Dakar, 26 nov (APS) – Les quotidiens reçus jeudi à l’APS s’intéressent à la politique et aux déclarations du chef de l’Etat en Conseil des ministres sur le rapport de la mission d’information parlementaire sur la gestion des inondations.
En politique, le quotidien Tribune se fait écho de la naissance du ‘’collectif des authentiques militants de l’Alliance pour la République (APR)’’ et affiche à sa Une : ‘’Vent de rébellion chez Macky’’.
‘’Ce sont de jeunes militants du parti au pouvoir qui ont mis en branle cette initiative et comptent mener le combat des dénonciations. Ils ont d’ailleurs lancé leur organisation en tirant (….) sur tout ce qui bouge du côté de la case apériste. A commencer par Macky Sall et les transhumants’’, rapporte la publication qui souligne que ‘’le vent de la rébellion voit le jour à l’APR’’.
Au même moment, le quotidien L’As signale que Macky Sall a désigné ‘’trente guerriers’’ pour faire face à l’opposition. ‘’Le président Macky Sall n’est pas dans une logique d’attendre les attaques pour se défendre. Pour vulgariser sa vision et montrer ses réalisations aux populations, il a porté son choix sur une équipe composée de trente jeunes responsables de l’APR en vue d’accomplir cette mission’’, explique le journal.
En politique toujours, Le Quotidien rapporte cette séquence, lors de l’inauguration d’un lycée, au cours de laquelle le maire de Guédiawaye Aliou Sall sollicite des prières pour un troisième mandat ‘’avant de se raviser’’.
’’Le maire de Guèdiawaye ne cracherait peut-être pas sur un troisième mandat de Macky Sall. Aliou Sall a d’ailleurs sollicité des prières de Serigne Abdou Aziz Mbacké dans ce sens. Même si, après coup, il a tenté de rectifier le tir’’, écrit le quotidien qui affiche à sa Une ‘’Alioucinant !’’.
Source A signale que ‘’l’Union des magistrats du Sénégal ne compte pas rester les bras croisés alors que son président Souleymane Téliko doit être jugé le 30 novembre par la formation disciplinaire du conseil supérieur de la magistrature’’. Le journal annonce que les membres de l’UMS ‘’ont l’intention de saisir la Cour de justice de la Cedea si Souleymane Téliko est condamné’’.
Walfadjri rappelle que dans le cadre de cette procédure disciplinaire, 15 magistrats ont été désignés pour ‘’exécuter’’ Souleymane Téliko.
Le Soleil aborde le Plan décennal de lutte contre les inondations (2012-2022) et annonce que le chef de l’Etat ’’veut un suivi des recommandations des députés’’.
Le président de la République a requis mercredi du gouvernement d’‘’examiner avec attention et diligence les pertinentes recommandations’’ de l’Assemblée nationale contenues dans le rapport de la mission d’information parlementaire sur la gestion des inondations.
Le communiqué du conseil des ministres souligne qu’il s’agit, selon le chef de l’Etat, de ‘’consolider les acquis et les réalisations notables du Programme décennal de lutte contre les inondations (2012-2022) dont le taux d’exécution financière, à ce jour, est de 66,07%, soit 506 milliards 714 millions de francs FCFA dépensés, sur un budget de 766 milliards.
Selon Sud Quotidien, ’’le président Macky Sall veut que les ministres concernés par la gestion des inondations tirent des enseignements des conclusions de la missions d’information de l’Assemblée nationale’’.
Kiritik rapporte que ’’le chef de l’Etat a demandé au ministre de l’Intérieur, à travers la Direction de la Protection civile et les Gouverneurs de région, de finaliser, dans les quinze jours, en relation avec les maires, un Rapport national sur la situation des marchés sur le plan sécuritaire (sécurité incendie, sécurité des installations électriques etc…)’’.
