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5 juillet 2025
BARTHELEMY-DIAS-EN-VEDETTE-DANS-LES-JOURNAUX DU WEEKEND
Les publications de ce samedi traitent en priorité l’actualité politique relative notamment à la révocation de l’opposant Barthelemy Dias de son poste de maire de Dakar.
Les publications du weekend reçues à l’APS traitent en priorité l’actualité politique relative notamment à la révocation de l’opposant Barthelemy Dias de son poste de maire de Dakar.
L’opposant Barthélémy Dias est déchu de son poste de maire de Dakar. Il était maire de la capitale depuis 2022. M. Dias a signé vendredi un document lui notifiant sa révocation de tête de la municipalité.
Barthélémy Dias avait déjà perdu son mandat de député, il y a une semaine, à cause d’une condamnation datant de 2017 qui le rendrait inéligible.
Au cours d’une conférence de presse interrompue par la police dans l‘enceinte de l’hôtel de ville de Dakar, Barthélémy Dias dénonce une ‘’dictature’’ des nouveaux tenants du pouvoir et compte saisir les juridictions habilitées.
‘’Personne ne peut me dessaisir de m fonction de maire de Dakar, tant que mon droit de recours n’est pas encore exercé’’, clame M. Dias dans des propos rapportés par Sud Quotidien qui titre ‘’Barthélémy Dias révoqué’’.
Le quotidien Le Soleil explique que le ci-devant édile de la capitale a reçu notification de sa révocation par le préfet de Dakar suite à la saisine d’un dénommé Beyna Gueye. Rappelant sa révocation de son poste de député il y a une semaine, Le Soleil porte en manchette ‘’Barthélémy Dias, la double peine’’.
La publication a recueilli l’avis de deux juristes qui sont divisés sur la question. ‘’Abdoul Aziz Mbodj, enseignant-chercheur à l’Université Alioune Diop de Bambey a estimé que la perte du mandat de conseiller de Barthélémy Dias s’inscrit dans l’ordre normal des choses après sa radiation de la 15e législature de l’Assemblée nationale’’, rapporte Le Soleil.
M. Mbodj, constitutionnaliste, ne voit aucun inconvénient sur la révocation du maire de Dakar ‘’à partir du moment où les autorités compétentes peuvent suivre la règle selon laquelle +qui peut le plus peut le moins+’’.
Pour sa part, le juriste Aldiouma Touré, interrogé par le même journal, considère que l’arrêté préfectoral portant notification de la démission du mandat de conseiller de Barthélémy Dias est illégal parce que les textes visés par l’autorité administrative citent une condamnation par crime ou délit de vol, d’escroquerie, d’abus de confiance, de trafic de stupéfiants.
‘’Les faits reprochés à M. Dias n’ont pas reçu une qualification criminelle mais correctionnelle (…) il s’agit d’un délit d’homicide involontaire, donc qui n’entre pas dans la catégorie des infractions visées’’, a estimé M. Touré cité par Le Soleil.
En évoquant la révocation de Barthélémy Dias et l’irruption de la police à l’hôtel de ville de Dakar le journal Walfadjri mentionne à sa Une ‘’La loi du plus fort’’.
‘’Barthélémy Dias, les conseillers municipaux, les journalistes…chassés comme des malpropres. Une situation qui rappelle la brutalité policière sous l’ancien régime’’, regrette le journal Walfadjri.
L’écrasante majorité des autres journaux réserve leur titre au sujet. ‘’Barthélémy Dias révoqué’’ (Libération), ‘’Révoqué de la mairie et exclu de l’Assemble nationale : Barth dénudé’’ (L’As), ‘’Barth évacué manu militari de la mairie (Le Quotidien), ‘’La ville passe du Dias au blues’’ (L’Observateur).
Dans le journal L’Info, l’opposant dénonce une ‘’commande politique’’.
‘’Ce qui est en train d’être fait, ce n’est qu’exécuter une commande politique, qui relève d’une volonté manifeste d’installer le Sénégal dans une dictature. Il y a quelqu’un dans ce pays, que personne n’a élu, mais qui se prend pour un président de la République’’, a accusé Barthélémy Dias dans des propos rapportés par L’Info.
C’est ce qui pousse le journal Les Echos à écrire : ‘’De graves insinuations de Barthélémy Dias contre le Premier ministre Ousmane Sonko sans le citer’’.
En sport, les journaux reviennent sur la nomination de Pape Bouna Thiaw comme nouveau sélectionneur de l’équipe national de football.
Le technicien sénégalais a été nommé entraîneur de l’équipe nationale senior de football du Sénégal en remplacement d’Aliou Cissé, qui a été limogé le 2 octobre 2024. Agé de 43 ans, il devient le 25e sélectionneur national du Sénégal et le 16e technicien sénégalais à diriger les Lions.
La Fédération sénégalaise de football (FSF) l’avait désigné entraîneur national par intérim après le limogeage de Cissé.
‘’Pape Thiaw fait l’unanimité à la FSF’’ titre le journal spécialisé Record. La publication mentionne : ‘’Comme pressenti, c’est Pape Thiaw qui va prendre la relève d’Aliou Cissé. Le jeune technicien tient une nouvelle mission après un intérim assuré avec brio’’.
Par Bachir FOFANA
L’ECONOMIE AGONISE PENDANT QUE SONKO SE VENGE
Ce pouvoir n’est pas prêt pour travailler pour le bien des Sénégalais et l’avancement de ce pays. Mais il est juste concentré à régler des comptes politiques avec Barthélemy Dias, Madiambal Diagne, Adama Gaye...
