard du nombre important de cas graves, il y a à craindre une croissance exponentielle de la courbe des décès. Présentement, 23 cas graves sont pris en charge dans les différentes structures sanitaires. A cela s’ajoutent les 120 nouvelles contaminations du jour sur 1 279 tests réalisés, soit un taux de positivité de 9,38%.Il s’agit de 35 cas contacts et 85 cas issus de la contagion communautaire. C’est encore l’explosion des cas communautaires. Ce qui laisse penser que la pandémie a encore de beaux jours devant elle. Les cas communautaires sont recensés à Touba 09 cas, Plateau 08 cas, Rufisque 05 cas, Saint-Louis 05 cas, Almadies 04 cas, Diourbel 04 cas, Podor 04 cas, Richard-Toll 04 cas, Fann Résidence 03 cas, Guédiawaye 03 cas, Ouakam 03 cas, Ouest Foire 03 cas, Thiès 03 cas, Yoff 03 cas, Mamelles 02 cas, Matam 02 cas, Mermoz 02 cas, Parcelles 02 cas, Point E 02 cas, Darou Mousty 01 cas, Diamniadio 01 cas, Dieuppeul 01 cas, Kaolack 01 cas, Koki 01 cas, Mbacké 01 cas, Mbao 01 cas, Ngor 01 cas, Ourosogui 01 cas, Sacré-Cœur 3 01 cas, Sicap Baobab 01 cas, Velingara 01 cas, Yeumbeul 01cas. Toutefois, l’espoir est permis avec le taux élevé de guérisons. Hier, 106 patients ont été déclarés guéris. A ce jour, le Sénégal a enregistré 17 336 cas dont 16 349 guéris et 634 cas sous traitement.
Le vendeur de gadgets alcoolisés arrêtés
La porosité de nos frontières est en train de mettre en danger la vie de nos enfants. Des jouets et gadgets pour enfants contenant un liquide sucré et alcoolisé se sont retrouvés dans le marché. Des enfants ont eu même à consommer ce liquide alcoolisé qui a endormi certains d’entre eux. Alerté, le ministère du Commerce, à travers la Direction du Commerce intérieur, a pris des échantillons qui ont été soumis au contrôle par des laboratoires. Le résultat de l’analyse du produit fait état d’un goût fruité et de l’alcool à 6°. Aussitôt la Direction du commerce intérieur a interpellé le commerçant distributeur de ces jouets et gadgets pour enfants contenant un liquide sucré. Le mis en cause est établi à Dakar. Lors de son audition, le commerçant a soutenu qu’il ne connaît pas son fournisseur. Il dit que les jouets lui ont été livrés par une voiture devant sa boutique sans facture d’achat. Il a été interpellé par la Gendarmerie et sera mis à la disposition du Procureur de la République. La direction du commerce intérieur procède à la récupération des gadgets déjà distribués.
Site d’orpaillage clandestin à Sareya
La gendarmerie est sur tous les fronts. La descente des éléments de la brigade de Saraya dans les sites d’orpaillage a été fructueuse. Les pandores ont démantelé un site d’orpaillage clandestin à Seguekho, département de Saraya. Ils ont interpellé 16 personnes qui sont poursuivies pour exploitation illicite de substances chimiques et altération du domaine forestier. Il s’agit de 05 Sénégalais, 8Burkinabés et 03 Maliens. Aussi, les gendarmes ont saisi le matériel d’exploitation des mis en cause. Ce matériel est constitué de 04 motopompes, 06 groupes électrogènes, 02 pelles carrées et 960 litres de carburant. A signaler que les brigades des compagnies de Kédougou et de Bakel mènent des opérations fréquentes pour lutter contre les activités extractives illégales.
Corps sans vie d’un bébé à Djidah Thiaroye Kaw
Découverte macabre à Djidah Thiaroye Kaw. Une femme s’est débarrassée de son nouveau-né aux abords du bassin de rétention des eaux de Djidah Thiaroye Kaw. C’est un talibé qui traînait dans les parages qui est tombé sur le corps sans vie du nouveau-né. Alertés, les sapeurs-pompiers ont déposé le corps à l’hôpital. Une enquête est ouverte…
Bibi Baldé remet un respirateur à l’hôpital de Kolda
L’édile de Kolda et Directeur général du groupe La Poste renforce le plateau technique de l’hôpital régional de Kolda. En compagnie de ses collaborateurs, Abdoulaye Bibi Baldé a remis hier, au nom de son épouse, Mme Kady Kandé, un respirateur artificiel au service de réanimation de l’hôpital régional de Kolda. Un don qui arrive au bon moment sans doute parce que le pays est envahi par la deuxième vague de la pandémie de covid-19. Et la prise en charge correcte des cas graves reste le talon d’Achille du personnel médical à cause du nombre très limité de respirateurs artificiels.
