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5 juillet 2025
PAR EL HADJI IBRAHIMA THIAM
LAT DIOR, UNE ÉPOPÉE QUI MÉRITE BIEN UNE STATUE
"138 ans après sa mort, cette statue en son honneur aura le mérite de revivifier sa mémoire, afin que ses faits d’armes et les valeurs qu’il défendait continuent d’inspirer la jeunesse et d’irradier la marche du pays."
Déjà érigé en Héros national par le président Léopold Sédar Senghor, ensuite célébré à l’occasion de l’anniversaire du centenaire de sa mort en 1986 par le chef de l’État Abdou Diouf, puis un musée créé à Dékheulé en son honneur en 2018 par le président Macky Sall, le plus illustre des Damel du Cayor voit sa mémoire honorée et ses faits d’armes portés au pinacle pour l’éternité à travers cette statue inaugurée par le président Bassirou Diomaye Faye à Thiès.
En moins d’un mois donc, le chef de l’État a posé deux actes à caractère mémoriel. Dans tous les pays, le devoir de mémoire revêt un caractère sacré, parce que le récit national a besoin de célébrer les gestes des héros ou des faits historiques qui ont contribué à bâtir une nation, à libérer un peuple. Nourrir cet imaginaire historique participe à renforcer l’appartenance à la même communauté de destin. Voir cette représentation de Lat Dior trônant au cœur de la ville de Thiès, quoi de plus normal. Le lieu est doublement symbolique. D’abord, parce que Thiès est aujourd’hui la circonscription administrative régionale qui abrite l’ancien royaume du Cayor. Ensuite, on l’appelle la capitale du rail or, comme on le sait, la question du ferroviaire a été un casus belli entre Lat Dior et le colonisateur. En effet, en 1879, le résistant à la pénétration française avait refusé de signer la convention du chemin de fer Dakar–Saint-Louis, qui impliquait une cession gratuite des terrains et la fourniture de la main-d’œuvre. Le Damel s’était opposé aux travaux et avait interdit à ses sujets de cultiver de l’arachide pour contraindre les Français à partir. De cet épisode est parti le mythe de son cheval « Malaw » qui refuse de traverser le rail.Sur le plan historique, ériger cette statue n’est pas saugrenu. Lat Dior fut un roi dont l’histoire est transversale.
De son Cayor natal en passant par le Sine, jusque dans le Rip, il a toujours défendu le sens du patriotisme, élevant au rang le plus haut possible l’esprit du sacrifice, du courage, mais aussi le commun vouloir de vivre ensemble qui est le fondement d’un royaume, d’un État. Chef de guerre « Thieddo » intrépide qui accéda au trône à l’âge de 16 ans seulement, Lat Dior a prouvé aux troupes coloniales qu’il ne céderait pas si facilement sa patrie, son territoire. Question d’honneur. Ainsi, pendant une vingtaine d’années, il leur livra des batailles mémorables comme celle de NgolNgol – où il a défait les troupes coloniales françaises – de Loro ou encore de Mékhé. Ensuite, durant son exil, il a continué à combattre les Français aux côtés notamment de l’Almamy du Rip, Maba Diakhou Bâ. Lat Dior a notamment pris part à la mythique bataille de PaosKoto au cours de laquelle l’armée coloniale française a été battue à plate couture.
Bien qu’il soit « Thieddo », le Damel du Cayor a toujours su nouer des alliances stratégiques avec les marabouts. Outre Maba Diakhou Bâ, il a tissé des liens étroits avec le père de Serigne Touba, Mame Mor Anta Salli. 138 ans après sa mort, cette statue en son honneur aura le mérite de revivifier sa mémoire, afin que ses faits d’armes et les valeurs qu’il défendait continuent d’inspirer la jeunesse et d’irradier la marche du pays.
LA CONSECRATION POUR LE SENEGAL
Le Sénégal est devenu le premier pays d’Afrique de l’Ouest et le 7e pays en Afrique à atteindre le niveau de maturité 3 (NM3) de l’Organisation mondiale de la santé (Oms), a annoncé, jeudi, l’Agence de réglementation pharmaceutique (ARP).
