Quatre autres personnes arrêtées dans l'affaire du meurtre de l’étudiant Ahyi Joël Célestin Philippe tué à coups de couteaux à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).
Nouvelles arrestations dans l'affaire du meurtre de l’étudiant Ahyi Joël Célestin Philippe tué à coups de couteaux à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).
Après l'interpellation du présumé meurtrier, Fallou Sène âgé de 20 ans, la Sûreté urbaine a mis la la main sur quatre autres personnes qui ont assisté à l'agression mortelle de l'étudiant.
Selon Libération, les bourreaux de Joël sont tous originaires de Thiaroye. Les habits du présumé meurtrier, tachetés du sang de la victime, ont été retrouvés cachés sous le matelas de sa chambre.
LA FRONDE DES MAGISTRATS ET LE DIFFÉREND MANSOUR FAYE-SONKO EN EXERGUE
Dakar, 3 oct (APS) - Le vent de contestation qui secoue la magistrature compte parmi les sujets en vue dans la livraison de samedi de la presse quotidienne comptant pour le week-end.
’’Sur le pied de guerre’’, souligne le quotidien Enquête au sujet de la décision de la chancellerie de traduire le président de l’Union des magistrats du Sénégal (UMS), le juge Souleymane Téliko, devant le conseil de discipline.
L’UMS, fondée en 1968, ’’vit l’une de ses périodes les plus incertaines. Si, par le passé, l’organisation était surtout connue pour ses luttes de classes, la revendication de privilèges matériels, elle a été réconciliée avec bon nombre de Sénégalais, grâce à l’œuvre de l’actuel bureau. Ce qui dérange jusque dans ses propres rangs’’, selon Enquête.
Les membres du bureau de l’UMS ont rencontré la presse vendredi à Dakar, ’’pour dévoiler leur stratégie de guerre contre la chancellerie’’, rapporte le journal Le Quotidien. ’’Les magistrats coupent toute forme de collaboration avec le ministre de la Justice’’, Malick Sall.
’’Ils réclament d’ailleurs son départ +pur et simple+ de son poste mais également exigent l’abandon +immédiat+ de la procédure initiée contre le président de l’UMS, le juge Souleymane Téliko’’, ajoute Le Quotidien.
’’Les magistrats ont également invité le président Macky Sall à intervenir pour régler le problème’’, signale L’As, en allusion au différend opposant le président de l’UMS au ministre de la Justice, dont les services reprochent au premier d’avoir commenté une décision de justice.
Le magistrat Aliou Niane, un ancien président de l’UMS, considère lui que ’’le fait de commenter une décision de justice est une faute’’, dit-il dans des propos rapportés par L’As à sa Une. ’’Je pense, très sincèrement, que le président de l’UMS a commis un lapsus qui demeure une faute’’, déclare-t-il au journal.
’’Oui à la solidarité avec le président de l’UMS qui est mon ami et mon frère. Mais non à toute forme de surenchère’’, poursuit Aliou Niane. Surenchère ou pas, l’UMS "choisit +la voie de la liberté et de la dignité+’’, indique Vox Populi.
Walfquotidien évoque également cette rébellion au sein de la magistrature, un ’’bras de fer’’ avec le ministre de la Justice qui ’’semble atteindre le point de non-retour’’. ’’Révulsés par la traduction du juge Téliko en conseil de discipline, ces hommes à la toge noire décident de suspendre toute collaboration avec la chancellerie’’, écrit ce journal.
’’L’UMS condamne Macky Sall à limoger Me Malick Sall’’, souligne Tribune, qui dit un tout petit peu la même chose que Sud Quotidien (’’La tête de Me Malick Sall réclamée’’). Kritik informe que plusieurs organisations "prennent la défense du juge Téliko’’, dont le Forum civil, de même que le mouvement Y’en a marre à travers certains de ses membres.
Les journaux font par ailleurs leurs choux gras d’un tout autre différend, puisque de nature politique, opposant le ministre Mansour Faye, en charge du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale, à l’opposant Ousmane Sonko.
Les journaux ne se lassent pas de compter les coups entre ces deux personnalités, depuis que M. Faye, réagissant aux critiques du député opposant second contre sa gestion, a affirmé que ce dernier l’avait rencontré pour le solliciter pour faciliter une audience avec le président Sall. Ce qu’il a nié.