Une dame brûle les doigts de sa nièce de 5 ans
La Police de Malika a déféré hier au parquet S.B, âgée d’une quarantaine d’années, pour coups et blessures volontaires et sévices corporels contre sa nièce, A.G, âgée seulement de 05 ans. En effet, ayant en charge sa nièce, elle a eu la mauvaise idée de brûler ses doigts pour la corriger. Une erreur fatale qui lui a ouvert les portes de la prison. Selon nos sources, c’est suite à des vols commis chez elle que la dame S.B a porté des soupçons sur la gamine A. G. Par la suite, S.B, dans sa colère a eu recours à une pratique ancestrale pour corriger sa nièce. Elle va alors brûler les doigts d’A. G. Nos sources nous signalent que la fillette blessée a vu ses brûlures s’aggraver. Conséquence, les réseaux sociaux s’en sont saisis pour amplifier la barbarie. Les limiers de Malika informés se sont alors rendus au domicile de la dame S.B pour faire le constat. Ils ont découvert alors la cruauté de la dame avec les sévices qu’elle a fait subir à sa nièce. Suffisant pour que S.B soit conduite à la Police de Malika pour les besoins d’une enquête. S.B, interpellée par la suite sur ses agissements, a reconnu les faits avant de nourrir des regrets pour faire savoir qu’elle aurait fait cette pratique dans l’espoir d’éduquer sa nièce. Des explications qui ne vont guère convaincre les limiers qui l’ont placée en garde à vue. Finalement, elle a été déférée au parquet de Pikine hier.
En réalité, le magistrat Aw est radié
Ce n’est pas seulement une révocation avec droit à une pension. Mais une radiation pure et simple. Selon un magistrat câblé par «L’As», contrairement à ce que soutiennent certains, le Conseil de discipline n’a pas du tout été magnanime avec le magistrat Habib Samba Laobé Aw à qui on reproche d’avoir détourné une somme de 50 millions de francs Cfa dans une affaire d’héritage. A en croire nos sources, l’organe statutaire en matière disciplinaire dans le milieu de la magistrature n’a fait qu’utiliser un langage diplomatique dans sa sanction. Car, souligne notre interlocuteur, envoyer à la retraite un magistrat à qui il lui reste 15 à 20 ans d’exercice n’est qu’une radiation qui ne dit pas son nom. Parce que, dit-il, il ne reste à l’Avocat général près la cour d’appel de Saint-Louis que son droit à une pension de retraite. Par ailleurs, il faut souligner que cette sanction est classée deuxième degré dans le Statut des magistrats.
LA JOURNALISTE FRANÇAISE NATACHA POLONY SERA JUGÉE POUR CONTESTATION DU GÉNOCIDE CONTRE LES TUTSI AU RWANDA
La directrice de la rédaction du magazine français Marianne a été renvoyée devant le tribunal correctionnel de Paris
Selon une ordonnance judiciaire datée du 11 décembre, que Jeune Afrique a pu consulter, Natacha Polony sera jugée pour « contestation de l’existence de crime contre l’humanité par parole, écrit, image ou moyen de communication au public par voie électronique ».
En cause, des propos tenus par la journaliste française en mars 2018 sur la radio France Inter, où elle était alors chroniqueuse. Face à l’essayiste et candidat aux élections européennes Raphaël Glucksman, Natacha Polony avait alors donné une version très personnelle du génocide perpétré d’avril à juillet 1994 contre les Tutsi du Rwanda.
Victimes et bourreaux renvoyés dos-à-dos
« Il est nécessaire de regarder en face ce qui s’est passé à ce moment-là et qui n’a rien finalement d’une distinction entre des méchants et des gentils. Malheureusement on est typiquement dans le genre de cas où on avait des salauds contre d’autres salauds […] C’est-à-dire que je pense qu’il n’y avait pas d’un côté les gentils et de l’autre les méchants dans cette histoire. »
SenePlus publie ci-dessous, les nominations prononcées au Conseil des ministres du 16 décembre 2020.
"Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Monsieur Mor Khoudia GUEYE, Inspecteur de l'Education populaire, de la Jeunesse et des Sports principal, matricule de solde n° 510 8317/H, précédemment Directeur de la Jeunesse et des Activités Socio-éducatives, est nommé Secrétaire général du Ministère de la Jeunesse, en remplacement de Monsieur Gabriel Luciano PREIRA, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
Monsieur Jean Peerters, ancien Président de l’Université Bretagne-Sud, est nommé Président du Conseil d’Administration du Campus franco-sénégalais (CFS) ;
Monsieur Serigne Magueye GUEYE, Professeur titulaire des universités, matricule de solde n° 102 389/A, est nommé Directeur général du Campus franco-sénégalais (CFS) ;
Monsieur Babacar SENE, Administrateur des services de santé, matricule de solde n° 613.302/C, précédemment Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 1 de Kaffrine, est nommé Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 2 de Kaffrine ;
Monsieur Cheikh Mbaye SECK, Administrateur des services de santé, matricule de solde n° 518. 507/Z, précédemment Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 1 Youssou Mbargane DIOP de Rufisque, est nommé Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 1 Roi Baudoin, en remplacement de Madame Ramata DANFAKHA, appelée à d’autres fonctions ;
Docteur Cheikh Sidy Ahmed Bécaye NIASS, chirurgien-dentiste, Administrateur des services de santé, matricule de solde n° 603.207/Z, précédemment Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 1 de Sédhiou, est nommé Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 1 de Richard Toll, en remplacement de Monsieur Moussa SENE, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Moussa SENE, Administrateur des services de santé, matricule de solde n° 513.935/D, précédemment Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 1 de Richard Toll, est nommé Directeur du Centre hospitalier Régional la Paix de Ziguinchor, en remplacement de Abdoulaye FALL, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