Mon ami Thierno Diop a posé une question sur sa page Facebook : «Plus sérieusement, en neuf mois y a quoi de neuf ?» Chacun a sa réponse, mais la mienne est que la statue de Lat Dior, que le président de la République est allé inaugurer à Thiès, est la première réalisation du «Porozet» en 9 mois. Ça peut faire sourire, mais c’est la triste réalité, et le pays est économiquement morose.
Pour preuve, le Sénégal est rentré bredouille de sa quête de 25 milliards de francs Cfa, pour une échéance de 39 jours, sur le marché financier de l’Uemoa (Cf : Une du Quotidien du 5 décembre). «La somme, soumise le vendredi 29 novembre, sous forme de Bons assimilés du Trésor (Bat), avait pour date de valeur le lundi 2 décembre. Or, à cette date, le Sénégal a reçu… zéro soumission ; personne n’a voulu de l’émission de la seconde économie de l’Uemoa», écrivait le journal. Suffisant pour que Cheikh Diba, ministre des Finances et du budget, monte sur ses grands chevaux pour démentir «formellement cette information infondée et dénoncer vigoureusement une tentative malveillante visant à porter atteinte à l’image du pays». Il ajoute aussitôt après que «l’émission de titres publics sur le marché régional de l’Uemoa répond à des règles et procédures strictes et transparentes que le Sénégal respecte scrupuleusement dans la mise en œuvre de sa stratégie d’endettement». Il reconnaît toutefois un peu plus loin : «Il est vrai que dans le calendrier indicatif communiqué en février 2024, une émission était prévue pour le 29 novembre 2024. Cependant, en raison de la mobilisation réussie, le 15 novembre 2024, d’un montant de près de 92 milliards F Cfa couvrant les prévisions initiales de 25 milliards F Cfa, cette émission n’a pas été finalement confirmée. Cette mobilisation significative, combinée à d’autres financements externes, a permis de renforcer la situation de trésorerie et d’annuler l’émission initialement envisagée pour le 29 novembre 2024.» Diba a cherché à démentir une information et l’a finalement confirmée ! L’info est simple pourtant : une émission est faite et a été finalement retirée. Et au moment de son retrait, il y avait zéro souscription ! Voilà les faits. Par ailleurs, le ministère nous informe qu’il y a eu 92 milliards dans une émission précédente. Sauf que l’information n’est pas complète. Ce que le ministère ne dit pas aux Sénégalais, c’est qu’il cherchait 130 milliards et n’en a obtenu que 92 ! D’habitude, le Sénégal obtenait souvent plus que ce qu’il cherchait. D’ailleurs, transparence pour transparence, nous attendons le «Rapport d’exécution budgétaire» du dernier trimestre et les services de Cheikh Diba tardent à se bouger.
La morosité économique selon la Dpee
Après Cheikh Diba, c’est au tour de Abdourahmane Sarr, ministre de l’Economie, du plan et de la coopération, de nous décrire la morosité ambiante de l’économie sénégalaise à travers deux documents produits par ses services. En effet, le «Point mensuel de conjoncture» d’octobre 2024 et la «Note de conjoncture» (troisième trimestre) montrent une cartographie pas très reluisante. Des documents produits par la Direction de la prévision et des études économiques (Dpee), logée à la Direction générale de la planification et des politiques économiques (Dgppe).
«Au troisième trimestre de 2024, le climat des affaires s’est dégradé, en variation trimestrielle. L’indicateur synthétique a diminué de 4, 6 points et est resté au-dessous de sa moyenne de long terme. Cette situation reflète les opinions défavorables des entrepreneurs de «Bâtiments des travaux publics», des prestataires de services et des commerçants. Sur un an, l’indicateur du climat des affaires a diminué de 3, 0 points au troisième trimestre de 2024», dit la note. Et l’on comprend pourquoi beaucoup d’hommes d’affaires préfèrent d’autres pays de la zone Uemoa, s’ils n’ont pas tout simplement mis la clé sous le paillasson.
Dans l’industrie par exemple, les contraintes à l’activité relevées par les industriels sont la demande (36%), la concurrence (33%), le recouvrement difficile des créances (28%), l’approvisionnement difficile en matières premières (19%) et la fiscalité (8%). C’est dire que les nouvelles autorités sont responsables à 72% de la situation de morosité dans le secteur industriel.
«Deuk bi dafa Diomy»
Même situation dans le secteur du Btp. Selon le «Point mensuel», dans le sous-secteur des bâtiments et travaux publics, «les obstacles soulevés par la majorité des entrepreneurs sont le recouvrement difficile des créances (83%), la fiscalité (67%), l’insuffisance de la demande (50%), l’accès difficile au foncier (33%), la concurrence supposée déloyale (33%), le coût des intrants (33%) et la vétusté des équipements (17%)». On ne peut tout de même pas bloquer les constructions, ne pas payer les fournisseurs (raison du courroux des étudiants de l’Université de Ziguinchor) et espérer que ça marche ! Ce pouvoir n’a pas compris que «quand le bâtiment va, tout va». Car le bâtiment est l’illustration parfaite d’un pays qui avance. En effet, la construction est le principal moteur de la croissance, capable d’entraîner et de faire prospérer le reste de l’économie. Mais quand on a une démarche de répression fiscale, de dénigrement de son secteur privé et d’emprisonnement de ses champions nationaux, il ne faut pas espérer une embellie économique. Le «Point mensuel» conclut à un «pessimisme des entrepreneurs par rapport à l’évolution des commandes publiques et privées reçues».
