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4 juillet 2025
CONVOCATION POLÉMIQUE DU MAGISTRAT TELIKO
La Convocation du président de l’Union des magistrats sénégalais par l’IGAJ, saisie par le ministre de la Justice, Me Malick Sall, suite à des propos tenus dans la presse, suscite des réactions mitigées au sein de la société civile
La Convocation du président de l’Union des magistrats sénégalais (UMS), Souleymane Téliko, par l’IGAJ, saisie par le ministre de la Justice, Me Malick Sall, suite à des propos tenus dans la presse, suscite des réactions mitigées au sein de la société civile. Si Alassane Seck de la LSDH épouse la thèse de la «tentative d’intimidation» du juge défendue par l’UMS, pour Babacar Ba du Forum du justiciable, convoquer un magistrat devant l’IGAJ, c’est lui donner les moyens de se défendre.
«BRAS-DE-FER» ENTRE L’UMS ET LA TUTELLE
Le Président de l’Union des Magistrats Sénégalais (UMS), Souleymane Téliko, a été convoqué verbalement pour être entendu hier, mercredi 16 septembre 2020, par l’Inspection Générale de l’Administration de la Justice (IGAJ), pour des propos qu’il aurait tenus lors d’une interview parue dans la presse. C’est suite à sa saisine par le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Me Malick Sall. Suffisant pour que le Bureau exécutif de l’UMS à travers un communiqué qualifie cette «convocation inadmissible» de «précédent dangereux» ; non sans dénoncer une «tentative d’intimidation et de musellement qui, de toute façon, ne peut prospérer». Et de relever que «le président de l’UMS, en cette qualité, et en tant qu’élu et représentant de l’ensemble des membres de l’association pour la défense de leurs intérêts matériels et moraux, ne relève ni du ministre, ni de l’IGAJ». Aussi le Bureau exécutif de l’UMS rappelle-t-il qu’elle intervient «après la médiatisation de la lettre de démission d’Ousmane Kane par la cellule de communication du ministère de la Justice». Elle fait également suite à la décision de l’UMS de saisir la Cour suprême pour casser la décision du Me Malick Sall ayant relevé, via une procédure jugée inappropriée, le magistrat Ngor Diop de son poste de président du Tribunal d’instance de Podor pour l’affecter à la Cours suprême de Thiès où il devient conseiller. Ce avait condamné un dignitaire religieux, malgré les pressions reçues.
BABACAR BA, FORUM DU JUSTICIABLE : «Dire que cette interpellation est une sorte d’intimidation, c’est aller trop loin, du moment qu’aucun...»
Pour sa part, Babacar Ba, président du Forum du justiciable, également joint au téléphone, préfère ne pas aller vite en besogne relativisant les accusations à l’endroit du ministère de la justice, de l’UMS, le temps de disposer de plus d’élément d’appréciation. «Présentement, je ne connais pas tous les éléments pour pouvoir juger sur le pourquoi il a été convoqué. Donc, je me limite sur la forme du conflit. Mais je pense qu’il n’y a rien d’extraordinaire à ce que l’IGAJ (l’Inspection Général de l’Administration de la Justice), convoque un magistrat. Donc, pour moi, il n’y a rien de plus normal. L’lGAJ est aujourd’hui l’organe de contrôle, qui est sensé veiller au bon fonctionnement des juridictions. Il est alors dans son rôle. Et, d’ailleurs, le fait d’appeler un magistrat devant l’Inspection Général de l’Administration de la Justice, c’est en quelque sorte lui donner les moyens de se défendre. Ce n’est pas parce que vous êtes convoqué que vous allez être sanctionné. Je pense que, dans ce cas là, il faux déférer à la convocation et écouter pour pouvoir fournir des éléments de réponse. Maintenant, en ce qui concerne la déclaration de l’UMS selon laquelle cette convocation est une intimidation, je crois qu’il ne faut pas se précipiter. Attendons d’abord que Souleymane Teliko se fasse entendre. Ce n’est qu’au sortir de cet entretien que nous saurons si la convocation repose sur une base solide ou si c’est tout simplement pour l’intimider, sinon lui chercher des noises. Donc, à l’état actuel de la procédure, je ne peux pas affirmer qu’il s’agit d’une combine. De plus, dire que cette interpellation est une sorte d’intimidation, c’est aller trop loin, du moment qu’aucun de nous ne sait sur quel fond le président de l’UMS à été convoqué. Ils ont juste parlé d’une convocation, mais pas de la cause elle-même. Par contre, nous avons l’œil ouverts sur cette affaire et si au final on se rend compte que cet appel n’est pas fondé, alors là, il sera acceptable qu’on parle d’intimidation» argumente-t-il.
ALASSANE SECK, LIGUE SENEGALAISE DES DROITS HUMAINS (LSDH) : «Quand un juge est convoqué par l’IGAJ, c’est juste un clin d’œil sur l’intimidation, pour prendre la justice sous coup réglé»
Joint au téléphone par nos soins sur cette nouvelle tournure d e ce qui semble être un «bras-de-fer» entre l’UMS et la tutelle, Alassane Seck, le secrétaire exécutif de la Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH), trouve qu’il n’y a pas de doute que «c’est de l’intimidation tous simplement. Parce que depuis le début, le ministère a dévoilé ses limites, il n’a pas montré de la compétence. Il y a eu beaucoup de confusions de rôles et c’est déplorable qu’au Sénégal, en 2020, on en arrive à cette situation d’élimination de magistrat. C’est regrettable et inadmissible qu’on puisse les convoquer pour les intimider. Souleymane Teliko parle en tant que président et non comme un magistrat ; donc il a le devoir de défendre sa corporation. Et nous pensons qu’il est dans les limites totales de sa position. De ce fait, nous l’encourageons et le félicitons pour sa détermination. Souleymane Teliko a le pouvoir de ses idées. C’est quelqu’un de courageux ; à la limite donc, cela peut déranger le régime qui semble pouvoir mettre la Justice sous coup réglé. C’est alors heureux que Souleymane Teliko soit un magistrat debout et très courageux. Parce que ce n’est pas évident, surtout pour quelqu’un avec ce corps assez délicat et sensible. Nous voyons en lui un homme de principe, un homme de valeur, courageux. C’est donc un plaisir pour ces pairs. Quand un juge est convoqué par l’Administration (l’Inspection Générale de l’Administration de la Justice - IGAJ), c’est juste un clin d’œil sur l’intimidation, pour prendre la justice sous coup réglé. Donc la justice n’est présentement pas acceptable au Sénégal. Il y a peu, c’était la journée de la démocratie. Mais cette dernière doit reposer sur un état de droit, une justice indépendante qui passe par cette liberté de protéger ces pairs, le principe même de la justice, de l’indépendance et de l’autonomie de la justice», a-t-il déclaré
BENNO FACE AU DEFI DU TROISIÈME MANDAT
Formée en 2012, entre les deux tours de la présidentielle, pour soutenir le candidat Macky Sall, sorti deuxième derrière le président sortant, Me Abdoulaye Wade, la coalition Benno Bokk Yakaar, a battu le record de longévité et de diversité
Formée en 2012, entre les deux tours de la présidentielle, pour soutenir le candidat Macky Sall, sorti deuxième derrière le président sortant, Me Abdoulaye Wade, la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (Bby) a battu le record de longévité et de diversité. Pour y arriver, la coalition dirigée par le président Macky Sall a tenu face à de multiples soubresauts, dont notamment les investitures mouvementées des législatives de 2017, les nombreuses contradictions des Locales de 2014, les départs de certains partis alliés, ou encore les scissions au sein de la quasi-totalité des partis alliés, sans oublier la perte de postes de responsabilité. Quid cependant du nouveau remaniement ministériel en vue, ou encore d’une éventuelle tentative de troisième mandat pour le chef de l’Etat ?