Monsieur Mamadou NDIAYE, Administrateur des services de santé, matricule de solde n° 517.291/Q, précédemment Directeur du Centre hospitalier Régional de Ourossogui, est nommé Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 1 Youssou Mbargane DIOP de Rufisque, en remplacement Monsieur Cheikh Mbaye SECK, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Bocar SOW, Administrateur des services de santé, matricule de solde 607.743/G, précédemment Directeur du Centre hospitalier régional de Matam, est nommé Directeur du Centre hospitalier régional Heinrich LÜBKE de Diourbel, en remplacement de Monsieur El Hajj Amadou DIENG, appelé à d’autres fonctions ;
Docteur El Hajj Amadou DIENG, Médecin, Administrateur des services de santé, matricule de solde n° 613.774/D, précédemment Directeur du Centre hospitalier régional Heinrich LÜBKE de Diourbel, est nommé Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 2 de Kédougou ;
Docteur Moustapha SOURANG, Médecin, Administrateur des services de santé, matricule de solde n° 600.825/E, précédemment Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 1 de Ndamatou, est nommé Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 3 de Touba ;
Docteur Ibrahima KA, Professeur agrégé de Chirurgie générale, Enseignant à la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Ontologie de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar, matricule de solde n° 622.404/B, précédemment en service à l’Hôpital général Idrissa POUYE de Dakar, est nommé Directeur du Centre national d’Oncologie de Diamniadio (CNOD) ;
Monsieur Samba GUEYE, Administrateur des services de santé, matricule de solde n° 607.735/D, précédemment Directeur du Centre hospitalier régional de Ndioum, est nommé Directeur du Centre hospitalier national psychiatrique de Thiaroye, en remplacement de Monsieur Ousmane SECK DAME, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Ousmane SECK DAME, Administrateur des services de santé, matricule de solde 603 046/G, précédemment Directeur du Centre hospitalier national Psychiatrique de Thiaroye, est nommé Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 2 de Sédhiou ;
Docteur Aladji Arona NDIAYE, Chirurgien-dentiste, Administrateur des services de santé, matricule de solde n° 603.201/F, précédemment Chef de la Division Planification, Etudes et Suivi-évaluation à la Direction des Etablissements publics de Santé, est nommé Directeur du Centre hospitalier régional de Matam, en remplacement de Monsieur Bocar SOW, appelé à d’autres fonctions ;
Docteur Ousmane GUEYE, Chirurgien orthopédiste, Administrateur des services de santé, matricule de solde n° 622.557/A, précédemment Chef de service au Centre Hospitalier Matlaboul Fawzeïni de Touba, est nommé Directeur du Centre hospitalier Régional de Ourossogui, en remplacement de Mamadou NDIAYE, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Abdoulaye SENE, Administrateur des services de santé, matricule de solde n° 607.742/H, précédemment Chef des services administratifs et financiers du Centre hospitalier national de Fann, est nommé Directeur du Centre hospitalier Régional de Ndioum, en remplacement de Samba GUEYE, appelé à d’autres fonctions ;
Colonel Boucar NDIAYE, Conservateur des Parcs nationaux, matricule de solde n° 510 884/Z, précédemment Directeur des Parcs nationaux, est nommé Directeur de la Planification et de la Veille environnementale au ministère de l’Environnement et du Développement durable, en remplacement du Colonel Ibra Sounkarou NDIAYE, appelé à d’autres fonctions ;
Colonel Bocar THIAM, Conservateur des Parcs nationaux, matricule de solde n° 502 533/B, précédemment Directeur des Aires marines communautaires protégées, est nommé Directeur des Parcs nationaux au ministère de l’Environnement et du Développement durable, en remplacement du Colonel Boucar NDIAYE, appelé à d’autres fonctions ;
Commandant Mamadou SIDIBE, Conservateur des Parcs nationaux, matricule de solde n° 510 887/C, précédemment Chef de la Division Zones humides à la Direction des Parcs nationaux, est nommé Directeur des Aires marines communautaires protégées au ministère de l’Environnement et du Développement durable, en remplacement du Colonel Bocar THIAM, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Théodore Adrien Sadio NDIAYE, Inspecteur principal de l'Education Populaire, de la Jeunesse et des Sports, matricule de n° 632 058/B, précédemment Conseiller Technique, est nommé Directeur de la jeunesse et des activités socio-éducatives au Ministère de la Jeunesse, en remplacement de Monsieur Mor Khoudia GUEYE, appelé à d'autres fonctions ;
Docteur Saliou NGOM, Maître de recherches, matricule de solde n° 917 223/L, précédemment Directeur du Laboratoire national des Recherches sur les Productions végétales de l’Institut sénégalais de Recherches agricoles (ISRA), est nommé Directeur de la Protection des Végétaux (DPV du ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural, en remplacement du Docteur Emile Victor COLY admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite. »
RÉACTIVATION DES CENTRES DE TRAITEMET DES ÉPIDÉMIES
Le président Macky Sall a demandé de remobiliser et motiver davantage les personnels de santé et ; surtout, de renforcer les services d’urgence et de réanimation dans les hôpitaux - COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DES MINISTRES
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué du Conseil des ministres du 16 décembre 2020.