’’Les coups pleuvent" (Enquête) depuis, d’épisode en épisode. ’’Le maire de Saint-Louis, remonté contre le ton du député Ousmane Sonko le traitant de menteur, persiste et signe qu’il a bien reçu l’opposant, avouant détenir un élément sonore qui confirme l’existence de cette audience’’, écrit Kritik.
’’Sans tarder, le leader de PASTEF a répliqué" pour parler de ’’diversion, autorisant le ministre à rendre public tout élément pouvant compromettre son image’’, ajoute le journal.
’’Ousmane Sonko donne carte blanche à Mansour Faye’’, rapporte Sud Quotidien. Le journal Le Quotidien retient que les deux hommes ’’se lancent des défis’’. Pas que des défis, puisque Mansour Faye, beau-frère du président Sall, ’’va envoyer un huissier à Sonko pour consigner sur acte son autorisation à divulguer l’enregistrement’’, relève Vox Populi.
’’Tous les coups sont permis’’ dans cette affaire, estime Walfquotidien, mais ce "n’est pas digne d’une République qui se respecte’’, commente un observateur politique dans les colonnes de L’Observateur.
Le Soleil s’intéresse pour sa part au remplacement de véhicules de transport dits ’’7 places’’, suite à la réception, mercredi dernier, par le chef de l’Etat, du premier lot de minibus climatisés de 15 places. Les voyageurs de la garde des Baux-maraîchers de Pikine ’’jubilent, espérant plus de confort et de sécurité et à un tarif abordable’’, selon Le Soleil.
DES PROPOSITIONS POUR LA RELANCE DE L'ACTIVITE CULTURELLE
Les acteurs de la culture ont fait aux autorités des ‘’propositions pertinentes’’, dont la diversification des mécanismes de financement de leur secteur d’activité, en vue de la relance des activités culturelles sur le territoire national.
Dakar, 2 oct (APS) – Les acteurs de la culture ont fait aux autorités des ‘’propositions pertinentes’’, dont la diversification des mécanismes de financement de leur secteur d’activité, en vue de la relance des activités culturelles sur le territoire national, a-t-on appris vendredi du ministère de tutelle.
Les propositions ont été faites lors d’un atelier qui a duré trois jours, en présence du secrétaire général du ministère de la Culture et de la Communication, Habib Léon Ndiaye. Elles concernent les sous-secteurs de la culture et des arts et doivent servir au redressement durable d’un secteur fortement éprouvé par la pandémie de Covid-19.
‘’Nous avons pu recueillir (…) une masse critique de propositions favorables à des réformes structurantes, qui permettront de mettre le secteur sur la rampe de lancement, notamment la diversification et l’amélioration des mécanismes de financement de la culture’’, a souligné Lamine Sarr, le facilitateur de l’atelier.
La création d’une ‘’banque culturelle’’ est l’une des propositions qui ont été faites.
‘’Le secteur bancaire traditionnel est très frileux quand il s’agit de financer la culture, parce qu’il pense qu’elle n’est pas rentable. Mais c’est une question d’organisation. Les 350.000, voire 400.000 acteurs du secteur peuvent s’organiser et mettre en place (…) une structure financière chargée de financer la culture’’, a rapporté M. Sarr, un ancien fonctionnaire du ministère de la Culture et de la Communication.
Le président de l’Association des acteurs de l’industrie musicale (AIM), Zeynoul Sow, estime qu’il faut ‘’alimenter cette banque par des financements innovants’’. Une proposition à laquelle adhèrent les professionnels du conte, du théâtre, du cinéma et de l’audiovisuel créatif.
Ils appellent à ‘’renforcer et diversifier les sources de financement en rendant effectifs la redevance sur la copie privée, les prélèvements de taxes sur la publicité, les sociétés de téléphonie mobile, les plateformes numériques, le mécénat, les futurs rentes pétrolières, etc.’’
Les acteurs de la musique ont demandé, pour leur part, l’annulation des taxes municipales, pour que les entreprises culturelles puissent redémarrer leurs activités. Ils ont également souhaité qu’une aide financière soit fournie aux organisateurs de spectacles.
Les danseurs ont fait 14 recommandations, dont la mise en place d’un fonds dédié à leur sous-secteur et le renforcement des droits de propriété intellectuelle des professionnels de la danse.
