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1 juillet 2025
Par Aliou NIANE
LETTRE AUX MAGISTRATS
Même si je pense, très sincèrement, que le président de l’UMS a commis un lapsus qui demeure une faute, il est nécessaire de développer des actions de solidarité afin qu’il ne soit pas l’agneau du sacrifice
Je me permets d’intervenir pour apporter ma modeste contribution dans la réflexion engagée autour de ce qu’il convenu d’appeler “Affaire Teliko”. Sur cette question, je regrette que la chancellerie n’ait pas cru devoir engager une discussion avec l’UMS pour résoudre ce problème qui pourrait constituer une source de différend et d’incompréhension avec l’UMS. Je salue également toute la mobilisation développée au niveau des comités de ressort (Dakar, Thiès, Kaolack, Saint-Louis). Autant je salue cette mobilisation, autant je m’inscris en porte-à-faux avec les objectifs visés.
Pour ma part, je considère que le fait de commenter une décision de justice est une faute. Sur cette question notre serment de magistrat ci-après est suffisamment explicite. «Je jure de bien et loyalement remplir mes fonctions de magistrat, de les exercer en toute impartialité dans le respect de la Constitution et des lois de la République, de garder scrupuleusement le secret des délibérations et des votes, de ne prendre aucune position publique, de ne donner aucune consultation à titre privé sur les questions relevant de la compétence des juridictions (souligné par moi) et d’observer, en tout, la réserve, l’honneur et la dignité que ces fonctions imposent. »
Le statut précise, en outre, que le magistrat «ne peut, en aucun cas (souligné par moi) être relevé de ce serment ». Cependant, même si je pense, très sincèrement, que le président de l’UMS a commis un lapsus qui demeure une faute, il est nécessaire de développer des actions de solidarité afin qu’il ne soit pas l’agneau du sacrifice. Mais, il faut savoir, en tout, raison garder. Dans cette perspective la déclaration du comité de ressort de Dakar exagère sur les perspectives d’actions envisagée.
Chers collègues,
Ne nous laissons pas divertir par ce qui constitue, à mes yeux, d’un épiphénomène. Personnellement j’ai été frappé par une mesure identique. En effet, dans le cadre strict de la défense des intérêts des magistrats, j’ai été traduit devant le Conseil de Discipline. Mais le Garde des Sceaux, partie demanderesse, a été débouté de ses prétentions. Rien n’a été fait pour venir à mon “secours” alors que c’était lors des négociations UMS/gouvernement. OUI à la solidarité avec le président de l’UMS qui est mon ami et mon frère. Mais non à toute forme de surenchère. Pour ma part et de mon point de vue, aucune action d’envergure ne doit être engagée dans ce cadre. Il faudrait revenir à nos revendications fondamentales:
- la généralisation de la limite d’âge à 68 ans ;
-l’incorporation de l’indemnité de judicature dans les émoluments servant de base à la liquidation de la pension de retraite ;
- la réforme du CSM afin que :
- les magistrats élus y soient majoritaires ;
- qu’il y ait un appel à candidature pour les postes vacants ;
- qu’il y’ait des critères pour tout poste à pourvoir.
Toute autre voie serait suicidaire et insensée. Soyons réalistes et mettons le cap sur la lutte autour de l’indépendance de la magistrature. Très cordialement.
Aliou Niane est ancien président de l’UMS
CONVOCATION DU PRESIDENT DE L’UMS DEVANT LE CSM
La société civile invite le garde des sceaux à renoncer à cette tentative de musellement
Après les comités de ressort de Saint-Louis et de Dakar, c’est au tour des membres de la société civile dont la Ligue Sénégalaise des droits de l’Homme (Lsdh), la rencontre Africaine pour la défense des droits de l’Homme (Raddho), Amnesty International Sénégal, le Forum Civil, la section sénégalaise de Transparency International, le Syndicat des Professionnels de l’Information et de la Communication du Sénégal (Synpics) et le Mouvement Y en a marre d’apporter leur soutien au président de l’Union des Magistrats du Sénégal (Ums). En effet, ils invitent le ministre de la justice à renoncer à cette tentative de musellement à l’endroit des juges.