« Le Président de la République, Son Excellence Macky SALL, a présidé le Conseil des ministres ce mercredi 16 décembre 2020 au Palais de la République.
A l’entame de sa communication, le Président de la République a indiqué au Gouvernement l’impératif d’adopter de nouvelles mesures sécuritaires et sanitaires afin de limiter la propagation actuelle de la pandémie de la COVID-19.
A cet égard, le Chef de l’Etat, demande au Ministre de la Santé et de l'Action sociale de réactiver les Centres de Traitement des épidémies (CTE) ; de remobiliser et motiver davantage les personnels de santé et ; surtout, de renforcer les services d’urgence et de réanimation dans les hôpitaux.
Abordant la question liée au vote de la loi de finances pour l’année 2021 le Président de la République a félicité le Président de l’Assemblée Nationale, les Honorables députés, le Ministre des Finances et du Budget, le Ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les Institutions, et l’ensemble des membres du Gouvernement, pour le bon déroulement de la session budgétaire.
Le Chef de l’Etat a indiqué au Gouvernement que l’année 2021 doit effectivement consacrer la relance de l’Economie nationale par un déploiement, en mode Fast Track du PAP 2A.
Il a à ce sujet indiqué toute l’attention qu’il accorde à la transparence dans la gestion des affaires publiques, notamment dans l’exécution des marchés publics.
Le Président de la République, demande dès lors, à chaque ministre, de veiller aux publications des Plans et Avis généraux de Passation des marchés conformément aux procédures et délais prescrits dans le Code des Marchés publics.
Il a rappelé que la gestion axée sur les résultats (GAR) doit demeurer une priorité centrale du Gouvernement.
Poursuivant sa communication, le Chef de l’Etat a informé le Conseil, avoir examiné la synthèse des rapports annuels (2018-2019) de l’Autorité de Régulation des Marches Publics (ARMP).
Il a, à ce propos, apprécié particulièrement, le taux très satisfaisant de mobilisation et de consommation des crédits (3111 milliards cumulés sur les 2 exercices) par les structures ministérielles, mais également l’amélioration notable des délais de paiement des marchés publics (71 jours sur une norme internationale de 90 jours).
Il a rappelé, la nécessité de la mise en place d’un système d’archivage (papier et numérique) performant des documents et pièces justificatives à détenir par les autorités contractantes.
Abordant la place des systèmes financiers décentralisés (SFP) dans le développement socio-économique du Sénégal, le chef de l’Etat a informé le Conseil de l’audience qu’il a accordée à l’Association des Professionnels des Systèmes Financiers décentralisés (APSFD).
Il a à cet égard magnifié le rôle de premier plan des acteurs de la microfinance dans le développement national et la création d’emplois : 8000 emplois directs et 430 milliards d’encours de crédits au 30 septembre 2020.
Le Président de la République félicite les différentes composantes de ce secteur dynamique et stratégique, dont la place dans la relance de l’économie nationale, doit être renforcée par un encadrement soutenu et un accompagnement adéquat du Gouvernement.
Le Chef de l’Etat demande, dès lors, au Ministre des Finances et du Budget et au Ministre de la Microfinance et de l'Economie sociale et solidaire en relation avec la BCEAO, de prendre les dispositions réglementaires et fiscales nécessaires pour une baisse, à court terme, des taux d’intérêt débiteurs appliqués au niveau des institutions de microfinance.
Le Président de la République indique, par ailleurs, au Gouvernement, la nécessité de vulgariser, dans nos langues nationales, le Programme d’inclusion financière. Il s’agit d’accentuer l’éducation financière des femmes et des jeunes, à travers le soutien et le renforcement en ressources des Mutuelles d’épargne et de crédit (MEC) installées en milieu rural.
Le Chef de l’Etat a demandé, enfin, aux Ministres en charge des Finances et de l’Economie Solidaire d’assurer la mise en œuvre optimale de la stratégie de développement du Fonds National de la Microfinance (FONAMIF) qu’il a déjà validée.
Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Président de la République invite le Gouvernement à consolider un dialogue social permanent avec les syndicats d’enseignants afin d’assurer la stabilité durable du système éducatif et d’enseignement supérieur.
Le Chef de l’Etat a enfin, invité le Gouvernement à veiller à la maitrise des dépenses liées au paiement régulier des bourses ainsi qu’à l’optimisation de la gestion budgétaire et financière des universités et centres des œuvres universitaires.
Abordant la gestion de l’hydraulique rurale et l’amélioration de la distribution de l’eau potable, le Président de la République a demandé au Ministre de l'Eau et de l'Assainissement de finaliser son évaluation en veillant à la préservation des acquis du système national de production et de distribution de l’eau potable en milieu urbain et rural.
Le Chef de l’Etat a clos sa communication sur son agenda diplomatique.
