La Délégation générale à la protection sociale et à la solidarité nationale (DGPSN), en présence du ministre du Développement Communautaire, de l’Equité Sociale et Territoriale, Mansour Faye, a lancé hier, à Keur Massar, les opérations d’envois de cash transferts destinés à dix mille ménages impactés par les inondations. A cette occasion, Mansour Faye informe que les sinistrés recevront entre 100 000 et 200 000 francs.
A en croire le ministre du Développement Communautaire, de l’Equité Sociale et Territoriale, Mansour Faye, les dix mille ménages impactés par les inondations recevront une enveloppe d’environ 100 000 à 200 000 FCFA selon le sinistré. Il a fait l’annonce hier, lors de la cérémonie des opérations d’envois cash transferts, organisée hier à Keur Massar. Mansour Faye indique en effet que ces ménages ont fait l’objet d’un ciblage bien étudié et exécuté par les services du ministère du Développement communautaire. «L’identification des ménages est faite sur la base de critères d’éligibilité prédéfinis. Les enquêtes ont été menées au sein des ménages sinistrés, sur la base d’un formulaire d’évaluation des dégâts, ensuite les formulaires ont été validés par les préfets et sous préfets puis transmis au fonds de solidarité national pour analyse et finalisation de la procédure», explique le ministre Mansour Faye qui souligne, en outre, qu’un dispositif de suivi et de supervision est mis en place pour s’assurer de l’effectivité des transferts. Et aussi, poursuit-il, un système de gestion permettra également aux ménages de faire des réclamations auprès des acteurs de mise en œuvre pour leur traitement.
En outre, informe-t-il, un montant supplémentaire est prévu pour les décès liés aux inondations. Outre l’accompagnement financier, le ministre du Développement Communautaire, de l’Equité Sociale et Territoriale rassure que les sinistrés seront accompagnés en termes d’appui en vivres et de toute sorte d’appuis pour, indique-t-il, permettre à cette population de garder sa dignité et d’être dans de bonnes conditions.
Le maire de Keur Massar, Moustapha Mbengue, pour sa part, se réjouit de l’initiative prise par le président de la République de venir en aide aux sinistrés. «C’est avec un grand plaisir que nous accueillons ce lancement des opérations de Cash transferts», se félicite Moustapha Mbengue.
Poursuivant, il renseigne en effet que plus 2 400 familles ont été impactées et que seules 25 familles sont recasées dans le site aménagé aux Parcelles assainies Unité 11. Cependant, souligne l’édile de la commune, plusieurs familles sont toujours sous l’eau alors que , soutient-il, l’eau est polluée et dangereuse. « C’est pourquoi nous demandons au chef de l’Etat de trouver des solutions par rapport à cette situation », laisse entendre le député maire de Keur Massar.
Pour rappel, dans le cadre du plan Orsec, le président de la République Macky Sall a dégagé une enveloppe de 10 milliards dont les 3 milliards FCFA destinés au 10 000 sinistrés des inondations, recensés par l’administration territoriale à travers le pays.
LE MONDE RURAL, REFUGE DU PRESIDENT MACKY SALL
Plus qu’une visite économique, la randonnée présidentielle du 19 au 21 septembre à Fatick, Kaolack et Kaffrine s’apparente à une opération de charme auprès des populations. Une astuce qui a toujours été concluante pour le chef de l'Etat
Du 19 au 21 septembre, le président de la République Macky Sall va officiellement effectuer une tournée économique dans les régions de Fatick, Kaolack et Kaffrine. Mais plus qu’une visite économique, cette randonnée présidentielle s’apparente plus à une opération de charme auprès des populations. Une astuce qui a toujours été concluante pour lui depuis 2012.
Le président de la République Macky Sall va officiellement effectuer, du 19 au 21 septembre, une tournée économique ou agricole dans les régions de Fatick, Kaolack et Kaffrine. Au départ, le Chef de l’Etat va entamer sa tournée par Niakhar, où il visite des champs de l’ASC JAMM BUGUM, organisation spécialisées dans la filière mil –. Puis à Sibassor où il visitera des champs de la coopérative pour le développement local de Sibassor (COPADELSI) , un champ de 1.500 ha de spéculations : arachide – mil – maïs Sorgho – maraîchage et arboriculture – 2.000 membres – .
Enfin à Toubacouta où Macky Sall va visiter des champs d’arachides (10 ha) et de mil (06 ha) à Ndoumboudj . Il est prévu qu’il passe la nuit dans cette ville samedi Le lendemain dimanche, le cortège présidentiel quitte Toubacouta pour Dabali / Firgui où il va visiter Coprosem Paoskoto, spécialisé dans la production De semences d’arachides et de mil – . Il fera cap sur Keur Socé pour une visite des champs de la coopérative des professionnels de L’agriculture pour la reforme (COPAR) avec 2.000 membres et plus de 8.500 ha exploités – avant de clôturer par Diaké Souf où son cortège visitera des champs d’arachides (260 ha), de mil (60 ha) avec 5 tracteurs équipés.