L’affaire opposant la chancellerie au président de l’union des magistrats du Sénégal, Souleymane Teliko, ne laisse pas indifférents les acteurs de la société civile. Ainsi la Ligue Sénégalaise des Droits de l’Homme (Lsdh), la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (Raddh), Amnesty International Sénégal le Forum Civil, la section sénégalaise de Transparency International, le Syndicat des Professionnels de l’Information et de la Communication du Sénégal (Synpics) et le Mouvement Y en a marre ont condamné l’attitude du ministre de la justice, Me Malick Sall et invitent ce dernier à renoncer à cette tentative de musellement à l’endroit des juges. « Les signataires demandent au ministre de la Justice, Garde des Sceaux, de renoncer à toute tentative de bâillonnement des juges et de travailler à assurer l’effectivité de l’indépendance de la justice garantie par la Constitution », lit-on dans la déclaration conjointe parvenue à «L’As».
Poursuivant, ils estiment en effet que la traduction de Monsieur Téliko devant l’organe disciplinaire du Conseil Supérieur de la Magistrature est totalement injustifiée et apparaît, selon eux, comme une énième tentative de museler l’UMS et son président, dans leur combat pour l’indépendance de la Justice. D’autant que, soulignent les signataires de la déclaration, Souleymane Téliko n’avait fait que rappeler dans une émission ce qu’avait déclaré la Cour de justice de la Cedeao sur la présomption d’innocence de l’ancien maire de Dakar et les droits de sa défense qui, selon ladite Cour, avaient été violés par la justice sénégalaise. « Ces multiples menaces et répressions exercées sur les porteurs d’opinion remettent en cause des acquis obtenus suite à de hautes luttes pour l’élargissement de l’espace public et la construction de l’Etat de droit au Sénégal», soulignent les signataires qui encouragent cependant les magistrats à poursuivre le combat pour l’indépendance de la Justice et l’autonomie de leur association. Ils invitent en outre tous les citoyens épris de justice à se mobiliser contre cette tentative de museler la justice.
DES BRISE-LAMES ET DES EPIS REALISES
Des brise-lames et des épis réalisés le long du rivage ont donné l’espoir aux professionnels du tourisme balnéaire de renouer avec la clientèle.
Mountaga Sy, le directeur général de l’Apix, a fait avant-hier une visite des chantiers pour la restauration des plages et la lutte contre l’érosion côtière. Des brise-lames et des épis réalisés le long du rivage ont donné l’espoir aux professionnels du tourisme balnéaire de renouer avec la clientèle.
En effet, dix–sept entreprises ou réceptifs touristiques sont rassurés d’une bonne reprise d’activités avec le retour de la plage. Selon ses propos, l’expérience hollandaise a été mise à profit pour en venir aux résultats. Il a loué l’engagement de l’Etat à s’investir dans cette orientation car le tourisme contribue à hauteur de 7% du produit intérieur brut.
Selon le directeur général de l’Apix, les travaux ont démarré, il y a huit mois. Cela s’est fait suite à un concours de l’Etat du Sénégal, d’un financement de la Banque mondiale et de l’expertise d’une société hollandaise à hauteur de plusieurs milliards de francs. Louant l’expertise hollandaise, il a fait référence aux infrastructures et ilots insulaires réalisés à Dubaï
La démarche consistant à la construction d’épis et de brise-lames en plus d’un système de restauration de la plage avec du sable extrait à 25 kilomètres en mer et acheminé sur la plage par un bateau à partir d’un câble de trois kilomètres. La solution est optimale, à l’en croire, dans la lutte contre l’érosion côtière.
