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10 mai 2025
L’AMBASSADEUR DU SENEGAL A L’UE PARTAGE SES NOTES
Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal en Belgique, au Luxembourg et auprès de l’Union européenne, Baye Moctar Diop évoque l’actualité marquée par la migration irrégulière.
Pape Moussa DIALLO (Envoyé spécial à Paris) |
Publication 05/11/2024
Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal en Belgique, au Luxembourg et auprès de l’Union européenne, Baye Moctar Diop évoque l’actualité marquée par la migration irrégulière. Dans cet entretien, il aborde les relations qu’entretient le Sénégal avec l’Union européenne en matière de coopération, tout en revenant sur certains projets phares qui ont été financés grâce à l’accompagnement de l’Ue pour lutter contre les causes profondes de la migration irrégulière, promouvoir l’emploi, entre autres. Aussi revient-il sur les accords de coopération qui lient le Sénégal à l’Ue en lien avec la migration, sur la mobilité africaine avec des instruments de l’Union africaine comme le protocole de libre circulation et celui de la Cedeao relatif à la libre circulation des personnes et des biens. Il n’a pas manqué de revenir sur les bons liens qui existent entre les Sénégalais de sa circonscription et les autorités consulaires, mais aussi le travail des autorités consulaires au profit des Sénégalais de l’étranger, notamment ceux de Belgique et Luxembourg. Avec quel regard analysez-vous la propension des jeunes Africains, notamment Sénégalais, qui partent des côtes sénégalaises pour tenter de rejoindre l’Europe par la mer ?
Je constate cette vague de départs avec beaucoup d’amertume parce que, de mon point de vue, rien ne justifie les risques que ces jeunes prennent pour tenter de rallier l’Europe. Le Sénégal n’est pas un pays en guerre, leur vie n’y est pas menacée et des opportunités d’emplois ne manquent pas. Je suis convaincu que s’ils mobilisaient autant d’efforts et de risques pour aller en Europe que pour se donner les moyens de réussir au Sénégal, la situation serait autre.
Je souhaite qu’il y ait une vraie mobilisation nationale autour des enjeux et défis de la migration irrégulière. Car il urge de faire comprendre à ces jeunes que par la persévérance et la force de leurs bras, ils peuvent réussir et s’épanouir au Sénégal ; qu’ils constituent notre atout-maître pour le développement économique et social du pays ; que l’idée qu’ils se font de la réussite en Europe ne correspond pas à la réalité ; que pour en arriver à ce niveau de réussite, les jeunes européens eux-mêmes n’ont jamais, par le passé, pris autant de risques dans leur quête de mieux-être ailleurs ; qu’ils ont plutôt besoin d’être formés aux métiers de leurs terroirs, de développer leurs capacités d’auto-emploi et d’auto-entrepreneuriat afin de tirer profit des politiques et programmes publics mis en place par le gouvernement en réponse à leurs préoccupations.
Certains estiment que c’est un échec des politiques, notamment des relations de coopération qu’entretiennent le Sénégal et l’Ue. Quel est votre avis en votre qualité de représentant du Sénégal auprès de l’Ue ?
C’est inexact de dire cela. Pour moi, la raison qui pousse les jeunes à partir par tous les moyens, c’est la quête d’un mieux-être ailleurs qu’au Sénégal. Répondre à une telle préoccupation est de la responsabilité du gouvernement qui le fait, du reste, avec les atouts et contraintes de divers ordres du moment. La coopération peut certes aider à cet effet. Cependant, on ne saurait lui imputer une quelconque responsabilité dans la recrudescence de ce phénomène.
En visite à Dakar en octobre dernier, la Commissaire de l’Union européenne en charge des Partenariats internationaux a informé d’un financement de 30 millions d’euros au Sénégal, s’inscrivant dans le cadre de la prévention de la migration irrégulière. Le gouvernement du Sénégal semble ne pas avoir été au courant d’un tel financement. En votre qualité de représentant permanent au sein de la Commission de l’Ue pour le compte du Sénégal, avez-vous été informé ?
Le gouvernement est forcément au courant puisque l’annonce a été faite à Dakar. Un tel appui financier est fort utile dans le contexte actuel qui voit le gouvernement accentuer ses efforts de lutte contre la migration irrégulière, notamment par la montée en puissance du dispositif mis en place par nos Forces de défense et de sécurité pour combattre le trafic de migrants. A cet égard, tout appui, de quelque nature qu’il puisse être, destiné à renforcer nos équipements de surveillance de nos côtes et de patrouilles en haute mer, est le bienvenu. J’ignore la destination exacte de ces 30 millions d’euros, mais si c’est pour accompagner le Sénégal dans la réalisation de tels objectifs, alors il faut s’en féliciter.
Quelle est la nature des relations entre le Sénégal et l’Ue ?
La coopération entre l’Union européenne et le Sénégal est présentement régie par une stratégie conjointe dont la première phase de mise en œuvre a couvert la période de 2018-2023. La stratégie conjointe sert de cadre de référence pour accompagner le Sénégal vers la réalisation de projets structurants qui relèvent des priorités de politique publique du Sénégal. Il y a ensuite l’Accord de coopération en matière de pêche durable signé en 2019 et dont le terme est fixé à la fin de ce mois de novembre. Il y a enfin un régime commercial préférentiel spécifique faisant du Sénégal le deuxième plus grand bénéficiaire du régime «tout sauf les armes» sur le continent africain. Ce régime commercial préférentiel permet à notre pays de pouvoir exporter sur le marché européen ses produits libres de droits et sans limitation.
C’est au total une coopération multiforme qui couvre différents secteurs tels que l’éducation, la formation, l’économie, le commerce, l’énergie, les transports, la santé, etc. L’Ue figure parmi les partenaires-clés de notre pays dont elle appuie certains projets, à travers l’instrument Global Gateway lancé en 2021 par la Commission européenne. Grâce à cette initiative, l’Ue a soutenu la réalisation du Bus rapid transit (Brt). Elle accompagne également le Sénégal dans sa transition énergétique, à travers le Jetp dont l’objectif est de porter notre mix énergétique à 40% d’ici à 2030. Une autre initiative phare qui mérite d’être mise en relief est le projet Madiba de l’Institut Pasteur de Dakar (Ipd) pour la construction d’un nouveau site de production de vaccins au Sénégal. Ce projet est soutenu par la «team Europe» regroupant l’Ue, ses Etats membres, leurs agences de développement et la Banque européenne d’investissement (Bei).
Dans le domaine des infrastructures, on peut encore citer la construction du Pont de Rosso sur le fleuve Sénégal dont l’exécution est en cours avec un crédit de 22 millions d’euros de la Bei. La même Bei a accordé en septembre dernier, un prêt de 30 millions d’euros à la Banque agricole pour accompagner les petites et moyennes entreprises sénégalaises dans le développement des chaînes de valeur agricoles. Ces exemples parmi tant d’autres, témoignent du dynamisme de notre coopération avec l’Ue et ses Etats membres.
Quels sont les accords de coopération qui lient le Sénégal à l’Ue en lien avec la migration dans un contexte de volonté manifeste de l’Ue d’externalisation de ses frontières avec les pays tiers et réaffirmée dans son pacte migration et asile qui doit entrer en vigueur en 2026 ?