Au titre des Communications,
-le Ministre, Secrétaire Général de la Présidence de la République, a fait le point sur le suivi des directives présidentielles ;
- le Ministre des Finances et du Budget a fait une communication sur la session budgétaire 2021 et sur l’exécution budgétaire 2020 ;
-le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l'Extérieur a fait une communication sur la situation internationale ;
-le Ministre de l'Economie, du Plan et de la Coopération a fait une communication relative à la tenue de la table ronde avec les partenaires au développement sur le PACASEN Rural ;
-le Ministre de la Santé et de l'Action sociale a fait une communication sur la situation de la pandémie Covid-19 et sur le rôle important des radiophysiciens dans la prise en charge du cancer ;
-le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a fait une communication sur la campagne de commercialisation de l’arachide ;
-le Ministre de la Microfinance et de l'Economie sociale et solidaire a fait une communication sur le secteur de la microfinance au Sénégal ;
-le Ministre auprès du Président de la République en charge du suivi du Plan Sénégal Emergeant a fait le point sur les projets phares du PSE.
Au titre des textes législatifs et réglementaires, le Conseil a examiné et adopté :
-le projet de loi modifiant la loi n°69-29 du 29 avril 1969 relative à l’état d’urgence et à l’état de siège ;
-le projet de loi relatif à l’architecture et à l’exercice de la profession d’architecte.
Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Monsieur Mor Khoudia GUEYE, Inspecteur de l'Education populaire, de la Jeunesse et des Sports principal, matricule de solde n° 510 8317/H, précédemment Directeur de la Jeunesse et des Activités Socio-éducatives, est nommé Secrétaire général du Ministère de la Jeunesse, en remplacement de Monsieur Gabriel Luciano PREIRA, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
Monsieur Jean Peerters, ancien Président de l’Université Bretagne-Sud, est nommé Président du Conseil d’Administration du Campus franco-sénégalais (CFS) ;
Monsieur Serigne Magueye GUEYE, Professeur titulaire des universités, matricule de solde n° 102 389/A, est nommé Directeur général du Campus franco-sénégalais (CFS) ;
Monsieur Babacar SENE, Administrateur des services de santé, matricule de solde n° 613.302/C, précédemment Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 1 de Kaffrine, est nommé Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 2 de Kaffrine ;
Monsieur Cheikh Mbaye SECK, Administrateur des services de santé, matricule de solde n° 518. 507/Z, précédemment Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 1 Youssou Mbargane DIOP de Rufisque, est nommé Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 1 Roi Baudoin, en remplacement de Madame Ramata DANFAKHA, appelée à d’autres fonctions ;
Docteur Cheikh Sidy Ahmed Bécaye NIASS, chirurgien-dentiste, Administrateur des services de santé, matricule de solde n° 603.207/Z, précédemment Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 1 de Sédhiou, est nommé Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 1 de Richard Toll, en remplacement de Monsieur Moussa SENE, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Moussa SENE, Administrateur des services de santé, matricule de solde n° 513.935/D, précédemment Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 1 de Richard Toll, est nommé Directeur du Centre hospitalier Régional la Paix de Ziguinchor, en remplacement de Abdoulaye FALL, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
Monsieur Mamadou NDIAYE, Administrateur des services de santé, matricule de solde n° 517.291/Q, précédemment Directeur du Centre hospitalier Régional de Ourossogui, est nommé Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 1 Youssou Mbargane DIOP de Rufisque, en remplacement Monsieur Cheikh Mbaye SECK, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Bocar SOW, Administrateur des services de santé, matricule de solde 607.743/G, précédemment Directeur du Centre hospitalier régional de Matam, est nommé Directeur du Centre hospitalier régional Heinrich LÜBKE de Diourbel, en remplacement de Monsieur El Hajj Amadou DIENG, appelé à d’autres fonctions ;
Docteur El Hajj Amadou DIENG, Médecin, Administrateur des services de santé, matricule de solde n° 613.774/D, précédemment Directeur du Centre hospitalier régional Heinrich LÜBKE de Diourbel, est nommé Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 2 de Kédougou ;
Docteur Moustapha SOURANG, Médecin, Administrateur des services de santé, matricule de solde n° 600.825/E, précédemment Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 1 de Ndamatou, est nommé Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 3 de Touba ;
Docteur Ibrahima KA, Professeur agrégé de Chirurgie générale, Enseignant à la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Ontologie de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar, matricule de solde n° 622.404/B, précédemment en service à l’Hôpital général Idrissa POUYE de Dakar, est nommé Directeur du Centre national d’Oncologie de Diamniadio (CNOD) ;
Monsieur Samba GUEYE, Administrateur des services de santé, matricule de solde n° 607.735/D, précédemment Directeur du Centre hospitalier régional de Ndioum, est nommé Directeur du Centre hospitalier national psychiatrique de Thiaroye, en remplacement de Monsieur Ousmane SECK DAME, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Ousmane SECK DAME, Administrateur des services de santé, matricule de solde 603 046/G, précédemment Directeur du Centre hospitalier national Psychiatrique de Thiaroye, est nommé Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 2 de Sédhiou ;