Le Sénégal est devenu le premier pays d’Afrique de l’Ouest et le 7e pays en Afrique à atteindre le niveau de maturité 3 (NM3) de l’Organisation mondiale de la santé (Oms), a annoncé, jeudi, l’Agence de réglementation pharmaceutique (ARP).
« Le Sénégal est le premier pays à atteindre le niveau de maturité 3 en Afrique de l’Ouest et 7e au niveau de l’Afrique », a déclaré Ndèye Maguette Diaw, chef du service de la logistique et du contrôle technico-réglementaire à l’ARP.
Elle prenait part à une séance d’information et de partage organisée pour annoncer officiellement la nouvelle.
Mme Diaw a signalé que l’OMS a adressé une lettre de félicitations au directeur de l’ARP pour lui notifier que le Sénégal a atteint le niveau de maturité 3.
Le Sénégal a atteint ce niveau après une pré-visite, une auto-évaluation, une évaluation formelle et un suivi-évaluation adossé au plan de développement institutionnel pour le maintien du niveau de maturation.
Selon Mme Diaw, « les enjeux du NM3 comprennent la sécurité sanitaire et la protection des patients, qui assurent une protection de la santé des populations sénégalaises avec un système de riposte résilient ».
Elle cite également le renforcement des médicaments pour garantir des produits disponibles de qualité, sûrs et efficaces.
Ce niveau de maturité présente aussi des enjeux économiques dans la mesure où il y aura une augmentation de la production locale grâce à un environnement réglementaire favorable, ainsi que la réduction de la dépendance vis-à-vis des importations de médicaments.
« Ce niveau de maturité du Sénégal assurera un renforcement institutionnel et le leadership régional mais également l’intégration africaine », a-t-elle assuré. Il témoigne que le Sénégal a un système réglementaire « stable ».
Se réjouissant d’une telle nouvelle, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Sy, estime qu’il s’agit d’une « bonne et mémorable nouvelle ». « Le Sénégal a réalisé une performance remarquable », a-t-il souligné.
« Il s’agit d’une évaluation rigoureuse sans complaisance sur les neuf fonctions réglementaires de l’APR », a-t-il ajouté.
« Nous sommes fiers de cet exploit, mais nous avons des défis à relever, notamment le maintien du niveau de maturité 3 et de l’atteinte du niveau de maturité 4. J’invite les acteurs à travailler main dans la main afin d’aider les agences de réglementation à renforcer la solidité et la crédibilité », a poursuivi le ministre.
Il pense qu’une telle démarche permettra d’aller vers la souveraineté pharmaceutique.
Le ministre de la Santé a invité les agents de l’ARP à se familiariser avec cet outil d’évaluation afin de maintenir les efforts pour arriver à un niveau de maturité 4.
Le Sénégal rejoint les pays ayant atteint le niveau de maturité 3, à l’image d’autres pays africains comme l’Egypte, le Ghana, le Nigéria, l’Afrique du Sud, la Tanzanie, le Rwanda et le Zimbabwe.
PAPE THIAW MAINTENU
Comme annoncé par iGFM il y a quelques semaines, Pape Thiaw a été confirmé sélectionneur national de l'équipe du Sénégal.
Comme annoncé par iGFM il y a quelques semaines, Pape Thiaw a été confirmé sélectionneur national de l'équipe du Sénégal.
C'était prévisible. La Fédération sénégalaise de football (FSF) a confirmé Pape Thiaw sélectionneur national de l'équipe A du Sénégal. La décision a été prise lors de la réunion du Comité exécutif de la FSF, tenue cette semaine. Mais elle a été rendue ce vendredi.
Le contrat non encore signé
Certes il est confirmé, mais l'ancien adjoint d'Aliou Cissé n'a pas encore signé son contrat qui devrait durer un an. Une rencontre entre Thiaw et ses supérieurs devrait se tenir prochainement pour parler des modalités. Selon la FSF, Pape Thiaw répond aux critères fixés : diplôme CAF, connaissance du foot africain, vainqueur du CHAN et qualification à la CAN 2025.
Selon nos informations, les objectifs seront d'amener l'équipe en finale de la Coupe d'Afrique des Nations 2025 au Maroc et de la qualifier au mondial 2026 prévu aux États-Unis, au Mexique et au Canara.