Notre coopération avec l’Union européenne sur cette question est matérialisée par un dialogue politique et technique confiant. Ce mécanisme nous permet d’échanger régulièrement et d’aborder toutes les questions en lien avec la migration aussi bien au plan technique qu’au plan politique, en vue d’assurer une gestion concertée des flux de migrants quittant les côtes sénégalaises vers l’Europe. Cette question me permet d’ailleurs de revenir sur une précédente, relativement à la prise en compte de la question migratoire par notre coopération avec l’Ue. Il faut le dire en le soulignant avec force, parce que la lutte contre le chômage des jeunes est une priorité de premier ordre pour le Sénégal. L’Ue (la Commission et ses Etats membres) a plusieurs fois accordé un appui technique et financier à des programmes publics mis en place par le gouvernement pour y faire face.
Il en est ainsi du programme d’appui budgétaire jeunesse doté d’une enveloppe financière de 70 millions d’euros de dons. Il vise à soutenir la mise en œuvre du programme d’urgence pour l’emploi et l’insertion socio-économique des jeunes à travers quatre (04) axes dont un concerne la gouvernance de la migration, la réinsertion des migrants de retour et la réadmission. Ce programme lancé en 2022, est en cours d’exécution. Avant ledit programme, il y a eu les nombreux autres réalisés, au titre du fonds fiduciaire d’urgence de l’Union européenne pour l’Afrique, tels que le PlaseprI/Pasped avec pour objectif de réduire la migration irrégulière grâce au soutien au secteur privé et à la création d’emplois au Sénégal. Le Projet d’appui à la réduction de l’émigration rurale et à la réintégration dans le bassin arachidier (Parerba) a également été mis en place dans le cadre de la coopération avec l’Ue, en vue de freiner l’émigration rurale en augmentant les opportunités économiques pour les ménages ruraux. Il y a aussi le Peceren, mis en œuvre dans huit régions du Sénégal pour contribuer à la réduction de la migration irrégulière par le soutien à la résilience des populations, la création d’emplois et l’accroissement des opportunités économiques pour les ménages ruraux.
On peut également citer le programme «développer l’emploi au Sénégal-tekki fii» mis en œuvre dans les régions de Ziguinchor, Kolda, Sédhiou et Tambacounda par l’Afd, LuxDev et l’adepme pour optimiser les opportunités économiques de ces localités, valoriser les réussites individuelles et proposer des alternatives à la migration irrégulière. Un dernier exemple et non des moindres est le Programme d’appui aux initiatives de solidarité pour le développement (Paisd) dédié au soutien des actions de développement local et des initiatives de la diaspora sénégalaise établie dans des pays comme l’Espagne, l’Italie, la France ou la Belgique. Il faut aussi souligner l’importance des accords bilatéraux pour promouvoir la mobilité de la main-d’œuvre signés entre le Sénégal et des Etats de l’Ue, notamment avec l’Espagne, ou encore des programmes de mobilité entrepreneuriale, à l’image du projet-pilote Wecco Entreprendre entre le Sénégal et la Belgique.
Au même moment que l’Ue promeut la migration régulière et le respect de la dignité humaine, l’obtention de visa pour les Africains voire Sénégalais relève d’un parcours du combattant d’une part, et d’autre part elle finance des Etats qui utilisent les fonds européens pour commettre des violations sur des personnes. N-est-ce pas un paradoxe ?
Votre question révèle à elle seule toute la complexité du phénomène migratoire. Elle pourrait être ainsi reformulée : comment endiguer la migration irrégulière sans entraver la mobilité ni violer les droits élémentaires des migrants ? L’Europe et ses partenaires sont bien conscients que ce défi reste entier malgré les efforts consentis au sortir du Sommet de la Valette. C’est dire qu’il va falloir continuer la concertation autour de ces problématiques dans un esprit de compréhension mutuelle qui exclut la xénophobie et le reflexe du tout sécuritaire conduisant à la fermeture des frontières. La migration doit être appréhendée comme une opportunité pour les pays de départ et de destination. Elle appelle une gouvernance concertée qui combat les trafics et optimise ses bénéfices.
Quelle est selon vous la meilleure approche pour une meilleure gestion de la migration tenant compte du fait que la migration africaine vers l’Europe est moins importante que celle qui se fait à l’intérieur du continent ?
A mon avis la complexité de la question migratoire dont les causes comme je l’ai déjà indiqué, ne devraient pas faire l’objet d’une analyse réductrice, justifie la nécessité de multiplier les axes d’intervention en vue de rendre effectives les mesures prises pour freiner les vagues de départs. En plus de la sensibilisation, du renforcement de la gestion des frontières et de la lutte contre les trafics de migrants, il faudrait aussi continuer à prendre en charge les aspirations légitimes des personnes tentées par l’aventure. Cela pourrait passer par la mise en place de programmes dédiés à la formation, l’employabilité et l’entrepreneuriat, ainsi que le renforcement de l’équité territoriale. A cet égard, je me réjouis des efforts du gouvernement et la volonté affichée par les autorités sénégalaises de mieux répondre aux préoccupations des jeunes en les plaçant au cœur des priorités de notre pays.
La politique restrictive de l’Ue avec l’externalisation de ses frontières dans certains Etats africains ne semble pas favoriser une meilleure gouvernance migratoire et ouvre la porte à toutes sortes de trafics. N’est-il pas temps de changer de pratique avec une gestion inclusive de cette problématique, prenant en compte les intérêts de chaque partie ?
Chacun peut avoir un point de vue sur l’externalisation des procédures d’admission et il est évident que le sujet est controversé, même pour les Etats membres. C’est dire que la bonne formule n’est pas encore trouvée. D’où la nécessité de poursuivre le dialogue avec tous les acteurs. Toujours est-il que la prise en charge efficace du phénomène ne pourrait se faire en l’absence de solutions adaptées tenant compte des causes profondes et des défis d’ordres économique, politique, sécuritaire, environnemental qui poussent ces jeunes à prendre tous les risques pour rejoindre l’Europe.
La libre circulation pose problème même en Afrique et au sein de régions comme la Cedeao malgré l’existence du protocole 1979. Cela n’est-il pas dû à un manque de volonté politique ?
Les textes fondateurs de la Cedeao consacrent la libre circulation des personnes, des biens, des services et des capitaux. De plus, l’organisation continue de renforcer son arsenal juridique pour consolider cet acquis et en faire une des pierres angulaires de l’intégration sous-régionale. D’abord par des instruments tels que le Protocole A/P1/5/79 portant sur la libre circulation des personnes, le droit de résidence et d’établissement, le Protocole A/P/3/5/82 portant code de citoyenneté de la Communauté et les protocoles additionnels relatifs à l’exécution de ces mesures. Ensuite, par l’institution d’un passeport Cedeao avec la Décision A/Dec.1/5/2000 et l’introduction, depuis 2014, d’une carte d’identité nationale biométrique. En somme, la Cedeao a créé, d’un point de vue légal et réglementaire, les conditions pour assurer la libre circulation des personnes sur toute l’étendue de l’espace communautaire.
Si maintenant avec tous ces instruments, la libre circulation des personnes n’est pas encore une réalité en Afrique de l’ouest, alors il est légitime de se poser des questions. Le cadre pour faciliter la libre circulation des personnes existe déjà. Ce qui veut dire qu’à priori rien ne s’oppose à la mobilité des citoyens dans l’espace Cedeao. Il faudrait peut-être continuer à sensibiliser les populations sur les opportunités que représente ce large marché d’environ 400 millions de consommateurs et multiplier les initiatives transfrontalières en vue de mieux assurer l’application effective de certaines dispositions communautaires relatives à la libre circulation des personnes.
L’Union africaine à certes un cadre de gouvernance de la migration. Néanmoins, elle ne dispose pas d’une politique migratoire autour de laquelle s’accordent les Etats africains. Au regard de votre expérience professionnelle, quelle est la meilleure approche pour pallier cela et permettre une meilleure mobilité des Africains en Afrique et que les Etats africains ne négocient pas séparément avec les autres organisations du monde ?