Le chef de l’Etat passe la nuit à Kaolack avant de reprendre la route et de faire un crochet dans sa ville natale de Fatick. Cependant, même si cette décision semble être une chose normale pour la mouvance présidentielle, il est légitime de s’interroger sur les motivations de ce déplacement au moment où la banlieue dakaroise et d’autres zones à l’intérieur du pays pataugent dans les eaux. Et que les populations réclament la lumière sur les plus de 700 milliards qu’il avait annoncés pour la mise en œuvre de son plan décennal destiné à mettre fin aux inondations. Pour être beaucoup plus explicite, il apparaît clairement qu’il n’est pas nécessaire d’être un bon analyste politique pour constater que le chef de l’Etat entame toujours une tournée dite économique dans le monde rural à chaque fois qu’il se sent en difficulté face aux offensives de l’opposition et au mécontentement populaire en milieu urbain et dans les médias.
Autrement dit, il préfère toujours détourner le regard face aux questions brûlantes pour aller séduire et montrer ses réalisations dans ces parties du pays. Pour apporter des justifications à de telles allégations, on n’a pas besoin de chercher loin car les exemples ne manquent surtout pas. En effet, du dimanche 5 au vendredi 9 mars 2017, Macky Sall était en tournée économique dans le nord du pays pour 4 jours. Le chef de l’Etat s’est rendu dans les régions de Louga, Saint-Louis et Matam afin d’évaluer, sur le terrain, l’état d’avancement et les réalisations des projets entrepris dans le nord du pays. A Saint-Louis, il a pris part à l’inauguration du forage et du château d’eau de Leybar.
A Podor également, le Président avait procédé au lancement officiel du déploiement de l’équipement post-récolte du PUDC pour les régions de Saint-Louis et Matam. Mais ce qu’il faut signaler, c’est qu’à ce moment débutaient les déboires judiciaires de l’ancien maire de Dakar Khalifa Sall et que par conséquent, le pays était en ébullition du fait qu’une bonne partie de l’opposition était en ordre de bataille pour en découdre avec le leader de l’Alliance pour la République, l’accusant de vouloir procéder à l’élimination pure et simple de candidats (Karim Wade et Khalifa Sall) qui pouvaient le battre lors de l’élection présidentielle de 2019. Et ce n’est pas tout, car du 16 au 18 novembre 2018, il s’est rendu dans le Sénégal oriental pour inaugurer, par exemple, la route Tambacounda-Dialacoto qui s’étend sur 65 kilomètres et la mine d’or de Mako située dans la commune de Tomboronkoto, dans la région de Kedougou. Or, à ce moment, le problème des parrainages pour les candidats devant se présenter à l’élection présidentielle faisaient rage. Ainsi, le Président Macky Sall continue toujours dans sa logique de se réfugier derrière le monde rural à chaque fois qu’il est malmené à travers surtout les médias.
Et malgré la présence de la Covid-19 dans le pays, les leaders locaux de l’APR dans ces trois régions mobilisent leurs militants pour lui réserver un accueil mémorable. Pourtant, il a lui-même demandé en conseil des ministres à son gouvernement de prendre des mesures allant dans le sens de pousser les populations à respecter les mesures barrières et à surseoir aux rassemblements, surtout dans la capitale sénégalaise.
POUR UNE DEMOCRATISATION, UNE APPROPRIATION ET UNE MAITRISE DE L’OUTIL INFORMATIQUE
La commune de Nguéniène et le Groupe Magser (Magal Services) ont lancé le week-end la journée des «Vacances numériques» autour du thème «Approche par le numérique, la pédagogie du 21ème siècle».
La commune de Nguéniène et le Groupe Magser (Magal Services) ont lancé le week-end la journée des «Vacances numériques» autour du thème «Approche par le numérique, la pédagogie du 21ème siècle». La démocratisation et l’appropriation de l’outil informatique, sa maîtrise par tous, constituent les orientations et les objectifs fixés. Ainsi, le maire de la commune de Nguéniène, Maguette Ndao, le syndicaliste Saourou Sène, et le responsable de la Cellule d’information numérique du ministère de l’Education nationale (MEN) ont cautionné l’importance des Vacances numériques dans le but de former toutes les populations à l’accès à l’outil informatique. Le président directeur général de Magser, Aliou Dione, a expliqué la démarche visée à travers la mise en œuvre des Vacances numériques.
Au bout d’une démonstration d’une dizaine de minutes, des élèves, de l’élémentaire au moyen, ont fait part de leurs connaissances à travers la construction de savoir à partir de l’outil informatique et de l’internet. Ainsi, le représentant du ministre de l’Education nationale (MEN) et responsable de la Cellule informatique de ce département ministériel a cautionné la vulgarisation des Vacances numériques à l’échelle nationale. Par conséquent, il a dévoilé le processus de réformes dans lequel s’est inscrit le ministère de l’Education nationale. Pour illustrer ses propos, il s’est permis de revenir sur la nécessité de revoir certains curricula par rapport à la formation. A l’en croire, selon une étude, 85% des emplois de demain ne sont pas encore pourvus. A l’horizon 2030, de nouveaux métiers vont être créés. Pour Djibril Ndiaye, de la Cellule informatique du ministère de l’Education nationale, la pandémie de Covid-19 a montré les limites des enseignements dispensés dans les salles de cours. Le relais fait à travers l’enseignement à distance a montré ses preuves suite à la fermeture des salles de classe par respect des mesures sanitaires dans le cadre de la lutte contre la propagation de la maladie. C’est pourquoi, informe-t-il, le MEN va dérouler un programme de formation et d’équipements des enseignants et des élèves connu sous le nom de «Programme de l’Enseignement à Distance». L’initiative va être déroulée avec le concours de l’Etat et celui des Collectivités territoriales et des parents d’élèves. Ainsi, il a appelle chaque acteur à s’impliquer dans la conception de formules simples pour la mise en œuvre de ce projet. Pour lui, faire supporter l’enseignement à distance par les parents d’élèves et l’Etat reste une nécessité impérieuse pour la réussite de cette démarche.
