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13 septembre 2025
MIMI RECALE MACKY
La question du troisième mandat ne se pose pas au Sénégal, dans la mesure où le chef de l’Etat, Macky Sall, a dit à de nombreuses occasions qu’il faisait son second et dernier mandat.
La question du troisième mandat ne se pose pas au Sénégal, dans la mesure où le chef de l’Etat, Macky Sall, a dit à de nombreuses occasions qu’il faisait son second et dernier mandat. C’est du moins la conviction de l’ancienne Première ministre, Aminata Touré, éjectée de la présidence du Conseil économique, social et environnemental (Cese). Intervenant hier, mardi 15 décembre, lors de la Conférence virtuelle du National Democratic Institute (Ndi) sur le thème «La limitation des mandats», Mimi Touré indique que ce qui est attendu en Afrique et au Sénégal, c’est le respect des constitutions, gage de stabilité.
Emmurée dans un silence assourdissant après la remise de ses rapports d’activités à la tête du Conseil économique, social et environnemental (Cese) d’où elle a été débarquée au profit du président du parti Rewmi, Idrissa Seck, Aminata Touré vient de briser le silence. Bien qu’ayant promis une sortie imminente lorsqu’elle quittait ladite institution, elle mettra plus d’un mois, du 6 novembre dernier au 15 décembre, pour faire connaitre sa position sur le troisième mandat. Et c’est pour confirmer ce qui se susurrait depuis sa mise à l’écart, notamment son opposition à un quelconque troisième mandat du président Macky Sall.
En effet, prenant part à la Conférence virtuelle du National Democratic Institute (Ndi), autour du thème «La limitation des mandats» qui se tient du 15 au 17 décembre, l’ancienne Première ministre a tout d’abord expliqué le choix constitutionnel du Sénégal. Elle dira à cet effet que «le Sénégal a modifié sa Constitution limitant les mandats présidentiels à 2 consécutifs, et précisant en son article premier que : «la durée du mandat du président de la République est de cinq ans. Nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs». Personnalisant le débat en le ramenant autour du chef de l’Etat qui ne veut dire «ni oui» «ni non» s’il compte se représenter pour un troisième mandat, après le septennat et le quinquennat, l’ex-présidente du Cese a disqualifié Macky Sall pour les joutes électorales qui se profilent en 2024. La «Dame de fer» rappellera que «le Président Macky Sall réélu le 24 février 2019 a affirmé à de nombreuses reprises qu’il effectuerait son second et dernier mandat, notamment le 31 décembre 2018. Donc, au Sénégal, la question est derrière nous comme je l’ai déjà dit à diverses occasions».
Confortant ainsi la thèse selon laquelle elle aurait dit face à face à Macky Sall qu’elle ne le soutiendrait pas s’il s’évertuait à vouloir briguer un mandat de plus. L’ancienne Envoyée spéciale du chef de l’Etat ne s’est pas limitée en si bon chemin. Elle en a profité pour tirer la sonnette d’alarme et inviter les chefs d’Etat africains en général, et le chef de l’Etat Macky Sall, en particulier, à respecter les Constitutions de leur pays. «Ce qui est attendu partout sur le Continent et partout ailleurs, c’est le respect des Constitutions. C’est le gage de la stabilité des pays, c’est ce qui est attendu par la population africaine dont 70%, faut-il le rappeler, est âgée de moins de 35 ans. Cette jeunesse africaine a les mêmes aspirations démocratiques que le reste de la jeunesse du monde», a-t-elle fait savoir. Tout en citant des exemples, elle a tant soit peu fait la morale à ces chefs d’Etat qui refusent de respecter leur Constitution. «Il y a de nombreux successstory et il faut les encourager. En Afrique de l’Ouest, les exemples récents du Niger, de la Mauritanie, du Libéria, de la Sierra Leone, du Cap Vert parmi d’autres cas sont à saluer. Depuis 1990, il faut noter que 21 leaders ont sagement quitté le pouvoir dans 14 pays africains grâce à la disposition de la limitation de mandat. Ce qui prouve qu’il peut y avoir une vie paisible après la Présidence. La limitation des mandats est un moyen important de faciliter l’alternance au pouvoir sur le continent. Son respect est aussi, de nos jours, un moyen de quitter le pouvoir avec les honneurs», conseille-t-elle.