L’Union africaine, beaucoup l’ignorent, dispose d’un Protocole sur la libre circulation des personnes. Ledit protocole a été soumis à la signature des Etats membres en 2018 à Kigali lors du Sommet extraordinaire sur la Zone de Libre-échange continentale africaine (Zlecaf). Le fait que le Traité instituant la Zlecaf soit entré en vigueur et que le Protocole sur la libre circulation des personnes qui l’accompagne peine à rassembler le minimum de signatures pour entrer en vigueur, est un énorme problème. Cela démontre que le reflexe sécuritaire et le protectionnisme économique ont une certaine prégnance sur les relations interafricaines. Sur cette question, il serait pertinent de renforcer la voix des peuples africains, leur permettre de parler et d’agir pour eux-mêmes sur les sujets touchant la libre circulation des personnes. L’Ua gagnerait également à s’inspirer de l’expérience des communautés économiques régionales sur la question, tout comme il lui serait utile d’interagir plus fréquemment avec elles sur le sujet en vue d’une prise en charge coordonnée et harmonieuse de la question migratoire.
Souvent les Sénégalais établis à l’étranger se plaignent de l’inaccessibilité de leurs autorités à l’étranger. Est-ce le cas en Belgique ?
Les ambassades et consulats du Sénégal sont investis d’une mission de service public. Ce qui veut dire qu’ils ne sauraient faire l’objet, sans raisons justifiées, d’inaccessibilité pour nos concitoyens. Pour le cas de Bruxelles, mes collaborateurs et moi œuvrons à être le plus proche possible des Sénégalais résidant en Belgique et au Luxembourg. Nous continuons également à travailler pour faciliter davantage l’accès à des services de qualité par l’utilisation des outils digitaux afin de permettre aux Sénégalais vivant dans la juridiction de disposer des toutes les informations pertinentes depuis leur lieu de résidence, sans nécessairement avoir besoin d’effectuer un déplacement.
Nous recueillons aussi les avis partagés sur les différentes plateformes de l’ambassade pour améliorer la qualité du service, mais aussi pour corriger les éventuels manquements soulevés par les usagers. L’ambassade entretient de très bons rapports avec les Sénégalais vivant en Belgique et au Luxembourg. Nous sommes en contact permanent avec toutes les associations qu’elles soient à caractère social, religieux ou autre. L’ambassade soutient les initiatives de nos compatriotes de la Belgique et de Luxembourg, et nous participons, à chaque fois que notre agenda le permet, aux activités organisées par les Sénégalais de la juridiction.
Ils sont au nombre de combien, et bénéficient-ils des initiatives étatiques en leur faveur pour favoriser leurs investissements et/ou leur retour au pays ?
La Communauté sénégalaise en Belgique est estimée à près de 7500 personnes selon les dernières données officielles dont dispose l’ambassade. Nos compatriotes résidant en Belgique, au même titre que les autres Sénégalais de la diaspora, ont accès aux initiatives du gouvernement qui leur sont dédiées. L’ambassade met à leur disposition toutes les informations pertinentes concernant par exemple le Fonds d’appui à l’investissement des Sénégalais de l’extérieur ou le Fonds femmes de la diaspora. Nous travaillons également en étroite collaboration avec les autres services du ministère de l’Intégration africaine et des affaires étrangère pour assurer une prise en charge diligente des dossiers transmis à nos services.
Quel message adressez-vous aux jeunes et familles des jeunes qui pensent que l’Europe est la solution en risquant leur vie ?
Comme message, permettez-moi de relayer les propos du président de la République suite au drame survenu au large de Mbour, le 11 septembre dernier. Sur les lieux du drame et s’adressant aux jeunes Sénégalais tentés par l’aventure, il avait dit : «Il n’y a pas de miracle. Tous les pays sont construits par des êtres humains. Les gens ont connu la guerre, la dictature, la famine, la pauvreté, mais ils sont restés et se sont serré la ceinture pour travailler et changer le visage de leur pays. Ceux qui étudient (les jeunes) doivent avoir la patience et savoir qu’il y a un temps de formation, d’apprentissage, d’acquisition d’expérience, de recherche du travail, avant de considérer qu’il faut aller dans ce péril de l’émigration irrégulière qui en dernier ressort ne doit pas être la solution. Patriotisme, confiance en soi et en son pays, patience, persévérance sont les maître-mots qui se dégagent des propos du président de la République. Je ne saurais leur recommander plus que ça comme viatique pour une vie harmonieuse.
AMADOU BA SUSPEND SA CAMPAGNE ET REND HOMMAGE A SON «JEUNE FRERE»
A Kaolack où il était en train de battre campagne, la tête de liste nationale de la coalition «Jamm Ak Njariñ», Amadou Ba, a décidé de suspendre sa campagne électorale pour la mémoire de Moustapha Ba, ancien ministre des Finances et du Budget
A Kaolack où il était en train de battre campagne, la tête de liste nationale de la coalition «Jamm Ak Njariñ», Amadou Ba, a décidé de suspendre sa campagne électorale pour la mémoire de Moustapha Ba, ancien ministre des Finances et du Budget, décédé hier en France. une manière pour l'ancien Premier ministre de rendre hommage à son ami et jeune frère Moustapha Ba, originaire de Nioro du rip.
La tête de liste nationale de la coalition «Jamm Ak Njariñ», Amadou Ba, observe une pause de sa campagne électorale à cause de la disparition de l’ancien ministre des Finances Moustapha Ba. Selon le candidat malheureux à l'élection présidentielle de 2024, le Sénégal a perdu un fonctionnaire de l'Etat émérite. «Je viens d'apprendre avec tristesse le décès de Moustapha Ba, ancien ministre des Finances et du Budget. Un homme que j'ai connu depuis plusieurs années puisque je suis un produit du ministère des Finances. Il a rendu des services inestimables à l'Etat du Sénégal. C'est l'un des fonctionnaires les plus compétents et les plus rigoureux dans son travail. Nous avons eu à cheminer ensemble dans la conception du Plan Sénégal Émergent. Nous avons travaillé ensemble dans la mobilisation des ressources financières tout comme dans la gestion budgétaire. Nous avions des liens personnels», a indiqué le leader de la Nouvelle Responsabilité.
Annonçant la suspension de sa campagne : «J'ai décidé de suspendre ma campagne électorale pour retourner à Dakar dès que j'ai entendu la mauvaise nouvelle. La fois passée, j'étais à Nioro où il est originaire, j'ai fait des témoignages sur sa personne pour dire à sa communauté à quel point il est un brillant travailleur. Malheureusement, aujourd'hui, on nous apprend le rappel à Dieu de notre frère Moustapha Ba. Je présente mes condoléances à toute la famille, aux Sénégalais et à l'Etat du Sénégal», a déclaré Amadou Ba à Koalack.
Rappelons que l'ancien ministre des Finances et du Budget, Moustapha Ba, est décédé hier lundi à la suite d'une courte maladie à Paris.
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LES LIONCEAUX SE PAIENT LE MALI AUX TIRS AU BUT ET REMPORTENT LA FINALE
Au terme d’une finale d’anthologie, où elle aura été menée 2-0 à la pause avant de revenir en seconde période, l’Equipe Nationale U17 du Sénégal s’est finalement imposée aux tirs au but face au Mali en finale du Tournoi UFOA/A U17 (3-3, 5-4 t.a.b)
Au terme d’une finale d’anthologie, où elle aura été menée 2-0 à la pause avant de revenir en seconde période, l’Equipe Nationale U17 du Sénégal s’est finalement imposée aux tirs au but face au Mali en finale du Tournoi UFOA/A U17 (3-3, 5-4 t.a.b). Les Lionceaux prennent ainsi leur revanche, avec beaucoup de caractère.