«L’ENNEMI DU SAVOIR DES TEMPS MODERNES EST LE TROP D’INFORMATIQUE»
Pour sa part, l’inspecteur Soumaré de l’Inspection de l’Education et de la Formation (IEF) de Mbour 2, le thème des Vacances numériques montre le caractère incontournable de l’informatique dans la vie de tous les jours et surtout pour les techniciens de l’éducation. La mise en œuvre et la vulgarisation des Vacances numériques doivent être soutenues par une volonté politique, avec un ferme engagement des Collectivités territoriales. Il a fait une mise au point importante aux détracteurs de l’informatique et de l’internet dans l’enseignement à distance, la construction des savoirs, en évoquant ses aspects négatifs. Aux personnes soutenant que «tout n’est pas net dans le net» il a dira : «rien n’est net nulle part». En exemple, il a cité le couteau très prisé dans son utilisation à des fins domestiques (cuisine). Pourtant, le couteau, pour lui, est une arme blanche pouvant être utilisée pour commettre un crime. Il est sécurisé après son utilisation pour que personne n’en fasse un usage abusif. Selon l’expert de l’Education, l’ennemi du savoir des temps modernes est le trop d’informatique. Il a soutenu l’informatique, le numérique, une démocratisation du savoir et une appropriation de l’information en temps réel. L’inspecteur Soumaré a fait référence à André Malraux qui disait : «la culture n’existe pas pour que les gens jouent et dansent, mais pour que les gens participent au développement». Le même format est là pour l’internet, on surfe pour s’informer, pour construire le savoir et non pas un divertissement futile.
L’informatique à l’école et dans les foyers
Aliou Dione, le Pdg de Magser Keur Bamba Digital Learning Academy, a rappelé l’importance de l’informatique à l’école et dans les foyers car, les citoyens d’aujourd’hui et de demain doivent maîtriser l’outil numérique. Le cadre familial est devenu aussi un espace digital à travers l’expression de divers types de média qui y sont utilisés. Selon lui, le numérique, l’informatique, est un enjeu capital pour les jeunes générations. Les futurs citoyens doivent avoir une imprégnation permanente pour ne pas perdre l’acquisition et l’appropriation des nouveaux concepts polymorphes dans une société en progression permanente. Pour le Pdg Dione, l’accompagnement des enseignements et des enfants va reposer sur des supports documentaires de base, des scénarii et des enseignements pour mieux les former et les outiller. Maguette Ndao, le maire de Nguéniène, est revenu sur le lancement des Journées numériques. Tout d’abord, il a fait référence à la Covid-19 ayant facilité l’optimisation de la réflexion dans divers domaines. Sa volonté est de voir les enfants du pays profiter des Vacances numériques, participant à la construction de leurs savoirs. Il compte mettre en avant un élan de solidarité et d’entraide pour universaliser cette formation à l’échelle des 25 localités de sa commune. Il a, en outre, salué la coopération avec le mouvement «Navétanes» versé dans la volonté de faire des activités de vacances autrement, en optant pour la sensibilisation et la formation, l’éducation, une priorité.
Saourou Sène du Saems pour des vacances numériques nationales
Saourou Sène, le Secrétaire général du SAEMS est revenu sur les limites de la science et de la technique à travers la gestion de la pandémie Covid-19 les défiant. A l’en croire, le développement repose en partie sur l’éducation, la formation et la recherche. Ces éléments sont du reste très importants dans la préparation des enfants à la vie. Selon lui, les enfants sont prioritaires en tout pour acquérir les connaissances et les savoirs devant participer à leur formation. Dans le cas contraire, le syndicaliste attire l’attention sur un fait : «si les enfants échouent cela va impacter sur leur avenir». Par conséquent, il a supporté le Groupe Magser dans son initiative de former les populations à la maîtrise de l’outil informatique, en jetant les bases de la formation de jeunes élèves d’une commune rurale. Il a eu une pensée pieuse pour Ousmane Tanor Dieng, un homme dévoué, toute sa vie, au service de la République et de son terroir. Selon Saourou Sène, les résultats du Bac 2020 justifient toute la pertinence de la mise en œuvre et de la vulgarisation de Vacances numériques à l’échelle nationale car les cours à distance, à partir de la radio et de la télévision qui ont fait leur preuve dans le renforcement des connaissances et la consolidation des savoirs. Il a réitéré l’élan de patriotisme de son syndicat, convaincu dès le mois de juin, de la nécessité de la reprise des cours. Il a rappelé la disponibilité de son syndicat, au service de l’école sénégalaise.
Par Augustin Senghor
LE BLACK, LE BUT ET LE STADE DEBOUT
Je vous réitère mon grand respect et mon immense considération, cher président Le Graet mais de grâce, ne dites plus que le racisme n’existe pas ou peu dans vos stades !
Waw ! Génial comme trouvaille pour justifier que le racisme n’existe pas dans le Football ! Et quand cela sort de la bouche du président de la Fédération Française de Football, monsieur Noël Le Graet, un homme admiré et respecté pour l’immense travail abattu dans le football français et mondial, un modèle pour les jeunes dirigeants du football dans le monde entier, moi y compris, cela fait de l’effet, à coup sûr !