Réseau international de trafic de drogue
N’eût été la vigilance des forces de défense, le Sénégal allait devenir une plaque tournante du trafic international. Il ne se passe pas de jour sans qu’une saisie de drogue ne soit opérée. La semaine écoulée, c’est à partir de Kédougou que l’Ocrtis a mis fin à un vaste réseau international de trafic de drogue dont le cerveau se trouve à Kayes au Mali. Tout est parti d’une saisie de 10 kg de chanvre par les hommes du commissariat central des mains d’un certain Minteh. L’enquête confiée aux agents de l’Ocrtis révèlera que Minteh n’était qu’un petit maillon d’une vaste chaîne. Le quidam est passé à table en donnant le nom de son fournisseur et son modus operandi. Ce dernier en effet opérait de Kayes en convoyant la drogue à partir de Diyabougou via un piroguier qui remettait la marchandise à un conducteur de Jakarta. Lequel se chargeait du dispatching dans toute la sous-région. La perspicacité des limiers a permis de mettre la main sur 28 autres kilogrammes, portant à 38 kilos le butin saisi. Le piroguier, le conducteur de mototaxi et Minteh ont tous été écroués pour trafic international de drogue.
Le DG de la SONES réceptionne une station de déferrisation de l’eau
Le Directeur général de la Société nationale des eaux du Sénégal (Sones), Charles Fall a réceptionné hier, une station de déferrisation de l’eau implanté à côté du Lycée Sergent Malamine Camara, en présence du maire des Parcelles Assainies, Moussa Sy. La station en service depuis hier, est mise à la disposition de la SEN’EAU pour son exploitation. Selon le Directeur général de la Sones, l’implantation de l’unité de traitement des eaux s’explique par le fait que l’eau était rougeâtre à cause de sa forte teneur en fer. C’est ainsi que les autorités ont jugé nécessaire d’améliorer la qualité de l’eau. A en croire, Charles Fall, le Président Macky Sall a mis 900 millions dans ce projet. Il est heureux, dit-il, de constater la satisfaction des populations des unités 24, 25 et 26 des Parcelles Assainies dont la couleur de l’eau des robinets était rougeâtre. Cette unité va non seulement améliorer la qualité de l’eau, mais aussi résoudre le problème d’approvisionnement en eau dans beaucoup de quartiers. D’ailleurs, le maire Moussa Sy qui accompagne le projet a mis à la disposition de la Sones des assiettes foncières pour l’installation de surpresseurs. Par ailleurs, le Directeur général de la Sones a exprimé sa compassion aux populations qui ont eu des difficultés d’approvisionnement en eau potable. Il rassure que des forages ont été réalisés en attendant la mise en service de KMS3.
Maky dit stop à la violences faites aux femmes
Même s’il a criminalisé le viol et la pédophilie, le Président Macky Sall reste préoccupé par les violences faites aux femmes et aux filles, liées entre autres à la violence conjugale, la violence sexuelle, le mariage d’enfants et les mutilations génitales féminines. Le chef de l’Etat a exprimé hier, sur son compte twitter, tout son soutien sans faille aux acteurs, institutions locales qui travaillent sans relâche pour la protection des femmes partout dans le monde, particulièrement au Sénégal. Pour le chef de l’Etat, la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes devrait être une occasion de faire le point sur les avancées considérables en matière de lutte contre les violences basées sur le genre et sur les innombrables défis qui nous attendent. Macky Sall estime en outre que la loi criminalisant le viol et la pédophilie étoffe et consolide notre arsenal juridique, et contribue ainsi à l’éradication de toutes les formes de violence basées sur le genre.
Violence basée sur le genre
Au Sénégal, 706 femmes et filles ont été victimes de violences conduisant à la mort entre 2017 et 2018. Et pour la seule année 2019, les chiffres révèlent que 14 femmes dont 3 mineures en état de grossesse ont été tuées suite à un viol. Des chiffres assez révélateurs qui ont conduit le Sénégal à adopter la loi criminalisant le viol, et ratifier la convention 190 de l’Oit qui prend en charge toutes les questions relatives aux violences basées sur le genre. Cependant, depuis son adoption, ce projet tarde à entrer en vigueur, se désole Coumba Dickel Diawara, membre du Comité National des femmes de la Cnts, qui s’exprimait hier en marge de la célébration de la Journée internationale contre les violences basées sur le genre. Elle explique que ce traité historique établit des normes internationales afin de prévenir, mais surtout de combattre la violence et le harcèlement dans le monde du travail. D’autant qu’il y a une étude qui montre que «sur les 289 cas de violences faites aux femmes enregistrées en 2018, 1321 concernent des cas de viol», ajoute la présidente du Comité National des femmes de la Cnts. Cependant, force est de constater que malgré tous les efforts qui sont faits, les femmes sont toujours victimes de violences, plus particulièrement celles relatives aux harcèlements moraux et sexuels. L’ancienne basketteuse ajoute que c’est dans l’optique d’apporter une réponse à cette problématique que l’Organisation Internationale du Travail (Oit) a adopté en sa 108ème session une nouvelle convention 190. S’y ajoute une nouvelle recommandation (206) concernant l’élimination de la violence et du harcèlement dans le monde du travail, afin de combattre de manière efficace et efficiente la violence et le harcèlement dans le monde du travail. A cet effet, dira Coumba Dickel Diawara, le Comité national des femmes travailleuses de la Cnts a élaboré un argumentaire pour la ratification de la loi 190.
