La deuxième édition de l’Université Populaire de l’Engagement Citoyen (UPEC) s’est ouverte hier au Musée des Civilisations Noires. Réunis dans une plate-forme dénommée AFRIKKI, plus de cinquante mouvements venant de 30 pays vont se pencher sur le thème : «poussée autocratique : l’action citoyenne en question».
On ne peut pas avoir une politique, une économie et des ordres et des moyens, alors qu’on n’a pas défini les finalités. C’est ce constat amer de l’économiste et écrivain Felwine Sall que «Yen a marre», «Balai Citoyen», «Filimbi», «Lucha» et les autres mouvements citoyens engagés dans la plate-forme AFRIKKI veulent inverser en se regroupant à Dakar, dans le cadre de la deuxième édition de l’UPEC. S’appuyant sur le contexte sous régional marqué par la propension chez les chefs d’Etat à vouloir briguer un troisième mandat, les activistes africains (certains ayant fait le déplacement à Dakar, d’autres participant par visioconférence et suivant à partir de leurs cellules à l’image des activistes guinéens), réfléchissent sur les actions citoyennes à mener dans une conjoncture de poussée autocratique en Afrique. «Il faut s’interroger sur les manières de faire de tous les engagements citoyens en Afrique face à une poussée autocratique qui se confirme de plus en plus. Cela permettra de voir si ce que l’on faisait, il y a 5 ans, marche toujours. Il ne s’agit pas simplement de dénoncer, mais de voir dans ce qui ne va pas comment on peut construire sur ce terreau pourri des Etats africains», souligne l’ancien coordonnateur du mouvement «Y en a marre», Fadel Barro. Il propose d’agir pour voir comment redonner de l’espoir et faire bouger les choses. «Beaucoup d’initiatives existent ou ont existé, mais le fait de les pérenniser pose problème», affirme le journaliste de formation, par ailleurs coordonnateur de la Plate-forme de Protection des Lanceurs d’Alerte en Afrique (PPLAAF).
ALIOUNE TINE : «ON N’A JAMAIS VU UNE TELLE BANALISATION DU DROIT A LA VIE EN AFRIQUE»
Dans le même ordre d’idées, Fadel Barro a indiqué que le but des activistes est de chercher à façonner l’avenir. «L’heure n’est plus aux larmes. Nous avons été trop attentistes dans ce face-à-face terrible avec l’autre. Ils ne sont grands que parce nous sommes assis », affirme le coordonnateur de la PPLAAF. Présent à la rencontre, le président d’AFRIKAJOM Center, Alioune Tine, s’est appesanti sur le thème de la deuxième édition en mettant en exergue sa pertinence. «Nous vivons en Afrique actuellement une crise du suffrage universel, une crise des droits de l’Homme, une crise de l’Etat de droit. Avec la poussée autocratique, l’Afrique est en train de vivre des impasses sur tous les plans avec la volonté de vouloir faire du troisième mandat un fait accompli. Et pour le faire, il faut emprisonner la plupart des gens qui sont mobilisés en Guinée, au Bénin, au Togo, en Côte d’Ivoire», fulmine l’ancien secrétaire général de la Raddho. C’est pourquoi il considère que l’un des premiers chantiers pour les mouvements citoyens en Afrique, c’est de dire à ces dirigeants que le chemin qu’ils ont emprunté mène vers une impasse. «C’est ça le combat de l’heure. Nous, nous assistons aujourd’hui à une terrible régression par rapport au droit à la vie. On n’a jamais vu une telle banalisation du droit à la vie en Afrique», s’alarme Alioune Tine qui trouve que l’Afrique fait face à des tendances lourdes à l’autoritarisme, à la violation de la limitation de mandats. «Parler de cette question, c’est parler de toute la vulnérabilité du continent africain», dit Monsieur Tine.
VALSERO : «IL EST IMPORTANT DE REVOIR NOS CODES EN TANT QU’AFRICAIN»
Surnommé «le Général», le chanteur camerounais Gaston Abé dit Valsero, connu pour ses critiques acerbes à l’encontre du régime de Paul Biya qu’il accuse d’avoir «zombifié» les camerounais, a indiqué que les africains doivent déconstruire leurs imaginaires. «Il est important de revoir nos codes et il n’y a aucune raison d’être fier», tonne l’activiste emprisonné à maintes reprises par le régime camerounais. Pour lui, l’activisme n’existe que là où existe la restriction des libertés. Critiquant l’Unesco, pourtant partenaire de l’évènement, il a soutenu que ces genres d’institutions sont en même temps complices des chefs d’Etat africains. A noter que l’UPEC est l’agenda des mouvements sociaux africains. Elle a été créée à la suite du constat selon lequel il manque dans l’espace public africain un rendez-vous où parler des problèmes du continent, de se projeter dans des utopies actives. «Nous ne pouvons pas accepter cette position de ‘’damnés de la terre’’ comme s’il agissait d’un verdict définitif», lit-on dans le communiqué de la présentation de l’UPEC.
LES FLOPS ET LES PERDUS DE VUE LORS DE LA SESSION BUDGETAIRE
Les députés ont bouclé ce 12 décembre, le marathon budgétaire de la Loi de Finances Initiale (Lfi) 2021. Une session marquée par l’absence d’importantes figures et des députés se sont illustrés par des échanges d’invectives et d’injures
Les députés ont bouclé, le 12 décembre dernier, le marathon budgétaire de la Loi de Finances Initiale (Lfi) 2021. Une session marquée par l’absence d’importantes figures de la 13e législature dont Ousmane Sonko, El Hadji Issa Sall, Moustapha Cissé Lo, Pape Diop, Farba Ngom et Déthié Fall. Pour leur part, les députés Aïssatou Sow Diawara, Woraye Sarr et Seydou Dianko se sont illustrés par des échanges d’invectives et d’injures qui feraient pâlir de honte un charretier.