Docteur Aladji Arona NDIAYE, Chirurgien-dentiste, Administrateur des services de santé, matricule de solde n° 603.201/F, précédemment Chef de la Division Planification, Etudes et Suivi-évaluation à la Direction des Etablissements publics de Santé, est nommé Directeur du Centre hospitalier régional de Matam, en remplacement de Monsieur Bocar SOW, appelé à d’autres fonctions ;
Docteur Ousmane GUEYE, Chirurgien orthopédiste, Administrateur des services de santé, matricule de solde n° 622.557/A, précédemment Chef de service au Centre Hospitalier Matlaboul Fawzeïni de Touba, est nommé Directeur du Centre hospitalier Régional de Ourossogui, en remplacement de Mamadou NDIAYE, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Abdoulaye SENE, Administrateur des services de santé, matricule de solde n° 607.742/H, précédemment Chef des services administratifs et financiers du Centre hospitalier national de Fann, est nommé Directeur du Centre hospitalier Régional de Ndioum, en remplacement de Samba GUEYE, appelé à d’autres fonctions ;
Colonel Boucar NDIAYE, Conservateur des Parcs nationaux, matricule de solde n° 510 884/Z, précédemment Directeur des Parcs nationaux, est nommé Directeur de la Planification et de la Veille environnementale au ministère de l’Environnement et du Développement durable, en remplacement du Colonel Ibra Sounkarou NDIAYE, appelé à d’autres fonctions ;
Colonel Bocar THIAM, Conservateur des Parcs nationaux, matricule de solde n° 502 533/B, précédemment Directeur des Aires marines communautaires protégées, est nommé Directeur des Parcs nationaux au ministère de l’Environnement et du Développement durable, en remplacement du Colonel Boucar NDIAYE, appelé à d’autres fonctions ;
Commandant Mamadou SIDIBE, Conservateur des Parcs nationaux, matricule de solde n° 510 887/C, précédemment Chef de la Division Zones humides à la Direction des Parcs nationaux, est nommé Directeur des Aires marines communautaires protégées au ministère de l’Environnement et du Développement durable, en remplacement du Colonel Bocar THIAM, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Théodore Adrien Sadio NDIAYE, Inspecteur principal de l'Education Populaire, de la Jeunesse et des Sports, matricule de n° 632 058/B, précédemment Conseiller Technique, est nommé Directeur de la jeunesse et des activités socio-éducatives au Ministère de la Jeunesse, en remplacement de Monsieur Mor Khoudia GUEYE, appelé à d'autres fonctions ;
Docteur Saliou NGOM, Maître de recherches, matricule de solde n° 917 223/L, précédemment Directeur du Laboratoire national des Recherches sur les Productions végétales de l’Institut sénégalais de Recherches agricoles (ISRA), est nommé Directeur de la Protection des Végétaux (DPV du ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural, en remplacement du Docteur Emile Victor COLY admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite. »
LE DÉSERT MÉDICAL
Malgré des engagements d’investissements de plus de 300 milliards F CFA dans le Programme d’investissement sectoriel (Pis) 2017-2021, la plupart des hôpitaux sénégalais manquent encore de tout pour assurer aux populations des soins de qualité
Malgré des engagements d’investissements de plus de 300milliards F CFA dans le Programme d’investissement sectoriel (Pis) 2017-2021, la plupart des hôpitaux sénégalais manquent encore de tout pour assurer aux populations des soins de qualité. Alors même que l’inventaire de ce plan n’a pas encore été fait, le gouvernement parle du prochain programme chiffré à 500milliards F CFA.
Le mal est profond. Malgré les mannes financières importantes dégagées par les pouvoirs publics, le système sanitaire sénégalais semble aller de mal en pis (voir ailleurs). En dépit des enveloppes financières dépensées au fil des budgets et des programmes. Alors qu’on n’a pas fini de faire le bilan du Programme d’investissement sectoriel 2017-2021 (toujours en cours), l’on parle déjà d’un nouveau plan qui est chiffré à 500 milliards F CFA et qui va couvrir la période allant de 2020 à 2024.
Relativement au plan précédent, le budget était estimé à 355,7 milliards F CFA, dont 56 % consacrés aux équipements et aux infrastructures. ‘’Les besoins en équipements médicaux sont estimés sur la base de la carte sanitaire. L’acquisition des équipements devra prendre en compte toutes les nouvelles constructions, les réhabilitations, les besoins de relèvement des plateaux techniques et la création des services de maintenance des centres de santé’’, soulignait le rapport.
L’équation des personnels
Mais pour Cheikh Seck, aussi important soit cette question des équipements, cela ne doit pas cacher le manque criard de personnels dans lequel sont plongés les établissements de santé. Il fulmine : ‘’Pour moi, les problèmes véritables de nos hôpitaux sont ailleurs. La vraie politique que nous devons mener, c’est d’accentuer les politiques de prévention pour que nos hôpitaux sous-équipés ne soient pas débordés. Notre défi est de former et de recruter des personnels en quantité et en qualité suffisante. Sans cela, on a beau équiper, on ne réglera aucun problème. C’est pourquoi je ne veux pas tomber dans ce piège.’’
Dans le Pis 2017-2021, ce volet recrutement des personnels a été bien pris en compte. Il était, en effet, prévu le recrutement de 3 169 infirmiers diplômés d’Etat, 1 203 techniciens supérieurs, 3 373 assistants infirmiers, 200 médecins spécialistes, 536 assistants sociaux, 646 agents d’hygiène, 1 488 SFE, 36 travailleurs sociaux et 35 pharmaciens. ‘’La satisfaction des besoins en médecins, IDE et SFE va faire évoluer les ratios de 1 médecin/14 109 habitants en 2015, à 1 médecin/10 185 habitants en 2021 ; -1 IDE/14 697 habitants en 2016 à -1IDE/14 120 habitants en 2021 ; et 1 SFE/3 034 Far en 2016, à 1 SFE/1 546 Far en 2021’’, plaidait le document.