Les services de Sarr disent également que l’argent ne circule plus. En plus simple : «Deuk bi dafa Diomy.» D’après la «Note de conjoncture», «l’évolution de la situation monétaire, basée sur les estimations à fin septembre 2024, a fait ressortir une contraction de la masse monétaire de 157, 2 milliards de francs Cfa». Le document ajoute : «La masse monétaire a reculé de 157, 2 milliards de francs Cfa entre fin juin et fin septembre 2024, pour s’établir à 9584, 5 milliards de francs Cfa. Cette dégradation de la liquidité globale est notable à travers la circulation fiduciaire (billets et pièces hors banques) qui a diminué de 201, 4 milliards de francs Cfa pour atteindre 2384, 6 milliards de francs Cfa.»
Ce qui a naturellement une incidence sur les prix à la consommation qui «ont augmenté d’1, 0%, en variation trimestrielle». La viande de bœuf (+1, 6%), les poissons frais (+15, 3%) et les «légumes frais en fruits ou racine» (+18, 3%) ont pris l’ascenseur. De même que le riz local (1, 8%). «Sur un an, les brisures parfumée ordinaire, non parfumée et locale ont affiché des hausses de prix respectives de 5, 3%, 19, 1% et 10, 1% en moyenne sur le troisième trimestre 2024. Sur les neuf premiers mois de l’année 2024, des hausses respectives des prix du non parfumé (+18, 8%), du parfumé ordinaire (+4, 6%) et de la brisure locale (+9, 9%) sont notées». Pourtant, le gouvernement se vantait d’avoir baissé les prix des denrées.
La masse monétaire en circulation a baissé de 117 milliards en un mois
Les Sénégalais sont dans le dur. En témoigne la «masse monétaire (qui) a diminué de 117 milliards» entre août et septembre 2024, selon le «Point mensuel de la conjoncture». La masse monétaire a atteint 9584, 5 milliards à fin septembre 2024. «Cette contraction est principalement imputable à la circulation fiduciaire (billets et pièces hors banques) et aux dépôts transférables, qui ont respectivement reculé de 63, 8 milliards et 60, 5 milliards, pour s’établir à 2384, 6 milliards et 4657, 5 milliards».
Au plan des finances publiques, la morosité de l’activité économique a consacré une gestion budgétaire avec «une progression modérée de la mobilisation des ressources, associée à une exécution soutenue des dépenses». La «Note trimestrielle de conjoncture» comme le «Point mensuel de conjoncture» sont unanimes sur une information capitale : «Aucun don budgétaire n’a été mobilisé à fin octobre 2024.» Ceci est la preuve que le retrait du Fmi entraîne une conséquence terrible sur nos relations avec les partenaires techniques et financiers. De plus, comment voulez-vous que des partenaires fassent confiance à un pays dont le chef du gouvernement accuse ses fonctionnaires d’avoir maquillé ses chiffres sur la dette et sur le déficit budgétaire ?
Pendant ce temps, Sonko règle ses comptes politiques
Par ailleurs, pour un pays qui s’attendait à une croissance de 7 à 8%, les documents du ministère de l’Economie projettent une évolution de 3, 7%, et 2, 8% pour le cumul des 9 mois d’activités.
Pendant ce temps, ce pouvoir n’est pas prêt pour travailler pour le bien des Sénégalais et l’avancement de ce pays. Mais il est juste concentré à régler des comptes politiques avec Barthélemy Dias, Madiambal Diagne, Adama Gaye... Ce pouvoir a pour priorité de régler des comptes, pendant que le Sénégal coule. Vengeance et maintien des clivages sont les urgences de Pastef, une formation politique qui est née et s’est entretenue par la haine jusqu’à accéder au sommet. L’histoire bégaie en effet. Après tout ce qu’on a vécu avec Macky Sall, le duo Diomaye-Sonko se débrouille encore pour ramener les mêmes mauvaises pratiques avec les mêmes armes ! Quelle est la valeur ajoutée de cette destitution du maire de Dakar pour nous le Peuple sénégalais ? En quoi cette destitution est-elle si urgente, si importante à nos yeux ? Que gagne Pastef en se rabaissant de la sorte ? La question à poser est celleci : si Dias était toujours du côté de Sonko, aurait-il le même sort ?
C’est Pastef, le parti hors la loi, qui brandit la loi aujourd’hui. Ceux qui nous parlent d’application de la loi ont en effet la mémoire courte. Ousmane Sonko et ses militants n’ont jamais accepté ni toléré les lois et règlements qui leur étaient appliqués, quitte à détruire ce pays. Donc qu’est-ce qui a changé ? C’est Pastef, qui avait hier parlé du «Préfet de Macky Sall», qui a aujourd’hui utilisé le même Préfet pour de basses besognes. En effet, la personne qui a saisi le Préfet pour destituer Barth’ est un membre de Pastef. Donc, c’est bel et bien Pastef qui est à l’origine de cette destitution, sur commande de Ousmane Sonko. Car derrière l’application de la loi, il s’agit ici de règlement de comptes et de revanche, rien d’autre. Il n’y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir, et c’est une trahison de la promesse de rupture. Pastef est attendu ailleurs, sa mission sera dure et longue peut-être. Alors, il serait bien que le pouvoir se concentre sur l’essentiel et arrête ces conflits de bas étage.
ENTRE AMBITION DE RUPTURE ET VOLONTE DE REINVENTION DU MODELE DE DEVELOPPEMENT
Le projet de loi de finances 2025 est estimé à 6395,1 milliards de FCfa, contre 7003,6 milliards en 2024. La croissance devrait atteindre 8,8 %, mais le déficit budgétaire reste élevé (prévision de 7,08 % du PIB contre 11 % en 2024).
Le projet de loi de finances 2025 est estimé à 6395,1 milliards de FCfa, contre 7003,6 milliards en 2024. La croissance devrait atteindre 8,8 %, mais le déficit budgétaire reste élevé (prévision de 7,08 % du PIB contre 11 % en 2024).