AVANTAGES DE LA LIMITATION DES MANDATS
Invitée par ailleurs à donner son avis sur les principaux impacts politiques et socio-économiques du non-respect de la limitation des mandats, Aminata Touré a plutôt préféré commencer par les avantages du respect de la limitation des mandats. Selon elle, «La limitation des mandats permet des transitions politiques à des intervalles réguliers et prévisibles. Ce qui fait que les partis et les candidats rivaux n’ont pas vraiment de raison de recourir à des moyens détournés pour renverser le système à travers des manifestations violentes, la désobéissance civile et autres formes de manifestation de mécontentement public».
Mieux, poursuit-elle, «les dirigeants se sentent davantage motivés à produire des résultats pour laisser un héritage positif à leur successeur et/ou pour entrer dans l’Histoire avec grand H de leur pays. La limitation des mandats permet aussi de renouveler le leadership et encourage la montée d’une autre génération de dirigeants politiques, elle permet aussi l’apport de sang neuf et la possibilité de changements de politiques». Sur les inconvénients du nonrespect des Constitutions qui limitent les mandats, Mimi Touré estime que les risques, «c’est la tentation de la manipulation des élections, l’affaiblissement de l’autorité des autres pouvoirs de l’Etat et la marginalisation d’adversaires politiques, qui en cas de limitation de mandat seraient plus enclins à honorer leurs prédécesseurs. Le non-respect de la limitation des mandats produit de fortes tensions sociales avec des répercutions économiques et sociales graves alors que pour consolider les progrès du développement, l’Afrique a grandement besoin de paix et de stabilité sociale pérennes». Il s’y ajoute, à son avis, «le risque de voir les forces de sécurité intervenir dans le jeu politique en cas de forte tension qui paralyserait le pays alors que l’Afrique doit définitivement en finir avec les coups d’Etat».
LE ROLE DE LA SOCIETE CIVILE DANS LA SAUVEGARDE DES ACQUIS DEMOCRATIQUES
Quid de la société civile et des mouvements citoyens ? L’ancienne ministre de la Justice, Garde des sceaux trouve que le rôle de la société civile et des mouvements citoyens «est de continuer à travailler à l’éveil des citoyens, notamment les jeunes et les femmes et d’aider à leur organisation en utilisant les langues nationales de préférence». Mieux, elle est d’avis que «la société civile doit aussi persévérer dans son rôle de la régulation politique en restant engagée dans le plaidoyer et le dialogue avec les autorités étatiques et tous les acteurs de la vie économique et sociale pour faire respecter les Constitutions et sauvegarder les acquis démocratiques». Même si, par ailleurs, elle pense que «ce sont les citoyens qui sont les acteurs majeurs du changement ou du statu quo». «En résumé, la limitation des mandats s’inscrit dans le renforcement des institutions et des processus démocratiques. Elle assure la stabilité sociale dont le continent a besoin pour consolider son développement. Elle peut assurer une sortie honorable et paisible aux dirigeants en poste tout en favorisant l’arrivée de nouvelles générations et élites au pouvoir», a-t-elle conclu son intervention.
FATICK INTÈGRE LE RÉSEAU MONDIAL DES VILLES APPRENANTES DE L’UNESCO
FATICK INTÈGRE LE RÉSEAU MONDIAL DES VILLES APPRENANTES DE L’UNESCO
Fatick, 16 déc (APS) - La ville de Fatick a été cooptée au sein du Réseau mondial des villes apprenantes de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), grâce au parrainage de Mantes-La-Jolie, commune française de la région Île-de-France, a-t-on appris de la partie française.