Elle est devenue la Grande majorité présidentielle, à la veille de la présidentielle de février 2019, avec notamment le ralliement de beaucoup d’opposants. Elle, c’est la coalition Benno Bokk Yakaar (Bby) forte de plus de 100 partis dont 12 sous-coalitions. Instituée en 2012, entre les deux tours de la présidentielle, pour soutenir le candidat Macky Sall, sorti deuxième derrière le président sortant, Me Abdoulaye Wade, elle a su déjouer les pronostics des analystes et autres observateurs de la scène politique, qui avaient prédit sa mort après la présidentielle de 2012. Après moult défis relevés, Bby a gagné le pari de la longévité, comparativement aux coalitions présidentielles, comme par exemple FAL 2000, qui a porté la candidature d’Abdoulaye Wade au second tour et lui a permis de gagner la présidentielle de 2000.
DES COMPROMISSIONS INSOUPÇONNEES
Pour y arriver, de gros sacrifices et autres compromissions ont été faits de part et d’autre au sein de cette grande coalition, jamais connue au Sénégal. En effet, les investitures au sein de Bby, lors de l’élection législative de 2017, qui avaient suscité une levée de boucliers de la part de certains responsables ou militants de partis alliés, et même de l’Alliance pour la République (Apr), ont été maitrisées par le chef de la coalition, Macky Sall. Cela, même s’il avait été obligé de taper du poing sur la table pour dire que tous ceux qui seraient tentés de faire des listes parallèles seront sanctionnés. Les locales de 2014 avaient aussi mis en évidence les nombreuses contradictions qui frappaient la coalition de circonstance, née dans des conditions historiques bien définies et dont la survie n’était pas forcement prévue. A ce niveau aussi, les partis ont su taire leurs intérêts personnels pour sauver les meubles. Un peu en arrière, les départs des formations politiques de la mouvance présidentielle, comme le Bloc centriste Gaïndé (Bcg) de Jean Paul Dias, de Bës du Niakk de Mansour Sy Djamil, ou encore du mouvement d’Hélène Tine, sans oublier celui de Rewmi d’Idrissa Seck en septembre 2013, offraient un certain scepticisme sur l’avenir du compagnonnage de ladite coalition.
LA LIQUIDATION DES ALLIES N’Y FERA RIEN
A cela s’ajoutent les nombreuses querelles intestines, qui ont toutes fini par des scissions, constatées dans les plus grands partis de la coalition. L’Alliance des Forces de progrès (Afp) s’est séparée de Malick Gakou et compagnie en 2015, à cause d’une décision de soutien de la candidature du président en exercice pour la présidentielle prévue en 2017, si Macky Sall avait tenu sa promesse de réduire son mandat de 7 à 5 ans. Il en est de même pour le Parti socialiste (Ps) qui a rompu les amarres avec Khalifa Sall et sa bande de Taxawu Dakar, en 2017, qui s’était rebellé contre le compagnonnage de Bby. La Ld paiera les frais de son alliance avec Bby par un divorce avec le maire de Dieuppeul Derklé, Cheikh Guèye et ses camarades de la Ld-Debout, ou encore avec la démission de son Secrétaire général, Mamadou Ndoye. Que dire du caractère très composite de ladite coalition qui compte en son sein presque toutes les sensibilités politiques existantes au Sénégal, socialistes, libéraux, extrême gauche, etc, faisant d’elle la coalition la plus contrenature que le Sénégal ai jamais connue ? Même la perte de certains privilèges n’a pas poussé à l’implosion de Bby.
En effet, le Ps est passé de trois ministres et d’une vingtaine de députés à deux postes ministériels et quelques députés. Voire les mairies etc. L’Afp qui disposait de deux portefeuilles ministériels n’en a conservé qu’un seul, sans compter la perte de députés et de maires. Si le Pit garde jalousement son poste de ministre, la Ld n’a pas eu la même chance, même s’il s’est consolé d’un poste de Secrétaire élu et membre du Bureau de l’Assemblée nationale avec son actuel Secrétaire général, Nicolas Ndiaye.
LES NOUVEAUX DEFIS TITANESQUES DEBBY
Cependant, même si la coalition a su jusque-là déjouer les pronostics, depuis 2012, il n’en demeure pas moins que d’autres défis, et pas des moindres, se dressent en face d’elle. La toute première semble être relativement facile à franchir, à savoir le remaniement ministériel pressenti pour être celui d’une ouverture du gouvernement aux souteneurs de la dernière minute de la candidature de Macky Sall à la présidentielle dernière, mais aussi à une certaine opposition. Ce gouvernement d’union nationale ou gouvernement d’ouverture, c’est selon, suppose un «dégraissage» des alliés de la première heure pour faire de la place aux nouveaux arrivants. Voilà pourquoi, lors la conférence des Leaders de Bby, révèle «L’As» du lundi 14 septembre dernier, le président Sall aurait salué l’apport des nouveaux alliés en insistant sur le ralliement des partis politiques et des personnalités de grande envergure à sa cause, facilitant ainsi sa victoire sans bavure au premier tour de la présidentielle de 2019. Ce qui aurait comme conséquence un élargissement des forces dans la gestion de l’État, préparant ainsi ses alliés de Bby à d’éventuelles réductions des privilèges.