Si l’inflation devait redescendre sous le seuil de 3 % (projections à 1,9 %), les charges financières de la dette publique (intérêts et commissions) sont prévues à 932,1 milliards de FCfa, contre 578,3 milliards dans la Loi de finances initiale (LFI) 2024 et 824 milliards dans le projet de loi de finances rectificative 2024. Cela représente une augmentation de 108,08 milliards de FCfa en valeur absolue et de 13,1 % en valeur relative.
Le projet de budget du Sénégal pour l’année 2025 est donc estimé à 6395,1 milliards de FCfa, contre 7003,6 milliards de FCfa en 2024, un montant record. Selon le projet de loi de finances qui sera examiné par l’Assemblée nationale à partir de ce samedi 14 décembre, le budget 2025 est réparti comme suit : 4359,6 milliards de FCfa de recettes fiscales, soit une hausse de 179,6 milliards par rapport à la Loi de finances initiale (LFI) 2024, soit 4,3 % ; 200 milliards de FCfa de tirages sur dons-projets (en hausse de 134,5 milliards de FCfa par rapport aux prévisions du projet de loi de finances rectificative 2024) ; et 45 milliards de FCfa de dons budgétaires, correspondant essentiellement au décalage des tirages attendus en 2024 sur la gestion 2025, sous réserve de la conclusion d’un nouveau programme avec le FMI.
Concernant les dépenses, les charges financières de la dette publique (intérêts et commissions) sont projetées à 932,1 milliards de FCfa, contre 578,3 milliards dans la LFI 2024 et 824 milliards dans le projet de loi de finances rectificative 2024, soit une progression de 108,08 milliards de FCfa en valeur absolue et 13,1 % en valeur relative. La croissance prévue est de 8,8 %. Les dépenses de personnel sont estimées à 1485,5 milliards de FCfa, contre 1442,5 milliards dans la LFI 2024, avec une hausse de 43,1 milliards, soit une progression de 3 %.
L’un des enjeux pour 2025 est de finaliser une « stratégie permettant de revenir à une politique d’endettement plus vertueuse, avec une dette plus soutenable ». Le déficit budgétaire est projeté à 7,08 % du PIB (contre 11 % en 2024, à la lumière des résultats de l’audit des finances publiques), avec l’objectif d’atteindre la consolidation budgétaire en 2027 et de ramener le déficit à 3 % du PIB, en conformité avec les critères de convergence de l’UEMOA. Le taux de croissance devrait atteindre 8,8 %, soutenu par le profil émergent du pays en tant que producteur de pétrole, tout en tenant compte du ralentissement des secteurs secondaire et tertiaire, d’une inflation à 1,9 % et d’un taux de pression fiscale projeté à 19,3 %, contre 19,4 % dans la LFI 2024. Une réserve de précaution d’environ 90 milliards de FCfa est également prévue sur les dépenses d’investissements à partir de ressources internes et externes, conformément aux bonnes pratiques en matière de gestion budgétaire.
Ce projet de loi de finances 2025 s’inscrit dans une dynamique de « réinvention de notre modèle de développement pour jeter les bases de la souveraineté économique ». Il repose sur les orientations de l’agenda national de transformation « Sénégal 2050 », nouveau référentiel des politiques publiques, officiellement présenté le 14 octobre 2024. L’exposé des motifs met en évidence le contexte marqué par de nombreux défis et incertitudes économiques, géopolitiques et sécuritaires, tant internes qu’externes. Tout en affichant sa volonté de rupture, ce budget s’adapte aux « contraintes politiques » et aux « priorités » du moment. Ce projet de loi de finances est ainsi présenté comme « un pari sur le présent et aussi un pari sur l’avenir ».
72,53 MILLIARDS DE FCFA DE RECETTES ATTENDUES DE L’EXPLOITATION DU PETROLE
Les recettes sont projetées à 5014,3 milliards de FCfa, contre 4915,2 milliards pour le projet de loi de finances 2024, et 4075 milliards pour le projet de loi de finances rectificatives 2024, soit une hausse de 99,1 milliards en absolue et 2 % en relativ
Les recettes sont projetées à 5014,3 milliards de FCfa, contre 4915,2 milliards pour le projet de loi de finances 2024, et 4075 milliards pour le projet de loi de finances rectificatives 2024, soit une hausse de 99,1 milliards en valeur absolue et 2 % en valeur relative.
Les dépenses devraient atteindre 6614,8 milliards de FCfa contre 5755,4 milliards pour la LFI 2024, soit une hausse de 859,4 milliards de FCfa en valeur absolue et 14,9 % en valeur relative. « Ce budget marque un effet de rattrapage par rapport à l’exercice 2024, fortement impacté par les effets des tensions sociopolitiques durant le premier trimestre 2024 et par la poursuite du ralentissement des activités économiques sur tout le reste de l’année, hors secteur de l’énergie », mentionne le document.
Les estimations des recettes provenant de l’exploitation des ressources d’hydrocarbures, basées sur les hypothèses de prix des perspectives économiques mondiales publiées par les services du FMI, en octobre 2024, sont arrêtées pour les années 2024, 2025, 2026 et 2027, avec des montants respectifs de 49,65 milliards de FCfa, 72,53 milliards, 87,87 milliards et 155,20 milliards de FCfa. Ainsi, le budget 2025 enregistre des recettes fiscales et non fiscales provenant de l’exploitation des hydrocarbures d’un montant de 72,53 milliards de FCfa.
Ce montant est réparti comme suit : 50,85 milliards de FCfa (70 %) pour le budget général, 21,68 milliards (30 %) reversés aux comptes spéciaux (7,25 milliards pour le Fonds intergénérationnel et 14,43 milliards pour le Fonds de stabilisation). En outre, l’année budgétaire 2025 sera l’occasion de « rénover en profondeur nos dispositions fiscales et douanières, avec les réformes du Code général des impôts et du Code des douanes ». Ainsi, la progression des recettes est projetée à 20 % par rapport à la situation attendue en fin 2024 et de 3,6 % par rapport aux prévisions initiales de 2024.