PAR OUMAR NDIAYE
CHANCE ET CIRCONSTANCE
"L’un des continents ayant le plus une population jeune, l’Afrique est portée par un dynamisme économique avec des découvertes récurrentes de ressources naturelles, malgré les fréquentes crises politico-sociales."
Dans une interview qu’il nous avait accordée, en octobre 2016, lors de l’élection d’António Guterres comme Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (Onu), Francis Kpatindé, journaliste et enseignant à Sciences Pô Paris, parlait d’un homme « cultivé, passionné autant par l’Afrique des grands empires que de ses entités actuelles ». C’est, peut-être, sous le magistère du Portugais que l’Afrique aura une place au Conseil de sécurité, instance la plus importante dans le fonctionnement des Nations unies. Dans la gouvernance mondiale, le combat de l’Afrique depuis plusieurs décennies, c’était d’avoir une place de choix reflétant le poids du continent tant sur le plan démographique qu’économique et politique. L’un des continents ayant le plus une population jeune, l’Afrique est portée par un dynamisme économique avec des découvertes récurrentes de ressources naturelles, malgré les fréquentes crises politico-sociales.
D’ailleurs, beaucoup de décisions qui sont votées au Conseil de sécurité ou bloquées par les vétos d’un État membre permanent concernent l’Afrique. Sur les 11 Opérations de maintien de la paix des Nations unies, les cinq se trouvent en Afrique : la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso); la Mission des Nations unies au Soudan du Sud ; la Force intérimaire de sécurité des Nations unies pour Abiyé (Fisnua) ; la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (Monusco), et la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca). Cette dernière est d’ailleurs la plus grande Opération de maintien de la paix des Nations unies, en termes d’effectifs, dans le monde avec un total de personnels civils et militaires de 18 782. La moitié des questions de paix et de sécurité que traite le Conseil de sécurité des Nations a ainsi trait à l’Afrique. Il est donc normal et naturel que le continent soit au centre de la table et non au menu des discussions à chacune des séances du Conseil de sécurité.
Avoir des voix qui comptent dans cette instance onusienne peut être une voie indiquée à l’Afrique pour promouvoir ses solutions endogènes à ses multiples crises qui, chaque jour, dans les médias internationaux, donnent l’image d’un continent où ne règnent que chaos, fiascos ou imbroglios politico-militaires. Sur l’octroi de ces deux places au Conseil de sécurité, l’Afrique devra bien tirer profit de la compétition et de la course que mènent, dans le continent, les cinq membres permanents du Conseil de sécurité : États-Unis, Chine, Russie, France et Grande-Bretagne. Le 12 septembre dernier, l’ambassadrice américaine auprès des Nations unies, Linda Thomas-Greenfie, avait défendu, au nom de son pays, l’idée de deux sièges permanents du Conseil de sécurité pour l’Afrique. Sans nul doute que la Chine et la Russie, qui ont des intérêts économiques ou militaires en Afrique, soutiendront cette dynamique.
Forcément, le choix des deux membres africains posera problème dans un continent traversé par des divergences linguistiques et des contingences géographiques. Il restera pour les pays africains à harmoniser leurs positions afin de profiter de cette nouvelle posture. Tant les chances et les circonstances du moment lui sont favorables. Il faudra aussi que l’Union africaine et les organisations régionales adaptent aussi leurs architectures de paix et de sécurité pour profiter de la présence de l’Afrique dans la plus grande et importante instance des Nations unies.
LAT DIOP RESTE INCULPÉ, LA CHAMBRE D’ACCUSATION REJETTE LES REQUÊTES
La chambre d’accusation a refusé d’annuler la procédure et de lever le gel des comptes de l’ancien ministre, poursuivi pour détournement de deniers publics, extorsion de fonds et blanchiment de capitaux.
La procédure initiée par le pool judiciaire financier contre l’ancien ministre des Sports et ex directeur général de la Lonase va se poursuivre. En effet, la chambre d’accusation de la juridiction a rejeté la demande d’annulation de la procédure de même que la mainlevée sur les comptes de l’inculpé.