Conclusion du constat de monsieur Le Graet: il n y a pas plus de 1% de racisme dans le football ! Mais je voudrais poser respectueusement quelques questions à monsieur Le Graet en espérant qu’il me fera l’honneur de me répondre : Quand le black marque «le fameux but», tout le stade est-il debout pour le but ou pour le black ? Autre question, quand le blanc ou le beur marquent «ce but», il se passe quoi dans tout le stade ?
Enfin, quand un stade est debout, ça fait quoi ? Ça célèbre le but ? Ou ça insulte un black? Ou bien ce sont les deux en même temps selon le camp auquel une partie du public appartient ? Si le stade célèbre un but black, c’est donc il n y a pas de racisme dans les stades.
Ainsi soit-il ! C’est fini et on passe à autre chose ! On oublie les insultes racistes, les cris de singe, les jets de bananes, c’est 1% du spectacle. Le ballon continue de rouler, les buts continuent à être marqués, les stades se lèvent à chacun de ces buts, c’est cela qui compte.
Le racisme dans les stades, c’est juste anecdotique. «Cela n’existe pas ou peu dans le sport en général et le football en particulier», osez-vous avancer ?
Honorable M. Noël Le Graet, souffrez que l’humble (et peut-être insignifiant) président d’une fédération de football dont beaucoup des ressortissants originaires jouent dans vos stades vous contredise ! Le racisme est une réalité à 100% dans le sport mondial en général et dans le football en particulier car l’inacceptable ne peut être inscrite sur une échelle de proportionnalité et de pourcentage.
Le racisme est inacceptable dans son entièreté, il n’existe ni à 1% ni 30% et il n'y a pas de de racisme. Et c’est dans vos propos que je m’en vais chercher mes arguments de contradiction car vous ne dites rien moins que le blacks doivent s’estimer heureux de soulever les tribunes de vos stades (logiquement remplies d’un public majoritairement blanc, un honneur pour eux) à chaque fois qu’ils marquent des buts.
A vos yeux, cela semble compenser suffisamment voire largement les actes de racisme qui ont cours dans les stades. Ce disant, vous condamnez a contrario ces joueurs blacks à l’exploit perpétuel pour trouver grâce aux yeux de ce « stade debout » et être traités comme l’égal des autres joueurs sur le terrain le temps de la célébration d’un but. Mais gare à ce pauvre black si à l’action suivante, il rate une passe décisive, un but ou provoque un penalty! Le stade «debout ou assis» aura alors le droit de lui envoyer ses bananes, de le «singer» de lui rappeler la «couleur sale» de sa peau. Ce qui est épargné aux autres joueurs.
Et par enchantement, personne n’aura vu, personne n’aura entendu, personne n’aura remarqué, même pas la VAR sur ce coup ci. De temps à autre, l’arbitre, pour en finir, trouvera plus simple de renvoyer aux vestiaires le joueur black qui réagit de manière proportionnelle ou proteste auprès de lui à ces attaques racistes.
Finalement, un black de moins sur le terrain, le spectacle n’en sera que plus beau, pourrait-on dire. Chaque jour, sur les stades du monde ou devant nos écrans, nous assistons à ce spectacle désolant et les discours tels que celui prêté Monsieur Le Graet, un dirigeant du Football dont la voix compte, sont malheureusement pour nous informer que le Racisme dans le Sport et surtout dans le Football a de beaux jours devant lui.
Pour gênante que la problématique du racisme dans les stades puisse être pour les dirigeants que nous sommes, il ne faut pas recourir à l’exorcisme nihiliste pour y remédier. Il ne faut non plus banaliser ni minimiser le racisme dans les stades comme un fait isolé, un épiphénomène ou un mal nécessaire juste pour «sauver ce beau spectacle » qu’est le sport ou le football.
Le remède par la dédramatisation sera tout aussi inopérant qu’une simple anesthésie n’a jamais guéri une blessure (pour la victime du raciste) ou maladie (pour le raciste). Je demeure persuadé que si l’on mettait la même énergie et la même rigueur à trouver la solution à ces faits de racisme (après en avoir accepté l’existence) que celles qui ont permis de créer la VAR pour traquer certains faits de jeu qui, jadis, échappaient aux arbitres et officiels de match, le racisme ne serait pas ramené au taux de 1% idéalisé par monsieur Le Graet ; il disparaîtrait tout simplement de nos stades.
En attendant, le racisme est bien là dans nos stades, debout ou assis en tribunes, en mouvement sur la pelouse, dans les couloirs menant aux vestiaires et saute aux yeux, même de ceux qui ont pris le parti de les fermer pour ne rien voir. Le racisme fait aujourd’hui partie du décorum et de l’ambiance des stades quel que soit le niveau de compétition, particulièrement en Europe lors des grandes joutes sportives. L’admettre serait un immense pas vers sa conjuration. Je vous réitère mon grand respect et mon immense considération, cher président Le Graet mais de grâce, ne dites plus que le racisme n’existe pas ou peu dans vos stades ! Ce n’est pas exact et je sais que vous le savez.
Sportivement !
Respectueusement !
CONVOCATION POLÉMIQUE DU MAGISTRAT TELIKO
La Convocation du président de l’Union des magistrats sénégalais par l’IGAJ, saisie par le ministre de la Justice, Me Malick Sall, suite à des propos tenus dans la presse, suscite des réactions mitigées au sein de la société civile
La Convocation du président de l’Union des magistrats sénégalais (UMS), Souleymane Téliko, par l’IGAJ, saisie par le ministre de la Justice, Me Malick Sall, suite à des propos tenus dans la presse, suscite des réactions mitigées au sein de la société civile. Si Alassane Seck de la LSDH épouse la thèse de la «tentative d’intimidation» du juge défendue par l’UMS, pour Babacar Ba du Forum du justiciable, convoquer un magistrat devant l’IGAJ, c’est lui donner les moyens de se défendre.