Par conséquent, selon ses propos, les travaux réalisés à Saly Portudal garantissent la durabilité des plages contre les attaques et l’érosion côtière sur une durée de 50 ans. Son attente s’étend au retour de la clientèle du tourisme balnéaire d’une part et d’autre part à la chaine de valeurs permettant à divers acteurs de profiter des effets induits de l’activité touristique.
Les pêcheurs représentés ont fait part du retour de la plage comme une bouée de sauvetage car leur matériel désormais hissé à quai, sur le sol ferme, va connaître une plus grande longévité car dans l’eau, la durée de vie des pirogues est moins longue. Ousmane Guèye, le maire de Saly Portudal, a saisi la balle au rebond pour dire au DG de l’Apix, toute l’importance du tourisme dans sa commune et des retombées générées au point de fiscalité et effets induits.
LES MAGISTRATS RECLAMENT LA TÊTE DE MALICK SALL
L'Union des magistrats Sénégalais (UMS), ne veut plus du Garde des Sceaux, ministre de la Justice
L’Union des Magistrats Sénégalais (Ums) a tenu un point de presse hier, vendredi 2 octobre. Le secrétaire de ladite organisation Abdoul Khadir Khaoussou Diop, a dit qu’eu égard aux relations délétères avec leur ministre de tutelle, suite à traduction du président de l’Ums, Souleymane Téliko, devant l’instance de discipline du Conseil supérieur de la magistrature (Csm), les magistrats ne demandent ni plus ni moins que le limogeage de Me Malick Sall. En attendant, ils mettent fin à toute collaboration avec la tutelle.
L ’Union des magistrats Sénégalais (Ums), ne veut plus de Me Malick Sall, Garde des Sceaux, ministre de la Justice. Par la voix de son secrétaire général, Abdoul Khadir Khaoussou Diop, elle a indiqué avoir pris la décision de mettre un terme à toute forme de collaboration avec le Garde des Sceaux. Mieux, l’Ums demande le départ pur et simple du ministère de la Justice, Me Malick Sall. Pour les magistrats, la requête est légitime compte tenu de la propension Me Sall à créer et à entretenir des conflits préjudiciables au fonctionnement normal du Service public de la justice. Dans ses exigences, l’Ums a aussi exigé l'abandon immédiat de la procédure initiée contre son président Souleymane Téliko. Par ailleurs, l’Ums a invité tous les membres élus à suspendre toute activité au sein du Conseil supérieur de la magistrature. Le bureau de l’Ums invite aussi les magistrats à se constituer, d’ores et déjà, comme conseils, pour la défense du président Souleymane Téliko. L’Ums dit aussi solliciter l’intervention du président de la République pour prendre les dispositions nécessaires au fonctionnement harmonieux de l’institution judiciaire. En outre, elle appelle les magistrats à rester soudés et à éviter de tomber dans le piège de la manipulation. La convocation de Souleymane Téliko à l’Inspection générale de l’administration de la Justice (Igaj) et tout ce qui s’en est suivi, découle, selon l’Ums, de la note envoyée le 12 août 2020 pour dénoncer l’affectation injuste et arbitraire du magistrat Ngor Diop. Pour les magistrats, depuis lors, Me Malick Sall, outré par l’indépendance d’esprit de l’Ums, a décidé de lui faire payer son «audace», en s’en prenant à leur union par divers moyens. Dans ce qui peut être appelée l’affaire Souleymane Téliko, l’Ums dénonce une campagne de dénigrement sur fond de contrevérités au sujet de la nationalité, des accointances politiques et des origines ethniques de son président. Et, «en se livrant à une telle stratégie de musellement de leur organisation, le Garde des Sceaux veut leur imposer une alternative : se taire ou disparaître». Deux choix que les magistrats refusent, en optant pour la liberté et de la dignité, selon le Sg de l’organisation. En conclusion, l’Ums trouve «qu’en s’en prenant à leur organisation, par des procédés indignes d’une autorité de son rang, le Garde des Sceaux se disqualifie et montre son incapacité à faire preuve de la hauteur et du sens du dépassement que nécessite une gestion efficiente d’un service aussi important et délicat que la Justice».
