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1 juillet 2025
ALLÈGEMENT FISCAL POUR LA PRESSE ET LE TOURISME
Le chef de l’Etat, Macky Sall, a instruit mercredi le ministre des Finances et du Budget de mettre en œuvre, dans le cadre de la Loi de finances initiales (LFI) 2021, sa décision de suspendre le paiement des impôts et taxes
Dakar, 30 sept (APS) - Le chef de l’Etat, Macky Sall, a instruit mercredi le ministre des Finances et du Budget de mettre en œuvre, dans le cadre de la Loi de finances initiales (LFI) 2021, sa décision de suspendre le paiement des impôts et taxes dans les secteurs du tourisme et de la presse, pour 2020 et 2021, de même qu’il a demandé la poursuite du PUMA, du PUDC et de Promovilles.
Le PUMA, Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers (PUMA), le Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC) et Promovilles, Programme de modernisation des villes, comptent parmi les initiatives jugées phares, lancées sous l’égide des pouvoirs publics sénégalais.
Selon le communiqué du Conseil des ministres, Macky Sall a demandé au Gouvernement, à l’occasion de sa réunion hebdomadaire, d’accorder "aux autres secteurs productifs tels que l’Artisanat, l’Economie numérique inclusive et le Tourisme’’, "la même priorité’’ manifestée à l’endroit de la santé par exemple.
"A ce titre, il a demandé au Ministre des Finances et du Budget, dans le cadre de la loi des Finances initiale LFI 2021, de mettre en œuvre sa décision d’une suspension de paiement des impôts et taxes dans les secteurs du Tourisme et de la presse, pour les années 2020 et 2021, la poursuite du PUMA, du PUDC, de Promovilles"., rapporte le communiqué du Conseil des ministres.
Macky Sall a annoncé mardi pour la presse et le tourisme un allègement fiscal sur la période 2020-2021.
Cet allègement fiscal va porter sur la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA), l’impôt sur le revenu et les retenues à la source, a-t-il précisé lors du Conseil présidentiel sur la relance de l’économie qu’il présidait.
Il a évoqué l’impact selon lui faible de cette mesure sur les finances publiques, en faisant valoir qu’exonérer cet impôt ne "coûte rien" à l’Etat, la presse par exemple devant selon lui être accompagnée, parce qu’étant pourvoyeuse de beaucoup d’emplois.
Il a cependant souligné la nécessité pour elle de "travailler à son organisation", pour permettre d’identifier les professionnels au vu de l’irruption dans la profession de "beaucoup d’intervenants", une situation qui est source d’une certaine confusion.
LES BONS RÉSULTATS À LA LOUPE DES ACTEURS
Des acteurs de l’éducation ont dit, mercredi à Thiès, ne pas avoir été surpris par les ‘’bons résultats’’ obtenus aux examens scolaires, cette année où de multiples facteurs ont créé les conditions de bonnes performances en dépit de la crise sanitaire.
Thiès, 1er oct (APS) - Des acteurs de l’éducation ont dit, mercredi à Thiès, ne pas avoir été surpris par les ‘’bons résultats’’ obtenus aux examens scolaires, cette année où de multiples facteurs ont créé les conditions de bonnes performances en dépit de la crise sanitaire.
‘’Nous constatons une amélioration de ces résultats comparés aux dix années précédentes’’, a dit Cheikh Mbow directeur exécutif de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’école publique, en marge d’un panel dans le cadre de l’édition 2020 de la campagne ‘’Nos vacances pour l’école’’.
Le conseil d’administration de la COSYEDP séjourne depuis mardi à Thiès, pour valider son plan stratégique, accorde une attention particulière aux groupes vulnérables, aux enfants à besoins éducatifs spéciaux, et à ceux vivant dans des zones reculées du pays.
Pour lui, plusieurs facteurs peuvent expliquer au premier regard la configuration des résultats de cette année.
Il a cité la ‘’mobilisation et la solidarité de la chaîne d’acteurs’’, le protocole sanitaire, la ‘’possibilité d’apporter des réponses locales aux problèmes qui se sont posées’’ et les effectifs réduits ayant facilité l’encadrement des candidats.
Selon lui, la Cosydep avait évoqué dans une déclaration bien avant les examens, des facteurs importants ‘’pouvant influer positivement sur les résultats’’.
Il estime toutefois qu’une ‘’évaluation scientifique’’ des facteurs explicatifs des résultats de cette année est nécessaire.
Divers commentaires évoquent le caractère ‘’paradoxal’’ de la tendance haussière des résultats des examens scolaires, où l’on s’y attendait le moins, en raison de la pandémie.
‘’Les résultats ne me surprennent guère’’, a commenté l’inspecteur d’Académie de Thiès Pape Baba Diassé, pour qui ‘’la covid-19 était à la fois un danger et une opportunité’’.
M. Diassé a noté qu’en plus d’une mobilisation de la communauté autour de l’école, comme il n’y en a ‘’jamais’’ eu, les enfants ont été ‘’autonomisés’’, avec un ensemble d’outils mettant ‘’l’accent plus sur les apprentissages que sur les enseignements’’. Ils vont de la télé à WhatsAPP, en passant par les fascicules distribués.
D’un autre côté, l’allègement du programme scolaire, pour n’en retenir que ‘’l’essentiel’’ a été aussi déterminant. De leur côté, les élèves ‘’se sont déployés psychologiquement’’, a analysé l’inspecteur d’académie de Thiès, un des panélistes.
Ce qui lui a fait affirmer, en dernier ressort : ‘’ce ne sont pas des résultats tombés du ciel : nous les avons travaillés’’.
Saluant ces résultats ‘’qui n’étaient pas évidents’’, le secrétaire général du Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire (SAEMSS), Saourou Sène, en a profité pour poser l’urgence du débat de la révision des programmes scolaires, pour les ‘’adapter aux réalités nationales’’.
Le syndicaliste estime toutefois que ces résultats ne doivent pas faire oublier la situation des élèves des classes intermédiaires, restés à la maison au moment de la reprise des enseignements.
‘’Aujourd’hui, on se réjouit des résultats des 551.000 (candidats), mais qu’en est-il des 3 millions restés à la maison’’, s’est-il interrogé.