Et à l’arrivée, c’est le Sénégal qui gagne ! Les Lionceaux, champions d’Afrique en titre, ont pris leur revanche sur le Mali en finale du Tournoi UFOA/A U17 ce lundi 4 novembre. Battus par les Aiglons lors de la dernière édition, les Sénégalais ont fait recours à l’épreuve des tirs au but pour s’imposer au terme d’un des matchs qui marqueront certainement à jamais cette compétition et qui fera sans doute grandir la bande à Pape Ibrahima Faye. Après les victoires finales en 2018 et 2021, c’est le troisième titre du Sénégal dans ce Tournoi qui le mènera encore à la CAN.
Les Lionceaux piégés d’entrée
Les partenaires de Mouhamed Dabo, le vice-capitaine de l’équipe, sont passés à côté de leur première période. Et ça, d’entrée de jeu. Pris dans leur propre jeu, eux qui ont souvent marqué dans les premières minutes lors de leurs précédents matchs, les Sénégalais ont concédé l’ouverture du score dès la 1ère minute. Sur une frappe de Bakary Simpara, repoussée par Vincent Gomis, Seydou Dembélé suit et trouve le chemin des filets (0-1, 1er). Pour la suite, les Aiglons se sont montrés disciplinés en défense et bien en place tactiquement et athlétiquement.
Malgré ses bonnes intentions et quelques velléités offensives et frappes, notamment de la part de Mouhamed Dabo (22e, 29e) et d’El Hadji Cissé (23e), le Sénégal ne parvenait pas à déverrouiller le coffre malien. Et pour ne rien arranger dans une première période compliquée, à l’image d’un Madické Ndiaye en souffrance, le Mali a pris deux buts d’avance, avec un second but signé Simpara, servi par un Seydou Dembélé qui profite d’une mauvaise relance de Madické. Sous pression, comme jamais avant, les Lionceaux connaissaient leur devoir après la pause.
Les Lionceaux retournent le Mali, paniquent mais exultent
Les changements de Pape Ibrahima Faye, au retour des vestiaires, ont intrigué et infusé pour avoir un impact en tout début de seconde période. El Hadji Yamar Ndiaye a alors apporté plus de vivacité et présence dans la défense malienne, et le numéro 9 des Lionceaux a rapidement réduit l’écart sur un bel enchaînement, servi par Etienne Mendy (48e). Déjà très remuant en demi-finale face à la Guinée-Bissau, Mendy a encore été déterminant et très inspiré. Passeur décisif sur la réduction du score, l’ailier de Diambars a permis au Sénégal d’égaliser sur un joli retourné, en pleine surface (53e).
Impactant, Yamar Ndiaye a profité d’une large domination sénégalaise dans cette entame de seconde période pour faire basculer la rencontre en faveur de son équipe. Sur un bon centre d’Ibrahima Sory Sow, le pensionnaire de Challenger Foot Center plongeait parfaitement dans la surface et pour marquer de la tête (63e). Le match n’avait pas encore basculé définitivement, bien au contraire. Les Maliens, de mieux en mieux dans la fin du temps réglementaire, sont revenus à 3-3 grâce Aboubacar Camara (67e). L’affaire s’est finalement réglée aux tirs au but, où Thiemoko Berthé a été le seul a raté, envoyant sa tentative sur la transversale. Pour le plus grand bonheur du Sénégal !
Par Diagne Fodé Roland
LE PEUPLE DOIT DONNER LA VICTOIRE AUX LEGISLATIVES AUX PATRIOTES ET DEPARTAGER L’OPPOSITION
Donner la majorité à Pastef est la continuation du processus de parachèvement de la marche vers la rupture et la transformation systémique souverainiste dans une Afrique qui prend le chemin de « l’union libre des peuples libres d’Afrique »
La campagne des législatives est lancée. Pastef est visible partout et s’impose en déclinant les forfaitures économiques du pouvoir néocolonial. Les rapports des corps de contrôle de l’État (IGE, IGF, OFNAC, Cour des Comptes, etc) et les audits éclaboussent les listes des tenants libéraux divisés des pouvoirs néocoloniaux qui se sont succédé depuis 1960.
La malgouvernance néocoloniale est largement exposée par la dénonciation du népotisme, de la gabegie, des détournements des deniers publics, des enrichissements illicites, des surfacturations et exemptions monnayées en sous main d’impôts aux entreprises impérialistes, du bradage des richesses nationales. Le peuple voit comment détenir le pouvoir est sous le système néocolonial une machine à fabriquer des milliardaires locaux au service de la domination impérialiste sur notre pays.
Le peuple touche du doigt que le chemin le plus direct pour devenir un bourgeois national compradore est de devenir président ou ministre ou être à la tête des institutions législatives ou d’institutions budgétivores comme le Sénat hier et le HCTT ou le CESE ou encore des multiples agences qui font double emploi avec les ministères, etc.
Le peuple comprend que donner la majorité suffisante à Pastef est une étape vers l’abrogation et la dissolution des institutions budgétivores qui ne servent qu’à caser une clientèle politique.
Donner une large majorité à Pastef est une nécessité politique pour aller vers la reddition des comptes des voleurs des 1000 milliards du covid, des 700 milliards contre les inondations, des 29 milliards du Prodac, les milliards des scandales fonciers urbains et ruraux, les 6000 milliards du pétrole et gaz, etc.
La majorité confortable qui permet d’avoir les 3/5éme des députés pour réviser la Constitution pour dissoudre le HCTT et le CESE et mettre en branle la haute cour de justice qui, seule, peut légalement juger l’ex-président et ses ministres pour les crimes économiques et de sang pour rendre justice à nos martyrs. La majorité nette des députés ouvre la voie pour des réparations des colossaux passifs sociaux laissés en héritage par les ex-pouvoirs néocoloniaux libéraux du PS/PDS/APR/BBY par la reddition des comptes des pilleurs du patrimoine budgétaire de notre pays.
Rendre justice en respectant l’indépendance de l’institution judiciaire est un acte de salubrité publique et de moralisation de la vie publique que le vieux politicien libéral bourgeois fondateur du parti de contribution au PS d’alors, A. Wade, avait inauguré tout le long de son règne décennal en distribuant des millions à ses visiteurs de nuit et jour comme si l’argent public lui appartenait en lieu et place du contribuable Sénégalais.
Les coalitions et l’inter-coalition divisées du PS/PDS/APR/BBY ne sont en réalité candidats à la députation que pour leur survie existentielle pour sauver leurs milliards volés et qui ont régné en servilité totale à l’impérialisme françafricain, eurafricain et usafricain vont être départagées par les électeurs. La recomposition politique en leur sein va être clarifiée par le vote dans l’urne. Si les soulèvements populaires contre la corruption, le népotisme, la gabegie, les détournements des deniers publics et le bradage vénal des richesses nationales et la duplicité des impérialistes dans la « guerre contre le djihado-terrorisme » ont été parachevés par l’intervention des fractions souverainistes des armées au Mali, au Burkina, au Niger faute d’offre politique souverainiste, au Sénégal, le soulèvement populaire a été parachevé dans les urnes par un vote majoritaire clair pour l’offre politique civil souverainiste.
Donner la majorité à Pastef est la continuation du processus de parachèvement de la marche vers la rupture et la transformation systémique souverainiste dans une Afrique qui prend le chemin de « l’union libre des peuples libres d’Afrique » selon la formule des communistes Lamine Arfan Senghor et Tiémokho Garang kouyaté.