Création d’Établissements publics de Santé (EPS)
Le président de la République a concrétisé les propositions des acteurs de la santé formulées dans le rapport annuel de suivi de la carte sanitaire 2019. Le conseil des ministres a adopté hier plusieurs projets de décret portant création d’Etablissements publics de Santé (EPS) de plusieurs niveaux. Il s’agit des projets des décrets créant des Etablissements publics de Santé (EPS) de niveau 3 à Touba, de niveau 2 à Kaffrine, de niveau 2 à Sédhiou et de niveau 2 à Kédougou. Dans le cadre de l’élargissement de la carte sanitaire, un projet de décret a été adopté hier portant érection du Centre national d’Oncologie de Diamniadio (CNOD) en Etablissement public de Santé (EPS) de niveau 3.
Nouveau DG de l’ISRA
Il faisait partie des retraités qui étaient maintenus à leurs postes. Finalement, Dr Alioune Fall, jusque-là directeur général de l’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA), cède son fauteuil. Le président de la République a nommé hier, en réunion de conseil des ministres, Dr Momar Talla Seck, Directeur général de l’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA). Le nouveau patron de l’ISRA était Directeur du Laboratoire national de l’Elevage et de Recherches vétérinaires (LNERV). L’Enseignante-chercheuse à l’UGB, Mme Mbossé Ndiaye Guèye, a été promue Directeur de l’Institut supérieur d’Enseignement professionnel (ISEP) de Diamniadio, en remplacement du professeur Oumar Niang.
Électrification de 300 villages
Le chef de l’Etat se soucie de l’électrification rurale qui reste du moins très faible, malgré les statistiques avancées par le gouvernement. Hier, Macky Sall a demandé au ministre du Pétrole et des Energies de diligenter le projet d’électrification par voie solaire de 300 villages, exécuté par la compagnie allemande GAUFF.
360 000 tables bancs livrées
Le ministère de l’Éducation nationale est déterminé à résoudre le déficit de tables-bancs dans les écoles, qui est souvent signalé aux différentes académies du Sénégal. Le Directeur des Equipements Scolaires du ministère de l’Éducation Nationale, Amadou Bécaye Diop, a visité hier l’une des entreprises en charge de la production des tables-bancs basée à Thiès. Se félicitant de l’état d’avancement des travaux, M. Diop annonce que 360 000 tables-bancs seront livrées au ministère de l’Education nationale au courant de l’année scolaire 2020-2021. Ainsi le déficit de 330 000 tables-bancs au niveau national sera comblé. Il a précisé que pour une commande de 7 000 tables-bancs, l’entreprise visitée a déjà livré 3 000 tables qui ont été distribuées. Le reste des tables sera livré le 06 décembre. Parallèlement à cette commande, un projet de réparation de 100.000 tables-bancs est entamé dans toutes les académies du Sénégal. M. Diop a également rappelé que le ministre de l’Éducation Nationale, Mamadou Talla, a donné l’autorisation de procéder à un appel d’offres pour l’acquisition de 253 000 autres tables-bancs en 2021, dans le cadre du plan de résorption définitive du déficit en mobilier scolaire.