Il estime que l’impact de la covid-19 sur l’école sera surtout visible en 2021 avec l’arrivée en classe d’examen des élèves de première et 3-ème.
Pour lui, une remédiation s’impose au profit de cette frange majoritaire de l’école, ‘’quitte à payer un 13-ème mois’’ aux enseignants, à titre de motivation.
Saourou Sène a profité de ces échanges auxquels ont pris part, au conseil départemental de Thiès, le conseiller technique du ministère de l’Education nationale Ngary Faye, pour inviter l’Etat au respect des engagements qu’il avait signés avec les syndicats d’enseignants.
Ce qui se traduira, notamment, par une révision du système de rémunération, au profit des enseignants qui ont fait preuve de ‘’sacrifice’’ lors de cette pandémie, au même titre que les médecins et d’autres corps professionnels.
Cheikh Mbow a insisté sur la nécessité d’anticiper sur la prochaine année scolaire pour garantir une année ‘’pacifiée’’, afin de combler le ‘’gap’’ noté cette année en termes de temps d’apprentissage, surtout pour les 3 millions d’enfants des classes intermédiaires restés sept mois hors des classes.
Cela passe par le règlement des ‘’difficultés potentielles’’, à même d’assurer un ‘’minimum de consensus entre les autorités étatiques et les syndicats d’enseignants’’, a-t-il dit.
KEEMTAAN GI – DESESPERANT
Bon, bon !!! Là, ça devient sérieux ! La situation sanitaire et les perspectives de lendemains moroses ont dû faire perdre au Chef son flegme. Vous l’avez entendu l’autre jour nous promettre des lendemains meilleurs avec son train qu’il a déjà inauguré et tant d’autres de ses projets en attente et qui nous ont coûté des milliards sans pour autant être des priorités pour nous ? Il peut toujours rêver. Si sûr d’avoir fait pour son peuple plus que ses prédécesseurs, il veut débattre avec son opposition. Tout en prenant soin de restreindre le champ du débat sur les… inondations. Comme si, avec les chiffres, il pourrait soulager ces pauvres qui sont toujours sous les eaux. En tout cas, son plus farouche opposant du moment l’a pris au mot. Du spectacle en perspective ! Ceci au moment où tout est à l’arrêt dans ce pays. Des entreprises ferment, si elles ne se débattent pas dans des difficultés qui font perdre le sommeil à leurs propriétaires. L’insécurité est à tous les coins des rues. Des gens subissent la loi des agresseurs et certains parmi eux en meurent bêtement. La police ? Plus prompte à casser de l’opposant ou des journalistes que de pourchasser les malfrats ! Des hôpitaux qui manquent de tout et où des nourrissons meurent faute de couveuses. Des terres spoliées ou partagées entre les pontes du pouvoir qui en veulent toujours et toujours… Même si certains actes sont dans la légalité, en ce siècle, ça fait un choc de voir des familles dans la rue. Surtout si ce sont des familles de pauvres. Aucun gouvernement au monde ne doit accepter de voir cette abomination sans pour autant trouver un gîte pour ces désespérés. Kaccoor Bi
RELANCE DE L’ECONOMIE NATIONALE
Le chef de l’Etat tient à la relance de l’économie nationale. Après avoir passé toute la journée du mardi à débattre de la question avec toutes les forces vives de la Nation, il a encore reposé le débat ce mercredi en Conseil des ministres. On apprend que, après avoir abordé la question relative à la relance de l’économie nationale pour asseoir l’émergence du Sénégal, Macky Sall a informé le Conseil avoir validé, en Conseil Présidentiel, le PAP 2 ajusté et accéléré du Plan Sénégal Emergent, en présence de toutes les forces vives de la Nation et des partenaires techniques et financiers. Dès lors, il a engagé le Gouvernement à finaliser, sur les trois (3) prochains mois, la mise en œuvre intégrale du Programme de Résilience Economique et sociale (PRES). Il a, dans cet élan, souligné l’importance qu’il accorde à la souveraineté alimentaire du Sénégal, à l’intensification des réformes sectorielles, à l’amélioration globale de l’environnement des affaires en vue de l’accélération de la transformation structurelle de notre économie, propice au maintien de la trajectoire de croissance du PSE. Le chef de l’Etat a, dans cette perspective, lancé un appel aux acteurs du Secteur privé à se saisir des opportunités potentielles révélées dans le PAP II ajusté et accéléré, à se mobiliser davantage autour de l’action de l’Etat, afin d’engager, ensemble, le sursaut national face aux enjeux nouveaux de la reprise de l’économie nationale.
ALLEGEMENT FISCAL POUR LA PRESSE ET LE TOURISME LA MESURE MISE EN ŒUVRE DANS LE CADRE DE LA LFI 2021
Mardi, le président de la République avait annoncé lors du conseil présidentiel sur la relance de l’économie, un allègement fiscal pour la presse et le tourisme. Eh bien, hier, en Conseil des ministres, Macky Sall s’est mis en mode « fast track ». Il a instruit le ministre des Finances et du Budget de mettre en œuvre, dans le cadre de la Loi de finances initiales (LFI) 2021, sa décision de suspendre le paiement des impôts et taxes dans les secteurs du tourisme et de la presse, pour 2020 et 2021, de même qu’il a demandé la poursuite de ses projets phares que sont le PUMA, le PUDC et Promovilles. Selon le communiqué du Conseil des ministres, Macky Sall a demandé au Gouvernement d’accorder «aux autres secteurs productifs tels que l’Artisanat, l’Economie numérique inclusive et le Tourisme’’, «la même priorité’’ manifestée à l’endroit de la santé par exemple. Macky Sall a annoncé mardi pour la presse et le tourisme un allègement fiscal sur la période 2020-2021. Cet allègement fiscal va porter sur la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA), l’impôt sur le revenu et les retenues à la source, a-t-il précisé lors du Conseil présidentiel sur la relance de l’économie qu’il présidait. Il a évoqué l’impact selon lui faible de cette mesure sur les finances publiques, en faisant valoir qu’exonérer cet impôt ne «coûte rien» à l’Etat, la presse par exemple devant selon lui être accompagnée, parce qu’étant pourvoyeuse de beaucoup d’emplois. Il a cependant souligné la nécessité pour elle de «travailler à son organisation», pour permettre d’identifier les professionnels au vu de l’irruption dans la profession de «beaucoup d’intervenants», une situation qui est source d’une certaine confusion.
