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5 juillet 2025
LES DÉPUTÉS EN SÉANCES PLÉNIÈRES, SAMEDI, POUR LE VOTE DE TROIS PROJETS DE LOI
Ils plancheront sur le projet de loi n°13/2024 portant révision de la Constitution, le projet de loi n°14/2024 portant abrogation de la loi organique n°2012-28 du 28 décembre 2012 portant organisation et fonctionnement du CESE.
Dakar, 13 déc (APS) – Les députés sénégalais sont convoqués en séances plénières, ce samedi 14 décembre 2024, à 10 heures, pour le vote de trois projets de loi, annonce un communiqué transmis à l’APS.
Ils plancheront sur le projet de loi n°13/2024 portant révision de la Constitution, le projet de loi n°14/2024 portant abrogation de la loi organique n°2012-28 du 28 décembre 2012 portant organisation et fonctionnement du Conseil économique, social et environnemental.
Ils examineront aussi la loi organique n°2016-24 du 14 juillet 2016 relative à l’organisation et au fonctionnement du Haut Conseil des collectivités territoriales.
Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, sera devant les députés pour défendre ces projets de loi.
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LA CONFÉRENCE DE PRESSE DE BARTHÉLÉMY DIAS INTERROMPUE PAR LA POLICE
Cette intervention fait suite à la notification officielle envoyée par le préfet de Dakar, informant le maire de sa révocation de ses fonctions de conseiller municipal.
Les événements ont pris une tournure inattendue ce vendredi à Dakar.
Alors que le maire de la ville de Dakar tenait une conférence de presse, les forces de l'ordre ont fait irruption dans la mairie, perturbant ainsi sa déclaration.
Cette intervention fait suite à la notification officielle envoyée par le préfet de Dakar, informant le maire de sa révocation de ses fonctions de conseiller municipal.
LA BOMBE DE LA DETTE DIVISE L'EXÉCUTIF
Le Premier ministre Sonko a fait trembler les marchés financiers en révélant l'ampleur réelle de la dette de son pays. Cette sortie médiatique, qui dénonce les "mensonges" de l'ancien régime, n'était pourtant pas souhaitée par le président Diomaye
(SenePlus) - Dans sa rubrique "Confidentiels", Jeune Afrique (JA) révèle les divergences stratégiques entre le président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko sur la gestion de la dette nationale, un dossier qui fragilise désormais les relations du pays avec ses partenaires financiers.
La bombe a été lâchée le 26 septembre dernier à Dakar. Lors d'une conférence de presse marathon, Ousmane Sonko, accompagné de son ministre de l'Économie Abdourahmane Sarr, a dressé un réquisitoire sans concession contre l'ancien pouvoir. "Le régime de Macky Sall a menti au peuple, a menti aux partenaires, a tripatouillé les chiffres", a-t-il assené, dénonçant selon une situation financière "catastrophique" marquée par des "détournements en masse des deniers publics".
Les chiffres avancés concernent un déficit budgétaire moyen de 10,4% sur la période 2019-2023, presque deux fois supérieur aux 5,5% officiellement annoncés. Quant à la dette publique, elle atteindrait 83,7% du PIB, bien au-delà des 76,3% déclarés.
Une initiative contestée en interne
Mais cette sortie médiatique fracassante n'aurait pas fait l'unanimité au sein de l'exécutif. D'après Jeune Afrique, le président Diomaye Faye et son ministre des Finances Cheikh Diba, alors en déplacement à New York, étaient opposés à la médiatisation de ces informations. Le chef de l'État, rapporte le magazine panafricain, "était bien conscient que ces informations étaient de nature à inquiéter les investisseurs et à compliquer les relations de son pays avec le Fonds monétaire international".
Les conséquences ne se sont pas fait attendre. Le 4 octobre, l'agence Moody's a dégradé la note souveraine du Sénégal de Ba3 à B1, qualifiant désormais le profil de crédit du pays de "spéculatif" présentant un "risque très élevé" pour les investisseurs.