Une prostituée écoule de faux billets de banque à Pikine
Les éléments du Commissariat d’arrondissement de Pikine ont déféré au parquet une femme de nationalité nigériane du nom de Chiconso. S. J. pour détention et mise en circulation de faux-billets de banque ayant cours légal à l’étranger. La mise en cause, qui exerce le plus vieux métier du monde, a été alpaguée à la gare des Baux Maraîchers alors qu’elle tentait de rouler dans la farine un cambiste en présentant 02 faux-billets de 100 dollars américains. Le cambiste a eu le réflexe de vérifier les billets avant de constater leur caractère faux. Interpellée et livrée aux limiers, la dame qui s’adonne à la prostitution en Casamance détient un carnet sanitaire. Il a été retrouvé par devers elle la somme de 310.000 Fcfa. Devant les enquêteurs, elle a reconnu sans ambages les faits. Au terme de sa garde en vue, la Nigériane sera déférée au parquet pour détention et mise en circulation de faux-billets de banque.
Apr contre Pastef
Les échauffourées entre les militants de Pastef et ceux de l’Alliance pour la République (Apr) de la Commune de Ndiarème Limamoulaye, lors de la visite mouvementée du ministre de la Santé et de l’Action sociale en septembre, ont été jugées hier, au tribunal de Guédiawaye. Cela, à la suite d’une plainte du coordonnateur communal des jeunes de Pastef contre 03 éléments de la sécurité du maire apériste Baïdy Sèye dont son chef de protocole Aly Mbaye pour injures, coups et blessures volontaires et menaces de mort. Le tribunal a condamné Aly Mbaye, Abdou Lahat Seck et Bass Dieng à une peine d’un an de prison avec sursis en sus d’une amende de 1,5 million francs.
Scandale sur la billetterie des véhicules TATA
Le transport public est secoué par un scandale sur la billetterie. Il s’agit en effet d’un système de fraude. En fait, le concepteur de la billetterie électronique informatisée, du nom de Mouhamadou Moustapha Ndiaye, par ailleurs Directeur de la société «Transpay», court depuis plusieurs années derrière l’Aftu et le Cetud pour le respect de la décision de justice sur son différend avec un certain Moustapha Kane. Il avait déposé une plainte contre ce dernier pour confection de billets contrefaits. Hier, M. Ndiaye a fait face à la presse pour déplorer le silence coupable du Directeur général du Cetud Thierno Birahim Aw et du président de l’Aftu Mbaye Amar pourtant saisis par correspondance écrite sur ce dossier vidé par la Cour d’appel le 22 octobre 2019. Le directeur de «Transpay» Mouhamadou Moustapha Ndiaye, qui détient un brevet de licence d’exploitation de 20 ans sur la billetterie dans ce secteur délivré par l’Organisation africaine de la propriété industrielle (Oapi), exige l’arbitrage du président de la République et du ministre des Transports, Mansour Faye. A l’en croire, le préjudice qu’il a subi s’élève à 80 millions Fcfa.
FRANCE-AFRIQUE : AVEC MACRON, TOUT CHANGE POUR QUE RIEN NE CHANGE
Dans une interview accordée à «Jeune Afrique», Emmanuel Macron a dévoilé les grandes lignes de sa vision des relations avec l'Afrique. Au prix de quelques arrangements avec la réalité, et tout en confortant certains régimes en place
Libération |
Maria Malagardis |
Publication 26/11/2020
Dans une interview accordée vendredi à l'hebdomadaire «Jeune Afrique», Emmanuel Macron a dévoilé les grandes lignes de sa vision des relations avec l'Afrique. Au prix de quelques arrangements avec la réalité, et tout en confortant certains régimes en place, provoquant dans la foulée la colère sur les réseaux sociaux.
«Tout change pour que rien ne change», soupirait le prince de Salina avec nostalgie dans une scène culte du film le Guépard. Soixante ans plus tard, la même réflexion doit-elle s’appliquer aux relations entre la France et l’Afrique, telles qu’elles se dessinent dans la longue interview accordée par Emmanuel Macron et publiée vendredi dans l’hebdomadaire Jeune Afrique ?