LA BRVM ATTEINT 10 000 MILLIARDS DE FCFA DE CAPITALISATION
La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) de l’UEMOA a franchi le 13 décembre 2024, un nouveau seuil historique avec une capitalisation boursière de plus de 10 000 milliards de FCFA, soit l’équivalent de plus de 16 milliards de dollars américains.
La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) de l’UEMOA a franchi le 13 décembre 2024, un nouveau seuil historique avec une capitalisation boursière de plus de 10 000 milliards de FCFA, soit l’équivalent de plus de 16 milliards de dollars américains. Ce résultat remarquable témoigne du dynamisme exceptionnel de cette place financière commune aux huit pays de l’espace UEMOA.
Lors de son lancement en septembre 1998, la BRVM affichait une capitalisation de 836,19 milliards de FCFA. En 2008, celle-ci est passée à 3 336,65 milliards de FCFA, puis à 4 031,38 milliards en 2012. En 2021, elle a atteint 6 085,41 milliards de FCFA, et en 2023, le volume des transactions a culminé à 7 966,96 milliards de FCFA.
Aujourd’hui, la BRVM compte environ 200 000 comptes titres et des encours de titres obligataires s’élevant à près de 20 000 milliards de FCFA. Cette progression impressionnante de plus de 1 102,94 % depuis la création de la BRVM est attribuée à la croissance économique soutenue des pays de l’UEMOA, qui affiche une moyenne de 5,8 % de croissance annuelle depuis plus de 20 ans, ainsi qu’au dynamisme des acteurs du marché.
En 2024, avec un gain de plus de 2 000 milliards de FCFA en une année et l’introduction en bourse de la Loterie nationale du Bénin (qui a levé 100,5 milliards de FCFA lors de son entrée), la BRVM se positionne désormais parmi les bourses africaines les plus performantes.
DAKAR, UN NOUVEAU MAIRE OU UNE DELEGATION SPECIALE ?
En attendant la suite, son remplacement est prévu dans un délai d’un mois, conformément à la loi, qui dispose qu’en cas de blocage, le président de la République peut placer Dakar sous délégation spéciale
Le préfet de Dakar, Mamadou Lamine Ngom, se fondant sur les articles L.29, L.30 et L.277 du Code électoral, a déclaré Barthélémy Toye Dias « démissionnaire » de son poste de conseiller municipal à la Ville de Dakar. Cette décision administrative entraîne sa destitution de la mairie, poste qu’il occupe depuis le 17 février 2022. En attendant la suite, (le concerné a annoncé un recours -qui n’est pas suspensif-), son remplacement est prévu dans un délai d’un mois, conformément à la loi, qui dispose qu’en cas de blocage, le président de la République peut placer Dakar sous délégation spéciale.
Par décision administrative rendue officielle ce vendredi 13 décembre 2024, le préfet de Dakar, Mamadou Lamine Ngom, a notifié à Barthélémy Dias sa destitution de son mandat de maire de Dakar. Cette mesure intervient suite à une demande déposée par Bayna Gueye, un électeur de la commune de Mermoz-Sacré-Cœur. La demande s’appuie sur une « condamnation de Monsieur Dias par le Tribunal de grande instance hors classe de Dakar, enregistrée sous la décision n°219 en date du 16 février 2017, et confirmée par arrêt n°535 du 21 septembre 2022 de la Cour d’appel de Dakar ».
Le pourvoi contre cet arrêt ayant été rejeté par la Cour suprême par sa décision n°76 du 22 décembre 2023, l’inéligibilité de Monsieur Dias est devenue « irrévocable », a précisé l’autorité préfectorale dans un communiqué.
Cependant, la loi permet au concerné de saisir, dans un délai de 10 jours, comme le prévoit l’article 277 du Code électoral, la justice pour contester cette décision. Il peut ainsi introduire un recours pour espérer casser l’acte administratif, même si, rappelons-le, ledit acte n’est pas suspensif. Mais si cette démission devient définitive, ou si une révocation intervient d’ici un mois, il sera impératif de procéder à son remplacement en conformité avec les dispositions du Code électoral. En effet, selon un expert de la décentralisation, le conseil municipal ne peut pas siéger de manière incomplète. Les membres du conseil devront être convoqués pour une nouvelle élection dans un délai d’un mois, comme le prévoit la loi n° 2013-10 du 28 décembre 2013 portant Code général des collectivités locales, notamment en son article 99 : « Lorsque l’élection est annulée ou que, pour toute autre cause, le maire ou les adjoints ont cessé leurs fonctions, le conseil est convoqué pour procéder au remplacement dans le délai d’un mois. »
Si toutefois le conseil refuse de passer à l’acte, la mairie sera dans une situation de blocage institutionnel, ce qui pourrait amener le président à mettre Dakar sous délégation spéciale. La délégation spéciale peut être décidée pour une durée de 6 mois, renouvelables trois fois. « Et si tel est le cas, nous ne serons pas très loin de la fin du mandat des maires, c’est-à-dire en 2027, pour l’organisation des élections », indique notre interlocuteur.
LE SENEGAL FRANCHIT LE PAS
C’est fait ! Le Sénégal vient de franchir le pas pour l’enseignement de l’anglais au préscolaire et à l’élémentaire.. Le ministre de l’Education nationale, Moustapha Mamba Guirassy, a procédé hier au lancement du démarrage de la phase pilote.