Le Réseau mondial des villes apprenantes est un cadre réunissant des collectivités désireuses de promouvoir "un apprentissage intégrateur’’ et de "favoriser une culture de l’apprentissage tout au long de la vie’’.
"La ville de Mantes-la-Jolie (France) s’est battue pour que la ville de Fatick accède au réseau mondial des villes apprenantes", a indiqué l’adjoint au maire de Mantes-la-Jolie, en charge de la concertation et de l’innovation, Amadou Talla Daffe.
Il s’entretenait avec des journalistes, mardi au terme d’une réunion de travail et d’échanges par visioconférence sur la coopération entre les communes de Fatick et celle de Mantes-La-Jolie.
’’L’adhésion de la ville de Fatick est un engagement que nous avons pris depuis plus d’un an à Hambourg (Allemagne), dans le cadre de la préparation de la conférence des villes apprenantes", a-t-il ajouté, en présence de conseillers municipaux des communes de Fatick et de Mantes-la-Jolie.
"On avait pris l’engagement de faire en sorte que des villes africaines notamment sénégalaises puissent intégrer le Réseau mondial des villes apprenantes", a-t-il encore souligné.
"Aujourd’hui, c’est chose faite, la ville de Fatick mais aussi celle de Guédiawaye, deux villes du Sénégal, ont intégré le réseau. Et nous allons continuer à les accompagner", a-t-il promis.
Amadou Talla Daffe assure que la commune de Mantes-la-Jolie) "mettra tout en œuvre avec ses partenaires pour apporter des solutions durables aux problèmes cruciaux de la ville de Fatick", en tirant profit des nombreux avantages liés au statut de membre du Réseau des villes apprenantes.
Un premier avantage tient au statut même de "membre de ce réseau mondial composé 64 pays et de 200 villes dont deux villes sénégalaises, seules originaires de l’Afrique subsaharienne".
"L’autre avantage, a souligné M. Daffe, c’est qu’on apprend des autres villes membres du réseau, car nous sommes dans un monde interconnecté".
"Une ville apprenante est une ville qui mobilise toutes ses forces vives pour assurer à ses citoyens un apprentissage de qualité tout au long de la vie, de l’éducation de base à l’enseignement supérieur, sans oublier l’éducation informelle", lit-on sur un dossier de presse.
’’Le but de ce réseau est de réunir de par le monde, toutes les collectivités désireuses de : promouvoir un apprentissage intégrateur, pour l’emploi et au travail, dans les systèmes d’enseignement, et favoriser une culture de l’apprentissage tout au long de la vie’’.
Le Réseau mondial des villes apprenantes ambitionne par ailleurs de soutenir le développement économique et la prospérité culturelle en favorisant l’accès à la culture, aux technologies et aux loisirs.
La promotion durable, en passant par des changements dans les façons de penser et d’agir grâce à l’éducation, compte également parmi les objectifs du Réseau mondial des villes apprenantes, né en 2013 à Pékin, lors de la tenue de la première conférence internationale sur les villes apprenantes.
Cette rencontre avait été initiée par l’Institut de l’UNESCO pour l’apprentissage tout au long de la vie, situé à Hambourg.