DEMARRAGE EFFECTIF DES AGROPOLES
Le président Macky Sall a demandé mercredi l’accélération du démarrage effectif des agropoles dans le cadre de l’Initiative présidentielle «PSE Cap sur l’industrialisation», indique le communiqué du Conseil des ministres. «Le président de la République a aussi instruit le ministre de l’Industrie, dans le cadre de la mise en œuvre de l’initiative présidentielle « PSE Cap sur l’industrialisation », à accélérer le démarrage effectif des agropoles notamment l’agropole Sud d’un coût global de 57 milliards FCFA», peut-on lire. Les trois agropoles seront installés au nord (SaintLouis, Matam et Louga), au centre (Kaolack, Kaffrine, Fatick et Diourbel) et au sud (Ziguinchor, Kolda et Sédhiou). D’ailleurs dans le même sillage, le président de la République a rappelé les décisions qu’il a arrêtées lors du Conseil Présidentiel. A ce titre, il a instruit les ministres en charge de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche à appuyer davantage le nouvel élan de notre agriculture et des sous-secteurs de l’élevage et de la pêche. Il a par ailleurs demandé au Ministre de l’Agriculture d’accélérer et d’intensifier la production de semences certifiées pour une amélioration continue du capital semencier national.
PROGRAMME 100.000 LOGEMENTS
Le Président de la République a instruit le ministre en charge de l’Habitat, de démarrer, au cours du 4ème trimestre de l’année 2020, le Programme des 100.000 logements sociaux, composante essentielle du PAP 2A. Macky Sall a également demandé au Gouvernement d’accorder la même priorité aux autres secteurs productifs tels que l’Artisanat, l’Economie numérique inclusive et le Tourisme. Sur la relance du secteur de l’huilerie dans le cadre du « produire et du consommer local », il a exhorté les ministres en charge du Commerce, de l’Industrie, de l’Economie, des Finances, en relation avec les différents huiliers, de mettre en œuvre une Stratégie nationale de Développement du secteur de l’huilerie, surtout dans la perspective des importantes productions d’arachides attendues cette année.
MESURES INDIVIDUELLES
M. Samba NDIAYE, ingénieur en Génie civil, est nommé Directeur général de la Société anonyme, les Grands Trains du Sénégal, en remplacement Monsieur Oumar Boun Khatap SYLLA, appelé à d’autres fonctions (Ndlr, il a été nommé récemment directeur général de la société de transport Dakar Dem Dikk) ; M. Saliou SAMB, Administrateur de Société, titulaire d’un diplôme d’Etudes Approfondies en Droit public, est nommé Directeur général de la Société des infrastructures de Réparation navale (SIRN), en remplacement de Monsieur Samba NDIAYE, appelé à d’autres fonctions.
AFFAIRE TELIKO APRES ST-LOUIS, LES MAGISTRATS DE THIES EN REBELLION DE SOUTIEN AU PRESIDENT DE L’UMS
Après les magistrats du ressort de St-Louis, qui ont durci le ton pour soutenir le président de l’Union des magistrats du Sénégal (UMS), Souleymane Téliko, victime d’une oppression de la tutelle, ce dernier peut aussi compter sur le soutien du Comité du Ressort de Thiès. « Dans un communiqué de presse diffusé le 26 septembre 2020, le ministère de la Justice informe que le Garde des Sceaux a saisi la formation disciplinaire du Conseil supérieur de la magistrature à la suite du rapport de l’IGAJ concernant le président de l’UMS. Le Comité de ressort réaffirme son total soutien à notre collègue et sa ferme condamnation de cette procédure scandaleuse, initiée dans le seul dessein de museler l’UMS et son président, en particulier dans leur combat légitime pour l’indépendance de la Justice. Exhortant les magistrats à rester mobilisés face à cet affront, il demande l’arrêt immédiat de ces poursuites illégitimes et, d’ores et déjà, invite les membres élus du CSM à suspendre leur participation aux travaux de cet organe » soulignent les magistrats de Thiès. « En outre, le Comité invite tous les magistrats à se constituer pour la défense du Président TELIKO et à se présenter devant le Conseil de discipline le jour de sa comparution, quitte à ce qu’aucune audience ne se tienne dans les Cours et tribunaux, ledit jour. Par ailleurs, il n’exclut aucune autre action appropriée telle que la lecture de déclarations de soutien et de désapprobation devant les juridictions en présence de la presse, les regroupements ou marches en toge, le port de brassards, le renvoi des audiences voire la suspension momentanée du travail, en guise de protestation. Enfin, le Comité demande la convocation d’une assemblée générale extraordinaire dans les plus brefs délais » concluent les magistrats de Thiès. Waw, ils ne plaisantent décidément pas ces magistrats de Thiès. Nay dëgër !
«LIBERATION» POURCHASSE LA SENELEC WOUP SATHIEY !
Dans son édition d’hier, notre confrère « Libération » a livré à la clameur populaire le Dg de la Senelec, Pape Demba Bitèye, dans une affaire de marché aux allures de tour de passe-passe. Selon notre confrère, par lettre numéro 00001497 du 1er septembre 2020, la Senelec avait saisi l’autorité de régulation des marchés (Armp) d’une « demande exceptionnelle et temporaire d’ouverture des plis sans la présence des candidats ou de leurs représentants durant la période de la pandémie liée à la Covid-19 ». A l’appui de la demande, les « dépouilleurs » de la Senelec juraient au nom des fils et des poteaux électriques que la requête serait exclusivement motivée par l’impératif premier de garantir… les gestes barrières ou la distanciation liée à la Covid19 et de protéger les acteurs d’une décharge électriquement pandémique. Ne rigolez surtout pas puisque le prétexte avancé du « respect des mesures barrières » est trop beau pour être vrai ! Et il y a de quoi se tailler un prétexte pour tenter de violer le code des marchés pour des marchés à coups de millions voire de milliards. A en croire « Libération » l’Armp a carrément indiqué à la Senelec qu’elle ne peut satisfaire une telle demande, d’autant que le Code des marchés consacre le droit à l’information des candidats, dans un souci de transparence des procédures de passation des marchés publics et des délégations de service public. Heureusement que certains candidats soumissionnaires ont très tôt crié au voleur : Woup sathiey ! Cela dit, la lutte contre la propagation de la pandémie a bon dos, assurément !