D’autres propositions sont relatives à la formation des acteurs culturels, à leur prise en charge sociale et aux réformes législatives et règlementaires du monde culturel.
Sur le plan institutionnel, l’adoption de la loi sur le statut de l’artiste, la réforme de la loi sur le cinéma et la construction d’infrastructures culturelles dans toutes les régions font partie de la panoplie de propositions.
Habib Léon Ndiaye assure les acteurs culturels qu’‘’aucun sous-secteur de la culture ne sera marginalisé’’ lors de la mise en œuvre du plan de relance. ‘’Tous les enjeux liés à une bonne relance du secteur culturel ont été passés en revue’’, s’est-il réjoui.
Les pièces du puzzle de l’audience Mansour Faye-Sonko
La polémique ne faiblit pas dans cette polémique entre le ministre Mansour Faye et l’opposant le plus virulent du régime, Ousmane Sonko. Piques et répliques s’enchaînent, laissant parfois les populations hébétées par une polémique puérile et inutile. De quoi s’agit-il ? Le beau-frère du chef de l’Etat déclare avoir reçu en audience en 2014 l’inspecteur des impôts et domaines radié de la fonction, Ousmane Sonko venu solliciter son intervention auprès du chef de l’Etat sur une affaire dont il ne révélera pas les contours maintenant. Faux ! rétorque le patron de Pastef qui lui demande des preuves. Mansour Faye ameute la presse et donne quelques détails dont la présence d’un haut magistrat et évoque un élément audio confirmant l’entrevue. Curieux, «L’As» a tenté d’en savoir un peu plus sur cet épisode qui prend les allures d’une pièce de théâtre. De magistrat, il s’agit bien de Cheikh Issa Sall, actuel Directeur général de l’ADM alors secrétaire général de la Délégation à la solidarité nationale et à la protection sociale. Administrateur civil devenu magistrat de la cour des comptes, Cheikh Issa Sall s’est retrouvé à l’Ena avec Ousmane Sonko qui était dans la section impôts et domaines avec qui il entretient des relations privilégiées. Alors qu’il n’était encore que syndicaliste, Sonko avait, d’après des proches de Mansour Faye, demandé à être reçu par ce dernier via son ami Cheikh Issa Sall. De dossier, Mansour Faye fait allusion au dossier Tahibou Ndiaye, du nom de l’ancien directeur du Cadastre poursuivi dans le cadre de la traque des biens mal acquis et condamné par la Crei. D’après des sources de « L’As », Ousmane Sonko dont il était un poulain cherchait ainsi à lui éviter la prison à l’époque. C’est donc, d’après eux, à ce titre que Sonko voulait être reçu par le chef de l’Etat. Pourtant, malgré le fait que le leader de Pastef ait donné le feu vert pour la diffusion de l’élément audio évoqué par Mansour Faye, ce dernier ne le divulguera pas, arguant Facebook. «Il attend que Sonko fasse un communiqué et lui demande de le divulguer. Sur Facebook, il peut toujours nier», confie un de ses proches. Enfantillage quand tu nous tiens !
Les acteurs de la pêche offrent du poisson au khalife
Malgré la pénurie de poissons, Touba n’aura pas de problème. Le collectif des acteurs de la Pêche (Cap) a décidé d’inonder la ville sainte de poissons. Le président du Cap, Aliou Thiam, en compagnie d’une grande délégation de mareyeurs, de pêcheurs, armateurs et d’industriels, a été reçu par le Khalife général des mourides Serigne Mountakha Mbacké. Subjugué par l’accueil qui leur a été réservé par le saint homme, les acteurs de la pêche ont décidé de convoyer des camions de poissons de qualité en direction de toutes les familles religieuses de Touba. Le Président Aliou Thiam, qui a annoncé la bonne nouvelle au Khalife ainsi que les autres actions du Cap, en a profité pour solliciter des prières en faveur du Collectif, en faveur du président de la République, mais aussi et surtout en faveur du ministre de la Pêche Alioune Ndoye qui est en train d’abattre un travail titanesque depuis son arrivée à la tête du ministère de la Pêche. Aliou Thiam et ses camarades apportent leur contribution au grand magal de Touba. En présence du porte-parole du Khalife général des mourides Serigne Bass Abdou Khadre Mbacké, le président du Caps a promis au guide religieux de ne ménager aucun effort pour éviter toute pénurie de poissons à Touba durant cette période de magal. Une action sociale qui s’inscrit, selon le président du Cap, en droite ligne de leur slogan : «zéro pénurie de poisson».