Le Sénégal inaugure l’ère de l’enseignement de l’anglais au primaire et au préscolaire. Le ministre de l’Education nationale, Moustapha Mamba Guirassy, a procédé hier, vendredi 13 décembre 2024, au Centre international de conférence Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio, au lancement du démarrage de la phase pilote de la mise en œuvre de cette réforme du système éducatif sénégalais.
C’est fait ! Le Sénégal vient de franchir le pas pour l’enseignement de l’anglais au préscolaire et à l’élémentaire. Après plusieurs mois de réflexions, de rencontres de partage et de mise à niveau, les autorités ont acté le démarrage effectif des apprentissages de l’anglais au niveau de classes primaires. Le ministre de l’Education nationale, Moustapha Mamba Guirassy, a lancé officiellement les débuts de l’anglais à l’élémentaire hier, vendredi 13 décembre 2024.
Dans un premier temps, c’est une phase pilote qui va être implémentée dans plus de six cents (600) établissements du préscolaire et de l’élémentaire. Pour un début, cette introduction est marquée par un consensus entre toutes les parties prenantes du système scolaire. «Nous sommes tous en phase avec cette réforme dans la mesure où l’opinion publique, des personnes ressources du monde de l’éducation, des parents, des enseignants ont accueilli positivement cette mesure qu’ils jugent pertinente, opportune et salutaire», a dit le ministre de l’Education nationale, Moustapha Guirassy.
Sur plus de 3000 enseignants candidats, près de six cents ont été retenus pour démarrer la phase pilote. L’objectif visé à travers ce lancement est l’atteinte de l’Objectif de développement durable 4 (ODD4) et la préparation des futures élites à être opérationnelles sur un marché de l’emploi où les compétences en anglais sont de plus en plus exigées.
«L’introduction de l’anglais au préscolaire et à l’élémentaire est porteuse de talents à libérer chez nos enfants et surtout d’opportunités de voir autrement leur avenir par la maîtrise d’une langue internationale», a dit le ministre, avant d’ajouter : «Il faut s’ouvrir, oser les réformes pour offrir plus d’opportunités aux élèves qui sortiront du système éducatif»
En effet, explique le ministre, «si on veut être en phase avec l’ODD4, les recommandations du sommet des Nations unies, en septembre 2022, sur les transformations des systèmes éducatifs, sur la Stratégie continentale de l’Éducation (CESA 16- 25), cette réforme est aussi importante, parce qu’elle constitue un marqueur essentiel de rupture et de changement de paradigme». Le ministre a salué l’engagement et la mobilisation de toutes les ressources humaines de son ministère pour la sélection des enseignants mais aussi pour la production des ressources didactiques nécessaires à la mise en œuvre de cette réforme majeure. Pour cette phase pilote, qui va concerner quelques Inspections de l’éducation et de la formation (IEF), exactement 590 enseignants sont mobilisés. Ces derniers, présents à l’occasion de cette cérémonie, n’ont pas manqué de soulever quelques questions relatives à l’incidence financière de «cette surcharge de travail sur les salaires». «Nous sommes prêts à accompagner le ministère dans la mise en œuvre de cette réforme qui lui parait d’une importance capitale. On lui a exposé nos revendications et je pense qu’aujourd’hui, il en a conscience. Pour être franche, il y a eu des divergences d’opinions mais, comme je l’ai dit, le ministre en a conscience. On lui a parlé d’indemnisation pour le travail et qu’on soit déchargés pour enseigner exclusivement l’anglais au niveau de l’élémentaire et du préscolaire. On lui a exposé le problème et on attend qu’il réagisse», a dit Ndeye Yaté Sy, porte-parole des enseignants chargés de cours d’anglais à l’élémentaire et au préscolaire. Une question qui risque d’être une pomme de discorde entre la tutelle et les enseignants, car les responsables n’ont pas la même compréhension du problème. A leur avis, il n’y a pas de surcharge d’horaires de travail. Ce sont plutôt deux séances hebdomadaires de 30 minutes qui seront tirées des heures normales dans les classes concernées.
DIOMAYE APPELLE LES ACTEURS DE LA SANTÉ À LA CONCERTATION
1924 à 2024. L’Institut Pasteur de Dakar fête ses cent ans. Sa présence au Sénégal a été magnifiée par le Chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye qui a tenu à rehausser la célébration de sa présence.
Le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye a lancé un appel à une concertation et coopération actives entre les différents producteurs, les agences nationales de réglementation pharmaceutiques, le secteur privé, les chaines d’approvisionnement, les universités et les centres de recherche dans les différents pays africains pour faire émerger l’écosystème africain de l’industrie pharmaceutique qui permettra d’atteindre l’autonomie en vaccins, tests de diagnostic et médicaments en Afrique. Cet appel a été fait hier, vendredi 13 décembre lors de la célébration du centenaire de l’Institut Pasteur de Dakar qui a conduit à la visite du Vacinôpole de Diamniadio.
«C’est avec un immense plaisir et un sentiment de fierté que je me tiens devant vous aujourd’hui pour célébrer un jalon important de l’histoire de notre Nation et du continent africain : le centenaire de l’Institut Pasteur de Dakar. Une institution qui, depuis sa fondation, incarne l’engagement du Sénégal dans la lutte contre les maladies infectieuses et la promotion de la santé publique »
1924 à 2024. L’Institut Pasteur de Dakar fête ses cent ans. Sa présence au Sénégal a été magnifiée par le Chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye qui a tenu à rehausser la célébration de sa présence. Selon le Président de la République du Sénégal, depuis sa création l’Institut Pasteur a toujours été porteur des couleurs de l’innovation scientifique et de l’excellence. « En cette année marquante, nous célébrons non seulement un héritage scientifique d’une grande richesse, mais aussi une vision audacieuse et ambitieuse pour l’avenir de la santé publique en Afrique » a souligné M. Faye. Et d’ajouter : « le centenaire de l’Institut Pasteur de Dakar est une opportunité de saluer le parcours exceptionnel de cette institution, mais également de jeter un regard résolu sur l’avenir, sur ce que nous construisons ensemble pour garantir la souveraineté sanitaire du Sénégal et de notre continent ».