Certaines voix n’ont pas résonné cette année au sein de l’hémicycle. Leur ombre n’a même pas plané dans l’enceinte de l’Assemblée nationale. Pourtant, à eux seuls, Ousmane Sonko, El Hadj Issa Sall, Moustapha Cissé Lo, Farba Ngom et Déthié Fall tenaient en haleine l’assistance. Ces derniers se livraient, pendant les séances plénières, à une rude bataille d’opinion au cours des débats. Mais cette année, la plupart d’entre eux ont brillé par leur absence lors de la session budgétaire qui s’est terminée à huis clos. Parmi ces perdus de vue, celui qui a le plus manqué à l’hémicycle, c’est Ousmane Sonko connu ses diatribes contre les membres du gouvernement qui défilent à l’Assemblée nationale. Malgré les nombreuses critiques sur son absence, le leader de Pastef est resté indifférent, préférant s’occuper de la remobilisation et de la réunification de l’opposition affaiblie par le ralliement d’Idrissa Seck à la mouvance présidentielle. Ousmane Sonko ne s’est présenté qu’une seule fois à l’hémicycle lors du marathon budgétaire.
Sur siège éjectable, le député El Hadji Issa Sall s’était illustré, lors du vote du projet de budget du ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, par une intervention de haute facture sur la question de l’accès du Sénégal au Vaccin contre la Covid-19 et la nécessité de promouvoir la recherche dans les universités sénégalaises. Depuis, il a complètement disparu de la circulation.
L’ancien candidat du Parti de l’Unité et du Rassemblement (Pur) à la dernière présidentielle est introuvable à l’hémicycle de la Place Soweto. Concentre-t-il ses efforts sur la massification de son parti qu’il a récemment créé afin d’aller aux locales? Les prochains jours nous édifieront. L’ancien maire de Dakar, Pape Diop, fait partie de ceux qui se font le plus désirer à l’Assemblée Nationale. Élu député sous la bannière de la coalition Wattu Sénégal, le leader de la Convergence Démocratique Bokk Gis Gis n’a pas assisté à une seule plénière durant la session budgétaire pour l’exercice 2021. L’ancien occupant du Perchoir a décidé de laisser le terrain à ses lieutenants à l’image de Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly qui tire tout sur ce qui bouge dans le «Macky».
DETHIE FALL, «L’EXTINCTION DE LA VOIX DU REWMI»
Il s’était fait remarquer lors du vote du budget du ministère de l’Agriculture. Dans un discours guerrier, Déthié Fall s’était violemment pris au régime du Président Macky Sall alors que son mentor Idrissa Seck venait de rejoindre la mouvance présidentielle. Paraphrasant Idrissa Seck, il avait soutenu que la vision de Macky Sall s’arrête à Diamniadio.
En réaction à cette sortie musclée de son lieutenant contre son nouvel allié, le Président du CESE n’a pas hésité à le sanctionner en le démettant de son poste de vice-président de Rewmi. Depuis, Déthié Fall a «déserté» le bâtiment de la Place Soweto. Dans la majorité parlementaire, Moustapha Cissé Lô qui lorgnait le fauteuil de Moustapha Niasse n’a peut-être pas digéré encore sa disgrâce. Alors qu’il a été exclu de l’APR par Macky Sall, ce dernier a activé ses ouailles pour destituer El Pistolero de son poste de vice-président de l’Assemblée nationale. Depuis, le très tonitruant ancien président du Parlement de la Cedeao reste aphone sur la scène politique. D’ailleurs, il semble avoir mis une croix sur la représentation nationale. La même démarche est adoptée par son ennemi juré Farba Ngom. Fougueux et provocateur, le député-maire des Agnam qui monte tout le temps au créneau pour défendre l’action gouvernementale n’a pas assisté aux plénières du vote du budget 2021.
SEYDOU DIANKO MENACE DE TABASSER BARA DOLLY, WORAYE SARR ET AISSATOU SOW DIAWARA SE CREPENT LE CHIGNON
Comme les années précédentes, la session budgétaire qui vient de finir a été une occasion pour certains parlementaires pour solder leurs comptes. Des députés se sont illustrés par des propos au ras des pâquerettes, ternissant davantage l’image si écornée de l’hémicycle. Parmi eux, on peut citer Pape Seydou Dianko. «Si tu sors, je te bastonne», avait-il lancé à la figure de Cheikh Abdou Mbacké Bara Doly. La seule faute commise par le député de Bokk Gis Gis, c’était de s’être attaqué à la gestion du Directeur des Domaines, Mame Boye Diao. Chez les dames, Woraye Sarr et Aïssatou Sow Diawara ont failli en découdre à coup de griffes. Lors du vote du budget du ministère de la Femme, de la Famille à l’Assemblée nationale, la députée socialiste de la mouvance présidentielle a remercié Ndèye Saly Diop Dieng au nom des femmes de Guédiawaye. Ce qui a particulièrement révolté la parlementaire libérale Woré Gana Sarr qui a dénoncé le favoritisme de la ministre de la Femme. Malmenée par sa collègue du Pds, Aïssatou Sow Diawara a invité cette dernière à la rejoindre en dehors de l’hémicycle pour laver l’affront.
MACKY SALL ET KHALIFA SALL DANS UNE GUERRE LARVEE
Les élections locales qui se profilent à l’horizon ont déclenché encore une fois les hostilités entre le président de la République et l’ancien maire de Dakar
Les élections locales qui se profilent à l’horizon ont déclenché encore une fois les hostilités entre le président Macky Sall et l’ancien maire de Dakar Khalifa Sall. Si ces deux leaders cherchent à enrôler le maximum de responsables politiques dans leurs camps, leurs ouailles portent déjà le combat.