ME CIRÉ CLÉDOR LY, AVOCAT CONSTITUÉ POUR SOULEYMANE TÉLIKO : «J’ose espérer que le Conseil ne le convoquera jamais»
«Cette atteinte grave à l’indépendance de la magistrature constitue aussi une atteinte au fonctionnement normal du Service public de la justice. Nous allons défendre le président de l’Ums. Nous allons donner notre point de vue et nous avons aussi une position par rapport à l’attitude de l’Exécutif par rapport à la magistrature. Et, à l’instar de la magistrature, je demande personnellement à ce que tous les avocats se constituent si, en fait, par extraordinaire, le Conseil supérieur de la magistrature s’aventurait ou déciderait de convoquer Souleymane Téliko au Conseil de discipline. C’est une intimidation des magistrats. C’est une tentative de fragiliser davantage les magistrats pour faire en sorte que l’indépendance de la magistrature puisse être réduite à néant. On ne peut pas comprendre qu’un magistrat qui donne une opinion qui est scientifique et qui est concordante avec l’opinion d’une haute Cour de justice régionale et qui soit conforme aussi à l’opinion de la Cour d’appel de Dakar, soit convoqué pour cela. On intimide ce magistrat. Cela veut dire que derrière cette intimidation, c’est toute la magistrature qui est aujourd’hui intimidée et qu’on veut fragiliser ; et là nous ne l’accepterons pas. Je ne peux pas dire ce qui sera décidé ; mais j’ose espérer que le conseil ne le convoquera jamais parce que si le conseil le convoque, alors là, on pourrait s’attendre à toutes les dérives et à tous les risques. Ce sera simplement au détriment du justiciable sénégalais, de la justice sénégalaise parce que les magistrats ont des possibilités de riposte et les avocats ne les laisseraient pas partir seuls. Donc, il faut que cela soit compris d’ores et déjà. Les organisations des droits de l’homme ne les laisseront pas aussi fragiliser (la justice). Donc, aujourd’hui, il faudrait que l’Exécutif se ressaisisse. Il faudrait que l’Exécutif sache que ce n’est pas opportun, qu’il sache aussi que ce n’est pas dans l’intérêt de la justice. L’exécutif est une autorité. La justice est une autorité. L’Assemblée Nationale est une autorité. Alors, il faudrait qu’on laisse à chaque autorité son indépendance. Ce que je demanderais, c’est que surtout le ministre de la Justice s’autosaisisse avec le Conseil supérieur de la magistrature afin d’arrêter cette escalade»
BIRAHIM SECK DU FORUM CIVIL : «Il y a une volonté du gouvernement de vouloir torpiller, bâillonner, museler la justice sénégalaise…»
«Le fait que les magistrats ne s'attendent pas avec le ministre de la Justice, cela a toujours existé. Mais qu'un ministère, tout un système, veuille s'attaquer, pour des raisons qui n'existent pas, à une association de magistrats, c'est quand-même inédit. Cela participe à un bâillonnement, une volonté de museler la justice. Et c'est la raison pour laquelle, nous organisations de la société civile, on s'est organisé pour porter soutien à l'Union des magistrats sénégalais pour les encourager à porter le combat. Non seulement pour l'indépendance de la justice, parce que la justice est rendue au nom du peuple, mais également pour l'indépendance de leur association. Et ainsi nous interpellons au plus haut niveau, le président de la République, pour qu'il agisse, pour demander solennellement à son ministre de la Justice mais également à tous les magistrats qui sont impliqués dans cette affaire, d'arrêter immédiatement la machine pour brocarder Souleymane Teliko, la justice sénégalaise, pour brocarder le système judiciaire sénégalais. Aujourd'hui, nous avons besoin d'une indépendance de la justice, nous avons besoin d'une autonomie de la justice, nous avons besoin d'une justice sereine qui est rendue au nom du peuple sénégalais et non à quoi nous assistons aujourd'hui. Parce qu'il y a une volonté du gouvernement de vouloir torpiller, bâillonner, museler la justice sénégalaise, à travers l'Ums».