ABDOULAYE DIOUF SARR ET SES «TONTONS MACOUTES»
Certains de nos lecteurs ne connaissent pas les « les tontons macoutes » et n’en ont sans doute jamais entendu parler. « Les tontons macoutes » sont des milices paramilitaires créées par les Duvalier (François, le père et Jean Claude le fils) qui ont régné par la terreur jusqu’en 1986 en Haïti. Ils semaient la terreur, la violence, des meurtres atroces au sein de la population haïtienne pour asseoir la dictature des Duvalier qui seront finalement débarqués suite à un soulèvement populaire. A Yoff, le maire de la commune Abdoulaye Diouf Sarr a « ses tontons macoutes » nouvelle version. Ces derniers sont descendus au cours de cette semaine dans les quartiers de Nord-Foire armés jusqu’aux dents avec des armes blanches pour semer le désordre et soi-disant mettre de l’ordre dans les boulangeries du quartier ! Ils ont détruit du matériel de travail de certaines boulangeries et autres boutiques. Face à la désapprobation des populations, ils se sont retournés contre ces dernières qui seront attaquées avec des jets de pierres, insultes à la bouche. D’honnêtes citoyens ont vu leurs maisons recevoir des jets de pierre et autres détritus. Certaines toitures en tuile ont été détruites. Sur des vidéos virales partagées sur les réseaux sociaux, les populations de Nord Foire, sont très remontées contre les agents, pardon « les tontons macoutes », de Diouf Sarr. Elles se disent prêtes, ces populations de Nord-Foire, à en découdre avec ce qu’elles appellent « des nervis » du maire de Yoff. Outre le fait d’avoir porté plainte au niveau de la gendarmerie de la Foire qui a fait le déplacement pour constater les faits, elles entendent mobiliser les jeunes du quartier pour en découdre avec « les tontons macoutes » du ministre de la Santé. Les populations désorientées ont cherché du secours du côté de la mairie où on était incapable d’arrêter la furie des agents municipaux. On leur disait tout simplement que Diouf Sarr était en Conseil des ministres et ne pouvait réagir. Du n’importe quoi.
Priorité aux Grands projets de l’Etat à Touba
Prévu le 06 octobre prochain, le Grand Magal de Touba a été évoqué hier en Conseil des ministres. Le président de la République a, dans ce cadre, demandé au gouvernement de prendre toutes les dispositions pour le déroulement adéquat de cet important événement religieux, dans le respect des mesures barrières liées à la lutte contre la pandémie de la Covid19. Il a également rappelé aux ministres sa volonté de renforcer le développement soutenu des infrastructures dans l’agglomération de Touba-Mbacké qui, avec l’Autoroute «Ila Touba», émerge en véritable métropole d’équilibre. Macky Sall a aussi demandé au gouvernement de continuer à accorder une haute priorité aux Grands projets de l’Etat, en cours de réalisation à Touba, dont le nouvel hôpital de niveau 3, d’un coût de 32 milliards FCFA, doté de 300 lits.
Samba Ndiaye Ndiaye quitte enfin Sirn
Restons toujours au Conseil des ministres au cours duquel le chef de l’Etat a procédé à des nominations. Ainsi, Saliou Samb, administrateur de Société, titulaire d’un diplôme d’Etudes Approfondies en Droit public, est nommé Directeur général de la Société des infrastructures de Réparation navale (SIRN), en remplacement de Samba Ndiaye appelé à d’autres fonctions. Samba Ndiaye, ingénieur en Génie civil, est également nommé Directeur général de la Société anonyme les Grands Trains du Sénégal, en remplacement d’Oumar Boun Khatab Sylla. Ce dernier a remplacé il y a quelques semaines Me Moussa Diop à la tête de la direction générale de Dakar Dem Dikk.
Le procès de l’étudiant Pape Abdoulaye Touré renvoyé
Le procès de l’étudiant Pape Abdoulaye Touré a été une nouvelle fois renvoyé au 07 octobre prochain sur demande des avocats de la défense. Cette demande est motivée par l’Etat de santé de l’étudiant activiste qui accuse des éléments du groupement mobile d’intervention (GMI) de l’avoir torturé. Il avait bénéficié d’une liberté provisoire. Pour rappel, Pape Abdoulaye Touré est poursuivi pour rébellion avec violence et outrage à agent, lors d’une manifestation que voulaient organiser des étudiants orientés dans le privé et à l’Uvs.
Les tricheurs du bac écopent de 2 ans avec sursis
Le verdict est tombé ce matin dans l’affaire des candidats au Baccalauréat arrêtés pour triche à Goudiry. Les quinze prévenus ont été condamnés par le tribunal de Tambacounda à une peine de deux ans avec sursis. Ces neuf élèves et six étudiants ont été poursuivis pour des délits d’association de malfaiteurs et de complicité de fraudes aux examens. Ils se partageaient les épreuves via le réseau social whatsApp. Pourtant, sept d’entre eux ont été déclarés admissibles au second tour. Mais ils n’ont pu composer parce qu’ils étaient déjà envoyés en prison.
Une délégation de Me Wade à Touba
Une forte délégation du pape du Sopi sera à Touba aujourd’hui, en prélude au grand magal de Touba. La délégation de l’ancien Président Abdoulaye Wade est composée de députés, de membres du Comité Directeur et du Secrétariat national du Parti Démocratique Sénégalais (PDS). La délégation des Libéraux est attendue à partir de 12h30 chez le Khalife Général des Mourides pour lui transmettre la ziara du Président Abdoulaye Wade ainsi que celles de Karim Wade et du PDS.