En tout état de cause, après juste la présidentielle de 2019, l’idée de la poursuite, jusqu’en 2024, du compagnonnage dans la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby), devenue une Majorité présidentielle à la veille de la dernière présidentielle, faisait son petit bonhomme de chemin, avec des propositions qui fusaient au sein de ladite coalition. De la transformation de ladite mouvance en un grand parti à l’idée d’une direction politique unifiée, en passant par la nécessité d’une analyse froide, pour éviter que d’autres forces politiques prennent le pouvoir en 2024, les germes d’une longévité inédite de ladite mouvance se sont formés de jour en jour. Cependant, reste à déjouer le piège tabou du troisième mandat. Jusque là, même les alliés de Bby respectent le mot d’ordre donné par le chef de l’Etat, notamment d’éviter la question du mandat. L’allié Me Moussa Diop leader de Alternative générationnelle/ Ag Jotna, qui a fait fi de cette mise en garde, en a fait les frais. Mais, cela jusqu’à quand ? Ainsi donc, des questions se posent avec acuité. Macky Sall relèvera-t-il le challenge presque herculéen du troisième mandat ? Bby parviendra-t-elle à trouver un candidat consensuel en son sein ? Ce candidat, de quel parti politique proviendra-t-il ? Est-ce que les partis alliés accepteront de continuer à renoncer ce pour quoi un parti est créé, la quête du pouvoir ? Mystère et boule de gomme.
LA TRANSPARENCE PRONEE
La pêche de petits pélagiques fait face aujourd’hui à une mauvaise gestion dans de nombreux pays de l’Afrique de l’Ouest.
La pêche de petits pélagiques fait face aujourd’hui à une mauvaise gestion dans de nombreux pays de l’Afrique de l’Ouest. Pour une bonne gouvernance de cette pêcherie, des experts prônent la transparence dans la gestion des ressources halieutiques. C’était hier mercredi 16 septembre lors d’un panel portant sur la durabilité de la pêche des petits pélagiques, organisé par le partenariat régional pour la conservation de la zone côtière maritime (PRCM).
«La transparence contribue à la durabilité des pêches». C’est l’avis du Dr Moustapha Kébé, économiste des pêches et chercheur. Il s’exprimait hier, mercredi 16 septembre lors d’un panel portant sur le thème : «Durabilité de la pêche des petits pélagiques en Afrique de l’Ouest», organisé par le partenariat régional pour la conservation de la zone côtière et marine (Prcm). «La durabilité, c’est sous quatre formes. Il y a la durabilité environnementale, économique, sociale et institutionnelle. La bonne gouvernance s’illustre par le degré de transparence dans la gestion des ressources halieutiques.
Le secteur génère une importante rente économique avec l’existence de marchés très rémunérateurs notamment pour les espèces demersales. Ce qui rend le secteur très vulnérable à la corruption et aux manquements des pratiques critiques », a-t-il déploré.
Selon lui, l’accès à l’information est très important. «Quand on parle d’information c’est relative au stock. Il faut qu’on sache si la ressource est disponible. Il faut une information sur les moyens d’accès sur ces ressources. Faut-il disposer d’un permis de ou d’une licence de pêche ou bien quel type d’accord de pêche existe-t-il ? Il y a également l’accès à l’information par rapport aux marchés pour écouler les produits», a indiqué Dr Kébé.
Pour une gestion durable des ressources halieutiques, il signale que des défis sont à relever. Parmi ces défis, le chercheur cite la surexploitation des petits espèces, la pêche illégale non déclarée non réglementée (Inn), la prolifération des usines de fabrication de farine de poisson, la non transparence dans la délivrance des licences et des accords de pêche.
Pour finir, Dr Moustapha Kébé lance un appel à l’Etat pour que la transparence puisse être un crédo dans la gouvernance des ressources halieutiques et que le Sénégal puisse adhérer à l’initiative pour la transparence dans le secteur de la pèche (Fiti).
LA BARRE DES 300 DÉCÈS ATTEINTE
Malgré cette triste nouvelle, l’évolution de la pandémie semble poursuivre sa pente descendante. Aujourd’hui, il y a eu d’ailleurs trois fois plus de patients déclarés guéris (167) que de nouvelles contaminations à la Covid-19 (50).
Le Sénégal a officiellement atteint la barre des 300 décès liés au coronavirus, plus de six mois après l’apparition du virus SARS COV2.
Malgré cette triste nouvelle, l’évolution de la pandémie semble poursuivre sa pente descendante. Aujourd’hui, il y a eu d’ailleurs trois fois plus de patients déclarés guéris (167) que de nouvelles contaminations à la Covid-19 (50).
Le taux de positivité reste constant et est maintenu à 3% depuis plus d’une semaine. Cela témoigne de la tendance positive qui se confirme avec le nombre de patients guéris, 167 ce jour, trois fois supérieur aux nouveaux, d’après le bulletin épidémiologique de ce jeudi, 17 septembre 2020.
Sur les 1312 tests effectués, 50 sont revenus positifs. Parmi ces nouvelles infections, 27 sont des cas suivis par les services du ministère de la Santé et de l’Action sociale et les 23 sont des cas communautaires. Ces derniers sont répartis entre : Guédiawaye (2), Mbao (2), Parcelles Assainies (2), Diamniadio (1), Hlm 5 (1), Keur Massar (1) ; Liberté 5 (1), Liberté 6 Extension (1), Mbour (1), Médina (1), Mékhé (1), Mermoz (1), Niarri Talli (1), Nord Foire (1), Sangalkam (1), Ouakam (1), Sact Urbam (1), Sicap Baobab (1), Tambacounda (1), Ziguinchor (1).
La fausse note de la tendance baissière reste toujours le nombre de cas grave. 31 sont actuellement dans les services de réanimation. Un cas décès a été aussi enregistré, ce mercredi 16 septembre.
Le Sénégal compte officiellement 14 618 cas positifs à la Covid-19, dont 10 923 guéris, 300 décédés et 3 394 patients sous traitement.