Les expériences souverainistes au Sénégal et dans la Confédération des Etats du Sahel (AES) vont pouvoir ainsi converger en se consolidant et en se soutenant mutuellement dans la longue marche vers l’État fédéral d’Afrique. D’autres pays et peuples d’Afrique suivront.
Diagne Fodé Roland
Dakar Sénégal
Par Mamadou Diaw
NOUVELLE CONCEPTUALISATION DE L’EMIGRATION IRREGULIERE, ILLEGALE OU CLANDESTINE
Jusqu’à une date récente, l’actualité au Sénégal était dominée par les drames liés au chavirement de pirogues bondées de personnes, tentant de rallier les iles Canaries par pirogues.
Jusqu’à une date récente, l’actualité au Sénégal était dominée par les drames liés au chavirement de pirogues bondées de personnes, tentant de rallier les iles Canaries par pirogues. Moins médiatisés, d’autres drames frappent de nombreux Sénégalais qui tentent de rallier l’Europe, à partir des côtes maghrébines, en passant par le désert ; ou d’autres qui cherchent à se rendre aux Etats Unis d’Amérique (Usa) via le Nicaragua.
Ce phénomène est dénommé, au Sénégal, émigration illégale ou clandestine. Nous ignorons la généalogie de ces concepts dans le champ lexical des migrations, pour situer leurs sources qui peuvent être les sciences sociales, les sciences politiques, le langage courant, etc.
Dans tous les cas, ces deux termes ont acquis droit de cité et sont utilisés dans les documents de politique relatifs à l’émigration, ce qui pose problème, comme nous tenterons de le démontrer ci-dessous.
Albert Camus a enseigné que « mal nommer les choses, c’est ajouter aux malheurs du monde et ne pas les nommer, c’est nier l’humanité. » Dans le même sillage, Jacques Attali avance que nommer c’est reconnaître, c’est faire exister, c’est rendre éternel. Ainsi, il s’agit de montrer qu’il est important de bien nommer les choses ou bien énoncer les phénomènes. S’appuyant sur les travaux de Peirce, Ogden et Richards ont défini les trois facteurs qui jouent un rôle dans tout énoncé : les processus mentaux ; le symbole (ou signe, mot, signifiant, etc.) ; le référent (ou objet, réalité donnée, élément extérieur auquel il est fait référence). Les éléments qui constituent ce triumvirat entretiennent une relation dynamique Autrement dit, toute dénomination comporte une charge symbolique, une relation de référence et une relation implicite permettant de s’accorder sur une compréhension commune. Cette dernière renvoie à l’extension du concept ; plus il est large, moins il est précis et est sujet à interprétation.
Le concept d’émigration irrégulière, illégale, ou clandestine est loin de refléter la nature, l’ampleur et les enjeux des phénomènes auxquels nous assistons. Dénommer ce type d’émigration sur la seule base de la légalité est à la fois réducteur et globalisant. En effet, il existe plusieurs formes d’émigration illégale ou clandestine : l’artiste ou le sportif qui disparait après une tournée ou un tournoi en Europe, le détenteur d’un visa tourisme qui décide de rester dans le pays visité, l’étudiant qui reste dans le pays d’accueil après ses études, avec un titre de séjour expiré, pour chercher un emploi, etc.
Emigrer par l’émigration périlleuse…
Vous conviendrez avec nous que ces formes d’émigration illégale ou clandestine ne peuvent être classées dans la même catégorie que celle qui est en train d’endeuiller notre pays et de le vider de ses bras valides.
Il nous semble plus approprié de dénommer cette forme d’émigration par « émigration périlleuse », en ce qu’elle engage la vie des personnes concernées. En soi, cette dénomination a une charge symbolique beaucoup plus forte qui reflète davantage sa nature et les enjeux ; et une extension plus réduite, ce qui ne prête pas à équivoque.
Cette nouvelle conceptualisation de l’émigration irrégulière, illégale ou clandestine permet de mieux la théoriser et de la problématiser, en vue de trouver les stratégies appropriées pour y remédier. Vu la nature du problème, il est du ressort des sciences sociales d’entreprendre les recherches, afin d’aider les politiques dans la prise de décisions. Ce sera l’objet de nos prochains articles.
Par Mbagnick DIOP
LE DÉFI OUTRAGEANT LANCÉ À LA RÉPUBLIQUE
Dés lors que nos liens de sang demeurent invulnérables à la division, nous disons casse-cou à ceux qui prétendent détenir les armes secrètes pour décréter hic et nunc l’indépendance de la région de Casamance.
Dans l’édition du quotidien « Le Témoin » numéro 1656 en date du jeudi 24 mars 2022, nous écrivons ce qui suit : Entre des révoltés sans cause et des bandits de grand chemin, la Casamance veut garder son âme.
Depuis décembre 1982, cette région du Sénégal est en proie à l’irrédentisme d’une bande de scélérats autoproclamés branche armée du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (Mfdc). Sous prétexte d’une histoire que le défunt Abbé Diamacoune Senghor (Paix à son âme) entendait réécrire à sa convenance, des extrémistes ont choisi de bouleverser la région pour décréter son indépendance. Toléré par le Président Léopold Sédar Senghor, le curé tribun a eu la latitude d’amplifier son discours ou son cours d’histoire, pour faire adhérer des naïfs à sa thèse indépendantiste. Le pacifisme du Président Senghor a pourtant été contesté au sein de l’État-Major de l’Armée nationale dont le service de renseignements surveillait de très près les agissements d’éléments suspects dans certaines localités de la région.
Il est certain qu’à cette époque, l’Armée nationale pouvait tuer le poussin dans l’œuf. Elle n’en avait pas reçu l’ordre du fait d’un choix politique inadéquat. Ainsi, cette option du Président Senghor a fini par donner aux irrédentistes un sentiment de vainqueur avant la lettre. L’embrasement de la région a pris une dimension étendue, préjudiciable à la République déjà secouée au plan économique par l’entame de la politique d’ajustement structurel.
Par respect pour nos compatriotes douloureusement éprouvés, nous faisons fi d’une rétrospective des affrontements entre l’Armée nationale et les maquisards qui se réclament d’un mouvement politique (Mfdc) sabordé de longue date par leurs créateurs, tous intégrés à l’Union progressiste sénégalaise, après la transition à la section sénégalaise du parti du rassemblement africain (Pra-Sénégal), du Bloc démocratique sénégalais (Bds) et du mouvement autonomiste de la Casamance (Mac).
C’est le lieu de saluer leur mémoire et la justesse de leur vision qui a sous-tendu le réalisme politique et battu en brèche toute idée de balkanisation du Sénégal, à partir d’une revendication indépendantiste mal fondée.
La Casamance n’est pas le legs de Diamacoune
Une faction autoproclamée héritière de l’abbé Diamacoune Senghor a vertement pris à partie le Premier ministre Ousmane Sonko dont le seul tort est d’avoir tenu un discours politique, politiquement courageux, sans ambiguïté, sur la situation en Casamance, lors d’un meeting organisé par son parti, Pastef, dans le cadre des législatives du 17 novembre 2024.
Au motif que leur honneur est atteint par le Premier Ministre, certaines gens se dressent comme des héritiers légitimes de l’histoire et cela en vertu des seuls enseignements de l’abbé Augustin Diamacoune Senghor. Leur narcissisme est si fort qu’ils lancent, sans sourciller, un défi à la République et dénient à l’autorité toute parcelle de pouvoir pour engager un dialogue constructif avec nos compatriotes momentanément perdus par leur fougue.