Un calcul politique ?
L'offensive de Sonko pourrait s'expliquer par le calendrier électoral. En effet, ses révélations sont intervenues à deux semaines des législatives anticipées du 17 novembre, un scrutin qui a vu le parti présidentiel Pastef rafler 130 sièges sur 165. "Le gain politique semble certain", note Jeune Afrique, même si ces accusations "dont on attend encore la certification des chiffres par la Cour des comptes" ont fragilisé l'économie nationale.
Un proche du président, cité par JA, défend néanmoins cette stratégie : "Il n'était pas question d'engager un nouveau cycle d'endettement avec des chiffres falsifiés [...] il était important de mentionner le bon chiffre de la dette en amont".
Face à cette situation délicate, le président Diomaye Faye tente de rassurer les partenaires internationaux. Début décembre, il a effectué une tournée dans les pays du Golfe, notamment aux Émirats arabes unis et au Qatar. Le 8 décembre, il a même rencontré Karim Wade, figure controversée de la politique sénégalaise exilé au Qatar depuis 2016, dont le "solide carnet d'adresses dans les Émirats" pourrait s'avérer précieux pour le pays.
Cette affaire met en lumière les défis auxquels fait face la nouvelle administration sénégalaise, tiraillée entre ses promesses de transparence et la nécessité de préserver la confiance des marchés financiers.
PAR EL HADJI IBRAHIMA THIAM
LAT DIOR, UNE ÉPOPÉE QUI MÉRITE BIEN UNE STATUE
"138 ans après sa mort, cette statue en son honneur aura le mérite de revivifier sa mémoire, afin que ses faits d’armes et les valeurs qu’il défendait continuent d’inspirer la jeunesse et d’irradier la marche du pays."
Déjà érigé en Héros national par le président Léopold Sédar Senghor, ensuite célébré à l’occasion de l’anniversaire du centenaire de sa mort en 1986 par le chef de l’État Abdou Diouf, puis un musée créé à Dékheulé en son honneur en 2018 par le président Macky Sall, le plus illustre des Damel du Cayor voit sa mémoire honorée et ses faits d’armes portés au pinacle pour l’éternité à travers cette statue inaugurée par le président Bassirou Diomaye Faye à Thiès.
En moins d’un mois donc, le chef de l’État a posé deux actes à caractère mémoriel. Dans tous les pays, le devoir de mémoire revêt un caractère sacré, parce que le récit national a besoin de célébrer les gestes des héros ou des faits historiques qui ont contribué à bâtir une nation, à libérer un peuple. Nourrir cet imaginaire historique participe à renforcer l’appartenance à la même communauté de destin. Voir cette représentation de Lat Dior trônant au cœur de la ville de Thiès, quoi de plus normal. Le lieu est doublement symbolique. D’abord, parce que Thiès est aujourd’hui la circonscription administrative régionale qui abrite l’ancien royaume du Cayor. Ensuite, on l’appelle la capitale du rail or, comme on le sait, la question du ferroviaire a été un casus belli entre Lat Dior et le colonisateur. En effet, en 1879, le résistant à la pénétration française avait refusé de signer la convention du chemin de fer Dakar–Saint-Louis, qui impliquait une cession gratuite des terrains et la fourniture de la main-d’œuvre. Le Damel s’était opposé aux travaux et avait interdit à ses sujets de cultiver de l’arachide pour contraindre les Français à partir. De cet épisode est parti le mythe de son cheval « Malaw » qui refuse de traverser le rail.Sur le plan historique, ériger cette statue n’est pas saugrenu. Lat Dior fut un roi dont l’histoire est transversale.