Ces projections, selon les experts du ministère, confirment l’urgence pour le secteur à mettre l’accent sur ces catégories de personnel et à décentraliser leur gestion, pour mieux répondre aux besoins des formations sanitaires.
Selon toujours les estimations, l’incidence de ces recrutements sur la masse salariale devait être de plus de 18 milliards F CFA sur la période. ‘’Cette projection est fondée sur le salaire indiciaire et ne tient pas compte (i) des augmentations de salaires dans la Fonction publique sur la période et (ii) des primes et indemnités allouées aux personnels médicaux et paramédicaux. Le coût estimatif du personnel additionnel est de 18,674 milliards F CFA’’, précisait le Pis 2017-2021.
Qu’est-ce qui a été fait de cette manne financière ? Les objectifs assignés ont-ils été atteints ? Mystère et boule de gomme ! Une chose est sûre : très réticente quand il s’agit de recruter des personnels ou d’équiper des structures, le gouvernement dépense sans compter, quand il s’agit de la prise en charge du coronavirus. Il envisage même de casser la tirelire pour se payer le luxe d’être parmi les premiers pays vaccinés, alors même que rien n’a été fait pour convaincre de la nécessité ou de la qualité des vaccins.
Pendant que les autorités sanitaires semblent confinées par le coronavirus, l’hôpital de la Paix de Ziguinchor, à l’instar de la plupart des hôpitaux, continue de crouler sous le poids de la misère.
Dépourvu presque de tout, l’hôpital de la Paix de Ziguinchor se trouve dans un piteux état qui a poussé certains de ses agents à saisir ‘’EnQuête’’ pour lancer l’alerte. ‘’Nous alertons, parce que l’hôpital n’a plus les moyens d’assurer aux populations des soins de qualité. C’est pourquoi nous lançons cet appel au ministre, aux autorités administratives et à toutes les bonnes volontés’’, confient nos interlocuteurs.
Concrètement, les maux dont souffre Ziguinchor pourraient se résumer en deux principales catégories. D’une part, un déficit criard d’équipements du bloc opératoire. D’autre part, une insuffisance de personnels. Dans le détail, nos sources signalent un manque de lampes opératoires, de respirateurs, de consommables, de matériel d’endoscopie, pour ne citer que ces équipements. "Actuellement, soulignent les agents, les interventions chirurgicales programmées sont suspendues. Seules les urgences sont prises en charge".
Aux autorités sanitaires, ils signalent également la panne de la colonne d’endoscopie de gastro-entérologie. ‘’Depuis trois mois, précisent nos interlocuteurs, les fibroscopies ne sont pas faites à l’hôpital, à cause de cette panne".
Les membres du personnel interpellent ainsi les autorités pour une réaction diligente, afin de permettre aux populations de la zone Sud, voire au-delà, de bénéficier d’une prise en charge correcte. Ils pestent : "Cet hôpital reçoit des malades de Ziguinchor, de Sédhiou, de Kolda et même de Vélingara. Il reçoit aussi des malades de la Guinée-Bissau et de la Gambie. Les populations sont très fatiguées par les difficultés actuelles de l’hôpital."
Afin de permettre à la structure de remplir pleinement sa vocation, ils demandent que l’hôpital soit parmi les priorités du plan d’investissement du ministère de la Santé. A les en croire, l’hôpital de la Paix doit être érigé en hôpital de niveau 3, à vocation sous-régionale, vu sa position géostratégique.
Un mal endémique
Cette situation décrite par des médecins qui, nuit et jour, en temps de crise comme en temps normal, rappelle la sortie fracassante du professeur Moussa Seydi en avril dernier, à propos de la prise en charge des malades du coronavirus. ‘’Le service de réanimation du centre hospitalier régional de Ziguinchor, s’indignait-il, n’est pas du tout fonctionnel. Ce service de réanimation n’est pas construit selon les normes, alors que quand on gère ce genre de maladies, on doit se préparer au pire’’.
Très préoccupé, le coordonnateur national de la prise en charge des patients atteints de Covid ajoutait : ’’J’insiste à ce niveau. Ziguinchor ayant une Unité de formation et de recherche (UFR) Santé (à l’université Assane Seck) et des professeurs de talent dans cette UFR, il est inconcevable qu’il ne puisse pas se doter d’un service de réanimation répondant aux normes. C’est la fausse note majeure que j’ai constatée à Ziguinchor’’, a poursuivi le Pr. Seydi, invitant à mettre ‘’le focus sur les cas très graves qui nécessitent une intubation ou une réanimation’’.
Dans la foulée, puisque le coronavirus semble devenir la seule véritable priorité des autorités sanitaires, l’Etat avait vite réagi pour calmer les ardeurs. L’on se rappelle tout le tollé qui s’en est suivi et qui avait opposé le prof indélicat et les fonctionnaires du ministère, plus préoccupés par la défense de leurs postes.