MACKY SALL ANNONCÉ A KEUR MASSAR AUJOURD’HUI
Une visite qui s’effectue au lendemain du lancement des opérations de cash-transfert par Mansour Faye, le ministre du Développement communautaire, de l’Équité sociale et territoriale.
Le chef de l’État, Macky Sall, est annoncé ce jeudi, 17 septembre, à Keur Massar, au chevet des familles impactées par les inondations. Une visite qui s’effectue au lendemain du lancement des opérations de cash-transfert par Mansour Faye, le ministre du Développement communautaire, de l’Équité sociale et territoriale.
Il s’agit d’une enveloppe de 2,5 milliards F CFA destinés à quelques dix mille ménages. Une augmentation de l’enveloppe n’est pas exclue. Puisque les ménages recevront, selon le sinistre, entre 100 000 et 200 000 F CFA.
Dans un discours télévisé, le mardi 8 septembre, faisant suite à une réunion au Palais sur la question des inondations, Macky Sall, avait annoncé, comme première mesure d’urgence, la décision de dégager une enveloppe de 10 milliards FCFA en faveur des populations touchées par les pluies diluviennes enregistrées ces derniers jours.
De cette enveloppe, les sept milliards FCFA qui restent, seront utilisés pour apporter une première réponse technique pour l’évacuation des eaux pluviales stagnantes, avait annoncé le chef de l’État.
LA STRATÉGIE NATIONALE DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION OFFICIELLEMENT ADOPTÉE
Selon le communiqué du Conseil des ministres, le chef de l’Etat a informé le gouvernement "avoir approuvé la Stratégie nationale de lutte contre la corruption au Sénégal
Dakar, 16 sept (APS) - Le Président Macky Sall a indiqué mercredi avoir approuvé la Stratégie nationale de lutte contre la corruption au Sénégal sur la période 2020-2024, appelant les acteurs concernés à apporter leur concours à "l’exécution optimale" de son plan d’actions quinquennal.
Selon le communiqué du Conseil des ministres, le chef de l’Etat a informé le gouvernement "avoir approuvé la Stratégie nationale de lutte contre la corruption au Sénégal sur la période 2020-2024".
"Il a, dans cet élan, demandé au Gouvernement, au secteur privé et à la société civile d’apporter à l’OFNAC’’, l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption, "tout le concours nécessaire à l’exécution optimale de son Plan d’actions quinquennal".
"Il a, enfin, demandé à l’OFNAC de lui transmettre chaque année, un rapport d’évaluation de la mise en œuvre de la Stratégie’’, indique la même source.
Le président Sall, revenant par ailleurs "sur l’application rigoureuse de la charte de la déconcentration, a demandé au Ministre de l’Intérieur et au Ministre des Finances et du Budget, en rapport avec les membres du gouvernement, de veiller à la vulgarisation, dans toutes les structures de l’Etat de la charte de la déconcentration en vue de son application systématique et cohérente".
"Il a enfin rappelé au Gouvernement la nécessité de renforcer l’Administration territoriale dans son efficacité, d’asseoir le « Fast-Track » comme mode de gouvernance afin de consolider les performances des politiques publiques et la satisfaction des citoyens’’, lit-on encore.
LA VISITE DE MACKY SALL DANS LES ZONES INONDÉES EN UNE
Dakar, 17 sept (APS) – La visite annoncée du chef de l’Etat dans les zones frappées par les inondations est un des sujets en exergue dans la livraison des quotidiens reçus jeudi à l’APS.
Le président de la République a informé mercredi en Conseil des ministres qu’il se rendra ‘’très prochainement dans les zones inondées, pour évaluer la situation in situ’’.
Le Quotidien annonce que le chef de l’Etat est attendu ce jeudi à Keur-Massar et titre : ‘’Macky, les pieds dans l’eau’’. Selon le journal, le président de la République a demandé un programme spécial pour Keur-Massar. Le Soleil aussi annonce que Macky Sall ‘’veut un programme spécial pour Keur-Massar’’.
’’Visite des sites inondés de Keur Massar, Macky Sall dans l’épicentre des eaux stagnantes’’, selon Kritik, soulignant que le chef de l’Etat ‘’plonge dans les eaux’’.
Parlant de ce déplacement, L’As affiche en Une : ‘’Macky Sall en terrain miné dans la banlieue dakaroise’’.
Selon Enquête, ‘’Macky Sall se mouille’’. ‘’Le chef de l’Etat a annoncé, hier, sa décision de se rendre dans les localités les plus durement frappées. Priorité à Sokone, Kaolack, Ziguinchor, Joal, Palmarin, Saint-Louis et Keur-Massar. Un programme spécial intérimaire pour Keur-Massar’’, écrit le journal.
’’Visite dans les zones inondées, Macky Sall en eaux troubles’’, affiche Walfadjri. ‘’C’est une visite sous haute tension que le chef de l’Etat va effectuer ce jour dans les zones inondées de la banlieue dakaroise. De Pikine à Keur-Massar (…), ce sont des populations en colère et prisonnière des eaux de pluie qui vont accueillir Macky Sall’’, écrit Walf.
Le journal Info rapporte que MackySall ‘’exige le fast-track’’ pour le pompage des zones inondées.
Parlant des inondations, Tribune informe que les députés Libéraux ’’entament un bras de fer’’ avec le bureau de l’Assemblée nationale.
Selon le journal, ’’le groupe parlementaire Liberté et démocratie déplore le fait que le bureau ait rejeté la demande d’audition des ministres et responsables concernés par les inondations et le programme décennal de lutte contre les inondations’’ dans le cadre de la mission d’information parlementaire.
’’Le bureau de l’Assemblée nationale ne souhaite ni le contrôle de l’action gouvernementale, ni la transparence dans la gestion des finances publiques’’, déplore le groupe Libéral dans Sud Quotidien.
Les journaux se font écho de la condamnation de Lamine Diack par la justice française.
L’ancien président de l’IAAF a été condamné mercredi à 4 ans de prison dont deux avec sursis pour corruption dans l’affaire de dopage des athlètes russes. Son fils Papa Massata a écopé de 5 ans de prison.
Source A parle d’un ‘’mercredi âcre pour les Diack’’. Pour Vox Populi, ‘’la justice française +liquide+ Lamine Diack et son fils Papa Massata’’. ‘’Les Diack, les parfaits coupables’’, dit le journal.