De son Cayor natal en passant par le Sine, jusque dans le Rip, il a toujours défendu le sens du patriotisme, élevant au rang le plus haut possible l’esprit du sacrifice, du courage, mais aussi le commun vouloir de vivre ensemble qui est le fondement d’un royaume, d’un État. Chef de guerre « Thieddo » intrépide qui accéda au trône à l’âge de 16 ans seulement, Lat Dior a prouvé aux troupes coloniales qu’il ne céderait pas si facilement sa patrie, son territoire. Question d’honneur. Ainsi, pendant une vingtaine d’années, il leur livra des batailles mémorables comme celle de NgolNgol – où il a défait les troupes coloniales françaises – de Loro ou encore de Mékhé. Ensuite, durant son exil, il a continué à combattre les Français aux côtés notamment de l’Almamy du Rip, Maba Diakhou Bâ. Lat Dior a notamment pris part à la mythique bataille de PaosKoto au cours de laquelle l’armée coloniale française a été battue à plate couture.
Bien qu’il soit « Thieddo », le Damel du Cayor a toujours su nouer des alliances stratégiques avec les marabouts. Outre Maba Diakhou Bâ, il a tissé des liens étroits avec le père de Serigne Touba, Mame Mor Anta Salli. 138 ans après sa mort, cette statue en son honneur aura le mérite de revivifier sa mémoire, afin que ses faits d’armes et les valeurs qu’il défendait continuent d’inspirer la jeunesse et d’irradier la marche du pays.
LA CONSECRATION POUR LE SENEGAL
Le Sénégal est devenu le premier pays d’Afrique de l’Ouest et le 7e pays en Afrique à atteindre le niveau de maturité 3 (NM3) de l’Organisation mondiale de la santé (Oms), a annoncé, jeudi, l’Agence de réglementation pharmaceutique (ARP).
Le Sénégal est devenu le premier pays d’Afrique de l’Ouest et le 7e pays en Afrique à atteindre le niveau de maturité 3 (NM3) de l’Organisation mondiale de la santé (Oms), a annoncé, jeudi, l’Agence de réglementation pharmaceutique (ARP).
« Le Sénégal est le premier pays à atteindre le niveau de maturité 3 en Afrique de l’Ouest et 7e au niveau de l’Afrique », a déclaré Ndèye Maguette Diaw, chef du service de la logistique et du contrôle technico-réglementaire à l’ARP.
Elle prenait part à une séance d’information et de partage organisée pour annoncer officiellement la nouvelle.
Mme Diaw a signalé que l’OMS a adressé une lettre de félicitations au directeur de l’ARP pour lui notifier que le Sénégal a atteint le niveau de maturité 3.
Le Sénégal a atteint ce niveau après une pré-visite, une auto-évaluation, une évaluation formelle et un suivi-évaluation adossé au plan de développement institutionnel pour le maintien du niveau de maturation.
Selon Mme Diaw, « les enjeux du NM3 comprennent la sécurité sanitaire et la protection des patients, qui assurent une protection de la santé des populations sénégalaises avec un système de riposte résilient ».
Elle cite également le renforcement des médicaments pour garantir des produits disponibles de qualité, sûrs et efficaces.
Ce niveau de maturité présente aussi des enjeux économiques dans la mesure où il y aura une augmentation de la production locale grâce à un environnement réglementaire favorable, ainsi que la réduction de la dépendance vis-à-vis des importations de médicaments.
« Ce niveau de maturité du Sénégal assurera un renforcement institutionnel et le leadership régional mais également l’intégration africaine », a-t-elle assuré. Il témoigne que le Sénégal a un système réglementaire « stable ».
Se réjouissant d’une telle nouvelle, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Sy, estime qu’il s’agit d’une « bonne et mémorable nouvelle ». « Le Sénégal a réalisé une performance remarquable », a-t-il souligné.
« Il s’agit d’une évaluation rigoureuse sans complaisance sur les neuf fonctions réglementaires de l’APR », a-t-il ajouté.
« Nous sommes fiers de cet exploit, mais nous avons des défis à relever, notamment le maintien du niveau de maturité 3 et de l’atteinte du niveau de maturité 4. J’invite les acteurs à travailler main dans la main afin d’aider les agences de réglementation à renforcer la solidité et la crédibilité », a poursuivi le ministre.