Les avocats veulent l’annulation de la procédure. Ils estiment qu’il y a violation des droits de la défense puisque Lat Diop a été » retenu pendant 17heures de manière arbitraire » après l’expiration de la durée de sa garde-à-vue.
Les conseils jugent également que le détournement de deniers publics ne peut pas être retenu contre leur client en l’absence de rapport d’audit et de plainte de la Lonase. La défense a formulé une autre requête portant mainlevée sur les comptes de l’inculpé. Selon nos sources, le parquet général s’est opposé aux deux requêtes et la chambre les a rejetées.
Avec ce rejet, l’instruction va se poursuivre et Lat Diop reste en prison pour le moment. L’ancien ministre a été placé sous mandat de dépôt le 27 septembre pour des faits présumés de détournement de deniers publics, extorsion de fonds et blanchiment de capitaux. Le montant du préjudice est estimé à 8 milliards de FCFA.
KAOLACK, SEPT CAMIONS D’ARACHIDE SAISIS POUR FRAUDE
Le service régional du commerce a les a interceptés pour manœuvres frauduleuses et non-respect du prix plancher fixé à 305 francs CFA. Des sanctions judiciaires sont prévues, tandis que les autorités intensifient les contrôles pour garantir la conformité.
Kaolack, 13 déc (APS) – Le service régional du commerce de Kaolack (centre) a saisi sept camions transportant des graines d’arachide pour ‘’manœuvres frauduleuses’’ et non-respect du prix plancher fixé par le gouvernement, a appris l’APS de son chef, le commissaire aux enquêtes économiques Adama Mouhamed Mbaye.
‘’Au total, sept camions, dont deux au niveau de l’usine de la SONACOS [Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal] de Lyndiane, quatre à Guinguinéo et un sur les axes routiers, ont été saisis pour manœuvres frauduleuses et mauvaise qualité de graines’’, a-t-il notamment déclaré.
Il a également signalé que 46 bascules ont également été saisies dans le cadre d’activités de transaction illicite.
Il a annoncé des sanctions judiciaires contre les contrevenants et a exhorté les agriculteurs et les opérateurs à collaborer avec les services compétents de l’Etat.
Il a informé que des opérations de contrôle ont été initiées sur l’étendue du territoire régional, en collaboration avec les autorités administratives, notamment le gouverneur, les préfets, les sous-préfets et les forces de défense et de sécurité.
Il s’agit de contrôler le ‘’respect strict’’ du prix plancher du kilogramme d’arachide, fixé à 305 francs CFA.
‘’Cela nous a permis, à ce jour, de décerner dix convocations à Porokhane, deux à Nioro du Rip, autant à Ndramé Escale, cinq à Kaolack et vingt-et-une dans le département de Guinguinéo’’, a précisé Adama Mouhamed Mbaye. Il parle de ‘’résultats probants’’ obtenus dans la traque des opérateurs véreux.
Cette traque contre les contrevenants va se poursuivre, a-t-il promis. Il a appelé les populations, particulièrement les producteurs, à collaborer avec ses services pour leur permettre de débusquer les fraudeurs.
ÉLIMINATOIRES CAN FEMININE 2026 : LES LIONNES AFFRONTERONT LES TCHADIENNES AU PREMIER TOUR
L’équipe nationale féminine de football du Sénégal va rencontrer celle du Tchad, lors du premier tour des éliminatoires de la Coupe d’Afrique de la catégorie 2026 prévue au Maroc, a-t-on appris, jeudi, au sortir du tirage au sort de la CAF
L’équipe nationale féminine de football du Sénégal va rencontrer celle du Tchad, lors du premier tour des éliminatoires de la Coupe d’Afrique de la catégorie 2026 prévue au Maroc, a-t-on appris, jeudi, au sortir du tirage au sort de la Confédération africaine de football (CAF), qui a eu lieu au Caire.
Au total, trente-huit pays prendront part à ces éliminatoires de la CAN 2026.
Le Maroc va aussi accueillir l’édition 2024 de la CAN féminine. Initialement prévue en 2023, l’édition 2024 est prévue du 5 au 26 juillet 2025 au Maroc, où se tiendra la compétition pour la troisième fois de suite.