KEEMTAAN GI - LE GRAND JOUR
C’est le grand jour. Oh, pas un évènement certes. Mais on l’attendait depuis que son peuple pleure chaque jour sa misère sans qu’il ne daigne aller le réconforter. Le Chef était occupé, semble-t-il, par d’autres dossiers ou réunions plus prioritaires — par exemple, une séance de parlottes de cinq heures avec les alliés de Benno ! — que la souffrance au quotidien des personnes chassées de leurs maisons par les eaux et qui ne peuvent même pas avoir une intimité pour leurs besoins les plus naturels. Déshumanisées qu’elles sont. Enfin, il se décide ! On lui souhaite bien du plaisir lors de sa visite de ce jeudi. Peut - être que c’est une recommandation des charlatans à moins que ce soit celle du voyant Bounn. On ne sait jamais. On espère qu’il connaitra les tourments de cette population miséreuse et qu’au terme de sa visite, le Chef séchera une toute petite larme. Ce qui le fera peut-être enfin descendre sur terre et reconnaitre que l’émergence qu’il nous promettait était juste du vent. Un slogan, comme l’ont dit des spécialistes qui ont plus d’autorité que ce gribouilleur qu’est le pauvre Kàccoor. Une création de « Toubabs » pour nous éblouir avec des mots vides de sens mais dont on se gargarise à longueur de journée sans que l’on puisse apercevoir le bonheur promis. A entendre chaque jour le Chef demander en Conseil de ministres qu’on lui « propose », on pourrait bien se demander à quoi lui servent ses nombreux conseillers. Dont le rôle devrait être dans la prospection pour anticiper sur des situations du genre de celles que nous vivons. Mais plutôt que de faire leur travail, ils sont là à faire le paon et à ergoter sur des questions terre à terre, l’insulte à la bouche pour qui oserait dire que leur champion sans lauriers est un zéro ! Kaccoor Bi
DEMINAGE
Depuis les inondations des 06 et 07 septembre dernier, le président de la République ne s’est toujours pas rendu au chevet des populations sinistrées. Au contraire, alors que des quartiers et des localités entières étaient la proie des eaux, il avait pris tranquillement son avion pour se rendre au Niger afin d’assister à un sommet de la Cedeao. Depuis son retour, il n’avait pas trouvé le temps de témoigner sa sympathie aux malheureux. Par contre, il a consacré cinq bonnes heures à échanger avec ses alliés de Benno Bokk Yakar. On voit où se trouvent les priorités présidentielles ! Ce n’est donc qu’aujourd’hui qu’il daignera se rendre à Keur Massar, aux portes de Dakar. Et s’il a eu le courage de s’y rendre, c’est parce que son beau-frère l’y a précédé hier avec des « cash transferts », c’est-à-dire des remises d’enveloppes de 100.000 francs ou 200.000 francs pour soulager les sinistrés. Autrement dit, Mansour Faye était en opération de déminage avant la venue de son beau-frère de président ! Avant cela, nombreux sont ceux qui avaient parié que Macky Sall ne s’aventurerait pas en banlieue tant que la zone ne serait pas accessible aux cars « Ndiaga Ndiaye ». Lesquels, du fait des eaux, avaient suspendu leurs rotations dans certains axes. D’où l’impossibilité de faire de l’import-export de militants pour aller applaudir le Président ! Mais avec les enveloppes de Mansour Faye et le reflux partiel des eaux rendant possible les déplacements de « Ndiaga Ndiaye », et donc le transport de militants applaudisseurs, la voie est libre pour Macky Sall ! Qui peut enfin se rendre à Keur Massar.
INONDATIONS MACKY SALL VEUT UN PROGRAMME D’ASSAINISSEMENT INTERMEDIAIRE POUR KEUR MASSAR
Le président de la République sera ce jeudi à Keur Massar pour patauger avec les populations dans les eaux pluviales. Ou ce qu’il en reste après l’action ininterrompue des motopompes. Autant dire que Macky sera le médecin après la mort pour ces populations meurtries. Hier en Conseil des ministres, il a rappelé à son gouvernement l’impératif d’accélérer, dans le contexte du Plan ORSEC, le déploiement de tous les moyens logistiques de pompage des eaux et de secours, ainsi que l’assistance humanitaire aux populations sinistrées. Il a insisté sur l’urgence d’accorder une priorité notable aux localités de Sokone, Kaolack, Ziguinchor, Joal, Palmarin, Thiès, Saint-Louis et Keur-Massar pour la région de Dakar. Le président de la République a, à cet effet, demandé aux ministres concernés de lui proposer un Programme spécial intérimaire d’assainissement pour Keur-Massar, en cohérence avec le Programme décennal de lutte contre les inondations. Il a, en outre, informé le conseil qu’il se rendra très prochainement dans les zones inondées, pour évaluer la situation in situ. Le chef de l’Etat a, par ailleurs, invité le ministre de l’Intérieur, en relation avec le ministre de l’Eau et le Haut-Commissariat de l’OMVS, de veiller, face aux risques de crues, à la protection préventive des localités situées le long du Fleuve Sénégal et de ses affluents.
TOURNEE «ECONOMIQUE» DU CHEF DE L’ETAT
Les régions de Fatick, Kaffrine et Kaolack vont recevoir le président de la République du 19 au 21 septembre 2020 pour une tournée « économique » qui entre dans le cadre de la préservation des cultures et de la préparation de la prochaine campagne de commercialisation des produits agricoles. Macky Sall a demandé dans ce sens aux ministres de l’Agriculture et du Commerce de s’atteler à la préparation de la prochaine campagne de commercialisation des produits agricoles et horticoles.
STRATEGIE NATIONALE DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION
Le Sénégal va se doter prochainement d’une Stratégie nationale de lutte contre la corruption sur la période 2020- 2024. Ah bon, laissez-nous rire car gageons qu’elle ne servira à rien ! Macky Sall abordait en Conseil des ministres la question de la gouvernance transparente de l’Etat et du renforcement de sa politique de lutte contre la corruption au Sénégal. Vaste perspective, aurait dit le général De Gaulle ! Il a, dans cet élan, demandé au Gouvernement, au secteur privé et à la société civile d’apporter à l’OFNAC, oui, vous avez bien lu, ce machin, tout le concours nécessaire à l’exécution optimale de son Plan d’actions quinquennal. Il a, enfin, demandé à l’OFNAC de lui transmettre chaque année un rapport d’évaluation de la mise en œuvre de la Stratégie. Autant dire que ça ne mange pas de pain !