«BRAS-DE-FER» ENTRE L’UMS ET LA TUTELLE
Le Président de l’Union des Magistrats Sénégalais (UMS), Souleymane Téliko, a été convoqué verbalement pour être entendu hier, mercredi 16 septembre 2020, par l’Inspection Générale de l’Administration de la Justice (IGAJ), pour des propos qu’il aurait tenus lors d’une interview parue dans la presse. C’est suite à sa saisine par le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Me Malick Sall. Suffisant pour que le Bureau exécutif de l’UMS à travers un communiqué qualifie cette «convocation inadmissible» de «précédent dangereux» ; non sans dénoncer une «tentative d’intimidation et de musellement qui, de toute façon, ne peut prospérer». Et de relever que «le président de l’UMS, en cette qualité, et en tant qu’élu et représentant de l’ensemble des membres de l’association pour la défense de leurs intérêts matériels et moraux, ne relève ni du ministre, ni de l’IGAJ». Aussi le Bureau exécutif de l’UMS rappelle-t-il qu’elle intervient «après la médiatisation de la lettre de démission d’Ousmane Kane par la cellule de communication du ministère de la Justice». Elle fait également suite à la décision de l’UMS de saisir la Cour suprême pour casser la décision du Me Malick Sall ayant relevé, via une procédure jugée inappropriée, le magistrat Ngor Diop de son poste de président du Tribunal d’instance de Podor pour l’affecter à la Cours suprême de Thiès où il devient conseiller. Ce avait condamné un dignitaire religieux, malgré les pressions reçues.
BABACAR BA, FORUM DU JUSTICIABLE : «Dire que cette interpellation est une sorte d’intimidation, c’est aller trop loin, du moment qu’aucun...»
Pour sa part, Babacar Ba, président du Forum du justiciable, également joint au téléphone, préfère ne pas aller vite en besogne relativisant les accusations à l’endroit du ministère de la justice, de l’UMS, le temps de disposer de plus d’élément d’appréciation. «Présentement, je ne connais pas tous les éléments pour pouvoir juger sur le pourquoi il a été convoqué. Donc, je me limite sur la forme du conflit. Mais je pense qu’il n’y a rien d’extraordinaire à ce que l’IGAJ (l’Inspection Général de l’Administration de la Justice), convoque un magistrat. Donc, pour moi, il n’y a rien de plus normal. L’lGAJ est aujourd’hui l’organe de contrôle, qui est sensé veiller au bon fonctionnement des juridictions. Il est alors dans son rôle. Et, d’ailleurs, le fait d’appeler un magistrat devant l’Inspection Général de l’Administration de la Justice, c’est en quelque sorte lui donner les moyens de se défendre. Ce n’est pas parce que vous êtes convoqué que vous allez être sanctionné. Je pense que, dans ce cas là, il faux déférer à la convocation et écouter pour pouvoir fournir des éléments de réponse. Maintenant, en ce qui concerne la déclaration de l’UMS selon laquelle cette convocation est une intimidation, je crois qu’il ne faut pas se précipiter. Attendons d’abord que Souleymane Teliko se fasse entendre. Ce n’est qu’au sortir de cet entretien que nous saurons si la convocation repose sur une base solide ou si c’est tout simplement pour l’intimider, sinon lui chercher des noises. Donc, à l’état actuel de la procédure, je ne peux pas affirmer qu’il s’agit d’une combine. De plus, dire que cette interpellation est une sorte d’intimidation, c’est aller trop loin, du moment qu’aucun de nous ne sait sur quel fond le président de l’UMS à été convoqué. Ils ont juste parlé d’une convocation, mais pas de la cause elle-même. Par contre, nous avons l’œil ouverts sur cette affaire et si au final on se rend compte que cet appel n’est pas fondé, alors là, il sera acceptable qu’on parle d’intimidation» argumente-t-il.