Des minibus pour remplacer les «7 places»
Le Président Macky Sall a entamé la modernisation du transport interurbain. Dans le cadre de ce programme, le chef de l’Etat a réceptionné des minibus qui vont remplacer les véhicules dits «7 places» qui assurent le transport interurbain. Ces nouvelles voitures de transport interurbain climatisées sont de type 15 places avec un confort aux normes.
Fin crise à l’ASBEF….
Sauf changement, l’installation de la nouvelle administration provisoire de l’Association Sénégalaise pour le Bien-Etre Familial (ASBEF) doit se faire aujourd’hui, mettant ainsi fin au règne de la Directrice Exécutive, Mme Myriam Makéba Mingou. Mais rien n’est certain. Puisque le bras de fer entre le Comité Intérimaire de gouvernance de l’ASBEF et Myriam Makéba Mingou avait atterri au tribunal avec des rebondissements à n’en plus finir. En tout cas, d’après un communiqué du Comité intérimaire de gouvernance de l’ASBEF parvenu à «L’As», la Justice a par ordonnance placé l’ASBEF sous administration provisoire pour une année, depuis le mois de juin dernier, afin de préserver l’association. Selon la même source, cette ordonnance a fait l’objet d’un appel de la part de Mme Mingou, appel jugé irrecevable par la cour d’Appel. Ainsi elle a perdu le contrôle des ressources de l’Association pour avoir été déboutée par le tribunal du commerce. Le tribunal a pris une deuxième ordonnance pour désigner l’administrateur provisoire de l’ASBEF comme seul signataire pour qu’enfin la banque puisse préserver les ressources financières de l’ASBEF.
Les travailleurs de Médis exigent la reprise des activités
La souveraineté pharmaceutique passera par la préservation de l’existant de l’unité Médis Sénégal. C’est du moins le sentiment des travailleurs qui se désolent du fait que malgré les instructions fermes du chef de l’Etat au mois d’avril dernier pour la réouverture de cette boîte afin de produire de la chloroquine pour lutter la covid-19, les portes de la société sont toujours fermées. Ainsi, plus de 300 travailleurs sont en chômage technique depuis décembre 2019. Selon le délégué du personnel Cheikh Mbacké Tine, depuis quelques mois, le Sénégal est exposé à des pénuries de certains produits pharmaceutiques. Mais, se désole-t-il, il ne reste que la volonté ferme des autorités pour redémarrer l’usine et produire des médicaments.
Les magistrats de Thiès défendent Teliko
Les membres de l’Union des Magistrats du Sénégal (Ums) affutent leurs armes pour faire face au ministre de la Justice, suite à la procédure disciplinaire qu’il a enclenchée contre le juge Souleymane Téliko. Après le comité de ressort de Saint-Louis, celui de Thiès a réagi hier pour défendre le président de l’UMS. «Le Comité de ressort réaffirme son total soutien à notre collègue et sa ferme condamnation de cette procédure scandaleuse, initiée dans le seul dessein de museler l’Ums et son président, en particulier dans leur combat légitime pour l’indépendance de la Justice». Exhortant les magistrats à rester mobilisés face à cet affront, il demande l’arrêt immédiat de ces poursuites «illégitimes» et, d’ores et déjà, invite les membres élus du Conseil Supérieur de la Magistrature (Csm) à suspendre leur participation aux travaux de cet organe», renseigne un communiqué parvenu hier à «L’AS». Poursuivant, le comité de ressort de Thiès invite tous les magistrats à se constituer pour la défense du président Téliko et à se présenter devant le Conseil de discipline le jour de sa comparution, quitte à ce qu’aucune audience ne se tienne dans les Cours et tribunaux le jour-J. «Le comité n‘exclut aucune autre action appropriée telle que la lecture de déclarations de soutien et de désapprobation devant les juridictions en présence de la presse, les regroupements ou marches en toge, le port de brassards, le renvoi des audiences voire la suspension momentanée du travail, en guise de protestation. Le Comité demande la convocation d’une assemblée générale extraordinaire dans les plus brefs délais », relate le texte.
Sophie Siby offre 26 millions aux femmes mareyeuses
Les femmes qui travaillent dans le secteur de la pêche ont reçu un financement de 26 millions pour redynamiser leurs activités économiques qui ont été secouées par la maladie de la covid-19. Hier, la ministre des Mines et de la Géologie, Sophie Gladima Siby, a apporté son soutien aux femmes transformatrices et mareyeuses de la commune de Joal-Fadiouth. Pour aider les femmes transformatrices et mareyeuses à voir le bout du tunnel, la ministre des Mines et de la Géologie, Sophie Gladima Siby, originaire de la zone, a décidé de leur octroyer une enveloppe de 26 millions Fcfa. Cet argent leur permettra de relancer leurs activités dont la crise s’est fait ressentir dans la ville. Venu représenter la ministre, son directeur de cabinet, Babacar Faye, pense que ce financement va permettre aux bénéficiaires de relancer leur activités. Porte-parole des groupements des femmes bénéficiaires, Germaine Siga Diouf assimile ce financement à une bouffée d’oxygène.
Le Forum de Justiciable réclame l’ouverture d’une enquête
La vague d’indignation de l’agression de la camerawoman de Dakaractu par des éléments de la police ne s’arrête pas. Le Forum du Justiciable dit apprendre avec beaucoup d’inquiétudes que dans le cadre de son travail, la camerawoman de Dakaractu, Adja Ndiaye, a été violentée par la police. Un acte que le président de l’organisation, Boubacar Ba, condamne sans réserve et considère comme une atteinte grave à la liberté de travail et au droit à l’information. M. Ba interpelle le Directeur Général de la Police nationale sur ces pratiques devenues récurrentes qui n’honorent pas la Police Nationale.Il réclame l’ouverture d’une enquête afin de situer les responsabilités.