Une même démarche pour deux protagonistes. L’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, adopte la même stratégie que le chef de l’Etat, Macky Sall, pour se maintenir et maintenir l’opposition en vie. Face à la prouesse du leader de l’Alliance pour la République (APR) qui a débauché le propriétaire du parti Rewmi, Idrissa Seck, dont le passe-temps favori est désormais de tresser des lauriers au président de la République et de l’applaudir pour un oui ou pour non, le patron de Barthélémy Dias s’attelle à rallier à sa cause ce qui reste de l’opposition.
Après la déclaration du maire de Mermoz/Sacré-Cœur, annonçant une grande alliance autour de son mentor et d’Ousmane Sonko, les choses semblent de plus en plus prendre forme. Ce dimanche, Khalifa Sall a fait le déplacement pour draguer le leader de la plateforme «Avenir Senegaal Bi Ñu Begg», Cheikh Tidiane Dièye. «Le dimanche 13 décembre 2020, M. Khalifa Ababacar Sall, à la tête d’une délégation du Mouvement Taxawu Senegaal, a rendu une visite d’amitié et d’échanges à la plateforme Avenir Senegaal Bi Ñu Begg. Il a été reçu par le Dr Cheikh Tidiane Dièye et plusieurs membres du Secrétariat politique National de la plateforme.
Après avoir remercié la plateforme Avenir pour le soutien constant qu’elle lui a apporté tout au long des épreuves qu’il a injustement subies, il a exprimé la volonté de Taxawu Senegaal d’œuvrer pour le rassemblement des forces de l’opposition. Il a indiqué que les démarches déjà entreprises dans ce sens auprès de certains acteurs politiques sont très encourageantes, et plusieurs organisations ont manifesté leur adhésion totale à ce projet», renseigne un communiqué parvenu hier à «L’AS».
Se félicitant de la démarche de Khalifa, la plateforme «Avenir Senegaal Bi Ñu Begg» affirme que l’initiative du maire de Dakar «recoupe parfaitement des initiatives similaires qu’elle a prises et qui ont également commencé à porter leurs fruits», précisant qu’à la suite de discussions franches et conviviales sur la situation politique nationale, les deux structures ont noté des convergences parfaites entre la vision et les objectifs qu’elles portent pour amener l’opposition à jouer son rôle avec détermination, engagement et responsabilité. «Cette convergence porte notamment sur la nécessité de consolider les acquis obtenus par le FRN et les partis de l’opposition engagés dans le dialogue politique, poursuivre les initiatives en cours pour informer et mobiliser le maximum d’acteurs ancrés dans l’opposition pour constituer un vaste cadre d’actions ; œuvrer avec tous ceux qui sont animés du même esprit à la constitution d’un noyau autour de valeurs partagées, en procédant notamment à la relecture des conclusions des Assises Nationales et à l’actualisation des recommandations de la CNRI», explique le document.
La plateforme «Avenir Senegaal Bi Ñu Begg» note qu’à la fin de la rencontre, les deux parties ont convenu de se retrouver très prochainement pour faire le point des démarches entreprises et à chaque fois que de besoin pour approfondir leurs discussions et échanger sur la situation nationale. Même si ce qui précède montre que les deux parties n’ont pas encore trouvé officiellement un accord, il convient de souligner que la démarche de Khalifa Sall est difficilement détachable de la volonté du pouvoir en place d’anéantir ses forces dans la capitale sénégalaise. Mais il convient de souligner que Macky Sall, accusé d’avoir l’obsession de faire main basse sur Dakar, semble pour le moment décidé de n’envoyer que ses ouailles pour mener le combat. D’abord, la présidente du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT), Aminata Mbengue Ndiaye, avait déjà émis l’idée de nommer le maire de Dakar. Ensuite le ministre de la Gouvernance territoriale, du Développement et de l’Aménagement du territoire, Oumar Guèye, a fait une sortie ce week-end pour théoriser sa suppression.
Du côté du maire de Dakar aussi, depuis sa sortie de prison et après un break, il a recommencé ses visites de proximité et ses démarches pour nouer des alliances, loin des plateaux de télévision, sans formuler des critiques acerbes envers le régime. Ce volet semble apparemment être laissé à Barthélémy Dias.
LE SÉNÉGAL AU 62e RANG MONDIAL
Le Sénégal, avec un score de 0,89, est situé au 62e rang mondial, sur 166 pays, et au 31e africain, au classement sur l’indice de sévérité à la Covid-19 établi à la date du 13 décembre.
Le Sénégal, avec un score de 0,89, est situé au 62e rang mondial, sur 166 pays, et au 31e africain, au classement sur l’indice de sévérité à la Covid-19 établi à la date du 13 décembre. Le Sénégal garde un score stable malgré la recrudescence de cas de coronavirus observée ces dernières semaines.
D’ailleurs, selon le baromètre du Bureau de prospective économique (BPE), intégrant les données de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), et conçu par le Directeur général, Moubarack LO, et Amaye SY, expert au BPE, en une semaine, la sévérité de la Covid-19 a légèrement baissé dans le monde, en Europe, en Afrique et en Asie. Mais elle est légèrement en hausse en Océanie tandis qu’elle est stable en Amérique.
Ainsi, l’analyse par continent montre que, pour l’Afrique, les plus fortes baisses de la sévérité sont à l’actif de l’Egypte, du Burundi, du Libéria et de l’Erythrée, enregistrant les plus fortes progressions de scores dans l’indice en une semaine.
Par contre, la République centrafricaine, le Congo, la Mauritanie, et la Sierra Léone signent les plus fortes baisses de leur score, toujours en Afrique.