Il pense qu’une telle démarche permettra d’aller vers la souveraineté pharmaceutique.
Le ministre de la Santé a invité les agents de l’ARP à se familiariser avec cet outil d’évaluation afin de maintenir les efforts pour arriver à un niveau de maturité 4.
Le Sénégal rejoint les pays ayant atteint le niveau de maturité 3, à l’image d’autres pays africains comme l’Egypte, le Ghana, le Nigéria, l’Afrique du Sud, la Tanzanie, le Rwanda et le Zimbabwe.
PAPE THIAW MAINTENU
Comme annoncé par iGFM il y a quelques semaines, Pape Thiaw a été confirmé sélectionneur national de l'équipe du Sénégal.
Comme annoncé par iGFM il y a quelques semaines, Pape Thiaw a été confirmé sélectionneur national de l'équipe du Sénégal.
C'était prévisible. La Fédération sénégalaise de football (FSF) a confirmé Pape Thiaw sélectionneur national de l'équipe A du Sénégal. La décision a été prise lors de la réunion du Comité exécutif de la FSF, tenue cette semaine. Mais elle a été rendue ce vendredi.
Le contrat non encore signé
Certes il est confirmé, mais l'ancien adjoint d'Aliou Cissé n'a pas encore signé son contrat qui devrait durer un an. Une rencontre entre Thiaw et ses supérieurs devrait se tenir prochainement pour parler des modalités. Selon la FSF, Pape Thiaw répond aux critères fixés : diplôme CAF, connaissance du foot africain, vainqueur du CHAN et qualification à la CAN 2025.
Selon nos informations, les objectifs seront d'amener l'équipe en finale de la Coupe d'Afrique des Nations 2025 au Maroc et de la qualifier au mondial 2026 prévu aux États-Unis, au Mexique et au Canara.
PAR OUMAR NDIAYE
CHANCE ET CIRCONSTANCE
"L’un des continents ayant le plus une population jeune, l’Afrique est portée par un dynamisme économique avec des découvertes récurrentes de ressources naturelles, malgré les fréquentes crises politico-sociales."
Dans une interview qu’il nous avait accordée, en octobre 2016, lors de l’élection d’António Guterres comme Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (Onu), Francis Kpatindé, journaliste et enseignant à Sciences Pô Paris, parlait d’un homme « cultivé, passionné autant par l’Afrique des grands empires que de ses entités actuelles ». C’est, peut-être, sous le magistère du Portugais que l’Afrique aura une place au Conseil de sécurité, instance la plus importante dans le fonctionnement des Nations unies. Dans la gouvernance mondiale, le combat de l’Afrique depuis plusieurs décennies, c’était d’avoir une place de choix reflétant le poids du continent tant sur le plan démographique qu’économique et politique. L’un des continents ayant le plus une population jeune, l’Afrique est portée par un dynamisme économique avec des découvertes récurrentes de ressources naturelles, malgré les fréquentes crises politico-sociales.
D’ailleurs, beaucoup de décisions qui sont votées au Conseil de sécurité ou bloquées par les vétos d’un État membre permanent concernent l’Afrique. Sur les 11 Opérations de maintien de la paix des Nations unies, les cinq se trouvent en Afrique : la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso); la Mission des Nations unies au Soudan du Sud ; la Force intérimaire de sécurité des Nations unies pour Abiyé (Fisnua) ; la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (Monusco), et la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca). Cette dernière est d’ailleurs la plus grande Opération de maintien de la paix des Nations unies, en termes d’effectifs, dans le monde avec un total de personnels civils et militaires de 18 782. La moitié des questions de paix et de sécurité que traite le Conseil de sécurité des Nations a ainsi trait à l’Afrique. Il est donc normal et naturel que le continent soit au centre de la table et non au menu des discussions à chacune des séances du Conseil de sécurité.