Reconnaissons à Macron la volonté affichée de s’investir en Afrique, en soulignant régulièrement l’importance de ce continent pour la France et l’Europe. Bien sûr, cette valorisation, cet attachement quasi émotionnel au continent africain est en réalité une vieille tradition française, à laquelle se soumettent même ceux qu’on n’attendait pas. A priori plus proche de la Corrèze que du Zambèze, François Hollande, alors président, n’avait-il pas déclaré le 4 février 2013 que la reconquête de la ville malienne de Tombouctou sur les forces djihadistes était «le plus beau jour de [sa] vie» ?
Emmanuel Macron, lui, n’hésite pas à parler d'«histoire d’amour», tout en réclamant constamment le divorce, avec les habitudes et le poids du passé. Pas si facile. Et puisque le président français s’est parfois voulu «le maître des horloges», commençons par remettre d’emblée quelques pendules à l’heure.
«Tabous»
Evoquant dans cette interview les «mesures inédites» et «les tabous» qu’il aurait levés, Macron mentionne la restitution des œuvres d’art africaines aux pays spoliés pendant la colonisation, et surtout la fin du franc CFA, qui lie un grand nombre d’anciennes colonies au Trésor français.
Or la restitution des œuvres d’art, plutôt limitée dans l’immédiat, résultant parfois bien plus d’initiatives privées que de fonds publics, suscite encore une certaine grogne dans les pays concernés comme le Bénin. Quant à la fin du franc CFA, annoncée en grande pompe à Abidjan (Côte-d’Ivoire) en décembre 2019, on l’attend toujours. Et le sommet des pays d’Afrique de l’Ouest à Niamey, au Niger, en septembre a surtout jugé qu’il était urgent d’attendre. On est donc loin de la «fin d’un marqueur très symbolique qui alimentait beaucoup de fantasmes et de critiques», revendiquée par le Président dans Jeune Afrique. Le processus est peut-être amorcé, il n’aurait pas été inutile de rappeler qu’il doit encore surmonter beaucoup d’obstacles et de réticences.
SenePlus publie ci-dessous, les nominations prononcées au Conseil des ministres du 25 novembre 2020.
"Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Docteur Momar TALLA SECK, Chercheur, matricule de solde n°608 289/K, précédemment Directeur du Laboratoire national de l’Elevage et de Recherches vétérinaires (LNERV) est nommé Directeur général de l’Institut sénégalais de Recherches agricoles (ISRA) en remplacement du Docteur Alioune FALL admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
Madame Mbossé NDIAYE GUEYE, Enseignante-chercheur à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, matricule de solde n° 605 670/L, est nommée Directeur de l’Institut supérieur d’Enseignement professionnel (ISEP) de Diamniadio, en remplacement du professeur Oumar NIANG appelé à d’autres fonctions."
MACKY DEMANDE UN RAPPORT SUR LA SITUATION DES MARCHÉS DU PAYS
Le président a instruit le ministre des Finances de lui faire parvenir des propositions innovantes, visant la construction rapide de nouveaux marchés « aérés », « sécurisés » dans les chefs-lieux de région - COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DES MINISTRES
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué du Conseil des ministres du 25 novembre 2020.
"Le Président de la République, son Excellence Macky SALL a présidé le conseil des ministres ce Mercredi 25 Novembre 2020 au Palais de la République.
A l’entame de sa communication, le Président de la République abordant la communication gouvernementale a félicité le Porte-Parole et les Ministres du Gouvernement pour leurs éclairages et prestations de qualité lors de la première édition de l’exercice d’information des populations : « le Gouvernement face à la Presse ».
Sur le rapport de la mission d’information parlementaire relative à la gestion des inondations, le Président de la République remercie et félicite l’Assemblée nationale, son Président, l’Honorable Moustapha Niasse, les Députés et membres de la Mission d’information parlementaire, suite à la réception de leur rapport le 19 novembre 2020.
A ce propos, le Chef de l’Etat demande au Gouvernement d’examiner avec attention et diligence les pertinentes recommandations de la représentation parlementaire, en vue de consolider les acquis et les réalisations notables du Programme décennal de lutte contre les inondations (2012 - 2022) dont le taux d’exécution financière, à ce jour, est de 66, 07 %, soit 506.714.000.000 FCFA dépensés sur 766 milliards FCFA.
Il invite, dans la même dynamique, le Gouvernement à veiller à l’interdiction systématique des constructions dans les zones non aedificandi. Il demande également au Gouvernement de poursuivre le programme d’extension des réseaux d’assainissement (eaux usées/eaux pluviales) sur l’ensemble du territoire.