Pendant ce temps, la région souffrait en silence d’autres maux aussi préoccupants. Las d’endurer dans leur coin, les personnels crient au secours.
par Ameth Niass et Serigne Thiao
LA PLANIFICATION FAMILIALE FACE AUX BARRIERES CULTURELLES, OÙ EN EST LE SENEGAL ?
EXCLUSIF SENEPLUS - Le refus d’accepter la planification est souvent dû à l’ingérence des religieux. C’est un vrai problème d’interprétations de la religion qui semble se poser
Ameth Niass et Serigne Thiao |
Publication 16/12/2020
Voilà une question qui devrait être sur toutes les lèvres des passionnés du bien-être.
Le Sénégal est un pays exemplaire de par son hospitalité, sa magnanimité, mais surtout du fait de l’éternelle cohabitation entre les différentes religions. Contrairement à plusieurs pays d’Afrique où des guerres ethniques sont légion, le Sénégal garde une image très honorable. Cette place, elle la doit sans doute aux magnifiques travaux mis en œuvre par ces illustres érudits que sont les Cheikh Ahmadou Bamba, Mame Malick Sy, Baye Niasse, El Hadji Oumar, Cardinal Thiandoum, etc. Donc sur le plan social et spirituel, le Sénégal se porte bien. En effet, les sénégalais sont aussi très ancrés dans les croyances culturelles, ce qui fait qu’il est parfois même difficile de faire passer certaines politiques malgré les avantages qu’elles peuvent offrir.
La planification familiale qui est pourtant une bonne politique socio-économique n’échappe pas à la règle. Bien qu’ayant déjà montré ses avantages indéniables dans pas mal de pays qui ont parvenu à maitriser leur politique de natalité, elle peine à se faire approprier dans notre pays.
Au Sénégal, le taux de mortalité infanto-juvénile est de 51 pour 1000 naissantes vivantes selon une enquête publiée par l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie. Le taux de mortalité maternelle reste toujours élevé et se situe à 315 pour 100 000 naissances vivantes (ANSD, EDS 2014).
Et pourtant, la planification familiale permet de réduire les taux de mortalité maternelle et infantile, et d’améliorer la santé de la mère et de l’enfant.
Alors qu’on pratique la planification familiale au Sénégal depuis des dizaines d’années ! Mais les choses semblent ne pas bouger. Beaucoup de pays à majorité musulmane devancent le Sénégal (22%) sur l’utilisation de la PF tels que le Maroc (67%), l’Iran (74%), l’Indonésie (60%), l’Arabie Saoudite (32%)… (Farzaneh Roudi Fahimi, dans l’Islam et la planification)
Les impacts de la planification familiale sont pourtant réels. Une meilleure santé reproductive, planification familiale incluse, a de multiples répercussions sur l’économie et donc sur le développement durable. Les femmes qui font moins de grossesses à risque accouchent dans de meilleures conditions de sécurité et courent des risques de mortalité inferieurs et sont en meilleure santé. Leurs bébés sont en meilleure santé à leur naissance et le restent au cours de leur petite enfance. Ces améliorations de l’état de santé apportent de multiples avantages économiques : des investissements supérieurs dans la scolarisation, une participation accrue au marché du travail et, à terme, une augmentation des revenus, de l’épargne, l’investissement et de l’accumulation d’actifs. (Rapport UNFPA 2012).Malgré ces nombreux avantages qu’offre la planification familiale certains sénégalais restent toujours réticents.
Ce refus d’accepter la planification est souvent dû à l’ingérence des religieux avec les diverses interprétations. Certains religieux sont réfractaires et excluent toute forme de contraception. D’autres ballaient du revers de la main l’idée selon laquelle la religion interdit la contraception. Ils accusent leurs pairs de faire une mauvaise interprétation des textes sacrés.
Voici un extrait d’une série de déclarations faites par Serigne Abdou Aziz Al Amine, le défunt khalife des Tidiane (paix à son âme) sur la question de la planification familiale à l’occasion de la visite du Groupe de Travail du Cadre des Religieux pour la Santé et le Développement(CRSD) à Tivaoune le Dimanche 19 Octobre 2014 :
« Il y’a une différence entre organisation et limitation. La limitation est interdite par l’islam. L’organisation est une nécessité. Le nombre de femmes et d’enfants doit être organisé. Trop d’enfants est un problème. On doit être capable de les éduquer, de les entretenir. Il faut intégrer cette idée d’organisation dans l’éducation. La planification familiale est valable uniquement dans le cadre du mariage. Il faut organiser la société. La grossesse et l’accouchement sont très douloureux au Sénégal. Ceci rend la femme très faible. L’homme doit aider la femme dans l’espacement des naissances. Tous les islamiques le font. Il faut des argumentaires islamiques »
Donc c’est un vrai problème d’interprétations de la religion qui semble se poser. Les autorités en charge de la question devraient prendre donc la balle au rebond pour mieux discuter avec les religieux et aussi vulgariser davantage la planification familiale via la sante communautaire pour mettre fin à cet imbroglio qui ne profite à personne.
Ameth Niass est étudiant en master 2, santé communautaire, spécialise en promotion de la santé à l’université Alioune Diop de Bambey et Serigne Thiao est étudiant en master 2, santé communautaire à l’université Alioune Diop de Bambey spécialise dans le suivi et l’évaluation des projets et programmes de santé.