Plus le score est élevé, moins la maladie est sévère dans le pays
Au classement par pays, au 13 décembre 2020, la Nouvelle-Zélande arrive en tête (avec un score de 1 sur un total possible de 1 dans un échantillon de 166 pays du monde), suivi de la Nouvelle Calédonie (1), du Bénin (1) et du Soudan du Sud (1).
En autres données, pour composer l’indice de sévérité, figurent la transmissibilité du virus, la sévérité de la maladie et son impact), de même que les dimensions infections, guérisons et décès.
Le Royaume Uni, les Pays Bas et la Suède ont été, toutefois, sortis de l’échantillon étant donné que leurs gouvernements ne communiquent plus publiquement les chiffres de la Covid-19.
Dans tous les cas, l’Europe affiche en moyenne un score de 0,73, le 13 décembre, contre 0,72 le 06 décembre 2020. Le meilleur score dans ce continent est de 0,94 (Islande) et le pays le moins performant affiche un score de 0,45 (Grèce). Lettonie, Bulgarie et Azerbaïdjan affichent les plus fortes progressions de leur score dans l’indice (plus fortes baisses de la sévérité) en une semaine, sur le continent européen. Lituanie, Danemark, Monaco et Allemagne enregistrent les plus 3 fortes baisses de leur score dans l’indice (plus fortes hausses de la sévérité) en une semaine, en Europe.
En Amérique, les scores varient entre un minimum de 0,63 (Belize) et 0,99 (Grenade), avec une moyenne de 0,82 le 13 décembre contre 0,82 le 06 décembre. République Dominicaine, Paraguay et Canada affichent les plus fortes progressions de leur score dans l’indice (plus fortes baisses de la sévérité) en une semaine, sur ce continent. Uruguay Bahamas et Haïti signent les plus fortes baisses de leur score dans l’indice (plus fortes hausses de la sévérité) en une semaine sur ce continent. L’Asie enregistre en moyenne un score de 0,87 le 13 décembre contre 0,86 le 06 décembre.
Mais le meilleur score (et donc la plus faible sévérité) est obtenu par Brunei (0,99), suivi de Bhoutan, Taiwan (0,98) et Arabie Saoudite (0,98). Turquie, Taiwan et Yémen affichent les plus fortes hausses de score dans l’indice (plus fortes hausses de la sévérité) en une semaine, en Asie. Mongolie, Malaisie et Vietnam signent les plus fortes baisses de score dans l’indice (plus fortes hausses de la sévérité) en une semaine, en Asie.
En Océanie, les scores varient entre un minimum de 0,50 (Polynésie française) et un maximum de 1 (Nouvelle-Zélande), avec une moyenne de 0,87 le 13 décembre contre 0,88 le 06 décembre. Nouvelle Calédonie et Fidji affichent une hausse de leur score tandis qu’Australie enregistre une baisse de son score.
KEEMTAAN GI – INCOHERENCES
C’est à n’y rien comprendre dans l’arrêté de ce vilain gouverneur de Dakar qui voudrait nous confiner chez nous durant les fêtes de fin d’année. Dans ce pays d’une morosité inquiétante, les autorités voudraient donc garder entre les quatre murs de sa maison — si elle en a bien sûr ! — la plèbe. Autrement dit, il sera interdit à nos compatriotes, grands noceurs devant l’Eternel, de s’encanailler durant les fêtes de fin d’année. Pendant certainement que les gens d’en haut vont « s’enjailler » dans leurs palais de luxe. L’argument de ces messieurs et dames qui nous gouvernent serait d’éviter une propagation de ce salaud de virus qui serait devenu plus mortel. Soit ! L’heure n’était-elle pas plus grave quand une communauté religieuse faisait fi de ces précautions sanitaires ? Rassemblement pour rassemblement. De quoi s’agissait-il donc quand le Chef encensait son nouveau copain au Grand Théâtre qui ne reçoit plus de spectacles mais a été ouvert spécialement pour des remises de prix bidon à des gens inconnus de la plèbe ? L’armée mexicaine avait, elle-même, célébré l’anniversaire de sa formation politique. Un parti marron-beige dont tous les membres fondateurs sont au frigo tandis que les transhumants trustent les ministères les plus prestigieux mais aussi les directions des sociétés les plus juteuses ! Cet anniversaire du parti-Etat, donc, était célébré dans un contexte où l’on nous effrayait avec la possibilité d’une seconde vague qui s’est apparemment bien installée. Pourquoi et de quoi avoir peur ? Surtout que le Chef nous avait appelés à vivre avec le monstre. Et de fait, nous sommes si habitués à ce virus qu’il ne nous fait plus peur. Il faut bien que la vie suive son cours et que l’économie fonctionne. On ne comprend donc pas ces nouvelles restrictions qui pourraient hypothéquer la vie de milliers d’acteurs culturels déjà appauvris par quatre mois de confinement strict et qui ne comptent que sur leur art pour vivre. Mais le plus incohérent, surtout, c’est de priver une communauté de fêter Noel, pendant que d’autres ont célébré leur évènement en foulant au pied les règles édictées par les pouvoirs publics. Kaccoor Bi
CÉRÉMONIE D’INVESTITURE MACKY ZAPPE CONDE
Ce mardi 15 décembre 2020, la Guinée procédera à la cérémonie d’investiture d’Alpha Condé, donné victorieux par la Cour Constitutionnelle de son Pays. Ou, plutôt, par « sa » Cour Constitutionnelle. Plusieurs chefs d’Etat sont attendus à cette cérémonie. Mais, sur la liste des hôtes de marque attendus, le Président Macky Sall n’y figure pas. Selon les médias guinéens, l’investiture étant prévue pour le 15 décembre à Conakry, plusieurs chefs d’Etat sont attendus dans la capitale guinéenne. Les présidents de la Côte d’Ivoire, du Liberia, de la Sierra Leone, celui de la transition malienne, du Tchad, du Ghana, du Togo, du Congo Brazzaville, du Burkina Faso devraient faire le déplacement. Cependant, trois présidents sont absents du tableau. Il s’agit du Sénégalais Macky Sall, du Gambien Adama Barrow et du Bissau-Guinéen Umaro Cisoko Emballo, renseigne Guinéenews. Ce qui n’est pas surprenant, au vu des relations glaciales entre Condé et Macky Sall, et aussi des relations éruptives entre le président Guinéen et le président Emballo. Et pourtant, Macky Sall a bel et bien assisté à l’investiture d’Alassane Dramane Ouattara.