La Covid-19 comme moteur d’accélération
Pour le chef de l’Etat, la pandémie de Covid-19 a mis en lumière les vulnérabilités structurelles de l'Afrique en matière de santé publique. Il fait ressortir : « si nous avons fait des progrès considérables ces dernières décennies, notre continent reste encore largement dépendant des importations pour ses besoins en médicaments, tests de diagnostic et, surtout, en vaccins. À l'heure actuelle, l'Afrique ne produit que 1% de ses vaccins, 5% de ses tests de diagnostic, et 30% de ses médicaments ». Ce constat a fait dire au président de la République, qu'aucune crise ne doit être laissée sans réponse, ce qui a poussé le gouvernement du Sénégal à initier un programme ambitieux de souveraineté sanitaire et pharmaceutique. Un programme qui viserait à permettre au Sénégal de couvrir, d’ici 2035, au moins 50% de ses besoins en vaccins et médicaments par une production locale. « Ce programme s’inscrit dans le cadre de l’ambition plus large de l’Union Africaine et de l’Africa CDC, qui visent à atteindre 60% de production de vaccins en Afrique d’ici 2040 » a-t-il renseigné.
Le vaccinopole de Diamniadio est au cœur de cette vision
Le Vaccinopole de Diamniadio représente un investissement stratégique pour l’avenir de la santé en Afrique et fait partie intégrante de la stratégie pour la construction d’un Sénégal souverain, juste et prospère, fondé sur la promotion de la science, de la technologie, de l’innovation et de l’excellence. Elle s’inscrit également selon le chef de l’Etat lui, dans le cadre de l’Agenda National de Transformation « Sénégal 2050 » devant contribuer à développer un capital humain de qualité et une équité sociale à travers la couverture sanitaire universelle par le biais de la souveraineté pharmaceutique et vaccinale. « Grâce à ses plateformes technologiques de pointe, ce vaccinopôle sera capable de produire jusqu'à 300 millions de doses de vaccins par an, pour couvrir les besoins en santé publique, et ce, non seulement pour le Sénégal mais également pour l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest » a -il fait comprendre. Et d’ajouter : « cette vision de souveraineté sanitaire, portée par l’Institut Pasteur de Dakar et ses partenaires, repose sur une collaboration régionale et internationale sans précédent»
Concertation pour l’atteinte de souveraineté pharmaceutique
Le chef de l’Etat a saisi l’occasion pour lancer un appel à une concertation et une coopération actives entre les différents producteurs, les agences nationales de réglementation pharmaceutique, le secteur privé, les chaines d’approvisionnement, les universités et les centres de recherche dans les différents pays africains pour faire émerger l’écosystème africain de l’industrie pharmaceutique. Ce qui permettra d’atteindre l’autonomie en vaccins, tests de diagnostic et médicaments en Afrique. Pour le Président Bassirou Diomaye Faye, dans cette démarche, l’acquisition récente du niveau de maturité 3 de l’agence de réglementation pharmaceutique (ARP) du Sénégal et la certification ISO 9001-2015 du Comité National d’Ethique pour la Recherche en Santé (CNERS) méritent non les félicitations de la nation et mais constituent un atout majeur pour le pays. « Dans cette même dynamique, je salue la création par l’Institut Pasteur de Dakar de VaxSen, l’entité de commercialisation des vaccins produits par le vaccinopôle » déclaré. Puis, Et d’inviter les acteurs à poursuivre cet élan de solidarité scientifique et de coopération internationale. « Ensemble, nous pouvons bâtir un avenir où les défis de santé ne seront plus un fardeau insurmontable, mais une opportunité de progrès et de bienêtre pour tous. Le chemin reste long, mais les progrès réalisés jusqu’ici nous encouragent à continuer d’aller de l’avant ».
LES DAKAROISES S’ARRACHENT ET RETROUVENT AL AHLY EN DEMIES
Bousculées par le REG du Rwanda, les championnes du Sénégal ont décroché aux forceps sa qualification en dominant en prolongation une accrocheuse (61- 57) équipe rwandaise.
L’AS Ville de Dakar est au rendez-vous du dernier carré de la Coupe d’Afrique des clubs champions. Bousculées par le REG du Rwanda, les championnes du Sénégal ont décroché aux forceps sa qualification en dominant en prolongation une accrocheuse (61- 57) équipe rwandaise. La bande à Couna Ndao scelle ses retrouvailles avec les Egyptiennes d’Ahly qu’elle affrontera ce samedi en demi-finale.
L ’ASCVD a décroché hier, vendredi son ticket pour les demi-finales de la Coupe d’Afrique des clubs champions. Les joueuses de la municipalité de Dakar sont venues au bout du Rwanda Energy Group à l’issue d’un match très disputé et des prolongations. La bande de Fatou Pouye, Fatou Diagne et Couna Ndao sont revenues de loin face à une accrocheuse formation du rwandaise. Sous la houlette de la Sénégalaise Aminata Ly, les Rwandaises sont en toute maitrise en infligeant d’entrée un (6-2 ; 5e) avant de le porter à (13-4, 6). Un passage à vide qui oblige le coach Moustapha Gaye à vite demander le temps-mort et remettre ses joueuses en scelle. Plus tranchante, l’As Ville de Dakar sera toutefois limitée à 8 points (18-8). Les joueuses de la Municipalité de Dakar vont se rebiffer pour coller au basket de leurs adversaires (24- 17, 5e) avant d’aller à la pause avec un handicap de six points (29-23). Même si elles gagnent au prorata des points marqués dans le quart temps, les joueuses de l’ASVD peinent à trouver la bonne carburation.