L’option d’une guerre totale qu’ils prônent, ne leur est nullement autorisée par les populations de la région dont l’appartenance et l’identification à la nation sénégalaise sont indiscutablement établies depuis la nuit des temps.
Même si nous devons nous accorder sur le principe qu’au Sénégal comme ailleurs, la nation est un processus de construction permanent, il n’en demeure pas moins que la région naturelle de Casamance restera éternellement ancrée dans notre espace géographique où l’amélioration des conditions de vie constitue un chantier commun.
Dés lors que nos liens de sang demeurent invulnérables à la division, nous disons casse-cou à ceux qui prétendent détenir les armes secrètes pour décréter hic et nunc l’indépendance de la région de Casamance.
Un peuple un but une foi
La Nation debout, la République droite dans ses bottes !
OUSMANE SONKO ET LE DISCOURS DE LA METHODE AU POLE SUD
Feu le président Léopold Sédar Senghor, au langage poétique, avait mis l’accent, en 1974, sur la sénégalité de la Casamance. Son successeur Abdou Diouf disait en 1993 au stade Aline Sitoé Diatta :si vous voulez rester sénégalais, votez PS
Dussé-je me tromper, vous avez gagné ma confiance. De mémoire de Sénégalais, jamais un homme politique n’a tenu un discours aussi convaincant que celui du Premier ministre Ousmane Sonko, à l’occasion du meeting organisé par le Pastef, à Ziguinchor, pour les législatives du 17 novembre 2024
Feu le président Léopold Sédar Senghor, au langage poétique, avait mis l’accent, en 1974, sur la sénégalité de la Casamance. Son successeur Abdou Diouf disait en 1993 au stade Aline Sitoé Diatta :si vous voulez rester sénégalais, votez PS.
A son avènement au pouvoir en l’an 2000, le Président Abdoulaye Wade promettait de mettre fin, sans tarder, à la rébellion. Quant à Macky Sall, son option militariste a fait bouger les lignes certes, mais il n’en demeure pas moins que la situation de ni guerre ni paix continue de compromettre l’essor économique de la région.
Et comme pour boucler la boucle, mettre un terme aux soupçons et accusations, le Premier ministre Ousmane Sonko a battu en brèche toutes les vues de l’esprit tendant à le présenter comme un complice des maquisards.
Du Nord au Sud, d’Est en Ouest, nous sommes un État unitaire, où les mêmes réalités vont s’appliquer sur chaque portion du territoire national, a-t-il déclaré d’un ton ferme. L’intégrité territoriale restera donc intacte.
Son intervention au meeting de Ziguinchor peut être assimilée au discours de la méthode dans le Pôle Sud (la Casamance naturelle) constitué des régions administratives de Ziguinchor, Kolda et Sédhiou. Il a décliné, en des termes cohérents, les axes fondamentaux d’une politique territoriale de laquelle résulteront les indicateurs fiables du développement économique et social durable de la Casamance, à l’instar des processus qui seront déroulés dans les autres terroirs avec leurs particularités.
Au Pôle Sud, l’Agence nationale pour la reconstruction de la Casamance (Anrac) sera la cheville ouvrière dotée de moyens financiers et matériels conséquents. Cependant, l’Anrac, version plan Diomaye pour la Casamance, doit être une structure exempte de tout tâtonnement, tant dans ses interventions techniques que dans la gestion des ressources financières.
L’espoir est permis !
De prime abord, l’Agence gagnerait à faire l’évaluation de l’ensemble des opérations qu’elle a réalisées pendant ses dix premières années.
Ensuite elle tirera à nouveau les enseignements des expériences de l’ensemble des structures qui ont opéré dans la région. Il s’agit principalement de la société de mise en valeur agricole de la Casamance (Somivac), du Projet intégré de développement agricole de la Casamance (Pidac), du Projet rural de Sédhiou (Prs), du Projet intégré de la moyenne Casamance (Primoca) et de la société de développement agricole et industriel (Sodagri). Cette dernière est la seule survivante de la fameuse nouvelle politique agricole, des années 80, qui a conduit à l’appauvrissement du monde rural. Toutefois, la Sodagri doit faire montre de plus d’expertise technique et d’habileté sociologique, pour surmonter, voire balayer les obstacles qui retardent la mise en valeur de 16000 hectares disponibles pour la diversification des cultures. Les barrages de confluence et de garde construits respectivement en 1984 et 1995, sur la Kayanga et à Niandouba dans le département de Velingara sont bien structurés pour atteindre les objectifs de production agricole. S’il est nécessaire de les reconfigurer, les investissements prévus au Pôle Sud y apporteront sans doute le complément.
Pour en revenir à l’Agence nationale pour la reconstruction de la Casamance, elle peut à partir des acquis capitalisés et des échecs qui éclaireront sa voie, disposer d’arguments techniques assez consistants pour dérouler efficacement sa lettre de mission.
Le développement escompté sera réalisé avec l’exploitation et la transformation des potentialités économiques du pôle Sud.
L’agriculture, l’agroforesterie, la pêche, les gisements de zircon et phosphate et le pétrole dans le département d’Oussouye constituent des atouts qui favoriseront la réalisation d’unités de transformation et bien d’autres infrastructures structurantes. Avec autant de perspectives, les populations de la Casamance auront sans doute les moyens de se hisser au rang d’opérateurs économiques performants.
L’espoir est permis dans un pays où la volonté de reconstruction et la probité dans la gouvernance des ressources naturelles et humaines sont portées par des Sénégalais tout aussi déterminés que ceux qu’ils ont portés au pouvoir le 24 mars 2024.
LES HOMMAGES A MAMADOU MOUSTAPHA BA A LA UNE DE LA PRESSE DU JOUR
Les quotidiens reçus mardi rendent hommage à l’ancien ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, décédé lundi en France, à l’âge de 59 ans, des suites ‘’d’une courte maladie’’.
Dakar, 5 nov (APS) – Les quotidiens reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise rendent hommage à l’ancien ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, décédé lundi en France, à l’âge de 59 ans, des suites ‘’d’une courte maladie’’.
‘’L’éclipse d’un grand monsieur des finances’’, selon Le Soleil, soulignant qu’‘’avec la disparition de l’ancien ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, hier à Paris, ses anciens collaborateurs et la classe politique saluent la mémoire d’un grand commis de l’Etat qui maitrisait parfaitement les finances publiques’’.
‘’Le Sénégal perd sa mémoire des finances publiques’’, note WalfQuotidien. ‘’C’est un jour sans pour l’administration sénégalaise qui ne se relèvera pas de sitôt de la disparition de Mamadou Moustapha Ba, ancien ministre de Finances dont le nom avait fini de se confondre avec le ministère de l’Economie et des Finances’’, écrit Walf.
‘’Moustapha Ba, homme-Etat’’, selon EnQuête, en indiquant que ‘’Mamadou Moustapha Ba laisse derrière lui un héritage de rigueur et de compétence au service de l’Etat’’.
Selon le Quotidien ‘’une lumière s’est éteinte’’. ‘’Un des piliers des finances publiques du Sénégal s’en est allé, il connaissait les rouages des finances publiques sur le bout des doigts. Mamadou Moustapha Ba, dernier ministre des Finances et du Budget, sous le régime de Macky Sall, s’est éteint, à Montpellier suite à une courte maladie’’, indique le journal.
‘’Une âme généreuse s’en est allée’’, rapporte de son côté L’As, faisant allusion à un des traits de caractère de l’ancien ministre des Finances et du Budget. ’’Un grand commis de l’Etat s’est éteint’’, affiche Libération.