Les qualifications se dérouleront en deux tours, en matchs aller et retour. Le premier tour se tiendra du 17 au 26 février 2025. Les matchs du second tour sont prévus du 20 au 28 octobre 2025.
L’Afrique du Sud, tenante du titre de l’édition de 2022, et cinq autres nations sont exemptées du premier tour, en raison de leur position sur le classement de la FIFA. Il s’agit du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Nigeria et de la Zambie.
Le Sénégal, qui participe au premier tour, va rencontrer le Tchad. Le vainqueur de ce match affrontera, la Côte d’Ivoire au tour suivant.
Voici le calendrier au complet
Premier tour : Angola-Zimbabwe, Malawi-Congo, Botswana – RD Congo, Tanzanie – Guinée équatoriale, Ouganda-Éthiopie, Eswatini- Namibie, Burundi – Burkina Faso, Djibouti-Togo, Soudan du Sud-Algérie, Rwanda-Égypte, Kenya-Tunisie, Niger- Gambie, Bénin – Sierra Leone, Guinée – Cap-Vert, Gabon-Mali, Tchad – Sénégal
Deuxième tour : Angola – Zimbabwe VS Malawi -Congo, Botswana – RD Congo VS Afrique du Sud, Tanzanie – Guinée équatoriale VS Ouganda-Éthiopie, Eswatini – Namibie VS Zambie, Burundi – Burkina Faso VS Djibouti-Togo, Soudan du Sud – Algérie VS Cameroun, Rwanda – Égypte VS Ghana, Kenya – Tunisie VS Niger-Gambie, Benin – Sierra leone Vs Nigeria, Guinée – Cap-Vert VS Gabon-Mali, Tchad – Sénégal VS Côte d’Ivoire
ZIGUINCHOR, LES ÉTUDIANTS OPPOSÉS À LA SESSION UNIQUE
Les étudiants de l'UASZ dénoncent des décisions "arbitraires" du conseil académique. Ces mesures, selon eux, risquent de compromettre gravement leurs conditions sociales et pédagogiques.
La Coordination des étudiants de l’université Assane Seck de Ziguinchor (CE-UASZ) a exprimé vendredi, son opposition à la tenue éventuelle d’une session unique et une invalidation du second semestre 2023-2024 de l’année universitaire.
« Les décisions prises par le conseil académique de l’université Assane Seck de Ziguinchor sont arbitraires. Nous nous attendions à ce qu’on nous dise comment faire pour améliorer nos conditions sociales et pédagogique’’, a déclaré le coordonnateur des étudiants de l’UASZ, Khadim Diène, lors d’un point de presse.
Il affirme qu’au lieu d’améliorer ces conditions, le conseil a imposé des sessions uniques et une année invalide. ‘’Ce sont des menaces à l’endroit des étudiants. Ils ont pris des décisions arbitraires », a-t-il dénoncé.
Jeudi dernier, le conseil académique de l’université Assane Seck de Ziguinchor a décidé d’une reprise des enseignements le lundi 6 janvier 2025.
Il a aussi pris la décision de tenir une session unique pour l’année universitaire 2023-2024, notamment pour les UFR LASHUS, SES et ST.
Parmi les décisions prises à l’issue de la réunion, figure également l’invalidation du second semestre 2023-2024, si les étudiants ne reprennent pas les cours, jusqu’au lundi 13 janvier 2025.
« La reprise dépend de la satisfaction de nos revendications. Mais, avec l’imposition de session unique et l’invalidation de l’année, on ne va pas l’accepter. On est ferme là-dessus. On ne va pas faire une session unique encore moins une année invalide », a martelé Khadim Diène. Il demande l’organisation de deux sessions normales.
Pour lui, « il y a rien qui explique ces impositions de session unique ou l’invalidation de l’année ».
« [Le 6 janvier 2025], si nos revendications ne sont pas satisfaites, nous allons encore veiller sur nos conditions de vies sociales et pédagogiques. Si on ne va pas reprendre, on le dira », a précisé le coordonnateur des étudiants de l’université Assane Seck de Ziguinchor.
Il estime que la décision d’annulation de l’année et la tenue session unique ne sont pas opportunes.