Le Président de la République demande, dans ce contexte, au Ministre des Finances et du Budget et au Ministre des Collectivités territoriales, du Développement et de l’Aménagement des Territoires de veiller à la mobilisation effective du financement d’amorçage (de 15 milliards FCFA), nécessaire au lancement des travaux de la phase d’urgence, dans la zone de Keur Massar, du Projet de Gestion des Eaux pluviales et d’Adaptation au changement climatique (PROGEP 2) ; projet de seconde génération dont la requête de financement global s’élève à 344 millions de dollars US.
Le Chef de l’Etat demande, par ailleurs, au Ministre de l’Intérieur de lui faire parvenir l’évaluation exhaustive du Plan ORSEC (déclenché le 05 septembre 2020).
Abordant la question liée à la mise en œuvre du programme de sécurisation et de modernisation des marchés, le Président de la République exprime, au nom de la Nation, sa compassion et manifeste davantage le soutien de l’Etat aux sinistrés des incendies des marchés Ocas de Touba et du marché de Mbacké.
Le Chef de l’Etat demande au Ministre de l’Intérieur, à travers la Direction de la Protection civile et les Gouverneurs de région, de finaliser, dans les quinze jours, en relation avec les maires, un Rapport national sur la situation des marchés sur le plan sécuritaire (sécurité incendie, sécurité des installations électriques etc…).
Le Président de la République demande au Ministre du Commerce, en relation avec les Ministres en charge des Finances, de l’Economie et de la Transformation du secteur informel, de lui faire parvenir des propositions innovantes, visant la construction rapide de nouveaux marchés « aérés », « sécurisés » respectant toutes les normes en terme de construction, dans les chefs-lieux de région.
Dans cette perspective la Caisse de Dépôts et Consignations fera des propositions dans le cadre d’un Partenariat Public Privé.
Le Chef de l’Etat demande, enfin, au Ministre en charge du Commerce et au Ministre en charge de l’Economie de veiller, avec la SOGIP et le secteur privé national, à l’entrée effective en exploitation du Marché d’Intérêt national et de la Gare des Gros porteurs de Diamniadio.
Poursuivant sa communication, le Président de la République a informé le Conseil qu’il présidera, demain Jeudi 26 Novembre au CICAD, la 2 ème édition du Forum du Numérique et la remise du Grand Prix du Chef de l’Etat pour l’Innovation Numérique.
Il a à ce propos indiqué au Gouvernement l’impératif de faire du SENEGAL NUMERIQUE en 2025, une réalité au cœur de toutes les activités académiques, économiques, sociales et culturelle.
Le Chef de l’Etat exhorte ainsi le Gouvernement, les structures de l’Etat impliqués (ARTP, ADIE, les directions et services informatiques des ministères), les opérateurs de télécommunications et acteurs privés du secteur à travailler ensemble pour asseoir, en permanence et dans la qualité, l’aménagement numérique optimal du territoire.
Le Président de la République invite également les ministres à engager, chacun en ce qui le concerne, l’exécution d’un plan de transformation digitale de leurs administrations afin d’accentuer la célérité, l’efficacité, la transparence et la performance des services publics.
Il a à ce sujet demandé, en particulier, au Ministre des Finances et du Budget d’assurer, en priorité, la convergence intégrale des systèmes informatiques des régies financières (Impôts, Douanes, Trésor) ainsi que la dématérialisation générale du cadastre et du livre foncier.
Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat abordant la problématique de la maladie des gens de mer qui touche certains pêcheurs demande au Ministre de la Santé et de l’Action sociale, au Ministre de l’Environnement et du Développement Durable de faire un suivi rapproché de ce phénomène en vue d’en déterminer les causes.
Il demande également au Ministre de l’Environnement et du Développement durable de veiller avec le Ministre des Forces Armées, le Ministre des pêches et de l’Economie maritime et la HASSMAR, à la surveillance renforcée des risques de pollution des eaux sur notre espace maritime.
Abordant la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles, célébrée ce 25 Novembre 2020, le Chef de l’Etat réaffirme son engagement et son soutien à cette lutte et appelle à la mobilisation de toute la communauté nationale et internationale pour éradiquer ce fléau.