KEEMTAAN GI - MORTAL KOMBAT
C’est dit ! Et ça l’a été à haute et intelligible voix pour que nul n’en ignore. Le Chef que l’on disait en train de se rabibocher avec celle qui a été de tous les combats pour sa réélection, pourrait définitivement se dresser contre elle. Et ce sera pour un Mortal Kombat. En tout cas, la sortie de l’ancienne Présidente du Conseil Economique, Social et Environnemental sonne comme une déclaration de guerre. C’est la parole du Chef qui est mise en doute. Ou, plus exactement, c’est le Chef qui est pris au mot. Le Chef qui a déclaré urbi et orbi, c’est-à-dire partout, qu’il en est à son second et dernier mandat. Seulement voilà, depuis quelques mois il ne se prive pas de décapiter — sans état d’âme et avec diligence — tous ceux qui osent soutenir qu’il est en train d’effectuer son dernier mandat. Allez-y comprendre quelque chose ! D’un autre côté, tous ceux qui disent qu’il peut faire un troisième mandat bénéficient curieusement d’une promotion… Parmi ceux-là, celui que l’on considère comme l’inculte de l’attelage gouvernemental. Vous pensez réellement qu’il porte le bonnet d’âne ? Allons ! Pas si balourd que ça, le mec ! Et sitôt la déclaration de l’ex-bourreau de Wade fils faite, voilà qu’on lui saute dessus. Et croyez-nous, la meute ne va pas la lâcher. Tous ces messieurs et dames, qui rêvent d’être invités à la table du Chef, vont lui sauter dessus. Après Sonko, elle sera la personne à abattre. Et ils vont user de tous les moyens pour y arriver. Faites place à Mimi, elle est depuis hier dans l’opposition ! Cela dit, le Chef ne doit pas ignorer que son ancien Premier ministre détient également des armes. Mais pas de celles que nos belles dames usent pour nous « Tuer » ! Kaccoor Bi
LA MAGISTRATURE EN DEUIL DECES DE CHEIKH TIDIANE DIALLO
La magistrature sénégalaise est en deuil avec le décès de Cheikh Tidiane Diallo, Procureur de la Cour d’Appel de Thiès. Décès survenu hier à Dakar à la suite d’un AVC qui l’avait longtemps cloué au lit. Il a été inhumé en fin de soirée à Thiès aux côtés de sa défunte mère. L’homme est crédité d’un brillant parcours dans la magistrature sénégalaise. Cheikh Tidiane Diallo a été Directeur des affaires criminelles et du Sceau avant d’être promu secrétaire général du ministère de la Justice. Il occupera ensuite le poste de Procureur général près la Cour d’Appel de Thiès à la place de Babacar Albert Gaye, à la retraite depuis cinq mois. Cheikh Tidiane Diallo a été désigné par ses pairs du Conseil supérieur de la magistrature, par la voie de la consultation à domicile. Décrit par un de ses anciens collaborateurs comme un homme « entier, rigoureux, travailleur, social mais aussi très à cheval sur le règlement », C T Diallo est né le 12 juin 1953 à Dakar et a été juge d’instruction au Tribunal régional de Saint-Louis pendant deux ans. En 1983, il est juge au tribunal régional de Kaolack. En 1986, il est vice-président du Tribunal régional de Kaolack et cumule ce poste avec celui de Président du tribunal du travail. En 1988, Diallo préside le Tribunal régional de Diourbel. En 1991, sous Djibo Ka, il intègre le ministère des Affaires étrangères comme directeur de cabinet. Cheikh Tidiane Diallo continuera à cheminer avec Djibo Ka dont il a été le directeur de cabinet au ministère de l’Intérieur. Par la suite, ledéfunt a occupé les fonctions de conseiller à la Cour d’Appel de Dakar, de Président de chambre à la Cour d’Appel, de directeur de cabinet du ministre de la communication Me Aïssata Tall Sall, puis encore directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur, le général Mamadou Niang. Il fut aussi le directeur de l’Administration pénitentiaire (DAP). Il a été remplacé à ce poste en 2015 par le colonel Daouda Diop. Père de Mohamed Diallo Président du Parti URV, Cheikh Tidiane Diallo a été enterré hier à Thiès. Le Témoin, à travers son directeur de Publication dont il était un ami, présente ses condoléances à la famille du défunt et notamment à son fils, le sympathique Mohamed Diallo. Que Dieu accueille Cheikh Tidiane Diallo dans Son Paradis ! Amine.