« Session unique = année invalide »
« La session unique équivaut à l’invalidation de l’année. On risque d’avoir cette année un taux de décrochage très élevé à l’université Assane Seck de Ziguinchor », craint Khadim Diène.
Il relève que les grèves répétitives à l’université Assane Seck de Ziguinchor ont eu des conséquences sur les résultats du premier semestre.
« Il y a des UFR qui ont même un taux de réussite de 20% « , a-t-il fait observer.
La Coordination des étudiants de l’université Assane Seck de Ziguinchor demande la satisfaction ‘’immédiate’’ de ses revendications.
Le conseil académique de l’UASZ avait pris la décision, le 27 novembre dernier, de fermer ‘’jusqu’à nouvel ordre le campus pédagogique’’.
Cette mesure ne concernait pas le centre universitaire de Kolda (sud) et l’UFR 2S, des annexes de l’université Assane-Seck où les enseignements se sont poursuivis.
Le conseil académique, présidé par le recteur Alassane Diédhiou, avait également dissous des amicales d’étudiants et suspendu le renouvellement des bureaux de ces mêmes instances.
Le 27 novembre, la direction du centre régional des œuvres universitaires de Ziguinchor avait annoncé la fermeture du campus social de l’UASZ.
Ces mesures étaient consécutives à une grève illimitée des étudiants, qui réclamaient l’achèvement des chantiers de 12 amphithéâtres en construction depuis 2015, la réception d’un pavillon de 1.000 lits et d’un restaurant.
Trois véhicules du rectorat ont été incendiés lors des violences et des étudiants blessés.
FRANCE, FRANÇOIS BAYROU NOMMÉ PREMIER MINISTRE
Le nouveau locataire de Matignon, proche d’Emmanuel Macron, avait renoncé à se présenter à l’élection présidentielle de 2017 pour soutenir ce dernier.
Dakar, 13 déc (APS) – Le président français Emmanuel Macron a nommé, ce vendredi, François Bayrou Premier ministre, plus d’une semaine après la chute du gouvernement de Michel Barnier, renversé par une motion de censure.
"Le président de la République a nommé M. François Bayrou Premier ministre, et l’a chargé de former un gouvernement’’, indique un communiqué publié le même jour par l’Elysée.
Le nouveau locataire de Matignon, proche d’Emmanuel Macron, avait renoncé à se présenter à l’élection présidentielle de 2017 pour soutenir ce dernier.
Agé de 73 ans, François Bayrou est le fondateur et président du parti centriste, Mouvement démocratique (MoDem). Il fut ministre de l’Education, entre 1993 et 1997.
TOURNOI DES EQUIPES CHAMPIONNES : L’ASFA PREND LE DEVANT SUR LIONS DE BOBO
L’Association sportive des forces armées (ASFA) a remporté, la finale de la septième édition du Tournoi international de rugby des équipes championnes (TIREC), contre les Lions de Bobo (Burkina Faso) sur le score de 17 points à 7, jeudi
L’Association sportive des forces armées (ASFA) a remporté, la finale de la septième édition du Tournoi international de rugby des équipes championnes (TIREC), contre les Lions de Bobo (Burkina Faso) sur le score de 17 points à 7, jeudi, au camp Général Mountaga Diallo, à Dakar, a appris l’APS de la Fédération sénégalaise de rugby.
Les militaires de l’ASFA ont pris leur revanche sur les Burkinabés qui les avaient battus, en finale de ce tournoi, l’année dernière, à Bobo-Dioulasso au Burkina Faso (19-14).
La compétition organisée par le Collectif Rugby Family, en collaboration avec la Fédération sénégalaise de rugby a démarré le mercredi 11 décembre 2024.
Elle a enregistré la participation de quatre autres équipes africaines. Il s’agit de Conakya RC (Guinée), Tigers de Riyad (Mauritanie), Rugby club Libreville (Gabon), Réal de Bamako (Mali)
Le tournoi a mis aux prises des clubs africains champions de rugby à sept. Il a pour objectif de faire la promotion et le développement du rugby dans la sous-région ouest africaine en particulier et sur le continent africain en général.
Le Sénégal est vainqueur des éditions de 2021 et 2022 avec le club “On s’en fout le score’’ et les Requins de Sicap.