Le Dg de Sicap et les 100 000 logements
En prélude au grand Magal de Touba, le Directeur général de la SICAP S.A, Mamadou KASSE et sa délégation ont été reçus par le Khalife Général des Mourides, Serigne Mountakha MBACKE. Dans leurs échanges, il a aussi été question de l’implication de la SICAP S.A dans le volet habitat de la ville sainte. A cet effet, le Khalife a accédé à la requête de la grande société immobilière pour disposer d’un espace projet. Selon le Directeur général, la SICAP S.A entend ériger une cité moderne, mixte et fonctionnelle, cadrant avec les ratios du programme de construction des 100 000 logements comme le veut le Chef de l’Etat Macky Sall. Cette visite a conduit le DG de la SICAP S.A chez le Dieuwrigne Serigne Moussa Nawel, chez le Khalife Général Serigne Mountakha Bassirou, chez le porte-parole Serigne Bass Abdou Khadre, avant qu’il ne rallie Ndindy en compagnie d’une forte délégation comprenant, entre autres, le top management, le délégué du personnel et l’amicale des employés, pour être reçu par Serigne Abdoul Karim Mbacké ibn Serigne Fallou, en présence de Serigne Fallou Mbacké. A noter que la visite a été mise à profit pour mettre sur pied la dahira Touba SICAP à laquelle11 le Khalife Général Serigne Mountakha Bassirou Mbacké a attribué le nom de Al Mouna Moubarak.
Grand prix du chef de l’Etat pour le numérique
La ministre de l’Economie numérique a lancé hier le Grand Prix du président de la République pour l’innovation numérique, dont le but est de récompenser la capacité à innover et à contribuer à une croissance économique soutenue et durable au Sénégal. Selon Ndèye Tické Ndiaye Diop, ce concours s’inscrit dans la volonté politique du chef de l’Etat de faire du numérique un secteur créateur de richesses et d’emplois. La nouveauté de cette année concerne les projets et entreprises numériques qui, de par leur innovation et leur impact, contribuent à améliorer la vie des Sénégalais et à assurer la résilience et la relance des différents secteurs de l’économie nationale. Cette première « compétition » est couplée avec la seconde édition du forum du numérique, prévue les 26 et 27 novembre prochains. Le jury devant départagé les candidats sera dirigé par l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur Mary Teuw Niane.
Trafic de médicaments
Dans sa volonté de mettre hors d’état de nuire les trafiquants de médicaments, la Douane a saisi 40 000 flacons d’Artéméther injectable, un antipaludéen utilisé dans le traitement des formes graves de la maladie. La valeur des médicaments saisis est estimée à près de 30 millions de francs CFA. L’opération a été menée par les agents de la brigade mobile des Douanes de Nioro, subdivision de Kaolack. Les boites étaient conditionnées dans des cartons. Dans leur forfait, les trafiquants ont mis à profit le développement des semis pour utiliser les plantations comme lieux de cache des médicaments contrefaits. Mais le renseignement douanier et la collaboration des populations ont permis de mettre la main sur ces médicaments, le jeudi 1er octobre 2020, dissimulés dans des champs entre Nioro et Taïba Niassène.
161 040 litres d’huile saisis
Restons avec la Douane qui a encore mis la main sur 161.040 litres d’huile végétale. Il s’agit de 8.052 bidons d’huile végétale de 20 litres chacun, soit 161.040 litres conditionnés dans 6 conteneurs. La valeur totale de la marchandise saisie est estimée à 100 millions de francs CFA. L’huile, en provenance de la Sierra Leone, était déclarée en transit pour le Mali et donc censée sortir du pays pour sa destination finale. Mais le produit a fait l’objet d’un déversement frauduleux sur le territoire douanier et s’est retrouvé dans un dépôt commercial à Cambérène. Ce détournement est qualifié d’importation sans déclaration par le Code des Douanes, selon un communiqué parvenu hier à «L’As». Les agents de la brigade spéciale et de Recherches, subdivision des Douanes de Dakar-Extérieur, ont remonté le réseau pour mettre la main sur les auteurs de l’infraction, le mardi 29 septembre 2020.