ALASSANE SECK, LIGUE SENEGALAISE DES DROITS HUMAINS (LSDH) : «Quand un juge est convoqué par l’IGAJ, c’est juste un clin d’œil sur l’intimidation, pour prendre la justice sous coup réglé»
Joint au téléphone par nos soins sur cette nouvelle tournure d e ce qui semble être un «bras-de-fer» entre l’UMS et la tutelle, Alassane Seck, le secrétaire exécutif de la Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH), trouve qu’il n’y a pas de doute que «c’est de l’intimidation tous simplement. Parce que depuis le début, le ministère a dévoilé ses limites, il n’a pas montré de la compétence. Il y a eu beaucoup de confusions de rôles et c’est déplorable qu’au Sénégal, en 2020, on en arrive à cette situation d’élimination de magistrat. C’est regrettable et inadmissible qu’on puisse les convoquer pour les intimider. Souleymane Teliko parle en tant que président et non comme un magistrat ; donc il a le devoir de défendre sa corporation. Et nous pensons qu’il est dans les limites totales de sa position. De ce fait, nous l’encourageons et le félicitons pour sa détermination. Souleymane Teliko a le pouvoir de ses idées. C’est quelqu’un de courageux ; à la limite donc, cela peut déranger le régime qui semble pouvoir mettre la Justice sous coup réglé. C’est alors heureux que Souleymane Teliko soit un magistrat debout et très courageux. Parce que ce n’est pas évident, surtout pour quelqu’un avec ce corps assez délicat et sensible. Nous voyons en lui un homme de principe, un homme de valeur, courageux. C’est donc un plaisir pour ces pairs. Quand un juge est convoqué par l’Administration (l’Inspection Générale de l’Administration de la Justice - IGAJ), c’est juste un clin d’œil sur l’intimidation, pour prendre la justice sous coup réglé. Donc la justice n’est présentement pas acceptable au Sénégal. Il y a peu, c’était la journée de la démocratie. Mais cette dernière doit reposer sur un état de droit, une justice indépendante qui passe par cette liberté de protéger ces pairs, le principe même de la justice, de l’indépendance et de l’autonomie de la justice», a-t-il déclaré
BENNO FACE AU DEFI DU TROISIÈME MANDAT
Formée en 2012, entre les deux tours de la présidentielle, pour soutenir le candidat Macky Sall, sorti deuxième derrière le président sortant, Me Abdoulaye Wade, la coalition Benno Bokk Yakaar, a battu le record de longévité et de diversité
Formée en 2012, entre les deux tours de la présidentielle, pour soutenir le candidat Macky Sall, sorti deuxième derrière le président sortant, Me Abdoulaye Wade, la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (Bby) a battu le record de longévité et de diversité. Pour y arriver, la coalition dirigée par le président Macky Sall a tenu face à de multiples soubresauts, dont notamment les investitures mouvementées des législatives de 2017, les nombreuses contradictions des Locales de 2014, les départs de certains partis alliés, ou encore les scissions au sein de la quasi-totalité des partis alliés, sans oublier la perte de postes de responsabilité. Quid cependant du nouveau remaniement ministériel en vue, ou encore d’une éventuelle tentative de troisième mandat pour le chef de l’Etat ?
Elle est devenue la Grande majorité présidentielle, à la veille de la présidentielle de février 2019, avec notamment le ralliement de beaucoup d’opposants. Elle, c’est la coalition Benno Bokk Yakaar (Bby) forte de plus de 100 partis dont 12 sous-coalitions. Instituée en 2012, entre les deux tours de la présidentielle, pour soutenir le candidat Macky Sall, sorti deuxième derrière le président sortant, Me Abdoulaye Wade, elle a su déjouer les pronostics des analystes et autres observateurs de la scène politique, qui avaient prédit sa mort après la présidentielle de 2012. Après moult défis relevés, Bby a gagné le pari de la longévité, comparativement aux coalitions présidentielles, comme par exemple FAL 2000, qui a porté la candidature d’Abdoulaye Wade au second tour et lui a permis de gagner la présidentielle de 2000.
DES COMPROMISSIONS INSOUPÇONNEES
Pour y arriver, de gros sacrifices et autres compromissions ont été faits de part et d’autre au sein de cette grande coalition, jamais connue au Sénégal. En effet, les investitures au sein de Bby, lors de l’élection législative de 2017, qui avaient suscité une levée de boucliers de la part de certains responsables ou militants de partis alliés, et même de l’Alliance pour la République (Apr), ont été maitrisées par le chef de la coalition, Macky Sall. Cela, même s’il avait été obligé de taper du poing sur la table pour dire que tous ceux qui seraient tentés de faire des listes parallèles seront sanctionnés. Les locales de 2014 avaient aussi mis en évidence les nombreuses contradictions qui frappaient la coalition de circonstance, née dans des conditions historiques bien définies et dont la survie n’était pas forcement prévue. A ce niveau aussi, les partis ont su taire leurs intérêts personnels pour sauver les meubles. Un peu en arrière, les départs des formations politiques de la mouvance présidentielle, comme le Bloc centriste Gaïndé (Bcg) de Jean Paul Dias, de Bës du Niakk de Mansour Sy Djamil, ou encore du mouvement d’Hélène Tine, sans oublier celui de Rewmi d’Idrissa Seck en septembre 2013, offraient un certain scepticisme sur l’avenir du compagnonnage de ladite coalition.
LA LIQUIDATION DES ALLIES N’Y FERA RIEN
A cela s’ajoutent les nombreuses querelles intestines, qui ont toutes fini par des scissions, constatées dans les plus grands partis de la coalition. L’Alliance des Forces de progrès (Afp) s’est séparée de Malick Gakou et compagnie en 2015, à cause d’une décision de soutien de la candidature du président en exercice pour la présidentielle prévue en 2017, si Macky Sall avait tenu sa promesse de réduire son mandat de 7 à 5 ans. Il en est de même pour le Parti socialiste (Ps) qui a rompu les amarres avec Khalifa Sall et sa bande de Taxawu Dakar, en 2017, qui s’était rebellé contre le compagnonnage de Bby. La Ld paiera les frais de son alliance avec Bby par un divorce avec le maire de Dieuppeul Derklé, Cheikh Guèye et ses camarades de la Ld-Debout, ou encore avec la démission de son Secrétaire général, Mamadou Ndoye. Que dire du caractère très composite de ladite coalition qui compte en son sein presque toutes les sensibilités politiques existantes au Sénégal, socialistes, libéraux, extrême gauche, etc, faisant d’elle la coalition la plus contrenature que le Sénégal ai jamais connue ? Même la perte de certains privilèges n’a pas poussé à l’implosion de Bby.