VERS DES PENURIES D’EAU A DAKAR, THIES ET LOUGA
Ce sont la Sen’Eau et la Sones qui préviennent les populations d’une pénurie du liquide précieux dans une bonne partie de la capitale Dakar et des localités environnantes.
«La distribution de l’eau connaîtra des perturbations allant d’une faible pression au manque d’eau total dans les localités desservies par les conduites du Lac de Guiers dans les régions de Thiès et Louga, Rufisque et environs, Dakar et Banlieue».
Ce sont la Sen’Eau et la Sones qui préviennent les populations d’une pénurie du liquide précieux dans une bonne partie de la capitale Dakar et des localités environnantes.
Dans une annonce conjointe, Sen’Eau et la Sones expliquent que ces éventuelles perturbations dans la distribution de l’eau sont causées par des travaux de maintenance sur les ouvrages de productions et de transport d’eau potable KMS, Mékhé et Point B.
Les sociétés en charge de la production et de la distribution de l’eau potable en milieu urbain et périurbain, en termes d’alternative à ces éventuelles perturbations, en cette période de forte chaleur, invitent les populations à faire des réserves. Aussi, des camions citernes d’eau seront mis en service, ajoutent-elles. «Sen Eau et la Sones vous informent que les travaux d’entretien qui suivent auront lieu mardi 6 octobre 2020 sur les ouvrages de production et de transport d’eau potable de Kms, Mékhé et l’usine de point B», informe le communiqué conjoint.
MACKY SALL INVITE D’HONNEUR
La célébration de la Journée mondiale des enseignants de cette année se fera dans un format particulier en raison de la pandémie de la covid-19.
En prélude à la Journée mondiale des enseignants prévue le 5 octobre prochain, l’Union Syndicale pour une Education de Qualité (Useq)) a organisé hier, vendredi 2 octobre une conférence de presse au siège de l'UDEN à Castor. L’objectif est de populariser l’évènement qui consiste à rendre hommage à la profession enseignante. Cette année, la Journée mondiale des enseignants qui est instituée depuis 1994 par la communauté internationale, a pour thème les «enseignants : leaders en temps de crise et façonneurs d'avenir».
La célébration de la Journée mondiale des enseignants de cette année se fera dans un format particulier en raison de la pandémie de la covid-19. «Cette année, c’est une unique manifestation mondiale en ligne durant 24h nonstop. Toutes les régions de tous les continents seront progressivement associées à la manifestation avec transformation vidéo en direct, à la portée de millions de personnes. Il y a là un défi technologique dont la réalisation réussie sera une véritable prouesse à saluer», a fait savoir le coordonnateur national de l'Union syndicale pour une Education de qualité (Useq), Dr Amadou Diaouné. Il intervenait hier, vendredi 2 octobre lors d’un face-à-face avec la presse.
Selon lui, les enseignants du monde entier, dans une ferveur et communion renouvelées, vont célébrer leur journée avec le soutien de leurs amis parmi les acteurs institutionnels nationaux et internationaux, mais aussi les organisations de la société civile notamment les ONG en éducation». Ce, «en dépit du contexte de la pandémie de la covid-19 qui a conduit à l'organisation de la manifestation dans un format absolument singulier et inédit», a ajouté Dr Amadou Diaouné.