Président Rock Marc Christian Kaboré au Sénégal
Le président du Burkina Faso séjourne au Sénégal depuis hier, vendredi 02 octobre. Le Président Rock Marc Christian Kaboré a été accueilli à son arrivée par le Président Macky Sall. Les deux chefs d’Etat ont eu un tête-à-tête autour des questions d’intérêt commun. Cette visite magnifie l’amitié entre le Sénégal et le Burkina Faso.
Sos transport ferroviaire
Les employés du secteur ferroviaire veulent une reprise très rapide des activités. A les en croire, le secteur ferroviaire est plombé par l’instabilité institutionnelle, notamment les nombreux changements de sociétés et de directeurs. Pour le syndicaliste Mademba Kamara, l’Etat qui a déjà mis en place un schéma institutionnel pour la relance des activités doit procéder à sa mise en œuvre pour sortir les travailleurs du désespoir. Il sollicite l’accompagnement de la relance du secteur par des moyens subséquents. Il plaide aussi pour une dotation aux deux nouvelles sociétés, Chemins de fer du Sénégal et Grands trains du Sénégal d’un budget à la hauteur de leur ambition.
Le Train ne sera pas à Touba
C’est la deuxième année consécutive que le train ne klaxonnera pas à Touba pendant le grand magal. Cette année aussi, le train qui, jadis, convoyait la grande partie des fidèles ne sera pas au rendez-vous. Ce, à cause de problèmes techniques sur la voie ferrée. Nos sources renseignent que c’est l’axe Diourbel-Touba non réhabilité qui en est le principal problème. Donc, les fidèles qui empruntaient le train en période de Magal devront attendre peut-être l’année prochaine le temps que le transport ferroviaire reprenne ses activités.
Inondations éclipse la Covid-19 et l’affaire Petrotim en banlieue
Décidément, les inondations qui ont perturbé le sommeil des populations de la banlieue ont changé les thèmes des débats dans les places publiques. Avant les inondations, la maladie du Coronavirus et l’affaire Petro-Tim étaient les sujets de discussion dans la banlieue. Aujourd’hui, c’est le relâchement par rapport aux mesures barrières malgré les appels des autorités administratives et médicales. Quant à l’affaire Pétro-Tim, elle est rangée aux oubliettes. A Guédiawaye où il y avait une polémique entre le maire Aliou Sall et certains acteurs de la société civile sur la gestion des ressources énergétiques, les sujets contentieux portent maintenant sur les questions de location des édifices du patrimoine municipal.
A. M. N accuse Azet Chaouy de l’avoir violé et remis un comprimé pour retrouver sa virginité
A.M N traine en justice son petit ami Azet Jacques Chaouy pour détournement de mineure. Face au Tribunal de Dakar, la victime est revenue sur sa mésaventure. Elle relate avoir connu le prévenu en face de son école car il est employé du restaurant dénommé « le chef » en mars 2019. Sur place, ils ont échangé de coordonnées. Après plusieurs discussions virtuelles, Azet Jacques Chaouy lui a proposé, un jour, de l’accompagner chez lui. « Arrivée dans sa chambre, il a fermé la porte à clé. On a eu à flirter avant qu’il ne me dise qu’il m’aime et qu’il comptait m’épouser. Par la suite, il a enlevé ma robe et m’a forcé à entretenir avec lui des rapports sexuels avec un préservatif. J’ai pleuré jusqu’à satisfaction de sa libido. Avant mon départ, il m’a donné un médicament nommé « fitting insertions » en me disant qu’il va m’aider à retrouver ma virginité », raconte la victime. Deux semaines plus tard, la plaignante déclare que son bourreau l’a encore invité. Naturellement, le prévenu, Azet Jacques Chaouy nie les faits sans ambages. L’avocat de la partie civile, Me Mamadou Gueye a réclamé 20 millions avant de préciser que le prévenu est de mauvaise foi. Le parquet pense qu’il y a des éléments objectifs dans le dossier et que le délit de détournement de mineure est constant. Le maître des poursuites a requis 6 mois ferme. La défense a plaidé la relaxe. Délibéré au 5 octobre prochain.