Avoir des voix qui comptent dans cette instance onusienne peut être une voie indiquée à l’Afrique pour promouvoir ses solutions endogènes à ses multiples crises qui, chaque jour, dans les médias internationaux, donnent l’image d’un continent où ne règnent que chaos, fiascos ou imbroglios politico-militaires. Sur l’octroi de ces deux places au Conseil de sécurité, l’Afrique devra bien tirer profit de la compétition et de la course que mènent, dans le continent, les cinq membres permanents du Conseil de sécurité : États-Unis, Chine, Russie, France et Grande-Bretagne. Le 12 septembre dernier, l’ambassadrice américaine auprès des Nations unies, Linda Thomas-Greenfie, avait défendu, au nom de son pays, l’idée de deux sièges permanents du Conseil de sécurité pour l’Afrique. Sans nul doute que la Chine et la Russie, qui ont des intérêts économiques ou militaires en Afrique, soutiendront cette dynamique.
Forcément, le choix des deux membres africains posera problème dans un continent traversé par des divergences linguistiques et des contingences géographiques. Il restera pour les pays africains à harmoniser leurs positions afin de profiter de cette nouvelle posture. Tant les chances et les circonstances du moment lui sont favorables. Il faudra aussi que l’Union africaine et les organisations régionales adaptent aussi leurs architectures de paix et de sécurité pour profiter de la présence de l’Afrique dans la plus grande et importante instance des Nations unies.
LAT DIOP RESTE INCULPÉ, LA CHAMBRE D’ACCUSATION REJETTE LES REQUÊTES
La chambre d’accusation a refusé d’annuler la procédure et de lever le gel des comptes de l’ancien ministre, poursuivi pour détournement de deniers publics, extorsion de fonds et blanchiment de capitaux.
La procédure initiée par le pool judiciaire financier contre l’ancien ministre des Sports et ex directeur général de la Lonase va se poursuivre. En effet, la chambre d’accusation de la juridiction a rejeté la demande d’annulation de la procédure de même que la mainlevée sur les comptes de l’inculpé.
Les avocats veulent l’annulation de la procédure. Ils estiment qu’il y a violation des droits de la défense puisque Lat Diop a été » retenu pendant 17heures de manière arbitraire » après l’expiration de la durée de sa garde-à-vue.
Les conseils jugent également que le détournement de deniers publics ne peut pas être retenu contre leur client en l’absence de rapport d’audit et de plainte de la Lonase. La défense a formulé une autre requête portant mainlevée sur les comptes de l’inculpé. Selon nos sources, le parquet général s’est opposé aux deux requêtes et la chambre les a rejetées.
Avec ce rejet, l’instruction va se poursuivre et Lat Diop reste en prison pour le moment. L’ancien ministre a été placé sous mandat de dépôt le 27 septembre pour des faits présumés de détournement de deniers publics, extorsion de fonds et blanchiment de capitaux. Le montant du préjudice est estimé à 8 milliards de FCFA.
KAOLACK, SEPT CAMIONS D’ARACHIDE SAISIS POUR FRAUDE
Le service régional du commerce a les a interceptés pour manœuvres frauduleuses et non-respect du prix plancher fixé à 305 francs CFA. Des sanctions judiciaires sont prévues, tandis que les autorités intensifient les contrôles pour garantir la conformité.
Kaolack, 13 déc (APS) – Le service régional du commerce de Kaolack (centre) a saisi sept camions transportant des graines d’arachide pour ‘’manœuvres frauduleuses’’ et non-respect du prix plancher fixé par le gouvernement, a appris l’APS de son chef, le commissaire aux enquêtes économiques Adama Mouhamed Mbaye.
‘’Au total, sept camions, dont deux au niveau de l’usine de la SONACOS [Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal] de Lyndiane, quatre à Guinguinéo et un sur les axes routiers, ont été saisis pour manœuvres frauduleuses et mauvaise qualité de graines’’, a-t-il notamment déclaré.
Il a également signalé que 46 bascules ont également été saisies dans le cadre d’activités de transaction illicite.