A l’en croire, la Journée mondiale des enseignants va être présidée par le Chef de l’Etat, Macky Sall. «L’évènement sera marqué principalement par le discours inaugural qui sera prononcé par le Président de la République du Sénégal, Macky Sall, qui a accepté l'invitation de l'IERAF (Internationale de l’Éducation Région Afrique) à parler au nom de toute l’Afrique», a tenu à préciser Dr Amadou Diaouné.
Raison pour laquelle, «l’Union Syndicale pour Éducation de Qualité (Useq) composante de l'Internationale de l’Education au Sénégal, tient à expliquer solennellement au président Macky Sall, d’abord, sa profonde gratitude ensuite ses chaleureuses félicitations pour cet honneur qui est fait au Sénégal et à ses enseignements en particulier».
L'Useq exhorte ainsi les enseignants à suivre cette manifestation d'hommage à leur profession avec la participation d’éminentes personnalités de notoriété mondiale qui feront sans doute, des communications de haute facture sur les enjeux éducatifs du moment et les perspectives d’évolution de la profession enseignante dans un contexte de fulgurantes mutations technologiques. De même, la presse et tous les amis de l’école dont les partenaires privilégiés de la COSYDEP, sont invités à communier fortement avec les enseignants le 5 octobre.
Le contexte de pandémie de Covid-19 et la période très active du marché des transferts a pesé sur le choix des 25 Lions retenus par Aliou Cissé pour les deux matchs amicaux que le Sénégal va livrer contre le Maroc à Rabat et la Mauritanie à Thiès. Le sélectionneur du Sénégal, l’a indiqué dans une vidéo publiée dans le site de la FSF. Il en a profité pour s’expliquer sur le choix des nouveaux arrivés dans la tanière mais sur l’enjeu de disputer les deux rencontres qui vont marquer la reprise des compétitions internationales après sept mois d’arrêt pour cause de Covid 19.
«BEAUCOUP DE JOUEURS NE SONT PAS COMPETITIFS»
«Le mercato a été difficile. La plupart de nos joueurs sont en instance de changer de club. Parmi eux, il y a ceux qui sont restés fidèles à leur club. C’est vrai, ce sont des périodes un peu difficiles avec le début de championnat, le mercato en plus d’être accentué par la Covid-19. Beaucoup de joueurs ne sont pas compétitifs, c’est valable pour toutes les équipes nationales. On a su faire une équipe assez équilibrée. Nous avons essayé de ratisser large en faisant d’abord des présélections qui nous ont permis de pouvoir convoquer 25 joueurs. Il y a d’autres joueurs qui sont en attente au cas où, sur ses 25 là, on aurait des difficultés. C’est valable à toutes les équipes nationales. Je crois que nous avons réussi à faire une liste assez équilibrée pour ces deux matchs»
«JOSEPH LOPY, EST TRES INTERESSANT EN TANT QUE SENTINELLE»
«Pour les changements, ce n’est pas une révolution. Aujourd’hui, nous avons un potentiel, un réservoir énorme. Ces deux matchs amicaux vont donner la possibilité à d’autres d’arriver. Je disais les difficultés que les joueurs ont eues dans le mercato. C’est le cas de Pape Alioune Ndiaye, Pape Souaré, de Diao Keita Baldé. C’était le moment pour nous de voir d’autres joueurs. C’est le cas de Joseph Lopy. Un joueur que l’on suit depuis un bon bout de temps. C’est un garçon que le football sénégalais connait bien. Il a tardé à retrouver son meilleur niveau du fait qu’il est souvent blessé. Depuis le début à Sochaux, il est très intéressant en tant que sentinelle. Il est capable de jouer un peu plus haut dans le jeu. Son profil est très intéressant pour nous. Nous sommes en train de revoir encore ce milieu de terrain. Apporter un peu plus de créativité, de densité au milieu».