Pour Vox Populi ‘’un grand argentier émérite a tiré sa révérence’’, mettant met en exergue les ‘’hommages et éloges sur un homme de qualités exceptionnelles’’. ’’ Le Président Diomaye parle de sa tristesse. Le Sénégal perd un illustre fils d’une grande probité morale, un cadre émérite aux qualités professionnelles humaines et intellectuelles exceptionnelles, selon Macky Sall’’, rapporte la publication.
‘’Le Sénégal a perdu un digne fils, un des meilleurs fonctionnaires . J’ai décidé de suspendre ma campagne aujourd’hui, je vais retourner à Dakar pour rencontrer sa famille parce que tout le monde sait que nous étions très proche. Je le connais depuis longtemps et nous avons chemine ensemble ’’, déclare l’ancien Premier ministre Amadou Ba, rapporte à son tour Source A qui s’intéresse également au parcours de ‘’zéro à héros’’ de l’ancien ministre.
‘’De simple recrue sortie de l’ENEA, en 1992, Mamadou Moustapha Ba passe une vingtaine d’années à la Direction de la Coopération économique dont il fut finalement le directeur. L’ancien pensionnaire du Prytanée militaire de Saint-Louis a notamment participé activement à l’élaboration et la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent (PSE)’’.
‘’La singularité du défunt, c’est qu’il a gravi tous les échelons au ministère des Finances. De simple recrue à chef de département, il avait une parfaite maitrise de la science économique et aussi une approche didactique très appréciée notamment à l’étranger’’, témoigne le journal.
LE SENEGAL AFFRONTERA LE LIBERIA AU SECOND TOUR
Le Sénégal affrontera en fin décembre, le Libéria au deuxième tour des qualifications pour le Championnat d’Afrique des nations de football (CHAN) 2024 dans la zone A de l’Union des fédérations ouest-africaines de football (UFOA-A).
Le Sénégal affrontera en fin décembre, le Libéria au deuxième tour des qualifications pour le Championnat d’Afrique des nations de football (CHAN) 2024 dans la zone A de l’Union des fédérations ouest-africaines de football (UFOA-A).
Le Kenya, l’Ouganda et la Tanzanie vont accueillir conjointement la huitième édition du Championnat d’Afrique des nations de football (CHAN), prévue du 1ᵉʳ au 28 février 2025.
Le Sénégal vainqueur de la septième édition du CHAN, qui a eu lieu en Algérie (13 janvier-4 février 2023), a été exempté du premier tour. Il devait affrontera au second tour, en aller et retour, le gagnant de l’unique match du premier tour entre la Sierra Leone et le Liberia.
Sept pays étaient engagés dans ces qualifications de la zone A de l’UFOA : Guinée, Guinée-Bissau, Mali, Mauritanie, Liberia, Sénégal et la Sierra Leone. Les autres matchs du second tour opposeront la Mauritanie au Mali et la Guinée à la Guinée-Bissau.
Ce deuxième tour se déroulera du 20 au 22 décembre et du 27 au 29 décembre 2024. Le CHAN est une compétition créée par la CAF depuis 2009 pour ‘’servir de vitrine au talent exceptionnel et à la qualité du football africain’’ en évolution.
Dix-neuf nations prendront part à cette compétition au lieu des seize pays qui y participaient habituellement. Le Kenya, l’Ouganda et la Tanzanie sont qualifiés d’office pour le CHAN. Chacune des cinq zones du continent à savoir l’Union des fédérations ouestafricaines de football zone A (UFOA-A), l’UFOA-B, l’Union nordafricaine de football, l’Union des fédérations de football d’Afrique centrale et le Conseil des associations de football en Afrique australe, sera représentée par trois équipes.
La zone du Conseil des associations de football d’Afrique de l’Est et Centrale (CECAFA), ”incluant les trois pays organisateurs, bénéficiera d’une place additionnelle en raison de sa qualification automatique en tant que zone hôte”.
Les pays hôtes prendront part aux éliminatoires et seront rejoints au tournoi final par l’équipe qui obtiendra le meilleur résultat lors des éliminatoires de la zone CECAF. Le Maroc et la République Démocratique du Congo, avec deux trophées, sont les nations les plus titrées de cette compétition. Le championnat d’Afrique des nations est organisé tous les deux ans en alternance avec la CAN.
La coalition Takku Wallu suspend sa campagne
La coalition Takku Wallu Sénégal a décidé de suspendre sa campagne électorale suite au décès de l’ancien ministre des Finances et du Budget du Sénégal, Moustapha Ba. La coalition dirigée par Macky Sall exprime sa profonde tristesse et son immense consternation. Dans un communiqué, elle indique qu’avec cette perte immense, le Sénégal pleure un cadre émérite, un fonctionnaire de haut rang au service exclusif de l’Etat et de la République, un homme profondément humain. Ainsi la coalition Takku Wallu Sénégal s’incline devant sa mémoire et annonce la suspension de sa campagne pour 24h. Elle adresse ses condoléances émues à sa famille éplorée, au Président Macky Sall et à l’ensemble du peuple sénégalais.
Le Pastef décroche le soutien de Sokhna Ndèye Mbacké
Adjointe au Maire de Thiès de 2014 à 2022 et candidate déclarée à la présidentielle de 2019 sous la bannière d’une coalition dénommée « Bësa Ngui Gneuw », Sokhna Ndèye Mbacké, Coordonnatrice de la Convergence pour le Développement et la Paix (CDP) a décidé de soutenir la liste PASTEF du Président Ousmane Sonko à l’occasion de ces élections législatives du 17 novembre 2024. Petite fille de Serigne Touba et créditée d’une base à Thiès, notamment à Thiès-Nord, elle signe ainsi un grand retour sur la scène politique, après s’être très tôt démarquée du Président Macky Sall et de sa coalition. Selon elle, son objectif est de s’investir sans retenue, avec l’objectif de faire en sorte que les Thiessois se départissent de cette vieille habitude installée depuis les indépendances, et qui consiste à s’opposer au pouvoir central. Elle ajoute que les signaux doivent être donnés à l’occasion de ces législatives, avec une très forte majorité donnée à la liste Pastef. Elle renseigne d’ailleurs que son mouvement avait soutenu le candidat Birame Soulèye Diop, lors des locales et des législatives de 2022.
Thierno Alassane Sall dénonce la transhumance
La tête de liste nationale de la coalition Sénégal Kese dénonce le stratagème mis en place par Ousmane Sonko pour récupérer les chefs de famille de l’Alliance pour la République (APR). Selon Thierno Alassane Sall, d'abord, le leader de Pastef a annoncé une grande battue des pilleurs de la République. Ensuite, dit-il, il interdit de sortie du territoire presque tous ceux qui parmi le gotha Bennoo se présentent aux frontières. Puis, ajoute-t-il, il fait savoir qu'il y a une liste rouge, en laissant le doute ronger les plus frileux. Et voici que se déclenche soudain, regrette M. Sall, une transhumance massive de politiciens pressés par la peur de la prison. Les moins courageux prennent la carte du Pastef sans condition, déclare le leader de la République des Valeurs. Les revirements les plus improbables se produisent au grand jour, prévient-il. Les « démons » deviennent des « anges » dès qu'ils passent des herbes mortes marron-beige aux prairies vertes du Pastef, dénonce M. Sall. Il rappelle que Pastef avait promis de restaurer l'éthique en politique et de ne jamais accepter la transhumance, maintenant il l'a hissée à une échelle qui pourrait tuer pour longtemps la morale en politique.