CHARTE DE LA DECONCENTRATION
Le chef de l’Etat, revenant sur l’application rigoureuse de la charte de la déconcentration, a demandé aux ministres de l’Intérieur et des Finances mais aussi du Budget, en rapport avec les membres du gouvernement, de veiller à la vulgarisation, dans toutes les structures de l’Etat de la charte de la déconcentration en vue de son application systématique et cohérente. Il a enfin rappelé au Gouvernement la nécessité de renforcer l’Administration territoriale dans son efficacité, d’asseoir le « Fast-Track » comme mode de gouvernance afin de consolider les performances des politiques publiques et la satisfaction des citoyens.
RELANCE DES ACTIVITES CULTURELLES AU SENEGAL
Le président de la République, au titre du climat social, de la gestion et du suivi des affaires intérieures a demandé au ministre de la Culture de lui proposer, en relation avec les acteurs, un Plan spécial de relance des activités culturelles au Sénégal. Le chef de l’Etat a, notamment, demandé au Ministre de la Culture de travailler à la contractualisation de polices d’assurance pour les bâtiments et édifices culturels, et veiller à la réhabilitation et au fonctionnement optimal du Théâtre national « Daniel SORANO ».
MANIFESTATION POUR RECLAMER DES PASSEPORTS
Les jours à venir, les sénégalais d’Espagne menacent d’organiser une très grande manifestation pour se faire entendre. Selon certains présidents d’associations sénégalaises contactés par « Le Témoin » quotidien, ils n’écartent pas d’assiéger le Consulat général à Madrid pour exiger leurs passeports. Car, disent-ils, depuis presque un an, ils souffrent le martyre pour disposer d’un passeport. Un document indispensable pour tout émigré. Une pièce maitresse qui est au début et à la fin de tout processus pour disposer d’un titre de séjour en Espagne. Le passeport est aussi nécessaire pour renouveler sa carte de résidence. Mais malheureusement, nos « Modoumodou » dont les passeports ont expiré depuis l’époque de la reine Isabelle 1er doivent prendre leur mal en patience jusqu’au mois de mars 2021. Comme quoi, au niveau du Consulat du Sénégal à Madrid, les rendez-vous pour l’établissement d’un passeport courent jusqu’à 2021. Du jamais vu ! Du coup, les Sénégalais d’Espagne ne comprennent pas le fait que le gouvernement ait dépêché une équipe mobile voire une « imprimerie » à passeports en Italie et ait laissé en rade la péninsule Ibérique qui compte plus de 200.000 immigrés d’origine sénégalaise.
INONDATIONS LE BUREAU DE L’ASSEMBLEE NATIONALE REFUSE L’AUDITION DES MINISTRES ET RESPONSABLES CONCERNES
Le Groupe parlementaire Liberté et Démocratie a vivement dénoncé le refus du Bureau de l’Assemblée nationale de donner une suite favorable à sa demande d’audition des ministres et responsables concernés par les inondations et le Programme décennal de lutte contre les Inondations (PDLI). A la place des auditions, le Bureau a préféré créer une mission d’information sur le problème des inondations, lors de sa réunion extraordinaire tenue le mardi 16 septembre 2020. « Le Groupe parlementaire liberté et démocratie en prend acte et tient à faire constater à l’opinion que le bureau de l’Assemblée nationale ne souhaite ni le contrôle de l’action du gouvernement ni la transparence dans la gestion des finances publiques » souligne le Président Cheikh Bara Doli MBACKE dans un communiqué. Le patron des députés du Pds estime qu’« au demeurant, le groupe parlementaire considère que cette mission d’information du bureau n’exclut nullement la pertinence et la nécessité pour l’Assemblée nationale de convoquer une session extraordinaire et d’organiser des séances d’audition publiques qui constituent le meilleur moyen pour les députés de s’informer dans l’immédiat et aux populations de se faire une idée sur la gestion des inondations et du plan décennal qui fait l’objet de vives polémiques ». « Le Groupe parlementaire Liberté et Démocratie demeure convaincu que le meilleur moyen d’avoir des informations auprès des ministres concernés par la gestion des inondations, pour atténuer la polémique autour de l’argent dépensé dans le cadre du plan décennal et d’informer le peuple souverain, est l’organisation des séances d’audition en plénière retransmise en direct à travers les médias. Fort de cela, le groupe se fait le devoir de saisir l’ensemble des députés de tout bord (majorité, opposition et non inscrits) pour une convocation de l’Assemblée Nationale en session extraordinaire » conclut le président Cheikh Bara Doli MBACKE
CESE CHEIKH NGAIDO BA PRESIDENT DE LA COMMISSION DE L’ARTISANAT, DE LA CULTURE, DU TOURISME ET DES SPORTS
Cheikh Ngaido Ba a été élu Président de la Commission de l’artisanat, de la Culture, du Tourisme et des Sports du Conseil Économique, Social et Environnemental à l’unanimité par ses pairs réunis en Séance ordinaire ce mardi. C’est une reconduction et une consécration pour cet homme de lettres, cinéaste consacré, diplômé de l’Institut National de l’audiovisuel de France. Cheikh Ngaido Ba est aussi réalisateur, Président des cinéastes Sénégalais associés (CINESEAS). Cheikh Ngaido Ba a comme vice-Président lbrahima Sy et comme rapporteur, Colonel Mansour Mboup. Le CESE tient depuis mardi 15 septembre sa deuxième Session ordinaire de l’année 2020 sur le thème de « La pandémie de Covid 2019: effet sur notre système de santé ».