Au titre de la coopération et des partenariats, le Chef de l’Etat demande au Ministre du Pétrole et des énergies de diligenter le projet d’électrification par voie solaire de 300 villages, exécuté par la compagnie allemande GAUFF.
Le Chef de l’Etat a terminé sa communication sur son agenda diplomatique.
Au titre des Communications, Le Ministre Secrétaire Général de la Présidence de la République a fait le point sur le suivi des directives présidentielles ;
- Le Ministre des Finances et Budget a fait une communication sur la mobilisation du Fonds Force COVID et sur l’exécution budgétaire ;
- Le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale ;
-Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale a fait une communication sur la concertation nationale axée sur le rôle et la place des personnes âgées dans le développement économique et social du Sénégal ;
- Le Ministre de l’Agriculture et de l’équipement rural a fait une communication sur la campagne agricole 2020-2021 ;
-Le Ministre du Commerce et des PME a fait une communication sur le « mois du consommer local » ;
-Le Ministre auprès du Président de la République en charge du suivi du Plan Sénégal Emergeant a fait le point sur les projets phares du PSE.
Au titre des textes législatifs et réglementaires, le Conseil a examiné et adopté :
-Le projet de loi autorisant le Président de la République à ratifier l’accord relatif aux services aériens entre la République du Sénégal et le Royaume d’Arabie Saoudite signé à Djeddah, le 22 Juillet 2019 ;
-Le projet de décret portant érection du Centre national d’Oncologie de Diamniadio (CNOD) en Etablissement public de Santé (EPS) de niveau 3 ;
-Le projet de décret portant création d’un Etablissement public de Santé (EPS) de niveau 3 à Touba ;
-Le projet de décret portant création d’un Etablissement public de Santé (EPS) de niveau 2 à Kaffrine ;
-Le projet de décret portant création d’un Etablissement public de Santé (EPS) de niveau 2 à Sédhiou ;
-Le projet de décret portant création d’un Etablissement public de Santé (EPS) de niveau 2 à Kédougou.
Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Docteur Momar TALLA SECK, Chercheur, matricule de solde n°608 289/K, précédemment Directeur du Laboratoire national de l’Elevage et de Recherches vétérinaires (LNERV) est nommé Directeur général de l’Institut sénégalais de Recherches agricoles (ISRA) en remplacement du Docteur Alioune FALL admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
Madame Mbossé NDIAYE GUEYE, Enseignante-chercheur à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, matricule de solde n° 605 670/L, est nommée Directeur de l’Institut supérieur d’Enseignement professionnel (ISEP) de Diamniadio, en remplacement du professeur Oumar NIANG appelé à d’autres fonctions."
LE CNDT PRÉCONISE UNE MISE À NIVEAU DES HÔPITAUX
Les hôpitaux sénégalais doivent se mettre à niveau, pour se préparer à l’avènement de la transplantation d’organes au Sénégal, a exhorté mercredi le professeur El Hadji Fary Kâ, président du Conseil national du don et de la transplantation
Dakar, 25 nov (APS) - Les hôpitaux sénégalais doivent se mettre à niveau, pour se préparer à l’avènement de la transplantation d’organes au Sénégal, a exhorté mercredi le professeur El Hadji Fary Kâ, président du Conseil national du don et de la transplantation (CNDT).
"Ce que le Conseil souhaite, c’est qu’il y ait le maximum d’hôpitaux puisqu’il n’y a pas de limitation particulière. Si nous avons trois hôpitaux à Dakar, ce serait très bien. Chaque hôpital doit se mettre à niveau", a souligné le professeur Kâ, en marge d’un atelier de validation du plan de communication du CNDT, organisé à Dakar.
Selon lui, "chaque hôpital va être évalué en termes de ressources humaines, d’infrastructures, pour voir s’il est apte à faire de la transplantation’’.
Il signale toutefois n’avoir à ce jour reçu ’’aucune demande d’agrément émanant des hôpitaux qui ont déjà le référentiel’’. Malgré tout, les hôpitaux sont en train de se mettre à niveau, car "il y a des exigences en termes d’infrastructures, de ressources humaines et d’organisation interne", a-t-il souligné.