En effet, le Ps est passé de trois ministres et d’une vingtaine de députés à deux postes ministériels et quelques députés. Voire les mairies etc. L’Afp qui disposait de deux portefeuilles ministériels n’en a conservé qu’un seul, sans compter la perte de députés et de maires. Si le Pit garde jalousement son poste de ministre, la Ld n’a pas eu la même chance, même s’il s’est consolé d’un poste de Secrétaire élu et membre du Bureau de l’Assemblée nationale avec son actuel Secrétaire général, Nicolas Ndiaye.
LES NOUVEAUX DEFIS TITANESQUES DEBBY
Cependant, même si la coalition a su jusque-là déjouer les pronostics, depuis 2012, il n’en demeure pas moins que d’autres défis, et pas des moindres, se dressent en face d’elle. La toute première semble être relativement facile à franchir, à savoir le remaniement ministériel pressenti pour être celui d’une ouverture du gouvernement aux souteneurs de la dernière minute de la candidature de Macky Sall à la présidentielle dernière, mais aussi à une certaine opposition. Ce gouvernement d’union nationale ou gouvernement d’ouverture, c’est selon, suppose un «dégraissage» des alliés de la première heure pour faire de la place aux nouveaux arrivants. Voilà pourquoi, lors la conférence des Leaders de Bby, révèle «L’As» du lundi 14 septembre dernier, le président Sall aurait salué l’apport des nouveaux alliés en insistant sur le ralliement des partis politiques et des personnalités de grande envergure à sa cause, facilitant ainsi sa victoire sans bavure au premier tour de la présidentielle de 2019. Ce qui aurait comme conséquence un élargissement des forces dans la gestion de l’État, préparant ainsi ses alliés de Bby à d’éventuelles réductions des privilèges.
En tout état de cause, après juste la présidentielle de 2019, l’idée de la poursuite, jusqu’en 2024, du compagnonnage dans la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby), devenue une Majorité présidentielle à la veille de la dernière présidentielle, faisait son petit bonhomme de chemin, avec des propositions qui fusaient au sein de ladite coalition. De la transformation de ladite mouvance en un grand parti à l’idée d’une direction politique unifiée, en passant par la nécessité d’une analyse froide, pour éviter que d’autres forces politiques prennent le pouvoir en 2024, les germes d’une longévité inédite de ladite mouvance se sont formés de jour en jour. Cependant, reste à déjouer le piège tabou du troisième mandat. Jusque là, même les alliés de Bby respectent le mot d’ordre donné par le chef de l’Etat, notamment d’éviter la question du mandat. L’allié Me Moussa Diop leader de Alternative générationnelle/ Ag Jotna, qui a fait fi de cette mise en garde, en a fait les frais. Mais, cela jusqu’à quand ? Ainsi donc, des questions se posent avec acuité. Macky Sall relèvera-t-il le challenge presque herculéen du troisième mandat ? Bby parviendra-t-elle à trouver un candidat consensuel en son sein ? Ce candidat, de quel parti politique proviendra-t-il ? Est-ce que les partis alliés accepteront de continuer à renoncer ce pour quoi un parti est créé, la quête du pouvoir ? Mystère et boule de gomme.
LA TRANSPARENCE PRONEE
La pêche de petits pélagiques fait face aujourd’hui à une mauvaise gestion dans de nombreux pays de l’Afrique de l’Ouest.
La pêche de petits pélagiques fait face aujourd’hui à une mauvaise gestion dans de nombreux pays de l’Afrique de l’Ouest. Pour une bonne gouvernance de cette pêcherie, des experts prônent la transparence dans la gestion des ressources halieutiques. C’était hier mercredi 16 septembre lors d’un panel portant sur la durabilité de la pêche des petits pélagiques, organisé par le partenariat régional pour la conservation de la zone côtière maritime (PRCM).
«La transparence contribue à la durabilité des pêches». C’est l’avis du Dr Moustapha Kébé, économiste des pêches et chercheur. Il s’exprimait hier, mercredi 16 septembre lors d’un panel portant sur le thème : «Durabilité de la pêche des petits pélagiques en Afrique de l’Ouest», organisé par le partenariat régional pour la conservation de la zone côtière et marine (Prcm). «La durabilité, c’est sous quatre formes. Il y a la durabilité environnementale, économique, sociale et institutionnelle. La bonne gouvernance s’illustre par le degré de transparence dans la gestion des ressources halieutiques.
Le secteur génère une importante rente économique avec l’existence de marchés très rémunérateurs notamment pour les espèces demersales. Ce qui rend le secteur très vulnérable à la corruption et aux manquements des pratiques critiques », a-t-il déploré.
Selon lui, l’accès à l’information est très important. «Quand on parle d’information c’est relative au stock. Il faut qu’on sache si la ressource est disponible. Il faut une information sur les moyens d’accès sur ces ressources. Faut-il disposer d’un permis de ou d’une licence de pêche ou bien quel type d’accord de pêche existe-t-il ? Il y a également l’accès à l’information par rapport aux marchés pour écouler les produits», a indiqué Dr Kébé.
Pour une gestion durable des ressources halieutiques, il signale que des défis sont à relever. Parmi ces défis, le chercheur cite la surexploitation des petits espèces, la pêche illégale non déclarée non réglementée (Inn), la prolifération des usines de fabrication de farine de poisson, la non transparence dans la délivrance des licences et des accords de pêche.