OUSMANE SONKO-LANSANA GAGNY SAKHO UNE SEANCE D’EXPLICATION SUR L’ASSAINISSEMENT CE JOUR
Le leader de Pastef, Ousmane Sonko, a accepté l’invitation du directeur de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas), Lansana Gagny Sakho. « J’ai appelé ce matin (Ndlr hier matin) M. Lansana Gagny Sakho Dg de l’Onas pour lui faire part de mon intention de répondre à son invitation à une séance de travail sur la question de l’assainissement et, singulièrement, de la gestion des eaux pluviales», a-t-il twitté et posté sur sa page Facebook. A cet effet, les deux hommes discuteront sur la question de l’assainissement surtout en cette période hivernale. L’ex-inspecteur des impôts, M. Sonko, a salué l’esprit républicain du directeur de l’Onas M. Sakho qui n’est pas comme les autres Dg et ministres dont la carence est connue de tous, mais qui restent dans leur coin pour gérer comme ils l’entendent les choses. « Il s’est déclaré disponible à une telle séance et, au besoin, à une visite de chantiers. Rv est donc pris pour ce vendredi matin. Je salue la hauteur républicaine et la volonté de transparence de Monsieur Sakho qui doit inspirer tant de Dg et ministres adeptes de l’opacité et autres diversions pour noyer les débats sérieux. Pour la vérité et la transparence», s’est réjoui le candidat malheureux de la dernière présidentielle. Chapeau à Lansana Gagny Sakho ! S’il ne se rétracte pas au dernier moment, bien sûr
Report de la convocation du juge Téliko
L’audition du juge Souleymane Téliko devant l’Inspection Générale de l’administration de la Justice (Igaj) ne s’est pas finalement déroulée hier comme annoncé. Entre-temps, la convocation a été reportée. En effet, c’est demain, vendredi 18 septembre, que le président de l’Union des Magistrats du Sénégal (Ums) fera face aux «gendarmes» des magistrats pour être entendu sur les propos qu’il a tenus sur le déroulement du procès de Khalifa Sall. Selon des sources proches de la magistrature, le juge Téliko n’est nullement ébranlé par la convocation. Il est resté zen.
Sonko & Lansana Gagny Sakho
Le Directeur général de l’Office National d’Assainissement (Onas) veut montrer à Ousmane Sonko la transparence dans la gestion des programmes d’assainissement. Le président de Pastef a accepté la main tendue de Lansana Gagny Sakho. En effet, il a appelé hier le Directeur général de l’Onas pour lui faire part de son intention de répondre à son invitation, en assistant à une séance de travail sur la question de l’assainissement et, singulièrement, sur la gestion des eaux pluviales. M. Sakho a ouvert ses portes au député pour une séance technique qui sera sanctionnée au besoin d’une visite de chantiers. Ils se sont donné rendez-vous demain vendredi dans la matinée. Ousmane Sonko salue la hauteur républicaine et la volonté de transparence de Lansana G. Sakho qui, dit-il, doit inspirer «tant de Directeurs généraux et ministres adeptes de l’opacité et autres diversions pour noyer les débats sérieux». Seulement Lassana Gagny Sakho risque de commettre une faute administrative. D’après un ancien administrateur civil, un Dg doit passer par sa tutelle pour recevoir officiellement un député comme un parlementaire ne peut saisir un ministre que via le bureau de l’Assemblée nationale.
Incendie au marché Zinc de Pikine
Les flammes ont ravagé hier les étals du marché Zinc de Pikine, plus précisément le Centre Commercial. Mais il y a eu quand même plus de peur que de mal. Puisqu’aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée. Toutefois, des dégâts matériels sont enregistrés. Des produits cosmétiques qui étaient stockés dans des magasins ont brûlé. Pour le moment, les causes de l’incendie restent inconnues. La Police a ouvert une enquête.
Visite à hauts risques de Macky Sall en banlieue
C’est trop risqué pour le chef de l’Etat de visiter les sites inondés. Les frustrations des sinistrés et les divisions des responsables de l’Alliance Pour la République (Apr) risquent d’importuner la visite du président de la République. Ainsi, les autorités se sont gardées de dévoiler l’itinéraire exact de la visite pour des raisons sécuritaires. Tout compte fait, Macky Sall est en train de prendre un grand risque. Car, la banlieue est devenue un bourbier pour le régime. Il n’échappera pas à une visite mouvementée.
Calvaire des chauffeurs au Port
Le fait d’entrer au Port autonome de Dakar (Pad) et d’y travailler demeure très difficile pour les chauffeurs des grosporteurs. Ces derniers, dépités de leurs dures conditions de travail au port, sont montés au créneau pour crier leur ras-lebol contre les compagnies maritimes chargées de la location des conteneurs dont DP World. Ils ont même des problèmes pour aller aux toilettes en plus de l’absence de contrats de travail.
Les limiers ignorent l’arrêté de Me Youm
C’est comme si certains policiers n’étaient pas au courant de l’arrêté ministériel portant restauration des places debout dans les véhicules de transport urbain, notamment les cars Aftu. Des limiers continuent de faire fi de cette décision du ministre des Transports terrestres en arrêtant des véhicules et en reprochant aux chauffeurs d’avoir des passagers qui se tiennent debout. Surpris par l’attitude des flics, les transporteurs demandent aux autorités compétentes de clarifier l’opinion publique sur l’arrêté. Hier à Yeumbeul, un policier a immobilisé plusieurs véhicules «Tata», installant du coup une confusion totale. Ce qui a créé un embouteillage monstre.
Une enveloppe de 250 000 € pour 80 entreprises en difficultés
L’Agence Française de Développement (Afd) et l’Union Européenne viennent au secours d’entrepreneurs sénégalais de la diaspora ciblés par le Programme d’Appui aux Initiatives de Solidarité pour le Développement (Paisd). Ainsi, il a été proposé de réaffecter une partie des ressources de la composante 3 du Paisd 3 pour renforcer la résilience de leurs entreprises. A ce propos, une enveloppe de 250.000 € est dégagée pour accompagner environ 80 entreprises en difficultés. Autrement dit, 18 516 325 F CFA sont accordés au sept dirigeants d’entreprises de droit sénégalais provenant de la France, de la Belgique et de l’Italie. Ce programme est destiné aux entrepreneurs sénégalais ayant séjourné dans un des quatre pays couverts par le Paisd. Il s’agit de la France, de l’Espagne, de la Belgique et de l’Italie.
Mouvement des médecins chefs de districts
Jeu de chaises musicales au ministère de la Santé et de l’Action sociale. Le ministre Abdoulaye Diouf Sarr a procédé à un vaste mouvement à la tête des centres de santé, sur l’ensemble du territoire. En fait, le médecin-chef du District sanitaire de Ziguinchor, Dr Jean Jacques Nsoumou Mallomar, est nommé médecinchef du District sanitaire de Mbour. Dr Dieynaba Kane Bathily, jusque-là médecin-chef adjoint du District sanitaire de Tivaouane, est désignée médecin-chef du district sanitaire de Bambey. Le médecin-chef adjoint du District sanitaire de Guédiawaye, Docteur Maty Diouf, est également promue médecin-chef du District du Sud. Dr Gabriel Massène Senghor, médecin-chef du District sanitaire d’Oussouye, est muté à Fatick comme médecin-chef du District sanitaire. Le médecin-chef adjoint du District sanitaire de Joal, Dr Ibou Guèye, est nommé médecin chef du district sanitaire d’Oussouye.