Les Rwandaises ne fléchissent pas. Elles se feront fort de garder l’avantage au terme du 3e quart temps (48-35). Bousculées et larguées à 10 points (49-39 ; 2e, les coéquipières de Couna Ndao musclent leur défense et profitent des espaces laissés pour revenir à quatre points (51- 45). Galvanisées par le public de Marius Ndiaye, les Sénégalaises accentuent la pression. Elles en profitent pour enfiler les paniers pour faire la jonction grâce à un précieux panier de Fatou Pouye (51-51 7e). L’internationale sénégalaise fera encore parler son audace en attaquant le cerceau et arracher l’égalisation (55-55). Au bout des cinq minutes de prolongation, les Dakaroises font sauter le verrou rwandais pour sceller aux forceps le gain de la partie (61 à 57). L’As Ville de Dakar se hisse en demi-finale. Elle croisera le club égyptien d’Al Ahly Sporting qui lui avait infligé sa seule défaite en phase de poule. Les Egyptiennes se sont baladées en étrillant le CNSS du Congo (86-39), Dans le deuxième quart de finale, APR du Rwanda s’est défaite du FBA de la Côte d’Ivoire (59-49). Quant à la Jeanne d’Arc, la deuxième représentante du Sénégal elle s’est inclinée devant le Ferroviario Maputo.
LA FSF CONFIRME PAPE THIAW
Le technicien de 43 ans devrait signer un contrat d'un an et demi avec comme missions principales: amener le Sénégal au moins en finale de la CAN 2025 et qualifier les Lions pour la Coupe du monde 2026.
C'est officiel ! Près d'un mois après la fin de son intérim à la tête l'équipe nationale, Pape Thiaw a été officiellement choisi comme sélectionneur des Lions. La fédération sénégalaise de Football (FSF) a annoncé hier, vendredi 13 décembre, à l’issue de la réunion de son Comité exécutif, sa décision prise « à l’unanimité » de confirmer le choix de lui confier les rênes de la sélection. Dans une vidéo rendue publique, le chargé de la Communication de la FSF Seydou Sané a justifié cette nomination par l’état de service au niveau des différentes sélections nationales, la qualification obtenue de manière convaincante à la CAN « Maroc 2025 ». Mais aussi pour d’autres critères fixés, dont une solide expérience en club ou en sélection nationale. Des atouts renforcés par l’option clairement affichée de la Fédération de promouvoir l’expertise locale.
Le technicien de 43 ans devrait signer un contrat d'un an et demi avec comme missions principales: amener le Sénégal au moins en finale de la CAN 2025 et qualifier les Lions pour la Coupe du monde 2026. La Fédération Sénégalaise de Football (FSF) a levé le voile sur le futur sélectionneur des Lions. Elle s’est prononcée officiellement en faveur de la reconduction de Pape Thiaw, à la tête de la sélection nationale du Sénégal. Le comité exécutif a reconnu à l’unanimité la candidature de Pape Bouna Thiaw. Devenu intérimaire depuis le départ de Aliou Cissé, en octobre dernier, le technicien de 43 ans partait largement favori en remportant ses quatre matchs. Sans parler de sa victoire au dernier championnat d’Afrique des nations (CHAN) et l’avis favorable de nombreux techniciens et observateurs au niveau de la gestion du groupe et de ses choix tactiques.
Selon l’instance dirigeante du football, le choix se justifie par l’état de service au niveau des différentes sélections nationales avec une qualification obtenue « de manière convaincante » à la CAN « Maroc 2025 ». Comme il a répondu aux critères fixés par l’équipe du président Augustin Senghor, dont la détention d’un diplôme CAF ou UEFA Pro, une solide expérience en club ou en sélection nationale, ainsi qu’une connaissance approfondie du football africain.
« Pape Thiaw répond aussi à l’option de la Fédération qui a toujours prôné l’expertise nationale qui nous a valu de grands résultats» a déclaré Seydou Sané, chargé de la communication.
Cette nomination traduit dans la même dynamique la confiance dans le savoir-faire de l’expertise et met ainsi fin aux spéculations concernant d’éventuelles désignations d’anciens internationaux ou sélectionneurs étrangers.
Le nouvel entraîneur aura la lourde tâche d’écrire une nouvelle page de l’histoire des Lions, de maintenir le Sénégal au rang des meilleures nations du football africain et mondial. Il devrait signer un contrat d'un an et demi avec comme principales missions d’amener le Sénégal au moins en finale de la CAN 2025 et qualifier les Lions pour le Mondial 2026. Il ne reste désormais que la signature du Ministère des Sports qui a la prérogative, en termes de traitement salarial, de valider le choix de la Fédération. Avant d’entamer son mandat, l’ancien attaquant des Lions de la coupe du monde 2002, devrait aussi composer le nouveau staff technique avec le choix des adjoints. « Le président a rendu compte à Madame le ministre des Sports. Une correspondance lui sera adressée dans ce sens pour matérialiser le choix. Nous avons tenu à informer la tutelle sur toutes les étapes processus », précise le responsable fédéral. Le premier rendez-vous de Pape Thiaw est programmé au mois de mars 2025 avec les éliminatoires de la Coupe du monde 2026. Le Sénégal tentera une nouvelle de se qualifier pour la Coupe du Monde 2026 qui est une des fortes attentes du foot sénégalais. Les Lions vont effectuer le déplacement au Soudan, actuel leader du Groupe des qualifications avant de recevoir le Togo.