«PAPE CHEIKH DIOP, UN GARÇON TRES CREATIF»
«Nous sommes en train de revoir encore ce milieu de terrain. Apporter un peu plus de créativité de densité au milieu. Pape Cheikh Diop est un garçon très créatif, il a quelque chose de très intéressant. Et comme il a souhaité venir intégrer l’équipe nationale du Sénégal, je pense que le moment était venu pour lui. Ousseynou Ba, c’est par rapport à ces performances avec l’Olympiakos. L’année dernière, il a fait une très belle saison. C’est normal qu’il soit là. Pour le gardien Clément Diop, il était là et on l’avait convoqué. Il a beaucoup de temps de jeu à l’Impact de Montréal et on l’a fait revenir. Bingourou Camara, on l’a suivi depuis deux ans avec Strasbourg. Il a retrouvé du temps de jeu et est devenu sélectionnable. C’est de bons pedigrees. On a des joueurs qui peuvent nous apporter et aider à améliorer notre jeu et notre équipe nationale. L’équipe nationale est ouverte. Au moins de novembre, il y a aura une autre liste aussi et d’autres réalités».
MATCHS AMICAUX : «CELA NOUS PERMETTRA D’ESSAYER ET DE VOIR LES DIFFICULTES»
«Aujourd’hui, le contexte est difficile. Nous allons vers des horizons où l’on ne maitrise absolument rien du tout. Personne dans ce contexte n’a l’expérience dans l’organisation et la logistique. Nous jouons au mois de novembre. Ce sont des matches officiels. C’était important avec le président Augustin Senghor et la fédération, d’organiser ces matches amicaux. Cela nous permettra d’essayer et de voir les difficultés qu’on va rencontrer dans ces deux matches. On n’aura pas droit à l’erreur pour les matches officiels. C’est vrai que ce sont des contextes difficiles mais tout le monde devra vivre avec et s’adapter. A la fin de ces deux matchs nous allons faire le point sur tout ce que nous avons fait. Il y a beaucoup de chose qui ont changé dans l’organisation du football. On ne peut pas rester sans rien faire alors que d’autres sont en train de jouer»
Quatre autres personnes arrêtées dans l'affaire du meurtre de l’étudiant Ahyi Joël Célestin Philippe tué à coups de couteaux à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).
Nouvelles arrestations dans l'affaire du meurtre de l’étudiant Ahyi Joël Célestin Philippe tué à coups de couteaux à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).
Après l'interpellation du présumé meurtrier, Fallou Sène âgé de 20 ans, la Sûreté urbaine a mis la la main sur quatre autres personnes qui ont assisté à l'agression mortelle de l'étudiant.
Selon Libération, les bourreaux de Joël sont tous originaires de Thiaroye. Les habits du présumé meurtrier, tachetés du sang de la victime, ont été retrouvés cachés sous le matelas de sa chambre.
LA FRONDE DES MAGISTRATS ET LE DIFFÉREND MANSOUR FAYE-SONKO EN EXERGUE
Dakar, 3 oct (APS) - Le vent de contestation qui secoue la magistrature compte parmi les sujets en vue dans la livraison de samedi de la presse quotidienne comptant pour le week-end.
’’Sur le pied de guerre’’, souligne le quotidien Enquête au sujet de la décision de la chancellerie de traduire le président de l’Union des magistrats du Sénégal (UMS), le juge Souleymane Téliko, devant le conseil de discipline.
L’UMS, fondée en 1968, ’’vit l’une de ses périodes les plus incertaines. Si, par le passé, l’organisation était surtout connue pour ses luttes de classes, la revendication de privilèges matériels, elle a été réconciliée avec bon nombre de Sénégalais, grâce à l’œuvre de l’actuel bureau. Ce qui dérange jusque dans ses propres rangs’’, selon Enquête.
Les membres du bureau de l’UMS ont rencontré la presse vendredi à Dakar, ’’pour dévoiler leur stratégie de guerre contre la chancellerie’’, rapporte le journal Le Quotidien. ’’Les magistrats coupent toute forme de collaboration avec le ministre de la Justice’’, Malick Sall.