DÉBORDEMENT DES CENTRES COVID-19 DES MALADES «SEQUESTRES» A DOMICILE
Le Sénégal est en train de vivre une deuxième vague de coronavirus extrêmement violente. Face à l’afflux de patients testés positifs, presque tous les centres de traitement ainsi que les hôpitaux sont débordés. A Dakar, n’en parlons pas ! Car « Le Témoin » quotidien a appris qu’il y a des malades dont les cas ne sont pas jugés graves et qui multiplient les contacts pour se faire hospitaliser dans d’autres structures de l’intérieur du pays. Pendant ce temps, d’autres malades sont contraints d’aller acheter le kit de médicaments-covid19 (environ 10.000 francs) et de rester chez eux pour se soigner. Autrement dit, pour désengorger les hôpitaux et centres de traitement, les médecins leur proposent de poursuivre la thérapie à domicile. Et comme l’hôpital semble être plus rassurant, certains malades « éconduits » crient à l’auto-séquestration ! Juste pour vous dire que cette deuxième vague fait des ravages silencieux qui doit pousser tout citoyen à respecter les mesures barrières et les interdits.
RISQUES D’AUGMENTATION DES CAS LE SPORT COMME ECHAPPATOIRE !
Décidément ! Tous les voies et moyens sont bons pour se mettre à l’abri du coronavirus ! Au delà du masque de protection, le sport peut diminuer la gravité de la maladie en cas de contamination. En tout cas, des coronavirologues disent avoir constaté que les formes les plus graves de l’épidémie surviennent chez les personnes qui ne font aucune activité physique. Ou alors le moindre effort physique. Ce, contrairement aux entraineurs, footballeurs et autres sportifs déclarés positifs au coronavirus. Car dans ce monde du sport, presque les 98 % des patients atteints de Covid-19 comme les Sadio Mané, Mohamed Saleh, Blaise Matuidi, Cristiano Ronaldo et tant d’autres s’en sortent au bout de 15 jours de traitement seulement. Malheureusement au Sénégal, les stades et les salles de sport, mais aussi les plages et les parcours sportifs font partie des lieux fermés par nos autorités. Heureusement qu’il nous reste le sport au lit… Encore qu’il soit difficile à pratiquer au vu de la distanciation physique qui nous est imposée !
PORT DE DAKAR LE CABINET D’AUDIT BSC RATE SON RAPPORT
A vouloir coûte que coûte jeter l’opprobre sur la gestion du directeur général du Port autonome de Dakar, Aboubacar Sédikh Bèye, le cabinet d’audit BSC est passé à côté de la plaque. Le cabinet fait référence dans son travail commandité par l’ARMP au marché relatif à l’acquisition de 2 groupes électrogènes pour la chaloupe « BEER » d’un montant misérable de 33 millions 512.000 frs conclu par entente directe avec CUMMINS Afrique de l’Ouest. Le cabinet d’audit BSC parle d’une violation des dispositions du code des marchés publics. Hélas, il n’a pas voulu prendre en compte la question d’urgence liée à la disponibilité de chaloupes qui tombaient souvent en panne. Or, les longues procédures des marchés publics ne permettaient évidemment pas de face face à cette urgence. « Dans un climat tendu d’indisponibilité et de pannes répétées des chaloupes de la LMDG, un projet d’acquisition de moteurs et de groupes électrogènes avait été initié en urgence et le marché lancé. L’offre de CUMMINS Afrique de l’Ouest, représentant local d’alors de CUMMINS Inc., a été retenue comme étant la seule conforme et moins disante. Ne pouvant pas arrêter la continuité territoriale de Gorée, la direction générale du Port autonome de Dakar a entrepris d’engager la bataille de la disponibilité immédiate et demander au concessionnaire attributaire provisoire de déclencher la livraison des fournitures essentielles à la sécurité de l’exploitation » souligne une source portuaire. Cette dernière ajoute que « le résultat de cette procédure d’urgence est aujourd’hui la disponibilité complète et une fiabilité de la chaloupe BEER face au rythme soutenu des rotations vers l’île de Gorée. La célérité, l’efficience et la réponse aux préoccupations des populations de l’île ont guidé tout le processus de fiabilisation de la motorisation de la chaloupe Beer objet de ces appels d’offres ». Alors lorsque l’urgence est de mise surtout concernant une question aussi sensible que la liaison maritime Dakar-Gorée, qui reste le seul lien des Goréens avec le continent, il est clair que vouloir accabler la gestion d’Aboubacar Sédikh Bèye pour avoir réagi en fast-track face à un problème lancinant, cela procède assurément d’ une volonté de nuire et surtout à saper le moral de l’homme qui abat un sérieux travail au Port de Dakar.