Pour finir, Dr Moustapha Kébé lance un appel à l’Etat pour que la transparence puisse être un crédo dans la gouvernance des ressources halieutiques et que le Sénégal puisse adhérer à l’initiative pour la transparence dans le secteur de la pèche (Fiti).
LA BARRE DES 300 DÉCÈS ATTEINTE
Malgré cette triste nouvelle, l’évolution de la pandémie semble poursuivre sa pente descendante. Aujourd’hui, il y a eu d’ailleurs trois fois plus de patients déclarés guéris (167) que de nouvelles contaminations à la Covid-19 (50).
Le Sénégal a officiellement atteint la barre des 300 décès liés au coronavirus, plus de six mois après l’apparition du virus SARS COV2.
Malgré cette triste nouvelle, l’évolution de la pandémie semble poursuivre sa pente descendante. Aujourd’hui, il y a eu d’ailleurs trois fois plus de patients déclarés guéris (167) que de nouvelles contaminations à la Covid-19 (50).
Le taux de positivité reste constant et est maintenu à 3% depuis plus d’une semaine. Cela témoigne de la tendance positive qui se confirme avec le nombre de patients guéris, 167 ce jour, trois fois supérieur aux nouveaux, d’après le bulletin épidémiologique de ce jeudi, 17 septembre 2020.
Sur les 1312 tests effectués, 50 sont revenus positifs. Parmi ces nouvelles infections, 27 sont des cas suivis par les services du ministère de la Santé et de l’Action sociale et les 23 sont des cas communautaires. Ces derniers sont répartis entre : Guédiawaye (2), Mbao (2), Parcelles Assainies (2), Diamniadio (1), Hlm 5 (1), Keur Massar (1) ; Liberté 5 (1), Liberté 6 Extension (1), Mbour (1), Médina (1), Mékhé (1), Mermoz (1), Niarri Talli (1), Nord Foire (1), Sangalkam (1), Ouakam (1), Sact Urbam (1), Sicap Baobab (1), Tambacounda (1), Ziguinchor (1).
La fausse note de la tendance baissière reste toujours le nombre de cas grave. 31 sont actuellement dans les services de réanimation. Un cas décès a été aussi enregistré, ce mercredi 16 septembre.
Le Sénégal compte officiellement 14 618 cas positifs à la Covid-19, dont 10 923 guéris, 300 décédés et 3 394 patients sous traitement.
MACKY SALL ANNONCÉ A KEUR MASSAR AUJOURD’HUI
Une visite qui s’effectue au lendemain du lancement des opérations de cash-transfert par Mansour Faye, le ministre du Développement communautaire, de l’Équité sociale et territoriale.
Le chef de l’État, Macky Sall, est annoncé ce jeudi, 17 septembre, à Keur Massar, au chevet des familles impactées par les inondations. Une visite qui s’effectue au lendemain du lancement des opérations de cash-transfert par Mansour Faye, le ministre du Développement communautaire, de l’Équité sociale et territoriale.
Il s’agit d’une enveloppe de 2,5 milliards F CFA destinés à quelques dix mille ménages. Une augmentation de l’enveloppe n’est pas exclue. Puisque les ménages recevront, selon le sinistre, entre 100 000 et 200 000 F CFA.
Dans un discours télévisé, le mardi 8 septembre, faisant suite à une réunion au Palais sur la question des inondations, Macky Sall, avait annoncé, comme première mesure d’urgence, la décision de dégager une enveloppe de 10 milliards FCFA en faveur des populations touchées par les pluies diluviennes enregistrées ces derniers jours.
De cette enveloppe, les sept milliards FCFA qui restent, seront utilisés pour apporter une première réponse technique pour l’évacuation des eaux pluviales stagnantes, avait annoncé le chef de l’État.
LA STRATÉGIE NATIONALE DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION OFFICIELLEMENT ADOPTÉE
Selon le communiqué du Conseil des ministres, le chef de l’Etat a informé le gouvernement "avoir approuvé la Stratégie nationale de lutte contre la corruption au Sénégal
Dakar, 16 sept (APS) - Le Président Macky Sall a indiqué mercredi avoir approuvé la Stratégie nationale de lutte contre la corruption au Sénégal sur la période 2020-2024, appelant les acteurs concernés à apporter leur concours à "l’exécution optimale" de son plan d’actions quinquennal.
Selon le communiqué du Conseil des ministres, le chef de l’Etat a informé le gouvernement "avoir approuvé la Stratégie nationale de lutte contre la corruption au Sénégal sur la période 2020-2024".
"Il a, dans cet élan, demandé au Gouvernement, au secteur privé et à la société civile d’apporter à l’OFNAC’’, l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption, "tout le concours nécessaire à l’exécution optimale de son Plan d’actions quinquennal".
"Il a, enfin, demandé à l’OFNAC de lui transmettre chaque année, un rapport d’évaluation de la mise en œuvre de la Stratégie’’, indique la même source.
Le président Sall, revenant par ailleurs "sur l’application rigoureuse de la charte de la déconcentration, a demandé au Ministre de l’Intérieur et au Ministre des Finances et du Budget, en rapport avec les membres du gouvernement, de veiller à la vulgarisation, dans toutes les structures de l’Etat de la charte de la déconcentration en vue de son application systématique et cohérente".
"Il a enfin rappelé au Gouvernement la nécessité de renforcer l’Administration territoriale dans son efficacité, d’asseoir le « Fast-Track » comme mode de gouvernance afin de consolider les performances des politiques publiques et la satisfaction des citoyens’’, lit-on encore.