’’Ils réclament d’ailleurs son départ +pur et simple+ de son poste mais également exigent l’abandon +immédiat+ de la procédure initiée contre le président de l’UMS, le juge Souleymane Téliko’’, ajoute Le Quotidien.
’’Les magistrats ont également invité le président Macky Sall à intervenir pour régler le problème’’, signale L’As, en allusion au différend opposant le président de l’UMS au ministre de la Justice, dont les services reprochent au premier d’avoir commenté une décision de justice.
Le magistrat Aliou Niane, un ancien président de l’UMS, considère lui que ’’le fait de commenter une décision de justice est une faute’’, dit-il dans des propos rapportés par L’As à sa Une. ’’Je pense, très sincèrement, que le président de l’UMS a commis un lapsus qui demeure une faute’’, déclare-t-il au journal.
’’Oui à la solidarité avec le président de l’UMS qui est mon ami et mon frère. Mais non à toute forme de surenchère’’, poursuit Aliou Niane. Surenchère ou pas, l’UMS "choisit +la voie de la liberté et de la dignité+’’, indique Vox Populi.
Walfquotidien évoque également cette rébellion au sein de la magistrature, un ’’bras de fer’’ avec le ministre de la Justice qui ’’semble atteindre le point de non-retour’’. ’’Révulsés par la traduction du juge Téliko en conseil de discipline, ces hommes à la toge noire décident de suspendre toute collaboration avec la chancellerie’’, écrit ce journal.
’’L’UMS condamne Macky Sall à limoger Me Malick Sall’’, souligne Tribune, qui dit un tout petit peu la même chose que Sud Quotidien (’’La tête de Me Malick Sall réclamée’’). Kritik informe que plusieurs organisations "prennent la défense du juge Téliko’’, dont le Forum civil, de même que le mouvement Y’en a marre à travers certains de ses membres.
Les journaux font par ailleurs leurs choux gras d’un tout autre différend, puisque de nature politique, opposant le ministre Mansour Faye, en charge du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale, à l’opposant Ousmane Sonko.
Les journaux ne se lassent pas de compter les coups entre ces deux personnalités, depuis que M. Faye, réagissant aux critiques du député opposant second contre sa gestion, a affirmé que ce dernier l’avait rencontré pour le solliciter pour faciliter une audience avec le président Sall. Ce qu’il a nié.
’’Les coups pleuvent" (Enquête) depuis, d’épisode en épisode. ’’Le maire de Saint-Louis, remonté contre le ton du député Ousmane Sonko le traitant de menteur, persiste et signe qu’il a bien reçu l’opposant, avouant détenir un élément sonore qui confirme l’existence de cette audience’’, écrit Kritik.
’’Sans tarder, le leader de PASTEF a répliqué" pour parler de ’’diversion, autorisant le ministre à rendre public tout élément pouvant compromettre son image’’, ajoute le journal.
’’Ousmane Sonko donne carte blanche à Mansour Faye’’, rapporte Sud Quotidien. Le journal Le Quotidien retient que les deux hommes ’’se lancent des défis’’. Pas que des défis, puisque Mansour Faye, beau-frère du président Sall, ’’va envoyer un huissier à Sonko pour consigner sur acte son autorisation à divulguer l’enregistrement’’, relève Vox Populi.
’’Tous les coups sont permis’’ dans cette affaire, estime Walfquotidien, mais ce "n’est pas digne d’une République qui se respecte’’, commente un observateur politique dans les colonnes de L’Observateur.
Le Soleil s’intéresse pour sa part au remplacement de véhicules de transport dits ’’7 places’’, suite à la réception, mercredi dernier, par le chef de l’Etat, du premier lot de minibus climatisés de 15 places. Les voyageurs de la garde des Baux-maraîchers de Pikine ’’jubilent, espérant plus de confort et de sécurité et à un tarif abordable’’, selon Le Soleil.