Racine Sy promet d’être le porte-voix des retraités
La tête de liste nationale du mouvement Alsar pour les législatives anticipées du 17 novembre prochain, Mamadou Racine Sy, a pris lundi l’engagement de continuer à porter attention à la question des retraités, s’il est élu à l’Assemblée nationale. « Je vais continuer à porter ma voix, surtout quand je serai élu à l’Assemblée nationale, pour la revalorisation et l’augmentation significative des pensions de retraite », a-t-il dit lors d’un meeting qu’il animait à Kédougou lundi, d’après l’Aps. Il s’exprimait en présence notamment de la présidente du mouvement Action pour le développement du Sénégal, de représentants de groupements féminins et de personnes retraitées. « Nous avons abattu un travail colossal au niveau de l’IPRES », l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal, « avec des acquis incontestables au profit des retraités », a dit Mamadou Racine Sy, en évoquant son passage à la tête de ladite institution. Il soutient que depuis son passage à la tête du conseil d’administration de l’IPRES, les pensions de retraite ne tardent plus. Le coordonnateur du mouvement Alsar a, par ailleurs, annoncé un appui financier de 15 millions de francs CFA pour la construction du poste de santé de Gada Dinguéssou Plateau, dans la ville de Kédougou. « À la sortie de ce meeting, je vais donner également un financement à tous les groupements de femmes de la région de Kédougou parce que j’ai entendu vos doléances, et vous êtes un vecteur de développement économique et social », a-t-il ajouté.
Le berger Saykou Ka écope de trois mois ferme
Dans la nuit du 16 au 17 août 2024 à Touba -Ndindy, la famille Mbaye est réveillée par un bruit sourd venant de leur enclos lorsque le cadet de la famille, Idy Mbaye, est tombé sur Saykou Ka pendant que son acolyte fuyait des lieux en arpentant la palissade. Idy Mbaye, voyant que Saykou Ka était armé d'une machette, ramasse une pelle pour tenter de défendre sa vie. Mais son antagoniste qui était bien plus prompt lui assène un violent coup de machette à l'avant-bras gauche. Quand il voulut reprendre son arme blanche, Saykou Ka est surpris par Malick Mbaye, le grand frère de Idy Mbaye. Alors, il prend la fuite dans la pénombre. Mais il est entouré par les voisins alertés par les cris de détresse du blessé. Saykou Ka qui allait sûrement être lynché par la foule furieuse, est sauvé d'une mort certaine par Cheikh Touré qui a su maîtriser les siens. C'est d'ailleurs lui qui est allé remettre le jeune berger aux éléments de la brigade de gendarmerie de Touba - Ndindy. Au même moment, Idy Mbaye qui s'est retrouvé avec l'avant-bras gauche cassé sous la violence d'un coup de machette, a été transporté d'urgence à l'hôpital de Ndamatou où il a passé trois jours de suite afin que son bras soit sauvé d'une amputation. Face au juge, hier, le prévenu Saykou Ka a juré par tous les saints qu'il n'a jamais tenté de voler et qu'il a été accusé à tort. Reconnu coupable des chefs de vol de bétail, détention d'arme sans autorisation et coups et blessures volontaires, il a écopé de trois mois de prison ferme. En plus, il devra s'acquitter d'une amende d'un demi-million de francs.
Autonomisation de la femme dans le secteur agricole
L'autonomisation économique des femmes tient à cœur le ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Souveraineté alimentaire. Consciente que l'agriculture constitue un pilier important de l'économie sénégalaise, la Cellule genre et de l'équité dudit ministère a tenu hier un atelier consacré au lancement officiel du processus d’élaboration du programme d’autonomisation économique de la femme dans le secteur agricole. La coordonnatrice de la cellule, Sokhna Ndèye Diop Mbacké, souligne que malgré leurs contributions au développement et à la sécurité alimentaire des ménages en particulier, les femmes se heurtent à des problèmes persistants qui freinent leur participation à l’économie du pays au même titre que les hommes, à travers les chaînes de valeur agricoles. Elle reste convaincue que l’autonomisation économique est essentielle à la réalisation des droits des femmes et l’égalité des sexes. A cet effet, elle précise que l'autonomisation permet de garantir aux femmes l’accès à un des emplois décents et à la protection sociale, l’accès au même titre que les hommes aux marchés, aux ressources et la gestion de leur temps. A ses yeux, il est nécessaire de renforcer leur capacité d’action et leur participation effective à la prise de décisions économiques à tous les niveaux, et pour le cas du secteur agricole, leur présence effective dans les toutes les instances de discussions et de négociations.
Samm Sa Kaddu se désiste en faveur de Takku Wallu
La coalition Samm Sa Kaddu pour les législatives anticipées du 17 novembre prochain a annoncé lundi avoir décidé de retirer sa liste dans le département de Tambacounda (est) pour apporter son soutien à celle de Takku Wallu Sénégal. « En tant que tête de liste de la coalition Samm Sa Kaddu dans le département de Tambacounda, j’annonce que notre coalition a décidé de retirer notre liste pour s’allier avec Takku Wallu Sénégal », a déclaré Abdoulaye Sèye, lors d’un point de presse, rapporte l’Aps. S’exprimant en présence de la coalition Takku Wallu Sénégal. Selon la tête de liste départementale de Samm Sa Kaddu, cette décision est une manière de mettre en avant l’intérêt supérieur du département de Tambacounda. Le coordinateur national de la coalition Takku Wallu Sénégal, Me Sidiki Kaba, a magnifié ce geste politique qui, dit-il, donne à l’opposition des chances de remporter les législatives anticipées dans le département de Tambacounda. « Les coalitions Takku Wallu Sénégal et Samm Sa Kaddu ont décidé d’unir leurs forces dans le cadre d’une inter-coalition. Je voudrais saluer la grandeur de nos camarades de Samm Sa Kaddu », a-til dit. « Les candidats de Samm Sa Kaddu ont fait un don de leur personne pour l’intérêt général de Tambacounda », a-t-il ajouté.
Vol de téléphone
Chauffeur de profession, M. Diop a arraché le téléphone d’un taximan vers le pont de l’émergence. Il a tenté de prendre la fuite. Mais il ne s’imaginait pas que le taximan l’avait déjà dénoncé auprès de limiers en circulation. Ces derniers sont alors intervenus sur le coup pour l’interpeller. Quant à son acolyte, Djily, il nie toute implication au vol. Il a déclaré aux limiers qu’il était ivre au moment des faits. Des allégations qui n’ont guère convaincu les hommes du Commissaire Kébé des Parcelles assainies. Ils sont placés en garde à vue avant d’être déférés au parquet pour vol en réunion.
Vol avec violence commis la nuit
Ph. Preira, maçon de profession habitant Keur Massar, est actuellement dans les liens de la détention. Fauché comme un rat d’église, il s’est rendu au pont de l’émergence pour tenter d’agresser les passants. Ce qui va lui ouvrir les portes de la prison. Il a arraché le téléphone de l’agent commercial, R. C. Sagna avant de tenter de s’évaporer dans l’obscurité. Mais il a été pris par les passants. Il va passer un sale temps avant d’être remis aux limiers des Parcelles. Ph. Preira qui a reconnu les faits a été déféré au parquet pour vol avec violence commis la nuit.
Arrestation d’un voleur
M. Cissé sillonne les rues des Parcelles assainies pour voler. Mais il a été surpris en train d’ouvrir le capot du véhicule de M. Guèye. Le mis en cause a tenté de se sauver mais il a été vite alpagué par des habitants de l’Unité 26 qui l’ont alors conduits à la Police des Parcelles assainies. Il est passé aux aveux devant les enquêteurs. Alors il est placé en garde à vue puis déféré au parquet.