Il a annoncé des sanctions judiciaires contre les contrevenants et a exhorté les agriculteurs et les opérateurs à collaborer avec les services compétents de l’Etat.
Il a informé que des opérations de contrôle ont été initiées sur l’étendue du territoire régional, en collaboration avec les autorités administratives, notamment le gouverneur, les préfets, les sous-préfets et les forces de défense et de sécurité.
Il s’agit de contrôler le ‘’respect strict’’ du prix plancher du kilogramme d’arachide, fixé à 305 francs CFA.
‘’Cela nous a permis, à ce jour, de décerner dix convocations à Porokhane, deux à Nioro du Rip, autant à Ndramé Escale, cinq à Kaolack et vingt-et-une dans le département de Guinguinéo’’, a précisé Adama Mouhamed Mbaye. Il parle de ‘’résultats probants’’ obtenus dans la traque des opérateurs véreux.
Cette traque contre les contrevenants va se poursuivre, a-t-il promis. Il a appelé les populations, particulièrement les producteurs, à collaborer avec ses services pour leur permettre de débusquer les fraudeurs.
ÉLIMINATOIRES CAN FEMININE 2026 : LES LIONNES AFFRONTERONT LES TCHADIENNES AU PREMIER TOUR
L’équipe nationale féminine de football du Sénégal va rencontrer celle du Tchad, lors du premier tour des éliminatoires de la Coupe d’Afrique de la catégorie 2026 prévue au Maroc, a-t-on appris, jeudi, au sortir du tirage au sort de la CAF
L’équipe nationale féminine de football du Sénégal va rencontrer celle du Tchad, lors du premier tour des éliminatoires de la Coupe d’Afrique de la catégorie 2026 prévue au Maroc, a-t-on appris, jeudi, au sortir du tirage au sort de la Confédération africaine de football (CAF), qui a eu lieu au Caire.
Au total, trente-huit pays prendront part à ces éliminatoires de la CAN 2026.
Le Maroc va aussi accueillir l’édition 2024 de la CAN féminine. Initialement prévue en 2023, l’édition 2024 est prévue du 5 au 26 juillet 2025 au Maroc, où se tiendra la compétition pour la troisième fois de suite.
Les qualifications se dérouleront en deux tours, en matchs aller et retour. Le premier tour se tiendra du 17 au 26 février 2025. Les matchs du second tour sont prévus du 20 au 28 octobre 2025.
L’Afrique du Sud, tenante du titre de l’édition de 2022, et cinq autres nations sont exemptées du premier tour, en raison de leur position sur le classement de la FIFA. Il s’agit du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Nigeria et de la Zambie.
Le Sénégal, qui participe au premier tour, va rencontrer le Tchad. Le vainqueur de ce match affrontera, la Côte d’Ivoire au tour suivant.
Voici le calendrier au complet
Premier tour : Angola-Zimbabwe, Malawi-Congo, Botswana – RD Congo, Tanzanie – Guinée équatoriale, Ouganda-Éthiopie, Eswatini- Namibie, Burundi – Burkina Faso, Djibouti-Togo, Soudan du Sud-Algérie, Rwanda-Égypte, Kenya-Tunisie, Niger- Gambie, Bénin – Sierra Leone, Guinée – Cap-Vert, Gabon-Mali, Tchad – Sénégal
Deuxième tour : Angola – Zimbabwe VS Malawi -Congo, Botswana – RD Congo VS Afrique du Sud, Tanzanie – Guinée équatoriale VS Ouganda-Éthiopie, Eswatini – Namibie VS Zambie, Burundi – Burkina Faso VS Djibouti-Togo, Soudan du Sud – Algérie VS Cameroun, Rwanda – Égypte VS Ghana, Kenya – Tunisie VS Niger-Gambie, Benin – Sierra leone Vs Nigeria, Guinée – Cap-Vert VS Gabon-Mali, Tchad – Sénégal VS Côte d’Ivoire