SADIO MANÉ TESTÉ POSITIF AU CORNAVIRUS
L'attaquant de Liverpool s'est placé à l'isolement et va manquer la prochaine rencontre face à Aston Villa
Auteur de trois buts en ce début de saison, Sadio Mané a été testé positif au Covid-19. L'attaquant de Liverpool s'est placé à l'isolement et va manquer la prochaine rencontre face à Aston Villa.
Liverpool va devoir se passer de lui pour affronter Aston Villa. Sadio Mané a été testé positif au Covid-19, a annoncé le club anglais dans un communiqué diffusé ce vendredi soir. L'attaquant sénégalais de 28 ans présente des "symptômes mineurs", mais se trouve en "bonne santé".
Sadio Mané va devoir respecter un isolement dans les prochains jours, conformément au protocole sanitaire en vigueur au sein de la Premier League. Il n'avait pas pris part à la défaite aux tirs au but contre Arsenal en League Cup (0-0 puis 4-5).
À LA MAISON BLANCHE, LE CORONAVIRUS A FACILEMENT FAIT SON NID
Éviter les rassemblements, garder son masque et respecter une distance physique ? Pas pour Trump, qui a multiplié les réunions de campagne avec des milliers de partisans serrés les uns contre les autres et qui pour la plupart ne portaient pas de masque
Des bureaux bondés, un va-et-vient incessant et un patron qui n’apprécie pas les gens masqués : le coronavirus a facilement fait son nid à la Maison-Blanche, jusqu’à contaminer le président des États-Unis.
L’annonce vendredi du résultat positif à la COVID-19 de Donald et Melania Trump a provoqué une course à la recherche des cas contacts et des dépistages en urgence dans les couloirs de la présidence. Et ce n’est pas un travail facile.
Emporté par la foule
Éviter les rassemblements, garder son masque et respecter une distance physique ? Pas pour Donald Trump, qui a multiplié les réunions de campagne avec des milliers de partisans serrés les uns contre les autres et qui pour la plupart ne portaient pas de masque.
M. Trump voit désormais sa campagne stoppée net. Une réunion prévue ce vendredi en Floride a été annulée et il devait aussi aller samedi dans le Wisconsin, où les cas augmentent, puis dans l’ouest du pays, notamment en Arizona, la semaine prochaine.
Beaucoup de rassemblements sont organisés à l’air libre, mais M. Trump s’est adressé à des centaines de partisans dans des enceintes fermées en Floride et en Georgie la semaine dernière.
Il a aussi accueilli de nombreux invités à la Maison-Blanche pour annoncer son intention de nommer la juge Amy Coney Barrett à la Cour suprême. Celle-ci a été testée négative, a dit vendredi la présidence.
Petits espaces
Avec ses petites pièces et ses couloirs, la Maison-Blanche est une ancienne habitation, convertie en centre du pouvoir de la première puissance mondiale.
Même le fameux Bureau ovale est facilement bondé et pour les employés, une table installée dans une alcôve fait souvent office de bureau.
Le très influent gendre de M. Trump, Jared Kushner, travaille dans l’une des plus petites pièces de la Maison-Blanche. Mais, a-t-il souligné dans Time magazine, sa position est stratégique : juste à côté de la salle à manger privée du président.
Près de 400 personnes travaillent à la Maison-Blanche, outre les journalistes entassés dans l’aile réservée à la presse et qui respectent scrupuleusement le port du masque... contrairement aux employés de la présidence.
Donald Trump rechigne fréquemment à porter un masque de protection, affirmant qu’il est en sécurité grâce à un dépistage régulier via le test rapide conçu par les laboratoires Abbott.
S’il donne un résultat en quelques minutes, sa précision a été remise en cause par des chercheurs. Et son utilisation n’est pas généralisée. Certains journalistes sont systématiquement testés, contrairement à d’autres qui peuvent se retrouver à quelques centimètres du président, notamment lorsqu’il répond aux questions avant de quitter la Maison-Blanche.
M. Trump lui-même a expliqué subir un test « en moyenne tous les deux, trois jours », sachant que plusieurs personnes travaillant à la Maison-Blanche ont été infectées par le virus ces derniers mois.
La route et les airs
Si le sentiment de proximité est palpable à la Maison-Blanche, il l’est encore plus sur Air Force One, l’avion présidentiel, Marine One, son hélicoptère, ou sa limousine surnommée « la Bête », des modes de transports où les passagers peuvent pratiquement toucher le président.