Mouvement des médecins chefs de districts(bis)
Restons avec le mouvement des médecins chefs de district pour souligner que le médecin-chef du District sanitaire de Médina Yoro-Foulah, Dr Babacar Kandé, devient médecin-chef du District sanitaire de Ziguinchor. Le médecin-chef adjoint du District sanitaire de Gossas, Dr Matar Ndiaye, remplace Dr Kandé au District sanitaire de Médina Yoro Foulah. Dr Baba Camara médecin-Chef adjoint du District sanitaire de Diofior, est nommé médecin-chef du District sanitaire de Saraya. Dr Latyr Diouf jusque-là médecin chef du District sanitaire de Matam, est nommé médecinchef du District de Richard-Toll. Le médecin-chef adjoint du District sanitaire de Saint-Louis, Dr Aida DIOP, est promue médecinchef du District de Matam. Dr Serigne Amdy Thiam précédemment médecin-Chef du District sanitaire de Saint-Louis, est nommé médecin-chef du District de Kaffrine. Dr Evrard Jocelyn Désiré Kabou, précédemment médecin-chef du District de Saraya, devient médecin-chef du District de Saint-Louis. Le médecin-chef adjoint du District sanitaire de Podor, Dr Mamadou Bocoum, est nommé médecin-chef du District sanitaire de Podor.
Les Sénégalais d’Espagne peinent à renouveler leurs passeports
Dans une lettre envoyée au ministre des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, le 3 août dernier, dont «L’AS» détient copie, les Sénégalais établis en Espagne ont fait état de leurs difficultés dans l’établissement et le renouvellement de leurs passeports ordinaires. L’Association des Sénégalais de Fuerteventura (Asef) qui s’est saisi du dossier a alerté sur la situation inquiétante de nos compatriotes qui, avec l’épidémie de la covid-19 et les mesures de confinement, peinent à renouveler leurs papiers. Et comme alternative, l’Asef, sise aux Iles canaries, voudrait que les autorités trouvent des solutions pour permettre aux Sénégalais d’avoir leurs passeports dans un délai record et à moindre coût. Surtout que, selon l’Asef, se déplacer à Madrid, épicentre de la pandémie, n’est pas toujours chose aisée, compte tenu de l’insularité et des raisons économiques et professionnelles.
Les Sénégalais d’Espagne peinent à renouveler leur passeport (bis)
L’Asef pense que la seule alternative possible à l’heure actuelle, c’est de déployer des équipes mobiles au niveau des localités pour éviter ces déplacements souvent périlleux, et minimiser autant que faire se peut les risques de contagion. Car, précise-t-elle, nos compatriotes, surtout ceux des Iles Canaries, sont sérieusement confrontés à des problèmes, car les passeports qui étaient établis en avril 2015 sont aujourd’hui arrivés à expiration et ce document en cours de validité demeure un préalable pour toutes formalités administratives. Le plus désolant, selon l’Asef, c’est que la lettre écrite au ministre des Affaires étrangères depuis le 3 août et qui devrait passer par voie hiérarchique, c’est-à-dire via le consul, n’est parvenue au ministre que le 11 septembre dernier. Ce qui est inadmissible vu la complexité de la situation préoccupante des Sénégalais établis en Espagne, a conclu l’Asef.
Les libéraux prennent acte
Le groupe parlementaire liberté et démocratie prend acte du rejet de sa demande d’audition des ministres et responsables en charge des inondations et le programme décennal de Lutte contre les Inondations (PDLI). Le président du groupe parlementaire, Cheikh Bara Doli Mbacké, prend à témoin l’opinion que le bureau de l’Assemblée Nationale ne souhaite ni le contrôle de l’action du gouvernement ni la transparence dans la gestion des finances publiques. Il pense que cette mission d’information du bureau n’exclut nullement la pertinence et la nécessité pour l’Assemblée nationale de convoquer une session extraordinaire et d’organiser des séances d’audition publiques qui constituent le meilleur moyen pour les députés de s’informer dans l’immédiat sur la gestion des inondations, et du plan décennal qui fait l’objet de vives polémiques. Loin de se décourager, Cheikh Bara Doli Mbacké compte saisir l’ensemble des députés de tout bord pour une convocation de l’Assemblée Nationale en session extraordinaire conformément aux dispositions de l’article 81 de la constitution et l’article 05 du règlement intérieur de l’assemblée dans les meilleurs délais.
Cotation de l’emprunt obligataire de Sonatel
Le deuxième emprunt obligataire de Sonatel a été coté après l’avis de non-objection du (CREPMF) et l’accord de (BRVM) et le dépositaire de (DC/BR). Ainsi, les obligations dénommées « SONATEL 6,50% 2020-2027 » ont été admises à la cote de la BRVM au compartiment des obligations depuis ce mardi. Il faut souligner que ce deuxième emprunt obligataire de Sonatel a été autorisé pour un montant recherché de 100 milliards FCFA sur une maturité de 7 ans, à un taux d’intérêt brut annuel de 6,50% et amorties semestriellement après deux (02) ans de différé sur le capital. D’après un communiqué de la Sonatel, l’opération constitue à ce jour la plus importante émission obligataire par une société privée de la région UEMOA et a connu un vif succès auprès des investisseurs à travers une sursouscription de 122% ([1]) et ainsi une clôture anticipée au 08 juillet 2020. Avec ces fonds levés, la Sonatel prévoit le financement de son plan d’investissement pour l’exercice 2020.
La liaison maritime Dakar-Ziguinchor reprend mardi prochain
Suspendue à cause de la covid19, la liaison maritime DakarZiguinchor par le bateau Aline Sitoé Diatta reprend mardi prochain au grand bonheur des populations qui passent par Tambacounda et Kolda pour rejoindre Ziguinchor. Contacté par Igfm, le Directeur de l’exploitation commerciale de COSAMA, Abdou Salam Kane, annonce que le bateau Aline Sitoé Diatta va reprendre ses rotations à partir du mardi 22 septembre.