LA COMMUNAUTÉ MAROCAINE EN DEUIL DECES DU DOYEN ABDOULWAHAB SAKALY
C’est avec beaucoup de tristesse que nous avons appris le décès du doyen Abdoulwahab Sakaly. Ce saint-louisien « ndar-ndar » était le doyen de la communauté marocaine vivant au Sénégal bien qu’étant de nationalité sénégalaise. Il nous avait été présenté par un autre défunt éminent fils de l’ancienne capitale, le regretté Almamy Matteuw Fall dont il était le grand ami. C’était au temps où votre quotidien préféré — alors hebdomadaire — avait son siège à Gibraltar, une cité où habitait justement le très sympathique doyen Abdelwahab Sakaly. Depuis lors, il est resté attaché à notre journal dont il ne manquait pratiquement aucune édition. Il a eu d’ailleurs à publier plusieurs textes dans les colonnes du « Témoin », toujours sur les relations entre le Sénégal et le Maroc, deux pays dont il constituait en quelque sorte le trait d’union. C’est ce grand ami de notre journal qui a été arraché à l’affection des siens la semaine dernière. Nous présentons nos sincères condoléances à sa famille ainsi qu’à toute la communauté marocaine du Sénégal dont il a été un très éminent ambassadeur. Repose en paix, doyen Sakaly !
ATTENTION, COHABITATION POTENTIELLEMENT ORAGEUSE !
Les nominations intervenues la semaine dernière en Conseil des ministres ont été marquées par un jeu de chaises musicales au ministère de la Culture et de la Communication même si c’est le premier segment seulement qui a été concerné. Et parmi ces nominations, deux ont particulièrement retenu l’attention. Il s’agit de celles de l’ancien (et quasi-inamovible directeur des Arts) Coundoul et du tout-puissant directeur général du Grand théâtre, Keyssi Bousso, propulsés respectivement à la direction générale et à la présidence du conseil d’administration du Théâtre national Daniel Sorano. Or là, dans ce temple de la culture sénégalaise, il va falloir assurément déployer des casques bleus. Pourquoi ? Parce que, tout simplement, Coundoul, le nouveau Dg de Sorano, avait été viré par Keyssi Bousso de ses fonctions de secrétaire général du Grand Théâtre ! Selon les mauvaises langues, Keyssi l’accusait de le marabouter et de rapporter ses moindres faits et gestes au ministre de la Culture de l’époque. Or, voilà que, par la grâce d’un décret présidentiel, tous les deux se retrouvent de nouveau au sein d’un même établissement culturel avec un Coundoul qui tient cette fois-ci les cordons de la bourse et un Keyssi Bousso qui se retrouve pratiquement au placard ! Faites vos jeux, rien ne va plus… Ou fautil plutôt parler de la chronique d’une guerre annoncée ?
DOYEN ALIOUNE TINE
« Nos institutions démocratiques sont toutes malades, nous avons hérité d’un Etat colonial et ce type d’Etat n’est pas un Etat de Droit. Faut donc repenser l’Etat en Afrique. Le modèle de gouvernance colonial n’est pas du tout bon que dire d’autre ». Invité à la rencontre régionale portant sur la stabilité comme solution à la consolidation de la paix, Alioune Tine a fait savoir que le Sénégal est une suite de transitions ratées. Selon l’ancien président de la Raddho, l’an 2000 était une bonne occasion pour une stabilité démocratique. Concernant les transitions et le manque de fiabilité de nos gouvernants, il pense que l’on doit réfléchir sur le pouvoir et la manière dont il a tendance à transformer les meilleurs d’entre nous.