Hope Hicks a accompagné M. Trump mardi à Cleveland, pour le premier débat présidentiel face à Joe Biden, puis le lendemain dans le Minnesota, notamment à bord de Marine One.
Selon le New York Times, la jeune femme de 31 ans a ressenti les premiers symptômes au retour du Minnesota est s’est mise en quarantaine volontaire à bord d’Air Force One.
Débat démasqué
Lors du débat à Cleveland, les proches du président portaient un masque en entrant dans la salle. Mais ils l’ont pour la plupart enlevé en s’asseyant.
Et quelques jours auparavant, les proches conseillers de Donald Trump n’étaient pas masqués alors qu’ils préparaient avec lui le premier débat présidentiel.
« Non, personne ne portait de masque dans la salle quand nous préparions le président », a déclaré l’un d’eux, Chris Christie.
Selon l’ex-gouverneur du New Jersey, l’équipe était constituée de « cinq ou six personnes environ ».
EUGÉNIE ROKHAYA AW, NOUVELLE PRÉSIDENTE DU TRIBUNAL DES PAIRS DU CORED
Les douze membres ont plébiscité la journaliste et ancienne Directrice du Cesti
Le Tribunal des pairs du conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias (CORED) a élu à sa tête vendredi Eugénie Rokhaya Aw, journaliste et ancienne directrice du CESTI, l’école de journalisme de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar, a appris l’APS.
"Les douze membres ont plébiscité Eugénie Rokhaya Aw, journaliste et ancienne Directrice du CESTI, à la présidence du tribunal. Ils ont tous montré leur engagement à bien mener leur mission sans complaisance au grand bénéfice de la presse et des populations", indique le Cored dans un communiqué.
Mme Aw a été élue, à l’occasion de la première réunion du Tribunal des pairs, installé le 23 septembre dernier, pour un mandat de trois ans.
Selon le communiqué, "le Président du CORED, Mamadou Thior, a informé la nouvelle présidente et ses pairs, des premières plaintes sur la table".
"Il s’agit de quatre affaires au total, deux autosaisines et deux plaintes venant de tiers. Le tribunal va les instruire dans les délais habituels avant de rendre publiques les décisions prises sur ces différentes affaires", explique-t-il.
Le communiqué rappelle que "les articles 53 et 54 du Code de la presse donnent désormais les pleins pouvoirs au CORED pour faire appliquer toutes les décisions du Tribunal des pairs".
Toutefois, "nul ne peut le saisir et […] porter la même affaire en justice", prévient le texte.
Le Tribunal des pairs du CORED, un organe d’autorégulation des médias, est constitué de 12 membres, dont cinq femmes. La plupart d’entre eux sont des journalistes en activité ou à la retraite.
Voici la composition du tribunal des pairs du CORED :
- Mamadou Cellou Diallo, photographe (bureau régional de l’Agence France-Presse à Dakar)
- Mamadou Biaye, journaliste et conseiller en communication
- Dié Maty Fall, journaliste (Le Soleil)
- Mame Less Camara, journaliste, formateur et conseiller spécial du président-directeur du Groupe futurs médias
- Tidiane Kassé, journaliste, formateur
- Eugénie Rokhya Aw Ndiaye, journaliste, ancienne directrice du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI)
- Anne Marie Fall, journaliste, directrice de société (AMA Consulting)
- Jacqueline Fatima Bocoum, journaliste, spécialiste de la communication
- Ibrahima Suleymane Ndiaye, journaliste, consultant en communication
- Moustapha Diop, technicien audiovisuel à la retraite
- Seynabou Mbodj, journaliste, conseillère en communication (Comité national de lutte contre le Sida)
- Assane Diagne, journaliste, directeur du bureau Afrique de l’Ouest de Reporters sans frontières.
TRUMP-BIDEN, LE NON-DÉBAT
Retour sur le premier face-à-face entre les deux prétendants à la présidentielle américaine, sur VOA, avec : René Lake, Claude Porsella et Denis Beaver
L'émission politique Washington Forum de VOA est revenu sur le premier débat entre les deux candidats à la présidentielle américaine de novembre. Comme nombre d'observateurs, les invités d'Abdourahmane Dia : René Lake, Claude Porsella et Denis Beaver ont passablement apprécié le spectacle.