’’Le CNDT ne fait pas la transplantation, il est l’organe de régulation, c’est aux hôpitaux agréés de le faire’’, a-t-il précisé, rappelant à ce propos l’arrêté relatif à l’agrément, signé depuis quatre mois.
Il indique que les hôpitaux qui veulent faire de la transplantation doivent soumettre leur dossier, annonçant que "la transplantation rénale se fera le plutôt possible’’.
Il est revenu sur les conditions de dons d’organes au Sénégal, précisant que "la transplantation concerne le donneur vivant" et porte uniquement sur le rein.
Il a déclaré qu’après la réception des dossiers des hôpitaux, le CNDT enverra des évaluateurs externes "selon le référentiel défini".
Il a informé que les membres du Conseil ont rencontré il y a un mois tous leurs directeurs, pour leur exposer le référentiel.
’’Le problème ce n’est pas de commencer, mais c’est la pérennité de l’action de la transplantation’’, a-t-il fait remarquer, soulignant qu’une fois octroyé, l’agréément sera renouvelé tous les deux ans.
L'ISRA A UN NOUVEAU DG
Dr Momar Talla Seck, chercheur, précédemment Directeur du laboratoire national de l’élevage et de la recherche vétérinaire est nommé Directeur général de l’Institut sénégalais de recherche agricole Isra.
Le chef de l’Etat vient de nommer le Dr Momar Talla Seck Directeur général de l’Isra.
Dr Momar Talla Seck, chercheur, précédemment Directeur du laboratoire national de l’élevage et de la recherche vétérinaire est nommé Directeur général de l’Institut sénégalais de recherche agricole Isra. Il remplace ainsi le Dr Alioune Fall qui est admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
Aussi, Mme Mbossé Ndiaye Gueye, enseignante chercheur à l’Université Gaston Berger de Saint Louis est nommée Directeur de l’Institut supérieur de l’enseignement professionnel de Diamniadio. Il remplace le Pr Omar niang.
BONNE ENTRÉE EN MATIÈRE DES LIONS, VAINQUEURS (92-54) DU KENYA
L’équipe nationale de basket-ball du Sénégal a largement battu (92-54) celle du Kenya, en match comptant pour la première journée du tournoi qualificatif de l’Afrobasket 2021, qui se déroule au Rwanda.
Dakar, 25 nov (APS) - L’équipe nationale de basket-ball du Sénégal a largement battu (92-54) celle du Kenya, en match comptant pour la première journée du tournoi qualificatif de l’Afrobasket 2021, qui se déroule au Rwanda.
A la mi-temps, l’avantage était de 14 points pour les Lions (47-33).
Logé dans le groupe B, le Sénégal va en découdre jeudi avec le Mozambique, avant de terminer par l’Angola, vendredi.
Les trois meilleures équipes des cinq groupes se qualifieront automatiquement pour l’Afrobasket 2021 qui se déroulera au Rwanda.
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AU SENEGAL, LE FLEAU DE L'EXCISION PERSISTE MALGRE L'INTERDICTION
Alors que l’excision y est interdite depuis une vingtaine d'années, plus d’une fillette sur 10 subit cette violence au Sénégal, selon une agence nationale de la statistique.
Alors que l’excision y est interdite depuis une vingtaine d'années, plus d’une fillette sur 10 subit cette violence au Sénégal, selon une agence nationale de la statistique. Dans le milieu rural, les parents continuent cette pratique en cachette et les associations peinent à changer les mentalités. Reportage.
À 500 km de Dakar, à Tambacounda, de nombreuses familles font subir l’excision à leurs fillettes au nom de la tradition. À l’image de Ma Awa Maiga, 17 ans : "Cela me fait toujours mal de penser à ce que j’ai subi. Cela me traumatise toujours, j’ai souvent des douleurs et cela m’empêche d’aller à l’école."
Alors que les militants anti-excision tentent de convaincre les parents de la brutalité de la pratique, leurs arguments peinent à être entendus, surtout en milieu rural.
La pratique est en pleine croissance, malgré une loi l’interdisant depuis plus de 20 ans. Selon le ministère de la Femme, à Dakar, très peu d’arrestations ont lieu dans son cadre.