Les cadres de Benno plaident pour le renforcement de l’Onas
La Coordination nationale des Cadres de BBY expriment sa profonde compassion à l’endroit de tous les sinistrés des inondations. Le coordonnateur des cadres de la mouvance présidentielle, Alpha Bayla Guèye, plaide pour renforcement du budget de l’office national d’assainissement du Sénégal (Onas). Les cadres invitent le gouvernement à trouver des solutions pérennes en mettant à la disposition de l’ONAS des ressources nouvelles pour renforcer ses moyens d’actions. Par ailleurs, les cadres de Benno pensent que pour un financement optimal des investissements nécessaires et un accès partagé et démocratisé aux réseaux collectifs, des réformes sérieuses sur la fiscalité autour de cette activité seront opérées. A les en croire, elles pourraient concerner les constructions nouvelles et celles en hauteur qui constituent les premiers facteurs de saturation.
Discrimination lors du Conseil municipal de Guédiawaye
Une chose inédite et bizarre s’est produite hier, lors de la réunion du Conseil municipal de Guédiawaye à huis clos et sous haute sécurité. Plusieurs policiers du Commissariat central de Guédiawaye étaient déployés sur les lieux en plus des gardes de corps du maire Aliou Sall. Les journalistes venus couvrir la rencontre vers 15 heures ont été tout simplement bloqués à l’entrée par des éléments de la sécurité du maire Aliou Sall. Mais à leur grande surprise, vers 17 heures, un confrère de la Télé futurs médias et son cameraman se sont pointés. Et c’est un des adjoints du maire de Guédiawaye, en l’occurrence Ablaye Mbaye, qui descend pour les accueillir et les installer dans la salle où se déroulait la rencontre. Pis, dès l’entrée du confrère et de son caméraman, des proches du maire se sont levés pour leur céder leurs places. Une discrimination qui a ulcéré les confrères. Câblé par ses lieutenants, l’édile Aliou Sall est sorti de la salle lors de l’adoption du compte administratif comme le recommande la loi pour présenter ses excuses. Pour justifier cette discrimination, Aliou Sall dira que la salle est pleine !
RESTITUTIONS D'OEUVRES D'ARTS, UN NID À POLÉMIQUES ET UN DOSSIER QUI S'ENLISE
Le retour des objets volés pendant la colonisation en Afrique et exposés dans les musées français se heurte à de nombreuses difficultés et reste minime
Trois ans après le discours à Ouagadougou d’Emmanuel Macron, qui souhaitait à la jeunesse africaine d’avoir accès à son patrimoine, la restitution des objets d’art volés pendant la colonisation en Afrique et exposés dans les musées français se heurte à de nombreuses difficultés et reste minime.
Le rapport des universitaires Bénédicte Savoy et Felwine Sarr, remis en novembre 2018, appelait à de vastes restitutions des œuvres arrivées en France pendant l’époque coloniale. Mais aujourd’hui, seul un sabre – un objet européen – a été rétrocédé au Sénégal et vingt-six objets le seront d’ici à un an au Bénin.
Ces totems et sceptres, pillés lors de la mise à sac du palais d’Abomey par les troupes coloniales en 1892, restent au Musée du quai Branly tant qu’un musée au Bénin n’est pas prêt pour les accueillir.
Une loi, permettant des dérogations au principe d’« inaliénabilité » des œuvres dans les collections publiques, a permis ces transferts, parce qu’ils avaient fait l’objet de pillages caractérisés.
Le rapport Sarr-Savoy dressait un calendrier de restitutions et un inventaire des dizaines de milliers d’objets que les colons ont ramené d’Afrique. Il proposait un changement du code du patrimoine pour faciliter leur retour quand les Etats africains en feraient la demande.
Dans les limbes
Mais à part quelques pays menés par le Bénin, la mobilisation des gouvernements africains sur les restitutions reste faible. Dans plusieurs pays, les priorités sont autres que les objets d’art pour lesquels les équipements manquent, selon une source proche du dossier.
Quant au projet d’Emmanuel Macron d’une rencontre entre partenaires européens (Belgique, Royaume-Uni, Allemagne principalement) et africains pour définir une « politique d’échanges », il semble être tombé dans les limbes.
Au moins 90 000 objets d’art d’Afrique subsaharienne sont dans les collections publiques françaises. Quelque 70 000 d’entre eux au Quai Branly, dont 46 000 arrivés durant la période coloniale.
SenePlus publie ci-dessous, les nominations prononcées au Conseil des ministres du 30 septembre 2020.
"Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Monsieur Samba NDIAYE, ingénieur en Génie civil, est nommé Directeur général de la Société anonyme, les Grands Trains du Sénégal, en remplacement Monsieur Oumar BounKhatap SYLLA, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Saliou SAMB, Administrateur de Société, titulaire d’un diplôme d’Etudes Approfondies en Droit public, est nommé Directeur général de la Société des infrastructures de Réparation navale (SIRN), en remplacement de Monsieur Samba NDIAYE, appelé à d’autres fonctions. »
LA RELANCE ECONOMIQUE À PLEIN REGIME
Le président a instruit les ministres en charge de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche à appuyer davantage le nouvel élan de notre agriculture et des sous-secteurs de l’élevage et de la pêche - COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DES MINISTRES
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué du Conseil des ministres du 30 septembre 2020.
« Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Macky SALL, a présidé le Conseil des Ministres, le mercredi 30 septembre 2020, à 10 heures, au Palais de la République.
Le Chef de l’Etat a, à, en introduction à sa communication, adressé ses remerciements au Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha MBACKE, pour l’accueil chaleureux, l’hospitalité et les prières, à l’occasion de sa visite habituelle à la Communauté Mouride, en prélude à la célébration, le 06 octobre 2020, du Grand Magal de Touba.
Le Président de la République a, dans ce cadre, demandé au Gouvernement de prendre toutes les dispositions pour le déroulement adéquat de cet important événement religieux, dans le respect des mesures barrières liées à la lutte contre la pandémie de la COVID - 19.
Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, rappelé au Gouvernement sa volonté de renforcer le développement soutenu des infrastructures dans l’agglomération de Touba-Mbacké qui, avec l’Autoroute « ILA TOUBA », émerge en véritable métropole d’équilibre.
Le Président de la République a, enfin, demandé au Gouvernement de continuer à accorder une haute priorité aux Grands projets de l’Etat, en cours de réalisation à Touba, dont le nouvel hôpital de niveau 3, d’un coût de 32 milliards FCFA, doté de 300 lits.