PAD GAIN SUR LA PRIME D’ASSURANCE
Ne quittons pas de sitôt ce rapport du cabinet d’audit BSC qui a aussi épinglé le Port de Dakar sur un appel d’offres ouvert concernant la couverture d’assurance des risques du Port autonome de Dakar en 6 lots. Les auditeurs soutiennent que le prestataire ASKIA Assurance est titulaire du LOT 1 pour un montant d’un milliard 162 millions de frs. « Seulement sur ce point, les auditeurs n’ont pas retenu que le PAD a fait un bénéfice d’un demi-milliard avec le nouvel assureur sur la prime à payer. Cotisation annuelle adulte : ASKIA 250 000 F CFA au lieu de 370 750F CFA de la SONAM Mutuelles Assurances. Cotisation annuelle enfant : ASKIA 140 000F CFA au lieu de 214 425F CFA de la SONAM Mutuelles Assurances. La population du contrat de base’ prenant effet le 10 avril 2019 était de 5100 assurés. La réduction des charges, sans impacter négativement la qualité du Service au personnel, a contribué aux résultats nets de plus de 13 milliards de bénéfices jamais obtenus dans l’histoire du PAD » indique la source portuaire. Le chiffre d’affaires du Port de Dakar était de 49,2 milliards de frs en 2017 et a grimpé à 61,3 milliards de frs en 2019, soit une hausse de 24,7 % « Cette performance est le résultat de l’augmentation de 8,9 % du chiffre d’affaires et de la baisse de 17,4 % des charges d’exploitation de la société nationale », disait le Dg Aboubacar Sédikh Bèye le 20 mai dernier lors de la présentation des résultats annuels 2019 du Port de Dakar. Cette bonne gestion a été d’ailleurs positivée par le marché qui a offert 60 milliards de frs lors du lancement de l’emprunt obligataire le 1er octobre dernier pour le financement des travaux du port du futur de Ndayane.
TOUBA EN DEUIL SOKHNA TAHIROU DIAKHATE, PREMIÈRE EPOUSE DE KHALIFE DE SERIGNE SOUHAÏBOU MBACKE N’EST PLUS
La Cité religieuse de Touba est en deuil. Sokhna Tahiratou Diakhaté a tiré sa révérence dans la nuit du dimanche au lundi 14 décembre 2020. La regrettée disparue était la première épouse de Serigne Ahmadou Mbacké Souhaïbou dit Serigne Cheikh Say Mbacké, actuel Khalife de Serigne Souhaïbou Mbacké. Elle était septuagénaire. L’inhumation aura lieu aujourd’hui à Touba après la prière de 17 heures à Bakhiya. Le TÉMOIN présente ses condoléances au Khalife général des Mourides, à la famille de Serigne Souhaïbou et à toute la communauté mouride.
INFRASTRUCTURES SPORTIVES
Le ministre des Sports, M. Matar Ba, a reçu, hier, le groupe d’experts et de techniciens chinois en charge de la réfection des quatre stades que sont Léopold Sédar Senghor de Dakar, Aline Sitoe Diatta de Ziguinchor, Elimanel Fall de Diourbel et Lamine Guèye de Kaolack. Quant au stade Babacar Sèye de Saint-Louis, il sera reconstruit par l’Etat. En manque d’infrastructures sportives, le Sénégal pourra bientôt accueillir une phase finale de coupe d’Afrique des nations après ces quatre infrastructures sportives et huit autres seront réhabilités.
Macky zappé par Alpha Condé
Plusieurs chefs d’Etat de la sous-région sont aujourd’hui à l’investiture du Président Alpha Condé qui entame ainsi son troisième mandat malgré les protestations de l’opposition qui continue de rejeter les résultats confirmés par Cour Constitutionnelle. Mais d’après des médias guinéens, le nom du Président Macky Sall ne figure pas pour le moment sur la liste des hôtes du jour du Président Condé. Y sont attendus le président de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara lui-même investi hier, du Liberia, de la Sierra Leone, du Mali, du Tchad, du Ghana, du Togo, du Congo Brazzaville, du Burkina Faso. Au total, c’est une vingtaine de chefs d’Etat et de gouvernement qui sont attendus à Conakry. A l’instar du Sénégal, les Présidents Adama Barrow de Gambie et Umaro Cisoko Emballo de la Guinée Bissau seront également absents à la cérémonie. Ces absences en disent long sur les rapports froids entre le Président Alpha Condé et les chefs d’Etat de ces trois pays.
La gendarmerie interpelle un trafiquant de bois
Les trafiquants de bois qui détruisent la forêt en Casamance ne sont près d’abandonner leur business qui est du reste très lucratif. Malgré l’implication de toutes les forces de défense et de sécurité dans la lutte contre le trafic de bois, ils continuent de se livrer à ce commerce illicite de bois. Hier, les éléments de la gendarmerie de Sédhiou ont arrêté, dans la forêt du Boudié dans l’arrondissement de Djiredji, un conducteur de camion qui transportait 141 troncs de madriers. Cette saisie est le fruit de la lutte contre la coupe illégale de bois de la brigade de Sédhiou. Les madriers sont mis à la disposition des Eaux et Forêts.