PRÉSIDENTIELLE 2020 EN CENTRAFRIQUE LE SPECTRE D’UNE REBELLION ARMEE HANTE BANGUI
Alors qu’une élection présidentielle à haut risques y est prévue pour le 27 décembre, c’est-à-dire dimanche prochain, le spectre d’une rébellion armée plane une nouvelle fois sur la Centrafrique. Toujours est-il que « Le Témoin » quotidien est en mesure d’alerter que la Centrafrique risque de plonger dans le chaos avant, pendant et après cette présidentielle. Une élection de tous les dangers du fait que le président sortant, Faustin Archange-Touadéra, donné grand favori, a fait invalider la candidature de son principal adversaire, François Bozizé renversé en 2013 par un coup d’Etat mené la Séléka, une coalition armée à majorité musulmane. Justement, pour laver l’affront, le candidat recalé François Bozizé s’est retiré en brousse où il est accusé de préparer une rébellion armée dans le but de marcher sur Bangui. Et de chasser l’actuel président Faustin Archange-Touadéra, candidat à sa propre succession. Selon un haut cadre d’un service européen de renseignements contacté par « Le Témoin », l’ancien chef d’étatmajor des armées centrafricaines, le général François Bozizé, aurait été aperçu en tenue militaire en zone rebelle où il a présidé une réunion de sécurité avec son état-major. A Bangui, la capitale, c’est l’angoisse et la panique ! Les ressortissants étrangers et autres diplomates commencent à plier bagages pour se refugier dans les pays voisins. Tandis que les banques cessent de s’approvisionner en liquidités pour parer à d’éventuels braquages et pillages. Que Dieu sauve la Centrafrique !
VENTE D’IMMEUBLES, VIREMENTS ILLEGAUX... L’ETAT REPOND OFFICIELLEMENT A SONKO!
Ousmane Sonko est désormais fixé sur les nombreuses questions qu’il avait posées au Gouvernement notamment sur les ventes d’immeubles, virements illégaux. Le gouvernement a fait parvenir au député les réponses à ses interpellations. «J’ai reçu les réponses du gouvernement aux quatre (4) précédentes séries de questions écrites sur : Termes Sud, Escroquerie sur deniers publics et virements illégaux, situation dans l’Enseignement supérieur, cessions définitives ou provisoires d’immeubles bâtis de l’État», a annoncé le député. Il prend date pour un point de presse afin de rendre compte sur ces réponses. Ousmane Sonko a aussi annoncé le dépôt de 6 nouvelles questions écrites. Le député indique que celles-ci consistent précisément en des demandes d’éclaircissement portant sur « les clauses léonines des Accords de pêche 2019-2024 entre le Sénégal et l’Union Européenne.» Sur les conditions d’exploitation des phosphates de Matam, sur «les transactions spéculatives sur des droits pétroliers sénégalais», mais aussi sur «l’état des infrastructures et la problématique foncière en Casamance.» Le député veut aussi des éclaircissements sur la situation du service public de la Poste et sur l’encadrement des usines étrangères de fabrication de farine de poisson.
LE DOSSIER DU BEBE DE 10 MOIS MORT DANS UNE CRECHE TRANSMIS AU PROCUREUR
L’affaire du bébé de 10 mois décédé à la crèche « La Cigogne Bleue » sise à Sacré-Coeur 3 a atterri, hier, sur la table du procureur. Après avoir entendu les personnes citées dans la mort du bébé, les éléments du commissariat de Dieuppeul ont transmis le dossier au parquet. Il ressort des résultats de l’autopsie que l’enfant serait mort d’un étouffement provoqué par une alimentation. Les parents de la victime réfutent cette thèse et parlent de négligence du responsable de la crèche la Cigogne Bleu. A en croire les parents, des bizarreries entourent ce drame de la mort de leur bébé de 10 mois et ils soutiennent n’avoir toujours pas reçu le rapport d’autopsie. « En tout cas, ce n’est pas une mort naturelle, parce qu’il y a la main d’une personne dedans. Notre bébé était bien portant quand on l’emmenait dans cette crèche. Il n’y a jamais eu d’antécédent sur le plan de la santé », a déclaré le père du petit, Magor Dia. Une affaire bien triste, en tout cas, même si, de notre point de vue, il ne faudrait pas trop accabler la pauvre gestionnaire de cette crèche qui n’aurait certainement pour rien au monde souhaité la mort de ce si mignon bébé…