Le Chef de l’Etat, abordant la question relative à la relance de l’économie nationale pour asseoir l’émergence du Sénégal, a, informé le Conseil avoir validé, en Conseil Présidentiel, le PAP 2 ajusté et accéléré du Plan Sénégal Emergent, en présence de toutes les forces vives de la Nation et des partenaires techniques et financiers.
Le Président de la République a, dès lors, engagé le Gouvernement à finaliser, sur les trois (3) prochains mois, la mise en œuvre intégrale du Programme de Résilience Economique et sociale (PRES). Il a, dans cet élan, souligné l’importance qu’il accorde à la souveraineté alimentaire du Sénégal, à l’intensification des réformes sectorielles, à l’amélioration globale de l’environnement des affaires en vue de l’accélération de la transformation structurelle de notre économie, propice au maintien de la trajectoire de croissance du PSE.
Le Chef de l’Etat a, dans cette perspective, lancé un appel aux acteurs du Secteur privé à se saisir des opportunités potentielles révélées dans le PAP II ajusté et accéléré, à se mobiliser davantage autour de l’action de l’Etat, afin d’engager, ensemble, le sursaut national face aux enjeux nouveaux de la reprise de l’économie nationale.
Le Président de la République a, notamment, rappelé les décisions qu’il a arrêtées lors du Conseil présidentiel. A ce titre, il a instruit les Ministres en charge de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche à appuyer davantage le nouvel élan de notre agriculture et des sous-secteurs de l’élevage et de la pêche.
Il a par ailleurs demandé au Ministre de l’Agriculture d’accélérer et d’intensifier la production de semences certifiées pour une amélioration continue du capital semencier national.
Le Chef de l’Etat a, dans cette dynamique, demandé au Ministre en charge de l’Energie et au Ministre des Finances et du Budget de veiller à la suppression de la prime fixe sur l’électricité, au niveau des stations de pompage et des rizières, et l’exonération de la TVA non récupérable sur les intrants pour l’industrie de la filière riz.
Le Président de la République a aussi instruit le Ministre de l’Industrie, dans le cadre de de la mise en œuvre de l’initiative présidentielle « PSE Cap sur l’industrialisation », à accélérer le démarrage effectif des agropoles notamment l’agropole Sud d’un coût global de 57 milliards FCFA.
Le Chef de l’Etat a engagé le Ministre de la Santé et de l’Action sociale à finaliser le programme de réformes à mettre en œuvre pour accélérer l’exécution du nouveau Plan d’investissements.
Le Président de la République a, dans cette lancée, instruit le Ministre en charge de l’Habitat, de démarrer, au cours du 4ème trimestre de l’année 2020, le Programme des 100.000 logements sociaux, composante essentielle du PAP 2A.
Le Chef de l’Etat a également, demandé au Gouvernement d’accorder la même priorité aux autres secteurs productifs tels que l’Artisanat, l’Economie numérique inclusive et le Tourisme. A ce titre, il a demandé au Ministre des Finances et du Budget, dans le cadre de la loi des Finances initiale LFI 2021, de mettre en œuvre sa décision d’une suspension de paiement des impôts et taxes dans les secteurs du Tourisme et de la presse, pour les années 2020 et 2021, la poursuite du PUMA, du PUDC, de Promovilles
Le Président de la République, évoquant l’intensification de la mise en œuvre des programmes de développement territorial, a demandé aux ministres concernés, de veiller, à l’accélération de l’exécution, dans les délais, des différents projets et programmes d’inclusion sociale et d’équité territoriale. Il a, à cet effet, rappelé au Gouvernement la priorité à accorder aux régions et localités frontalières avant d’annoncer la tenue, le 10 octobre 2020, sous sa présidence, de la Journée nationale de la Décentralisation sur le thème : « Décentralisation et Equité territoriale ».
Le Chef de l’Etat, sur la relance du secteur de l’huilerie dans le cadre du « produire et du consommer local », a exhorté les ministres en charge du Commerce, de l’Industrie, de l’Economie, des Finances, en relation avec les différents huiliers, de mettre en œuvre une Stratégie nationale de Développement du secteur de l’huilerie, surtout, dans la perspective des importantes productions d’arachides attendues cette année.
Le Président de la République a, enfin, invité le Gouvernement à veiller à la situation des Arabisants en matière d’éducation, de formation, d’entreprenariat et d’insertion.
Au titre des Communications,
Le Ministre d’Etat, Secrétaire général de la Présidence de la République a fait une communication sur le système national d’évaluation de la production nationale.
Le Ministre des Finances et du Budget a fait une communication sur la préparation du budget 2021.
Le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale.
Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale a fait une communication sur la situation de la pandémie, celle des maladies du cancer et la célébration du mois d’octobre rose sur l’étendue du territoire national.
Le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a fait une communication sur la situation de la pluviométrie, le suivi des cultures, l’exportation des produits horticoles et le processus de création des chambres d’agriculture.
Le Ministre de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire a fait une communication sur le projet de loi d’orientation de l’Economie sociale et solidaire.
Le Ministre de l’Economie numérique et des Télécommunications a fait une communication sur la concession des capacités excédentaires des infrastructures de connectivités gérées par l’ADIE et leur procédure de valorisation.
Le Ministre, en charge du Suivi du Plan Sénégal émergent (PSE) a fait le point sur les avancées et la mise en œuvre des réformes, notamment dans le secteur aurifère.
Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Monsieur Samba NDIAYE, ingénieur en Génie civil, est nommé Directeur général de la Société anonyme, les Grands Trains du Sénégal, en remplacement Monsieur Oumar BounKhatap SYLLA, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Saliou SAMB, Administrateur de Société, titulaire d’un diplôme d’Etudes Approfondies en Droit public, est nommé Directeur général de la Société des infrastructures de Réparation navale (SIRN), en remplacement de Monsieur Samba NDIAYE, appelé à d’autres fonctions. »
par Yoro Dia
MACRON FAIT DU LIBAN UN DÉPARTEMENT FRANÇAIS
Un président étranger qui débarque dans un pays, demande à ses élites de renégocier le contrat social en refondant le «pacte national», donne des ultimatums, cela dépasse l’entendement. Ce n’est plus de l’ingérence, c’est une mise sous tutelle
En sciences politiques, on définit la souveraineté comme «la compétence de la compétence», c’est-à-dire qu’il y a rien qui soit au-dessus de la souveraineté. Apparemment, le président Macron est au-dessus de la souveraineté du Liban ou ce qu’il en reste. La plus petite des républiques bananières d’Amérique latine ou arachidières d’Afrique n’aurait pas accepté le ton que Macron emploie pour accabler les Libanais. On peut être dur et franc avec ses amis tout en y mettant les formes. Un président étranger qui débarque dans un pays, demande à ses élites de renégocier le contrat social en refondant le «pacte national», donne des ultimatums, cela dépasse l’entendement. Ce n’est plus de l’ingérence, c’est une mise sous tutelle.
«Vers l’Orient compliqué, je volais avec des idées simples», disait De Gaulle. Vers cet Orient compliqué, Macron a débarqué avec des idées simplistes fondées sur un anachronisme historique insupportable. Même si le Liban a été créé de toutes pièces par la France, qui l’a toujours soutenu et protégé, Macron semble oublier que nous ne sommes plus au temps du mandat, et encore moins à celui des «échelles du levant».
Le problème du Liban est que ce pays a toujours été un champ de bataille pour «la guerre des autres», comme dit le livre de Bernard Boulad. Chaque faction libanaise cherche un parrain extérieur et finit par devenir un pion d’un jeu d’échecs régional et international. La querelle des allégeances permanente va entraîner le Liban vers une mort lente mais certaine. Un pays où la première allégeance va souvent au parrain étranger n’est pas viable. On ne sait pas si la première allégeance du Hezbollah est le Liban ou le parrain iranien. L’Arabie Saoudite qui convoque un Premier ministre libanais et l’oblige à démissionner, suscite aussi des interrogations sur la première allégeance de Premier ministre. En plus de l’Iran et de l’Arabie Saoudite qui poursuivent leur guerre froide au Liban, la Syrie, Israël, la France parrainent aussi des factions. Si Macron n’était pas venu au Liban avec des idées simplistes, il aurait compris que la formation du gouvernement au Liban est complexe parce que chaque faction doit avoir l’aval du parrain. Ce qui fait de la souveraineté une fiction politique.
La France a toujours eu des devoirs historiques vis-à-vis du Liban et les a toujours tenus jusqu’à présent. La seule différence entre De Gaulle, Mitterrand, Chirac et Macron est dans la forme, c’est-à-dire le manque de finesse et de tact. La France, depuis la création du Liban, a toujours veillé sur ce petit pays mais ne l’a jamais traité comme une colonie, un département ou un territoire d’outre-mer comme le fait Macron. Toutes choses étant égales par ailleurs, les Etats-Unis font la même chose pour Israël sans jamais traiter les Israéliens de la sorte, parce que Israël tient à sa souveraineté et son élite politique n’est pas engluée dans une querelle des allégeances entre Israël ou l’Etranger. La survie du Liban passe par une difficile renégociation du «pacte national» pour mettre fin au confessionnalisme d’Etat, afin que la première allégeance aille à l’Etat et non plus à des chefs de guerre, de clans ou à des parrains extérieurs qui sont vitaux parce que l’Etat, l’allégeance collective est trop faible. La naissance de cet Etat laïc à la place de l’Etat confessionnel, sera l’acte de renaissance du grand peuple phénicien qui a donné au monde l’alphabet et Fayrouz (l’autre Oum Kalsoum), à qui Macron a eu la bonne idée de décerner la légion d’honneur.
LE MAIRE DE MÉDINA SABAKH DÉNONCE L'OCTROI DE TERRES AU PROFIT EXCLUSIF DES OPÉRATEURS PRIVÉS
"’C’est inacceptable d’attribuer 100 ou 300 hectares d’une commune à des privés dont les projets n’ont aucun impact en termes de développement et d’amélioration des conditions de vie des populations"
Le maire de Médina Sabakh (centre), Ousmane Guèye, a dénoncé mercredi l’octroi de vastes superficies du patrimoine foncier des communes à des opérateurs privés qui les exploite à leur profit exclusif, sans y associer les populations.
‘’C’est inacceptable d’attribuer 100 ou 300 hectares d’une commune à des privés dont les projets n’ont aucun impact en termes de développement et d’amélioration des conditions de vie des populations’’, a soutenu M. Guèye.
Il s’entrenait avec l’APS en marge d’une réunion consacrée à un projet d’agropole prévu à Médina Sabakh, dans la région de Kaolack.
Ousmane Guèye dit adhérer à la décision prise récemment par le chef de l’Etat pour mettre de l’ordre dans l’attribution des terres appartenant aux mairies à des particuliers.
‘’Aucun individu ne devrait accepter qu’on cède des terres (…) au détriment des populations locales moyennant de grosses sommes d’argent’’, a ajouté M. Guèye.
A son avis, les terres doivent être la propriété des agriculteurs surtout et ne devraient être octroyées à des opérateurs privés que si les populations locales trouvent leur compte dans les projets portés par les bénéficiaires des superficies octroyées.
Il prône ‘’une démarche inclusive’’ dans l’attribution des terres appartenant aux communes.
L’élu local a convié à la réunion sur l’agropole de Médina Sabakh des représentants des habitants de la commune, en vue d’une large concertation sur l’octroi de 15 hectares au projet d’agropole. ‘’Tout le monde a adhéré au projet’’, a-t-il assuré.
Le futur agropole, dans lequel seront cultivés divers produits agricoles et horticoles, est un ‘’projet ambitieux’’ qui va aider à résoudre l’équation de l’emploi dans la commune de Médina Sabakh, selon Ousmane Guèye.
Il est prévu de dédommager les habitants de la commune dont les terres seront octroyées à l’agropole, a-t-il dit. Le dédommagement va consister à leur attribuer d’autres terres cultivables, dans le périmètre communal.