02 décès de covid-19 à Matam faute de respirateurs artificiels
Il ne faut choper la covid-19 dans la région de Matam. Les centres de traitement des épidémies ne disposent pas de lits chauds encore moins de respirateurs artificiels pour la prise en charge des cas graves. Pire, d’après nos confrères de la Rfm, le médecin réanimateur annoncé à l’hôpital de Ourossogui est reparti dès le lendemain de sa prise de service. Faute de respirateurs artificiels, les deux cas graves évacués aux hôpitaux deOurossogui et de Matam sont emportés hier par le coronavirus. Portant ainsi le nombre de décès liés à la covid19 à trois depuis le début de la deuxième vague de la pandémie. Cette situation a fini par installer la peur chez les populations qui observent les mesures barrières. Audition du président du mouvement «Tout va mal» Le président du mouvement «Tout va mal» (MTVM) soupçonnait une intimidation de la part du pouvoir lors de la réception de sa convocation à la brigade de recherches de la gendarmerie de Dakar. Blaise Pascal Cissé a tenu à alerter l’opinion avant de déférer à sa convocation hier, à 10h. Il n’a pas été retenu par les enquêteurs après son audition. Seulement, Blaise Pascal Cissé a refusé de donner les raisons de sa convocation par les gendarmes. Le leader du mouvement «Tout va mal» s’est contenté de remercier les gendarmes et son avocat Me Moussa Sarr ;
Abdou Karim Sall refile les 294 ânes à Mame Thierno Dieng
Après la publication du Rapport 2019 de l’Autorité de Régulation des Marchés publics (ARMP), une partie de la presse a attribué au ministre Abdou Karim Sall le marché de 13,979 millions passé par le ministère de l’Environnement et du Développement Durable (MEDD) pour l’acquisition de 294 ânes pour le compte de la Direction des Eaux et Forêts. Mais ce dernier refile le marché des ânes à son prédécesseur. La cellule de communication d’Abdou Karim Sall précise que ce dernier n’était pas encore nommé à la tête du ministère de l’Environnement au moment où le marché a été passé. Le rapport de l’ARMP rend compte des activités des exercices 2018-2019 sous le magistère de Mame Thierno Dieng, parce que Abdou Karim Sall a été nommé ministre le 17 avril. Par conséquent, se désole-t-elle, « on ne peut mêler son nom à ce marché attribué le 1er mars 2019 ». Par ailleurs, note-t-il, ledit marché n’a rien d’irrégulier puisque passé conformément aux dispositions du code des marchés publics.
Ngoné Ndour appelle à un sit-in des acteurs culturels
Les artistes continuent de s’indigner contre l’arrêté du Gouverneur de Dakar portant sur la suspension des autorisations de faire de la musique, des chants et danses dans les débits de boissons. La patronne de Prince Art est montée au créneau pour appeler les acteurs culturels à se mobiliser pour dire non à la décision du gouverneur qui est en train de tuer les entreprises culturelles. Ngoné Ndour qui tient à organiser des activités culturelles pendant la fin de l’année, a déposé hier, sur le table du Préfet de Dakar, une demande d’autorisation d’un sit-in pour le jeudi prochain à 15h à la Place de la nation ex-Obélisque. Elle appelle les acteurs à se mobiliser ce jour pour exiger la suppression de cet arrêté..
Des activistes réclament la libération d’Assane Diouf
Les activistes prennent le relais des avocats d’Assane Diouf qui multiplient les requêtes sur le bureau du doyen des juges d’instruction pour obtenir une liberté provisoire de leur client malade. Hier, Guy Marius Sagna et des membres de Frapp ont tenu un point de presse pour réclamer la libération d’Assane Diouf dont l’état de santé devient préoccupant. M Sagna dénonce la procédure qui démontre, à ses yeux, une justice aux ordres. A l’en croire, Assane Diouf qui est arrêté pour insultes au président de la République devrait être jugé en flagrant délit. Donc le dossier ne devrait pas aller en instruction, dénonce-t-il. «Thiat» du mouvement Y en a marre embouche la même trompette. L’activiste pense que la plus grande réalisation du Président Macky face au manque d’emploi, c’est d’avoir créé un nouveau métier : «les insulteurs agréés par l’Etat».
Khalifa Sall ratisse large Khalifa Sall tisse sa toile.
Le leader de Taxawu Senegaal multiplie les rencontres pour une large plateforme afin de faire face au pouvoir. A la tête d’une délégation de Taxawu Senegaal, l’ancien maire de Dakar a rendu une visite d’amitié et d’échanges à la plateforme «Avenir Senegaal Bi Ñu Begg».Ils ont été reçus par Dr Cheikh Tidiane Dièye et plusieurs membres du Secrétariat politique National de la plateforme. Après discussion, les deux entités ont noté des convergences parfaites de visions et d’objectifs pour amener l’opposition à jouer son rôle avec détermination, engagement et responsabilité. Cette convergence porte notamment sur la nécessité de consolider les acquis obtenus par le FRN et les partis de l’opposition engagés dans le dialogue politique, la mobilisation des acteurs ancrés dans l’opposition pour constituer un vaste cadre d’actions et œuvrer à la constitution d’un noyau autour de valeurs partagées, en procédant notamment à la relecture des conclusions des Assises Nationales et à l’actualisation des recommandations de la CNRI. Les deux parties ont convenu de se retrouver très prochainement pour faire le point des démarches entreprises et à chaque fois que de besoin, pour approfondir leurs discussions et échanger sur la situation nationale.
387 journalistes en prison …
Les chiffres sur le nombre d’otages, de disparus et de détenus chez les journalistes font froid dans le dos. En effet, d’après le rapport annuel des équipes de RSF, 387 journalistes sont détenus, 54 retenus en otage et 4 sont portés disparus en 2020. S’agissant des journalistes détenus, le document indique que les 387 journalistes sont emprisonnés pour avoir exercé leur métier d’information, alors qu’ils étaient 389 en 2019. Et d’après toujours le même document, cette stagnation du nombre de journalistes en détention survient après une augmentation de 12% en 2019. «Comme en 2019, cinq pays concentrent plus de la moitié (61%) d’entre eux, souligne l’ONG dans son rapport. «La Chine reste en tête avec 117 journalistes (professionnels ou non) détenus, devant l’Arabie saoudite (34), l’Egypte (30), le Vietnam (28) et la Syrie (27)», d’après le rapport.
Des femmes journalistes en détention
Les équipes de RSF rapportent dans la même veine que le nombre de femmes journalistes en détention a augmenté cette année de 35% par rapport à l’année dernière. «Au total, 42 femmes journalistes vont passer les fêtes derrière les barreaux, loin des leurs et dans des conditions de détention qui mettent parfois leur vie en danger. Soit en proportion, les femmes représentent 11% des journalistes détenus, contre 8% l’an dernier», renseignent les membres de RSF. Et selon eux, ces données confirment la nécessité de poursuivre les actions pour leur venir en aide et obtenir au plus vite leur libération.
LA FIN DES HARICOTS POUR TRUMP
René Lake commente sur VOA TV, la réunion du collège électoral américain qui confirme la victoire de Joe Biden au scrutin du 3 novembre dernier, au grand dam du président sortant toujours mauvais perdant
L'analyste politique, René Lake commente sur VOA, la réunion du collège électoral américain qui confirme ce lundi la victoire de Joe Biden au scrutin du 3 novembre dernier, au grand dam du président sortant toujours mauvais perdant.
LA CULTURE ÉTOUFFE SOUS LES CONTRAINTES ANTI-COVID
La Coalition des Acteurs de la Musique dit son désaccord par rapport à l'arrêté du 12 décembre qui ne s’inscrit pas dans une démarche cohérente de lutte contre cette pandémie. Un sit-in prévu le 17 décembre pour protester - COMMUNIQUÉ
SenePlus publie ci-desosus, le communiqué de la Coalition des acteurs de la musique, daté du 14 décembre 2020, protestant contre les dernières mesures anti-coronavirus annoncées par le préfet de Dakar.
"Depuis le mois de mars 2020, le secteur de la culture a été frappé de plein fouet par la pandémie de la COVID-19 et particulièrement par les mesures des autorités qui s’ensuivirent. Plus que tout autre secteur, celui de la culture a été touché et a connu une paralysie quasi complète.
Les différents pans de la culture ont dû subir l’interdiction de travailler en se contentant d’une aide insuffisante. En effet, dans des conditions fort déplorables des sommes dérisoires représentant l’aide à la COVID ont été distribuées aux travailleurs qui ont perdu leur dignité après sept mois d’interdiction de travail. Pour le bien-être de la majorité, pour l’intérêt de la communauté, les acteurs de la culture ont été privés de travail.
Il a fallu la mobilisation de la CAM et de tout le secteur de la culture pour que le 9 octobre 2020 un arrêté du gouverneur de Dakar autorise la reprise des activités musicales dans les hôtels, auberges, restaurants, salons de thé et cafés permis de reprendre nos activités dans le strict respect du protocole sanitaire validé par le ministère de la santé et de l’action sociale. Soit dit en passant, une mince partie du vaste secteur de la culture a été impactée par cette reprise.
Nous avons travaillé de façon très proactive en proposant un plan de relance du secteur qui reste jusqu’à présent ignoré quant à son application concrète malgré qu’il fût commandité par le Président de la République.
Aujourd’hui nous sommes de nouveau frappés par l’arrêté du 12 décembre 2020 portant sur la suspension des autorisations de faire de la musique, des chants et danses dans les débits de boissons.
Cet arrêté nous interpelle à plus d’un titre. Sur la forme : il sort un samedi (jour non ouvrable) et vise la musique, les chants et les danses en lieu et place des regroupements susceptibles de favoriser la propagation de la pandémie. Sur le fond : il stigmatise la culture comme cause première de cette pandémie.
Alors que l’ensemble des secteurs de la vie active (transports en commun, marchés, foires, écoles, universités, fonction publique, pèlerinages religieux, cérémonies familiales…) continue à travailler sous la contrainte du respect des mesures barrières, on refuse au secteur de la culture ce droit légitime.
Nous, la CAM (Coalition des Acteurs de la Musique), disons haut et fort notre désaccord par rapport à cet arrêté qui non seulement ne mesure pas les conséquences sur l’avenir de la culture au Sénégal mais aussi ne s’inscrit pas dans une démarche cohérente de lutte contre cette pandémie. Nous rappelons ici tout l’engagement passé, présent et futur du secteur de la culture pour la sensibilisation des populations dans cette lutte commune contre la COVID-19.
Aussi, nous appelons tous les acteurs de la culture au Sénégal, à un sit-in le Jeudi 17 Décembre à 15h à la Place de la nation ex Place de l’obélisque pour :
• la suppression de cet arrêté du 12 Décembre 2020 ;
• l’octroi d’une nouvelle aide immédiate pour tout le secteur de la culture dont le retard d’application du plan de relance ne fait qu’accentuer la paupérisation ;
• la mise en application immédiate de notre plan de relance.
Conscient et soucieux de la pandémie existante, nous avons opté pour un sit-in distancié et pas une marche pour pouvoir prendre la responsabilité des mesures barrières de distanciation, de masques et de gels désinfectants.
Le désarroi du secteur de la culture face à la situation qu’il traverse interpelle au plus haut point les autorités quant aux droits de ses membres et leurs familles à la nourriture, au logement, à l’éducation et à la dignité.
Nous voulons travailler dans un cadre clair qui nous permettra de vivre et de faire vivre nos familles.
Arrêtez vos divers arrêtés et laissez-nous travailler"
Ont signé pour la Coalition des acteurs de la Musique :
• ACE : Actrices Culturelles Ensemble
• AFRICA FETE
• AMAA : Association des Managers et Agents d’Artistes
• AMS : Association des Métiers de la musique du Sénégal
• ARTERIX
• ATSAS : Association des Techniciens du Spectacle et de l’Audiovisuel du Sénégal
• CA : Collectif des Acteurs culturels de la ville de Dakar et du Sénégal
• CIPEPS : Coalition Interprofessionnelle des Producteurs et Editeurs Phonographiques
• KANDANG : Tremplin des Musiques Actuelles
• OPTIMISTE PRODUKTIONS
• PRINCE ARTS
• SAMAINSTRUMENT
• UCC : Urban Culture Consulting
• Zhu Culture